de GORET


blason de la famille Goret
 
blason de la famille Goret
 
blason de la famille Goret
D'argent à la fasce de gueules accompagnée de trois hures de sanglier de sable, languées du second et mirées du premier.
(Cachets des XVII et XVIIIème siècle :
M. REMPNOUX du VIGNAUD)
.
 
D'argent au chevron de gueules accompagné de trois hures de sanglier de sable.
 
D'argent à trois hures de sanglier de sable, posées deux et un.

Famille noble, originaire de Champagne-Mouton, et établie du XVIème siècle à la fin du XVIIIème siècle dans les régions de Ruffec, Civray et Poitiers.
Parmi les nombreuses terres qu'elle posséda en Charente, on peut citer :
- Les Coux (Beaulieu sur Sonnette) : des environs de 1550 aux environs de 1720.
- Fontclairet (Champagne-Mouton) : des environs de 1480 à l a fin du XVIème siècle.
- Fontanon (Champagne-Mouton) : des environs de 1600 aux environs de 1620.
- Saules (Champagne-Mouton) : des environs de 1600 au milieu du XVIIème siècle.
- Grosbost (Chenon) : de la fin du XVIème au début du XVIIème siècle.
- Juyers (Champagne-Mouton) : des environs de 1650 à 1809.
- Le Challat (Vieux-Ruffec) : du 9 septembre 1590 à ?
- La Martinière, ou Martinerie (Vieux-Ruffec) : des environs de 1560 à la Révolution de 1789.
- Vareilles (Alloue) : dans les environs de 1750.
- La Moutonerie (Le Boucharge) : pendant la seconde moitié du XVIIIème siècle.
- Les Fourniers (Messeux - Nanteuil en Vallée) : de la fin du XVIIème siècle à la Révolution de 1789.

Noms isolés :
- GORET Guillaume, fut présent à une cession faite à l'abbaye de Saint-Maixent, par Albert TRUAUD, et Regnaud, son frère, de toutes leurs prétentions dans l'église de Romans en 1108.
- GORET Aimeri, damoiseau, fut témoin dans une enquête de 1293, sur la validité de la profession de Simon de ROCHECHOUART, religieux dominicain.
- de GORET Henri, valet, avait autrefois fait une donation à l'abbaye de Charroux, ainsi qu'il résulte d'un acte du 8 novembre 1320.
- de GORET Jacques, habitant le pays de Melle, fut exempté, pour une juste cause, de se trouver au ban de 1391.
- GORET François, épousa vers 1540, N. COURAUDIN.
- de GORET Françoise, était nommée le 26 mars 1570 dans les registres protestants de Verteuil.
- de GORET Anne, fut l'épouse de Mathurin PRÉVOSTEAU. Elle fut nommée plusieurs fois dans les mêmes registres depuis le 27 janvier 1572, jusqu'au 21 juillet 1599.
- de GORET Joseph, demeurant à Champagne-Mouton, fut nommé dans les mêmes registres qu'Anne, cité ci-dessus, le 17 avril 1580. Il était l'époux de Françoise RAFFOUX, de Ruffec.
- de GORET Antoinette, fut le 28 octobre 1582 marraine d'Esther DELOUSME.
- de GORET Pascience, fut nommée dans les mêmes registres à l'occasion du baptême de son fils, au temple de Verteuil. Elle était alors l'épouse de François PRÉVOST.
- de GORET Madeleine, fut l'épouse de Moïse CHEMERAULT, le 29 janvier 1589, et le 26 décembre 1590.
- de GORET Judith, fut citée dans les mêmes registres le 17 mai 1598.
- de GORET Marie, fille de Philippon et de Françoise LANNES, le 23 novembre 1601. Elle fut peut-être l'épouse, le 14 février 1616, de Girard de SALIGNAC, écuyer, sieur de la Garenne (Cellefrouin), puis étant veuve, elle demeura peut-être à la Garnerie ou la Guerlie, (Vieux-Cérier), en juillet 1642.
- de GORET Anne, dame de la Querie, fut le 11 janvier 1626, marraine à Cellefrouin.
- de GORET Anne, épousa dans la deuxième moitié du XVIIème siècle, Daniel de LESTANG, écuyer, seigneur de Vouet.
- de GORET Eve, épousa le 11 mai 1654 Antoine de VILLEDON, habitant la Carte (Asnières -86).
- de GORET Joseph, fut porté sur le catalogue des nobles réservés de la généralité de Poitiers en 1667. Ce doit être le même qui fut qualifié de seigneur de Puissec (Saint-Saviol -86), et qui demeurait le 10 mai 1677 en la maison noble de Messeux.
- de GORET Marie, épousa vers 1667 Timothée BONNARD, écuyer, seigneur du Marais d'Antigny.
- de GORET Antoine, sieur du Mas, était le 8 juin 1685 inculpé avec plusieurs autres du meurtre de Damien ARNAULT, archer.
- de GORET Suzanne, était en 1698 épouse de Jean de La COUTURE, écuyer, sieur de Narbonne.
- de GORET Madeleine, fut mentionnée en 1722. Ce fut sans doute elle, qui fut l'épouse de François du VERRIER, écuyer, sieur de la Motte, dont elle eut plusieurs enfants baptisés à Pleuville de 1734 à 1738.
- de GORET Louise, était le 19 août 1750 épouse de N. JOURDAIN.
- de GORET François, écuyer, seigneur de Grandchamp, fut inhumé à l'âge de 7 ans à Availles-Limousine, le 29 juillet 1762.
- de GORET Hyacinthe et Jeanne, signèrent le Ier décembre 1773, un certificat en faveur de Marie VERRON, qui avait eu un enfant de Pierre BOUTELAUD, huissier royal à Genouillé.

