SARDAIN

blason de la famille Sardain
"D'azur, à trois sardines d'argent, posées en fasce."
Ecu timbré d'un casque de profil, orné de ses lambrequins d'argent et d'azur.
(Pièces Originales 2634)

Seigneurs de la Soutière en Chabanais, de Fonfais (Cellefrouin), de Beauregard, du Repaire, de la Pouyade, de Reilhac, de Saint-Michel (Mouton), de Bord (en Poitou), de Laplaud (Roumazières-Loubert), de Chambes (Roumazières-Loubert).

Ces armes furent accordées à Joseph SARDAIN, sieur de Bords, par lettres patentes de Louis XIV données à Versailles au mois de décembre 1696, portant anoblissement de sa personne.
«Ayant été informé pleinement de la famille, des vertues bonnes qualités et services de notre bien aimé Joseph SARDAIN sieur de Bords nous l’avons agréé pour l’un de ces 500 anoblis par notre édit du 20 novembre 1696... Nous avons de notre grâce royale, pleine puissance et autorité royale par ces présentes signées de notre main anobli et anoblissons le dit SARDAIN ensemble ses enfants et sa postérité tant mâle que femelle nés et à naître en loyal mariage comme s’il était issu de noble et ancienne extraction et que lui et sa postérité puissent prendre la qualité d’écuyer jouir de tous les honneurs réservés à notre noblesse... nous lui permettons aussi d’avoir armoiries timbrées telles qu’elles seront réglées par le Sieur d’Hozier, Juge d’Armes de France...»
(Manuscrit pièces originales 2634, dossier 58550/ SARDAIN/ ff 6 et 7- Bibliothèque Nationale)

Règlement d’armoiries de Ch. d’Hozier donné à Paris le 28 décembre 1696 à Joseph SARDAIN, sieur de Bord «Nous avons réglé ses armoiries à l’avenir: un écu d’azur, à trois sardines d’argent, posées en fasse, cet écu timbré d’un casque de profil, orné de ses lambrequins d’argent et d’azur...»
(Manuscrit pièces originales 2634, dossier 58550/ ff 8- BN)

Noms isolés :
- Saint-Quentin près Chabanais :
Arrentement par P. Coldeboeuf, curé, du bois du chapelain, en faveur des frères SARDAIN, moyennant une rente de 2 1 6 5, une geline et 2 boisseaux de froment (14 Septembre 1472).

- Vente par J. Heliot et les frères SARDAIN à P. Coldeboeuf, curé, d’une partie de la terre et du bois du Chapelain
(5 Sept. 1510).

- Vente Par P. SARDAIN au même d’une terre et du bois du Curé moyennant 12 livres (26 Mars 1515).
(AD de la Charente G 847)

- Jugement du Présidial d’Angoulême condamnent SARDAIN et consort à payer les dîmes et droits de suite réclamés par les curés de Suris - Genouillac et mise hors de cause des curés de Saint Quentin et de Lésignac-Durant (20 Oct. 1683).
(AD de la Charente G 848)

- 1er Août 1539 et 23 septembre 1539 SARDAIN mentionné dans le dénombrement du fief de Chambes.
( AD de la Charente E 495)

- Le 24 Septembre 1620 Pierre et François SARDAIN sont mentionnées dans un contrat d’acquisition de trois stères de froment, pour la somme de 19 sols d’argent et trois gelus sur le moulin de Reilhac.
(AD de la Charente E 495).

- SARDAIN Suzanne était en 1760 l’épouse de Joseph Arnoudeau sieur de Chabrignac et de la Rigaudie.
(AD de la Charente E 2051)

Filiation suivie :
I) SARDAIN Joseph, sieur de la Pouyade.
Il fut notaire procureur du comté de Lavauguyon.
De son union avec Marie Perrier, naquit : (Généalogie Charente Périgord).

II) SARDAIN Joseph, écuyer, sieur la Pouyade et de Bords, probablement originaire de Mouton en Angoumois, anoblie par lettre patente de Louis XIV (novembre 1696). Il était encore vivant en 1712.
Sur un acte du dimanche 3 novembre 1697, signé Guerguigne, notaire à Chabanais, il signifia ses privilèges de noblesse aux collecteurs de la paroisse Saint-Pierre et Saint-Michel de la ville de Chabanais, et leur fit commandement de le biffer et de le rayer des rôles.
Peut-être se maria-t-il deux fois, car selon, (Généalogie Charente Périgord), il épousa en 1661 Anne Devoisin, et selon Elise CHAGOT-POUGETOUX, il épousa demoiselle Renée de la Charlonnie, (décédée après 1666), fille de Joseph de la Charlonnie,(né entre 1590 et 1600, et décédé vers 1658), écuyer, seigneur de Reilhac, avocat au parlement et juge sénéchal de Chabanais, (fils lui-même de Joseph, sieur de Bords en Chabannais et de Marie Dupont, mariés en 1560), et de Jeanne de La Charlonnie (sa cousine, née avant 1644, et décédée antérieurement à 1664). Il y eut un acte de partage de leurs biens entre leurs enfants en date du 25 mars 1664.
Il eut au moins 4 enfants :
  1) Olivier, qui fera la branche de Saint Michel
2) François, qui fera la branche de Beauregard
3) Mathieu, qui fera la branche de la Pouyade
4) Pierre, qui fera la branche de la Fonfais et de la Soutière

