DEXMIER, alias DESMIER |
Ecartelé d'azur et d'argent. |
Ecartelé d'azur
et d'argent à une fleur de lis de l'un en l'autre. |
Noms isolés se rapportant aux généalogies suivantes : |
- DESMIER Foucaut, vivant, dit-on, en 1092, est mentionné dans un mémoire de famille comme l'auteur de la maison des DESMIER de Chenon et d'Olbreuse, (Ces renseignements paraissent être douteux.) |
- DEXMIER Jean (Joannes Decimarius), de Charras, rendit au XIIème siècle, un hommage plain à l'abbé de Saint-Cybard, dans le plus ancien cartulaire de l'abbaye. (Abbé MONDON) |
- DEXMIER Pierre, de Charras, vivait en 1329. Il rendit hommage de 12 livres, pour sa maison du bourg de Feuillade.(Abbé MONDON). |
(*2) - DEXMIER G. Il était possessionné dans la châtellenie de Marthon (Livre des fiefs, série G20). |
- DESMIER Geoffroy, écuyer, seigneur de Volude (Alloue), vivant au XIIIè siècle, possédait divers fiefs. Il était aussi appelé Geoffroy de VOLUDE, dans les aveux de ce fief, relevant de l'abbaye de Charroux, faits au XIVè siècle, par Guyot de l'AGE-LANDRY, à cause de sa femme Jeanne RABAUD. Parmi ces fiefs se trouvait l'Age-aux-DESMIER. |
- DESMIER Jean, chevalier sans bannière, servait en 1337 dans les armées du Roi, (Comptes de Jean Le MIRE, trésorier des guerres.) En 1338, avec 2 écuyers et 15 sergents de sa compagnie, il fut employé, du 24 juin au 24 août, dans les garnisons établies à Talmont, Mortagne et Parcoul en Saintonge. Il servit aussi avec un écuyer dans la compagnie de Renaud de PONS, seigneur de Montfort, suivant une montre ou revue passée le 26 mars 1350. Tous les chevaliers ou écuyers de cette compagnie sont des Saintongeais vassaux du sire de Pons, (Bremond d'ARS, Rôles saintongeais.) Le LABOUREUR, dans sa généalogie des DESMIER d'Olbreuse, composée en 1674, sur d'anciens Mémoires de famille, place ce Jean DESMIER dans la filiation présumée des seigneurs d'Olbreuse; mais c'est une erreur, comme le prouvent les aveux de Chizé (rapportés § XXII, degré 1). Il ajoute, d'après ces mémoires, que ce personnage reçut du roi Jean concession de 4 fleurs de lis pour son écusson qui était alors simplement écartelé d'azur et d'argent. La LABOUREUR, qui ne s'occupait que des seigneurs d'Olbreuse, a supposé qu'il avait épousé Jeanne CHENIN (qu'il croit fille de Gauvain et de Eustache CHASTEIGNER, seigneurs de la Jarrie en Aunis); mais cette alliance est très douteuse, car on n'en trouva aucune trace dans les titres des CHENIN. |
- DESMIER Pierre, valet, seigneur de Mazerolles (Vienne.), près Lussac-les-Châteaux, fit aveu de ce fief à l'abbé de Nouaillé en 1362. Ce Pierre semble avoir eu une fille mariée à Jean de FEYDEAU, écuyer, seigneur de la Motte-de-Persac, vivant en 1420. |
- DESMIER Jourdain, chevalier, qui était
dit fils de Marguerite de BRIDIERS (d'après le Nobiliaire du
Limousin), fut un personnage considérable, possédant plusieurs
fiefs en Montmorillonnais, Basse-Marche et Angoumois. On le trouve mentionné dès
1340, (Jordanus Deymariit de Benanco), dans un aveu fait au seigneur
de St-Germain-sur-Vienne,
par Guillaume de l'AGE-LANDRY. Il servit
commit chevalier-bachelier dans une compagnie formée de 15
chevaliers et de 64 écuyers, le 1er janvier 1373, suivant
une revue passée à Poitiers; ailleurs, on trouve qu'il
fit montre à Poitiers le Ier janvier 1374, avec 1 chevalier
et 8 écuyers de sa compagnie, servant dans l'armée du duc
de Berry. Le LABOUREUR dit qu'il servit ensuite dans les guerres de Guyenne, sous le maréchal de Sancerre, d'après les comptes de Jean Le FLAMANT, trésorier des guerres, et qu'il passa revue à Niort le 2 septembre 1381 avec 1 chevalier et 10 écuyers de sa compagnie. Il donna quittance de ses gages militaires le 6 juin 1385, par acte passé à Poitiers et scellé de son sceau, portant une croix ou un écartelé, (Sceaux de CLAIRAMBAULT.) On voit par les aveux de Pruniers (Pindray, Vienne) qu'il possédait des domaines en Montmorillonnais. Il en avait à Adriers, où il acquit la Pinachère le 8 novembre 1379, de Aylide BRUNET, veuve de Pierre de FOUGÈRES. En 1382 il passa un acte à Bellac ? (peut-être Benac), d'après le Nobiliaire du Limousin, et le 24 août 1388, nibilis vir Jordanus Decimera, miles, vendit divers douzaines à Perrot GUIOT, écuyer, seigneur d'Asnières. Il décéda, semble-t-il, vers 1391, et fut en tout cas, rappelé comme défunt dans une vente du 4 novembre 1402, concernant une dîme située près de Bellac. Le LABOUREUR dit, d'après les mémoires de famille, qu'il aurait épousé Léonore de CHAUSSERAYE, feue fille de Guy, seigneur de Chausseraye, et de Léonore de MAILLÉ, mais rien n'a été trouvé à ce sujet. Cependant il a dû avoir pour fils Jean, qui passa un traité le 31 janvier 1391 avec Perret GUYOT, seigneur d'Asnières. Dans une généalogie de la famille LANDAYS, il est dit que Jourdain eut pour fille Anne-Louise, mariée le 30 avril 1438 à Antoine LANDAYS, mais cette généalogie est apocryphe. |
- DESMIER Ithier, son fils Ithier-Briand et Guillaume REGNAUD, firent accord en 1350 au sujet des droits que ce dernier levait dans la paroisse de Reignac, au fief du Breuilhac, par acte passé sous la cour de Barbezieux. |
- DESMIER Aimery, chevalier, marié à Catherine de VEYRAC, eut une fille, Isabelle, qui épousa Jean de PEYTAVAU. Après la mort d'Aimery, sa veuve s'étant remariée à Pierre de PEYTAVAU, elle fit donation à sa fille, le 28 novembre 1397. La famille de PEYTAVAU habitait la vicomté de Rochechouart, sur les confins de l'Angoumois, non loin du pays de Ruffécois. |
(*2) - DEXMIER Guillaume. Il épousa Marguerite NÉGRIER, fille de Nicolas, et de Pétronille GÉRAULT, vers 1376. |
- DESMIER Pierre fut d'abord prieur de Lusseray, puis abbé de N.-D.-de-Celles (près Melle), vers 1379-1398. D'après un acte du 14 novembre 1379, on voit qu'il fut exécuteur testamentaire (vers 1370) de Girard de VORCADIER ? Chanoine et chantre de St-Pierre de Chauvigny, fondateur d'une chapelle à St Hilaire de la Celle de Poitiers. |
- DESMIER Jean fut mentionné dans l'aveu du fief de la Salle-de-Rois (Raix, près Ruffec), fait au Comte d'Angoulême en 1418 par Jean de VIRON, époux de Louise de GRANGES. |
- DESMIER Jean possédait l'hôtel de Villeneuve paroisse d'Aigonnay (Deux-Sèvres.), le 7 juin 1438, jour où Méry de MAGNÉ, écuyer, seigneur de l'Ile (Ste-Neomaye, D.-S.), donna à la chapelle de la Madeleine de St-Maixent une rente de 15 livres due sur ledit hôtel. |
- DESMIER Pierre, écuyer, seigneur de la Chevalerie (St-Georges-de-Noisné, D.-S.), avait épousé Louise de SAINT-AUBIN, fille de Jean, écuyer, seigneur de Villegay et de la Chevalerie, et de Jacquette JOUSSEAUME. Il était vivant le 7 mai 1481. |
(*2) - DEXMIER Marie. Elle épousa le 11 août 1526, François du BREUIL, fils de Jean, sieur de Foureaux, ou Fontreau, paroisse de Plassac, Saint-Genis (de Saintonge), élection de Saintes. |
(*2) - DEXMIER Nicolas, écuyer, épousa le 28 janvier 1540, Jacquette du BREUIL, fille de Pierre, écuyer, seigneur du Breuil de Bernac (il fit aveu à Ruffec, en 1542), et peut-être de Jeanne de BREUIL de THÉON. |
(*2) - DEXMIER H. Il fit un aveu pour une chenevière, à Saint-Ausone d'Angoulême, en 1552. |
(*2) - DEXMIER François, procureur au siège, fait un aveu pour une chenevière, à Saint-Martial d'Angoulême, en 1552. |
(*2) - DEXMIER Jean, fut chanoine de la Cathédrale d'Angoulême, le 29 septembre 1570, en remplacement de Jean MERCIER. |
- DESMIER Jean était en 1577 prieur claustral de l'abbaye de Nanteuil-en-Vallée. Ses armes sont peintes sur le pignon d'une des grandes salles. |
(*2) - DESMIER, curé de Vœuil et Giget. Il eut une nomination à cette
cure, abandonnée par son précédent pasteur. (Gratuité du sceau affecté à DESMIER, ancien curé de Vœuil, le 14 mars 1578). Il avait résigné cette cure. A sa place fut nommé J TERRASSON, le 6 novembre 1579. |
(*2) - DEXMIER Marie, qui épousa le 26 août 1593, Jean NOUVEAU, fils d'Henri (élection de Saintes). |
- DESMIER de VILLEBOIS Blaise, sieur de la Chapelle-Desmier, était fils d'Arnault, sieur de la Chapelle, et petit-fils d'Antoine,
originaire de Dignac en Angoumois. En 1595, il demeurait à Saint-Aubin de Terregast, (Saint-Aubin de Terregate), sergenterie de Saint-James, élection de d'Avranches, en Normandie (Manche). Il fut maintenu noble par M. de ROISSY. Blaise épousa Marie CORNILLE. Il fut inhumé le 26 septembre 1617 à Saint-Aubin de Terregate, et Marie CORNILLE le 19 janvier 1648, au même lieu. La postérité de Blaise DESMIER s'est maintenue jusqu'à nos jours. (Généalogie Jean LEJUEZ : https://gw.geneanet.org/jlejuez_w?lang=fr&pz=meily+selena&nz=fossey&p=blaise&n=desmier&oc=1) C'était sans doute une branche des seigneurs du Breuil de Blanzac. |
(*2) - DEXMIER Jacquette, qui épousa le 21 mai 1659, Daniel de PONS. |
(*2) - DESMIER François. Il fut nommé comme notaire de la seigneurie d'Asnières, Fléac, Brénat, et Villars (l'Orgueilleux), le 26 mars 1667. |
(*2) - DEXMIER Antoine, curé de Saint-Michel d'Entraygues. Louis BERNARD lui succède le 9 mars 1680. |
(*2) - DESMIER de La FEUILLADE Pierre, curé de Sainte-Aude (?) d'Angoulême, à qui fut attribué une provision de la cure de Champniers, le 10 mars 1779. |
I) Branche de MONTIGNÉ : |
Il y avait à Courcôme, près Ruffec, au XIIIème siècle, une famille DESMIER qui pourrait être la tige de toutes les branches. |
I) DESMIER N., paroissien de
Courcôme, près
de Ruffec, vivait dans la première moitié du XIIIème siècle.
II eut pour fils :
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II) DESMIER Hilaire, valet,
paroissien de Courcôme, fut mentionné dans
le bail du pré Martin, sur la rivière d'Aunesse, à Courcôme,
fait en 1265. Dans cet acte, il est dit que plusieurs seigneurs, Guillaume,
Pierre et Rainaud de MAGNÉ (Maigniaco), Hilarius et Petrus
Decimarii,
ont accensé antérieurement ce pré. Ailleurs, on trouve le bail de la Touche-Garit (Tuscham de Garait), fait aussi en 1285, où il est dit que ce bois avait appartenu, quondam, à Hilaire DESMIER de Courcôme, ce qui semble indiquer qu'il était décédé à cette époque. En tout cas, en 1278, sa veuve Egidia, Hilarii Decimarii, valeti, defuncti, de Corcoma, relicta, et son fils Arnaud, vendirent une rente de trois septiers de froment sur leurs domaines de Courcôme, au branche de St-Hilaire-le-Grand Dans un nouvel acte, fait en 1283, au sujet de cette rente, on dit Egidia relicia Phillippi Decimarii vateti ; mais ce prénom de Philippe est une faute de copiste. Hilaire épousa vers 1250 Gillette, dont il eut au moins pour enfant : |
III) DESMIER Arnauld, clerc,
seigneur de Montigné, paroissien
de Courcôme, qui passa l'acte de vente de 1318 avec sa mère.
Il était appelé clerc parce qu'il avait étudié le droit et exercé quelque magistrature, car on voit ailleurs qu'il épousa Isabelle de MONTIGNÉ, petite-fille de Pierre de MONTIGNÉ, valet, seigneur de Montigné, prévôt de Courcôme, et de Jeanne de BELLAC, d'après divers titres de Courcôme, notamment un acte du 4 avril 1321, en faveur de son fils Pierre DESMIER, où le branche de St-Hilaire rappelle plusieurs accords passés avec feu Petrum de Montignac, avum Isabelle, matris dicti Petri Decimarii, et Arnaldum Decimarii et Isabellam, ejus uxorem, et dicium Petrum Decimarii. Ils eurent pour enfant, au moins : |
IV) DESMIER Pierre, écuyer,
seigneur de Montigné. Il vendit en 1321, le samedi après Laetare, diverses dîmes à Courcôme et Montigné, à Guillaume POUVEREAU, chevalier, seigneur de Laugerie. Il fit accord avec la branche de St-Hilaire, le 4 avril 1321, pour le fief des Clouzeaux (de Closellis), réuni à celui de la Boérie, sous un seul hommage. On le trouve aussi mentionné dans un aveu fait en 1331 par Jean DESMIER, de Courcôme (où il y avait plusieurs autres DESMIER de familles différentes), pour la dîme, une maison et des prés en la rivière d'Aunesse, tenant à ceux de Pierre DESMIER, ce qui semble indiquer qu'il s'agit de proches parents. Dans un acte de 1382, Pascaud DESMIER, de Courcôme, parle d'un jardin situé près du domaine Petri Decimarii, allias de Montigné, écuyer (Dans ce dernier acte, il s'agit d'un rappel d'anciens possesseurs.). Pierre a dû avoir pour fille MARGUERITE, mariée à Pierre PIÉDEVACHE, damoiseau (ou écuyer), qui fit hommage en 1349, pour le fief des Clouzeaux ou de Limeur, et tous les domaines qui étaient possédés par Pierre DESMIER, en 1321, parmi lesquels se trouve la maison de feu Arnauld DESMIER. |
II) Première branche de CHENON : |
On trouve sa filiation à partir de 1400 (date requise pour les honneurs de la cour) dans l'Armorial de France de d'HOZIER, mais divers renseignements font remonter la généalogie plus haut, d'après d'anciens titres qui, par suite d'erreur, ne furent point communiqués à d'HOZIER. |
I) DESMIER Jean, de Courcôme,
tenait à hommage
lige des domaines et la dîme de Courcôme, dont il fit aveu
au branche de St-Hilaire-le-Grand de Poitiers, le lundi après
la Purification 1331. Il dit que partie de ces domaines avaient appartenu à Arnaud HUYLDOC, et que les prés à la rivière d'Aunesse tenaient à ceux de Pierre DESMIER. D'après ces expressions il est possible qu'il fut proche parent de Pierre DESMIER, seigneur de Montigné (4è degré§ 1). Il semble qu'il eut pour fils, au moins : |
II) DESMIER Jean, seigneur du
Breuil de St-Claud (probablement), vivait au milieu du XIVème siècle.