Première branche des COUX (Beaulieu sur Sonnette) :
I) de GORET Mathurin, seigneur de Fontclairet (Champagne-Mouton).
Ce fut sans doute le même personnage qui fut sergent royal en 1490.
Il fut qualifié d'écuyer, seigneur de Fontcleret, par THIBAUDEAU (Histoire du Poitou), d'après dit-il par l'ordonnance de maintenue de BARENTIN de 1667.
Il avait épousé vers 1541 Pernelle BERTHELOT, et eut de ce mariage :
  1) Jacques, qui suit.
2) Jeanne, qui épousa le 8 janvier 1563 (VASLIER et de GORET, notaires à Champagne-Mouton) Gilles GARNIER, écuyer, seigneur de la Garnerie, et dont elle était veuve en 1595.
3) François, qui fera la branche de Fontanon.

II) de GORET Jacques, écuyer, seigneur des Coux, notaire à Champagne-Mouton en 1553.
Il fut le 7 décembre 1576 licencié es-lois et sénéchal de la baronnie de Champagne-Mouton.
Il épousa Philippe de GOMBAUD (alias COMBOURG), dont il eut :

III) de GORET Jean, écuyer, seigneur des Coux, qualifié en 1615 de seigneur de Fontanon.
Le 7 juin 1592, il fut parrain 2 fois :
Premièrement de Jehanne PASTUREAU, fille de Nicolas, sieur de Pinode. La marraine était François de BRETTES.
Deuxièmement de Marguerite DELAGE, fille de René, écuyer, sieur dudit lieu, et de Françoise de BRETTES. La marraine était Marguerite AREMBERT. (Registres protestants de Ruffec).
Il fut licencié es lois et juge sénéchal de la baronnie de Champagne-Mouton.
Il était protestant et résidait habituellement à Champagne-Mouton.
Il épousa le 12 mai 1585 Françoise BRUN du MAGNOU, fille de feu Guy, écuyer, seigneur du Magnou, et de N. de POLIGNAC, et eut de ce mariage :
  1) Louis, qui suit.
2) Charles, qui fera la seconde branche des Coux.
Jean épousa apparemment en secondes noces Jérémine Le COQ, qui, devenue veuve, résidait à Angoulême le 12 mars 1621.