Branche de SAINT-MICHEL :
III) SARDAIN Olivier, fils de Joseph, sieur de Bords, et de Renée de la Charlonnie, écuyer sieur de Saint Michel.
Il épousa en premières noces par contrat du 15 septembre 1681, à Mouton, signé Soulayer, demoiselle Anne de la Court. (orthographié Lacourt).
Il semble avoir vécu dans les environs de Niort : l’Armorial général de France dressé à la suite de l’édit de novembre 1696 le mentionne dans la généralité de Poitiers pour Niort (B.N.F).
Les archives de la Vienne conservent un jugement le concernant et le maintenant lui et son frère François comme nobles et écuyer en date du 14 mars 1715, signé De Richebourg.
Il épousa en seconde noce le 26 novembre 1691 Marie Valleteau de Mouillac (baptisée à Saint Saturnin en Charente, le 10 juin 1664) et fille d’Elysé Valleteau de Mouillac, avocat au parlement, et de Françoise de Marandat.
Il était seigneur de Villebête, et Sénéchal de Mouton.
Il décéda avant juillet 1720. (AD de la Charente E 1078)
Il eut de son premier mariage :
  1) Anne-Renée, née à Mouton, le 11 décembre 1685, et baptisée le 16. Elle eut pour parrain Charles Lacourt, sieur de Clauchion (?), et pour marraine Renée de La Charlonnie, son aïeule.
(Renseignement Bernard BOULET).
Olivier eut de son second mariage :
  2) Pierre, qui suit.
3) Jérôme, écuyer, sieur de Villebête, seigneur de Beauregard et de chez Crolleau, conseiller du roi en l’élection de Confolens en 1752, juge lieutenant de cette élection en 1753.
Il épousa Anne Françoise de la Salmonie.
(AD de la Charente E 1743).
Ils eurent au moins, pour enfants :
  1) Pierre,écuyer, seigneur de Saint-Michel, Beauregard, Gaines et autres lieux, demeurant à Chabanais, paroisse Saint Pierre et Saint Michel.
Il épousa le 10 octobre 1763 Marguerite Dereix des Rivières, originaire peut-être de Roussines en Charente puisque lors de son mariage la jeune fille mineur avait pour tuteur un homme de cette paroisse. Ils eurent pour enfants :
  1) Françoise, née le 30 août1764, à Chabanais.
2) Marie, née le 14 août 1765, à Chabanais.
3) Françoise, née le 22 septembre 1766. Elle résidait à Saint-Junien (87), en 1791.
4) Louis, né le 27 février 1768, et décédé le 20 mai 1791 à Chabanais.
(article sur sa mort tragique, de Pierre Boulanger "faits divers : mort des frères Sardain")
5) Marguerite, née le 05 mars 1769, à Chabanais.
6) Luc, né le 06 mai 1770 et décédé le 19 mai 1791 à Chabanais. (Même article que pour Louis, cité ci-dessus).
7) Léon Aubin, né le 19 décémbre 1771, à Chabanais. (Registre paroissial de Saint Pierre et Saint Michel de Chabanais et AD de la Charente 3 E 73/1).
2) Marie, qui épousa Pierre Barrest de la Croix des Fontenelles (AC).

IV) SARDAIN Pierre, écuyer, sieur de Beauregard.
Il épousa à Chabanais le 31 janvier 1717, Françoise Rempenoulx, fille de Jean, sieur de Villepaneix, conseiller du roi, juge sénéchal de Chabanais et maire perpetuel de la même ville, et de Marguerite de la Quintinie.
De cette union naquirent :
  1) Olivier, né le 24 février 1718.
2) Marie, née le 02 août 1719.
3) autre Marie, née le 02 mai 1723.
4) Jean, né le 24 février 1724.
5) Marc, sieur de Beauregard, né le 18 octobre 1725.
6) Jean, né le 02 novembre 1727 à La Soutière, paroisse de Grenord.
7) Pierre, qui suit.
8) Jean, né en 1730. Il fut inhumé dans l'église de Mouton le 2 septembre 1740.
9) Françoise, qui épousa à Mouton le 5 novembre 1753, François Rempenoulx, sieur de Masdebost, fils de Daniel-Pierre, juge lieutenant de la principauté de Chabanais.