D'après la généalogie
de 1707 (qui le confond avec un autre Jean DESMIER, chevalier, servant
dans les armées du roi de France en 1331 et 1350, mentionné dans
la filiation présumée par Le LABOUREUR), il eut positivement
3 enfants, suivant d'anciens titres des DESMIER de Chenon, ce qui se
trouve confirmé en partie par un acte du 15 novembre 1457 :
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III) DESMIER Jean, écuyer,
seigneur du Breuil de St-Claud. Il se maria vers l'an 1310. Les alliances contractées par son fils et son petit-fils avec plusieurs familles de la première noblesse du pays prouvent que sa famille tenait un rang distingué. Mais il est fâcheux que les anciens titres n'aient pas été communiqués à d'HOZIER. Quoi qu'il en soit, il eut pour fils, au moins : |
IV) DESMIER Jean, écuyer,
seigneur du Breuil de St-Claud. Il fut le premier cité dans les preuves de noblesse faites en 1661 et 1698. C'est à lui que remonte la filiation authentique. Il était né vers 1370, et épousa le 29 août 1406 Marie de CHAILLAC, fille de Jean, écuyer, seigneur de Chaillac, et de Garsende de CHABANAIS. (Dans les généalogies, on le dit à tort marié en 2ème noces, en 1431, avec Mathurine HERBERT, par confusion avec Jean DESMIER, seigneur d'Olbreuse (4° degré, § XXII), vivant à la même époque.) Ils eurent pour enfants :
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V) DESMIER Louis, écuyer,
seigneur du Breuil de St-Claud et de Cellefrouin. Il fit aveu des fiefs de l'Abrègement (relevant de Marthon en Angoumois - alias Plaimbost : il s'agissait d'une maison noble située dans la ville de Marthon), le 8 octobre 1457, à Jean de La ROCHEFOUCAULD, chevalier, seigneur de Marcillac, Marthon, etc. Il fit également aveu de la seigneurie de Beaulieu-Mirande, qui relevait de la terre de la Laigne et de l'évêché de Maillezais (Beaulieu - canton de Courçon - Charente-Maritime). Dans un accord fait le 15 novembre 1457 entre ledit Louis et Jean de La ROCHEFOUCAULD, on voit que ledit de La ROCHEFOUCAULD donna à Louis DESMIER l'hôtel et cour qui fut de feu Foucaud de CHENON, dans la châtellenie de Verteuil, en échange du fief des Veillaudières, proche de la Rochefoucauld, et tout ce que le dit Louis avait dans ladite ville, lui provenant de la succession et donation de feu Perrot OLIVIER et Laurence DESMIER sa femme (dont on n'indiqua pas le lien de parenté), lesquels en avaient hérité de Goulpie de PEZEAUX. (Titres de Domezac.) Il fit hommage à Guy de La ROCHEFOUCAULD, chevalier, seigneur de Verteuil, pour le fief de Chenon, relevant de Verteuil, le 19 mai 1458. Il passa un accord le 15 juin 1452, se portant fort pour le seigneur de Marthon, dans un procès contre l'abbaye de St-Cybard. Le 2 septembre 1460, il partagea avec son frère les successions de leurs père et mère, ainsi que le 1er septembre 1463. Il avait épousé le 26 juin 1434 à Verteuil, (BERTIN, notaire à Verteuil) Marie de SAINT-AMANT, fille de Hugues, écuyer, seigneur du Chastelard, et de Isabeau de La ROCHEFOUCAULD, dame de l'Abrègement, qui était fille de Guy de La ROCHEFOUCAULD, seigneur de Verteuil. Ils eurent pour enfants :
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VI) DESMIER Pierre, écuyer,
seigneur de Chenon, Mirande. Il fit une transaction avec son père le 27 novembre 1465, en exécution de son contrat de mariage. II fut condamné à une amende de 200 livres, le 20 septembre 1416, par le sénéchal du Poitou, pour n'avoir pas rejoint l'armée du Roi, où il devait servir comme noble. Cette amende fut donnée par le Roi le 22 septembre 1477 à Regnaud (ou Arnaud) DESMIER, écuyer, seigneur du Breuil (6è degré, XI). Pierre fut témoin le 5 mai 1479 d'un acte concernant l'abbaye de Nanteuil. Il rendit aveu et dénombrement des biens qu'il possédait dans la paroisse de St-Amant, le 24 juin 1481, à l'évêque d'Angoulême. La généalogie des archives de la Charente dit qu'il fut capitaine du château de Marthon. Il avait épousé en premières noces, le 1er février 1462 (NIVARD et DELAUNAY, notaires à la Rochefoucauld), Antoinette (alias Gabrielle) de COIGNAC, fille de Jean, écuyer, et de Jeanne des ARDENS ; et en secondes noces, le 27 mars 1490, Clémence d'ORGEMONT, veuve de Jean de BARBEZIÈRES, écuyer, seigneur de Bougon. Du 1er lit vinrent :
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VII) DESMIER François, écuyer,
seigneur de Chenon, Mirande (alias Plaimbost à Marthon), etc. Il épousa le 30 avril 1501 (BORDAGEON et GUILLEMET, notaires sous la cour de St-Jean-d'Angély), Catherine de BARBEZIÈRES, fille de Jean, écuyer, seigneur de Bougon, et de Clémence d'ORGEMONT (qui à cette époque était remariée à Pierre DESMIER, son père). De ce mariage vinrent :
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VIII) DESMIER Alain, écuyer,
seigneur de Chenon. Il fut lieutenant de 50 hommes d'armes, sous les ordres de son beau-frère Jean JAY, chevalier, seigneur de Boisseguin, gouverneur du Poitou. Il partagea le 24 mars 1554, avec ses frères, la succession de ses père et mère, et rendit aveu de la seigneurie de Chenon à François de La ROCHEFOUCAULD, baron de Verteuil, le 30 décembre 1580. Il épousa le 21 février 1546 (VAUGELADE, notaire à Civray) Anne JAY, fille de feu Philippe, écuyer, seigneur de Boisseguin, et de Charlotte BOUTOU. Il était décédé avant le 11 septembre 1583, date du partage de sa succession entre ses enfants qui étaient :
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IX) DESMIER Alexandre, écuyer,
seigneur de Chenon et Coulgens. Il servit longtemps comme homme d'armes dans la compagnie d'ordonnance de M. de VILLEQUIER, vicomte de la Guierche, et dans l'armée commandée par le duc du Maine. Il fut un fidèle compagnon d'armes de Henri IV. Cependant, il resta huguenot même si le roi se convertit, disant alors (selon le roi), qu'il préférait "aller manger des noix en Angoumois, que de renier sa foi comme son maître". (Frédéric DEGORCE : le château de Chenon, dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente). Il partagea avec ses frères le succession de son père le 14 septembre 1583. Il fut maintenu noble par les commissaires députés pour le régalement des tailles en Angoumois, le 20 février 1599, sur preuves remontant à Jean DESMIER, seigneur du Breuil, vivant en 1400 (son 4ème aïeul). Il avait épousé le 7 septembre 1581 (MARQUE, notaire à Cieux, en Limousin) Françoise GUYOT, fille de feu Jean, écuyer, seigneur d'Asnières, et de Anne VIGIER, (qui avait épousé en 2ème noces Jean de BRETTES, chevalier, seigneur du Cros et de Cieux). Ils étaient décédés l'un et l'autre avant le 12 juillet 1635, date du partage de leur succession entre leurs enfants qui étaient :
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X) DESMIER Antoine, écuyer,
seigneur de Coulgens, Domezac (St-Gourson) et Guigarnaud. Il servit aux armées du Roi pendant plusieurs années. Il partagea avec son frère Louis les biens de ses père et mère les 1er juillet 1635 et 21 août 1641. Il avait épousé le 22 septembre 1616 (BOUTAUD, notaire à la Rochefoucauld), Elisaheth de FARIN, fille de Louis, écuyer, seigneur de Domezac, et de Marie Le FILLEUL, dont il eut :
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XI) DESMIER Antoine, chevalier,
seigneur de Chenon, Domezac. Il servit pendant quelques années dans le régiment des gardes. Il fut maintenu dans sa noblesse, avec son fils aîné, le 27 novembre 1666, par d'AGUESSEAU. Par acte du 2 mai 1662, il racheta le fief de Chenon d'Anne POLIGNAC, veuve de Joachim de SAINT-HERMINE. (CLADIER, notaire). Il avait épousé en premières noces le 26 septembre 1641 (CHÉMERAULD, notaire à Verteuil), Jeanne GASCHET, fille de Jean, seigneur du Colombier, et de Jeanne PRÉVERAUD. Devenu veuf, il se remaria en secondes noces, le 31 août 1653 (du TAIS, notaire au duché de la Valette) avec Susanne de JUGLARD, veuve de Guy REGNAULD, écuyer, seigneur de Maulinon, et fille de feu Charles, écuyer, seigneur de Rhillé, et de Jeanne de La MOTHE. Susanne de JUGLARD, étant veuve, acquit la Salle, paroisse de la Garde, le 2 janvier 1675. Il eut pour enfants de son premier mariage :
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XII) DESMIER Antoine, chevalier,
seigneur de Chenon et de Domezac. Il fit quelques campagnes en qualité de volontaire, mais il fut obligé de se retirer du service à la suite d'un démêlé avec le maréchal de CRÉQUY, qui leur fit mettre le pistolet à la main. Il fut maintenu noble le 21 novembre 1666 avec son père, par d'AGUESSEAU, intendant du Limousin. Il épousa le 31 mars 1661 (CHARRIER, notaire à St-Médard de Verteuil), Marie-Antoinette GASCHET, fille de François, écuyer, seigneur des Touches, et de Catherine du CARROY. Il fut tué le 19 janvier 1676 par François de LESPINE, seigneur de Lambertière. Sa veuve fit dresser par LOPTE, notaire à Verteuil, un inventaire des meubles de la communauté le 27 février 1676. De ce mariage naquirent :
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XIII) DESMIER Charles-César,
chevalier, seigneur de Chenon, Domezac, Couture, Château-Gaillard,
Guigarnaud, la Coste, et en partie de Salle-St-Sulpice et St-Gourson. Il naquit à Domezac le 29 octobre 1670, et passa par tous les grades. Il se retira comme capitaine au régiment de Navarre. Il revint ensuite dans sa province et acheta la charge de lieutenant-général d'épée de la sénéchaussée d'Angoulême, dont il reçut le brevet donné à Versailles le 13 avril 1704, signé par le Roi. Le 15 octobre 1733, il acheta le fief et seigneurie du Maine Léonard (Dignac), de Gaston Le ROY. (Alain VALAGEAS : Le Maine Léonard (Dignac), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente). Il eut un blason de fantaisie, affecté par les cabinets d'HOZIER. Curieusement, il est totalement inversé par rapport au blason familial. Est-ce volontaire, ou s'agit-il d'une erreur ?
Par son testament, en date du 22 mai 1755 et par plusieurs codicilles, dont le dernier fut de 1757, il légua à son cousin et filleul Charles-César DESMIER, seigneur de la Beaumenière (14è degré, § III), tout ce que la Coutume d'Angoumois lui permettait de donner, à la charge par lui de payer à ses frères et sœurs la somme de 3000 livres, et substitua à l’aîné mâle des DESMIER, les fiefs du Maine-Léonard et des Alleux. Il décéda à Paris (paroisse St-Paul), le 18 avril 1757, sans laisser d'enfants de Madeleine ARNAULD, fille de Jean, seigneur de Bouex, et de Jeanne DESMIER. Il avait été affecté par les cabinets de Charles d'HOZIER, un blason à cette Jeanne DESMIER, à ce moment là, dite veuve de Jean ARNAULD.
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III) Seconde branche de CHENON : |
XII) DESMIER Charles, écuyer,
seigneur de la Coste de Chenon. Il fit partie du ban des nobles du Poitou convoqué en 1693, servant dans le premier escadron. Il rendit aveu au Roi de son fief de la Beaumenière (Brion, Vienne), relevant du château de Civray. Il fut maintenu dans sa noblesse le 13 mars 1698 par M. du MAUPÉOU. Il avait épousé le 19 septembre 1679 (MOTHEAU, notaire à Civray), Marguerite BONNIN, fille de feu René, écuyer, seigneur de la Rogneuse et de la Beaumenière, et de Renée de CÉRIS. Il fut inhumé dans l'église de Brion le 28 janvier 1700. Il avait eu pour enfants :
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XIII) DESMIER Honoré-Hyacinthe,
chevalier, seigneur de la Beaumenière et de la Rogneuse. Il épousa le 21 février 1730 (GUÉNY et DROUINEAU, notaires à Chenay), Marie-Radegonde de CÉRIS, fille de feu Alexandre, chevalier, seigneur de Châteaucouvert, et de Charlotte de BROUILLAC. Ils eurent pour enfants :
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XIV) DESMIER Charles-César, écuyer,
seigneur de la Beaumenière, la Rogneuse, Chenon, Domezac (St-Gourson),
etc. Il fut nommé légataire universel de son cousin et fut parrain de Charles-César DESMIER de Chenon (13ème degré, § II), par testament du 22 mai 1755. Il épousa le 19 juillet 1757 (DAVEAUX, notaire à Civray), Madeleine-Julie de FLEURY, fille de feu Jean-Louis, écuyer, seigneur de la Raffinière, et de Madeleine JOURDAIN de BOISTILLÉ. Il était décédé en janvier 1761, et le 6 décembre 1778 eut lieu le partage de sa succession. Sa femme se remaria le 24 octobre 1763 avec François de SALUCES, écuyer, seigneur d’Aizecq. Ses enfants furent :
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XV) DESMIER Charles-Louis, chevalier,
seigneur de Chenon, Couture, Domezac, le Maine-Léonard, etc.
