de LA LAURENCIE

blason de la famille La Laurencie
D'azur, à une aigle à deux têtes d'argent, le vol abaissé.
Branche aînée - (Grande Ecurie, La LAURENCIE; Rietstap)

Il existe d'autres versions du blason de cette famille, suivant différents auteurs.
Il est possible qu'elles s'appliquent à des branches différentes.
blason de la famille La Laurencie
blason de la famille La Laurencie
 
blason de la famille La Laurencie
D'azur à l'aigle éployée d'argent, becquée d'or
(Simon des Coustures)
D'azur à l'aigle au vol abaissé d'argent.
(de Bremond d'Ars)
 
D'argent à l'aigle éployée de sable, becquées et membrées de gueules.
(Lainé)

blason de la famille La Laurencie
D'argent à une aigle à deux têtes de sable.
(d'Hozier)

Famille noble et très ancienne, probablement originaire du Limousin où se trouve le lieu de La LAURENCIE, commune de Saint-Auvent (Haute-Vienne), près de Rochechouart. D'après Chérin, elle s'appelait primitivement LAURENS, et ce n'est qu'après plusieurs générations qu'elle prit le nom de La LAURENCIE. Elle s'est divisée en plusieurs branches, en Angoumois, Poitou et Saintonge. la branche aînée a portée le titre de comte, et la seconde celui de marquis de Charras.

Noms isolés se rapportant à la CHARENTE :
- de La LAURENCIE Isabeau, avait épousé Jean Guyot, aliàs Regnault Guyot, écuyer, seigneur de la Vauzelle. Le 11 janvier 1535, ils passaient entre eux une transaction. Regnault Guyot était décédé avant le 22 mars 1538. (Généalogie Guyot). Isabeau vivait encore le 19 mai 1548 (Chartrier de Bagnac).
- de La LAURENCIE Bertrand, prieur de Charras, résigna en faveur de Simon Glenisson, en 1598. (Marthon par l'abbé Mondon, page 211).
- de La LAURENCIE Jean, écuyer, seigneur du Mas Millaguet, fut parrain à Dignac, le 31 juillet 1644. (Rappts Archives de la Charente, 1894, page 15).
- de La LAURENCIE Henri, avait épousé Marie de Clermont, fille de François, seigneur de Montsec, et d'Anne de Renconnet. Devenue veuve, elle se remaria le 11 juin 1663 avec René de Galard de Béarn, comte de Brassac, seigneur du Repaire. (Généalogie de Galard).
- de La LAURENCIE Marguerite, épouse de M. de Monsanroy (?), et François de Verteuil, écuyer, seigneur de Salboeuf, présentaient une requête à la 4ème chambre des requêtes du Parlement, le 27 juillet 1724. (Pièces Originales, 2975. de Verteuil).
- de La LAURENCIE Françoise avait épousé Jean Dumas, sieur du Lignay, aliàs de Ligné. Le Ier décembre 1734, ils vendaient à Jean Jolly, notaire à Brux (Vienne), et à Marie Guyot, sa mère, le Peux de Brux moyennant 18000 livres et une rente de 300 livres. (Archives de Civray, sénéchaussée, 161).
Le 6 janvier 1743, séparés de biens et pour couvrir sa femme d'une partie de la somme de 8000 livres portée par son contrat de mariage, (reçu Dereix, notaire, le 25 mai 1731), Jean Dumas vendait une pièce de pré dite "le pré de la Clie", contenant 5 journaux, paroisse de Ligné, devant Caillaud, notaire à Angoulême. (Archives de la Charente, E.1674).
Le 18 février 1756, dite épouse de Jean du Mas, chevalier, marquis de Ligné, Françoise de La LAURENCIE était présente, à Paris, en qualité de parente du futur, au contrat de mariage de Jean-Jacques de Lesmerie d'Eschoisy, avec Claudine-Césarine de La Tour du Pin-Montauban. (Pièces Originales 1694. de Lesmerie).
- de La LAURENCIE N., épousa Nicolas-Prosper de Montalembert, né le 24 mars 1761. (Marthon, page 435).

Branche de CHARRAS :
I) LAURENS Pierre. Il eut pour enfant :

II) LAURENS Jean, damoiseau, demeurant en la ville de Saint-Junien, diocèse de Limoges, reçut le 26 août 1355, une donation de biens situés dans le territoire de cette ville.
Il dut avoir pour enfant :

III) LAURENS Jourdain, demeurant aussi à Saint-Junien.
Il acquit des biens le 4 septembre 1367, et se qualifiait au moment de cette acquisition, de damoiseau.
Il était parvenu à la chevalerie avant sa mort arrivée en 1395.
Il fut père de :

IV) LAURENS Pierre, damoiseau.
Il passa des baux à cens en 1395, 1403, et 1439. Il fit également un arrentement le vendredi, lendemain de la Saint-Martin d"hiver 1395, et une vente à Saint-Junien le Ier septembre 1396.
Il mourut après 1443, ayant eu pour enfants :
  1) Hélie, qui suit.
2) Guillaume, alias Guyot, tige de la famille LAURENS.