V) SARDAIN Pierre, sieur de Villebête (en Saint-Ciers sur Bonnieure).
Il épousa à Mouton le 20 décembre 1767 Françoise Thinon, fille de Jean, avocat à Angoulême, et de Phillippe Collain. (Registre de la paroisse de Mouton).
Pierre étant décédé vers 1780, sa veuve se remaria alors, malgré l'opposition de ses parents avec François Deux, bourgeois de Verteuil.
Ils eurent pour enfants :
  1) Françoise, née à Mouton, comme les suivants, le 6 décembre 1769. Elle épousa le 20 janvier 1790 Jean Deux, sieur du Maine, de Verteuil.
2) Marc, né le 11 février 1771. Il eut pour parrain Marc SARDAIN sieur de Laumière, et pour marraine Philippe Collain, épouse de Maître Thinon.
3) Françoise, née le 29 avril 1772. Elle eut pour parrain Jean Thinon le jeune, et pour marraine Françoise SARDAIN, veuve de Monsieur de Masdebost.
4) Marie Françoise, née le 21 août 1773. Elle épousa le 12 vendemiaire an IV Philippe Naulin, (né le 2 février 1774 à Payroux - Vienne), et fils de François et de Catherine Gallois.
5) Marc, né le 17 décembre 1774. Il eut pour parrain Marc SARDAIN, et pour marraine Françoise SARDAIN.
6) Françoise, née le 3 mars 1776
7) Jean, né le 2 avril 1778 et décédé le 6 vendémiaire an IX (28 septembre 1800) âgé de 22 ans.
8) Françoise, née le 6 juillet 1779.

Branche de BEAUREGARD :
III) SARDAIN François, né vers 1666, fils de Joseph, sieur de Bords et de Renée de la Charlonnie, écuyer, sieur de Beauregard.
Il fut avocat au parlement.
Il épousa par contrat du 14 novembre 1685, (alias 18 février 1686, à Mouton), signé Soulayer, demoiselle Madeleine de la Court. (orthographié Lacourt).
Il fut inhumé dans l’église de Mouton le 30 mars 1749 à l’âge de 83 ans.
L’Armorial Général de France le mentionne dans la généralité de Poitiers. Il fut maintenu comme noble et écuyer par De Richebourg le 14 mars 1715.
Etant décédé sans postérité, sa succession passa à son neveu Pierre SARDAIN, fils d’Olivier, son frère qui devint alors sieur de Beauregard, d’où fusion des 2 branches.

Branche de La POUYADE :
blason de la famille Sardain, branche de la Pouyade
D'argent à trois sardines de gueules, posées en fasce.
III) SARDAIN Mathieu, sieur de la Pouyade, juge du comté de Saint-Mathieu (Haute-Vienne).
Il fut mentionné dans l’Armorial Général de France dans la généralité de Poitiers.
Il eut ses biens saisis au village de l’Age, paroisse de Maisonnais sur la requête de Jean Garrigon, sieur de la Négrerie.
(AD de la Charente E 2021 et 2051).
Par contrat du 17 février 1699, il épousa Catherine Aultier, fille de Jean, sieur de la Plane et du Châlard (Grassac), et de Catherine Benoist. (Généalogie Aultier).
  1) Gabriel, sieur de la Pouyade.
vit ses biens saisis en 1743 sur la requête de Madame Green de Saint Marsault, marquise de Montmoreau.

