de SALIGNAC
de La MOTHE-FÉNELON


blason de la branche aînée de la famille Salignac de Fénelon
La branche aînée portait un écu en bannière : D'or à trois bandes de sinople.
Couronne de marquis, tenants : deux sauvages, cimier : une aigle issante d'or.
Au dessus de l'aigle, une croix haute arrondie et bourdonnée, avec une devise (tirée du huitième épilogue de Virgile), et placée entre les lettres Alpha et Oméga :
"Te Principium, Tibit Desinet".
(On trouve aussi pour devise : Te Principium Desinet).
Ancienne famille, dont le nom d'origine était SALAGNAC, ou SALAIGNAC. Elle était originaire de la paroisse de Sainte-Mondane en Périgord (aux environs de Sarlat).
Le château de Fénelon est situé sur la commune de Sainte-Mondane.
La Mothe-Fénelon est une commune du département du Lot, dans les environs de Gourdon.

Noms isolés :
- Hugues, seigneur de Salignac, ou Salagnac, se croisa en 1096, avec Guillaume, comte d'Angoulême, Aymery, vicomte de Rochechouart, et plusieurs barons du Périgord. En partant pour la terre sainte, il fit donation à l'abbaye d'Uzerche, de la mense de La Cassagne.
- de SALIGNAC Alpaïs, épousa avant 1073 Aymery III, vicomte de Rochechouart.
- de SALIGNAC Gautier, fut témoin en 1113 d'une donation faite par Hugues de Malafaye, à l'hôpital des chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem, situé au diocèse de Sarlat.
- de SALIGNAC Aymery, seigneur de Salignac, fut présent le 26 janvier 1163 à l'hommage rendu par Renaud, vicomte de Gimel, à Raymond II, vicomte de Turenne.
- de SALIGNAC Ranulphe, fut témoin le jour de la fête de la Sainte-Sixte l'an 1190, d'une donation faite par Guy du Luc, au prieuré de Dalon.
- de SALIGNAC Aymery, seigneur de Salignac, fit en 1240, une donation à l'abbaye de Bénevent, au diocèse de Limoges.
- de SALIGNAC Bozon, archevêque de Bordeaux en 1296.
- de SALIGNAC Bozon, évêque de Comminges en 1300.
- de SALIGNAC Girard, fut cité dans un acte du 25 juin 1592, comme étant "capitaine du châtel et fort de Manoc".
Il s'agit vraisemblablement d'un cadet de Bertrand de SALIGNAC, qui gardait le château, en son absence.
(Pierre BOULANGER - Manot en Charente Limousine).
- de SALIGNAC Martin, écuyer. En 1732, il était seigneur de la Baurie (Vaux-Lavalette), et était dit demeurant en son logis, en son lieu noble de la Beaurie.
Le 30 juillet 1743, en tant que père "légal administrateur", de Marie de SALIGNAC, sa fille, il rendit hommage à André Arnauld, écuyer, seigneur de Mailleberchie.
(Jean-Paul GAILLARD et Bruno SÉPULCHRE).

Filiation :
I) de SALIGNAC Aymery, vivant en 1240.
De lui vient :

II) de SALIGNAC Aymery, seigneur de Salignac, vivant en 1256.
Il épousa Jeanne, alias Anne de Ferrières, d'où :
  1) Hélie, qui suit.
2) Raymonde, qui épousa le samedi avant la fête de l'apôtre Saint-Thomas (18 décembre) 1260, Bernard Chapt, damoiseau, seigneur de l'Age au Chapt.

III) de SALIGNAC Hélie, seigneur de Salignac, damoiseau.
Il fut témoin le dimanche après la Saint-Jacques 1299, de la vente d'une pièce de terre, paroisse de Terrasson, consentie par Bernard de Comarque.
Il était décédé en 1301.
Il avait épousé Marie N., qui lui donna pour enfants:
  1) Mainfroi, qui suit.
2) Renaud, seigneur de Saint-Geniez, mort en 1366.

IV) de SALIGNAC Mainfroi, ou Manfroy, seigneur de Salignac et de Saint-Geniez.
Il acquit en 1310 du vicomte de Turenne la haute justice des paroisses d'Eyvigues, d'Eybènes et de Milhac.
Il reçut le lundi de la Nativité 1312, de Raymond de Laval, une reconnaissance pour ce que ce dernier tenait de lui 'ad antiquo' en la paroisse de Saint-Geniez.
Il décéda en 1324.
Il avait épousé en premières noces Alamande de Gourdon, à Castelnau, le 12 février 1301, fille de Fortanier, seigneur de Gourdon. Elle décéda sans lui laisser d'héritier.
Il épousa alors en secondes noces Hélise d'Estaing, le lundi avant la Saint-Jean Baptiste 1316, veuve de Gaillard de Balaguier, et fille de Guillaume, seigneur d'Estaing, et de Douce de La Roche-en Regnier, sa seconde femme.
De cette union naquirent :
  1) Jean, qui suit.
2) Hélie, évêque de Sarlat en 1360, archevêque de Bordeaux en 1361.
Il fut député par le pape Grégoire XI en 1374, pour négocier une trève entre les rois de France et d'Angleterre.
3) Marquise, qui épousa Guinot de La Tour.
4) Abel (?), né vers 1300, qui épousa Catherine de Bonneval.

V) de SALIGNAC Jean, seigneur de Salignac et de Saint-Geniez.
Il rendit hommage le 6 novembre 1350 à Guillaume Rogier, vicomte de Turenne, pour ce qu'il tenait de lui en fief dans les paroisses d'Eyvigues, d'Eybènes, de Milhac, de Gignac et de Saint-Bonnet.
Lui-même reçut le mardi avant la Saint-Valentin 1381, l'hommage de Bernard de Ferrières.
Il testa le 20 décembre 1383.
Il épousa en premières noces Marguerite de Cardaillac, soeur de Guillaume de Cardaillac, évêque de Saint-Papoul.
De cette union naquirent :
  1) Maufroy, seigneur de Saint-Geniez, de la Chapelle-Abbareils, et de Cazals.
Il fut émancipé par son père en 1363, et eut de son union avec N. :
  a) Jeanne, dame de Saint-Geniez, qui épousa le 21 septembre 1419 Richard de Gontaut, seigneur de Badefols, fils de Pierre et de Giraude de La Motte.
b) Marguerite, qui épousa Patrice Foucauld, ou plus surement Patrick Folcart (d'origine écossaise), seigneur d'Ainay le Château, chambellan du roi Louis XI, et sénéchal de Saintes, fils de Lambert, seigneur de Miradoux (alias Mirador), et de Marie de Cors, de la maison de Treignac. (Pascal LACHETEAU)
2) Souveraine. Elle fut mariée avec Bérard de Pons.
Elle fut inhumée auprès de son mari dans l'église de Clermont, près de Monclar.
Jean épousa en secondes noces Gaillarde, alias Anne de Montauriol, dame de Lustrac, qui de concert avec son mari, dota le 15 mai 1376 le couvent de Sainte-Croix de La Merci à Salignac.
Ils eurent pour enfants :
  3) Raymond, qui suit.
4) Pierre. Employé à la Garde Saintes en 1415.
Il épousa Marie Robert, dame de Cingé, de la maison de Saint-Jal, soeur d'Adhémar Robert, cardinal de Magnac, archevêque de Sens.
Ils eurent pour enfants :
  a) Pons, seigneur de Cingé et de Genouillac en 1479.
Il épousa Françoise de Sully, et eut :
  a1) Isabeau, dame de Cingé, qui épousa le 12 janvier 1484 Jacques de Crevant, fils de Jean, seigneur de Beauché, et de Catherine Brachet.
5) Jean, seigneur de Concorès en Quercy.
Il épousa le 14 avril 1404 Jeanne Foucault, fille d'Aubert, seigneur de Saint-Germain, chambellan du roi, et d'Isabeau Pot de Rhodes.
Il testa en 1445.
6) Guillaume, qui fera les branches de Magnac, Combas et Gourdon :
7) Pons, seigneur de Jumilhac, qui fut peut-être le père, ou l'aïeul de :
  a) Pons, seigneur de la Roche-Bélusson en Poitou, qui épousa en 1472 Jeanne Guénand, qui lui donna :
  a1) François, seigneur de la Roche-Bélusson, qui épousa Marguerite de Rabutin, d'où :
  a11) Marguerite, dame de la Roche-Bélusson.
Elle épousa par contrat du 27 janvier 1548 Pierre d'Aloigny, seigneur de Rochefort, fils de René, seigneur de Rochefort, et de Gabrielle de La Trémoille.
a2) Marguerite, qui fut mariée vers 1500 avec Philippe de La Trémoille, seigneur de Fontmorand.
8) Jeanne, qui épousa en premières noces Boson de Beynac, seigneur de Pelvezy et du Vialard, puis en secondes noces par contrat du 18 mai 1417 Jean de Carbonnières, damoiseau, fils de Jean, seigneur de Carbonnières, et de Garine de Pesteils.
Elle testa à Salignac le 22 mai 1424.

