ESTOURNEAU |
D'or à trois chevrons
de sable, accompagnés de trois étourneaux de même, posés deux et un. (Preuves de Saint-Cyr) Branche de Tersannes. |
D'argent à trois chevrons
de gueules, surmontés de trois étourneaux de sable rangés en chef. (Lainé) (Branche du Ris et de la Locherie, paroisse d'Oradour Saint-Genest) |
Famille noble et ancienne qui paraît être originaire du Montmorillonnais. |
Noms isolés : |
- ESTOURNEAU Gabriel. Il était religieux de la Maison-Dieu de Montmorillon, en 1526 (Archives Historiques du Poitou, II) |
- ESTOURNEAU Anne, épousa vers 1530, Jacques de Saint-Lambert, écuyer, seigneur du Theil aux Servants (Généalogie Barachin). |
- ESTOURNEAU Françoise, qui fut religieuse dans l'ordre de Saint-Benoit, le 17 juin 1550. |
- ESTOURNEAU Louis. Il servit dans la compagnie de M. de La Trémoille, le 8 août 1559 (Nobiliaire du Limousin). |
- ESTOURNEAU Catherine. Elle était le 17 février 1566, veuve de Robert de Boussigny, écuyer, seigneur d'Ouzilly (Archives de la Vienne E² 68 Dalest-Lathus). |
- ESTOURNEAU Marie. Elle fut taxée, en 1618, pour contribuer à payer les députés de la Basse-Marche. |
- ESTOURNEAU Françoise, qui était en 1620, épouse de Guy de La Celle. |
- ESTOURNEAU Marie. Elle épousa le 5 septembre 1628, Charles Chauvet, veuf de Liette Laurens. |
- ESTOURNEAU Jeanne. Elle épousa vers 1660 François de Saint-Laurent, écuyer, seigneur de Feuillade (Nobiliaire du Limousin). |
- ESTOURNEAU Jean. Il fut commis, le 28 novembre 1661, pour surveiller la rentrée des deniers du domaine du roi. |
- ESTOURNEAU Jean, écuyer, seigneur de la Combe. Il fut d'abord condamné comme usurpateur de titres de noblesse, le 15 novembre 1668, puis il fut maintenu noble peu de temps après sur la vue de ses titres. |
- ESTOURNEAU Madeleine. Elle fut marraine à la Bussière (Vienne), le 16 septembre 1683, de Marie-Antoinette de Lage. |
- ESTOURNEAU Marie-Angélique, épousa Jean de Meschinet, seigneur de Bellevue. Elle vivait vers 1740. |
Branche de TERSANNES : |
I) ESTOURNEAU Géraud, (alias
Gerald), écuyer. Il épousa, vers 1400, Marguerite de La Cour, fille de Gauscelin, seigneur de Tersannes, et héritière de Thibaud de La Coudre, son frère (Archives de la Haute-Vienne -H Supplément; Magnac-Laval, B14 et cabinet des titres d'Hozier, qui écrit "de La Cour"). Ils étaient décédés l'un et l'autre avant le 14 janvier 1445, date du partage de leurs successions entre leurs enfants, qui étaient :
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II) ESTOURNEAU Louis, écuyer, seigneur de
Tersannes. Il fut témoin d'un acte du 13 septembre 1443. Il rendit un hommage à Montmorillon en 1450, et le 2 mars 1462. Il acquit en 1450 et en 1455 des rentes ou des terres à Tersannes. En 1457, il fit un accord avec Jean ESTOURNEAU, écuyer, seigneur de la Roche, au sujet d'un procès qu'ils avaient entre eux, pour des dégâts commis sur les terres de Tersannes (Archives de la Haute-Vienne, Magnac-Laval, B3 et 8). D'une alliance inconnue, il eut pour enfants :
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III) ESTOURNEAU Antoine, écuyer, seigneur
de Tersannes. Il fut mentionné dans divers tableaux généalogiques, mais peu de renseignements sont connus sur lui. Il épousa vers 1460 Françoise de Montrocher. De cette union naquirent, au moins :
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IV) ESTOURNEAU Antoine, écuyer, seigneur
de Tersannes. Il fit aveu de ce fief le 21 décembre 1498, et le 22 juin 1515, à Montmorillon (Archives de la Vienne C.389). D'après une note d'un tableau généalogique, il partagea avec son oncle Odet, le 19 mars 1491, la succession de son aïeul Louis ESTOURNEAU, seigneur de Tersannes. En 1491, il servit au ban du Poitou dans la châtellenie de Montmorillon. Le 12 ... 1494, il promit en dot à sa soeur 700 livres, par acte passé sous la cour de Boussac (Archives de la Vienne E² 53). Il épousa le 26 janvier 1488, Alix de Chazerac. Ils eurent pour enfants, au moins, peut-être : |
V) ESTOURNEAU Pierre, écuyer, seigneur de