Branche de la SOUTIÈRE :
III) SARDAIN Pierre, fils de Joseph sieur de Bord et de Renée de la Charlonnie, écuyer, sieur du Repaire, paroisse de Mouton, docteur en Médecine, originaire de La Soutière, paroisse de Grenord.
Il épousa en premières noces, par contrat du 25 janvier 1691, signé Quilhard, notaire à Mouton, (contrat rappelé dans un acte du 23 janvier 1719, de Guerguigne, notaire à Chabanais), Suzanne de La Cour, fille de Jean, sieur de Villebête, juge de Mouton, et de Catherine Préveraud. Pierre reçu de son père 14500 livres de dot.
Il épousa ensuite en secondes noces le 5 février 1698, à Chabanais paroisse Saint Sébastien, Marie Rempenoulx, sa cousine au 4è degré, (née vers 1678), fille de Jean, sieur de Garlie, avocat au parlement et juge sénéchal de Chabanais, et de Françoise Fouchier. (Le contrat avait été signé, le 2 février 1698, par Papius, notaire à Chabanais. Ce contrat fut rappelé aussi dans l'acte du 23 janvier 1719, par de Guerguigne, notaire à Chabanais).
Elle décéda le 4 mars 1752, âgée de 74 ans, à Chabanais, paroisse Saint-Pierre.
Les témoins du mariage étaient Léonard Rempenoulx, sieur de Seveny, frère de l’épouse, François SARDAIN, écuyer, sieur de Beauregard, frère de l’époux ; Jean Galsllaud cousin de l’époux, Michel Papin. Etaient présent également Monsieur de La Quintinie et Marie Renoux (Registre de Chabannais).
Pierre décéda le 10 Mars 1737.
Il eut de son premier mariage, pour enfants :
  1) Catherine, qui épousa le 19 mai 1720 Jean François Thinon, avocat au parlement, fils de Jean, écuyer avocat à la Cour, et de la défunte Anne Guillon. Par son contrat de mariage, Catherine en échange de divers arrangements renonça de son consentement et de celui de son futur époux aux successions à échoir du dit sieur du Repaire, son père, et à celles collatérales de ses frères et soeurs à naître.
(AD de la Charente 2 E 829).
Pierre eut de son second mariage :
  2) François, baptisé le 5 mars 1702, décédé en bas âge.
3) Joseph, quit suit.
4) Marguerite-Marie, née en 1695 et décédée en 1751. Elle épousa le 15 janvier 1719 François Dupont, juge sénéchal et procureur fiscal de la principauté de Chabanais, fils de Pierre-Isaac, docteur en médecine, lieutenant du maire de Chabanais, et de Marie de La Salmonie. Ils avaient obtenu une dispense de sa Sainteté, en raison du canon de consanguinité au 3ème degré. Ils eurent 12 enfants.
5) Catherine, baptisée le 15 mars 1700. Elle épousa le 12 avril 1723 Louis Tharaud, sieur de Lisle, fils de Louis et de Françoise Le Préou de Beaulieu. Elle décéda fin septembre 1789 à Civray. Ils eurent un garçon et une fille.
6) Françoise, née le 7 septembre 1706. Elle épousa le 18 février 1727, François Beynaud, docteur en médecine, juge de la ville de Saint-Junien (87), fils de Pierre, conseiller du roi, et de Marie Maublanc. (contrat passé le même jour au village de Roche, paroisse de Saint-Pierre de la ville de Saint-Junien, en Haute-Vienne, devant Maître Massias, notaire à Saint-Junien. Elle eue une dot de 8000 livres.)
Elle fut en procès le 2 juillet 1767 (Maître Rouhet à Saint-Junien), avec ses frères.
Elle fit son testament le 30 mars 1779, toujours chez Maître Rouhet.
Elle eut plusieurs enfants.
7) Marie-Marguerite, qui épousa par contrat du 24 octobre 1736 Jean de Chevreuse, écuyer, fils de Hélie, écuyer, seigneur du Vallon, et de Marthe Moreau (AC 2E 4928). Ils eurent un garçon et deux filles.
8) Françoise, née en novembre 1720. Elle épousa par contrat du 11 février 1740 Jean Rempenoulx, sieur du Puits Saint-Jean. Elle était décédée avant 1771. Jean était subdélégué de l'intendant de Limoges. Ils eurent de ce mariage 1 garçon et 4 filles.
9) Pierre-Joseph, baptisé le 30 juin 1714, ancien garde du corps du Roi (A Charente), écuyer, sieur du repaire. Il naquit le 30 juin 1714. Il épousa par contrat du 11 avril 1744 Marie Dupont, fille d'Annet et de Michelle de La Quintinie .(décédée le 12 avril 1779). Lui-même décéda le 5 janvier 1783 à Rochechouart, sans postérité.
Son neveu, Léon-Aubin SARDAIN de La Soutière, fils de Joseph, son frère aîné, fut institué comme légataire universel.
Sa succession, et portant ultérieurement, celle de Léon-Aubin de La Soutière, furent constestées par leurs divers héritiers, par une série de procès qui durèrent 25 ans.