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XVI) DESMIER de CHENON François-Denis,
marquis de Chenon, né le
8 avril 1779 à Nieul. (*3) Il épousa le 22 Messidor an XI (11 juillet 1803), (BRUN, notaire à Yseures, Indre-et-Loire), Marie-Marguerite-Anne de MALLEVAUD, fille de François Antoine, écuyer, seigneur de Marigny, et de Charlotte-Marguerite du PEIRON (fille du directeur de la monnaie de Paris). Il décéda le 25 avril 1816 et eut pour enfants :
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XVII) DESMIER de CHENON François-Henri-Paul,
marquis de Chenon, né au château de Domezac le 2 mars 1805. Il épousa en premières noces, le 18 décembre 1828 (DRINGAULT, notaire à Confolens), Ida GRACIEUX de La RONDE, fille de Jean-César, et de Marie DUBOIS du MAS du PUITS, qui décéda sans postérité. Il épousa en secondes noces, le 17 mai 1836 (Augustin HERBERT, notaire à Angers), Louise-Anne-Eugénie BONIN de La BONNETIÈRE de BEAUMONT, fille du vicomte Eugène, et de Adélaïde le JEUNE de DAUMERAY. Il eut pour enfants de ce second mariage :
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XVIII) DESMIER de CHENON Eugène-Marie-François,
comte, né au
château de Domezac le 17 avril 1844. Il devint officier aux Zouaves
pontificaux, et fut capitaine adjudant-major au 18ème
mobiles de la Charente, aux Armées de la Loire et de l’Est,
en 1870. Il fut chevalier des ordres militaires de Pie IX et de François Ier de Naples, décoré de la médaille d’or de Pie IX « Bene Merenti », de la médaille de Mentana et de la médaille de bronze « Bene Merenti » de Sa Sainteté Léon XIII. Il épousa le 14 novembre 1871 Marie-Marthe-Julie-Hélène de LESTANG, fille de René-Auguste, et de Marie-Julie MESNARD de SAINT-PAUL. Ils eurent pour enfants :
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IV) Branche de GROSBOUST, LIGOUYER : |
IX) DESMIER Jean, écuyer,
seigneur de Grosboust, ou Grosbost (Chenon), fils puîné d'Alain, seigneur de Chenon, et de Anne de JAY (8è degré, branche II). Il assista en 1581, au mariage de son frère Alexandre. Il épousa le 28 février 1588 (LETREUX, notaire à Barro, près de Ruffec), Gabielle PAILHER ou PALHET, fille de Jacques, écuyer, seigneur de Nitrat, et de Madeleine PESNEL, dont il eut au moins :
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X) DESMIER René, écuyer,
seigneur de Grosboust, la Font, la Cour de Chenon. Il partagea avec son frère le 22 mai 1629. Il poursuivit aux Grands-Jours de Poitiers de 1634, Pierre ANGÉLY, écuyer, seigneur de la Salle, à cause de divers actes de violence. Il épousa, semble-t-il, en premières noces, Anne ANGÉLY, sans doute fille de François, écuyer, seigneur de la Salle, et en secondes noces, le 10 janvier 1635, Françoise CHRESTIEN, fille de Jacques, écuyer, seigneur de Juyé, et de Anne de La FOREST. Il décéda avant le 2 mars 1653, époque où ses 3 fils furent mis en tutelle. A cause de sa seconde femme, il fut l’un des héritiers de Louis de MONCEAU, écuyer, seigneur de Maillé près de Niort, et eut à ce sujet en 1657 un procès contre Alexandre DESMIER, écuyer, seigneur d’Olbreuse, tuteur de Jeanne DOYNEAU, fille de Jeanne BÉRANGER, sa seconde femme. Il eut au moins pour enfant de son premier mariage :
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XI) DESMIER René, écuyer,
seigneur de Grosboust, la Cour de Chenon. Il eut, avec son fils, un blason de fantaisie, affecté par les cabinets d'HOZIER. Il est identique à celui affecté à Charles-César DESMIER, de la première branche de Chenon (Degré XIII). La même remarque concernant ce blason s'impose donc la aussi. Il était dit mineur en 1663. Il dut se marier deux fois et doit être le René, écuyer, seigneur de la Cour, qui épousa en premières noces vers 1665 Jeanne-Marie de VAUZAY, fille de N., écuyer, seigneur de la Forge. (Le nom de sa première femme est connu seulement par l’acte de baptême de sa fille en 1675). Il se remaria en secondes noces le 12 janvier 1688 avec Louise PÉPIN, déjà veuve de Pierre BOURSOREILLE, et de Jean de La LAURENCIE, écuyer, seigneur de Blanzay, qui était sa veuve en 3èmes noces en 1700. Du premier mariage, il eut au moins :
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XII) DESMIER René, écuyer,
seigneur de Grosboust, Biarou, et la Cour (Chenon). En 1723, il afferma sa maison noble de la Cour de Chenon, à Jean et François DEMONDION, frères. (Jean-Paul GAILLARD et Bruno SÉPULCHRE : la Cour de Chenon, dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente). Il fut mentionné comme seigneur de Biarou dans l'aveu de la Baronnie de Gascougnolles, près Niort, fait en 1736. Il fut capitaine d'infanterie au régiment de Normandie et épousa par contrat du 12 janvier 1693 Françoise-Marie de BOURSOREILLE, fille de feu Pierre, écuyer, seigneur du Masquinaut, prévoyeur de la garde robe du Roi, et de Louise PÉPIN (alors remariée à René DESMIER, son père). Il a dû avoir plusieurs enfants, mais on ne trouve que 2 fils, seuls mentionnée par le Dictionnaire de la Noblesse :
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XIII) DESMIER René-Auguste,
chevalier, seigneur de Grosboust, la Feuilletrie, Chenon en partie. Il épousa le 19 janvier 1738 Gabrielle de VOLVIRE, fille cadette de Jean, chevalier, seigneur de Magné, Touchabran, et de Marie-Nicole JOUSLARD d'AYRON. Le 15 juin 1772, il fit faire un inventaire du logis de Grosboust (Chenon), suite au décès de son épouse. (Jean-Paul GAILLARD et Bruno SÉPULCHRE : Le logis du Bout, dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente). Ils eurent pour enfants :
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XIV) DESMIER Charles-César,
chevalier, seigneur de Grosboust, la Feuilletrie, Chenon en partie. Il fut appelé le Baron d'Olbreuse, dans la généalogie de GALARD. Il fut capitaine d'infanterie au régiment de Rouergue. Il décéda à Frégeneuil (Soyaux), le 29 germinal an IX (19 avril 1801), terre qu'il avait acquit le 14 septembre 1784. (Jean-Paul GAILLARD et Bruno SÉPULCHRE mentionnent qu'il décéda à Grosboust en juillet 1789 : Le logis du Bout, dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente). (Philippe ORAIN : Frégeneuil - Soyaux, dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente). Il avait épousé le 28 février 1772 (contrat passé à la Rochefoucauld le 12 février 1772), Marguerite de GALARD de BÉARN, fille de Philippe-Paul, comte de Béarn, chevalier, seigneur d'Argentine, et de Anne d'ASTELET (HASTELET). Ils eurent pour enfants :
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XV) DESMIER de LIGOUYER Philippe-Paul-Henri-René,
né à Chenon le 20 mai 1715. Il émigra à la Révolution, et fit partie de la légion du Périgord pendant la campagne de 1792. Il prit part à l'expédition de Quiberon. Rentré en France, il épousa en 1805 Laurence-Marie Le COURIAULT du QUILIO, nièce de Anne-Marie de SAINT-PERN, qui, à sa mort, donna à sa nièce le château de Ligouyer (commune de St-Pern, Ille-et-Vilaine). Il décéda le 30 mars 1847, ayant eu pour enfants :
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XVI) DESMIER de LIGOUYER Thomas-Marie-Joseph-Placide,
né au
château de Ligouyer, le 24 mars 1819. Il décéda au même lieu le 13 septembre 1869. Il avait épousé à St-Malo, le 2 mai 1859, Herminie-Marie de SAINT-PERN, fille de Christophe-Marie-Philippe-Patern, comte de St-Pern-Couellan, et de Adélaïde-Marie-Joséphine MAGON de La BALUE Ils eurent pour enfants :
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XVII) DESMIER de LIGOUYER René-Marie-Paul-Patern,
né à St-Malo,
le 24 mars 1865. Il épousa le 30 octobre 1890 Gabrielle de CIBON, fille de Louis, comte de Cibon, et de Paule de MELLAN. De cette union naquirent :
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V) Branche cadette de GROSBOUST : |
XV) DESMIER Emmanuel-François,
fils puîné de
Charles-César, seigneur de Grosboust, et de Marguerite de GALARD
de BÉARN (14è degré, § IV). Il épousa à Angoulême, le 21 ventôse an XII (12 mars 1804), Jeanne-Catherine de BÉHAGLE, fille de Marie-Laurent, receveur de l'enregistrement et des domaines, et de Jeanne de JOUSSELIN de VIENNOIS. Ils eurent pour enfants :
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XVI) DESMIER Paul-Philippe-Adrien. Il décéda en 1867, et avait été commandant de gendarmerie et officier de la Légion d'honneur. Il avait épousé sa cousine germaine Catherine-Lydie de BÉHAGLE, dont il eut pour enfants :
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XVII) DESMIER Emmanuel-Gabriel,
qui devint sous-inspecteur des douanes. Il épousa le 15 septembre 1863, sa cousine Léonie-Marie-Marthe-Marguerite DESMIER, fille de Jean-Louis-Julien, et de Jeanne-Julie TEXIER (16è degré, § VI), et eu pour enfants :
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VI) Troisième branche de GROSBOUST : |
XVI) DESMIER Jean-Louis-Julien,
fils puîné de
Emmanuel-François, et de Jeanne-Catherine de BÉHAGLE (15è
degré, § V). Il épousa à Anginhac, le 15 novembre1841, Jeanne-Julia TEXIER, fille de Adrien-Bertrand, commandant du génie, et de Marie-Marthe de SALLETON, et eurent pour enfants :
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XVII) DESMIER Adrien-Philippe-Jules-Emery,
né à Anginhac
le 27 mars 1848, et décédé le 15 juillet 1888. Il fut chef de bataillon au 26ème régiment d'infanterie. Il avait épousé au château de Fresse (Berneuil. Haute-Vienne), le 11 octobre1816, Catherine-Marie de La SAIGNE de SAINT-GEORGES, fille de Sylvain-Olivier-Louis, vicomte de St-George, et de Marie-Zéphirine-Félicie de FORNEL. Ils eurent pour enfants :
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VII) Quatrième branche de GROSBOUST : |
XVI) DESMIER Joseph, fils puîné de
Emmanuel-François,
et de Jeanne-Catherine de BÉHAGLE (15è degré, § V). Il fut inspecteur principal des douanes à Nantes, où il décéda. Il avait épousé en 1859 Lydie CANTILLON de La COUTURE, dont il a eu pour enfants :
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XVII) DESMIER Maurice. Il épousa à Paris, en octobre 1892, Louise CHARLET. |
VIII) Branche de BEAULIEU : |
VIII) DESMIER Pierre, écuyer,
seigneur de Beaulieu (Beaulieu-Mirande - Charente-Maritime), et des Fougières, fils puîné de
François, seigneur
de Chenon, et de Catherine de BARBEZIÈRES (7è degré, § 11). Il épousa en premières noces, Lucrèce de NOUZIÈRES, avec laquelle il acheta, le 24 février 1548, une partie de la seigneurie d'Aizecq, puis en secondes noces, par contrat du 16 août 1573, Jeanne de CHASTEAUNEUF. (François ROUSSEAU - Données sur les familles DEXMIER et de SAINT-HERMINE). Jean de SAINT-HERMINE fit cession de la seigneurie de Beaulieu, le 7 décembre 1556 (François ROUSSEAU - Données sur les familles DEXMIER et de SAINT-HERMINE). Le 14 février 1557, Jehan de SAINT-HERMINE, écuyer, représenté par Nicolas PEROCHEAU, voulut effectué un retrait lignagier contre Pierre DEXMIER, représenté par lui-même (Louis JOUSSELIN, notaire ?) (François ROUSSEAU - Données sur les familles DEXMIER et de SAINT-HERMINE). Le 3 avril 1557, Pierre acheta de Pierre BAUDOUIN, la seigneurie de Beaulieu (ce dernier l'avait acheté 2 ans auparavant à Jean de SAINT-HERMINE). Le 27 juin 1558 eut lieu une nouvelle transaction, toujours entre Jean de SAINT-HERMINE, représenté par messire MARTIN, PEROCHEAU, et Pierre DEXMIER, représenté par N., toujours au sujet d'un retrait lignagier (Louis JOUSSELIN, notaire). (François ROUSSEAU - Données sur les familles DEXMIER et de SAINT-HERMINE). Il vendit à Girault ESCARLES et sa femme, une pièce de terre contenant 18 journaux, pour 46 livres tournois (premier acte du dernier jour de février 1563). (François ROUSSEAU - Données sur les familles DEXMIER et de SAINT-HERMINE). Il rendit un aveu au seigneur de la Leigne (alias la Laigne), le 5 juin 1563. Le 6 juillet 1567, il fit de nouvelles acquisitions de terres. (François ROUSSEAU - Données sur les familles DEXMIER et de SAINT-HERMINE). Il fut nommé dans un registre du Présidial de la Rochelle en 1579. Il décéda avant le 31 mars 1584, ayant eu au moins de son second mariage : |
IX) DESMIER Alexandre, écuyer,
seigneur de Beaulieu. Le 5 juin 1563, il rendit hommage de sa terre de Beaulieu, à Jehan de SAINT-HERMINE. (Frédéric CHASSEBŒUF : Châteaux, manoirs et logis - la Charente-Maritime). Il signa un accord le 5 juillet 1584, relatif à un litige concernant l'hommage rendu par feu son père à Jean de SAINT-HERMINE, pour la seigneurie de Beaulieu. (François ROUSSEAU - Données sur les familles DEXMIER et de SAINT-HERMINE). Le 16 juillet 1606, il acheta 12 arpents de terres et marais, de Jean de ROCHECHOUART, seigneur de Mauzé. (François ROUSSEAU - Données sur les familles DEXMIER et de SAINT-HERMINE).. Il acheta encore le 18 novembre 1613 des terres sur le fief de la Laigne, de Antoine SOSEAU. (François ROUSSEAU - Données sur les familles DEXMIER et de SAINT-HERMINE). Le 8 mars 1614, il acheta de Pierre BABOUET, écuyer, seigneur de l'Enfrouvière, d'autres terres. (François ROUSSEAU - Données sur les familles DEXMIER et de SAINT-HERMINE). Il fut père de :
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IX) Branche de l'ABRÈGEMENT : |
VI) DESMIER Guyot, écuyer,
seigneur de l'Abrégement
(Bioussac), fils puîné de Louis, seigneur du Breuil,
et de Marie de SAINT-AMANT (5è degré, § II). Il eut pour fils : |
VII) DESMIER N., écuyer,
seigneur de l'Abrégement. Il eut pour fille unique :
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X) Branche de SAINT-AMANT : |
VI) DESMIER Guillaume, appelé parfois
Gilles, par erreur, chevalier, seigneur de St-Amant-de-Bonnieure, fils
puîné de Louis, seigneur du Breuil, et de Marie de SAINT-AMANT
(5è degré, § II). Il fut curateur en 1516 de Jeanne de BARBEZIÈRES, fille de Jean, écuyer, seigneur de St-Mary, et de Yvonne de CARQUELLENAULT. Il fut inscrit dans l'Armorial de MERVACHE, composé vers 1520. Il avait épousé, vers 1480, Jacqueline, alias Jeanne de BARBEZIÈRES, que l'on croit fille de Jean, écuyer, seigneur de Barbezières, et de Anne LHERMITE. Ils eurent pour enfants :
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VII) DESMIER Hélie,
écuyer, seigneur de St-Amant et de Chenon. Il épousa en premières noces le 4 mai 1517, Catherine ESTOURNEAU , fille de Guillaume, écuyer, seigneur de Chantrezac, et en secondes noces vers 1529, Catherine PRÉVOST, probablement fille de Pierre, écuyer, seigneur d'Aizecq. Le 10 décembre 1529, il transigea avec Antoine de NOUZIÈRES, Louis PRÉVOST et Marguerite de LIVENNE, au sujet de bois et de rentes. Il eut pour enfants de son premier mariage :
