LAURENS, alias LAURENT |
![]() |
D'argent à trois aigles de sable. (Barentin : Catalogue alphabétique) |
LAURENS de Lézignac (Oradour Saint-Genest - Haute-Vienne), Reyrac, Gorce
(Esse), Villars, etc... Famille noble et ancienne, orginaire de la Marche. |
Noms isolés se rapportant à la Charente : |
- LAURENS Guillaume, demeurant à Chabanais, tant en son nom que comme tuteur et curateur de Jean, Guillaume, Marguerite, et Antoinette LAURENS, enfants de feu Jean, dit Grand, son frère, et de Jeanne et Jean, dit Guoguaud, frère et soeur, enfants de feu Mérigot LAURENS, aussi son frère, vendit, le 26 juin 1483, à Jean Dassier, écuyer, demeurant à Chabanais, tous les héritages lui appartenant et à ses neveux et nièces, en la paroisse de Grenord, au village de Peberneil, et ailleurs, moyennant 60 livres. (Carrés de D'hozier, 223. Dassier). |
- LAURENS Guillon, et Jeanne Dassier, sa femme, demeurant au village de Chassac, firent, le 25 octobre 1509, une donation à Léonard Dassier, écuyer, demeurant à Chabanais, devant Bertrand de La Charlonnie, et François de Poursac, notaires de la juridiction de Chabanais (Carrés de d'Hozier, 223. Dassier). |
- LAURENS Joseph, commissaire, et LAURENS
François, lieutenant
du sénéchal de Chabanais, étaient présent à un
acte du 12 juin 1557. Dans ce même acte était cité feu Guillaume LAURENS (Carrés de d'Hozier, 223. Dassier). |
- LAURENT Etienne, prêtre du diocèse d'Angoulême, prit possession, le 24 juin 1633, de la cure et vicairie perpétuelle de Saint-André d'Angoulême, devant Chérade, notaire à Angoulême. (Archives de la Charente, E.964). |
- LAURENT François, seigneur de la Grève, procureur fiscal
de Chabanais au moins jusqu'en 20 avril 1640. Il épousa Marie de Southouin. Ils eurent pour enfant, au moins :
|
- LAURENS François, écuyer, seigneur du Coudray. Il avait épousé Jacquette
Dupont. Leur succession fut partagée noblement, le 26 novembre 1648, devant Brousseau, notaire à Ruffec, entre leurs enfants, qui furent :
|
- LAURENS Marie. Elle avait épousé François de Nesmond,
chevalier, seigneur de Brie. Leur fille, Anne, épousa, par contrat du 27 novembre 1655, passé par Ferriol, notaire en Angoumois, Arnaud Gay, sieur des Fontenelles (Chérin, 90. Gay). |
- LAURENS Catherine, avait épousé François Dauphin, écuyer, sieur de
la Cadoue. Leur fils, François fut baptisé le 23 août 1665, à Saint-Adjutory (Rappts des Archives de la Charente, 1892, page 21). En 1692, une sentence du présidial d'Angoulême le condamnait, ainsi qu'Anne de Feydeau, veuve de François Buhaud, écuyer, seigneur de Genrsat (?), à payer à Moïse Dumas, substitut du procureur du Roi et procureur au présidial, une somme de 684 livres, montant d'une obligation consentie à son profit le 22 avril 1686 (Archives de la Charente E. 190). Le 14 septembre 1720, François Dauphin, son fils, donnait, en son nom, à Isaac Faure, sieur de Grandmaison, intendant de Monseigneur de La Rochefoucauld, quittance d'une somme de 4876 livres 8 sous 4 deniers, due à la dite Catherine LAURENS, par la succession de feu François de Livenne, écuyer, seigneur de la Chapelle, suivant une transaction passée devant Cladier, notaire, entre Marie Briand, veuve de Louis de Livenne, écuyer, seigneur de la Chapelle, et la dite LAURENS, le 28 mars 1681 (Jeheu, notaire à Angoulême, Archives de la Charente E. 1078). |