V) LAURENS Hélie, damoiseau, seigneur de La LAURENCIE, qu'il donna en arrentement en 1452.
Il fit une vente en 1456.
Il eut, d'une union inconnue :

VI) LAURENS Louis, nommé d'abord LAURENS, puis La LAURENCIE, écuyer, seigneur de La LAURENCIE.
Il épousa Marguerite de Maufras.
Il fut nommé dans la vente faite par son père en 1456.
En 1482, il donna à bail sa portion des dîmes de Saint-Cire (Haute-Vienne).
Il eut pour enfants :
  1) François, qui suit.
2) Louis, licencié en droit, qui devint prieur conventuel de Salles. (Chérin, 118).

VII) LAURENS François, nommé alternativement La LAURENCIE et LAURENS, écuyer, seigneur de La LAURENCIE.
Il rendit hommage à François, vicomte de Rochechouart, en 1499, de ce qu'il tenait de lui en sa vicomté.
Il reçut en mars 1519, des lettres données par le roi l'autorisant à établir à Charras 4 foires par an et un marché par semaine.
Le 29 août 1520, Louis Vallantin, chevalier, seigneur de Saint-Maixent, roi des merciers des pays de Guyenne, Saintonge, Périgord, Angoumois, etc...fixait les droits que François de La LAURENCIE pouvait percevoir sur les marchands.
Il avait épousé par contrat du 25 janvier 1493, Marie de Plouer, fille de Jean, seigneur de Charras et de Claix. (Marthon, pages 216 et 388), devant Barottin et Beraud, notaires à La Roche sur Yon (Maintenue de Maupéou, Originaux).
Elle lui apporta les terres de Charras et de Claix.
Il était décédé avant le 21 février 1536, date du partage de ses biens entre ses enfants. (Grande Ecurie, Fonds Français 32101. La LAURENCIE).
Marie de Plouer fit son testament le 22 août 1541, élisant sa sépulture en l'église de Claix. Elle donnait ses biens à son fils Christophe, et après la mort de celui-ci, à François son fils aîné, et après la mort de ce dernier, aux autres enfants.
De cette union étaient nés :
  1) René, protonotaire apostolique, prieur de Charras, (Grande Ecurie), curé de Massognes, (Marthon, page 388), qui cèda son droit d'aînesse à son frère Christophe, le 21 février 1536, à condition de jouir du tiers des revenus de la seigneurie de La LAURENCIE.
2) Christophe, qui suit.

VIII) de La LAURENCIE Christophe, écuyer, seigneur de Charras, de Claix, et de Villeneuve la Comtesse (Charente-Maritime), cette dernière seigneurie du chef de sa femme.
Il partagea avec son frère les biens de son père, le 21 février 1536, devant Vinsonneau, notaire à Angoulême. (Grande Ecurie et Maintenue de Maupéou).
Le 18 juillet 1553, un arrêt du parlement de Bordeaux le condamna à mort, à 20000 livres d'amende envers le roi, et 10000 livres envers Louis de Saint-Gelais, seigneur de Lanzac. Celui-ci l'accusait d'avoir séduit et diverti, soeur Anne de La Rochechandry, religieuse professe du monastère de Saintes (Bulletin de la Société Historique de Saintonge et d'Aunis, tome XLIII, page 173, et Société Archéologique de la Charente, 1926, page XLV et XLVI). Cependant, l'abbé Mondon (Etudes historiques sur la baronnie de Marthon, page 388), dit que Christophe épousa en secondes noces Anne de La Rochechandry.
Il avait épousé par contrat du 23 juillet 1528, passé devant Rousseau, notaire en Angoumois, Marie de La Chambre (Maintenue de Maupéou), fille de Jean, chevalier, seigneur de Champagne-Mouton, Villeneuve La Comtesse et Melleran, et de Jacquine de La Rochefoucauld (Généalogie La Chambre).
Ils eurent pour enfants :
  1) François, tige de la branche de Villeneuve la Comtesse, en Charente-Martitime.
Il partagea, le 2 septembre 1573, devant Baruteau, notaire à Charras, les biens de ses parents, avec son frère Philippe (Maintenue de Maupéou).
Le 24 janvier 1585, il reçut de Jean Imbert, tuteur de René Calluau, écuyer, sieur de l'Oisellerie, offre de lui payer 67 écus 42 sous 6 deniers à titre d'intérêts et d'exécution du contrat de la vente de Claix, consentie, le 27 mars 1584, par le dit de La LAURENCIE à feu Jean Calluau, alors abbé de La Couronne, et tuteur du dit René Calluau.
Il épousa en premières noces, par contrat du 21 avril 1560, passé devant Martineau et Poupon, notaires de Villeneuve la Comtesse, Sidoine de Canclain, alias Canquelin (Maintenue de Maupéou), fille de Jean, écuyer, seigneur d'Ostz (Généalogie Canquelin), et Prahecq (Marthon, page 385), et de Catherine de Mathefelon.
Il épousa ensuite en secondes noces, par contrat du 2 septembre 1573, Jeanne (Marthon, et Grande Ecurie), alias Catherine Frotier, fille de François, chevalier, seigneur de la Messelière, et d'Antoinette Goumard, et veuve de François de Faulcon, seigneur de Saint-Pardoux (Généalogie Frotier).
Il eut pour enfant de sa première union :
  a) Catherine, qui épousa le 10 février 1587, Jacques, alias Joseph de Nourigier, écuyer, seigneur des Landes. Le 13 septembre 1599, son mari et le frère de celui-ci partagèrent les biens de leurs parents et assignèrent à Catherine, sur la métairie de la Motte, les 6000 livres de la dot qu'elle avait apportée par son contrat de mariage, et de laquelle somme Charles du Nourigier avait acquis cette métairie.
Il eut pour enfant de son second mariage :
  Gabriel, qui continuera la branche de Villeneuve la Comtesse.
2) Philippe, qui suit.