IV) de GORET Louis, écuyer, seigneur des Saules (Champagne-Mouton).
Il fut baptisé au temple de Verteuil le 18 novembre 1587, et était, bien que protestant, prieur de Saint-Michel de Champagne-Mouton en 1607.
Il acquit de Jacques MAYNOD, le 27 mai 1617, pour le prix de 31000 livres, les charges de conseiller au présidial de Poitiers, et d'assesseur du conservateur des privilèges royaux de l'Université de Poitiers. A été conservés dans le livre des "Actions publiques" d'Antoine CITOYS (Poitiers, MESNIER, 1619), la requête prononcée par ce magistrat le 4 janvier 1618, pour l'installation de Louis GORET, qui mourut le 5 février 1620, sans doute après s'être converti au catholicisme, car il fit baptiser ses enfants dans la religion catholique et lui-même fut inhumé en l'église des Augustins de Poitiers, le 6 février 1620.
Iil avait épousé Anne DUPLESSIS, à laquelle il laissa par son testament, daté du 3 juin 1617, tous ses meubles et acquêts, et le tiers de tous ses autres biens.
De ce mariage naquirent :
  1) Charlotte, vivante encore le 21 mai 1663, mais décédée avant 1667.
Elle avait épousé René ROUGIER, conseiller du roi, avocat au bureau des finances de Poitiers, pair et échevin et l'un des capitaines de la ville.
2) René, écuyer, seigneur des Saules et des Halles de Poitiers.
Il fut baptisé en l'église Saint-Porchaire de Poitiers le 23 novembre 1617.
Il fut reçu conseiller au présidial en 1639.
Le 17 août 1646, René BROCHARD et sa femme Jeanne d'ELBÈNE (alias d'ELBENNE) lui firent don, ainsi qu'à son frère et à sa sœur, des Halles de Poitiers. Comme possesseur des droits dépendant de ce domaine, il obtint en juillet 1658 des lettres patentes transférant au lundi avant la Saint-Barnabé la foire qui se tenait précédemment le 18 octobre, et qui était trop rapprochée de celle qui avait lieu le lundi après la Saint-Denis. Cette foire ainsi transférée devait durer 8 jours.
Le 29 novembre 1658, il rendait hommage au roi pour son fief des Halles, mouvant du château de Poitiers, et le 25 avril 1669, il rendait aveu et dénombrement du même fief. Il en rendit un nouvel hommage le 10 mai 1669.
En 1669, il soutint et gagna un procès contre le fermier du domaine de Poitiers qui prétendait que les Halles étaient un domaine engagé.
D'accord avec son frère Jean, il afferma à la commune de Poitiers le 27 janvier 1665, une partie des bâtiments des Halles pour servir au gouverneur.
Il fut enterré dans l'église des Augustins de Poitiers le 31 décembre 1671, ne laissant pas d'enfants de son mariage avec Marguerite ROUGIER, fille de Guillaume, écuyer, seigneur du Pré-l'Evêque (Thurageau -86), et de Marie BOUYER, qu'il avait épousé en l'église Saint-Hilaire de La Celle à Poitiers le 23 juillet 1643.
3) Jean, qui suit.

V) de GORET Jean, écuyer, seigneur d'Elbenne.
Il fut baptisé en l'église Saint-Porchaire de Poitiers le 16 février 1619, et fut maintenu noble et écuyer le 10 décembre 1667, en même temps que son frère René.
Devenu seul possesseur des Halles de Poitiers après la mort de son frère, il obtint un arrêt du présidial du 6 septembre 1680 défendant à tous marchands forains et habitants de Poitiers d'établir leurs boutiques ailleurs qu'aux Halles, à peine de 6 livres d'amende.
Il était en 1694 patron de la chapelle Sainte-Catherine de La Latte.
Il fut enseveli en l'église des Augustins de Poitiers le 5 janvier 1696.
Les Halles de Poitiers qui avaient déjà été saisies sur lui en 1676, le furent encore sur ses héritiers avant le 17 mai 1700, à la requête de Jean RIQUET, marchand, et furent adjugées, lors de la vente, le 21 janvier 1701, aux Hospitalières de Poitiers.
Il avait épousé en l'église Saint-Hilaire de La Celle, le 14 avril 1668, Catherine GAUDIN (alias Anne-Gabrielle), veuve de Jean GEOFFROY, qui lui donna pour enfants :
  1) Jeanne-Marie, baptisée à Saint-Porchaire de Poitiers le 25 juin 1669.
2) René-Jean-Baptiste, né le 23 mars 1670, baptisé le 15 mai 1672.
3) Marie Catherine, baptisée le 15 janvier 1673, qui épousa après contrat de mariage du 3 août 1693, Pierre REGNAULD, chevalier, seigneur de Villeneuve.

Deuxième branche des COUX (Beaulieu sur Sonnette) :
IV) de GORET Charles, écuyer, seigneur de Grosbost, de Menas et des Coux.
Il fut baptisé au temple de Verteuil le 20 mai 1590.
Le 19 février 1619, Antoine CITOYS prononça pour son installation comme conseiller au présidial de Poitiers, une requête qui a été conservé dans son livre "des Actions publiques".
A la fin de sa vie, il habitait la maison noble de Juyers (Champagne-Mouton), qu'il avait acquise vers 1649, et où il résidait encore en 1655. (Cette famille de GORET fit rebâtir le château dans le goût de l'époque. Il est resté cependant inachevé).
Il épousa Marie DAVESNE, fille de noble Philippe, docteur en médecine, qui lui apporta le fief de Menas (Etrechet - Indre), mouvant du duché de Châteauroux, dont il rendit aveu et dénombrement le 25 août 1619, et qu'il vendit le 23 novembre 1630 à Philippe VILLIERS.
Il décéda en 1659 à Champagne-Mouton.
Il avait eu pour enfants :
  1) François, qui suit.
2) Jean, écuyer, seigneur de Genouillé, baptisé à Poitiers le 22 avril 1629.
Il était le 4 novembre 1644 étudiant en l'université de Poitiers. Un acte du 6 janvier 1658 nous apprend qu'il résidait alors à Juyers.
Il décéda avant 1678, laissant pour enfants :
  a) Charles, écuyer, seigneur de Coux et de Juyers, maintenu noble le 10 décembre 1667.
Il rendit hommage pour le lieu noble de Champmaignan (Saint-Macoux -86), et fut tué vers 1692.
b) Marius, écuyer, seigneur de Genouillé et de Juyers, capitaine d'une compagnie de cavalerie dans le régiment de Royal-Cravate.
Il résidait à Paris le 21 mars 1683, et décéda avant 1708.
3) Fanchon. Elle suivit son père à Poitiers et était comme lui et ses frères de la religion protestante.