Tersannes. Il fit un accord avec Gillette Paviot, (alias Panier), veuve de Louis ESTOURNEAU, seigneur de la Mothe, et tutrice de ses enfants mineurs, le 12 novembre 1533 (Nobiliaire du Limousin). Il épousa le 12 juillet 1545, Anne d'Aubusson, fille de Jean, chevalier, seigneur de la Feuillade, et de Jeanne de Vouhet. Etant veuve, elle fit hommage au seigneur de Montmorillon, le Ier août 1556 et le 14 juillet 1561. (Archives de la Vienne C.389). Ils eurent pour enfants, au moins :
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VI) ESTOURNEAU René, écuyer, seigneur
de Tersannes et du Pinateau. Il épousa vers 1570 Françoise de Montrocher, fille de François, écuyer, seigneur dudit lieu. Il échangea le 22 septembre 1574, certains héritages provenant du chef de sa femme. Celle-ci, étant veuve, fit aveu de Tersannes, le 12 novembre 1583 (Archives de la Vienne C. 389). De ce mariage vint au moins : |
VII) ESTOURNEAU François, écuyer,
seigneur de Tersannes. Il épousa le Ier mars 1612 Marie ESTOURNEAU, fille de Jacques, écuyer, seigneur de la Motte de Tersannes, et de Madeleine de Saint-Savin (Champagne, notaire de la Motte de Tersannes). En 1626, il fut taxé, comme noble habitant de la Basse-Marche, pour solder les dépenses des députés aux Etats Généraux. Cependant, il était déjà décédé depuis 1619, ainsi que le prouva une création de tutelle pour ses enfants à cette date. En 1637, sa veuve ratifia le mariage de son fils François, et elle partagea les biens de son mari en 1645. Ils eurent pour enfants, au moins : |
VIII) ESTOURNEAU François, écuyer,
seigneur de Tersannes, Foussac, Pinateau. Il épousa le 10 décembre 1637 (Guionnet, notaire à l'Oliverie), Gillonne de Salignac, fille de François, écuyer, seigneur de l'Oliverie, et de Avoie d'Allemagne. Il vivait encore en 1667, époque où il rendit aveu au château de Montmorillon, au nom de son fils Charles-Jacques, pour le fief de Tersannes. Ils eurent pour enfants :
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IX) ESTOURNEAU Charles-Jacques, écuyer, seigneur
de Tersannes. Il partagea du vivant de son père les biens de ce dernier, le 25 avril 1645. Il épousa le 14 novembre 1678 (Michelet, notaire à Pinateau, paroisse de Maignat - Basse-Marche), Martine d'Appelvoisin, fille de Martin, écuyer, seigneur de Contré, et de Christine-Françoise Chamizot. Il décéda avant le 19 septembre 1691, date où sa veuve transigea avec Louis et Madeleine, ses beau-frère et belle-soeur, au sujet de la terre de Foussac. Elle rendit aveu le 12 juin 1698 au château de Montmorillon pour la terre de Tersannes, au nom de son fils aîné âgé de 17 ans. Ils eurent pour enfants :
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(*1) X) ESTOURNEAU
Louis-Jacques, écuyer, seigneur de Tersannes, Pinateau, la
Bruneterie, Ricoux. Il naquit le 16 septembre 1680. Il se fit donner, le 16 octobre 1718, une attestation du curé et des habitants de Tersannes, comme quoi, ni lui, ni son père, ni son aïeul, ni les autres seigneurs de Tersannes ses prédécesseurs, n'avaient jamais été portés sur le rôle des tailles. En 1705, il était dit garde du corps du Roi, et était décédé en 1744. Il épousa en premières noces en 1709, à Tersannes, Marie-Geneviève Moreau, fille de Antoine, seigneur de Clainvilliers, auditeur en la chambre des comptes de Paris, et de Charlotte Pérou de Varennes. En secondes noces, il épousa le 20 avril 1720, au Dorat, Marguerite de Mallevaud, fille de Vincent, et de Anne Coussault (Nobiliaire du Limousin). Il eut pour enfants de son premier mariage :
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(*1) XI) ESTOURNEAU
Etienne, écuyer, seigneur de Tersannes, né en 1710. Il rendit hommage de sa terre de Tersannes au château de Montmorillon, le 23 août 1740. Il épousa en premières noces, vers 1748, Marie Madeine Marguerite ESTOURNEAU, fille de Sylvain, écuyer, seigneur des Salles, et de Marguerite du Rieux. En secondes noces, il épousa le 25 octobre 1768 (à Brigueil le Chantre), Jeanne-Julie Belliot de Bouiges, fille de feu Joseph, chirurgien, et de Marie Dehuigos. Du premier mariage naquit :