VI) de SALIGNAC Raymond, seigneur de la Mothe-Fénelon et de Groléjac en Quercy, de Tursac et de Terrasson en Périgord, de Larche et de Rouffignac en Limousin, baron de Salagnac en 1460, chevalier de Saint-Jean de Jérusalem et commandeur de Condat en 1410.
Il se fit relever de ses voeux et devint successivement lieutenant-général au duché de Guyenne sous le connétable d'Albret, chambellan des rois Charles VI et Charles VII, sénéchal du Périgord et de Quercy, et capitaine du château de Moncuq en 1430.
Il épousa le 27 septembre 1419 Alix de Pérusse des Cars, fille d'Audouin, seigneur des Cars, de La Vauguyon et de Saint-Bonnet, et de Marguerite de Pompadour.
De cette union naquirent :
  1) Antoine-François, sieur de Salagnac.
Il servait en 1461, avec son frère Jean, sous le maréchal de France Ponton de Xaintrailles.
Il était qualifié de seigneur de Salagnac en 1479.
Il fut témoin au contrat de mariage d'Antoine de Pompadour et de Catherine de La Tour, le 9 juillet 1489.
Il eut d'une alliance inconnue un fils :
  a) Bertrand, qui décéda sans héritier mâle.
2) Pons, conseiller clerc au parlement de Bordeaux, abbé de Clairac en Agenais, évêque de Sarlat en 1485.
Il décéda le 14 octobre 1492.
3) Jean, qui suit.
4) Catherine, qui épousa par contrat du 4 février 1456 Gaston de Gontaut, baron de Biron, fils de Gaston, baron de Biron, et de Sybille Foucher.

VII) de SALIGNAC Jean, né vers 1435, seigneur de la Mothe-Fénelon, de Groléjac, de la Mothe-Massaut, de Mareuil sur Dordogne, de Carennac, maître d'hôtel du roi Charles VIII en 1488.
Il épousa par contrat du 12 février 1473 Catherine de Lauzières, fille de Déodat, seigneur de Pennes et de Thémines, maître d'hôtel du roi Charles VIII, et de Miracle de Cardaillac.
Il décéda vers 1502, ayant eu pour enfants :
  1) Annet, surnommé la Mothe-Noire, guidon de la compagnie des hommes d'armes de Louis de La Trémoille.
Il fut tué à la bataille d'Agnadel en 1509.
Il n'eut pas d'alliance.
2) Marguerite, née en 1475.
Elle épousa le 11 avril 1497 avec Jean du Puy, seigneur de la Jarte, en Périgord, fils d"Hélie et d'Hélix de Gasques.
3) Hélie, qui suit.
4) Marie, née en 1480.
Elle épousa en premières noces vers 1500, Guinot de Gimel, seigneur de Paluel, veuf de Perette de La Chassaigne, et fils de Pierre, et de Mathilde Vigier.
Elle épousa en secondes noces le 23 janvier 1508 Jean de Lostanges, seigneur de Saint-Alvère, fils de Jean Aymar et d'Antoinette de Veyrines, dite de Limeuil, dame de Saint-Alvère.
5) François, qui fut la tête de la branche de la Maingoterie.
6) Philippe, qui épousa le 20 décembre 1501 Jean de Cugnac, seigneur de Caussade, fils de Jean et de Marguerite Vigier.
7) Catherine, qui fut mariée en premières noces le 12 mars 1494 avec Gratien de Verneuil, seigneur de Pompignan et de Peyrac, puis en secondes noces en 1510 avec François de Gimel, seigneur de Cazenac, lieutenant de la compagnie de 100 hommes d'armes du sire de La Trémoille.
8) Jeanne, qui épousa le 14 octobre 1490 Guillaume Barthélémy d'Escayrac, seigneur de Lauture.
9) Déodat, protonotaire du Saint-Siège, prieur de Calviac, et doyen du Vigan en 1510.
10) Bertrand, doyen de Sarlat, archiprêtre de Peyrac.
11) Pons, grand-prieur de Cluny, chambrier, puis grand-archidiacre de Sarlat.
12) François, protonotaire du Saint-Siège, recteur de Mozac et de Saint-Julien, en 1547.

VIII) de SALIGNAC Hélie, seigneur de la Mothe-Fénelon, Groléjac, de la Mothe-Massaut, de Carennac, de Sainte-Mondane.
Il testa au château de la Mothe-Fénelon le 16 avril 1540.
Il épousa le 4 juin 1510 au château de Théobon, Catherine de Ségur de Théobon, fille de Giron, captal de Puy-Chagut, et d'Isabeau de Mayrac, dame de Théobon.
Il décéda le 16 avril 1540, ayant eu pour enfants :
  1) Arnaud, qui suit.
2) François. Il fut évêque de Sarlat en 1567, et se démit de son siège en 1578, en faveur de Louis, son neveu.
3) Annet, qui fera la branche des seigneurs de la Poncie :
4) Pons, qui fut prieur de Mézin, chambrier de Tournus, doyen de Brienne, et visiteur général de l'ordre de Cluny.
5) Jean, qui fut prieur de Cluny.
6) Louis, seigneur de Fontpitou, l'un des 100 gentilshommes de la maison du Roi en 1566.
Il épousa vers 1550, Marie de Jaubert, dame de Fontpitou, fille de Guillaume, seigneur de Fontpitou, et d'Armoise de Makanam.
Il décéda avant 1594, et fut le père de :
  a) Pierre, seigneur de Fontpitou, qui a fait sa branche, et dont la postérité s'est éteinte vers la fin du XVIIème siècle.
b) Pons, seigneur de Boulvé, qui épousa vers 1596 Marguerite Ebrard de Saint-Sulpice, veuve de Jacques de Durfort, seigneur de Léobard, décédé en 1595, et fille d'Antoine, seigneur du Vigan, et de Jeanne Pellegrue.
Ils eurent :
  b1) Claude, dame de Boulvé. Elle épousa le 12 août 1619 François de Crugy, seigneur de Marcillac, fils d'Antoine, seigneur de Marcillac, gouverneur de Moissac, et de Jeanne de Montagut.
7) Bertrand, vicomte de Saint-Julien, baron de Loubert, chevalier des ordres du roi, chevalier de l'ordre du Saint-Esprit en 1579.
Il acheta le 13 juin 1573, la baronnie de Loubert, de François de Vendôme, vidame de Chartres et seigneur de Chabanais. Il fut ainsi le premier a porté le titre de baron de Loubert
Il fit construire en 1586, ou un peu avant, le logis de Manot. (Les parties les plus anciennes datent de cette époque). Les barons de Loubert, par la suite, y séjournèrent, délaissant le château de ce dernier lieu, se réduisant à un donjon carré tombant en ruine.
La construction et l'ameublement du château aurait couté 22000 écus (Pierre BOULANGER - Manot en Charente Limousine).
Le 25 juillet 1591, il nomma Pierre Duclos, procureur fiscal de Loubert, aux gages de 3 écus 1/3 (soit 10 livres tournois).
Une fenêtre du château de Manot, à l'étage, garde encore sur son linteau deux écussons aux armes des SALIGNAC-FENELON.
d'après Charles DARAS, Manot -1992 :
D'or à trois bandes de sable.
blason de Bertrand de Salignac
En 1552, il se trouvait à Metz comme volontaire, pendant le siège de la ville par l'Empereur Charles Quint. Il en publia une relation circonstanciée en 1553. L'année suivante, il accompagna Henri II dans sa courte campagne des Pays-Bas, et il rendit compte de ce voyage dans des lettres adressées au cardinal de Ferrare (Hippolyte d'Este, publiées en 1554).
Il fut nommé au commencement de 1572 ambassadeur en Angleterre, et sut se faire estimer de la reine Elisabeth. Il resta en Angleterre jusque vers le milieu de l'année 1575. Des lettres relatives à ses négociations, au nombre de 151, la plupart de Charles IX, Henri II, et de Catherine de Médicis, ont été imprimées sous le titre de nouvelles additions, dans les mémoires de Michel de Castelnau, en 1731.
Au mois de décembre 1578, Henri III ayant institué l'ordre du Saint-Esprit, Bertrand, déjà conseiller du roi et capitaine de 50 hommes d'armes de ses ordonnances, fut nommé chevalier. Il ne fut pas cependant reçu au premier chapitre, étant absent. Sa réception n'eut lieu que lors de la seconde promotion, le 31 décembre 1579.
Bientôt après, il retourna en Angleterre, et le 11 juin 1581, il signa avec plusieurs princes et seigneurs le contrat de mariage du duc d'Anjou, frère du roi, avec la reine Elisabeth, mariage qui ne se fit que sur le papier.
Après la mort d'Henri III, Bertrand servit son successeur, soit à la guerre, soit dans la diplomatie. Il mérita ainsi la confiance d'Henri IV qui le choisit pour son ambassadeur à Madrid aussitôt que le traité de Vervins eut assuré la paix entre les couronnes de France et d'Espagne.
C'est en se rendant à ce nouveau poste qu'il décéda à Bordeaux en 1599, célibataire. (Orcibal lui attribue 4 filles).
A son décès, il laissa par testament la baronnie de Loubert à son petit-neveu François de SALIGNAC, fils de Jean et d'Anne de Pellegrue de Cassagne, petit-fils d'Arnaud (ou Armand), frère aîné de Bertrand.
8) Poncet, qui fut abbé de Neste La Reposte, au diocèse de Troyes, puis vicaire général de Sarlat, sous l'épiscopat de son frère François.
Il fut tué par les religionnaires en 1574.
9) Catherine, qui épousa en 1566 Jean de Lostanges, seigneur de Sainte-Orse.
10) Jeanne. Elle fut mariée en premières noces avec Bertrand de Lieucamp, puis en secondes noces avec Jean Goulard, seigneur de Puyrigaud, gentilhomme de la chambre.