IX) de La LAURENCIE Philippe, écuyer, seigneur de Charras, et d'abord seigneur en partie de Villeneuve la Comtesse.
Il partagea avec son frère aîné le 10 septembre 1573, et reçut la terre de Charras en échange de ses droits sur la terre de Villeneuve et sur celle de Claix.
Il fut homme d'armes de la compagnie de M. de La Trémoille.
Il transigea, le 17 août 1575, avec Anne de La Rochechandry, veuve et seconde femme de son père (Nouveau d'Hozier, page 205).
Il épousa, le 22 décembre 1570, Jeanne de Lérisse, fille et héritière de Claude, écuyer, seigneur de les Coutz (Chérin), et de Louise du Quéroys (Marthon, page 389). Devenue veuve, elle se remaria, vers 1575, avec Mondot de Blom, écuyer, seigneur de Mareuil (Marthon, et Généalogie de Blom), puis avec Arnaud Lesperon, seigneur des Loges (Marthon).
Elle vivait encore le 2 mai 1611, date à laquelle elle transigeait avec son fils du premier lit, au sujet de son douaire et des redditions de compte de tutelle (Armorial général).
Philippe eut pour enfant :

X) de La LAURENCIE Jean, écuyer, seigneur de Charras.
Il servit le parti protestant, suivant le contrat de mariage qui porte qu'il se fera dans l'église réformée.
En octobre 1606, Henri IV lui donna des lettres patentes rétablissant les foires et marchés établis par le roi François Ier à Charras en 1519, et qui avaient été interrompues pendant les guerres (Armorial général).
Le 12 juin 1635, devant Martin, notaire à Angoulême, il recut quittance, de Jérôme de La LAURENCIE, seigneur de la Plaigne, son fils cadet, d'une somme de 300 livres tournois pour les arrérages d'une rente qui avait été adjugée à Jérôme, par arrêt de la cour de Paris, du Ier avril 1634, sur Bertrand de La LAURENCIE, frère de Jérôme (Archives de la Charente, E.1398).
Il épousa, par contrat du 5 juin 1595, passé en la maison noble de Nanteuil, paroisse de Sers, Suzanne de La Garde, fille de François, écuyer, seigneur de Nanteuil, et de Catherine d'Authon, en présence de Pierre de Blom, son frère utérin (Armorial Général).
Il vivait encore le 27 juin 1746, mais très âgé, il céda sa terre de Charras à son fils aîné.
Il avait eu pour enfants :
  1) Bertrand, qui suit.
2) Guy, écuyer, seigneur de Montgeillas, alias Montguillard. Il fut nommé capitaine d'une compagnie de 100 hommes de pied dans le régiment de Fougères, par commission du 16 septembre 1627, donnée à Saint-Germain en Laye.
3) Ambelle Jérôme, écuyer, seigneur de la Plaigne en 1619.
Le 12 juin 1635, il donna à son père quittance de 300 livres tournois pour arrérages d'une rente que lui devait son frère aîné, suivant arrêt de la cour de Paris du Ier avril 1634.
Il aurait épousé Marie de Verlaine, dont il aurait eu deux enfants (Nobiliaire du Limousin, tome III, page 27).
Il semble qu'il épousa en secondes noces, Jeanne de La Garde, de Nanteuil (Cabinet de d'Hozier, page 268. Pichart).
Le 25 mars 1642, il fut témoin, du côté de la mariée, au mariage d'Ysabeau de Pindray avec François de Fayard des Combes. (Daniel CHRISTIAENS).
Il décéda le 28 octobre 1653, ayant pour enfants de son premier mariage :
  a) Henri, décédé jeune. (Nobiliaire du Limousin).
b) Léonard, décédé jeune (idem).
Il eut de sa seconde union :
  c) Eléonore, qui épousa, le 10 août 1663, Germain Pichart, chevalier, seigneur des Forges, colonel au régiment de la Reine (Cabinet de d'Hozier, 268, Pichart).
Avec son mari et sa mère, elle vendit, le 9 novembre 1676, devant Audouin, notaire à Angoulême, une maison à Charras (Archives de la Charente, E.1496).

XI) de La LAURENCIE Bertrand, écuyer, seigneur de Charras et de la Séguinière. (La Seguinerie -Saint-Amand de Montmoreau).
Il embrassa le parti de Marie de Médicis, mère de Louis XIII. Il obtint d'elle, le 20 juillet 1620, une commission pour lever une compagnie de 100 hommes de pied sous la charge du duc d'Epernon.
Il fut maintenu en sa noblesse, le 22 décembre 1666, par M. d'Aguesseau, commissaire départi en la généralité de Limoges (Chérin, et Armorial Général).
Il épousa, le 17 décembre 1619, Léonarde Audier, fille de Bertrand, écuyer, seigneur de Montcheuil, (Montchenil), et d'Antoinette Pourtenc de La Barde (Chérin, et Marthon, page 389).
Ils eurent pour enfants :
  1) Jean, écuyer, seigneur de Charras et de Jumilhac.
Il transigea le 4 avril 1677, avec Jean Besson, marchand à Angoulême, au sujet d'une somme due à ce dernier, en qualité de fils et héritier de Bertrand de La LAURENCIE (Archives de la Charente E.1091).
Il épousa, le 24 juin 1653, Louise des Doucets (Armorial Général).
Il décéda le 22 avril 1699, sans laissé de postérité. Il fut inhumé dans l'église de Charras, âgé de 75 ans environs (Marthon). Sa femme était décédée, âgée de 60 ans, le 28 novembre 1693 (Nobiliaire du Limousin, tome III, page 28). Cependant, sa succession ne fut réglée que le 22 juillet 1702, entre Armand de La LAURENCIE, son beau-frère, et ses autres cohéritiers, devant Audouin, notaire à Angoulême (Archives de la Charente E.2001).
2) Armand, qui suit.