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XII) ESTOURNEAU Sylvain, chevalier, seigneur de
Tersannes. Il épousa en 1772, Marie-Louise Trouillon. Il était décédé avant 1789, époque à laquelle sa veuve fut convoquée aux assemblées de la noblesse de la Basse-Marche, pour l'élection des députés aux Etats-Généraux. Ils eurent pour enfants :
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XIII) ESTOURNEAU de TERSANNES Sylvain. Il passa dans la Vendée pendant la Révolution, et fut capitaine dans l'armée du général d'Autichamp. Il avait épousé en 1794, N. Caillaud, fille de Joseph, écuyer, seigneur de la Varenne, et de Marie-Jeanne de Mascureau de Sainte-Terre. De cette union naquirent :
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Seconde branche de TERSANNES : |
XII) ESTOURNEAU André Aurélien, dit le chevalier de Tersannes. Il naquit le 10 mai 1771 au château
de Tersannes (Haute-Vienne). Il fut cadet gentilhomme au régiment d'Anjou-Infanterie. Il émigra en 1791, rejoignit l'armée de Condé, puis servit à l'armée des Princes. Lieutenant à la compagnie d'Anjou du Ier novembre 1795, il fut avec le même grade aux hussards de Damas, quand ce régiment, fondu dans les hussards d'York fut envoyé en garnison dans les colonies anglaises des Indes Occidentales. Etant à Saint-Pierre de la Martinique, il obtint le 4 mai 1796, son congé absolu mentionnant qu'il avait servi avec honneur et dinstinction. De la Martinique, il passa à Sainte-Lucie, où il épousa le Ier mai 1800, Marie-Anne Bourgelas de Bonneterre de Villecourt, fille de Gabriel, officier des milices, et de Marie-Françoise Dugard. Il s'y consacra aux travaux de l'agriculture. Non rayé de la liste des émigrés, il se vit plus d'une fois contraint, par les péripéties de la guerre dont les Antilles étaient le théatre, de quitter momentanément Sainte-Lucie, afin de pourvoir à sa sureté. A la Restauration, il rentra en France, et fut le 23 mars 1817, promu capitaine au 2ème bataillon d'infanterie de la Martinique. Il fut promu chevalier de Saint-Louis le 17 août 1822, et admis à la retraite le 27 août 1826, étant alors au 45ème régiment de ligne à Saint-Brieuc. Il se fixa dans cette ville avec sa famille, et y décéda le 13 mars 1833.. Il eut pour enfants :
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XIII) ESTOURNEAU Louis Aurélien, né à Sainte-Lucie le 12 mars 1801. Il fut chef
de bataillon d'infanterie de marine, chevalier de la Légion
d'Honneur. Il épousa le 18 mars 1840, Désirée Julie Gautreau, fille d'un officier supérieur d'artillerie de la marine. Il devint chef de nom et d'armes, le 9 juillet 1836, date du décès au château de Lépine (Antigny - Vienne), de son neveu Sylvain-Nicolas ESTOURNEAU de Tersannes, décédé sans descendants mâles. Il décéda le 12 janvier 1883, au manoir de Kerleganic (Morbihan), ayant eut pour enfant :
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XIV) ESTOURNEAU Aurélien Eugène, qui fut capitaine des mobiles des Côtes du Nord
(Côtes d'Armor), dont la compagnie fut adjointe
aux zouaves de Charette, lors de la mémorable charge
du plateau d'Auvours. (Descendance en Bretagne) Il épousa le 23 mai 1871 Louise-Marguerite Renée ESTOURNEAU de TERSANNES, et en aura deux enfants
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Rameau de LOUIS LAMBERT : |
XIII) ESTOURNEAU Louis Lambert, né à
Sainte-Lucie le 5 mars 1805. Il fut employé des Contributions. Il épousa le 18 juillet 1838 à Saint-Brieuc, Marie-Anne-Augustine Boyer, et en eut trois enfants :
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XIV) ESTOURNEAU Ludovic Aurélien, né le 22 mai 1844. Il fut employé aux Chemins
de Fer, et décéda le 16 février 1922. Il avait épousé le Ier mai 1870 à Saint-Brieuc, Angélina-Marie Sallou. Ils auront deux fils :
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XV) ESTOURNEAU Ludovic Jules Joseph, né le 19 avril 1873 à Saint-Brieuc.