IX) de SALIGNAC Arnaud, seigneur de la Mothe-Fénelon, de Groléjac, de la Mothe-Massaut, de Carennac, de Sainte-Mondane, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi Charles IX en 1572, chevalier des ordres du roi.
Il reçut la somme de 600 livres en octobre 1572, pour ses gages du quartier de juillet-septembre.
Il décéda avant le 28 octobre 1579.
Il épousa par contrat du Ier septembre 1547 Aymée de Hunault de Lanta, fille de François, seigneur de Lanta, et de Saint-Christau (en Périgord), et de Gabrielle de Montfort (en Bourgogne).
Ils eurent pour enfants :
  1) Jean, qui suit.
2) Armand, qui épousa Judith de Beynac. Ils eurent :
  a) Louis, qui fut évêque de Sarlat en 1604.
Il décéda le 22 mai 1659.
3) Louis. Il fut évêque de Sarlat en 1578, sur la démission de son oncle François.
Il décéda le 6 février 1598.
4) Catherine, qui épousa Christophe Massaut, seigneur de Clérens, de Saint-Léon et de Goudon.
5) Jeanne. Elle fut mariée le 12 octobre 1571 avec Geoffroi de Malvin, conseiller au parlement de Bordeaux, fils de Charles, conseiller au parlement de Bordeaux, et de Jeanne Gaillard, dame de Cessac.
6) Isabeau, qui épousa en 1574 Florent Buade, seigneur de Saint-Sernin, de la Barde et de la Roche.
7) Françoise, qui épousa Jean de Calvimont, seigneur de Chabans.
8) Jeanne, qui fut mariée avec Guillaume Massacré, seigneur de la Richerie.
9) à 15) sept autres enfants morts en bas-âge.

X) de SALIGNAC Jean, seigneur de la Mothe-Fénelon, de la Mothe-Massaut, de Mareuil, de Montagut, etc... gentilhomme de la chambre, et capitaine de 50 hommes d'armes des ordonnances du roi.
Il fut aussi lieutenant du duc de Joyeuse à la bataille de Coutras en 1587.
Il défendit Sarlat contre le vicomte de Turenne, la même année, et fut tué au siège de Domme, le 6 novembre 1588, à l'âge de 30 ans.
Il avait épousé le 28 octobre 1579 Anne de Pellegrue, veuve de Robert Jean, seigneur de Saint-Projet et de Montesquiou, fille de François, seigneur de Chasseneuil, chevalier de l'ordre, et de Jeanne de Balaguier, dame de Salvagnac. Elle testa au château de la Mothe-Massaut le 21 avril 1598.
De cette union naquirent :
  1) François, qui suit.
2) Marguerite, qui épousa le 30 juillet 1595 Laurent de Beaumont, seigneur du Repaire-Laval et de Nabinat, fils de Charles, et d'Antoinette du Pouget, dame du Repaire-Laval.
3) Jeanne, qui épousa M. de Groléjac, seigneur de Toussailles et d'Espanel, en Quercy.
4) Antoinette, qui épousa le 11 février 1610 Guy de Royères, baron de Brignac et de Beaudéduit, fils de François et de Françoise de Montrud.

XI) de SALIGNAC François, seigneur de Magnac, baron de la Mothe-Fénelon, seigneur de Mareuil, Montaigut, Salvagnac, Magnac, Neuville, etc... vicomte de Saint-Julien, baron de Loubert.
Il naquit en 1580, et fut chevalier de l'ordre et gentilhomme ordinaire de la chambre du roi.
Il vivait encore en 1632, et avait épousé, par contrat du 12 mars 1599 (ou par articles passés au château de Blanchefort, reçus par des Agoux), Marie de Bonneval, dame de Salagnac et de Magnac, fille unique de Horace, seigneur de Montagut et de Salagnac, et de Margurite de Neuville, baronne de Magnac.
Il décéda à Orléans en 1644, et son épouse le 21 juin 1658, à Magnac-Laval. (Pierre BOULANGER - Manot en Charente Limousine).
Ils eurent au moins 12 enfants, dont :
  1) Pons, qui suit
2) Louis, doyen commendataire de Carennac, au diocèse de Cahors.
3) Antoine, né vers 1620.
Il fut marquis de Magnac et de la Mothe-Fénelon, premier baron de la Marche, conseiller d'Etat, lieutenant général pour le roi dans la Haute et Basse Marche, en 1652. Il eut en partage la baronnie de Magnac, qui fut érigée en sa faveur en marquisat, par lettres du mois de mai 1650, enregistrées au Parlement et à la chambre des comptes, les 8 avril et 30 juillet 1653.
A l'âge de 16 ans, il avait, dit-on, demandé à Louis XIII, de remplacer aux armées son frère aîné, tué au siège de Câtelet. Devenu veuf, après avoir eu de nombreux duels, qui le faisait appeler par Saint Vincent de Paul "un fameux duelliste", il demanda à M. Ollier, curé de Saint-Sulpice à Paris de l'accepter comme pénitent. Ce dernier accepta, à condition qu'il renonce à ses duels, et qu'il quitte un temps le service de l'armée. Il accepta au retour d'une campagne, et obéit.
Il épousa le 4 juillet 1647, Catherine de Montbron, dame de Fontaine-Chalandray, fille de Jean, comte de Fontaines, seigneur de Chalandray, et de Louise de Laubespine. Elle décéda en 1650.
Veuf, il partit le 26 août 1668, avec un corps expéditionnaire français, accompagnés de son fils Jean Baptiste Martial, de son neveu François Pons et du fils de ce dernier Jean François. L'objectif de cette expédition était la délivrance de la ville de Candie, au nord de la Crête, assiégée par les Turcs. (Pierre BOULANGER - Manot en Charente Limousine).
Il fonda en 1664, une communauté de missionnaires pour le bien spirituel des gens de son marquisat de Magnac, mais au lieu d'un séminaire, il y eut un simple collège ecclésiastique.
Il fut nommé à l'ordre du Saint-Esprit, mais il décéda avant d'avoir été reçu, le 8 octobre 1683.
De son union avec Catherine de Montbron, étaient nés :
  a) Jean-Baptiste-Martial, comte de Fontaines, seigneur de Chalandray.
Il suivit avec son père, le duc de Beaufort au secours de Candie en 1668, et fut tué par les Turcs devant cette place.
b) Marie-Thérèse-Françoise, comtesse de Fontaine en 1675, et marquise de Magnac.
Elle épousa en premières noces en 1681 Pierre de Laval-Lezay, fils de Guy-Urbain de Laval-Montmorency, et de Françoise de Sesmaisons; et en secondes noces à 42 ans, le 20 février 1694 Henri Joseph de SALIGNAC de FÉNELON, dit le comte de Fénelon, son cousin, frère de l'archevêque de Cambrai.
Elle décéda en 1726.
4) François, né à Manot le 20 mars 1607.
Il fut tonsuré en 1619 par son cousin, évêque de Sarlat.
Il fit ses études au collège des Jésuites de Rouen, puis à Paris.
Aumônier du Roi en 1646, il fut nommé évêque de Sarlat et sacré le 25 mai 1659. Il fut le 6ème membre de sa famille à détenir ce poste.
Il entreprit d'y établir un séminaire en 1668, et consacra beaucoup de temps à la formation des prêtres de son diocèse.
Il défendit âprement ses droits contre les empiètements incessants des chanoines de la cathédrale (contre lesquels il eut un long procès), des ordres mendiants (il s'opposa à la création d'un couvent de Capucins), et des juges royaux. Par contre, il favorisa l'introduction d'ordres féminins comme les Dames de la Foi et les Filles de Notre-Dame.
Il entreprit une véritable croisade contre le protestantisme et finit par obtenir la démolition de tous les temples de son diocèse.
Il fit reconstruire en entier le palais épiscopal, et s'occupa de faire restaurer la cathédrale, qui était restée inachevée. (Pierre BOULANGER - Manot en Charente Limousine).
Il décéda le Ier mai 1688, âgé de 83 ans. Il avait fait son testament en 1686, en faveur de son neveu M. l'Abbé de Fénelon, à la charge de servir une rente au capital de 4000 livres à l'abbaye de Sarlat.
5) Claude, baron de Neuville, capitaine au régiment de Picardie. Il fut tué au siège du Câtelet le 25 août 1638.
6) à 12) sept filles, non mariées.