- LAURENS François, écuyer, sieur de la Soutière, fut parrain à Pressignac,
le 11 avril 1662. (Rappts Archives de la Charente, 1895, page 40). Ce fut peut-être lui, qui épousa en 1664, Françoise de La Charlonnie, fille de Joseph et de Jeanne de La Charlonnie. Elle était demoiselle de la Soutière, qu'elle apporta à son mari, et celui-ci en prit ensuite le nom. Ils étaient séparés de biens le 28 septembre 1685. Ils eurent pour enfants :
|
- LAURENT Jean, sieur de Villeroux. Il épousa en premières noces, Marie Dupré (alias du Pré). Elle fit son testament en 1692, devant Rivet, notaire à Ambernac. Elle élisait sa sépulture à Loubert (Archives de la Charente E.853). Il épousa en secondes noces, Marie de Champelon. Il était décédé avant 1704, date à laquelle sa veuve partageait, comme tutrice de François, son fils, avec Martial Roux, légal administrateur de sa fille mineure, et de feue Catherine LAURENT, sa femme, Henriette et Marie LAURENT, filles émancipées par justice, issues du premier mariage de Jean, devant Rivet, notaire à Ambernac. (Archives de la Charente E.860). Jean eut donc pour enfants de son premier mariage :
|
- LAURENT Jean, écuyer, sieur de Veillard, épousa Marguerite de Champelon. Ils eurent pour enfant, au moins :
|
- LAURENS Léonard. Il épousa Marie de Peroux, alias de Payraud, et eut
pour enfants :
|
- LAURENS Jean, sieur de Masdille. Il fit son testament le 6 mai 1741, faisant une fondation perpétuelle en faveur de la fabrique de Saint-Germain sur Vienne (Archives Nationales P. 1187, année 1741). |
- LAURENS Françoise, avait épousé Pierre Hercule Regnauld de La Courrière.
Elle était décédée avant le 4 juillet 1775, date du second mariage de son mari avec Marie de Villedon, à Messeux, (Nanteuil en Vallée), en présence de Louis LAURENS, écuyer, beau-frère de l'épouse (Rappts Archives de la Charente 1896, page 11). |
Filiation suivie : |
D'après M. Bardet, les premiers degrés seraient les mêmes que ceux qui
ont formés la famille de La Laurencie. C'est également l'avis de Chérin. |
I) LAURENS Pierre. Il eut pour enfant : |
II) LAURENS Jean, damoiseau. Il reçut, le 26 août 1355, une donation de biens situés en la ville de Saint-Junien. Il eut sans doute pour enfant : |
III) LAURENS Jourdain, damoiseau. Il acquit des biens, le 4 septembre 1367. Il épousa Agnès de Fontlebon, fille de Fouques, et de Marguerite de Châteauneuf, dame de Neuville. Il était décédé en 1395, et laissait pour enfant : |
IV) LAURENS Pierre, chevalier. Il fit un arrentement le vendredi, lendemain
de la Saint-Martin d'hiver 1395, et une vente à Saint-Junien le Ier septembre
1396. Il épousa Pernelle Foedit, fille de Jean. Etant veuve, elle vendit à Aymon Gornet, une rente, paroisse de Saint-Auvent (Haute-Vienne), d'un setier de froment, mesure de Saint-Junien. Il eut pour enfants :
|
V) LAURENS Guyot, alias Guillaume, écuyer, seigneur de Lézignac (Oradour
Saint-Genest - Haute-Vienne), et Darnac en Partie (Oradour Saint-Genest). Il reçut un arrentement, le 19 janvier 1442 (Archives de la Vienne E². 121 LAURENT). Il épousa, par contrat du 14 août 1439, Jeanne de Montsorbier, dame de Lézignac, fille de Guillaume, et de Jeanne d'Allemagne. Ils eurent pour enfants :
|