Il décéda le 12 novembre 1945. Il avait épousé le 30 août 1909, Louise-Marie-Marguerite Rouveix, et en aura deux enfants :
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XVI) ESTOURNEAU Jacques Georges Ludovic, né le 30 janvier 1931, decédé
le 26 juillet 1980. Il épousa le 25 juillet 1957, Annie Boulet. Ils auront pour enfants :
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Rameau de CHARLES SYLVAIN : |
XIII) ESTOURNEAU Charles Sylvain, né le
11 septembre 1810, à Sainte-Lucie. Il fut commissaire en chef de la marine, chef du service de la marine à Nantes, officier de la Légion d'Honneur. (Descendance en Bretagne). Il épousa le 29 janvier 1839, Louise Nicole Salaün, et en eut pour enfants :
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Il épousa le 23 janvier 1873, Anna Bougrenet de La Tocnaye, et en aura deux fille et deux fils :
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Branche du RIS-CHAUVERON : |
III) ESTOURNEAU Odet, écuyer, seigneur de
la Motte de Tersannes. Il rendit hommage en décembre 1482 au seigneur de la Trémoille, seigneur de Lussac les Eglises (Archives de la Haute-Vienne, Magnac-Laval, B.14). Il fut capitaine de Château-Guillaume, et servit comme brigandinier au ban du Poitou, en 1488. A celui de 1491, il fut remplacé par Jean de Bournizeau. D'après un tableau généalogique, il partagea la succession de son père le 19 décembre 1491, avec son neveu Antoine, seigneur de Tersannes. Il acquit des terres à Tersannes en 1476, 1498 et 1508 (Archives de la Haute-Vienne, Magnac-Laval, B.3). Il épousa (peut-être) le 15 novembre 1479, Huguette de Chazerac, fille de Louis, écuyer, seigneur de Chazerac, et de Catherine de Montjouan. Devenue veuve, elle acquit une rente en 1512, vendue par Jean Brachet, baron de Magnac. Ils eurent pour enfants, au moins : |
IV) ESTOURNEAU Louis, écuyer, seigneur de
la Motte de Tersannes. Il décéda avant le 12 novembre 1533, date où sa veuve fit un accord avec Pierre ESTOURNEAU, seigneur de Tersannes. Il avait épousé, le 6 février 1521, Gillette Paviot (ou Panier ?), fille de Jean, écuyer, seigneur des Places, et de Gabrielle de La Barre. Etant veuve, elle acquit en 1534 des terres à Tersannes (Archives de la Haute-Vienne, Magnac, B.3). De cette union naquirent :
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V) ESTOURNEAU Jacques, écuyer,
seigneur de la Motte de Tersannes, des Places, la Grange de Dompierre. Il fit hommage du fief du Mont (Saint-Priest la Plaine - Haute-Vienne), en 1535, à Jacques Brachet, écuyer, seigneur de Salignac (Archives de la Haute-Vienne, Magnac-Laval, B.). Il testa le 7 septembre 1588. Il avait épousé le 31 mars 1550, Marie de Blom, fille de Antoine, écuyer, seigneur de Beaupuy, et de Françoise de Montrocher. De cette union naquirent, au moins :
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VI) ESTOURNEAU Jacques, écuyer, seigneur
de la Grange de Dompierre. Il devint baron du Ris-Chauveron et seigneur de la Peirière(alias Perrière, paroisse d'Oradour Saint-Genest), par son mariage. Il fut dispensé de servir au ban de la Marche en 1577, parce que son père habitait la Motte de Tersannes en Poitou, et parce qu'il était lui-même homme d'armes de la compagnie de M. de Châteauroux (Noblesse de la Basse-Marche). Il épousa le 20 octobre 1593, Madeleine de Saint-Savin, fille de Jacques, chevalier de l'Ordre du Roi, baron de Ris-Chauveron et de la Peirière, et de Marie Mauclerc. De cette union naquirent :
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VII) ESTOURNEAU François,