XII) de SALIGNAC Pons, seigneur et marquis de la Mothe-Fénelon, vicomte de Saint-Julien de Lampon, baron de Loubert, seigneur de Mareuil, de Montagut, d'Arnac, etc...
Il naquit en 1601.
Il épousa en premières noces, par contrat passé à Aubeterre, le 20 février 1629, Isabeau d'Esparbès de Lussan, fille de François, vicomte d'Aubeterre, maréchal de France, et d'Hippolyte Bouchard d'Aubeterre. Isabeau décéda en 1645.
De leur union naquirent :
  1) François Pons, qui suit.
2) Henri, né à Aubeterre et baptisé le 22 mars 1631.
Il fut page du roi, et décéda jeune vers 1646, à Saint-Julien de Lampon, de noyade. (Pierre BOULANGER - Manot en Charente Limousine).
3) Léon, dit le baron de Manot, né le 20 juin 1632 à Aubeterre. (Pierre BOULANGER - Manot en Charente Limousine).
Il fut page de la chambre du roi en 1636, et décéda jeune en 1649, à Saint-Germain en Laye.
4) Henri Joseph, seigneur de Meyrac.
Il épousa Diane Machat de Pompadour, dame de Château-Bouchet en Limousin.
5) François, dit l'abbé de Fénelon, né en 1641 à Aubeterre.
Il eut la vocation d'être missionnaire en Nouvelle France, et fut envoyé pour fonder une mission sur la lac Ontario. Il sera ordonné prêtre à la cathédrale de Québec.
Il fut alors impliqué dans une histoire où il intercédait pour un homme devant le comte de Frontenac, gouverneur du Québec. A la fête de Pâques suivante, son sermon fut mal interprété, et le gouverneur se sentit visé. Il s'en suivit un procès qui les mena devant Louis XIV à Versailles. Raison d'état oblige, Frontenac ne fut blâmé pour son autoritarisme qu'en privé, mais à François, il fut interdit de revenir au Canada.
Il décéda 4 ans plus tard, en 1679, âgé de 38 ans, à l'abbaye des Minimes d'Aubeterre et fut enseveli dans le tombeau de ses ancêtres de cette commune.
6) Marie, née en 1634. Elle épousa par contrat du 23 février 1653 Henri de Beaumont, seigneur de Gibaut, d'Usseau, de Saint-Germain et de Juillac, en Saintonge, maréchal de camp.
7) N., qui décéda jeune. (Pierre BOULANGER - Manot en Charente Limousine).
8) Paule, religieuse aux bénédictines de Notre-Dame de Saintes. (Pierre BOULANGER - Manot en Charente Limousine).
9) Angèle Hippolyte, qui épousa le 17 février 1665 Jean de Beaulieu, seigneur de la Filolie (Condat sur Vézère), de Gaubert et de Paulin en Périgord.
Elle décéda en 1733. (Pierre BOULANGER - Manot en Charente Limousine).
10) Louis, qui décéda jeune. (Pierre BOULANGER - Manot en Charente Limousine).
11) François, alias Jean François, baron de Fénelon.
Il fit la guerre en Catalogne et participa à la lutte contre les Turcs.
Il décéda à Charleville en 1674. (Pierre BOULANGER - Manot en Charente Limousine).
Pons épousa en secondes noces par contrat du Ier octobre 1647 Louise de La Cropte, fille de François, seigneur de Saint-Abre et de la Meynardie, et d'Antoinette Jousserand, dame de Beauséjour. (D'après le cardinal de Boisset, ce mariage se serait fait sur les conseils de Saint-Vincent de Paul).
De ce second mariage naquirent :
  12) François Martial, né en 1648.
Il mourut jeune à Paris le 2 novembre 1670 après avoir été séminariste à Saint-Sulpice.
13) François Armand, né ou baptisé le 6 août 1651 à Sainte-Mondane, au château de Fénelon. Il eut pour parrain son oncle François de SALIGNAC, évêque de Sarlat.
Il eut comme surnom "Fénelon".
Après un séjour à l'université de Cahors, il se rendit à Paris, à 15 ans, sous la tutelle de son oncle, le marquis de Fénelon. Il entra à Saint-Sulpice, y fit sa théologie, et y reçut les ordres à 24 ans.
En 1668, il était à Manot où il assista au mariage de sa nièce Anne Marie Louise avec David François de La Cropte. (Pierre BOULANGER - Manot en Charente Limousine).
Il fut envoyé en Saintonge et Poitou par Louis XIV, pour essayer d'y convertir les protestants, après la Révocation de l'Edit de Nantes (1685). (Pierre BOULANGER - Manot en Charente Limousine).
En 1689, il fut nommé précepteur du duc de Bourgogne, Louis de France (1682-1712), petit-fils de Louis XIV. Il composa pour celui-ci plusieurs livres d'études, d'un caractère purement éducatif, comme par exemple : " Fables", "les dialogues des morts", et les fameuses "Aventures de Télémaque".
Il fut élu membre de l'Académie Française, nommé abbé de Saint-Valéry, puis archevêque de Cambrai le 4 février 1695. Il était aussi appelé "le cygne de Cambrai".
(Les Aventures de Télémaque, parurent en 1699 chez Barbin, sans nom d'auteur, par l'infidélité d'un copiste. Cette publication, survenue peu après la condamnation des "Maximes des Saints", rendit irrévocable l'exil de Fénelon à Cambrai. Bossuet déclara l'ouvrage "peu sérieux et peu digne d'un prêtre". Le roi crut y voir une satire de son règne et de son gouvernement. Le livre, supprimé en France, parut en Hollande avec un vif succès. En 1717, le marquis de Fénelon, neveu de l'auteur, en donna la première édition française.)
Il décéda à Cambrai le 7 janvier 1715.
14) Henri Joseph, (alias Joseph François), seigneur de Saint-Abre et de Beauséjour, dit le comte de Fénelon.
Il fut exempt des gardes du corps, et fut disgracié en 1698, en même temps que l'archevêque de Cambrai.
Il épousa par contrat du 20 février 1694 Marie-Thérèse-Françoise de SALIGNAC, marquise de Magnac, sa cousine-germaine, veuve de Pierre de Montmorency-Laval, marquis de Laval-Lezay. Elle décéda en 1726.
En 1706, il dotait de privilèges l'hôpital de Magnac-Laval.
Il mourut à Paris le 2 mars 1735 à l'âge de 73 ans, sans postérité.
15) peut-être Louis, dit encore vivant en 1660. (Pierre BOULANGER - Manot en Charente Limousine).
16) peut-être Louise. (Pierre BOULANGER - Manot en Charente Limousine).
Pons de SALIGNAC décéda en 1663 et fut inhumé à Sarlat le 13 mars. Sa seconde épouse testa le 4 juillet 1690. La date exacte de son décès est inconnue.
Il eut des gros problèmes d'argent, si bien qu'il dut vendre en 1631, pour 8500 livres, une partie de la terre de Loubert, avec sa justice, à François de Barbarin, seigneur de Chambes. (Pierre BOULANGER - Manot en Charente Limousine).

XIII) de SALIGNAC François-Pons, comte de la Mothe-Fénelon, dit le marquis de Fénelon, seigneur de Boisse, de Manot, de Péricard.
Il naquit le 19 janvier 1630.
Il épousa le 26 mars 1646, par contrat passé au château de Péricard, Anne du Lac de Laparède, fille de Mathieu-Paul du Lac de Laparède, ou de La Prade, seigneur de Boisse et de Péricard, et de Suzanne du Maine. Elle décéda à Manot en 1660.
Il rejoignit, avec son fils Jean François, son oncle Antoine de SALIGNAC et son fils Jean Baptiste Martial, le corps expéditionnaire français dans la lutte contre les Turcs, à l'appel du pape Innocent XI. L'objectif de cette expédition était la délivrance de la ville de Candie, au nord de la Crête. (Pierre BOULANGER - Manot en Charente Limousine).
Il décéda après août 1714.
Il eut de son mariage :
  1) Pons Jean Baptiste, marquis de Fénelon, colonel au régiment de Conty.
Il naquit en 1647, et fut tué à la bataille de Sénef le 11 août 1674.
2) François, (alias Jean François), qui suit.
3) Henri Joseph, chevalier de Fénelon, enseigne de vaisseau.
Il fut tué au bombardement d'Alger en 1685.
4) Anne Marie Louise, qui épousa à Manot le 16 août 1668 David François de La Cropte, seigneur de Beauvais-Chanterac, mestre de camp de cavalerie, fils de Louis Joseph, et de Marthe Raymond de Bourzac.
5) à 7) trois autres filles décédées sans alliance.