VI) LAURENS Jehan, écuyer, seigneur de Lézignac et Darnac, en partie. Il fit un accord le 7 mai 1482, avec Bastien de Passy, écuyer, seigneur de Paytaveau. Il fit un autre accord le 16 juillet 1492, avec Collinet du Breuilh, chevalier, seigneur de la Coste au Chapt et Darnac en partie. Il arrenta à Pierre et Jehan de Vaulx, frères, un claux et mas de lande appelé le Chatellars, pour 7 septiers de seigle, un septier d'avoine et deux gélines de rente annuelle et perpétuelle, devant Begaudon et Depuyagut, notaires du comté de la Basse-Marche (Pièces Originales). D'après une transaction du 27 mai 1504, il aurait épousé Mathurine de Bridiers. Ils eurent pour enfants :
|
VII) LAURENS Antoine, écuyer, seigneur de Lézignac, de Darnac en partie,
et du Clou. Il épousa, par contrat du 13 janvier 1499, Philippe de Gripée (Archives de la Vienne, E² 121. LAURENT), ou Egrepée, dame de l'Age Malicorne, devant Pescher et Rivière, notaires au Dorat (M. Bardet). Il fit son testament, le 26 octobre 1537, devant Grenord, notaire de la Basse-Marche. Il ordonnait que son corps soit inhumé en l'église Saint-Jean de Darnac, au tombeau de ses parents. Il faisait aussi des legs pieux, et instituait son fils Claude, héritier universel en son fief de Lézignac. Il léguait à ses filles Gilberte et Jeanne, la somme de 100 sols et nommait Antoine Seschault et Jacques Seschault ses exécuteurs testamentaires (Chérin, 118. LAURENT). Il eut pour enfants :
|
VIII) LAURENS Claude, écuyer, seigneur de Lézignac et de Darnac en partie. Il fut l'héritier universel de son père par son testament du 26 octobre 1537. Il épousa Anne Seschault. Il vendit avec elle, par acte du 29 avril 1544, devant Gressard, Rampion et Gillars, notaires de la Basse-Marche résidant au Dorat, à Jean d'Escurat, écuyer, seigneur du dit lieu, et Philippe de Fay, sa femme, une rente foncière qu'il avait acquise de Pierre et Joseph Naymon, moyennant 210 livres. Devenue veuve, elle transigea, par acte passé le 27 mai 1582, au lieu noble de Montrette, devant Nadeau, notaire à Brigueil, avec ses enfants au sujet du partage de la seigneurie de Lézignac, sur la promesse faite par François de donner à chacun 100 écus sol pour leur part d'héritage, et à sa mère 850 livres pour sa dot. Il ne put tenir sa promesse et pour éviter un procès, il abandonna à sa mère les revenus de Lézignac pour en jouir pendant un an, à charge pour elle de donner les 500 écus aux autres enfants, et le décharger des 850 livres (Chérin, 118. LAURENT). Claude et Anne eurent pour enfants :
|
Branche de Reyrac (Brillac) : |
IX) LAURENS François, alias Joseph, écuyer, seigneur de Lézignac, Darnac
en partie, la Chèze (La Chaise - Brillac), Gorce (Esse), et Barail. Il fut déclaré exempt du ban et arrière-ban de la noblesse de la Basse-Marche, réunit au Dorat, le 29 juillet 1577 (Nouvelles acquisitions françaises, 6783. Robert du Dorat). Il fit alors dire qu'il était prêt à faire le service requis (Gens de qualité de la Basse-Marche, page 22). Il épousa, par contrat du 3 juin 1683, passé devant Dutiers et Guilloteau, notaires à Confolens (M. Bardet), Espérance Barbarin, fille de Guillaume, écuyer, seigneur du Bost et de la Vergne, juge sénéchal de Saint-Germain, et de Marie de La Jarrige (M. Bardet, et Bulletin des Antiquaires de l'Ouest, 1909, page 545). Elle eut en dot 3000 livres. François était assisté de ses frères et soeurs (Chérin, 118. LAURENT). Le 