XII) de La LAURENCIE Armand, chevalier, seigneur marquis de Charras, seigneur de Montgeillias, Chadurie, la Thibaudière, et Rodas, ses trois dernières du chef de sa femme.
Son frère aîné, sans enfants, lui fit don de la terre de Charras, avec tous ses droits (Armorial Général).
Il épousa, le 10 mai 1668, Marie Cladier, fille de Guillaume, seigneur de Chadurie, l'un des anciens pairs de l'hôtel de ville d'Angoulême, et de Catherine Dussieux.
Le frère de Marie Cladier étant décédé sans postérité, elle recueillit tous les biens de ses parents. Elle décéda le 23 octobre 1720 (Nobiliaire du Limousin, tome III, page 28).
Ils avaient eu pour enfants :
  1) Bertrand, qui suit.
2) Jean, qui fut baptisé à Grassac, le Ier décembre 1671.
3) Louise, baptisée le 27 février 1673.
4) François, qui fera la branche de Chadurie (Marthon et Armorial Général).

XIII) de La LAURENCIE Bertrand, chevalier, marquis de Charras, Neuvicq, Sonneville, les Seurres (en Saintonge).
Il naquit le 22 septembre 1669.
Il entra, fin 1686, ou début 1687, dans la seconde compagnie de mousquetaires, et y resta jusqu'au 10 septembre 1688, où il obtint son congé absolu.
Le 20 août précédent, il avait reçu une commission pour lever une compagnie de cavalerie avec laquelle, le 12 décembre, il passa au régiment royal de Piémont Cavalerie. Il y resta 13 ans, suivant un certificat du 26 juin 1722.
Le 22 janvier 1702, il obtint l'office de lieutenant des maréchaux de France en la sénéchaussée d'Angoumois, et la croix de Saint-Louis, le 7 juin 1722, ainsi qu'une pension de 1000 livres le même mois.
Le 5 juillet, les maréchaux le nommèrent leur subdélégué dans les bailliages de Saint-Jean d'Angély et de Cognac.
Il se démit de sa charge de lieutenant en la sénéchaussée d'Angoumois, le 6 mai 1739 (Armorial Général).
Le 24 avril 1701, devant Audouin, notaire à Angoulême, il acquit des rentes seigneuriales, paroisse de Chadurie, moyennant 2149 livres, de François de Vassoigne, écuyer, seigneur de Vassoigne, et de Jean de Vassoigne, écuyer, seigneur de la Bréchenie (Archives de la Charente, E.2001).
Le 2 août 1701, il avait vendu la terre de Rodas (Juillac et Magnac la Valette), à Léonard Perret, écuyer, seigneur de la Garenne, devant Audouin, notaire à Angoulême (Archives de la Charente, E.2001).
Le 16 août 1705, comme acquéreur de la terre et seigneurie de Neuvicq (Charente-Maritime), sur Antoine de Pardaillan, chevalier, marquis d'Antin, par contrat du Ier mai précédent, devant Richard, notaire au Châtelet de Paris, il transigea avec les religieux jacobins et minimes d'Angoulême, créanciers du vendeur pour une rente assignée sur la dite terre (Archives de la Charente, E.2002).
Le 18 mars 1713, toujours devant Audouin, il vendit la métairie du Verger, paroisse de Macqueville (Charente-Maritime), à Jean Josias, marchand, demeurant à Sciecq (Charente-Maritime).
Il épousa en premières noces, par contrat du 12 février 1700, Anne Arnaud, fille de feu Jean, écuyer, seigneur de Bouex, Méré, conseiller du Roi, lieutenant particulier au présidial d'Angoumois, et maire d'Angoulême; et de Jeanne Desmier (Archives de la Charente, E.651, Armorial Général, et Marthon, pages 277 et 390).
Elle décéda à 33 ans, le 27 novembre 1718 (Nobiliaire du Limousin, tome III, page 28).
Il épousa ensuite en secondes noces, peut-être le 20 décembre 1731, Marie de Chazeau, veuve de Jean Paulte, seigneur des Riffauds, maître particulier des Eaux et Forêts d'Angoumois. Elle décéda âgée de 90 ans, et fut inhumée le 17 mars 1772 en l'église de Charras (Marthon).
Il était décédé le 24 septembre 1756 (Marthon).
Il avait eu pour enfants de son premier mariage :
  1) Noël Bertrand, qui suit.
2) François, qui fut capitaine au régiment de Saint-Aignan Cavalerie.
Il resta sans alliance.
Par acte du 20 décembre 1734, son père lui assigna, pour sa légitime, la terre de la Seurre, avec les borderies de la Fresnaye (Armorial Général).
3) Marie Anne, qui épousa Charles Henri de La LAURENCIE de Villeneuve, son cousin.