XIV) de SALIGNAC François, né vers 1660, dit le marquis de la Mothe-Fénelon et de Salignac, vicomte de Saint-Julien, baron de Loubert, seigneur de Mareuil, de Boisse et de Péricard.
Il fut lieutenant colonel au régiment d'Angoulême en 1689, colonel du régiment de Bigorre en 1709.
Le 10 novembre 1689, il acquit, de Pierre Ducluzeau, conseiller du Roi à Poitiers, le logis de l'Estournellerie (Manot). La famille le conserva jusqu'à la Révolution. (Pierre BOULANGER - Manot en Charente Limousine)
Le 14 février 1728, il fut désigné comme fondé de procuration lors de l'inventaire après le décès de Isaac Jean François de La Cropte, marquis de Saint-Abre.
Il décéda le 12 janvier 1742.
Il avait épousé par contrat du 13 novembre 1684 Elisabeth de Beaupoil de Saint-Aulaire, fille de Bernard, seigneur de Pontville et de Chaumont, et d'Anne Raymond de Bourzac. Elle décéda à Manot le 2 mai 1740. (Pierre BOULANGER - Manot en Charente Limousine).
De cette union naquirent :
  1) François, né en 1685, dit l'abbé de Fénelon
Il fut doyen du chapitre royal de Tarascon, grand archidiacre d'Avignon.
Il décéda à Paris le 18 mars 1754. (Pierre BOULANGER - Manot en Charente Limousine).
2) Gabriel Jacques, qui suit.
3) Angèle Hippolyte, née à Manot le Ier novembre 1689. (Pierre BOULANGER - Manot en Charente Limousine).
4) François Barthélémy, (alias Gabriel Jacques Barthélémy), né peut-être en 1691 (le 24 août) au château de Manot.
Tonsuré en 1707, il occupa les charges de doyen commendataire de Carennac, de mai 1715 jusqu'en 1744, (il succédait dans ce bénéfice à Léon de Beaumont, son cousin, et le résigna plus tard en faveur de Léon François Ferdinand de SALIGNAC, son neveu), d'archidiacre de Cambrai, et de prieur de Saint-Front de Sarlat.
Il fut député de la province de Bordeaux à l'assemblée générale du clergé de France en 1725.
Il fut encore abbé de Boulbonne au diocèse de Mirepoix en 1729, puis abbé commendataire de Saint-Martin de Pontoise, au diocèse de Rouen, de 1730 à 1741, par échange du bénéfice précédent. Il portait ce titre d'abbé de Saint-Martin quand il procéda à Manot, le 18 août 1733, aux obsèques de sa soeur Anne Marie, 26 ans, épouse de Melchior de Saint-Viance.
Il fut évêque de Pamiers du 8 octobre 1735 au 17 juin 1741, et sacré le 22 janvier 1736 dans l'église du séminaire de Saint-Sulpice de Paris. Il ne fit cependant son apparition à Pamiers que le 31 août 1736. Auparavant, le 22 juillet, il rendit visite à l'église paroissiale de Manot, et y célébra une messe en présence de ses parents, et de quinze à seize curés du voisinage.
Il décéda à Paris le 16 juin 1741. (Pierre BOULANGER - Manot en Charente Limousine).
5) Henri Joseph, né en 1699, chevalier de Fénelon.
Il fut enseigne aux gardes françaises, et mourut par accident au Louvre, au ballet du roi le 10 mai 1721.
6) Marie Françoise, née à Manot le 23 août 1693. (Pierre BOULANGER - Manot en Charente Limousine).
7) François Alexis, né à Manot le 18 juillet 1696.
Il fut exempt des gardes du corps. Il décéda à Fontainebleau.
8) Armand, alias Arnaud Louis, ou Armand Louis. Il naquit à Manot peut-être le 22 janvier 1699.
Il fut garde du pavillon de la marine. Il décéda jeune au retour de Saint-Domingue. (Pierre BOULANGER - Manot en Charente Limousine).
9) Anne, née à Manot le 20 janvier 1700. (Pierre BOULANGER - Manot en Charente Limousine).
10) François, (alias François Alexis ?), lieutenant de la compagnie colonelle au régiment de Poitou. Il décéda jeune.
11) Jacques, né à Manot le 26 mai 1701, comte de Fénelon.
Il fut mestre de camp de cavalerie, commandeur de Saint-Lazare, et nommé chevalier de Saint-Louis.
Il épousa le 12 février 1757 René-Mathurine Le Provost, fille de François Louis, seigneur de la Touche, lieutenant au régiment du Perche, et de Catherine Le Baillif de La Cour.
Il décéda en 1781, sans postérité. (Pierre BOULANGER - Manot en Charente Limousine).
12) Gabrielle, née à Manot le 6 novembre 1702.
Elle fut abbesse de Saint-Honoré de Tarascon en 1737. Elle décéda en 1770.
13) Marie Antoinette Augustine, qui épousa en 1721 le marquis Dominique de Royère, marquis de Peyraux, fils d'Annet, et de Catherine Elisabeth Brachet. Elle décéda sans postérité.
14) Catherine Elisabeth, née à Manot le 23 novembre 1705.
Elle épousa par contrat du 20 juillet 1731 avec Jean Marc de Royère, comte de Royère, frère du précédent.
15) Marie Anne, née à Manot le 10 février 1707.
Elle épousa par contrat passé à Sarlat, du 2 octobre, et le 10 du même mois 1731 dans l'église de Loignac, (à Manot selon Pierre BOULANGER), le marquis Melchior Philippe de Saint-Viance, seigneur de Puymège, gouverneur pour le roi de la vicomté de Turenne.
Elle décéda au château de Manot, le 12 août 1733, à l'âge 26 ans.
16) Anne Marie, qui épousa le 25 octobre 1728, à Manot, François de Bonneguise, marquis de Badefols, Chatres, la Chapelle, premier gentilhomme du comte d'Eu, demeurant au château d'Artigeat, paroisse de Badefols d'Ans, en Périgord.
Elle décéda à Paris le 15 décembre 1788.

XV) de SALIGNAC Gabriel Jacques, né à Manot le 25 juillet 1688, marquis de la Mothe-Fénelon.
Il hérita du titre de baron de Loubert.
Il fut capitaine au régiment Royal-Cuirassiers en 1706, colonel au régiment de Poitou en 1719, brigadier la même année.
Nommé ambassadeur extraordinaire en Hollande en 1725, lieutenant général, et ministre plénipotentiaire représentant la France au congrès de Soissons en 1727. Il signa pour le Roi le traité de neutralité passé entre la France et les Etats de Hollande, en 1733. (Pierre BOULANGER - Manot en Charente Limousine).
Il fut également maréchal de camp en 1734, gouverneur du Quesnoy (Nord- 59) en 1735, lieutenant général en 1738, et conseiller d'état d'épée, et nommé chevalier des ordres du Saint-Esprit le 2 février 1740.
En 1742, il afferma la baronnie de Loubert pour 9 ans et pour 4100 livres par an, payables en deux échéances (La Saint-Jean et Noël), à Jacques Duclos, sieur du Puy, directeur des messageries de Confolens, Anne Poumeau, sa femme; Annet Vouzelaud, sieur du Pont et Marie Parat, sa femme; et autre Annet Vouzelaud, sieur de l'Isle. Il se réservait deux chambres dans le château, au cas où il viendrait. (Pierre BOULANGER - Manot en Charente Limousine).
Il fut auteur de "Mémoires diplomatiques", et servit sous le maréchal de Saxe à la bataille de Raucoux (actuellement en Belgique), où il fut tué d'un coup de canon le 11 octobre 1746, lors d'un combat qui se termina par la victoire des troupes françaises.
Il avait épousé le 24 décembre 1721 Louise Françoise Le Pelletier, fille de Louis, seigneur de Beaupré, premier président au Parlement de Paris; et de Charlotte Henriette Le Mairat de Verville, sa seconde femme. Elle décéda à Paris le 6 août 1782.
De leur union naquirent :
  1) François Louis, qui suit.
2) Louis Gabriel, qui décéda en 1725. (Pierre BOULANGER - Manot en Charente Limousine).
3) Henri Joseph Thérèse, né en 1726.
Il fut chevalier non profès de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, puis capitaine de cavalerie dans le régiment de Beauvilliers. (Pierre BOULANGER - Manot en Charente Limousine).
4) Léon François Ferdinand, (alias Jean François Ferdinand), né à La Haye en Hollande le 30 mai 1734.
Il fut chanoine de Paris, grand vicaire d'Evreux, prieur de Carennac au diocèse de Cahors, et aumônier de Louis XV, enfin évêque de Lombez en 1771.
Il décéda en 1787.
5) François Gabriel, né en 1737, dit le vicomte de Salignac.
Il fut capitaine de frégate, puis colonel d'infanterie à la Martinique.
Il fut décapité le 7 juillet 1794.
Il avait épousé à Saint-Pierre Le Fort (la Martinique), le 18 juin 1764, Marie-Agathe de Boisfermé (qui décéda à Paris le 5 janvier 1805), fille de Charles Louis Bonaventure, et de Marie Marguerite de La Mitonnière.
De cette union étaient nés :
  a) François Joseph, né le Ier avril 1765, et baptisé le 3 à Saint-Pierre Le Fort. (Jean CATHERINE).
b) Françoise Marie Louise Augustine Adélaïde, née le 14 avril 1767 et baptisée le 11 juin à Saint-Pierre Le Fort.
Elle épousa Désiré Adrien Petremand, marquis de Valay en Franche Comté, fils de Philippe Désiré et de Gabrielle de Seyturier.
Elle décéda à Besançon le 3 décembre 1847, âgée de 80 ans. (Jean CATHERINE).
c) Louise Françoise Ferdinande Marie Emilie, née le 4 octobre 1769 et baptisée le 12 janvier 1772 à Saint-Pierre Le Fort. (Jean CATHERINE).
d) Marie Louise Françoise Augustine, née le 19 novembre 1770 et baptisée le 7 février 1771 à Saint-Pierre Le Fort.
Elle épousa Jean Baptiste de La Pimpie de Granoux, comte de Granoux, député de l'Ardèche. (Jean CATHERINE).
e) Marie Louise Pauline, née le Ier mai 1779 et baptisée le le 12 mai 1779 à Saint-Pierre Le Fort.
Elle décéda le 16 juin 1780. (Jean CATHERINE).
f) Marie Jeanne Laure, née le 24 février 1781 et baptisée le 26 juin à Saint-Pierre Le Fort.
Elle épousa le 8 octobre 1813 Durand Etienne François Victor, comte de Verdonnet, fils de Paul et de Jacqueline de Courtaurel de Rouzat.
Elle décéda à Paris le 24 décembre 1860, âgée de 79 ans. (Jean CATHERINE).
6) Barthélémy Etienne François, né en 1738. (Pierre BOULANGER - Manot en Charente Limousine).
7) Hippolyte Etiennette Charlotte, alias Charlotte Hippolyte Henriette, née à La Haye en Hollande le 9 février 1737.
Elle épousa le 30 juin 1741 François David de La Cropte, seigneur de Chantérac, marquis de Beauvais, mestre de camp de cavalerie, fils de Gabriel, seigneur desdits lieux, et de Françoise de Bourdeille.
Elle fut marraine, étant veuve, à Périgueux, le 20 novembre 1775, de Louis Hippolyte, fils de Léonard Arlot, marquis de Cumont et de Frugie, et de Marie Jacqueline Augustine de La Cropte de Chantérac.
Elle décéda à Périgueux le 3 novembre 1806.
8) Marie Louise, qui décéda jeune en 1745. (Pierre BOULANGER - Manot en Charente Limousine).
9) Louise, qui décéda en bas-âge. (Pierre BOULANGER - Manot en Charente Limousine).
10) Marie, qui décéda en 1733, âgée d'un an. (Pierre BOULANGER - Manot en Charente Limousine).
11) Marie Louise Augustine, née en 1760.
Elle épousa le 5 mai 1760 Sébastien François Ange Le Normant de Mézy, conseiller d'état, intendant de la marine et des colonies, veuf d'Elisabeth Le Coissier.
12) Anne Charlotte Louise, qui épousa le 20 novembre 1753 François Pierre Dedelay de La Garde, baron d'Aschères et de Rougemont, conseiller au Grand Conseil en 1741, maître des requêtes en 1751, veuf de Marie Marguerite du Val de L'espinoy, et fils de Pierre, seigneur de la Garde, et d'Elisabeth Roussel.
Elle décéda à Orléans le 21 mars 1819.