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VIII) DESMIER Jacques, écuyer,
seigneur de St-Amant. Il épousa le 29 janvier 1545 Françoise VIGIER, fille de Bertrand, écuyer, seigneur du Verdier (en Périgord), et de Jeanne de BARBEZIÈRES. Il dut décéder sans postérité avant 1550, car à cette date la terre de St-Amant appartenait à sa sœur. |
XI) Branche du BREUIL de BLANZAC : (commune de Pérignac) |
V) DESMIER Jean, écuyer,
seigneur du Breuil de Blanzac, que l'on croit fils puîné de
Jean, seigneur du Breuil de St-Claud, et de Marie de CHAILLAC (4è degré, § II). Il partagea avec Louis, son frère, le 2 septembre 1460. Des documents importants conservés au cabinet des titres (fonds CHÉRIN, 65) établissent que Jean DESMIER, seigneur du Breuil de Blanzac, fit hommage à Barbezieux le 12 mai 1470 et le 31 mai 1473 (dans ce dernier il est représenté par son fils), ainsi qu'en 1486 au comte d'Angoulême, seigneur de Bouteville, pour des fiefs paroisse de Duille (Noms féodaux). Il épousa en 1438 Marguerite de XANDRIEUX (ou DEXANDRIEUX), dame de Marcheaume ?, d'une famille noble des environs de Cognac. Il était qualifié successivement de seigneur du Breuil d'Arce, dans un acte du 28 décembre 1465; écuyer, seigneur du Breuil de Blanzac, dans un échange du 24 décembre 1467; écuyer, seigneur du Breuil et de St-Nicolas, dans un acte du 16 février 1483. Etant veuf et appelé Jean DESMIER l’aîné, il assista le 11 février 1489 à un partage fait entre ses enfants des biens de leur mère. Dans cet acte sont mentionnés :
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VI) DESMIER Arnaud ou Renaud, écuyer,
seigneur du Breuil de Blanzac, de Cherves. Il reçut en don du Roi le 22 septembre 1477, en récompense de ses services, une amende de 200 livres imposée par le sénéchal du Poitou, le 20 septembre 1476, à Pierre DESMIER, seigneur de Chenon (6ème degré, § II). Arnaud partagea comme aîné le 11 février 1489 (Léonard ROUSSEAU et Hélie CONSTANTIN, notaires à Blanzac), et encore le 16 janvier 1194. Il donna quittance à sa belle-mère le 16 août 1489, pour une partie de la dot de sa femme. Il acquit, comme châtelain du Puy-Brangier, les 21 avril et 18 octobre 1488, les terres de Naudin HUGON. Il décéda avant le 5 janvier 1497. Il avait épousé en 1480 Jeanne de SAVIGNÉ, fille de feu Guillaume, et de Marguerite GOUMARD (qui se remaria vers cette époque à Jean DESMIER le jeune, frère d'Arnaud). Jeanne de Sévigné épousa en secondes noces, le 4 juin I497, Antoine de la TRÉMOILLE, écuyer, seigneur de La BARRE, en stipulant que sa sœur utérine Jeanne DESMIER serait fiancé à Jean de La TRÉMOILLE, fils cadet d'Antoine. Elle partagea avec ses enfants le 4 février 1512 et le 9 juin 1514, et eut pour douaire la jouissance du Breuil de Lerre (paroisse de Pérignac). On trouve un extrait de son testament daté du 14 février 1535, en faveur de ses enfants, Guyot et Jean, époux de Bernarde de La PORTE. De ce mariage vinrent seulement 4 fils, mentionnés comme mineurs dans une vente du 5 janvier 1497 (sous la tutelle de Héliot DESMIER, écuyer, seigneur de Moulidars, leur oncle par alliance, et de Geoffroy DESMIER, dont le degré de parenté n'est pas connu), et qui partagèrent entre eux le 4 février 1512 :
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VII) DESMIER Guyot, écuyer,
seigneur du Breuil de Blanzac. Il servit, dit-on, dans toutes les guerres de son temps. Il était dit mineur en 1497 et ratifia avec son frère François, le 19 juin 1497, une vente faite par leurs tuteurs. Il partagea avec ses frères et avec sa mère le 4 février 1512 et le 9 juin 1514, et eut en tant qu'aîné le Breuil de Blanzac et des rentes paroisse d'Aubeville, Jurignac, Champagne, Pérignac, Montmoreau et autres paroisses, toutes situées autour de Blanzac. Il donna quittance de la dot de sa femme le 3 avril 1528 et testa le 6 novembre 1557 en faveur de ses fils Raymond et François. ((*1) Dans son testament, il fit des legs pour des messes, moyennant une rente de 7 livres 10 sous, assises sur le Breuil. Entre 1565 et 1621, il y eut un procès entre l'évêché et la famille, car les dites messes n'ayant pas payées, il y eut des saisies des revenus du Breuil. Guyot, et DESMIER, sieur de Saint-Amant de Bonnieure, firent partie des seigneurs qui n'avaient pas comparu à la citation de l'évêque Antoine d'ESTAING, et n'avaient pas payé les devoirs, ni rendus leurs fiefs, le 11 juillet 1509, d'où il s'ensuivit une saisie féodale de l'évêque.) Il épousa en 1526, Marie de La TOUSCHE, fille de Jean, écuyer, seigneur de Chillac, et de Eliette de BEAUMONT, dont il eut :
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VIII) DESMIER Raymond, écuyer,
seigneur du Breuil de Blanzac, et de Mainfonds. Il partagea le 8 mars 1557. Il présenta son aveu du Breuil aux assises de Blanzac le 30 juin 1560, et reçut quittance le 31 décembre 1583 pour un obit fondé par son père. Il épousa le 14 mars 1566 Christine Du PLESSIS, fille de Pierre, écuyer, seigneur d'Augé ? (que l'on dit de la même famille que les du PLESSIS de LIONCOURT), et de Marie de La FAYE. L'un et l'autre étaient décédés avant le 20 juillet 1601, date du partage de leurs successions entre leurs enfants qui étaient :
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IX) DESMIER Pierre, écuyer,
seigneur du Breuil de Blanzac, et de la Vaure (Chillac). Il fut maintenu noble le 9 mars 1599. Il fut un des chefs les plus ardents du protestantisme, et tourna le dos à Henri IV quand ce dernier se convertit au catholicisme. (Lydie BERGEON PARQUIER : la Vaure en Chillac, dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente). Lors du partage du 20 juillet 1601, il eut la seigneurie du Breuil de Blanzac et celle d'Augé. Il épousa en premières noces, le 23 août 1598, Marie de La FAYE, fille de Jean, écuyer, seigneur de la Renaudie, et de Marguerite GUITARD, et en secondes noces, le 15 janvier 1602, Jacquette de SOUSMOULINS, veuve de David MÉHÉE, écuyer, seigneur de l'Etang, et fille de Charles, écuyer, seigneur de Vibrac, et de Louise GIRAUD Il testa le 21 juin 1609 en faveur de son fils issu du premier mariage :
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X) DESMIER Guy, écuyer, seigneur
du Breuil de Blanzac et de la Vaure (Chillac). Il transmit ce dernier fief à Charles DEXMIER, capitaine au régiment de Navarre. (Lydie BERGEON PARQUIER : la Vaure en Chillac, dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente). Il était mineur en 1609 et sous la tutelle de son oncle Daniel et de Guy DESMIER, écuyer, seigneur des Granges. Il fut parrain à St-Fraigne, le 9 février 1635, de Marie de PONTHIEU. Il épousa en premières noces, Renée de La TOUSCHE, fille de François, écuyer, seigneur de Chillac, la Vaure, et de Isabeau de La BARDE, et en secondes noces, le 5 septembre 1621, Renée de FOURNOUX, fille de Jean, écuyer, seigneur de Parsay, et de Elisabeth d'APPELVOISIN. Il eut de sa première union :
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XI) DESMIER Charles, chevalier,
seigneur du Breuil de Blanzac, la Vaure (Chillac), Chillac, etc.. Il fut capitaine au régiment de Navarre. Il fit accord le 20 décembre 1663 avec Claude de BEAUPOIL, son beau-frère. Il fut maintenu noble par d'AGUESSEAU le 18 avril 1668. Il vendit le Breuil de Blanzac en 1670. Il épousa le 11 mars 1667 Marie de HANNECAULT, fille de Michel, marquis de St-Vrain, et de Marguerite CARNIER de ROUSSILLON, et eurent pour enfants :
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XII) DESMIER Pierre, chevalier,
seigneur de la Vaure, ChilIac, etc. Il fut baptisé à Chillac le 24 juin 1670. Il servit à l'armée pendant onze années et fut maintenu noble par BÉGON, intendant de la Rochelle, en 1699. Il épousa le 26 avril 1704 Marie du BUISSON, fille de Jean, écuyer, seigneur de Rochefort, et de Blanche de La CARE ?, qui lui donna pour enfants :
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XIII) DESMIER Jean-Baptiste,
chevalier, seigneur de la Vaure, Chillac, Rochefort. Est-ce lui, seulement nommé Jean, à qui a été affecté ce blason de fantaisie, par les cabinets de Charles d'HOZIER ?
Ils eurent pour enfants :
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XIV) DESMIER Pierre-Joseph, écuyer,
seigneur de la Vaure, né le 30 mai 1738. Il parait être décédé jeune. |
XII) Branche de la VAURE (dite d'Olbreuse) : |
Ecartelé d'azur à la fleur de lys d'or, et de gueules
à la fleur de lys d'argent. |
XIII) DESMIER Charles, chevalier,
seigneur de Maynot, appelé le
chevalier d'Olbreuse, fils puîné de Pierre, et de Marie
de BUISSON (12è degré, § XI). Il fut capitaine au régiment de Marsan. Il épousa par contrat du 3 novembre 1741, (DÉROULLÈDE, notaire), Catherine RASTEAU des ARNAUX, fille de Geoffroy, écuyer, sieur des Arnauds, et de Suzanne du BUISSON. (Christine FIÈVRE) De cette union naquirent :
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XIV) DESMIER d'OLBREUSE Jean-Bernard,
chevalier, lieutenant dans la marine du roi d'Espagne qui le racheta
de sa captivité à Alger. Il comparut en personne en 1789 à la réunion de la noblesse d'Angoumois et par procureur à celle de la noblesse du Poitou, et passa ensuite à St-Domingue, où il mourut en 1800. Il avait épousé en premières noces, à Cognac, le 10 juin 1787 (greffe de Cognac), Jeanne-Marie de FIEUX, fille de Jean, chevalier, seigneur de Marcillac-Lhoumée, et de Marie-Anne VITET; et en secondes noces, Marie-Madeleine ALLARD, veuve de N.. , STAUGUÉ. Il eut pour enfant de sa première union :
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XV) DESMIER d'OLBREUSE Jean-Eugène-Bernard,
épousa Agathe-Louise MAIGNAT de La CAILLETIÈRE, qui lui
donna pour enfants :
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XIII) Branche du ROC : (Christine FIÈVRE) |
VI) DESMIER Jean, né vers 1440, écuyer, fils de Louis, écuyer, seigneur du Breuil et de Saint-Claud, et de Marie de SAINT-AMAND. Il fut remplacé par son fils Thomas au ban du Poitou, le 28 avril 1538, à cause de son grand âge et ses infirmités. Jean épousa vers 1465, Marie CHILLOT (Christine FIÈVRE). De cette union naquit au moins : |
VII) DESMIER Jean, né vers 1467, écuyer, sieur du Chillot (Saint-Preuil), et de Nutin (Surin - Vienne). Le 6 mars 1492, il épousa à Cellefrouin, Madeleine HUILDOC, fille de Guichard, procureur fiscal de Civray (Vienne). (VIGIER, notaire) Jean décéda avant le 26 janvier 1544, ayant eu pour enfant, au moins : |
VIII) DESMIER Thomas, baptisé avant 1526, écuyer,
seigneur de Nutin (Surin, Vienne) et du Roc (St-Gaudent, Vienne), sieur de Montils. Il remplaça son père au ban de 1538. Thomas épousa noces le 8 janvier 1541, à Bernac, Jacquette du BREUIL, fille de Pierre, écuyer, seigneur du Breuil de Bernac, et de Jeanne du BREUIL de THÉON, et eurent pour enfants :
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IX) DESMIER Robert, écuyer,
seigneur du Roc et de Nutin, de la Paquaudrie, de la Rémigère (Genouiullé - Vienne), et de Pelvoisin. Il servit dans les armées sous les rois Henri III, Henri IV et Louis XIII. Il eut commission en 1578 et 1580, du duc d'ALENÇON, de lever une compagnie de 200 hommes de pied, et en reçut une autre du maréchal de BIRON eu 1582. Il servit comme sergent-major (capitaine) des troupes de Saintonge en 1586, et plus tard fut capitaine de 100 et 200 hommes de pied, en 1615 et 1621, à la garde de Saintes. Il épousa le 6 février 1578 (du NOYER et GUIOT, notaires), Gasparde BOUFFARD, fille de N., seigneur du Boust, qui fit un acquêt de terres à St-Gaudent le 8 mars 1594. Ils eurent pour enfants, au moins :
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X) DESMIER Charles, écuyer,
seigneur du Roc, du Montet (St-Gaudent, Vienne), et de la Rémigère. Il acquit ce dernier fief le 4 décembre 1623 de Philippe CORGNOL, écuyer, seigneur de Magné. Il était capitaine au régiment de Piémont dès 1618, passa en 1629 comme major, au régiment de Normandie et mourut pendant la guerre d'Allemagne eu 1632, après avoir servi 32 ans dans les armées. Il avait épousé le 31 octobre 1618 Luce de La BROUE (qui se remaria à Antoine GUITARD, écuyer, seigneur de Montjoffre), fille du Salomon, écuyer, seigneur du Pouyault, et de Jeanne GUY. Charles décéda en 1632, au cours des guerres d'Allemagne. De son union avec Luce de La BROUE, naquirent :
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XI) DESMIER Louis, écuyer,
seigneur du Roc, du Montet, de la Carlière (Champagné-St-Hilaire,
Vienne). Il fut capitaine au régiment du duc de Danville en 1650 et devint lieutenant-colonel au régiment d'Humières. Il fut maintenu noble, ainsi que son fils François, par MAUPÉOU le 12 avril 1698. Il fut enregistré dans l'Armorial Général de France, de Charles d'HOZIER, à la généralité de Poitiers, avec ce blason de fantaisie.
Il avait épousé en premières noces le 26 décembre 1652, à St-Hilaire de la Celle de Poitiers, Gabrielle BERLAND, fille de François, seigneur de la Carlière, sénéchal de Champagné-St-Hilaire, et de Marguerite ROBIN, qui fut inhumée à St-Gaudent le 19 avril 1685. Veuf, il épousa en secondes noces, le 1er juin 1696, Marie-Florence FOUQUET, veuve de Gabriel de VILLEDON, écuyer, seigneur de Ste-Rhue, et fille d'Hector, chevalier, seigneur de la Garde, et de Anne de HALAX. Il eut du 1er lit beaucoup d'enfants, mais seule se retrouve la trace des suivants :
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XII) DESMIER Charles, écuyer,
seigneur du Roc, la Faye, la Remigère (Genouillé, Vienne). Il fit aveu de ces fiefs au château de Civray, ainsi que du Bois des Granges. Il servit dans les mousquetaires de la garde du Roi en 1692, et assista, avec son frère François, sieur de la Coutancière, le 14 janvier 1680, à la sépulture de François BERLAND, son grand-père, à Champagné-St-Hilaire. Il fut maintenu noble le 10 février 1715 par M. de RICHEBOURG. Il était décédé avant le 15 mars 1754. Il avait épousé le 20 mars 1692 (CHAUVIN, notaire à Angoulême), Françoise GAULTIER, fille de Pierre, et de Marie PLUMET. Ils furent enregistrés dans l'Armorial Général de France, de Charles d'HOZIER, à la généralité de Limoges, avec ces blasons de fantaisie.