XIV) de La LAURENCIE Noël Bertrand, chevalier, marquis de Charras et de Neuvicq, baron de la Seurre, seigneur des Riffauds, et du Bourg Clavaud, Maumont, Macqueville, Herpes, le Breuil de Dignac, etc...
Il naquit le 8 novembre 1707.
Il fut lieutenant des maréchaux de France en la province d'Angoumois et les bailliages de Saint-Jean d'Angély et de Cognac.
Il reçut, le 14 juillet 1739, les provisions de lieutenant des maréchaux (Carrés de d'Hozier, 375).
Le 30 septembre 1751, il vendit, avec sa femme, moyennant 10000 livres, à Marc René de Montalembert, chevalier, seigneur de Maumont, toutes les eaux et pêcheries leur appartenant sur la Touvre, comme venant de la succession de Jean Paulte. (Acte passé devant Caillaud, notaire à Angoulême (Archives de la Charente, E. 1739)).
Le 4 décembre 1756, ils donnaient une reconnaissance à l'abbaye de Saint-Ausonne d'Angoulême, également comme héritiers de Jean Paulte, devant le même notaire (Archives de la Charente E. 1770).
Le 21 avril 1760, devant Caillaud, notaire à Angoulême, et avec ses co-héritiers, il cédait à Pierre Regnaud de La Soudière, une maison sise rue des Filles de la Foi, à Angoulême (Archives de la Charente E. 1790).
Le 19 mars 1761, il constituait une rente de 650 livres au profit d'Elie Pasquet de Mesmy, chevalier, seigneur de Balzac (Archives de la Charente, E. 1797).
Le 15 novembre 1765, il constituait une rente annuelle et viagère au profit de Marc René, son fils (Archives de la Charente E. 1825), et le 9 novembre 1770, une autre à titre clérical de 150 livres en faveur de Noël François, un autre de ses fils (Archives de la Charente E. 1855).
Enfin, toujours devant Caillaud, il constituait 112 livres de rente au profit de Marie Arnaud de Vouzan, sa petite-fille (Archives de la Charente E. 1863).
Il semble qu'il se maria deux fois. Il aurait donc épousé en premières noces, par contrat du 28 avril 1725, Henriette de Javerlhac, fille de Renaud, chevalier, marquis de Javerlhac, et d'Anne Marguerite Tournier (Carré de d'Hozier, 354. Javerlhac).
Il épousa ensuite en secondes noces, par contrat du 20 décembre 1731, Marie Paulte, fille de feu Jean, seigneur des Riffauds, maître particulier des Eaux et Forêts d'Angoumois, et de Marie de Chazeau, seconde femme de son père (Armorial Général).
Il décéda, âgé de 66 ans, le 8 mai 1773 (Marthon, page 391), et fut inhumé le 9 à Saint-Vivien de Charras (La Charente Révolutionnaire, tome II, page CLXIV).
Marie Paulte, veuve, rétrocéda au comte d'Artois, le 26 novembre 1776, les droits de pêche et de chasse sur la Touvre qui avaient été engagés par son père en 1703 (Rappts des Archives de la Charente, 1900, page 5).
Noël Bertrand, eut pour enfants de sa seconde union :
  1) Marie, née le 28 février 1736 (Armorial Général).
2) Jean Bertrand, marquis de Charras, né le 27 avril 1737. Il fut capitaine au régiment du Roi-Infanterie.
Il décéda le 6 août 1754.
3) François, qui suit.
4) Bertrand, né le 13 juillet 1743, chevalier de Charras. Il fut enseigne de vaisseau.
5) François Marc René, né le Ier septembre 1744.
Il devint abbé de Charras. Il avait peut-être été ordonné prêtre en 1758. Il fut aussi maître ès arts et licencié en théologie de l'Université de Paris. Il certifia ses grades au chapitre cathédrale d'Angoulême, le 17 juillet 1772, devant Caillaud, notaire (Archives de la Charente E. 1865).
Devenu vicaire général de l'évêché d'Angoulême, il fut nommé chanoine théologal le 20 juillet 1772. Il démissionna le 15 février 1782, étant vicaire général de Beauvais (Archives de la Charente G. 338-5 et 338-6).
Il reçut des provisions d'official le 3 août 1779 (Archives de la Charente G. 15), et de doyen de Saint-Pierre d'Angoulême le 24 mars 1781, dont il prit possession le lendemain.
En 1784, il fut nommé grand vicaire.
Il constitua, devant Caillaud, notaire à Angoulême, une rente de 60 livres au capital de 1200 livres, au profit de Marie Arnaud de Vouzan, sa nièce (Archives de la Charente E. 1873).
Il décéda le 17 mars 1785 (Archives de la Charente G. 337-22).
6) Charles César, seigneur de la Roche-Rambaud (Coivert - Charente-Maritime), né le 26 août 1745.
Il était dit, le chevalier de Charras, et fut capitaine sous aide-major au régiment du Roi-Infanterie.
Il eut la distinction de chevalier de Saint-Louis, et était maréchal des logis de la noblesse au ban de la Saintonge, le 23 novembre 1766 (Preuves des Ecoles Militaires, Cabinet des Titres, 246).
Il reçut avec sa femme, le 29 mai 1762, constitution de rente de 200 livres, par Germanicus Maynard de Saint-Gilles (Archives de la Vendée, C. 135), et, le 20 mai 1768, devant David, notaire à Aunay, une rente de 50 livres d'Henri Jean Baptiste de Beynac, chevalier, seigneur du Treuil des Noyers, et de Renée Marguerite de Villiers, sa femme (Bulletin de la Société Archéologique et Historique de Saintonge et d'Aunis, tome V, page 413).
Il avait épousé Marie Renée de Villiers, et était décédé avant le 25 février 1774, date de l'émancipation de ses enfants (Archives de Civray, sénéchaussée, 97).
Sa veuve était, en 1786-1789, tutrice de ses enfants (Archives de la Charente-Maritime, B. 2546, Siège Royal d'Aunay).
Les noms de ses enfant sont inconnus, sauf peut-être :
  a) Charles César, seigneur de la Roche-Rambaud, qui fut mousquetaire de la garde du Roi, et qui fut présent à l'assemblée provinciale de Saint-Jean d'Angély, en février 1789. (Noblesse de la Saintonge en 1789, page 187).
7) Marie Anne, née le 22 janvier 1746. Elle épousa à Charras, le 9 février 1768, Jean Marie Joseph du Puy-Montbrun, chevalier, seigneur de Moissecq, officier au régiment du Roi-Infanterie (Marthon, page 391, Nobiliaire du Limousin, tome III, page 28).
8) autre Jean Bertrand, né le 16 février 1748, dit le chevalier de Neuvicq.
Il fut lieutenant au régiment du Roi-Infanterie, après avoir fait campagne en qualité de volontaire au régiment d'Auvergne.
Il reçut, vers 1775, des déclarations de terres à cause de sa seigneurie du Breuil Bastard, paroisse de Bresdon (Charente-Maritime).
Il épousa en premières noces Marguerite de La LAURENCIE de La Roche.
Devenu veuf, et demeurant à Puteaux, il épousa en secondes noces, par contrat du 9 janvier 1805, devant Jean Etienne Truber, notaire à Paris, Isabelle Jeanne de Bernières, fille de Pierre, chevalier, seigneur de Soquence, et d'Anne Elisabeth de Bernières de Gaurus. Elle était veuve d'Augustin Hervé de Faudoas, guillotiné le 14 juillet 1794 (Généalogie de Faudoas, par l'abbé Ledru et E. Valée).
9) Noël François, né le 26 avril 1749. Il fut peut-être ordonné prêtre à Angoulême, en 1765 (Séminaire d'Angoulême). Il devint ensuite chanoine théologal du chapitre de la cathédrale, par provisions du 11 avril 1781 (Archives de la Charente G.1-5).
10) autre Marie, née le 4 janvier 1747, dite Mademoiselle de Neuvicq.
11) autre Marie, née le 18 juillet 1750, dite Mademoiselle du Seure.
12) autre Bertrand, né le 3 septembre 1751. Il était étudiant en 1765.
Il épousa Anne-Marie de Livenne. Cette dernière, devenue veuve, fit donation de la terre de Montchaude, par contrat passé à Angoulême, devant Mathé-Dumaine, notaire, à son neveu Jean-Baptiste-Auguste-François-Marie de La LAURENCIE, le 4 juillet 1813 (Bulletin de la société archéologique et historique de Saintonge et d'Aunis, tome XXII, page 32).
13) autre Marie-Anne, appelée Mademoiselle de La LAURENCIE.
14) autre Marie-Anne, née le 10 avril 1753, dite Mademoiselle du Breuil.
15) autre Marie, née le 11 août 1754, dite Mademoiselle des Riffauds.