27 mai 1582, il transigea avec sa mère et ses frères et soeurs. Avec sa femme, il assista au contrat de mariage de leurs fils Jean (Chérin, 118. LAURENT). Il acquit, par acte passé devant Desvergnes et Nyvard, notaires, pour 409 écus 2/3, le fief des Grands et Petits Villars, paroisse de Pressac (Vienne), de Robert de Marcillac, écuyer, seigneur du dit lieu. Le dit fief, était tenu à foi et hommage lige du seigneur d'Availles. Son fils Jean, seigneur de Gorce, demeurant au lieu de Saint-Germain, paroisse de Saint-Vincent, ressort de la Basse-Marche, en fit la déclaration, comme tuteur et curateur de son frère Pierre, le 14 septembre 1609 (Archives Nationales P.773 7°A). François et Espérance eurent pour enfants :
|
X) LAURENS Jean, écuyer, seigneur de la Chèze et de Gorce. Il épousa en premières noces, par contrat du 7 mai 1606, passé devant Desvergnes et Robert, notaires à Saint-Germain sur Vienne, Françoise Néaulme, fille de Pierre, seigneur du Poirier, et de Marie du Tiers (M. Bardet, et Chérin, 118). Elle eut en dot 5000 livres, et Jean, en attendant la succession de ses père et mère, eut la métairie de la Chéze. Le 8 mai 1641, avec son fils Pierre, il vendit, devant Néaulme, notaire à Confolens, pour 3600 livres, à Pierre Dutiers, greffier du comté de Confolens, la moitié des greffes civil et criminel du dit comté, qu'ils avaient acquis de François de Vendôme, seigneur de Confolens (M. Bardet). Il assista, le 26 mai 1648, au contrat de mariage de son fils Pierre, et demeurait à Saint-Germain sur Vienne. Le 16 juillet 1651, il transigea, par acte passé à Brillac, avec François de Montours, dit d'Auboys, Louise Bonneau, sa femme, et Joseph Germonneau, en son nom et comme tuteur de ses enfants, au sujet d'un procès pendant au Dorat, relatif à une obligation de 515 livres, consenties au profit du dit Jean LAURENS, par les auteurs de la dite Louise Bonneau. Pour s'acquitter, François de Montours lui abandonna une partie de maison et des terres (Chérin, 118). Jean épousa en secondes noces, le 2 septembre 1629, (M. Bardet), Marguerite de La Garde, veuve de François Charpentier, sieur de Barascou (M. Bardet, et Chérin). Ils étaient séparés de biens en 1649, et demeuraient à Lesterps. (Généalogie de La Garde, et Carrés de d'Hozier, 251. Ferré). Il décéda le 20 octobre 1651, et fut inhumé le lendemain en la chapelle de Saint-Jacques en l'église de Saint-Germain sur Vienne (M. Bardet). Le 2 janvier 1653, Marguerite de La Garde donnait procuration à François de La Bourderie, seigneur de Sachart, avocat en Parlement, qui transigea pour elle avec Pierre LAURENS, fils de Jean (Chérin). Jean eut pour enfants de son premier mariage :
|
XI) LAURENS Pierre, écuyer, seigneur de la Chéze, Gorce et Malubert (Availles-Limousine
- Vienne), gentilhomme ordinaire de la chambre du Roi (M. Bardet, Chérin,
et Archives Historiques du Poitou XXXVI, page 11), bourgeois de la maison