IV) SARDAIN Joseph, écuyer, sieur de La Soutière, paroisse de Grenord (Chabanais), né le 24 Octobre 1704.
Il devint conseiller, secrétaire du Roi, maison et couronne de France en la chancellerie près la Cour souveraine de Nancy, puis de Metz, seigneur de La Soutière, de Reilhac, (qu'il avait acquit le 15 mars 1752 de Marie de La Charlonnie de Reilhac.) (AD de la Charente 2 E 263), de Blestalle, de Fonfais (après son mariage) et autres lieux.
Il épousa à Cellefouin, le 21 mai 1735 Reine, ou Renée Catherine Naulin de Lambertye, dame de Fonfais, fille de Jean-Pierre, sieur de Fonfais, avocat au parlement, juge sénéchal du comté de Sansac et Cellefouin, et de Catherine Resnier.
Il fut pourvu de l’office de secrétaire à Metz le 31 Août 1767, puis à Nancy le 28 Novembre 1771. Les héritiers reprirent cet office à Pernot de Fontenelle en octobre 1774. (Archives Meurthe et Moselle B 11 819 et D.E.S. de Yvon Kalk-1971).
Il décéda le 17 Juin 1774.
De son mariage sont issus 12 enfants, dont :
  1) Leon Aubin, ainé. Il naquit à Grenord le 3 mars 1737, et fut baptisé le même jour. Il eut pour parrain Léon de Lambertie, écuyer, sieur de La Fenestie, et pour marraine Marie Renoux.
Il fut écuyer, seigneur de la Soutière, de Chanferrant en Vitrac, de Reilhac, de Laplaud et de Chambes (acquit par retrait lignagier le 28 juillet 1781). Il était communément appelé Monsieur De La Soutière.
Ce retrait lignagier fut effectué contre Lucas De La Brousse qui tenait lui-même ce fief de Chambes et Laplaud d’un achat fait à dame Marie Pasquet, veuve de François Barbarin seigneur de Laplaud, et à Jean Barbarin, seigneur de Chambes, en date du 28 juillet 1781, (acte reçu par Maître Crassac, notaire à Angoulême).
Léon Aubin avait exposé ses droits et les avait signifiés par exploit d’huissier (11 avril 1781, Desmard, huissier, avec assignation de la Sénéchaussée d’Angoulême) - (AD de la Charente 2 E 10151).
Il fut gendarme de la garde du roi (Z 1 A508: Maison du Roi, gendarmes de la garde 1634-1775 - Archives Nationales): «Hommes de la compagnie de Charles de Rohan, Prince de Soubise, Léon SARDAIN, écuyer sieur de La Soutière, demeurant à Limoges. Election de la Compagnie des 200 gendarmes de la garde ordinaire du roi, que sa Majesté veut et entend jouir des privilèges des ? d’où Maison pendant la présente année 1775».
Il épousa en l’Eglise Saint Roch de Paris le 12 novembre 1767 Adelaïde Marie Alexandrine Vignon, fille de Jean François, receveur des domaines du Roi à Creil sur Oise et de feue Marie Agnès Jaulin.
Il figura parmi les membres de la noblesse d’Angoumois convoqués pour élire leurs députés aux Etats Généraux, et il fut appelé et signa les procès verbaux des 17-19-28-29 mars, votes émis de 1 à 5.
Sous la Révolution, il fut porté à tort sur la liste des émigrés, par suite d’une confusion avec son frère Léon, écuyer, sieur de Doirat.
Il décéda en sa demeure de Champferrant en Vitrac le 24 décembre 1793.
Sans postérité, il fit son testament le 3 nivose 1793 en faveur de ses neveux Pierre-Daniel, fils ainé de Françoise SARDAIN de Logerie, et Jean-Jacques SARDAIN des Fréneaux, fils ainé de François SARDAIN de Fonfais. (AD de la Charente 2 E 9942)
2) François, qui fera la branche de Fonfais :
3) Aubin, écuyer, sieur de Moulin. Il décéda à Queau (Vienne), le 27 fructidor an 8 (Archives communales de Queau), âgé de 58 ans. Sans héritiers directs, il fit son testament en faveur de ses frères et soeurs.
4) Léon, né le 22 septembre 1752 à Reilhac, paroisse de Grenord L’Eau, écuyer, sieur de Doirat.
Il émigra le 6 octobre 1791,et vit ses biens confisqués. Il fut dénoncé le 2 juin 1792. Il rentra ultérieurement en France muni d’un passeport délivré à Poitiers, et fut autorisé à résider à Angoulême sous surveillance le 24 fructidor an IX. Il fit promesse de fidélité devant le préfet de la Charente le 6 prairial an X, et fut amnistié le 8 nivose an 11.
(AD de la Charente QXIII et QIV et Archives Nationales F 7 5796). Cette dernière référence s’intitule Police Générale / Amnistié, en vertu du senatus-consulte du 6 floréal an X / 1806. Lettre du préfet - Angoulême en date du 2 messidor an 13. "Tulleau des émigrés amnistiés en surveillance dans le département : Nom SARDAIN Doirat, Prénom Léon Aubin, Domicile Saint Claud, Observation : conduite tranquille, sa surveillance peut être levée, ancien capitaine de Cavalerie."
Il signa le 43ème sur 73 un ? pris par les gentilshommes d’Angoumois et Saintonge émigrés et réunis à Munster, certifiant leur noblesse le 1er mars 1792. Note du Comte de Benaud?.
5) Catherine, née le 12 juillet 1741, elle épousa Charles du Hauthier Perussus de Bussière Galant. Elle décéda sans postérité, le 11 juin 1819 à Grenord.
6) Pierre Victor, né le 6 mars 1736. Une partie de ses biens fut racheté le 26 thermidor an 2 par L’Houmeau Dupont de Saint Claud et par F. SARDAIN de Fonfais.
7) Pierre Joseph, curé de Verneuil. Il fut déporté le 10 Septembre 1793 (AC). Ses biens furent vendus le 24 germinal an II, pour 963,10F.
8) Léon, écuyer, sieur de Reilhac, demeurant à la Négrerie, commune de Pressignac, puis à Grenord.
Ayant contracté de nombreuses dettes, il céda pour les acquitter, ses droits dans la succession de Léon Aubin de La Soutière et de Aubin SARDAIN du Moulin, ses frères, à François SARDAIN de Logerie et François SARDAIN de Fonfais, également ses frères. (AD de la Charente E 8901 et E 10625).
9) Marie Radegonde, née le 21 juillet 1738. Elle eut pour marraine Marie-Radegonde Naulin de Lambertye, soeur. Elle décéda le 29 septembre 1789. Elle avait épousé A. ou Jacques Goursault Le Joussolenie de Rochechouart, avocat, dont elle eut 3 garçons et un fille.
10) François, né en 1751 à Chabanais, connu sous le nom de SARDAIN de Logerie, écuyer, seigneur de Fonfais en Cellefrouin.
Il épousa le 9 décembre 1782 à Chabanais, Marie Rempenoulx de Masdebost , née à Chabanais en 1757, (elle décéda le 9 avril 1837 à Chabanais, à l’âge de 80 ans), fille de François Rempenoulx Masdebost et de Françoise SARDAIN.
Il figura parmi les membres de la noblesse d’Angoumois convoqués pour élire leurs députés aux Etats Généraux. Sous la Révolution, détenu à La Rochefoucauld, il fut remis en liberté sur l’attestation du Représentant du Peuple Devart et sur celle de la commune de Cellefrouin, comme en atteste une pièce du Comité de Sureté Général, Convention Nationale en date du 29 brumaire An 3.
Il participa aux tumultueuses successions de Pierre Joseph SARDAIN du Repaire et Léon Aubin SARDAIN de La Soutière. Il hérita en noms, de son fils mineur, entre autre lieu, du Château de Chambes à Loubert.
Il décéda à Chambes le 10 floréal an 10. De son mariage sont issus 2 filles dont l’une décéda en bas-âge et un fils.
  a) Pierre Daniel, né le 27 mai 1786, et décédé sans alliance à Laplaud en 1839. Il testa en faveur de sa soeur qui suit. ( rameau éteint dans les mâles).
b) Françoise, née à Fonfais le 4 août 1784, et qui épousa le 26 vendemiaire an 11 Jean Jacques SARDAIN de la Soutière son cousin germain. Elle décéda à Chambes le 29 mai 1856.