XVI de SALIGNAC François Louis, marquis de Fénelon, baron de Loubert. Il naquit le 7 novembre 1722.
Il fut guidon des gendarmes de Berry en 1740, brigadier d'infanterie en 1747, maréchal de camp en 1749, admis aux honneurs de la cour en 1759, lieutenant-général des armées en 1762, colonel du régiment de la Fère-Infanterie, gouverneur de la Martinique et des Iles du Vent en 1763.
Il publia en 1761 une tragédie "Alexandre", qui n'eut aucun succès. (Pierre BOULANGER - Manot en Charente Limousine).
Il épousa le 7 novembre 1747 Marie-Charlotte Malon de Bercy, (née le 18 mai 1729), fille de Louis Claude, marquis de Bercy, capitaine au régiment des gardes françaises, et d'Henriette Victoire Collart.
Elle décéda le 9 septembre 1760, et lui en avril 1764 (alias décembre 1767).
Ils eurent pour enfants :
  1) Louis François Charles, qui suit.
2) Jean Louis Augustin, baron de Loubert, né le 25 mars 1753.
Il fut lieutenant colonel d'infanterie, aide de camp du marquis de Fumel, adjudant général de la maison de Monsieur, futur Louis XVIII, chevalier de l'Ordre Royal et Militaire de Saint-Louis.
Il passa l'année suivante au régiment des Gardes Françaises.
Après avoir quitté l'armée, il se lança dans le commerce, mais ses affaires , très mauvaises, firent l'objet de plusieurs saisies. En 1789, il fut finalement déclaré insolvable. (Pierre BOULANGER - Manot en Charente Limousine).
A la Révolution, ancien officier des gardes françaises, ruiné et couvert de dettes, il revint à Manot en 1789, et devint maire de la commune, et président de l'administration du district de Confolens jusqu'en août 1791. Il démissionna et émigra aussitôt après.
Il mourut sans postérité le 17 novembre 1829, ayant institué comme héritier Jean Raymond Sigismond Alfred de SALIGNAC, chef de la famille de Salignac en Angoumois et Haute Marche. (Son origine n'est pas connue.)
3) Louis Charlotte Adélaïde, née en 1758.
Elle épousa le 10 avril 1776 Bon Charles Louis Bauquet, marquis de Campagny en Normandie, fils d'Exupère Charles Louis Bauquet de Surville, marquis de Campagny, et de Catherine Henriette Hamel de Saint-André.
Elle décéda le 15 juillet 1840.

XVII) de SALIGNAC Louis Charles François, marquis de la Mothe-Fénelon. Il naquit à Paris le 9 septembre 1750.
Il fut capitaine au régiment Royal-Navarre (cavalerie), admis aux honneurs de la cour en 1773.
Il décéda à Paris le 24 mars 1803.
Il avait épousé à Paris le 22 avril 1796 Marie Catherine Moulin, née à Maubeauge en 1772, fille d'Athanase , officier au régiment Royal-Vaisseaux, et de Marie Thérèse Delcroix.
De cette union naquit :

XVIII) de SALIGNAC Charles Pierre Louis, marquis de la Mothe-Fénelon. Il naquit à Paris le 2 avril 1799.
Il fut garde du corps du roi de la compagnie de Noailles jusqu'en 1830.
Il décéda le 13 novembre 1849.
Il épousa à Paris, le 24 janvier 1829 Berthe Camille Louise Marie de Roncherolles, fille de Théodore Gaspard Louis, marquis de Roncherolles en Normandie, et de Delphine Céleste de Lévis-Mirepoix. Elle se remaria le 20 février 1851 avec Victor, comte du Hamel.
De son union avec Charles Pierre Louis, sont nés :
  1) François Charles Henri Théodore, marquis de Fénelon, né le 13 octobre 1831, et décédé sans alliance le 25 décembre 1852.
2) Marthe Théodorine Berthe Charlotte Delphine Louise, née le 27 décembre 1829.
Elle épousa en premières noces le 10 décembre 1849 Alexandre Gustave Henri Xavier de Caze, ancien receveur général des finances, fils d'Alexandre Louis François. Il mourut à Paris le 17 janvier 1874.
Elle épousa alors en secondes noces le 10 août 1875 Antoine Charles Tardieu de Maleissye, veuf de Marie Anne d'Aqueria, et fils de Charles François, vicomte de Maleissye, et d'Henriette des Champs de Rassetot.
Les fils de son premier mariage furent autorisés par un décret impérial du 8 septembre 1855, à ajouter à leur nom celui de "SALIGNAC de la MOTHE FÉNELON".

Branche de MAGNAC, COMBAS et GOURDON :
VI) de SALIGNAC Guillaume, chevalier, seigneur de Melzac, de Capdolio et de Magnac, capitaine de Clermont sous Biran en 1401.
Il épousa Marguerite Robert, dame de Magnac, soeur de Marie Robert, dame de Cingé, femme de son frère Pierre, fille d'Adhémar, chevalier, dame de Roussanilh, Valonays près d'Etampes, Mouret en Gascogne, et de la troisième partie d'une terre près de Saint-Julien de Sault. Elle devint veuve et fut enterrée près de son mari. Elle décéda en 1449.
Il eut, ainsi que sa femme, du chapitre de Saint-Germain, la permission de se faire enterrer dans le choeur de leur église près du tombeau du cardinal. Il fit son testament, signé Tarnelli, le 25 janvier 1445.
Ils eurent au moins 10 enfants :
  1) Antoine.
2) Jean, seigneur de Magnac, de Chapdeuil, de Verteillac, de Jumilhac, de Boursac, Roffiac et de Concorès.
Il épousa par contrat des 24 avril 1463 et 10 juin 1465, avec 2000 écus d'or, Louise de Pierre-Buffière, fille de Louis, chevalier, seigneur de Châteauneuf, et de Louise d'Aubusson.
Ils eurent :
  a) Foucaud, seigneur de Magnac, qui épousa par contrat du 21 mars 1491 (reconnu le 26 mars 1492), Anne Ricard de Gourdon, fille aînée de Jacques, dit Galiot Ricard de Gourdon, seigneur de Genouillac et de Brussac, et de Catherine Flamenc. Dame de Brussac, elle eut en dot les terres de Brussac et de Puybernard en la sénéchaussée du Périgord.
De cette union naquit :
  a1) Perronne, qui épousa en premières noces François de Crussol, seigneur de Beaudiner, vicomte d'Arques, fils de Louis, grand panetier de France, et de Jeanne de Levis de Florensac.
Elle épousa en secondes noces, par contrat du 25 août 1525 Antoine Sorel, ou Soreau, seigneur de Saint-Gérant, fils de Charles, et d'Anne de Brie, neveu de la belle Agnès Sorel, maîtresse du roi Charles VII.
Elle épousa ensuite en troisièmes noces René de Volvire, veuf de Catherine de Montauban, fils de François, baron de Ruffec, chambellan du roi, et de Françoise d'Amboise.
Elle testa le 15 juin 1559.
b) Pierre, seigneur de Vic, Combas et de Jumilhac en partie.
Il épousa Espérance de Raveul, d'où :
  b1) Pierre, seigneur de Vic, Combas et Jumilhac en partie.
Il épousa en 1545 Françoise de Pompadour, fille de François, seigneur de Châteaubouchet, et d'Anne de Montbrun.
b2) Charlotte, dame de Saint-Martin l'Ars.
Elle épousa en premières noces Jean de La Touche, seigneur de Marigny, puis en secondes noces en 1535 Jeannot de Maillé, veuf d'Anne Paumard, et fils d'Ardouin de Maillé, seigneur de Villemorain, et d'Agnès Rabasté, de la maison de La Roche.
c) Antoine, seigneur de Verteillac et de Magnac en 1500.
Il épousa par contrat du 13 novembre 1496 Marguerite Ricard de Gourdon de Genouillac, dame de Saint- Projet, soeur cadette d'Anne.
d) Françoise, qui épousa le 29 janvier 1491 Guy de Chamborant, seigneur de Droux, fils de Jacques et de Jeanne Chauvet.
e) Jeanne, qui fut mariée le 13 août 1499 avec Antoine de La Roche-Aymon, seigneur de Saint-Maixent, fils de Guillaume et de Louise d'Aubusson.
f) et g) Jean eut aussi deux bâtards, dont un nommé Raymond.
3) peut-être Jacques, chevalier, sieur de Combas. Il épousa N. et en eut :
  a) Pierre.
b) Jean, prieur de Cogulet.
Jacques eut aussi d'une autre union :
  c) Jeanne, bâtarde, qui épousa par contrat, signé Albin, du 29 juin 1634, Guillaume Chastaignol, habitant de Magnac, près de Pierre-Buffière.
4) Raymond, qui fit donation à son frère Jean, en 1482.
5) Jean, protonotaire du Saint-Siège, prieur de Cercles et de Talmont en Saintonge, curé de Treignac et de Neuvic, chanoine de Périgueux.
Il fit son testament, signé Albin, le 9 octobre 1528, par lequel il institua Pierre, son neveu. Un codicille du 30 juillet 1532 substitua à Pierre, Jean, frère dudit Pierre, à celui-ci un autre Jean de Salaignac, chevalier, seigneur de Gourdon et de Verteillac, aussi neveu du testateur. Il voulait que dans les trois semaines après sa mort pour accomplir le voeu qu'il avait fait d'aller à Saint-Jacques, son héritier fasse, ou du moins fasse faire ce voyage.
6) Louis, que son père voulait homme d'église, fut licencié en décrets, protonotaire du pape.
7) Marguerite.
8) Hélide, qui épousa par contrat signé Tarnelli, du 6 janvier 1449 à Allassac, Guy de Roffignac, seigneur de Richemont, Saint-Germain les Vergnes, co-seigneur d'Allassac, fils de Jean, et de Catherine de Monteruc.
9) Marguerite, qui épousa par le même contrat que sa soeur Hélide, Reginald, ou Ravault de Roffignac, frère de Guy.
10) Jeanne, qui épousa par contrat signé Tarnelli, du 20 août 1464, Antoine d'Aubusson, chevalier, seigneur de la Villeneuve, fils de Jean, seigneur de la Borne, et de Marguerite Chauveron.
11) Catherine.