de ville de Poitiers (M. Bardet). Il épousa, par contrat du 26 mai 1648 (M. Bardet, et Chérin, 118), alias 3 mai (Archives Historiques du Poitou), devant Beau et Bonneau, notaires de la châtellenie d'Availles (Chérin) ,alias Beau et Chauveau, et à l'église le 30 mai (M. Bardet), Marguerite de La Broue, fille de Bernard, écuyer, seigneur du Pouyaud, et de feue Jacquette Compaing (M. Bardet, Chérin, et Archives Historiques du Poitou). Elle eut en dot 7000 livres à valoir sur la succession de ses père et mère. Le 12 juin 1651, Bernard de La Broue et François, son fils, leur firent cession de la métairie de Malubert, estimée 3000 livres, en réduction de la dot de 7000 livres promise (Chérin). Le 2 janvier 1653, il transigea avec Pierre de Grandsaigne, écuyer, seigneur de Beaupuis, comme mari de Marguerite Charpentier, et Marguerite de La Garde, seconde femme de son père, au sujet de la reddition des comptes de tutelle que Jean LAURENS avait exercée comme mari de la dite de La Garde. Pierre LAURENS promit de payer 9780 livres, et pour le douaire 2000 livres. Le Ier mars 1656, avec sa femme, il arrenta en l'église d'Availles, un emplacement de 12 pieds sur 6, pour poser un banc et faire sépulture pour eux et leurs successeurs, moyennant une rente annuelle de 4 livres en argent et 2 livres de cire, à prendre sur leur droit de dime sur le quartier de l'Enclave (M. Bardet). Il avait été condamné par défaut, comme usurpateur de la noblesse, par M. Barentin, le 10 septembre 1668 (Chérin). Il fut inhumé le 15 février 1676, dans la chapelle de Vareilles en l'église d'Availles, âgé de 70 ans. Il avait eu pour enfants :
|
XII) LAURENS Jacques, écuyer, seigneur de la Chéze, Gorce, Malubert,
et Reyrac (Brillac). Il fut baptisé à Availles-Limousine, le 18 novembre 1654. Il fut lieutenant de cavalerie au régiment de Royal Piémont en 1688, capitaine au régiment de Ligondez en 1691, puis au régiment de Noailles (M. Bardet). Il épousa en premières noces, par contrat du 14 septembre 1683, passé au lieu noble de la Cour d'Usson, devant Gay et Cuirblanc, notaires de la sénéchaussée de Civray, à Usson, Marthe-Marie du Breuil-Hélion, fille de feu Pierre, chevalier, seigneur de Lavau, et de Barbe Vigier de Moussy (M. Bardet, et Chérin). Il partagea avec ses frères et soeurs, le 21 janvier 1692, et comme aîné, il eut la maison de Malubert, la métairie de la Moyrie, et la borderie de Saint-Pierre avec les dîmes, etc..., qui en dépendaient. Le 8 mai 1694, il obtint un jugement le déchargeant du droit de franc-fief auquel il avait été taxé pour ses biens nobles, paroisse d'Availles. le 22 mars 1701, il fut maintenu en sa noblesse (Chérin). Devenu veuf, il épousa en secondes noces, à Millac (Vienne), le 5 février 1701, Marie Texereau, âgée de 38 ans, fille de feu Louis, sieur de Pressigny, et de feue Barbe Poitevin du Plessis Landry, veuve de Joesph Durieux de Fontbusfaut (Archives Hsitoriques du Poitou, tome XXXVI, page 11), en présence de son frère André, sieur de Gorce. Il fit son testament le 27 août 1705, devant Rouffie, notaire à Availles, donnant 140 livres au curé d'Availles pour les réparations de l'église, et 75 livres aux Révérends Pères Récollets de Confolens, à charge de dire 150 messes pendant l'année de son décès (M. Bardet). Il fut inhumé le 5 octobre suivant dans la chapelle de Vareilles de l'église d'Availles. Sa veuve se remaria, le 14 juin 1712, à Millac, avec Jean de La Ramière, chevalier, seigneur de Puicharnault (Registres de Millac). Il avait eu pour enfants, de son premier mariage :
|
