sazerac

SAZERAC de FORGE

D'or au chêne chargé à senestre d'une touffe de gui, le tout au naturel, posé sur un mont de sinople,
au chef de gueules chargé d'un soleil d'or.
(Paméla de MONTLEAU)

La famille SAZERAC était originaire d'Angoumois.
A la fin du XVIIème siècle, ils furent fondeurs de cloches à Angoulême.
Louis SAZERAC partit pour Saintes vers 1705, et c'est vers 1731, qu'il fonda sa manufacture de faïences au faubourg des Roches, près de Saintes. Il s'était alors associé avec un ancien ouvrier de la manufacture bordelaise de Jacques HUSTIN, Jacques CROUZAT, fils d'un faïencier de Montpellier.
Son fils Bernard SAZERAC, sieur des Roches, transféra vers 1748 à Angoulême, l'entreprise dans le quartier actuel de l'Houmeau.
En 1774, suite au décès de Bernard, la faïencerie prit le nom de Veuve SAZERAC et Fils. (La manufacture continuera sa fabrication jusqu'en 1895).
De fondeurs de cloches, cette famille passa donc dans la faïencerie, mais elle exerça son art aussi dans la papeterie en faisant l'acquisition et la reconstruction de plusieurs moulins, comme à Saint-Michel d'Entraigues, ou au logis de Forge (Mouthiers sur Boëme), dont elle devint propriétaire en 1781. (La fondation d'une papeterie remonte vers 1830). La dernière représentante de la branche de Forge, Geneviève de SAZERAC de FORGE, décéda en 1969.
(Le logis de Forge devint alors la propriété de la famille MARTIN de BEAUCÉ).
D'autres membres furent négociant en eaux de vie et cognac, vers 1820.
En 1768, une partie de la famille était dite demeurant rue des Trois Notre-Dame, paroisse Saint-André à Angoulême.
Cette famille a fourni deux conseillers du roi, écuyer, receveur de la maîtrise particulière des eaux et forêts d'Angoumois, dans les personnes d'Emmanuel SAZERAC, dans les années 1750, et de Jean Baptiste SAZERAC, en 1789.
Deux maires d'Angoulême : Laurent SAZERAC de FORGE, du 12 septembre au 19 septembre 1830, et Laurent Paul SAZERAC de FORGE, du 4 juin 1864 au 6 septembre 1870. Laurent Paul fut également conseiller général de la Charente.
En 1897, Henri SAZERAC (maire de La Rochefoucauld et directeur de la tuilerie de Péruzet), fonda une autre tuilerie, à Loubert, au quartier des Renaudies.
On trouve également un P. SAZERAC, comme chef des bourgeois de Cognac, en 1718.

On trouve plusieurs autres blasons relatifs à cette famille, communiqués par Mme Paméla de MONTLEAU.
Il semble que l'on puisse les classer chronologiquement de la façon suivant :

D'azur au chabot d'argent accostée de deux étoiles à six branches d'or.


D'or à une branche de gui de sinople, au chef d'azur chargé de trois étoiles à six branches d'or. (Le blason était représenté sans couleur. Celles-ci sont donc une extrapolation par rapport au premier blason, et le blason de SAZERAC de FORGE).		D'or à une branche de gui de sinople, au chef de gueules chargé de trois étoiles à six branches d'or. (Le blason était représenté sans couleur. Celles-ci sont donc une extrapolation par rapport au premier blason, et le blason de SAZERAC de FORGE).


D'or au gui de sinople, au chef d'azur chargé de trois étoiles d'or. Supports : deux lévriers. Couronne de comte. Cimier : une tête de lévrier. (Le blason était représenté sans couleur. Celles-ci sont donc une extrapolation par rapport au premier blason, et le blason de SAZERAC de FORGE).		D'or au gui de sinople, au chef de gueules chargé de trois étoiles d'or. Supports : deux lévriers. Couronne de comte. Cimier : une tête de lévrier. (Le blason était représenté sans couleur. Celles-ci sont donc une extrapolation par rapport au premier blason, et le blason de SAZERAC de FORGE).

- Paméla de MONTLEAU : Communication des blasons de la famille SAZERAC.
- Société Archéologique et Historique de la Charente, année 1966, page 116, et année 1934 (article sur la faïencerie SAZERAC).
- Bulletins de la Société des Archives Historiques de Saintonge et d'Aunis.