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XIII) DESMIER Pierre-Charles, né vers 1700, écuyer,
seigneur du Roc, la Fuye, la Remigère. la Roche de Château-Garnier,
etc.., Il fit aveu de ces fiefs è Civray le 21 novembre 1774. Il servit au ban du Poitou en 1758 et décéda au Roc le 25 juillet 1782 et fut inhumé le lendemain. (Christine FIÈVRE) Il épousa en premières noces, le 26 mai 1734, à Civray, Marie-Madeleine-Geneviève-Crescente BRICAULT de VERNEUIL, fille de Charles, et de Marie-Geneviève BONNEAU, qui décéda le 30 mai 1739, puis en secondes noces, le 16 octobre 1739 (JACQUEMET, notaire à Jaunais), Marie-Madeleine GUILHORY, fille de N..., sieur de la Tour-Blanche. Il eut pour enfants de son premier mariage :
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XIV) DESMIER du ROC Pierre-Charles-Gabriel-Cressent,
chevalier seigneur du Roc, de la Remigère, du Montet, etc., né le
22 mars 1739. Il rendit aveu le 21 novembre 1774 au château de Civray, comme fondé de pouvoirs de son père, pour les seigneuries de la Fuye, la Remigère, la Roche de Château-Garnier, du Montils, etc. Il partagea le 15 février 1778 avec ses frères et sœurs Pierre-Paul, Pierre-Modeste, Jacques, Marie-Madeleine et Françoise, la succession de leur père qui vivait encore. Après avoir servi dans les gardes du corps, il fut nommé en 1773 lieutenant des maréchaux de France à Civray. En 1789, il comparut en personne à l'assemblée de la noblesse du Poitou, réunie pour nommer des députés aux Etats généraux, émigra et servit à l'armée des Princes comme agrégé aux gardes du corps de la compagnie écossaise. Pendant l'émigration, il prit le titre de marquis d'Olbreuse, et obtint un certificat signé du duc de MORTEMART, du marquis de BÉLABRE et de 13 autres gentilshommes poitevins, attestant qu'il était « chef de nom et d'armes de l'ancienne maison DESMIER d'Olbreuse, descendant d'aîné en aîné, du frère du père d'Eléonore d'OLBREUSE qui épousa le prince de ZELL, contresigné à Pyrmont le 29 juin 1795 par le maréchal duc de BROGLIE. Cette pièce, manifestement erronée, prouve cependant qu'en Poitou on était certain de la parenté des DESMIER du ROC avec les d'Olbreuse. Il avait épousé le 9 octobre 1789 (DAVAUX, notaire à Civray), Marie-Madeleine LELONG, fille de Joseph, seigneur de la Fragnée, conseiller, procureur du Roi à Civray, et de Madeleine RIVAUD, et eut pour enfants :
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XV) DESMIER du ROC Henri-Pierre,
baptisé à St-Gaudent
le 14 février 1781. Il épousa en premières noces le 25 octobre 1805, à St-Clémentin, Marie-Anne-Julie MACHET de La MARTINIÈRE, et en secondes noces, Radegonde-Adélaide BARREAU ? ou BAROT. Il eut pour enfants de son premier mariage :
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XVI) DESMIER du ROC Jules-Frédéric,
né à Charroux
en 1818. Il épousa en mai 1841, Eugénie-Prudence GUIOT d’ASNIÈRES, fille de Louis-Pierre, marquis d'Asnières, et de Françoise CHEREIL de la RIVIÈRE. Il décéda en 1871, ayant eu pour enfants :
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XVII) DESMIER du ROC Henri-Maxime, né au
Vigean le 31 octobre 1849. |
XII) DESMIER François, écuyer,
seigneur de la Coutancière, fils puîné de Louis,
seigneur du Roc, et de Gabrielle BORLAND (5è degré, § XIII),
né en 1654. Il assista avec son frère aîné à la sépulture de François BERLAND, leur grand-père maternel, le 14 janvier 1680, à Champagné-St-Hilaire. Il fit partie des bans des nobles du Poitou de 1670 et 1703, et servit dans l'escadron des gentilshommes de l'élection de Poitiers désignés pour aller à Niort. Décédé à Champagné-St-Hilaite, il y fut inhumé le 25 mai 1730, à l'age de 76 ans. Il avait épousé vers 1685 Jeanne CARTIER, qui le laissa veuf et dont il eut : |
XIII) DESMIER Charles, écuyer,
seigneur de la Carlière
(fief situé dans le bourg de Champagné-St-Hilaire). Il fut baptisé dans la dite paroisse le 23 décembre 1686. Il fut parrain au même lieu le 3 septembre 1724 de son neveu Charles-Louis-Sylvain, fils de Sylvain DESMIER, seigneur du Montet, et de Susanne CHITTON (1è degré, branche XV). Il fut inhumé à Champagné-St-Hilaire le 26 avril 1748. Il avait épousé à Genouillé (Vienne), le 20 mai 1722, Marie CHITTON, fille de Louis, écuyer, seigneur du Chilloc, et de Susanne CHITTON. Ils eurent pour enfants :
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XIV) DESMIER René, chevalier,
seigneur de la Carlière,
baptisé à Champagné-St-Hilaire le 25 février
1731. Il épousa étant encore mineur, le 27 novembre 1754, à Champagné-St-Hilaire, Louise BOUCHET, veuve de Jean-Baptiste GRIMAULT, écuyer, seigneur de Rivallin. Il fut inhumé au même lieu le 5 novembre 1781. Il avait eu pour enfants :
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XV) DESMIER d'OLBREUSE Louis-René-Sylvain,
Baron d'Olbreuse, né à Champagné-St-Hilaire le 24
janvier 1756. Il devint capitaine de dragons an régiment du Roi, émigra en 1791 et fit la campagne de 1792 à l'armée royale du Centre, dans la coalition de la province du Poitou (suivant certificat donné à Luxembourg, le 10 février 1794, par le vicomte de BRONS). Etant passé en Angleterre, il servit comme noble carabinier dans le régiment de Mortemart. Il fut inhumé à Eling-Panoh (Angleterre), le 30 octobre 1802, sons le nom de Louis-René-Sylvin DESMIER d'OLBREUSE. Il avait épousé, vers 1794, Gertrude-Louise-Joséphine BOURGUIGNON (d'une famille de Belgique), qui reçut en 1828 une pension de 200 francs sur la cassette particulière du Roi. De ce mariage il n'eut qu'un fils unique : |
XVI) DESMIER d'OLBREUSE Christophe-Henri,
Baron d'Olbreuse. Il fut baptisé au quartier de Blomberg (Comté et principauté de la Lippe, Allemagne), le 2 mai 1795, par l'aumônier du régiment de Mortemart où servait son père, et eut pour parrain Christophe-François-Thérèse-Élisabeth PICONI, comte d'Andrezel, et pour marraine Anne-Victurnienne-Henriette de ROCHECHOUART-MORTEMART, princesse de Croy. Il rejoignit le régiment des chasseurs britanniques, comme enseigne, au mois de mai 1812, y fut nommé lieutenant au mois de septembre de la même année, et resta toujours présent à ce corps jusqu'à son licenciement (suivant certificat donné à Lymington, le 5 octobre 1814, par le lieutenant. colonel du régiment). A son retour en France, il reçut, le 15 mai 1816, un brevet de sous-lieutenant d'infanterie, pour tenir rang à partir du 1er mai 1812, mais des raisons de famille l'obligèrent de refuser. Il décéda à Vorges (Aisne), le 18 novembre 1871. Il avait épousé le 30 décembre 1828, Delphine-Elisa HUBERT, fille de Louis-Placide, capitaine commandant d'artillerie, chevalier de St-Louis et de la Légion d'honneur, et de Justine-Pélagie BOSSON. Ils eurent pour enfants :
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XVII) DESMIER d'OLBREUSE Charles-Louis,
Baron d'Olbreuse, né le
10 décembre 1829. Il servit aux premiers zouaves comme sergent-major, et fut décoré de la médaille militaire. Il fut titulaire de la médaille coloniale. Pendant le siège de Paris de 1870-71, il fut capitaine en premier dans les corps francs. Il épousa le 20 janvier 1864, Agathe-Jeanne-Françoise-Lucie MIELLE, fille de Philibert, receveur du timbre extraordinaire, et de Agathe ETAIX de PIERREFITTE. Ils eurent pour enfants :
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XV) Branche du MONTET : |
XII) DESMIER Nicolas, écuyer
seigneur du Montet (St-Gaudent, Vienne), fils puîné de Louis,
seigneur du Roc, et de Gabrielle BERLAND (5ème degré, branche III). Il fit faire une information, vers 1689, contre des gens qui l'avaient maltraité dans une rixe. Il épousa à Champagné-St-Hilaire, le 12 décembre 1695, Catherine GALICHER. Il fut inhumé à St-Gaudent, le 18 juillet 1711. Sa veuve ainsi que son fils aîné furent maintenus nobles par QUENTIN de RICHEBOURG le 19 mars 1715. Ses enfants furent :
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XIII) DESMIER Sylvain, écuyer,
seigneur du Montet, baptisé à Champagné-St-Hilaire
le 18 novembre 1697. Il fut parrain de plusieurs des enfants de son cousin germain et beau-frère Charles DESMIER, seigneur du la Carlière (7è degré, § XIV), et assista également à son inhumation le 26 avril 1748. Il fut émancipé le 13 février 1708 par son père, sur formalité judiciaire, et maintenu noble, avec sa mère, par QUANTIN de RICHEBOURG le 19 mars 1715. Il fut inhumé à Champagné-St-Hilaire le 24 janvier 1782, âgé de 92 ans. Il avait épousé à Genouillé, le 26 mai 1722, Susanne CHITTON, fille de Louis, écuyer, seigneur du Chilloc, et de Susanne CHITTON, dont il eut au moins 14 enfants, tous baptisés à Champagné-St-hilaire :
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XIV) DESMIER Joseph, écuyer,
seigneur du Montet, baptisé à Champagné-St-Hilaire
le 28 mars 1736. |
XVI) Branche de la BUSSIÈRE : |
X) DESMIER Jean-Louis, écuyer,
seigneur de Nutin et de la Bussière (Availles-Limousine, Vienne),
fils puîné de
Robert, seigneur du Roc, et de Gasparde BOUFFARD (3è degré, III). Il fut sergent-major de la ville et citadelle de Saintes en 1625 et capitaine dans le régiment d'Epernon en 1629. Il servit avec une compagnie de 200 hommes d'infanterie dans le corps de troupes commandé par le duc de CAUDALE pour la république de Venise contre les impériaux en 1631. Il comparut au ban et arrière-ban de la Basse-Marche en 1635. Il avait épousé le 1er octobre 1624, Marie de La BROUE, fille de Salomon, écuyer, seigneur de Pouyault, et de Jeanne GUY, et était décédé avant 1662, ayant eu pour enfants :
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XI) DESMIER Salomon, écuyer,
seigneur de la Bussière
et de Montenac. (Availles-Limousine, Vienne). Il transigea le 21 mai 1667 avec Charles DESMIER, écuyer, seigneur du Montet, et ses frères (4è degré, § XIII), au sujet de l'héritage fait par ledit Charles de son oncle Aimery. Il fut maintenu noble le 10 novembre 1667 par M. BARENTIN. Il fut inhumé dans la chapelle de Vareilles, en l'église d'Availles-Limousine, le 16 avril 1677, âgé de 53 ans. II avait épousé en premières noces à Brigueil-le-Chantre, le 21 janvier 1647, Marie de La GÉLIE, fille de Roch, chevalier, seigneur de Fleix, et de Elisabeth SICARD, puis en secondes noces, vers 1654, Renée d’ARCHIAC, fille de François, écuyer, seigneur de Montenac, et de Eléonore VÉRINAULT. (Elle se remaria le 13 juillet 1687 avec Louis de TUSSEAU, chevalier, seigneur de Maisontiers.) Salomon décéda le 16 avril 1677 et fut inhumé dans la chapelle de Vareilles, en l'église d'Availles-Limouzine. (Christine FIÈVRE) Il eut de son premier mariage :
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XII) DESMIER François-Alexandre, écuyer,
seigneur de la Rousselière, la Salle (Brillac), à cause
de sa femme. Il fit aveu de ce fief le 26 mars 1684. Il fut maintenu noble avec Louis DESMIER, écuyer, seigneur du Roc, par M. de MAUPÉOU, le 12 avril 1698. Il fut enregistré dans l'Armorial Général de France, de Charles d'HOZIER, à la généralité de Poitiers, avec ce blason de fantaisie.
Il avait épousé à Brilhac, le 5 février 1675, Catherine DANSAYS, fille de Marc, seigneur de la Salle, juge sénéchal de Brilhac, et de peut-être Jeanne BOUTHIER. (Christine FIÈVRE) Sa postérité, s'il en eut une, est inconnue. |
XVII) Branche des ESSARTS : |
XI) DESMIER François, écuyer,
seigneur de Boisgenis et des Essarts (paroisse du Vieux-Cérier),
et sieur de Nutin (Surin - Vienne), fils puîné de
Jean-Louis, seigneur de Nutin, et de Marie de La BROUE (4è degré,
branche XVI). Il fut baptisé à Pleuville le 30 avril 1648, et fut parrain à Champagne-Mouton, le 5 mars 1659 de Catherine GUY. Ayant assisté, sans y prendre part, à une rixe où fut tué N... de LUBERSAC, écuyer, seigneur de la Chancellerie, il transigea le 23 février 1673 avec la sœur du défunt. Ses biens furent saisis à la requête de Marius de GORET, et il fut cité dans un acte de 1685, à propos de la succession de Jean-Louis de La BROUE, écuyer, seigneur de Pouyaud, son oncle, dont il était héritier en partie. Il avait épousé en premières noces, le 22 janvier 1665 (MÉRIGEAULT, notaire à Champagne-Mouton), Jacquette GARNIER, fille de Pierre, écuyer, seigneur de Champvallier, et de Louise PRÉVOST, qui décéda vers 1679. Il fut nommé un curateur à leurs enfants mineurs par le sénéchal de Champagne-Mouton. Il épousa le 15 novembre 1677 à Cellefrouin, Marie REGNAULD, fille de Louis, écuyer, seigneur de Ballan, et de Marguerite de La NOUE. (Christine FIÈVRE) Il eut de son premier mariage, quatre enfants mentionnés dans l'acte de tutelle du 9 janvier 1692 et qui sont :
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XII) DESMIER Pierre, écuyer,
seigneur des Essarts. Il fut nommé tuteur de ses frères et sœur mineurs le 9 janvier 1692. Il a dû avoir pour fille :
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XVIII) Branche de SAINT-SIMON et d'ARCHIAC : |
IX) DESMIER Nicolas, écuyer,
seigneur du Châtenet
et de Beauregard (Réteau, Charente-Maritime), fils puîné de
Thomas, seigneur de Nutin, et de Jacquette du BREUIL (2è degré, branche
XIII). Il fut homme d'armes de la compagnie d'ordonnance de M. de BARBEZIÈRES en 1581. Il semble qu'il acheta Châtenet peu avant 1597 d'Albert de GONDI, marquis de Belle-Ile. (Frédéric CHASSEBŒUF : Châteaux, manoirs et logis - la Charente-Maritime). Il devint capitaine de 200 hommes de pied le 21 avril 1587, et gouverneur des ville et château de Tonnay-Charente le 27 juillet suivant. Il servit à la garde de Saintes en 1615 et était en 1625 capitaine dans les vieux corps et lieutenant-colonel d'un régiment. C'est à lui que Henri III écrivit : « Je ne connois oncquee homme d'un plus grand sens, vaillance, suffisance, capacité et expérience en fait d'armes, que vous. » Il se maria probablement trois fois, mais seul sont connus deux contrats, l'un du 5 juillet 1582 avec Jeanne FARNOUX, veuve de Pierre GALLET, conseiller et avocat du Roi à Saintes; l'autre du 6 mai 1590 avec Judith GUICHARD, dame de St-Simon de Pelouailles, veuve de René GUINOT, écuyer, seigneur de Beaupréau, et fille de Jean, écuyer, seigneur de St-Simon de Pélouailles, et de Jeanne GUA. Elle fit passer par ce mariage la terre de Saint-Simon de Pelouaille dans la famille DEXMIER. Il eut sans doute issue de sa première union :
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X) DESMIER Louis, écuyer, seigneur
du Châtenet, Beauregard,