XIII) LAURENS André, écuyer, seigneur de Saint-Pierre Malubert et Reyrac. Il naquit le 10 juillet 1687, et fut baptisé le 19 à Availles. Il fut émancipé par lettres de bénéfice d'âge le 2 décembre 1705, âgé d'environ 18 ans (Archives de Civray, sénéchaussée 160). Il devint enseigne de la colonelle du régiment de Villemort en 1708, lieutenant au régiment de Saint-Agnan en 1716, puis à celui de Saint-Simon, capitaine au même régiment, chevalier de Saint-Louis en 1732, et gouverneur de l'Ile Dieu en 1733 (M. Bardet). Il reçut hommage, le 9 mars 1732, de Jean Barthon, écuyer, seigneur du dit lieu, de Pierre LAURENS, écuyer, seigneur de Reyrac, et autres, à cause du fief de Chanteloube et de Chéze-Benoit, qu'ils tenaient de lui à cause de son fief de Malubert, devant Dardillac, notaire à Availles (Chérin). Il épousa, le 18 août 1727, à Availles, Marie-Françoise Coustin, fille de feu Jean, chevalier, seigneur de Puymartin, et de Marie du Pin. Leur contrat de mariage ne fut passé que le 11 janvier 1734 (Généalogie du Pin), devant Nolleau et Drouillard, notaire de l'Ile Dieu, par lequel ils reconnurent avoir reçu 8000 livres de la dot de Marie-Françoise Coustin (Chérin, 118). Elle fut inhumée en l'église d'Availles, le 8 avril 1770, âgée de 75 ans. André LAURENS était décédé au même lieu le 8 février 1743 (M. Bardet). Ils avaient eu pour enfants :
|
XIV) LAURENS Jean-Marie, écuyer, seigneur de Reyrac, Malubert, les Ambasmas,
l'Aubuge (Le Vigean - Vienne), à cause de sa femme. Il fut baptisé à Availles le 13 novembre 1736. Il fut garde du corps du Roi. Il fit, le Ier décembre 1764, devant Devaud et Millet, notaires à Montmorillon, un accord avec son frère aîné, au sujet du partage des biens de leur père et mère. Louis-Paul lui abandonna tous ses droits d'aînesse moyennant 300 livres de rente, dont 150 en viager seulement. Le 20 mai 1775, il rendit hommage pour les dîmes de Marcillat, paroisse d'Availles (Chérin, 118), qu'il avait à titre successif, relevant du Roi, à cause de son comté de la Basse-Marche (Archives de la Vienne, E², 122, 129). Il fut parrain, le 14 mars 1775, à Saint-Martial de Montmorillon. Il avait épousé, au Vigean, le 25 août 1766, Jeanne Garnier de Rivedoux, fille de feu Pierre, chevalier, capitaine des gardes wallones dans les troupes du roi d'Espagne, et de Jeanne-Gabrielle Audebert. Il fut présent à l'assemblée de la noblesse de la Basse-Marche, au Dorat, le 16 mars 1789 (Gens de qualité, page 46). Il émigra, et servit comme agrégé dans l'armée russe, au corps de Condé (Mémoires de la Société Historique des Deux-Sèvres, 1905, page 259). Ses biens furent confisqués le 23 décembre 1792 (Archives de la Vienne, L.380). Le 8 frimaire an II (28 novembre 1793), fut enregistré l'acte de divorce entre Jean-Marie LAURENS, émigré, et Jeanne Garnier, au profit de celle-ci et de Marie-Françoise LAURENS, sa fille (Registre du Vigean). Il fut amnistié, qualifié ex-chouan, le 24 fructidor an VIII (11 septembre 1800), d'après certificat de résidence à Pompaire (Deux-Sèvres), du 15 avril 1792, au 15 messidor an VIII, servant sous d'Autichamp (Archives Nationales F7. 5778. Emigrés). Il avait eu pour enfants :
|
XV) LAURENS Thibault Joseph, écuyer,