XV) de La LAURENCIE François, né le 22 janvier 1741, dit le baron de La LAURENCIE, puis marquis de Charras après la mort de son frère.
Il fut sous-aide-major au régiment du Roi-Infanterie en août 1764.
Il semblerait que ce fut lui qui le 18 avril 1778, reçut le brevet de major au même régiment (Gazette de France III, page 109).
En 1788, étant qualifié de marquis de Charras et de Neuvicq, et mestre de camp de cavalerie, il fit une donation à Pierre Louvrier, son cocher (Archives de la Charente Martime, B. 1137, siège royal de Saint-Jean d'Angély).
Chevalier de Saint-Louis, ancien inspecteur général de la maréchaussée, il reçut en 1783, une pension de 5000 livres pour ses services et pour sa retraite (Etats des Pensions I, page 260).
Il fut l'un des commissaires de la noblesse aux assemblées de février et mars 1789, et fut élu député suppléant aux Etats Généraux.
Il épousa, à Paris, le 10 mai 1772, Anne Jeanne Roettiers de La Chauvinerie, qui fut guillotinée le 11 pluviose an II (20 janvier 1794) (Noblesse de la Saintonge en 1789, page 188).
Ils eurent pour enfants :
  1) Jean Baptiste Auguste François Marie, qui suit.
2) Catherine César Augustine, peut-être née le 27 mai 1788. (Annuaire de la noblesse).