V) de GORET François (alias Francis), écuyer, seigneur des Coux et de Genouillé, maintenu noble par ordonnance de BARENTIN du 10 décembre 1667.
Il servit au deuxième escadron au ban des nobles du Poitou en 1689.
Ses biens furent partagés entre sa veuve et ses enfants le Ier avril 1701.
De son mariage avec Suzanne GARNIER, qu'il avait épousé le 17 mars 1659 à Champagne-Mouton, il eut :
  1) Philippe-François, écuyer, seigneur de Champmaignan, qui fut maintenu noble par MAUPÉOU le 9 juillet 1698. En 1706, il demeurait au lieu noble de Juyers (Champagne-Mouton). (José DÉLIAS).
2) Marius, qui suit.
3) Gabrielle, qui épousa avant le 10 mars 1703 Jean THOMAS, écuyer, seigneur de Montgoumard (Bunzac).
4) Anne, qui épousa Gervais AUDEBERT, écuyer, sieur de Francourt, ou du Trancourt.
5) Judith, qui en novembre 1718 se fit catholique, et épousa le Ier décembre 1718 Jean GARNIER, écuyer, seigneur de la Davignière.
Le 7 octobre 1717, Jean GARNIER avait acheté de Jean de La COUR, la terre de Clavachon (Champagne-Mouton). Judith devait décéder en ce lieu en 1740. (José DÉLIAS).
6) Suzanne, qui épousa avant le 11 août 1716 N. BOICEAU, sieur de la Borderie.
7) N. qui se maria avec Pierre, écuyer, sieur de la Tifardière.

VI) de GORET Marius, écuyer, sieur des Coux.
Il était encore en 1701 sous l'autorité de sa mère et fut maintenu noble par Quentin de RICHEBOURG le 9 février 1715.
En 1720, il habitait au lieu noble de Juyers (Champagne-Mouton). (José DÉLIAS).
Il prit part aux adjudications de la dime royale à Niort en 1722, et rendit hommage lige le 8 mars 1717 de la Fontaine de Bernac en la baronnie de Champagne-Mouton.
Il eut de son mariage avec N. GARNIER :
  1) Louis Olivier, écuyer, seigneur de Juyers.
Il servit au ban de 1758 dans la quatrième brigade de l'escadron de Villedon.
En 1778, il était dit demeurant à Juyers. (José Délias).
Il se fit représenter à l'assemblée de la noblesse de la sénéchaussée de Civray, pour l'élection des députés aux Etats Généraux de 1789.
Il demeurait alors en la paroisse de Joussé.
Il décéda âgé de 69 ans et fut enseveli à Châtain (Vienne) le 20 août 1791.
Il avait eu de son mariage avec Suzanne PRÉVOST, fille de Louis, chevalier, seigneur de Puybottier, et d'Anne d'ABZAC de la DOUZE (qui décéda avant lui) :
  a) Marie-Anne-Henriette, qui épousa le 27 juillet 1772 (BEGAUD, notaire à Champagne-Mouton), Charles-Louis de SAINT-GARREAU, écuyer, seigneur de Tralbeau (Châtain -86).
Le 12 juin 1809, à la requête d'Amédée et de Julien de SAINT-GARREAU, fut dressé un inventaire du château de Juyers (Champagne-Mouton). Cet inventaire faisait suite au décès de Charles Louis de SAINT-GARREAU, leur père.
Le 5 septembre 1809, Marie Anne Henriette leur fit don de 3 domaines qu'elle possédait dans la commune de Champagne-Mouton : Fontanon, la Grange-Chartrou et le Bois Chaminet. (José DÉLIAS).
2) Joseph, écuyer, seigneur de Genouillé.
3) Henri-Joseph, écuyer, seigneur de Champmaignan, avec son frère Joseph.
En 1758, il était dit demeurant à Juyers (Champagne-Mouton) (José DÉLIAS).
Il fut présent au contrat de mariage de sa nièce Marie-Anne-Henriette, le 22 juillet 1772.
Il assista à l'assemblée de la noblesse de la sénéchaussée de Poitiers pour l'élection des députés aux Etats Généraux de 1789.
4) Marie.