Branche de FONFAIS :
V) SARDAIN de FONFAIS François , fils de Joseph et de Catherine Naulin de Fonfais.
Il naquit à Cellefrouin en 1739, et fut écuyer, seigneur de Fonfais, des Borderies, des Freneaux. Il était appelé Monsieur SARDAIN de Fonfais. Il demeurait au logis des Pouls en la commune de Saint Claud.
Il avait épousé en 1773 à Saint Claud, Renée (Agathe) L’Houmeau ou Lousmeau Dupont. Il décéda à Saint Claud le 10 floréal l’an 13 (30 avril 1805).
Il figura parmi les membres de la Noblesse d’Angoumois convoqués pour élire leurs députés aux Etats Généraux. Il arriva à Angoulême le 27 mars, fut appelé et signa les procès verbaux du 28 et 29 Mars, votes émis 1 à 6.
Il participa aux péripéties des successions de Pierre Joseph SARDAIN Du Repaire et de Léon Aubin SARDAIN de La Soutière, tant en son nom qu’en celui de son fils mineur, légataire de Léon Aubin.
De son mariage sont issus 12 enfants, dont :
  1) Jean Jacques, qui suit :
2) Aimé Attale, né le 5 mai 1779. Il épousa Suzanne Catherine Dumas du Puylantier, fille de Pierre, sieur du Puylantier, capitaine des Chasses de la Baronnie de Champagne Mouton, et de Suzanne Catherine Thoreau. De ce mariage sont issus :
  a) Catherine Hélène, qui épousa à Saint Claud en 1813, François Martial de Singareau, décédé vers 1853 à Chabannais. Ils eurent pour enfants :
  a1) Louis dit Lacour, Il décéda en 1906 à Chabanais. Il eut un fils qui décéda avant lui :
  a11) Adrien, qui se maria à Barbezieux. Il décéda sans postérité en 1900.
a2) Anaïs, qui épousa Me Lacouture, juge de paix à Mézière.
a3) Zulmé, qui se maria avec Bouthet de Montfraut des Vigies.
b) Jeanne Marguerite Attala, née le 8 juillet 1812 à Benest.
Elle épousa le 3 juillet 1855, à Champagne Mouton, son cousin, Pierre-Alban Longeau-Chabroullaud-Lagrange, fils de Jean-Baptiste, et de Clélie de Puillancier. Les témoins du mariage furent Gustave et Léopold Longeau-Chabroulaud-Lagrange, frères du marié, et Louis-Jules de Fonfais, et Prosper Arlin-Lacroix, frère et beau-frère de l'épouse.
Elle décéda le 31 mai 1856, à Benest. La déclaration de décès fut faite par ses beau-frères Léopold et Jean-Baptiste Longeaud-Lagrange. Son frère Jules, et sa soeur Marie-Louise, partagèrent ses biens et ceux de leur mère (GIRARD 2E 16446-AD 16), le 2 septembre 1864, après l'extinction de l'usufruit qu'elle avait légué à son mari.
c) Louis Jules, né le 6 mars 1814 à Benest. Joseph Braconnier et Pierre Brouillet, marchands, furent témoins de la déclaration de naissance.
Il demeurait à Champagne Mouton.
Il épousa le 12 juillet 1841, à Asnoix (Vienne), Elizabeth Zélie de Chergé de Marboeuf de Villognon, fille de Charles Auguste Georges et de Marie Madeleine Elisabeth Demardre.
( Le contrat de mariage fut passé, le 14 juin 1841, devant Maître Moreau, notaire à Civray (Vienne). Elle décéda avant le 10 juillet 1843, date à laquelle son époux fit dresser l'inventaire des biens de la communauté (Raimond 2E16519-AD86).
Il décéda le 7 avril 1879, à Champagne-Mouton.(Rameau éteint dans les mâles). De son mariage est issu une fille:
  c1) Elisabeth-Marie-Louise, née le 12 janvier 1843, et décédée à Ruffec le 21 avril 1916. Elle épousa à Champagne Mouton le 24 juillet 1872, Jean Oscar Marie, Vicomte puis Comte de Saluces, né le 24 juin 1844 à Aizecq, fils d'Aristide et de Marie Magdeleine Mathilde Gyvès, zouave pontifical de 1866 à 1869, décoré de la Croix de Pie IX (généalogie Saluces AC), capitaine Adjudant Major des mobiles de la Charente. Il décéda en sa demeure de Champagne-Mouton le 17 avril 1908.
On peut encore voir sur deux verrières du transept de l'église de Champagne-Mouton, les deux blasons accolés des deux familles de Saluces, et Sardain.
blasons accolées des familles de Saluces et Sardain.
A gauche, blason de la famille de Saluces : De gueules, au chef d'argent.
A droite, blason de la famille Sardain : D'azur à trois sardines d'argent posées en fasce.
Sur le tout : couronne de marquis.
Ils eurent 1 fils et une fille.
d) Catherine-Radegonde, née à Benest le Ier juillet 1816. Assistèrent à la déclaration de naissance : Jean-Jacques SARDAIN de FONFAIS, maire de Laplaud, et Louis Dumas de Puilantier, maire de Champagne-Mouton.
e) Catherine-Rosine, née à Benest le 30 septembre 1818. Elle décéda à Champagne-Mouton le 31 mai 1842, sans avoir été mariée.
f) Marie-Louise, née à Benest le 17 mai 1820. Fut présent à la déclaration de naissance : Aimé Martin de La Brenanchye, chevalier de Saint-Louis.
Elle épousa le Ier février 1847, à Champagne-Mouton, Prosper Arlin-Lacroix, fils de Jean-Hector, et de Charlotte-Germaine Mimaud-Lafuye (né le Ier mars 1822, et décédé à Champagne-Mouton le 13 février 1900). Les témoins de ce mariage furent M. Mimaud-Lafuye, maire de Taizé-Aizie, aïeul du marié, Eugène Col, oncle du marié (qui habitait à Chassiecq). Contrat passé le 14 janvier, devant Maître Girard, notaire. (2E16436-AD16). La future reçut à l'occasion de ce mariage, une propriété à Alloue.
Ils eurent six enfants.
g) Jean-Baptiste-Attale, né à Benest, le 30 avril 1824. Il y décéda le 5 mai de la même année.
3) Aimé Ferréol. Il épousa le 20 juin 1814 Agathe Marthe d’Assier des Brosses, fille du Marquis Joachim Jacques, chevalier, seigneur des Brosses, émigré, et de Julie Agathe Garat de Saint Priest.
Elle fut guillotinée le 13 juillet 1794, et inhumée au cimetière de Picpus, à Paris.
Il décéda sans postérité, le 16 avril 1847.
4) Catherine Nina (Justine), née en 1789. Elle fut l'épouse de Maître Pierre Ganivet, avocat à Angoulême, Chevalier de la légion d’honneur en 1831, maire d'Angoulême en 1830, bâtonnier en 1848. Il décéda le 9 juin 1861. Ils eurent plusieurs enfants, dont au moins Albine, et Louis-Alban.
5) Catherine Albine, née le 29 mai 1774. Elle épousa le 13 mai 1813 Louis Martial Thevenin. (Il décéda le 6 septembre 1821).
6) Catherine Eugénie, née en 1792. Elle épousa Vignereau Lavalloir. Ils eurent pour enfants : Jean Jacques, Joseph et Louise.
7) Catherine Alexandrine, née en 1794.
8) Catherine Justine. Elle naquit à Chabanais, et épousa Daniel Pierre Rempenoulx Masdebost. Ils eurent au moins une fille.
9) Catherine, ou Justine-Hélène, née le 18 juin 1788. Elle épousa le 17 février 1813 à Saint-Claud, François Martial Gilbert de Singareau du Theil. (Il décéda en 1853 à Chabanais). Ils eurent au moins 3 enfants.