St-Simon de Pelouailles (Charente-Maritime), le Petit Lauron (canton de Gémozac - Charente-Maritime). Il assista au ban des nobles de la Saintonge le 3 septembre 1635. En 1643, il acheta la terre du Petit Lauron de Samuel GALLET. (Frédéric CHASSEBŒUF : Châteaux, manoirs et logis - la Charente-Maritime). Il devint capitaine dans le régiment de Saintonge en 1647 et de chevalier-légers en 1651. Il testa le 25 mars 1652. Il avait épousé le 8 janvier 1625 (JOUBERT et BABIS, notaires en la cour de Marcillac), Louise de LIVENNE, fille de Charles, écuyer, seigneur de la Chapelle, et de Lucrèce de BEAUMONT, qui était décédée avant le 17 mars 1638, comme il appert d'une transaction passée par son mari avec Louis de LIVENNE, son beau-frère, au sujet de la dot de sa femme. Il était alors tuteur de ses enfants mineurs qui étaient :
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XI) DESMIER François-Alexandre,
chevalier, seigneur de St-Simon. Il servit dans l'armée de Lorraine en 1654 en qualité de commandant du régiment d'Albret-Cavalerie, et se trouva cette même année au siège de Belfort en Alsace. Il fut ensuite major de la noblesse de Saintonge en 1674 et choisi par les gentilshommes assemblés pour les commander en qualité de commissaire général. Il fut maintenu noble par BARENTIN, intendant du Poitou, le 10 novembre 1667. Il décéda avant 1689, date où Marie d'ARCHIAC, sa femme était déclarée veuve dans un procès contre Antoinette de VERDELIN. (Christine FIÈVRE) Il avait épousé le 31 mars 1651 (BEAU et LEGUAYS, notaires à Availles-Limousine), Marie d’ARCHIAC, fille unique de Paul d'ARCHIAC, baron de Montenac, gentilhomme ordinaire de le chambre du Roi et capitaine de 50 hommes d'armes de ses ordonnances, et de Marguerite BONNIN. Il fut stipulé par ledit contrat de mariage " que le fils aîné qui en proviendra, ou celui qui le représentera après le décès desdits proparlés, portera le nom et les armes de d'ARCHIAC, conjointement avec celui de DESMIER ". Ils eurent des enfants décédés jeunes, ainsi que :
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XII) DESMIER d'ARCHIAC Louis-François,
marquis de St-Simon, chevalier, seigneur du Châtenet, le
Serrier, Royère
et Pressac, chevalier, de St-Louis, né à St-Simon le 22
juin 1666 et baptisé le 3 septembre. Il fut mousquetaire de la garde du Roi en 1686, capitaine de cavalerie le 20 novembre 1690, brigadier de cavalerie le 1er août 1734, mestre de camp du régiment vacant par la mort du duc du Maine (et qui prit le nom de St-Simon) le 19 mai 1736. Il donna sa démission et céda le régiment à son fils aîné le 16 août 1737. Ayant fait plusieurs campagnes où il reçut deux blessures, il se signala particulièrement, malgré son grand âge, à l’affaire de Lauzen, à la tête d'une brigade de cavalerie, et ce fut à cette occasion que, pour récompenser ses services, le Roi lui donna un régiment en 1736. Il décéda le 18 octobre 1753, après avoir passé plus de 60 ans dans les armées. Il avait obtenu une maintenue de noblesse de BÉGON, intendant de la Rochelle, sur le vu de ses titres. Il épousa le 19 mars 1707, Marguerite de FERRAND, veuve de Antoine GUINOT, chevalier, seigneur de Monconseil, et fille de Daniel, écuyer, seigneur de St-Dizant, et de Marguerite de GUÉRIN. Ils eurent pour enfants :
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XIII) DESMIER d'ARCHIAC Etienne-Louis,
marquis de St-Simon, seigneur de St-Simon, le Pailly, Palaiseuil, la
Grande-Résie,
Pressigny, né à Tesson (Charente-Maritime) le 16 novembre
1709. Il fut page du Roi en 1722, mestre de camp en pied du régiment de St-Simon le 16 août 1737, sur !a démission de son père, brigadier de cavalerie le 1er mai 1745, maréchal de camp le 10 mai 1748, lieutenant-général le 25 juillet 1762. Le 18 juin 1778, il commanda en second (sous les ordres du duc de LORGES) dans les provinces de la Franche Comté et de Bourgogne, et cessa ses fonctions à 71 ans, le 1er juillet 1790. Il assista à plusieurs affaires et se distingua au passage du Rhin, où il fut blessé. Il décéda le 17 floréal an VI (6 mai 1798), étant chevalier de St-Louis depuis le 9 décembre 1743. Il avait épousé le 27 mars 1750 (BARON et RAIMOND, notaires à Paris), Jeanne-Claude HUDELOT de PRESSIGNY, fille de François-Hubert, et de Jeanne-Françoise AUBERT de RÉSIE. De cette union naquirent :
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XIV) DESMIER d'ARCHIAC Jean-Etienne-Arnolphe,
vicomte, puis comte d'Archiac de St-Simon, né à Saintes
le 29 juillet 1752. Il entra comme volontaire en 1761 au régiment d'Artois-Cavalerie, et fut sous-lieutenant au régiment de Bourbon-Dragons le 11 mai 1769, mestre de camp en second du régiment du Roi-Cavalerie le 1er mars 1784. Il fut nommé chevalier de St-Louis le 23 août 1787. Il cessa de servir en 1791. A la Restauration, il fut nommé maréchal de camp honoraire. Il décéda à Dijon, le 10 février, 1844. Il avait épousé le 19 octobre 1788 (BOUCHÉ, notaire à Dijon), Cécile-Julie-Félicité LEGOUZ de SAINT-SEINE, chanoinesse, comtesse de NeuviIIe, fille de Bénigne, marquis de St-Seine, premier président au Parlement de Bourgogne, et de Marguerite-Phiberte GAGNE de PERRIGNY. Le Roi, en considération de ses services et ceux de son père, lui fit une pension de 3000 livres sans retenue, pour faciliter son mariage, pension réversible sur la tête de sa femme, au cas où elle survivrait à son mari. De ce mariage est né un fils unique : |
XV) DESMIER d'ARCHIAC Etienne-Louis-Marie-Philibert-Armand-Alfred,
comte d'Archiac, né à Besançon le 25 novembre 1787. Il fut chevalier-léger surnuméraire (lieutenant) en 1816 dans la compagnie de la garde du Roi, commandée par le comte de DAMAS. Il épousa le 23 novembre 1808 (BONNÉ, notaire à Dijon), Amélie-Joséphine-Catherine RICHARD de MONTAUGÉ, fille de Charles, et de Barbe-Charlotte de MIGIEUX. Il décéda à Dijon le 7 juillet 1866. Ils eurent pour enfants :
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XVI) DESMIER d'ARCHIAC Laurent-Arnolphe-Olivier,
vicomte d'Archiac, né le 7 avril 1811. Il fut secrétaire d'ambassade à St-Pétersbourg, à Vienne et à Téhéran (mission du comte de Sercey), chevalier. de la Légion d'honneur. Il épousa à Paris, le 5 mai 1844 (YVER et OUTHEHON, notaires), Louise-Félicie-Etienne GÉRARD, fille de Maurice-Elienne, comte Gérard, maréchal de France, grand chancelier de la Légion d'honneur, et de Louise-Rose-Edmée TIMBRUNE-TIEMBRONNE de VALENCE. Il décéda le 30 octobre 1848, laissant pour enfant : |
XVII) DESMIER d'ARCHIAC Jean-Etienne-Louis-Marie-Cyrus,
comte d'Archiac, né à Paris au palais de la Légion
d'honneur, le 27 septembre 1845. Il entra à l'école de St-Cyr en 1864. Il devint sous-lieutenant de cavalerie, en 1866 et fit la campagne de 1870-71 comme capitaine de mobiles. Il fut chevalier de la Légion d'honneur du 5 mai 1871. Il a épousé, étant dans le régiment des guides de la garde, le 29 avril 1869 (RONGET et YVER, notaires à Paris), Anne-Antouine-Félicie-Aglaé de GRAMONT, fille d'Antoine-Léon-Philibert-Auguste, comte de Gramont, duc de Lesparre, général de division, et de Marie-Sophie de SÉGUR. |
XIX) Seconde branche d'ARCHIAC : |
XIII) DESMIER d'ARCHIAC Jean-Louis,
comte de St-Simon, chevalier, seigneur de Dercie (canton de Marennes - Charente-Maritime), Bousal, etc., fils
puîné de
Louis-François,
et de Marguerite de FERRAND (6è degré § XVIII), né à Saintes
le 24 novembre 1714. Il entra au service le 4 août 1726, comme enseigne au régiment de Moncenseil, devint brigadier d'infanterie le 10 mai 1748, inspecteur des gardes-côtes du Poitou, Aunis et Saintonge le 10 mai 1759, et inspecteur-général des mêmes côtes le 28 février 1779. Il fut nommé lieutenant-général des armées du Roi le 1er mars 1780 et prit sa retraite en 1783. Il était chevalier de St-Louis depuis 1736. Il prit part à plusieurs campagnes et fut blessé à la bataille de Guastelle, à l'attaque des lignes de Wissembourg, à l'affaire de Secchin et à la bataille de Crevelt, où il commandait la brigade de Brancas, et par sa résistance aux efforts de l'ennemi sauva une partie de l'armée. Il avait épousé le 14 février 1745, Marthe GUINOT de DERCIE (1724-1764), fille de N. et de Marianne MARTIN de CHÂTEAUROY, qui apporta par ce mariage la terre de Dercie. (Frédéric CHASSEBŒUF : Châteaux, manoirs et logis - la Charente-Maritime). Il décéda à Saintes le 6 décembre 1788. Il avait eu pour enfants :
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XIV) DESMIER d'ARCHIAC Etienne-Louis-Marie,
comte d'Archiac de St-Simon, seigneur du Fief, né à Dercie
le 31 mai 1761. Il fut reçu chevalier de Malte de minorité le 3 juin 1762, devint page du comte de Provence le 1er novembre 1773, fut ensuite sous-lieutenant le 19 décembre 1777 et capitaine en 1779, et donna sa démission le 13 mars 1792. Il fut nommé chevalier de St-Louis le 27 décembre 1814. Il prit sa retraite comme chef d'escadrons le 20 janvier 1820. En 1789, il assista à la réunion de la noblesse de Saintonge pour nommer des députés aux Etats généraux. Il épousa en premières noces, (suivant une note) N... de BEAUPOIL de SAINT-AULAIRE, puis en secondes noces, Marie-Elisabeth-Françoise COMMELIN, dont il eut pour enfant : |
XV) DESMIER d'ARCHIAC Etienne-Jules-Adolphe,
vicomte d'Archiac de St-Simon, né à Reims le 22 septembre
1802. Il fut élève à l'école militaire en 1819, sous-lieutenant en 1821, et prit sa solde de congé en 1830. Il devint membre de l'Institut dans la section de minéralogie le 27 août 1857, et publia plusieurs ouvrages estimés sur cette science. Il décéda sans alliance, le 31 décembre 1868, étant chevalier de la Légion d'honneur du 26 juin 1856. |
XX) Troisième branche d'ARCHIAC : |
XIII) DESMIER d'ARCHIAC Louis-Etienne,
comte d'Archiac, seigneur du Serrier, fils puîné de Louis-François,
et de Marguerite de FERRAND (6è degré, § XVIII), naquit à Saintes
le 9 décembre 1713. Il commença ses services dans la marine et les continua dans le régiment que commandait son frère aîné. Devenu colonel de ce régiment, il se distingua à la bataille de Minden et à l'affaire de Warbourg, où, à la tête de sa brigade, il chargea plus de trente escadrons ennemis. Il parvint par l'éclat de ses services à la dignité de commandeur de l'ordre de St-Louis (1779) et au grade de lieutenant-général, en 1781. Il obtint deux citations à l'ordre du jour et eut trois chevaux tués sous lui. Il prit sa retraite le 24 juin 1792. Il avait épousé le 6 août 1746 (CALLOT, notaire à Colmar) Marie-Anne d’ANTHÈS, fille de Jean-Henri (noble alsacien), qui lui donna pour enfant :
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XXI) Branche de MARIGNY : |
Ce rameau doit sortir de la première branche de Chenon, mais son raccordement à cette branche est inconnu. |
- DESMIER Jean, écuyer,
paraît être le Jean DESMIER qui servit le 3 août 1462
sous Jean de STUERT, seigneur de la Barde, sénéchal du
Périgord, et celui qui épousa Jeanne JOUVENEL des URSINS,
veuve de Enguerrand de COUCY, seigneur de Vervins. Ils eurent pour enfants :
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- DESMIER François, seigneur
Baron de Marigny en Champagne, Cazillac en Limousin, Entrague en Rouergue,
la Cellette en Berry, conseiller
au Parlement de Paris en 1519, chanoine do St.Germain-l'Auxerrois, curé de
Saulx, diocèse de Châlons. Il donna quittance scellée de son sceau (écu écartelé sans fleurs de lis) le 13 août 1549. Il reçut donation de la Cellette, le 17 novembre 1539, de Philippe de BEAUJEU, seigneur de Lignière. Il décéda le 19 avril 1555 et fut inhumé à St-Germain-l'Auxerrois, sous une tombe portant, d'après des notes, son blason "écartelé d'argent et de gueules", dit BLANCHARD, mais les couleurs n'étaient pas peintes, c'est sans doute une erreur de cet auteur), écartelé de celui des URSINS. |
XXII) Branche d'OLBREUSE : (sans jonction certaine) |
I) DESMIER Jean, écuyer,
seigneur deVillefolet ? (près
Chizé, D.-S.), qui devait être cousin de Jean (1er degré,§ II),
aurait épousé, d'après les mémoires de famille,
vers 1320, Jeanne CHENIN. (Le LABOUREUR pense qu'elle était fille
de Gauvin, écuyer, seigneur de la Jarrie-Audouin, et de Eustache
de CHASTEIGNER, ce qui paraît douteux, car les DESMIER ne figurent
pas dans les procès qui eurent lieu entre les représentants
de cette branche des CHENIN en 1393-1398. Ils eurent pour enfants :
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II) DESMIER Hugues, écuyer,
seigneur de Villefolet. Il possédait le fief du Clos-de-Maillé, dont sa veuve fit aveu au château de Chizé le mardi après l'Ascension 1365 Il avait épousé vers 1350 Isabeau RAIOLE, dont il eut trois enfants nommés dans l'aveu de 1365 :
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III) DESMIER Jean, écuyer,
seigneur de Villefolet et d'Olbreuze ou Olbreuse (Usseau, Deux-Sèvres). Il fit aveu du Clos-de-Maillé au château de Chizé en 1365 (étant mineur), et le 24 juillet 1381. Il rendit hommage de Villefolet et du fief Clerbault le 16 août 1375 et le 7 avril 1382 au seigneur de Dampierre-sur-Boutonne. Il semblerait que ce soit lui, qui servit comme écuyer en 1389 dans la compagnie de G. de NAILHAC, capitaine général en Guyenne et sénéchal de Saintonge. Jean DESMIER de Villefolet fit aveu, à cause de sa femme, le 3 décembre 1410, au château de Civray, pour les fiefs de Puyfélix et Crochet (St-Maurice en Gançay, Vienne). Il avait épousé vers 1380, Catherine AUBERT, fille de Pierre, écuyer, seigneur de Puyfélix, qui possédait aussi des fiefs près de Mauzé en Aunis. Il décéda avant le 15 avril 1416, car, à cette date, sa veuve fit aveu et dénombrement du Petit-Fief (paroisse de la Roche-Esnart, Deux-Sèvres.) à Jean HÉLIE, écuyer. Cette même année, le Ier vendredi de mars, elle fit accord avec le prieur de St-Pierre de Mauzé, au sujet de fondations pieuses faites par son père, comme il apparaît dans une transaction faite en 1469 par son petit-fils Foucaud DESMIER. Ils avaient eu pour enfants :
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IV) DESMIER Jean, écuyer,
seigneur d'Olbreuse (les vieux titres disent les Lebroyres), Taisnon
ou Raisson, etc.. Il fut celui à qui remonte la production des titres authentiques faite à l'intendant de Limoges, pour la maintenue de noblesse de 1667. Il exerça la charge de capitaine du château de Mauzé, et fut confondu par les généalogistes avec Jean DESMIER, seigneur du Breuil de St-Claud (§ II, degré 4è), son contemporain. Il fit aveu au château de Chizé du Clos-de-Maillé, les 3 décembre 1418 et 4 mai 1419. Il fut mentionné dans un rôle de taxes de Villefolet en 1437. Dans un acte du 7 juin 1438, Méry de MAGNÉ, écuyer, seigneur de l'Isle (St-Néomaye, Deux-Sèvres), fit don à la chapelle de la Madeleine de St-Maixent d'une rente de 15 livres tournois sur l’hôtel de Villeneuve, paroisse d'Aigonnay (Deux-Sèvres), appartenant à Jean DESMIER et à sa femme. Il fit aveu, à cause de sa femme, pour des moulins situés à Mauzé, le 2 décembre 1435, au vicomte de ROCHECHOUART, seigneur de Mauzé, et rendit hommage le 15 mars 1466 au seigneur de Dompierre-sur-Boutonne, pour les fiefs de Raisson et Cherché. Le 16 août 1455, il reçut aveu et dénombrement du fief de la Richaudie, de Jean ALLART, à cause de sa femme; et par acte du 21 décembre 1459, où il fut qualifié de capitaine de Mauzé, il vendit une rente de 70 livres à Pierre CHASTEIGNER, écuyer, seigneur de la Rocheposay. Le LABOUREUR donne pour la date de cet acte, 1469, mais cela semble inexact. Il avait épousé le 28 juin 1431 (ARNAULT et LANGLOIS, notaires à St-Jean-d'Angély), Matheline ou Mathurine HERBERT, fille d'Antoine, écuyer, seigneur du Fraigne, et de Marguerite MAYNIÈRE. Il était décédé avant le 8 février 1467, car à cette date sa veuve rend aveu à Mauzé pour un moulin qu'elle possédait sur le cours d'eau qui va de Mauzé à la Neymoire ? étant tenu au devoir d'un éperon doré de la valeur de 40 sous. De ce mariage vinrent pour enfants :