Branche de FONTANON :
II) de GORET François, écuyer, seigneur de Fontclairet. (Ce fief, était aussi appelé Ferraboeuf dans un acte de 1579).
Il était en 1563 en différend avec Aymer PRÉVOST, écuyer, seigneur de Touchimbert.
Il épousa Jeanne de LIVRON, dont il eut :
  1) Paul, écuyer, seigneur de Fontclairet, qui vivait encore le 18 juin 1597, et qui avait épousé Marguerite, ou Sébastienne de LIVRON, dont il eut :
  a) Marie, qui peut-être fut celle qui épousa Girard de SALIGNAC, écuyer, seigneur de la Garenne (Cellefrouin).
2) Guy, qui suit.
3) Philippe, qui épousa en 1575 René REGNAULD, écuyer, seigneur de Villognon, fils de Pierre et de Françoise MOUNIER, dame de Puypéroux.

III) de GORET Guy, écuyer, seigneur de Fontanon (Champagne-Mouton).
Il partagea avec son frère Paul en 1581, ou vers cette époque, le fief de la Merlière, (alias de Marmons, ou de Puyvidal), mouvant de la baronnie de Champagne-Mouton, et consistant en rentes, dîmes, droits de chasse, de pêche et de pâture, sauf dans les garennes (Journal de Guy de GORET).
Le 30 décembre 1581, il acquit une rente de Jacques d'ALBANIE, écuyer, seigneur dudit lieu, de la Cour des Adjots, et de Fontaines, en la paroisse de Montalembert (Deux-Sèvres).
Le 31 mai 1588, il passa un accord avec Philippe MESMIN, prieur de Champagne-Mouton, au sujet des honneurs et ventes du village de la Roche-Bourlion en ladite paroisse de Champagne-Mouton.
Il acquit le 9 septembre 1590 de Pierre PERRIN le jeune, la maison de Challat (alias du Roux), en la paroisse de Vieux-Ruffec, et le 24 mars 1591, Martial DUMAS, écuyer, lui vendit le pré de la Lampe en la paroisse de Champagne-Mouton.
En 1591 et 1605, il obtint des curés, fabriqueurs, procureurs, manants et habitants de Champagne-Mouton, le droit d'établir la sépulture de sa famille dans l'église paroissiale, en la chapelle de Fontanon. (Ce droit passa ensuite aux diverses familles qui possédèrent ce fief).
Il obtint enfin en 1601 de François de La ROCHEFOUCAULD, comte de Roucy, baron de Champagne-Mouton, que sa terre de Fontanon, soit désormais tenu noblement, avec droit de fuye, au devoir d'une paire d'éperons dorés à muance de seigneur et de vassal.
Guy fut l'auteur d'un journal, d'où sont extraites certaines des notes de cet article.
Il épousa en premières noces, le 14 novembre 1580, Jeanne DESCHAMPS, qui décéda le 21 janvier 1600, puis en secondes noces, suivant contrat de mariage passé à Lambertière (Mauprévoir -86), le 11 octobre 1614, Germaine de MOUSSY, fille de feu André, écuyer, seigneur de Péroux, et de Jeanne LÉVESQUE, et veuve de Philippe MAIGRET, écuyer, seigneur de Villeneuve et de Lambertière. Elle lui apporta en dot la somme de 1600 livres que lui devait Renée MAIGRET, veuve de Louis DELESPINE.
Il eut de son premier mariage :
  1) René, écuyer.
2) Jeanne, qui épousa le 6 février 1612 (MESMIN et RÉGNIER, notaires à Champagne-Mouton), Louis d'ANGELY, écuyer, seigneur de Masjussier.
Elle était décédée avant le 19 août 1619, date du second mariage de son mari.
3) Marguerite.
4) Marthe, qu'il faut peut-être associer avec Marthe de GORET, dite veuve de François PRÉVOST, le 12 mai 1628, ainsi qu'avec autre Marthe de GORET, épouse en juillet 1642 de Louis de La ROCHE, sieur de Négrière (Millac -86).
Guy eut de son second mariage :
  5) René, qui suit.

IV) de GORET René, écuyer, seigneur de Fontanon.
Il fut cité comme vivant en 1620.
Son alliance, ainsi que son éventuelle postérité, sont inconnue.