seigneur de Reyrac, Malubert et Laubuge (l'Aubuge). Il naquit le 5 juillet 1770, au Vigean, et fut baptisé le 6. Il obtint le 6 janvier 1786, un arrêt du Conseil d'Etat du roi le confirmant en sa noblesse (Cherin, 118). Il obtint aussi, le 21 du même mois, un certificat pour une sous-lieutenance. Il émigra et servit comme sous-lieutenant dans la compagnie de Lorraine, et était chevalier de Saint-Louis (M. Bardet). Il épousa, vers 1789, Marie Agnès Guyot d'Asnières, fille d'André, chevalier, marquis d'Asnières, et de Catherine de Pierre-Buffière (Généalogie Guyot). Il décéda le 26 mai 1848, âgé de 77 ans (Faire-Part). Il avait eu pour enfants :
|
Branche de Gorce (Esse) : |
XII) LAURENS André, écuyer, seigneur de Gorce et de Malubert, baptisé
à Availles, le 24 juillet 1656. Il fut bourgeois de la maison de ville de Poitiers, lieutenant de cavalerie au régiment de Ligondez (M. Bardet). Le 24 septembre 1688, comme héritier de feus Jean et Pierre LAURENS, écuyers, seigneurs de la Chéze et de Gorce ses ayeul et père, il transigea devant Duquerroy, notaire du comté de Confolens, pour un règlement de rentes, avec Pierre Planteau, sieur de Mamarant, mari exerçant les droits de Françoise Duboys, son épouse (Note de M. de Chergé). Il épousa, par contrat du 11 janvier 1692, Jeanne Sudre, fille de François, sieur de la brousse, et de Suzanne Parat, demeurant au lieu noble de la Vauzelle, paroisse de Brillac (M. Bardet). La cérémonie religieuse eut lieu à Brillac, le 30 avril suivant. Ils eurent pour enfants :
|
XIII) LAURENS François, écuyer, seigneur de Gorce. Il fut lieutenant au régiment de Laval en 1726, capitaine en 1727, capitaine de grenadiers au régiment de Mortemart depuis Cambie, puis incorporé au Régiment Royal. Il eut la distinction de chevalier de Saint-Louis, en 1740. Il fut tué le 20 juin 1743, à la bataille d'Esling (M. de Chergé) ,alias à la bataille de Dettingen, le 27 juin (M. Bardet), en même temps que son fils aîné. Il avait épousé Marie Thécle Allet, et en eut pour enfants :
|
Branche de Villars et des Roches : |
M. Bardet ne rattache pas cette branche aux précédentes, et la commence par Joseph, sieur de Villars, marchand bourgeois de Saint-Germain sur Vienne. Ce Joseph, est en réalité François Joseph, époux d'Espérance Barbarin, qui a formé la branche de Reyrac. |
X) LAURENS Pierre, sieur du Villars, épousa vers 1620, Françoise Mascureau. Sa succession fut partagée le 2 août 1668, entre ses enfants (M. Bardet), qui sont :
|
XI) LAURENS Jean, sieur du Masdille (Saint-Germain sur Vienne), baptisé
à Lessac, le 26 juin 1625 (M. Bardet), alias le 2 juin 1625 ( Bulletin
de la Société des Antiquaires de l'Ouest, 1909, page 545). Il épousa, à Lessac, le 12 mai 1649, Marie Secrétain. Le 20 novembre 1670, ils échangeaient avec Pierre Clavetier, sieur de Lagebertie, la métairie de Chez Peurée (actuellement, chez Peurut), paroisse de Lessac, contre celle de la Maniguette, paroisse d'Abzac, mais la première étant de plus grande valeur, Jean LAURENS et sa femme assignèrent sur les biens une rente de 61 livres 6 sols, foncière et perpétuelle, à Pierre Clavetier (Archives de la Vienne E². 121). Ils eurent pour enfants :
|
XII) LAURENS Jacques, sieur du Villars. Il naquit le 21 avril 1655. Il était dit bourgeois de Saint-Germain. Il servit dans les cadets en 1682, puis dans les mousquetaires gris. Il devint ensuite capitaine de cavalerie. Il épousa Marie Chaperon, par contrat du 15 août 1681 (Archives de la Vienne, En. 253). Elle décéda en 1687 (M. Bardet). Le 20 septembre 1703, il fut nommé par le maréchal de Chamilly, capitaine de la milice bourgeoise de Charroux (M. Bardet, et Archives de la Vienne, En. 253). Puis il se retira au Vigean, et y fut parrain le 4 janvier 1705. Il épousa peut-être en secondes noces, Marguerite Maucherat, vers 1692 ou 1693, et en eut un fils. Il décéda le 10 mars 1720, et fut inhumé en l'église du Vigean. Il avait eu pour enfant de son premier mariage :