XVI) de La LAURENCIE Jean Baptiste Auguste François Marie, marquis de Charras, peut-être né à Paris, le 6 août 1788.
Il fut lieutenant-colonel de cavalerie, chevalier de Saint-Louis et de la Légion d'Honneur (Annuaire de la noblesse).
Il fut député de la Charente de 1824 à 1827.
Marie de Livenne, sa tante, lui fit donation de la terre de Montchaude, qu'il revendit le 10 janvier 1857, à Jean Baptiste Rhenan Ossian Verdeau, devant Daviaud, notaire à Barbezieux (Bulletin de la Société Archéologique et Historique de la Saintonge et de l'Aunis, XXII, page 32).
Il avait épousé Geneviève Charlotte de Barentin de Montchal, fille de Charles Louis Antoine, et de Louise Justine Angélique de Wouvres (Wolemont IV, page 54).
Il décéda, sans enfant, le 28 septembre 1857, au château de Montchaude, âgé de 77 ans (Annuaire de la noblesse).
Sa veuve décéda à Paris, le 28 février 1862, âgée de 67 ans (Woelmont).
Le marquis de Charras avait adopté celui qui fut peut-être son neveu, Ferdinand Brulefert, qui épousa le 20 avril 1848, Louise Adélaïde Charlotte de Saint-Alary, qui décéda à Paris le 17 décembre 1875, âgée de 68 ans.
Le Marquis de La LAURENCIE décéda également à Paris, peut-être le 27 avril 1877. Il ne paraît pas avoir eu d'enfant.

Branche de CHADURIE :
XIII) de La LAURENCIE François, chevalier, seigneur de Chadurie et des Thibaudières (Chadurie), baptisé le 4 octobre 1677 (Carrés de d'Hozier, 375).
Le 3 avril 1714, avec sa femme, il partageait avec leurs cohéritiers, la succession de feue Jacquette des Forges du Châtelard, leur soeur et belle-soeur, devant Jeheu, notaire à Angoulême (Archives de la Charente E. 1053).
Le 21 février 1721, ils donnaient reçu à la comtesse de Brassac et au marquis de Brassac, son fils, d'une quittance comme héritiers de feu M. des Forges, leur père et beau-père (Pièces Originales 1199. des Forges).
Le 18 juillet 1735, ils consentirent une obligation de 2000 livres au profit de Bertrand, leur fils, et à François et Nicolas Tremeau, frères, marchand de draps à Angoulême, en conséquence du contrat de mariage intervenu, devant Jeheu et Caillaud, notaires à Angoulême, le 22 mars 1734, entre le dit Bertrand et Marie-Madeleine Chalier, à présent sa femme (Archives de la Charente E. 1636).
Le 23 juin 1741, François et Bertrand de La LAURENCIE, père et fils, celui ci partant pour aller résider en Saintonge chez la dame d'Authon, sa belle-mère, donnaient procuration à Antoine Calluaud, procureur au présidial d'Angoulême, et à Jean Dufresse de La Séguinie, son beau-frère, pour administrer en leur nom la terre et seigneurie de Chadurie, devant Caillaud, notaire à Angoulême (Archives de la Charente E. 1664).
François avait épousé, par contrat du 19 février 1707, étant capitaine au régiment royal de Piémont, âgé de 29 ans, Anne-Catherine des Forges, fille de feu Pierre, écuyer, seigneur du Châtelard, conseiller du roi et doyen du présidial et sénéchaussée d'Angoumois, et d'Anne de Girard, en présence de Bertrand de La LAURENCIE, marquis de Charras, son frère, et d'Anne Arnaud, sa belle-soeur (Carré de d'Hozier, 375).
Ils eurent pour enfants :
  1) Marie, baptisée à Saint-André d'Angoulême, le 31 mai 1708 (Marthon, page 390).
2) Bertrand, qui suit.
3) Pierre, chevalier, lieutenant au régiment de Beauvilliers Cavalerie. Le 6 mai 1751, il donnait quittance à Marie-Jeanne Guillemain, veuve de Pierre Thomas, conseiller du roi, magistrat au présidial de Saintes, dame d'Authon, pour final paiement d'une somme à lui due par Bertrand de La LAURENCIE, son frère aîné.
Cet acte fut passé à Authon, devant Bérard, notaire à Aujac (Bulletin de la société archéologique et historique de la Saintonge et de l'Aunis, tome II, page 425).
4) François, écuyer, prêtre, doyen et curé de l'église collégiale de Saint-Herie, en Saintonge, près de Matha, en 1744 (Carré de d'Hozier, 327. Guyot).
Le 23 décembre 1771, il donnait procuration à Bertrand de La LAURENCIE, chevalier, seigneur de Charras, pour remettre, entre les mains de l'évêque d'Angoulême, sa démission de la cure de Rouillac dont il était aussi curé, devant Bérard, notaire à Aujac (Bulletin de la société archéologique et historique de la Saintonge et de l'Aunis, II, page 427).
Il fit son testament vers 1775, et à cette époque eut lieu la vente des meubles de sa succession à la requête de Charles de La LAURENCIE, ancien officier de marine, de Bertrand de La LAURENCIE, seigneur de la Thibaudière, et de Françoise de La LAURENCIE, épouse de Jean Dumas, écuyer, seigneur de Ligné (Archives de la Charente E. 275).
5) Charles, né le 30 août 1715. Il fut lieutenant dans le régiment de commissaire général cavalerie en 1768, chevalier de Saint-Louis.
Il épousa, le 11 août 1756, Thérèse Bourlon, fille de Pierre, conseiller du roi à Saint-Dizier, en Champagne.
6) Françoise. Ce fut peut-être elle qui, citée à l'article de son frère, avait épousé Jean Dumas, écuyer, seigneur de Ligné.