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V) DESMIER Foucaud, écuyer,
seigneur d'Olbreuse, capitaine du château de Mauzé, etc.. Il fut probablement filleul de Foucaud de ROCHECHOUART, seigneur de Mauzé. Il épousa en 1455 Jeanne ACARIE, fille de Jean, écuyer, seigneur du Fief et de Crazannes, et de Jeanne de LIGNÉ, lequel mariage fut ratifié le 13 octobre de cette année par les père et mère dudit Foucaud. Par acte du 18 juin 1466, Jean DESMIER, son père, ratifia également un contrat de 10 livres de rente que ledit Foucaud avait constituée au profit de Jean BURGAULT, marchand, de St-Georges-de-Rexe, et pour la garantie de ladite rente il engagea tout et chacun de ses biens; passé à Mauzé devant TARQUEX, notaire. Foucaud transigea le 23 juin 1473 avec Charlotte RAVARD, dame d'Usseau, veuve de Jean MARIN, écuyer, au sujet des droits respectifs des parties, sur le fief Doyen, sis paroisse d'Usseau. Il rendit plusieurs aveux et dénombrements pour le fief de la Chapelle en 1476-1477, pour le fief Doyen en 1480, pour celui de la Maillerie en 1486, pour celui d'Olbreuse en 1500, et plusieurs autres pour diverses maisons ou propriétés. Le 29 décembre 1469, il fit un accord avec le prieur de St-Pierre de Mauzé au sujet des fondations faites dans cette église par le testament de Pierre AUBERT, écuyer, son aïeul, ce qui prouve qu'il était bien petit-fils de Catherine AUBERT. Foucaud décéda avant I503, laissant pour enfants :
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VI) DESMIER Joachim, écuyer,
seigneur d'Olbreuse. Il servit longtemps dans les armées sous Charles VIII et Louis XII, tant en France qu'en Italie. Il rendit hommage à Bertrand HÉLYES, écuyer, seigneur de la Roche-Esnard et de Faugery, pour une partie du fief dit le Petit-Fief, sis paroisse de la Roche-Esnard, le 21 janvier 1520, et à Claude de ROCHECHOUART le 29 janvier 1534, pour sa seigneurie d'Olbreuse. Il était encore vivant le 4 juillet 1543, date d'une procuration donnée à son fils pour un hommage. Il avait épousé le 13 juillet 1506, Guillemette d’'ALLOUE, sans doute fille de André, écuyer, seigneur des Adjots, et sœur de Clément. Il eut pour fils : |
VII) DESMIER François,
écuyer, seigneur d'Olbreuse. Il servit dans les armées sous François Ier. Le 16 novembre 1546, il rendit aveu de la Maillolière et du fief du même nom, à Aymon de FONSÈQUE, chevalier, baron de Surgères, à cause de sa baronnie de Surgères. Il reçut un dénombrement du fief de la Richaudière et de celui d'Aigonnay de François PRÉVOT, écuyer, seigneur de Pallay. Il épousa en 1547 Hélène DORIN, fille de Jean, écuyer, seigneur de Ligné et du Poiron (près Maillezais), et de Jeanne BODET. Ils eurent pour enfants :
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VIII) DESMIER Louis, écuyer,
seigneur d'Olbreuse et d'Antigné (Antigny,
Usseau, Deux-Sèvres), du chef de sa femme. Il suivit le parti protestant et perdit une partie de ses biens et ses titres de famille par suite des guerres du temps. Il fut poursuivi comme chef du parti réformé et condamné par contumace par la cour des Grands Jours de Poitiers le 7 novembre 1599. Il eut un procès le 22 septembre 1573 avec Antoine COISCHON, au sujet d'arrérages dus par ce dernier. Il acquit des terres le 8 janvier 1575. Il rendit aveu du fief d'Antigné, à cause de sa femme, le 22 avril 1584, à Jeanne GILLIER, dame de la baronnie de Mauzé, veuve de François de LOSTANGES et tutrice de son fils unique Louis de LOSTANGES. Il avait épousé eu 1577, Jeanne de MATHEFELON, fille de Jacques, écuyer, seigneur d'Orfeuille, la Charriere (Deux-Sèvres), et de Luce du COURRET. Elle se remaria avec René de l'ISLE, écuyer, et ils eurent procès avec les enfants de Louis, comme il ressort d'un factum dressé à ce propos qui donne des détails inédits et intéressants sur Louis DESMIER, seigneur d'Olbreuse. Il y apparaît, qu'ayant eu querelle à Niort, où il était à la suite du sieur de Malicorne, avec un nominé BALOUFAUT, ils se seraient battus de telle façon que Louis DESMIER tua sur-le-champ son adversaire, et que lui fut blessé à mort. Alors, craignant les amendes et confiscations de ses biens qu'il désirait conserver à ses enfants, il fit, le 26 septembre 1586, un contrat avec Jeanne de MATHEFELON, sa femme, par lequel il reconnaissait avoir vendu plusieurs biens de ladite MATHEFELON, et que pour la dédommager il lui donnait une rente de 192 boisseaux de blé à prendre sur les Moulins-Neufs. A la mort de Louis DESMIER, sa femme s'empara de tous les meubles de la communauté, ainsi que des maisons et des biens. Le 16 mars 1590, étant remariée avec René de l'ISLE, écuyer, ils passèrent une transaction avec René DORIN, écuyer, seigneur de Ligné, soi-disant curateur des enfants de feu Louis, par laquelle ledit DORIN, sans l'avis ni le consentement d'aucuns parents ni amis desdits DESMIER, ratifiait le susdit contrat de donation, cédait et transportait auxdits de l'ISLE et de MATHEFELON ladite rente de 192 boisseaux de blé. Mais en 1599, Paul Le RICHE, seigneur de Lingremière, curateur aux biens et personnes desdits DESMIER, obtint des lettres royales, les premières le 17 avril 1599, aux fins de casser ladite donation, les dernières du 13 octobre de la même année pour annuler la transaction de 1590, et qui conclurent tant à la restitution de ladite rente, qu'à une reddition de compte. A leur majorité. les enfants reprirent le procès, demandant la restitution des meubles qui étaient en la communauté de leur père et de ladite MATHEFELON, plus la reddition de compte de 14 années de fruits de la seigneurie d'Olbreuse, la propriété de la rente de 192 boisseaux de blé, etc., etc. Les enfants étaient :
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IX) DESMIER Alexandre, écuyer,
seigneur d'Olbreuse. Il prit part aux guerres du règne de Henri IV, et servit dans les armées protestantes de SOUBISE et du prince de CONDÉ, où il fut mestre de camp et, dit-on, lieutenant-général. Il fut tué dans une embuscade au pays de Médoc, avec son fils aîné, suivant une tradition de famille rapportée par Le LABOUREUR, et par d'HOZIER dans l'Impôt du Sang. Ces auteurs ne donnent aucun renseignement précis à ce sujet, ni pour le lieu, ni pour la date. (Ce doit être pendant la minorité de Louis XIII.). Le 21 novembre 1597, en la personne de Paul Le RICHE, écuyer, seigneur de Lingremière, son curateur, il rendit hommage de la terre d'Olbreuse au baron de Mauzé, et le 18 juillet 1601, de concert avec sa sœur, il rendit hommage pour le fief Doyen, à Louise de PONS, dame d'Usseau. Il fut nommé dans le contrat de mariage de Charles PRÉVOST, écuyer, seigneur de la Touche, et de Jacquette de l'ISLE, sa demi-sœur, le 5 octobre 1605. Il fit hommage pour Olbreuse et le fief d'Antigny à Claude GILLIER, chevalier, Baron de Mauzé, le 24 mai 1614, et rendit aveu au même seigneur pour Olbreuse et Antigny en août 1619. Il fut à nouveau mentionné dans un arrêt du Présidial de la Rochelle en 1621, mois il était dit décédé dans un acte de 1622. Il avait épousé, par contrat du 14 janvier 1605 (BRACONNIER, notaire à la Rochelle), et le 8 février au temple, Marie BAUDOUIN, veuve de Gabriel GUYOT, écuyer, seigneur de la Clause ? et fille de Mathieu, écuyer, seigneur du Peux, Beloeil, et de Jacquette TARQUOIS ou TARQUEX. Elle fit son testament le 19 février 1619, dans lequel elle nomma ses enfants dans l'ordre qui suit :
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X) DESMIER Alexandre, chevalier,
seigneur d'Olbreuse, Antigny, le Beugnon (Ste-Florence, Vendée), la Bruère,
etc.. Il fut baptisé au temple de la Rochelle le 13 mars 1608. Il rendit un dénombrement pour le fief de la Chapelle à Marie de VIVONNE, baronne de Mauzé, le 5 avril 1632, et donna à René GILLIER, baron de Mauzé, le 5 juillet 1649, la somme de 700 livres pour les ventes et honneurs de la terre d'Olbreuse. Le 28 décembre 1653, il rendit un aveu au même seigneur pour le fief de la Richaudière et des Erouards ou Prin, sis paroisse de Day (aujourd'hui Dayrançon, Deux-Sèvres). Il fut qualifié de haut et puissant seigneur dans un échange fait le 26 juin 1656 avec Charles de BÉCHILLON, chevalier, seigneur d'Irlaud. Il fut parrain à Mauzé en 1658 d'un fils de Jean de SARRAGAN, écuyer, seigneur du Breuil. Il décéda en 1660, car ses enfants du Ier lit partagèrent ses biens le 24 mars 1661. Il avait épousé en premières noces, le l6 sept 1631, Jacqueline POUSSARD de VANDRÉ, fille de Joachim, écuyer, seigneur du Bas-Vandré, et de Susanne GAILLARD de SAINT-DIZANT, et en secondes noces, le 22 août 1648, Jeanne BÉRANGER, dame du Beugnon, veuve de François DOYNEAU, écuyer, seigneur des Places, et fille de Jean, écuyer, seigneur de la Vergnée, et de Jeanne LAMBERT. Alexandre eut pour enfants de son premier mariage :
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XI) DESMIER Alexandre, chevalier,
seigneur d'Olbreuse, le Breuil-Barrabin, la Mothe-Aubert, etc., dit le
marquis d'Olbreuse. Il partagea avec ses frère et sœurs du 1er lit, sa belle-mère et ses demi-frères, la succession de leur père le 24 mars 1661. Il fut maintenu noble en 1667, paroisse d'Usseau, élection de St-Jean-d'Angély, par l'intendant de Limoges, et avec ses trois frères, à Mauzé, élection de Niort, par l'intendant du Poitou. Le 7 mars 1664, il assista au contrat de mariage de Louis PRÉVOST, chevalier, seigneur de Gagemont, et dans cet acte il était dit cousin germain du futur (expression inexacte pour issu de germain). Il fit plusieurs baux et baillettes dont le dernier de ces actes portait la date du 28 août 1678. Il avait épousé en premières noces, le 26 juillet 1664, Jeanne GEAY, fille de Pierre, écuyer, seigneur de la Pénissiére, et de Marie FRANCHART, décédée en 1681; puis en secondes noces, en août 1683, Madeleine-Sylvie de SAINT-HERMINE (qui se remaria avec Thomas-Christian de BULOW, grand bailli du duché du Zell), fille de Hélie, chevalier, seigneur de la Leigne, et de Madeleine de VALLOIS de VILLETTE. Il décéda sans postérité en 1689. |
XXIII) Branche des DEXMIER de MOULIDARS : |
Cette famille que l'on suppose quelquefois avoir la même origine que la précédente, pourrait être plutôt une branche sortie de celle des du Breuil de Blanzac. Divers titres des DESMIER de Moulidars ont été falsifiée au XVIIème siècle. Ces pièces fausses qui ont été entre les mains de CHÉRIN se trouvent dans le dossier DESMIER. (Cab. titres, fonds CHÉRIN, 65. Nouveau d'HOZIERr, dossier 2435, n° 3. (BEAUCHET-FILLEAU)). |
- DESMIER Jean, seigneur de Moulidars. Il épousa Marguerite de MONTIGNY. Il décéda avant 1438, laissant le fief de Moulidars à son cousin, qui suit. |
I) DESMIER Jean, écuyer,
seigneur de Moulidars. Il fut héritier de Bertrand de MOSNAC, seigneur de Moulidars en partie. Il était cousin de Jean VIGIER, qui possédait également une partie de cette seigneurie, dont Jean DESMIER hérita aussi, avant 1438. Par acte du 30 avril 1438, il céda à Jean GERVAIS, doyen du chapitre de St-Pierre d'Angoulême, toutes les dîmes inféodées à lui appartenant sur le territoire de la paroisse, moyennant le droit de sépulture dans ladite église et un service anniversaire perpétuel pour lui et ses successeurs. En 1467, la terre de Moulidars passa à Claude NOURRIGIER. Il eut pour fils, au moins : |
II) DESMIER Hélie, qualifié dans
plusieurs titres, écuyer,
seigneur de Moulidars, qui succéda à son père. Il fit hommage le 18 mars 1472 à Marguerite de La ROCHEFOUCAULD. Il épousa, vers 1480, Jeanne DESMIER, fille de Jean, écuyer, seigneur du Breuil de Blanzac, et de Marguerite de XANDRIEUX. Il fut tuteur le 4 juin 1497 de Jeanne, fille de Jean DESMIER, écuyer, seigneur de Marcheaume, son beau-frère. Il était décédé en 1513, laissant pour enfants :
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III) DESMIER Gabriel, seigneur
de la Cour de Moulidars. Il rendit en 1518 à Jacques de SAINT-GELAIS, évêque d'Uzès et doyen du chapitre d'Angoulême, aveu et dénombrement pour les terres de sa seigneurie exempte de dîmes, selon la teneur de l'acte du 30 avril 1438, passé par son aïeul. Gabriel était décédé avant le 11 août 1556. Il eut pour enfants :
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IV) DESMIER Philibert, écuyer,
seigneur de la Cour de Moulidars. Il épousa Jeanne de VILLARS. Il était décédé en 1560. Sa veuve se remaria à Pierre de PONLEVAIN, le 18 janvier 1578, jour du mariage de son fils François, qui suit. |
V) DESMIER François, écuyer,
seigneur de la Cour de Moulidars. Il épousa le 18 janvier 1578 Jeanne de PONLEVAIN, fille de Pierre, écuyer, et de Honorée de La NAUVE, sa première femme. Il était décédé le 27 avril 1585, laissant une fille mineure :
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XXIV) DESMIER, ou DEXMIER d'ANGOULÊME : |
Ils furent seigneur du Jarrys, de Buxière, ou la Bussière, de Lhermite, de Fontmorte. |
Une famille de ce nom existait à Angoulême où elle
avait été anoblie par l'échevinage au XVème
siècle. |
- DEXMIER Thérot, conseiller en 1488, jusqu'à sa mort, causée par la
peste en cette ville, en 1502. Il entra (dit VIGIER de La PILE), "dans le corps de ville, parce qu'il épousa, en 1477, Marguerite CORLIEU, fille de Jean, et d'Anne GUY, qui y demeuraient, et qu'alors la plupart des gentilshommes préféraient le séjour de la ville à celui de la campagne, afin d'y trouver leur propre sûreté dans les temps de guerre, et d'être à portée de faire leur cour à nos comtes". Il eut pour fils :
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- DEXMIER François. Il épousa Jeanne BALUE, par contrat du 12 août
1541. Ils eurent pour enfant, au moins : |
- DEXMIER Daniel, sieur de la Villeterie. Il épousa le 16 octobre 1588,
Sidoine de LAUBIÈRE, et eurent :
|
- DEXMIER Daniel, sieur de Jarry. Il épousa Guyonne de LÂGE. De cette union naquirent :
|
- DEXMIER Hélie, sieur de Jarry. (Ronsenac) Il épousa le 22 août 1666, Jeanne-Marie de COMAIN, et eurent pour enfant : |
- DEXMIER Jacques, sieur de Bussière.