chevalier, baron du Ris-Chauveron et de la Peirière, seigneur de
la Motte de Tersannes, Salles, Locherie, etc. Il fut chevalier de l'Ordre du Roi, gentilhomme de sa chambre et Ier chambellan de Monsieur, frère du Roi. Il fit aveu du fief de Montaigne, le 15 juin 1628, à Montmorillon (Archives de la Vienne, C.385). Il servit au ban de la Marche en 1635. Il décéda au château de la Peirière le 10 septembre 1649. Il avait épousé en premières noces, le 11 juillet 1628, Esther Lignaud, fille de René, chevalier, seigneur de l'Age-Bernard, et de Esther de Rabaines. En secondes noces, il épousa le 11 février 1641, Anne de Rabaines, fille de Paul, baron d'Usson, gentilhomme de la Chambre, et de Diane d'Estuer de Caussade. Ils donnèrent en 1647, 400 livres pour faire le rétable du maître-autel de l'église des Récollets du Dorat. De son premier mariage, il eut pour enfants :
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VIII) ESTOURNEAU François, baron du Ris-Chauveron,
seigneur de la Motte de Tersannes. Il épousa le 31 octobre 1650, Françoise, alias Jeanne Barton de Montbas, fille de Pierre, vicomte de Montbas, et de Jacquette Bonnin. Il fut maintenu noble en 1667 par d'Aguesseau. Il était décédé avant le 22 août 1677, date où sa veuve agissait comme tutrice de ses enfants mineurs. De cette union étaient nés :
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IX) ESTOURNEAU François, écuyer, baron
du Ris-Chauveron, la Peirière, Tersannes, etc. Il épousa le 20 avril 1683, Marie-Elisabeth Landerneau, fille de feu Pierre, chevalier, seigneur du Verger, et de Elisabeth Brunet. Il était décédé avant le 6 septembre 1686, date où sa veuve rendait aveu de la terre de la Ricotière à l'évêque de Luçon. Il n'eurent pas d'enfants, et sa succession fut partagée entre ses soeurs. |
Branche de LOCHERIE (Oradour Saint-Genest): |
VI) ESTOURNEAU François, écuyer, seigneur
du Cros, Locherie. Il semble avoir d'abord été destiné à l'église, et fut chanoine du Dorat dans sa jeunesse (Nobiliaire du Limousin). Il épousa en premières noces le 24 mai 1600, Jeanne Lignaud, fille de Antoine, chevalier, seigneur de l'Age-Bernard, et de Marie Mauclerc; puis en secondes noces, Marthe Chasteigner, veuve de N. Verinaud, écuyer, seigneur du Mas, fille de René, chevalier, seigneur du Lindois, et de Claude de Salagnac. Il eut pour enfants de son premier mariage :
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VII) ESTOURNEAU Jacques, écuyer, seigneur
de la Locherie. Il servit au ban de la Marche en 1635. Il épousa en premières noces, le 25 juillet 1629, Renée de Coignac, fille de Pierre, écuyer, seigneur de Pers, et de Avoie d'Allemagne. En secondes noces, il épousa vers 1640, Elisabeth de Blom, fille de Christophe, écuyer, seigneur de Beaupuy, et de Liette de La Béraudière. Du premier mariage sont nés, au moins :
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VIII) ESTOURNEAU Jacques, écuyer, seigneur
de Locherie. Il donna quittance le 5 novembre 1697, à Jean-Philippe de La Rivallière (alias la Rivallerie, paroisse d'Oradour Saint-Genest) (Nobiliaire du Limousin). Il épousa Marie de Galard de Béarn. Sa postérité, s'il en eu une est inconnue. |
Dans cette branche se rattache sans doute le personnage suivant : |
- ESTOURNEAU Sylvain, écuyer, seigneur de
Salles (Azat le Ris), qui épousa vers 1700, Marguerite du Rieux (ou
Durieux). Ils eurent pour enfants :
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Branche de CHANTREZAC : |