XIV) de La LAURENCIE Bertrand, chevalier, seigneur de Chadurie, les Thibaudières, baptisé le 12 janvier 1710 (Marthon, page 390).
Le 22 mai 1737, demeurant au logis de Vouillac, paroisse de Champniers, il vendit, devant Caillaud, notaire à Angoulême, à Martial Dutillet de Mézières, ancien juge prévôt royal d'Angoulême, 9 articles de rentes dépendant de la seigneurie de Chadurie, qui seront tenus noblement en arrière-fief de la dite seigneurie, au devoir d'une feuille de laurier à muance de seigneur et d'homme (Archives de la Charente E. 1652).
Le 23 juin 1741, avec Marie-Anne Thomas d'Authon, sa femme, il consentait, conjointement avec Antoine Calluau et Jean Dufresse, une obligation de 1000 livres au profit d'André Arnaud, écuyer, conseiller du roi, juge magistrat en la sénéchaussée d'Angoumois, devant Caillaud, notaire à Angoulême (Archives de la Charente E. 1664).
Le 25 juin 1741, avec son père, et devant aller résider en Saintonge, chez sa belle-mère, il donnait procuration à Antoine Calluau, procureur au présidial d'Angoumois et à Jean Dufresse, pour administrer en leur nom la seigneurie de Chadurie (Archives de la Charente E. 1664).
Il épousa en premières noces, le 22 mars 1734, par contrat passé devant Jeheu, notaire à Angoulême, Marie-Madeleine Challier, fille de Jean-Jacques, écuyer, seigneur de Vouillac, Puyrenard, etc...capitaine au régiment de Saint-Germain Beaupré, et de Bénigne Henriette Laisné (Archives de la Charente E. 1117, et Armorial Général).
Il épousa ensuite en secondes noces, le 12 septembre 1740, Marie-Anne Thomas d'Authon, fille de Pierre, seigneur de la baronnie d'Authon, et de Marie-Jeanne Guillemain.
Il était décédé le 22 octobre 1752, et le 16 février 1753, sa veuve reconnaissait avoir reçu d'Antoine Charrier, conseiller du roi et son procureur au siège royal de Saint-Jean d'Angély, et de Thérèse Thomas d'Authon, sa femme, la somme de 4500 livres, dues par Marie-Jeanne Guillemain, leur mère, devant Bérard, notaire à Aujac (Bulletin de la Société Archéologique et Historique de la Saintonge et de l'Aunis, tome II, page 426).
Bertrand eut pour enfants de sa seconde union :
  1) Charles-Antoine, qui suit.
2) Charles-Joseph, né le 7 septembre 1744. Il fut lieutenant d'infanterie.
3) Bertrand Jean Baptiste, né le 28 septembre 1745, dit le chevalier des Thibaudières.
4) Armand, né le 17 janvier 1748, dit le chevalier du Breuil.
5) Marie-Thérèse. Elle passa, le 28 juin 1766, devant Caillaud, notaire à Angoulême, un contrat d'ingression dans le tiers ordre de Saint-François d'Assise (Archives de la Charente E. 1828).
6) Anne.

XV) de La LAURENCIE Charles Antoine, né à Authon, le 20 mai 1742, chevalier, seigneur de Chadurie, baron de La LAURENCIE.
Il fut lieutenant de vaisseau, capitaine d'artillerie de marine, chevalier de Saint-Louis.
Il fut présent en 1785, à une assemblée de parents réunis pour nommer un tuteur aux trois enfants mineurs de François-Armand, vicomte de Manes, et de Victoire Pétronille de Beaumont (Archives de la Charente Maritime B. 831, présidial de Saintes).
En 1788, comme fondé de pouvoir de sa mère, il fit une donation de rentes dues par François Gaudin, seigneur du Cluzeau (Archives de la Charente Maritime B. 1137, siège royal de Saint-Jean d'Angély).
Il assista à l'assemblée provinciale de Saintonge, en 1789, et émigra en 1791.
Il décéda à Saint-Jean d'Angély, le 21 avril 1820.
Il avait épousé Marie Geneviève de Brilhac de Nouzières, qui fut détenue à Brouage pendant la Terreur (Noblesse de Saintonge en 1789, page 189).
Ils avaient eu pour enfants :
  1) Charles Joseph Nicolas, né en 1775, baron de La LAURENCIE. Il fut officier de cavalerie, et chevalier de Saint-Louis.
Il émigra, puis fut maire de Saint-Jean d'Angély, sous la Restauration.
Il décéda sans postérité, à Châteaucouvert, près de Migron (Charente-Maritime).
2) peut-être Charles-Jean, baron de La LAURENCIE.
Il épousa, le 8 juillet 1821, Marie Legras de Thomeran, et eut pour enfant :
  a) Bertrand-Edouard, baron de La LAURENCIE, qui épousa N. Morin. Sa descendance, s'il en eut une, est inconnue.

- BEAUCHET et FILLEAU : Dictionnaires des familles de l'ancien Poitou.
- de BREMOND d'ARS : Extrait du cahier du rôle du ban et arrière-ban de la sénéchaussée d'Angoumois, 1635.
- Simon des COUSTURES : Nobiliaire de la Généralité de Limoges.

- Charles d'HOZIER : Armorial général de France, généralité de Limoges.

- Daniel CHRISTIAENS : Données généalogiques sur Ambelle Jérôme de LA LAURENCIE.
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