Branche de LA MARTINIÈRE, ou de LA MARTINERIE (sans jonction) : (Vieux-Ruffec)
I) de GORET Gabriel. Il vivait encore le 3 juillet 1553.
Il épousa Fleurance de CHAUMONT, dont il eut :

II) de GORET Pierre. Il est dit vivant encore le 30 avril 1570.
Il épousa par contrat du 7 août 1541 Marguerite MAIGRET, dont il eut :

III) de GORET François, sieur de la Martinière, ou Martinerie, en Vieux-Ruffec.
Il épousa par contrat du 5 février 1579 Perrette CORGNOL, dont il eut :
  1) Raoul, qui suit.
2) Paul, écuyer, seigneur de la Martinière.
Il fut baptisé au temple de Verteuil le 17 septembre 1591, et est encore vivant le 17 juin 1628.
3) Jean, baptisé au même temple le 8 novembre 1587.
Il fut parrain à Pressac, le 18 novembre 1613.
4) Moïse, qui fera la branche des Fourniers.

IV) de GORET Raoul. Il épousa par contrat du 13 novembre 1614 Léa de LIVENNE, dont il eut :
  1) Maximilien, qui suit.
2) Louis, qui fera la branche du Montet.

V) de GORET Maximilien, écuyer, seigneur de la Martinière.
Il fut maintenu noble par BARENTIN, intendant de la généralité de Poitiers, le 20 décembre 1667.
Il avait épousé le 31 octobre 1646 Elisabeth FAURE, dont il eut :
  1) Philippe, qui suit.
2) Suzanne, qui épousa après la mort de son père, le 16 février 1683 Jean de FLEURY, écuyer, seigneur de la Raffinière. Le mariage devait être célébré conformément aux prescriptions de la religion protestante. Sa mère lui assurait 6000 livres de dot et son futur 6000 livres également. Ces 12000 livres ne devaient pas tomber dans la communauté, et pour les domaines nobles qui en faisaient partie ils devaient être tenus en parage de la métairie du Changeon, et son frère Philippe était tenu d'en faire à ses frais les hommages.

VI) de GORET Philippe, écuyer, seigneur de la Martinière.
Il fut maintenu en sa noblesse par ROUILLÉ, intendant de la généralité de Limoges, le 16 décembre 1704.
Philippe épousa en 1685 Catherine CHITTON, fille de Louis, écuyer, seigneur de Moulin-Neuf, et de Françoise GARNIER.
Catherine fut enregistrée en décembre 1700, dans l'Armorial Général de France, à la généralité de Limoges, dressé par Charles d'HOZIER, avec le blason de fantaisie suivant :
Blason de Catherine Chitton
De sinople à deux fasces ondées d'argent.
(Armorial Général de France - Charles d'HOZIER)
Il était décédé en 1726, car à cette époque sa veuve était en procès.
Il eut de son mariage :


VII) de GORET Louis, écuyer, seigneur de la Martinière. Il fut baptisé à Vieux-Ruffec le 22 avril 1693.
Il épousa en premières noces, à Genouillé, le 9 mai 1717 Françoise CHITTON.
Il se remaria en secondes noces avec Marianne FLEURAT, le 2 février 1729 (MÉRIGEAUD et RÉGNIER, notaire de la châtellenie de Vieux-Ruffec).
Il décéda avant le 31 mars 1743, date où ses enfants du premier lit cèdent à sa veuve la moitié de la seigneurie de Montlaurier pour ses droits.
Il eut du premier lit :
  1) Louis, qui suit.
2) Charles-Auguste, écuyer, seigneur de Vareille (Alloue).
Il servit au ban de 1758 dans la première brigade de l'escadron de Boisragon, et assista à l'assemblée de la noblesse de la sénéchaussée de Poitiers pour l'élection des députés aux Etats Généraux de 1789.
Il avait épousé à Alloue le 17 janvier 1760 Jeanne de VOLLUIRE (VOLVIRE ?), qui décéda sans enfant le 4 décembre 1782. En 1772, ils étaient dits demeurant au logis de Vareille (Bruno SÉPULCHRE et Jean Paul GAILLARD).
3) Marie-Aimée, qui épousa, suivant contrat de mariage du 29 décembre 1763, Jean de JAMES, écuyer, seigneur des Forges (Turgon), chevalier de Saint-Louis, brigadier des gardes du corps du roi.
4) Jeanne-Celeste, baptisée le 28 juin 17..
Elle épousa le 11 novembre 1794 Marie-Roch-François de CHERGÉ, et décéda aux Forges le 11 mai 1796.
5) Marie-Julie, qui fit son testament le 10 février 1763 en faveur de sa sœur Jeanne-Céleste.
Elle ne se maria pas et décéda aux Forges le 25 août 1796.

VIII) de GORET Louis, écuyer, seigneur de la Martinière.
Il vivait encore le 4 octobre 1735.
Il épousa sa cousine Anne-Françoise-Henriette de GORET, fille de Jean, seigneur du Montet, et de Marie de VASSÉ.
Ils eurent pour enfants, au moins :
  1) Louis-Charles, baptisé au Bouchage, le 30 janvier 1747, écuyer, seigneur de la Martinière en 1789.