Branche de la PONCIE, en Périgord :
IX) de SALIGNAC Annet, seigneur de Groléjac, gentilhomme de la chambre du roi.
Il décéda avant 1594.
Il avait épousé Anne de Massignac, dame de la Poncie, paroisse de Saint-Jean d'Estissac.
Ils eurent pour enfants :

X) de SALIGNAC Armand, seigneur de Groléjac, de la Roque-Gensac et de la Poncie.
Il fut chevalier de l'ordre et gentilhomme de la chambre du roi.
D'une alliance inconnue, il fut le père de :

XI) de SALIGNAC Barthélémy, seigneur de la Poncie.
Il épousa Marguerite Hamelin de Rochemorin, vers 1630, et eut comme enfants :
  1) François, qui suit.
2) peut-être Pons, seigneur de la Poncie, qui mourut à Saint-Martin de Saint-Félix en 1692.

XII) de SALIGNAC François, seigneur de la Poncie.
Il épousa vers 1660, Jeanne d'Aubusson, veuve de messire de Calvimont, seigneur de Chatans, et fille de Jacques, seigneur de Villac, Miremont et Fumel, et d'Anne de Royère.
De cette union naquirent :
  1) Armand, qui suit.
2) Arnaud, seigneur de la Combaronnie.
Il épousa en 1695 Dauphine de Lageard de Grésignac, qui lui donna pour enfant :
  a) Raymond, baptisé en 1696 à Saint-Pardoux de Mareuil.
b) Marc, baptisé à Saint-Martin de Saint-Félix en 1698. Il eut pour parrain Marc de Brochard, écuyer, sieur de Puymoyen, et pour marraine Catherine Verlaine.
Il fut inhumé à Saint-Martin de Saint-Félix en 1758, en présence de la confrérie Saint-Roch de Saint-Crépin.
c) Marie, baptisée en 1701 à Saint-Martin de Saint-Félix.
d) (*1) François, né en 1703 à Saint-Félix de Bourdeilles, et baptisé la même année, écuyer, seigneur du repaire de Combaronnie.
Il épousa le 10 septembre 1742 Renée de Robinet, fille de François, écuyer, seigneur du Plas, et de Nicole de Lagéard.
Ils eurent pour enfants :
  c1) (*1) François, (dit Salignac de Fénelon), né en 1743 à Saint-Félix de Bourdeilles, baptisé à Saint-Crépin de Mareuil, écuyer, seigneur baron de Combaronnie.
Il fut capitaine au régiment Dauphin-Cavalerie, capitaine de dragons.
Il épousa le Ier août 1784 à Saint-Félix de Bourdeilles, Marie Elisabeth de Saulnier de Mondevis, dame de Salignac. Elle mourut en 1792.
(*1) En 1821, François, propriétaire, habitant la ville de Brantôme, assistait à Saint-Crépin de Richemont, au mariage de sa seconde fille, Marie.
François et Marie, avaient eu pour enfants :
  1) (*1) Elisabeth, née en 1787 à Saint-Félix de Bourdeilles, et décédée le Ier janvier 1830 à Vieux-Mareuil (Dordogne).
Elle avait épousé Charles de Maillard.
Elle vivait au château de Marafy à Vieux-Mareuil.
2) (*1) Marie, née le 26 août 1788 à Saint-Félix de Bourdeilles, et décédée le 23 janvier 1848 à Saint-Crépin de Richemont (Dordogne). Elle avait épousé le 20 juin 1821 Etienne Chapeau.
Ils eurent 4 enfants : Marguerite, François, Etienne, et autre Etienne.
c2) Antoine, qui fut reçu chanoine de Brioude en 1769.

XIII) de SALIGNAC Armand, seigneur de la Poncie.
Il épousa le 6 août 1709, Marie du Mas, dame de la Rigale, fille de Jean, seigneur de la Féline, et de Jeanne Testard, dame de la Rigale. Elle décéda le 9 mars 1759.
Ils eurent pour enfants :
  1) Martin Louis, qui suit.
2) Henri, né à la Poncie le 23 juillet 1713.
Il fut chanoine de Cambrai, et prieur de Saint-Romain de Châtellerault.
Il décéda à Autun le 15 février 1772.
3) Jean Baptiste Augustin, baptisé le 30 août 1714.
Il fut prieur de Saint-Sernin du Bois.
Il décéda décapité en 1794.
4) Jean Baptiste, qui fut prieur de Besson.
Il décéda à la Poncie en 1769.

XIV) de SALIGNAC Martin Louis, seigneur de la Poncie.
Il épousa le 19 mai 1754 Marie Anne d'Abzac, fille de Jean, dit le comte de la Douze, lieutenant au régiment de Condé, et de Marguerite de Combabessouze.

Branche de la MAINGOTERIE (Chassiecq) : (Généalogie sur Internet de (Jean CATHERINE).
VIII) de SALIGNAC François, seigneur de Mareuil et de la Queyrie.
Il épousa à Sarlat le 15 janvier 1512 Alcyde de Beaufort.
De cette union naquit :

IX) de SALIGNAC N. (peut-être Girard), écuyer, seigneur de la Garenne (Cellefrouin), qui épousa soit Marie de Goret, fille de Paul, écuyer, seigneur de Fontclairet, (qui vivait encore le 18 juin 1597), et de Marguerite, ou Sébastienne de Livron, soit le 14 février 1616, autre Marie de Goret, fille de Philippon et de Françoise Lannes.
Ils eurent pour enfant, au moins :

X) de SALIGNAC Pons, baron de Loubert.
Il épousa Anne de La Cropte de Saint-Abre, et en eut pour enfant, au moins :

XI) de SALIGNAC Antoine, écuyer, sieur de la Maingoterie (Chassiecq).
Il fit aveu d'une partie du fief des Marmons, ou de Puyvidal, ou de la Merlière, avec Pierre Garnier, (époux de Louise Prévost), le 15 avril 1658, par acte passé au lieu noble de Fontanon, reçut par Fougerat et Texier, notaires, à haut et puissant seigneur François de Roye de La Rochefoucauld, à cause de sa baronnie de Champagne-Mouton.
De son union avec Julienne Delage, naquirent :
  1) Antoine.
2) Nicolas, seigneur de la Maingoterie, de Romagné et de la Merlière. (Cellefrouin).
Il était également seigneur de Romagne.
Il fut maintenu noble en 1667, et épousa Jacquette du Plessis.
De cette union naquirent :
  a) Anne, née en août 1672 à Cellefrouin, et décédée dans le mois.
b) Jean, seigneur de la Maingoterie.
Il épousa en 1707 Marie-Madeleine de Cumont, fille de Gabriel, écuyer, seigneur de la Chauvière, et de Charlotte Pellerin (Elle en était veuve le 15 septembre 1741, et fut inhumée le 30 décembre 1755).
De cette union naquit :
  b1) Françoise, qui épousa le 8 février 1755, à Chassiecq, André Garnier, (né le 15 février 1712 à Ruffec, décédé après 1777), seigneur de la Boissière et du Bois en Poitou, capitaine de cavalerie, chevalier de Saint-Louis, fils de Pierre, seigneur de la Boissière (Champagne-Mouton) et du Breuil-Charente -Aizecq), et de Françoise des Moulins.(Thierry ASTIER).
Le 23 mars 1776, elle afferma pour 7 ans le logis de la Maingoterie (Chassiecq) à Thérèse Pichon, veuve de François Mesturas, sieur de la Plante.
Devenue veuve, elle vendit le logis de la Maingoterie et ses dépendances, le 20 août 1779, à Geneviève Dubournais, veuve de Jean Col de Puygelier, demeurant au logis de la Chapelle à Cellefrouin. (Jean-Paul GAILLARD).
Elle décéda à 72 ans le 21 avril 1788.
3) Girard, qui suit.
4) peut-être Jacques, écuyer.
Il épousa Esther Philipier, et eurent pour enfants :
  a) Hélène, habitant Saint-Mary, qui épousa par contrat de mariage du 27 août 1683 Jean de Fornet (Fornel ?), écuyer, sieur de la Faucherie, fils de Paul, écuyer, et de Marie Regnauld

XII) de SALIGNAC Girard, écuyer.
Il semble qu'il ait épousé en premières noces Renée de Massacré. Celle-ci décéda en couches à l'âge de 30 ans, le 19 avril 1678, au prieuré de La Tâche.
Il épousa alors en secondes noces Antoinette Motteau, qui lui donna pour enfant :