VI) SARDAIN Jean Jacques. Il naquit à Saint Claud le 31 mars 1776.
Jusqu’à la Révolution il fut appelé JJ SARDAIN des Fremeaux.
Il épousa à Laplaud, le 26 vendemiaire an XI, (18 octobre 1802) sa cousine germaine Françoise SARDAIN de Logerie, suivant contrat reçu par Maître Marchand le 22 vendemiaire an XI.(AD de la Charente 2E 10625). Celle-ci décéda à Chambes le 29 Mai 1856. Ce Jean Jacques était le légataire, ainsi que son cousin germain Pierre Daniel de Logerie, frère de son épouse, des biens de Léon Aubin SARDAIN de Lassoutière. Pierre Daniel étant décédé sans postérité, sa succession revint à Françoise, épouse de Jean Jacques. Ils se trouvèrent donc à la tête de biens importants, dont le Château de Chambes et ses dépendances dont ils firent leur demeure. Jean Jacques en tant que chef de la branche ainée de La Soutière et de par l’héritage de son oncle Léon Aubin ( il avait entre autre biens hérité du fief noble de La Soutière), releva ce nom et se fit donc appeler désormais Jean Jacques SARDAIN de Fonfais de La Soutière.
Il fut maire de Laplaud sous le 1er Empire.
Il décéda à Chambes le 24 avril 1845.
Il eut de son mariage 6 enfants, dont 4 vivants en 1846 :
  1) François, né en 1805. Il demeura à Fonfais, commune de Cellefrouin, domaine qu’il hérita à la suite du décès de son père en 1846.
Il décéda sans postérité, à Fonfais le 28 mai 1861 à l’âge de 56 ans, décès notifié par François Hypolithe SARDAIN de la Soutière. (AC)
2) Catherine Alexandrine, née le 10 octobre 1808. Elle épousa par contrat du 24 août 1831, reçu par Maître Marchand, notaire à Saint Laurent de Ceris (AD de la Charente 2 E 10809), et en mairie le 9 novembre 1831, à Laplaud, Léonard Marius Devezeaud de Lavergne, né le 17 Avril 1803 à Chatain, fils de Pierre Martial, chevalier de Saint Louis, demeurant au Château de Laleu, commune de Chatain, canton de Charroux, et de Marie Madeleine de Moneys d’Ordieres, décédée. Le mariage eu lieu au Château de Chambes, demeure de l’épouse.
Veuve en 1846, elle demeurait à la Yolanderie, commune d’Asnois, canton de Charroux dans la Vienne. Elle hérita en 1846 du domaine de «Chez Boulou». Elle n'eut pas de postérité.
3) Aimé Marguerite, qui suit.
4) François-Hypolithe, né le 11 juillet 1814 à Loubert, et décédé le 5 décembre 1881 à Chabanais (Saint-Sébastien), sans postérité. Il avait hérité le 24 juillet 1846, date du règlement intervenu à la suite du décès de son père, du domaine de Reilhac. (AD de la Charente 2 E 10253). Il fit don de cloches à l'église de Grenord.