Branche du MONTET :
V) de GORET Louis, écuyer, seigneur de la Brousse.
Il fut maintenu en sa noblesse avec les autres membres de sa famille par M. BARENTIN, intendant du Poitou, le 18 décembre 1667.
Il avait épousé Hilaire de MAUBUÉ.
Ils eurent pour enfant :

VI) de GORET Pierre, écuyer, seigneur de la Moutonerie (Le Bouchage).
Il se maria à Saint-Porchaire de Poitiers le 2 septembre 1689, avec Marie BELON, fille de Jean, chirurgien, et de feue Suzanne PÉPIS.
Le 12 mars 1718, ils testaient en faveur de leur fils Jean.
Ils eurent pour enfants :
  1) Jean, qui suit.
2) Catherine, qui étant âgée de 23 ans, s'étant rendue en la maison de Montlaurier, paroisse d'Asnois (Vienne), chez son frère Jean, subit les violences de François DUNOYER, avocat en parlement et siège royal de Civray, qui depuis trois ou quatre ans la demandait en mariage. Elle l'épousa cependant en l'église d'Asnois, le 15 novembre 1699.
3) Olivier, écuyer, qui épousa par contrat du 24 août 1718 Marie-Mathurine de CERZÉ, dont il eut au moins :
  a) Anne-Louise, née à Montignac le 17 novembre 1722, et mariée avant 1747 avec Guillaume de NESMOND, chevalier, seigneur de la Pougnerie, dont elle était veuve en 1762.

VII) de GORET Jean, écuyer, seigneur du Montet (Saint-Gaudent -86).
Il hérita de tous les biens patrimoniaux, acquêts, conquêts et meubles de ses parents, à charge de payer à ses frères et sœur une rente de 180 livres. Il avait épousé en premières noces, avant le 31 avril 1692, Esther CHITTON, fille de Louis, écuyer, seigneur du Moulin-Neuf, et de Françoise GARNIER, puis en secondes noces vers 1716, Marie de VASSÉ.
Il eut de cette seconde alliance :
  1) Louis, né le 26 juillet 1717 et baptisé à Asnois le 2 mars 1718.
2) Anne-Françoise-Henriette, qui épousa avant 1747 Louis de GORET, écuyer, seigneur de la Martinière, son cousin.

Branche des FOURNIERS (Nanteuil en Vallée) (ancienne commune de Messeux) :
IV) de GORET Moïse, écuyer, seigneur de la Barrière.
Il fut baptisé au temple de Verteuil le 28 mai 1589.
Il eut d'une alliance inconnue, pour enfants :
  1) Jacques, qui suit.
2) Joseph, écuyer, seigneur de la Brousse, qui fut porté, ainsi que son frère, sur le catalogue des nobles réservés de la généralité de Poitou.
Il épousa Elisabeth DEXMIER, et aurait eu pour enfants au moins, Louis et Antoine, attribués ci-dessous à son frère Jacques (Jane Marcelle DELAHAYE - Notes sur Agris).

V) de GORET Jacques, écuyer, seigneur de la Barrière.
Il fut maintenu dans sa noblesse le 10 décembre 1667, avec son frère Joseph, et les autres membres de la famille, par M. BARENTIN.
Il avait épousé avant le 4 juillet 1659 Marthe MAIGRET, comme il appert d'un arrentement passé entre ledit Jacques et sa femme, avec Pierre GARNIER, écuyer, seigneur de Champvallier, devant FOUGERAT, notaire à Champagne-Mouton.
Il épousa aussi en secondes noces Madeleine de MAUBUÉ, et un acte du 14 juin 1662 le cite veuf de ladite Madeleine.
Il eut de ses deux mariages :
  1) Antoine, écuyer, seigneur de la barrière. (Il est déclaré fils de Joseph, frère de son père, par Jane-Marcelle DELAHAYE - Notes sur Agris)
Il épousa Jeanne ODET, fille de fille de feu Charles Isaac, écuyer, seigneur des Fouilloux (Agris), et de Suzanne de LESCOURS, (sœur de Marie).
En 1694, il signa avec sa femme et sa belle-sœur, Marie ODET, un bail à ferme d'une tuilerie sise au village des Houillères (Rivières).
En 1693-1694, ils demeuraient ensemble au lieu de la Fillenie, paroisse de La Chapelle-Chabossan, en Poitou.
Ils vivaient encore le 13 mars 1710, date à laquelle Antoine "à cause de demoiselle Jeanne ODET, sa femme", passa avec son neveu François ODET, chevalier, seigneur du Fouilloux, un bail à ferme à Jean et Bernard DELORD, tuiliers à Coulgens, de la tuilerie des Houillères.
(Jane Marcelle DELAHAYE - Notes sur Agris).
2) Louis, qui suit.
3) Louise, fille usant de ses droits, qui demeurait en juillet 1642 à la Richardière (La Chapelle-Chabossant), et qui paraît dans un acte avec Antoine, son frère, et ses sœurs Marie et Marthe.
4) Marie.
5) Marthe.