|
XIII) LAURENS André Alexandre, sieur du Villars, de la Barde (Lessac),
et des Roches (Moussac sur Vienne - Vienne). Il naquit à Lessac le 3 avril 1684. Volontaire au régiment d'Agenois en 1704, il devint maréchal des logis au régiment du Luc Cavalerie en 1707, cornette en 1713, écuyer du comte du Luc, ambassadeur près de l'empereur d'Allemegne en 1715-1716, lieutenant au régiment de Luynes, puis à celui de Chevreuse, écuyer du marquis de Salignac-Fénelon, et enfin ambassadeur près des Provinces-Unies en 1724-1725. (M. Bardet, Bulletin des Antiquaires de l'Ouest, 1909, page 545, et Archives Historiques du Poitou, tome XXXVI, page 438). Vers cette date, il acheta de Jean de La Ramière, la terre des Roches, y compris les droits honorifiques, préséance et droit de banc en l'église de Moussac, pour 22900 livres (Carrés de d'Hozier, 525, de La Ramière). Le 15 avril 1729, il obtint de Monseigneur de Foudras, évêque de Poitiers, permission de faire célébrer la messe dans sa chapelle des Roches. Pendant son séjour en Hollande, il avait épousé Jacoba Thérèsa Crocksel. Elle décéda aux Roches et fut inhumée à Moussac le 27 avril 1780, âgée de 85 ans. Il décéda lui-même aux Roches, le 5 janvier 1768, et fut inhumé en l'église du Vigean, âgé de 85 ans (Archives Historiques du Poitou, tome XXXVI, page 438). Il eut pour enfants :
|
XIV) LAURENS Jean Alexandre, sieur du Villars, de la Barde et des Roches. Il fut baptisé à Lessac le 15 février 1735. Il devint gendarme de la garde du Roi, et fut chevalier de Saint-Louis. Il fut réformé en décembre 1775, avec pension de 210 livres (Bulletin des Antiquaires de l'Ouest 1909, page 602). Il épousa en premières noces, à Luchapt (Vienne), le 29 avril 1766, Marthe Françoise du Pin de Montbron. Elle fut inhumée en l'église de Moussac, le 14 novembre 1775. Il épousa alors en secondes noces, le 10 juin 1788, à Queaux (Vienne), Marie Jeanne Henriette de La Lande de Vernon, âgée de 49 ans, fille de Jean-François, et de Marguerite de Tricon. Elle avait été pensionnaire au couvent des Filles de Notre-Dame de Poitiers (Généalogie de la Lande). Il décéda à Poitiers, le 29 pluviose an II (17 février 1794). Il avait eu pour enfants de son premier mariage :
|
Branche de Chaumont : |
XII) LAURENS Jean, sieur du Masdille, né à Lessac, le 24 juin 1664 (Archives
de la Vienne En.253). Il était dit, en 1713, ci-devant fermier de la seigneurie de Saint-Germain sur Vienne, et greffier de cette juridiction (Archives de la Haute-Vienne B. 319, sénéchaussée du Dorat). Il épousa, le 14 février 1718, Anne Sudre (Archives de la Vienne, En.253). De cette union naquirent :
|
XIII) LAURENS François, sieur de Chaumont (Abzac), né à Saint-Germain,
le 12 novembre 1722. Il épousa, à Saint-Germain, le 12 juin 1741, Anne Boreau, âgée de 28 ans, fille de feu Jean, sieur de la Garalye, et de feue Madeleine André de La Vergne. Ils eurent pour enfants :
|
- Beauchet et Filleau : Dictionnaires des familles de l'ancien Poitou. |