II) ESTOURNEAU André. Il partagea avec son frère Louis, le 14 janvier 1445, et eut les terres d'Angoumois (d'Hozier, dossier 3377). Il épousa Marguerite de Montendre ?, au nom de laquelle il fit hommage à l'évêque de Limoges en 1429. Ils eurent sans doute pour enfants :
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III) ESTOURNEAU Alain, chevalier, seigneur de Chantrezac. Il est également seigneur de l'hôtel noble de l'Estourneau (ou Estournellerie) à Manot, de la Grange d'Orilhac (Lesterps). (José DÉLIAS) Il reçut un aveu fait par Guillaume Barbarin, clerc, de Confolens, le 20 février 1467, pour des domaines à Genouillac (Champeval, chartrier de Montagrier). Il fut qualifié de maître d'hôtel du Roi Louis XI, seigneur de Chantrezac, de l'hôtel noble des ESTOURNEAU, de Manot, de Janailhac, de la Grange d'Orillac (paroisse de Lesterps), dans divers actes de 1475 et 1476, concernant des rentes dues à ses fiefs (Archives de la Charente E.196). (*) Il eut aussi la seigneurie de l'Estournellerie, vassale de celle de Chabanais. (Elle s'étendait en principal sur les paroisses de Chantrezac et manot, mais aussi sur celles de La Péruse, Mouzon, Laplaud, Loubert et le Petit-Madieu.) Il en possèdait la seigneurie foncière et la directe seigneurie, c'est à dire le pouvoir d'exiger de ses tenanciers divers droits, redevances, ou prestations. Par contre, il ne semble avoir eu qu'un droit de justice et de banalité assez limité. Il dut avoir pour fils, au moins : |
IV) ESTOURNEAU Guillaume, écuyer, seigneur
de Chantrezac. Il épousa vers 1500, N., qui lui donna sans doute pour enfants :
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V) ESTOURNEAU Bertrand, écuyer, seigneur
de Chantrezac. Il épousa vers 1520, Catherine de La Béraudière. Elle testa le 23 novembre 1569, en faveur de Claude Paulte, son petit-fils (Champeval, chartrier de Montagrier). De ce mariage naquirent au moins :
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VI) ESTOURNEAU Gaspard, écuyer, seigneur
de Chantrezac, Vieux Negret, Lousterye, Genouillac, etc., vers 1550 (Champeval,
chartrier de Montagrier). Il assista en 1551 au mariage de Renée ESTOURNEAU, avec Pierre Paulte. Il était encore mineur en 1550. Il fut tué à la bataille de Dreux. Il semble que d'une alliance inconnue, il eut pour fils : |
VII) ESTOURNEAU Guillaume, écuyer, seigneur
de Chantrezac. Il fut rappelé dans un acte de 1689 (Rivet, notaire à Ambernac, Archives de la Charente E.850), passé par Jeanne d'Olaison, veuve de Jean de Camain, écuyer, seigneur de Cussac, comme ayant arrenté jadis des terres à Guillaume Torgenoux. Il semble qu'il eut pour fille :
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Branche de la ROCHE : |
III) ESTOURNEAU Jean, écuyer, seigneur de
la Roche. Il eut un procès avec Louis ESTOURNEAU, seigneur de Tersannes, au sujet des dégâts commis sur ses domaines, terminés par un accord passé en 1457 (Archives de la Haute-Vienne, Magnac-Laval, B.8). Il eut sans doute pour fils, ou petit-fils : |
IV) ESTOURNEAU Guillaume, écuyer, seigneur
de la Roche des Combes. Il fit hommage de la Grenarderie, à la dame de Lussac les Eglises, en 1509 et 1511 (Archives de la Haute-Vienne, Magnac-Laval, B.14, où il était dit seigneur de Tersannes). Il épousa Marie de Monterban ?, qui lui donna pour enfant, au moins :
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Personnes enregistrées dans l'Armorial Général de France : |
- ESTOURNEAU Radegonde, enregistrée à la généralité de Poitiers : De gueules à trois chevron d'or, chaque chevron chargé en chef d'un étourneau de sable. |
- ESTOURNEAU N., veuve, enregistrée à la généralité de La Rochelle. D'argent au griffon de sable. |