VI) de GORET Louis, écuyer, seigneur des Fourniers (Messeux). (Il est déclaré fils de Joseph, frère de son père, par Jane-Marcelle DELAHAYE - Notes sur Agris)
Il abjura le protestantisme à l'âge de 22 ans en l'église Saint-Cybard de Poitiers, le Ier juillet 1685.
Par contrat du 8 novembre 1686, signé au château du Fouilloux (Agris), il épousa Marie ODET, fille de feu Charles Isaac, écuyer, seigneur des Fouilloux (Agris), et de Suzanne de LESCOURS.
Il demeurait alors à Messeux et décéda entre 1691 et 1694. Sa veuve, en 1708, céda à François Isaac ODET, chevalier, sieur du Fouilloux, son neveu, tous les biens qu'elle pouvait avoir dans la succession de son mari. En 1710, François ODET fut déclaré son héritier sous bénéfice d'inventaire. (Jane Marcelle DELAHAYE - Notes sur Agris).

VII) de GORET Pierre, écuyer, seigneur des Fourniers.
Il décéda avant le 30 décembre 1744.
Il avait épousé à Nanteuil en Vallée, le 25 juillet 1700 Jeanne CORDEROY, dont il eut :
  1) Louis, qui suit.
2) peut-être Madeleine, qui veuve de François MERCIER, chevalier, seigneur de la Motte-Molitard, épousa en secondes noces, le 23 septembre 1744 à Manot, Simon du PIN, chevalier, seigneur de Beyssat.
Elle assista le 30 décembre 1744 au second mariage de Louis, son frère, avec Anne de CHAMBORANT, et décéda le 25 janvier 1765.

VIII) de GORET Louis, écuyer, seigneur des Fourniers.
Il se maria trois fois. En premières noces à Ansac, le 25 septembre 1736 avec Jeanne LEGOUST, fille de Pierre; en secondes noces le 30 décembre 1741 avec Anne de CHAMBORANT, fille de Jean, écuyer, seigneur de Puygelier, et de Marie ENGIENNE; et enfin en troisièmes noces à Ruffec le 23 avril 1759 avec Marie COUDERT, veuve du sieur du Plessis.
Il eut de son second mariage :
  1) Pierre, baptisé à Ruffec en mars 1756, qui eut pour parrain Pierre de GORET.
2) Louis, qui suit.

IX) de GORET Louis, écuyer, seigneur des Fourniers.
Il épousa en 1779 Marie de PONS, (Anne Marie DALLENSON - pour Bruno SÉPULCHRE), fille de François, écuyer, seigneur de la Rivière et de la Combenavière, et de Françoise-Catherine de MONEIS d'ORDIÈRE.
En 1789, il vota à l'assemblée de la noblesse d'Angoulême pour sa terre des Fourniers.
(En 1807, Anne Marie DALLENSON, sa veuve, habitait toujours les Fourniers - Bruno SÉPULCHRE)
Ils eurent au moins :
  1) Charles-Auguste, baptisé à Messeux le Ier novembre 1780, qui eut pour parrain Charles-Auguste de GORET, écuyer, seigneur de Villars, son cousin. La postérité de cette branche est inconnue.

- BEAUCHET et FILLEAU : Dictionnaire historique et généalogique des familles du Poitou.
- A REMPNOULX du VIGNAUD : Histoire de Champagne-Mouton.

- Bruno SEPULCHRE et Jean-Paul GAILLARD : article sur Vareille (Alloue), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Librairies Bruno SÉPULCHRE.
- José DELIAS : articles sur Juyers (Champagne-Mouton), Clavachon (Champagne-Mouton), et Fontanon (Champagne-Mouton), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Librairies Bruno SÉPULCHRE..
- Bruno SEPULCHRE : articles sur les Fourniers (Nanteuil en Vallée), et la Martinerie (Vieux-Ruffec), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Librairies Bruno
SÉPULCHRE..
- Jane-Marcelle DELAHAYE : Notes historiques sur Agris, paroisse d'Angoumois.
- Registres protestants de Ruffec. (Communiqués par M. Frédéric BLANCHET).
retour vers le sommaireretour menu lettre G