VII) SARDAIN Aimé Marguerite. Il naquit le 16 janvier 1811 à Laplaud.
Il demeura d’abord à Fonfais, commune de Cellefrouin, puis au décès de son père, il hérita en 1846 du domaine de La Soutière. En 1857 il posséda le Château de Chambes à la suite de la succession de sa mère décédée en 1856. Il se faisait appelé Monsieur de Fonfais Lasoutière.
Il épousa à Loubert le 17 juin 1857 Anne Léger, suivant contrat reçu par Maître Ducoudert ? notaire à Chabanais, le 15 juin 1857. Lors de leur mariage, ils légitimèrent leurs deux filles nées avant le mariage.
Il décéda au Château de Chambes, le 30 avril 1874 (et fut peut-être inhumé à Laplaud), et son épouse au même lieu le 22 octobre 1902. La branche SARDAIN de la Soutière et de Fonfais s'eteignit dans les mâles. De son mariage sont issus deux filles :
  1) Juliette, née le 16 Juillet 1853 à Chabanais.
Elle épousa à Loubert le 30 mai 1871 Jean SARDIN, né le 12 septembre 1846, à Loubert en Charente, fils de François et de Catherine Bardoulat (bon vivant). (parents mariés à Eymouthiers). Jean était peut-être originaire des Vergnes sur Roumazières. Il surveillait les métairies et était régisseur des propriétés voisines.
Il décéda au Château de Chambes le 6 février 1906.
Juliette hérita entre autres lieux du Château de Chambes (commune de Loubert) et au décès de son époux sans doute, sous la pression de ses fils, elle dû vendre, suivant acte reçu par Me Laurent, notaire à Genouillac, le 17 novembre 1912, le Château et les domaines. Elle se retira alors à La Rochefoucault chez un de ses fils où elle décéda le 12 août 1942 paroisse N.D de L’Assomption et de Saint Cybard et y fut inhumée. Elle est décrite par sa petite fille Jeanne comme une personne «très douce» et par sa petite fille Angèle comme «douce et effacée». De son mariage son issus 11 enfants dont 5 décédés en bas âge, entre autres :
  a1) Louise, née au Château de Chambes à Loubert (Charente), le 18 novembre 1873, décédée à La Péruse le 29 août 1911. Elle épousa Célestin Vergnaud, né le 22 octobre 1866 à La Péruse, et décédé le 5 avril 1935, âgé de 68 ans, à La Péruse. De ce mariage sont issus 7 enfants.
a2) Paul-Alphonse. Il décéda à La Rochefoucauld sans postérité, peu avant sa mère Juliette, elle même décédée en 1942.
a3) Léonie. Elle épousa Dagnas, gendarme à Chasseneuil, d'où trois enfants.
a4) Marie, qui épousa Desforges, capitaine de gendarmerie, d'où une fille unique.
a5) Adeline, qui épousa Saumon, d'où deux enfants.
a6) Auguste. Il épousa N., et décéda avant 1942. Il fut inhumé à La Rochefoucauld.
2) Henriette, née le Ier janvier 1856 à la Soutière, et décédée en bas-âge.

- Généalogie aimablement fournie par Elise CHAGOT-POUGETOUX : Généalogie de la famille SARDAIN.
http://gw2.geneanet.org/jferrand?lang=fr;pz=louis+julien;nz=enjelvin;ocz=0;p=joseph;n=sardain
- Généalogie Charente Périgord : Précisions généalogiques relevées dans les tregistres paroissiaux (Dordogne et Haute-Vienne), sur les premieres générations.
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