XIII) (*) de SALIGNAC Claude Pierre, écuyer, seigneur du Maine-Salomon, du Lagareaud, habitant Valence, capitaine au régiment de Perrin.
Il épousa par contrat du 18 février 1716, (en présence entre autres de Louis Duplessis), Catherine Caron, habitant Cellefrouin, fille de Jean, sieur de la Node (?), et de Marie Delavaud.
Claude-Pierre fut exécuté à Cellefrouin le 9 avril 1738, âgé de 54 ans, alors que Catherine était décédée depuis le 25 avril 1719. (Elle avait été enterrée le 26 dans l'église de Cellefrouin, dans la chapelle de M. de Fontclairet.)
Ils avaient eu pour enfants :
  1) André-Salomon, alias André Emmanuel, seigneur du Maine-Salomon, né le 30 novembre 1716 et baptisé le 6 décembre 1716 à Cellefrouin.
Il acheta le 26 avril 1772, de messire Silvain Alexis de La Saigne, seigneur comte de Saint-Georges, et de Marie Madeleine de La Souche, son épouse, la terre et le logis du Pavillon (Alloue) (Bruno SÉPULCHRE et Jean-Paul GAILLARD).
Il épousa Elisabeth Renaud, dame de la Boissière (?).
Le 12 juillet 1770, en tant que seigneur de la Garenne (Cellefrouin), il vendit avec son épouse, au notaire Jean Baptiste Binet de Moulin Neuf, tous les biens qu'ils possédaient dans les paroisses de Cellefrouin, la Tâche, Parzac, Ventouse et Valence. Le logis de la Garenne, tous les bâtiments, jardin et garenne firent partie de la vente. (Patrice SÉPULCHRE).
Il fut parrain le 9 août 1772, à Cellefrouin, de André-Emmanuel Duplessis.
Il fut appelé à l'assemblée de la noblesse du baillage d'Angoulême, et de la paroisse d'Alloue, pour la nomination aux Etats-Généraux en 1789.
Il fut porte-étendard des chevau-légers de la Garde, puis soldat dans les vétérans émigrés.
Le domaine du Pavillon fut revendu le 17 octobre 1791 à Pierre Arlin de La Croix et à Louis Malmanche. (Bruno SÉPULCHRE et Jean-Paul GAILLARD)
Il mourut sans postérité de son mariage avec Mlle de La Boissière, fusillé à Quiberon en 1795.
2) Louis, qui suit.
3) Marie Virginie, (*) Elle fut baptisée le Ier avril 1718 à Cellefrouin, et eut pour parrain François Carron, sieur de Massido(u), et pour marraine Demoiselle Marie de Salignac.(Signature de Girard de Salignac).
Elle habitait Cellefrouin, et épousa par contrat du 16 décembre 1749, Martial de Verthamond, chevalier, seigneur de Marillac Le Cerf, capitaine au régiment de Navarre, habitant Chasseneuil, fils de Martial, et de Suzanne de Couhé.
Témoins : Jean de Verthamond, seigneur de la Vozelle et de Marillac Le Cerf, grand père du mari.
Ce contrat de mariage fut résilié le 6 octobre 1751.

XIV) de SALIGNAC Louis, seigneur de Lairrière (Valence).
Il épousa Suzanne du Rousseau, et en eut :
  1) Anne Suzanne Léontine, qui épousa au château de Lairière, paroisse de Valence, le 8 janvier 1771 Jean Raymond de SALIGNAC, seigneur du Ménadeau, chevau-léger de la Garde du Roi, fils d'Antoine, seigneur de Salmaze, et d'Anne Seguin, dame du Ménadeau (Mouthiers sur Boême), (fille de Philippe et de Françoise Falligon).
En 1731, un Raymond de SALIGNAC écuyer, et Madeleine Seguin, son épouse sont dit demeurant au logis noble de Boisbelet, en Mouthiers. En 1751, le logis est habité par un Jean de SALIGNAC, écuyer. (Jean-Paul GAILLARD et Jérôme ROYER)
Elle décéda le 23 février 1774.
Jean Raymond fit dresser l'inventaire des biens au logis de Lairière, le 4 octobre 1777, en tant que tuteur d'Antoine Alexandre Auguste, son fils mineur.
Il émigra à la Révolution, avec son fils, et leurs biens de Lairière et de la Brousse furent divisés en 92 lots, pour être vendus. (Jean-Paul GAILLARD et Bruno SÉPULCHRE)

Branche de ROCHEFORT, en Séreilhac (Haute-Vienne) :
Je ne sais pas où rattacher cette branche, mais son blason, très cousin avec le blason initial des Salignac, milite pour une branche cadette :
blason de la famille de Salignac, d'après l'abbé Joseph Nadaud
blason de la famille de Salignac, d'après André Lecler
d'après l'abbé Joseph Nadaud : Nobiliaire du diocèse et de la généralité de Limoges :
Bandé d'or et de sinople de 6 pièces.
D'après André Lecler : Dictionnaire historique et géographique de la Haute-Vienne :
Bandé d'or et de sable de 6 pièces.

- de SALIGNAC (alias de Salagnac) Raymond.
Il épousa l'héritière du château de Rochefort, (Elle devait être de la famille de Béchade), situé sur la paroisse de Séreilhac, en Haute-Vienne.
Ils eurent au moins :

- de SALIGNAC Géraud, seigneur de Rochefort, baron de Fontenay.
Il fut gouverneur du roi Henri IV en sa jeunesse.
Il épousa Isabeau de Pierre-Buffière, peut-être fille de Jean Geoffroy, et de Marguerite de Bourbon-Busset. Elle était veuve en 1574.
De cette union naquit, au moins :
  1) Claude, qui épousa René Chasteignier, par contrat du 28 décembre 1563.

- de SALIGNAC François, seigneur de Rochefort.
Il fit son testament le 19 novembre 1585.
Il épousa par contrat du 29 juin 1567 Louise de Sainte-Maure et des Etangs, fille de Guy, et de Marguerite de Lanes. Elle mourut en septembre 1619, et fut ensevelie dans l'église de Séreilhac.
Ils eurent pour enfants :
  1) Isaac, qui suit.
2) Jeanne, qui épousa Cybard de Brettes.
3) Anne.
4) Samuel, qui était décédé en 1600.

- de SALIGNAC Isaac, seigneur de Rochefort et des Etangs, vicomte de Rochemaux, paroisse de Séreilhac.
Il fut trouvé gentilhomme en 1598.
Il épousa Olympe Green de Saint-Marsault. Elle fit son testament le 2 ou le 10 décembre 1633, et décéda à Paris en 1634. (Elle s'était remariée avec François, comte des Cars, puis avec Georges d'Aubusson, comte de la Feuillade).
De son mariage avec Isaac, naquirent :
  1) Achille, qui suit.
2) Pierre, capitaine de cavalerie, qui se fit beaucoup d'honneur à la bataille de Rocroix en 1643.
Il fut dangereusement blessé à celle de Lens.
Il a été prisonnier à Cambrai, où il fut détenu pendant 6 mois.
S'étant démis de sa compagnie, il se tua en tombant de cheval, à la chasse, à Bayer, en Angoumois, en 1658.
3) N., qui servit en Allemagne aux sièges de Philisbourg et de Fribourg, en 1644.
Il reçut à la bataille de Nortlingue, en 1646, 12 blessures, dont il mourut.
4) Julie, qui épousa par contrat du 11 mai 1621 Philippe de Meilhars, marquis dudit lieu, conseiller d'Etat, seigneur de Cruzac, Brie, la Croisille, maréchal de camp, fils de Jean, et de Jeanne de Pierre-Buffière.
Elle porta 40000 livres en dot. Elle fit son testament à Limoges, le 27 septembre 1691, et voulait être inhumée à Meilhars, dans le tombeau de son mari.

- de SALIGNAC Achille, chevalier, baron, seigneur d'Aixe, comte de Rochefort, vicomte de Rochemaux, lieutenant de la compagnie des chevau-légers du comte de Brassac, en 1635.
Il décéda en 1649.
Il avait épousé par contrat du 11 mai 1625 Catherine de Meilhars, qui lui donna pour enfants :
  1) Charles, seigneur de Séreilhac.
2) Jean-Marie, héritier de son père, et mort sans héritiers en 1660.
3) Catherine, dame de Rochefort, qui épousa Jean de La Cropte, chevalier, marquis de Saint-Abre, lieutenant général des camps et armées du roi, gouverneur de Salces.
Elle décéda à Aixe le 21 février 1671.

- Abbé Joseph NADAUD : Nobiliaire du diocèse et de la généralité de Limoges.
- André LECLER : Dictionnaire historique et géographique de la Haute-Vienne.
- Librairie Bruno SÉPULCHRE : Châteaux, Logis, et demeures anciennes de la Charente. Articles de MM Bruno SÉPULCHRE, Jean-Paul GAILLARD, Jérôme ROYER, Patrice SÉPULCHRE, Christian GILLET, sur les sites du Pavillon (Alloue), de la Garenne (Cellefrouin), du Ménadeau et de Boisbelet (Mouthiers sur Boëme), Lairière (Valence), la Baurie (Vaux-Lavalette) et la Maingoterie (Chassiecq).
- Pierre BOULANGER : Manot en Charente Limousine.
- Pascal LACHETEAU : Informations généalogiques.
- Nouveau Larousse Illustré.
- (*) renseignements fournies par Nathalie BÉCHADE de FONROCHE.
- (*1) renseignements fournies par Elisabeth ESTRADE.
- Précisions généalogiques apportées par M. Thierry ASTIER.
- Jean CATHERINE : Généalogie sur Internet : http://gw.geneanet.org/pierfit?lang=fr;p=francois;n=de+salignac;oc=6
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