Il épousa le 19 juillet 1700,
Françoise TARDIFF. Ils eurent pour fils unique : |
- DEXMIER François-Georges, écuyer, sieur de Bussière. Il demeurait
à Chez Rouhaud, paroisse de Ronsenac. Il épousa Françoise PATRONIER, et eurent pour enfants 3 garçons et 2 filles. |
Noms isolés, ayant sans doute un rapport avec la branche d'Angoulême. |
(*2) DEXMIER Guillaume, clerc de Saint-André d'Angoulême, seigneur du Bois de la Fauconnerie, vers 1500. |
(*2) - DEXMIER Berthoulmé. Il acheta le 2 décembre 1543, à Guillaume de La TOUSCHE, sieur de Chaix, procureur du sénéchal d'Angoulême, une pièce de terre mouvant de la seigneurie de la Tranchade, près du bourg de Sainte-Catherine, pour 30 livres, une barrique de vin payée comptant, et une rente annuelle d'un demi-boisseau de froment, et un chapon. |
- DEXMIER François, chevalier, seigneur des Coudraits et des Mornats (Fléac), qui était dit sieur des Mornats en 1758. Il habitait Angoulême. (Jean-Paul GAILLARD et Bruno SÉPULCHRE : les Mornats (Fléac), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente). |
(*) XXV) DESMIER, ou DEXMIER de COGNAC : |
Ils furent seigneurs de Belair, de La Groix, à Cognac. Cette famille issue de l'échevinage de cette ville a possédé différents fiefs et s'est divisée en plusieurs branches. Elle est également fort ancienne et a joué un certain rôle dans l'Augoumois dès le XVIème siècle. L'abbé TRICOIRE (Le château d'Ardenne), indique que cette famille sortait des DESMIER de Mosnac, qui donnèrent les rameaux de la Motte, de Saint-Seurin, de la Garenne, de Belair, de la Couture, et de la Croix.
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(*2) - DEXMIER François, fils de Jeanne de VILLARS, épousa le 18 janvier 1578, Jeanne de PONLEVAIN, fille de Pierre, sieur de Saint-André de Cognac, et d'Honorée de La NAUVE. |
- DEXMIER Guy, receveur à Vibrac. Il épousa Jeanne GUIET, et fut au père de, au moins :
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- DEXMIER Jean, sieur de la Motte. Il épousa Anne LECLERC. Ils eurent pour enfants :
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(*2) - DEXMIER Jean-Pierre-Michel, demeurant à Cognac. Il fut receveur de l'élection de Cognac, le 7 brumaire An II. Il fit un dépôt de procuration à Joseph-Marie RAIFFER. |
I) DEXMIER Raymond, sieur de
Belair, conseiller du Roi. Il était en 1659, élu en l'élection de Cognac. Est-ce lui qui épousa entre 1649 et 1653 Louise de BAZILLE, fille de Fançois, écuyer, demeurant à Châteuneuf, et d'Elisabeth BOISSEAU ? (Le logis de la Bazille à Châteauneuf fut en 1717, était en possession en partie par la famille DEXMIER, et un François de La BAZILLE). (Le docteur Jean PIVETEAU indique qu'au XVIIème siècle, il y avait à Chadurie, un Raymond DEXMIER. (Il y a encore le Maine Desmier, sur la commune de Chadurie). Il eut sans doute pour enfant : |
II) DEXMIER François, sieur de Belair, conseiller du roi, élu en l'élection
de Cognac. Il épousa Marie-Anne GALLERAUD (qui fut inhumée en l'église de Saint-Simon, le 5 mai 1733). Ils eurent pour enfant, au moins :
|
III) DEXMIER Louis, sieur de
Belair, domicilié à l'Epineuil (Saint-Simon), conseiller
du roi, et élu en l'élection de Cognac. Il exerça aussi la charge de juge-sénéchal de Bassac. (Il décéda le 14 octobre 1747. Ses héritiers furent Marc DEXMIER et sa femme ainsi que Louise DEXMIER - Voir ci-dessous). Il fut parrain le 2 février 1694, à Voulgézac, de Jean MENAULT, premier des enfants attesté d'Isaac-Gabriel MENAULT et d'Elisabeth DEXMIER. Il fut encore parrain, le 24 novembre 1696, à Châteauneuf, de Louis-Jean POIRIER de LONGEVILLE, fils d'Anne DEXMIER, et de François POIRIER du MAINE TESTAUD. Il épousa Marie-Anne DEXMIER, sa parente. (Elle fut marraine du second des enfants d'Anne DEXMIER, François POIRIER, le 24 novembre 1696, à Châteauneuf). Ils eurent pour enfants :
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(*2) - DESMIER Marc, peut-être frère de Jean (ci-dessous), prêtre. - Provision de la cure de La Rochette vacante par la mort de PALISSIÈRE, pour Marc DESMIER, le 2 juin 1744. - Provision de la cure de Châteauneuf en sa faveur, et prise de possession les 7 et 8 octobre 1744. - Résignation de la cure de Châteauneuf, par Marc DESMIER, en faveur de Guy TIBOYAUD, le Ier octobre 1758. |
I) DESMIER Jean, sieur de la Garenne, procureur au Présidial d'Angoumois. Il eut peut-être pour frère, Marc DEXMIER, curé de châteauneuf. Il avait épousé Anne GERMONT. Ils étaient encore vivants, à la date du 31 octobre 1677.
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II) DESMIER Jean, sieur de la
Croix (sic), conseiller du Roi, receveur des Tailles de l'élection
de Cognac. Il épousa Marguerite GEOFFROY (alias JOUFFRÉ). Ils vivaient en 1722. Ils eurent pour enfants :
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III) DEXMIER Pierre, sieur de la Groix, échevin, puis maire de Cognac,
de 1752 à 1757 (TRICOIRE, page 234). Il épousa N., et eut probablement pour enfants :
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IV) DEXMIER de La CROIX des BARREAUX Pierre, receveur des Tailles en
l'élection de Cognac, en 1789. Il épousa Marie-Anne TIOULET, de Bois-Charente. Ils eurent pour enfant :
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- DEXMIER Noël, qui vivait en 1662. Il devait tenir l'office de maître des Postes d'Angoumois, de Poitou, Saintonge et Périgord. Il avait épousé Anne BIGOT. Il était décédé avant le 29 août 1691, date à laquelle sa veuve, reçut quittance de 650 livres, quittance donnée par Bernard PICHOT, écuyer, seigneur de Roffy, conseiller au présidial, et par Pierre JOUBERT, marchand, receveur du château de Bouteville, y demeurant, au nom de Charles de LUXEMBOURG, marquis de Bouteville. (Pierre AUDOUIN, notaire royal à Angoulême). Ils eurent pour enfants, dont au moins :
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Autres noms isolés : |
DESMIER André fut cité dans la donation faite à GOSSELIN, abbé de l'Absie, par Pétronille, fille de Renaud de Maisontiers, d'une portion du bois de Vallendeis. Ce titre est sans date, mais par d'autres chartres de cette abbaye, il apparaît que GOSSELIN fut abbé de 1187 à 1200. |
DESMIER Wuillelmus fut témoin le 25 décembre 1224 de la vente par P. de NIORT, chevalier, seigneur de Magné, à Guillaume MONIOT et à Jean, Pierre et Etienne GAIDON, frères, des revenus du moulin et du péage de St-Maxire et de sa mautote de Niort pendant 7 années. |
DESMIER Petrus fut le sujet d'une plainte formulée contre lui par Lambert LAGAITÉ, paroissien de Pouzauges, lors de I'enquête de 1247. |
DEXMIER Jean, Decimarii, appelé aussi GODART, reçut à bail, le mercredi après Noël 1293, de Jeanne La NOIRE, une maison avec verger sis à Charroux, rue de Rochemeaux, moyennant 8 sous de redevance annuelle et 8 livres d'honneur payés comptant. |
DESMIER Guillaume, Desmarii, clerc, était,
d'après D. FONTENEAU, garde du scel à Poitiers dès
1310. Est-ce lui qui fut appelé Guillaume de Decimaria, et qui était chevalier en 1307 ? (Nobiliaire du Limousin). |
DESMIER Nicolas, curé de St-Léger de Chauvigny, acquit en 1314 et 1315 des rentes sur des maisons aux Châtelliers, et fit diverses acquisitions en 1316, 1318 et 1321. |
DESMIER Gautier et Colin DESMIER furent cités tous les deux comme présents en février 1342 à la confirmation de la sentence d'absolution rendue par Payen de MAILLÉ, sénéchal de Poitou, en faveur de Michel SARAZIN, de Niort, accusé du meurtre de Jean Le VERDIER. |
DESMIER Guichard, clerc de Charroux, passa un acte en 1402 avec sa femme Pentecôte MEIGNON. |
DESMIER Jean l'aîné servait comme écuyer dans la compagnie de Pierre d'ALOIGNY, écuyer, dont la revue fut passée à Baugency le 8 sept 1420. |
DESMIER Jean. Ses hoirs furent nommés dans un aveu rendu à Châtellerault, le 12 septembre 1432, par Regnault de MONTLÉON, pour le fief du Châtelier. |
DESMIER Philippot possédait en 1419 la dîme de Cherveux (D.-S.), dépendant du domaine de l'église de Cherveux. |
DESMIER Catherine était dite, d'après certaines notes (mais ailleurs elle est appelée Facier), avoir épousé Guyot d'ALLOUE, écuyer, seigneur du Breuil-Coïffault (Hanc, D.-S.), qui vivait en 1467 et 1481. |
DESMIER Marie, fille de Jean, sieur de.,., rendit foi et hommage et serment de fidélité à la principauté de Talmont, pour le fief de Boullac, alias le Fief-au-Valet, le 17 juillet 1504. |
DESMIER Pierre était en 1525 archer de la compagnie d'ordonnance de 400 hommes d'armes du comte de Guise. |
DESMIER Anne épousa le 16 juillet 1529 Pierre BARAZAN, écuyer, seigneur de la Salmondière. |
DEXMIER Maixent rendit aveu, le 24 février 1530. à Jean de La CROIX, abbé commendataire de l'abbaye des Châtelliers, pour un bailliage de prévôté et sergenterie. |
DESMIER Louis était prévôt à l'abbaye des Châtelliers en 1544. |
DESMIER Marie avait épousé François du BREUIL, sieur de Fontreau (St-Genès de Saintonge), qui servait en archer en 1553. |
DESMIER Jérémie fit échange de terres à Germond (D.-S.) le 24 décembre 1552 avec Bertrand FAULDRY. Celui-ci en 1561 fit retrait féodal de prés vendus par Pierre DESMIER. |
DESMIER Jeanne était, avant le 23 août 1568, épouse de Pierre COURTINIER, écuyer, seigneur de Valençay, comme il appert d'une quittance délivrée par ledit Pierre, au nom de son épouse. |
DESMIER Marie épousa, vers 1570, Thomas CHITTON, sieur de Monlorier. |
DESMIER Jean, fils de Jean, demeurant à la Clavellière, paroisse d'Exireuil, rendit aveu, le 5 janvier 1591, à René de DAILLON, chevalier des ordres du Roi, évêque de Bayeux et abbé des Châtelliers. |
DESMIER Guillaume servait en 1598 dans le régiment des gardes françaises, compagnie du capitaine Pépin de BONNOUVRIER. |
DESMIER Louis, sieur de la Roche, héritier en partie de Anne GRIMOUARD, du Mesnier, fit un partage le 22 octobre 1632 avec les autres héritiers de cette dame. |
DESMIER Marie épousa vers 1645 Louis ARNAULDET, écuyer, seigneur du Chambot, et leur fille se maria à Poitiers en 1653 avec Charles CONSTANT, écuyer, seigneur des Blanchetières. |
DESMIER Jacquette épousa Gabriel HOUILLON, écuyer, seigneur de la Longeais, qui vendit le 18 décembre 1650 la métairie de la Bouteillerie (Villemain, D.-S.) à Jean de CHEVALIERREUSE. |
DESMIER N..., lieutenant au régiment de la Couronne en 1759, était capitaine réformé en 1763. |
DESMIER Jacquette épousa le 8 décembre 1707 Jean TAGAULT, écuyer, seigneur de Chorigny (Chérigné, commune de Brioux, D:S.), et de la Croix (Theil-Rabier). |
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BEAUCHET-FILLEAU : Dictionnaires des familles de l'ancien Poitou. (*) - Renseignements généalogiques aimablement fournis par Monsieur Jean-Luc MARECHAL. (DEXMIER de Cognac). - Extrait du cahier du rôle du ban et arrière-ban de la sénéchaussée d'Angoumois, 1635 : de BREMOND d'ARS. - Alfred de FROIDEFOND de BOULAZAC : Armorial de la noblesse du Périgord. - Abbé MONDON : Notes historiques sur la baronnie de Marthon. - Abbé TRICOIRE : Le château d'Ardenne. - Nobiliaire de la Généralité de Limoges : Simon des COUSTURES. - Bruno SÉPULCHRE - article sur Masquinant - Bernac, dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Editions Bruno SÉPULCHRE. - Bruno SÉPULCHRE - article sur l'Abrègement - Bioussac, dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Editions Bruno SÉPULCHRE. - Christian GILLET : article sur Feuillade - Champniers, dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Editions Bruno SÉPULCHRE. - Frédéric DEGORCE : article sur Chenon, dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Editions Bruno SÉPULCHRE. - Jean-Paul GAILLARD et Bruno SÉPULCHRE : article sur le logis des Bouts et la Cour - Chenon, dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Editions Bruno SÉPULCHRE. - Lydie BERGEON PARQUIER : article sur la Vaure - Chillac, dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Editions Bruno SÉPULCHRE. - Alain VALAGEAS : article sur le Maine Léonard - Dignac, dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Editions Bruno SÉPULCHRE. - Jean-Paul GAILLARD et Bruno SÉPULCHRE : article sur les Mornats - Fléac, dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Editions Bruno SÉPULCHRE. - Bruno SÉPULCHRE et Jean-Paul GAILLARD : article sur la Forêt - La Forêt de Tessé, dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Editions Bruno SÉPULCHRE. - Alain VALAGEAS : article sur l'Hermitte - Gurat, dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Editions Bruno SÉPULCHRE. - Jean-Paul GAILLARD : article sur Ronfleville - Malaville, dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Editions Bruno SÉPULCHRE. - Jean-Paul GAILLARD et Bruno SÉPULCHRE : article sur Plaimbost, Mirande - Marthon, dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Editions Bruno SÉPULCHRE. - Jean-Paul GAILLARD et Bruno SÉPULCHRE : article sur le Maine Izambert - Mosnac, dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Editions Bruno SÉPULCHRE. - Jacky MERLE : article sur Riberolles - Rivières, dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Editions Bruno SÉPULCHRE - Jean-Paul GAILLARD : article su l'Epineuil - Saint-Simon, dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Editions Bruno SÉPULCHRE. - Philippe ORAIN : article sur Frégeneuil - Soyaux, dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Editions Bruno SÉPULCHRE. - Jean-Paul GAILLARD et Bruno SÉPULCHRE : article sur la Croix-Maigrin - Voulgezac, dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Editions Bruno SÉPULCHRE. - Jean-Paul GAILLARD : article sur Logerie - Malaville, dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Editions Bruno SÉPULCHRE. - Jean-Paul GAILLARD et Bruno SÉPULCHRE : article sur le Picot - Champmillon, dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Editions Bruno SÉPULCHRE. - Frédéric CHASSEBŒUF : Châteaux, manoirs et logis de la Charente-Maritime. - Christine FIÈVRE : Généalogie sur Geneanet : https://gw.geneanet.org/cfie1?lang=fr&n=desmier&oc=0&p=joachine et https://gw.geneanet.org/cfie1?lang=fr&p=jean&n=desmier&oc=14 - (*5) François ROUSSEAU : données sur les familles DEXMIER et Saint-Hermine, concernant les fiefs de Beaulieu et de la Laigne. - (*1) Données issues du site de M. DRIOUT : http://perso.club-internet.fr/driout/DESMIER-BLANZAC.htm - (*2) Données issues du site de M. DRIOUT : http://perso.club-internet.fr/driout/DESMIER-NOTES.htm - (*3) - Renseignements généalogiques aimablement fournis par Monsieur Henri CHÂTILLON. - (*4) - Précisions généalogiques envoyées par M. Rémy de La SOUDIERE. - Précisions généalogiques fournies par M. Michel DESCHAMPS. - Jean LEJUEZ : Généalogie de Blaise DESMIER : https://gw.geneanet.org/jlejuez_w?lang=fr&pz=meily+selena&nz=fossey&p=blaise&n=desmier&oc=1) |