de REILHAC |
Ecartelé aux 1 et 4 d'argent au lion de sable et aux 2 et 3 de gueules à l'aigle d'argent. (Ce blason fut aussi parfois décliné avec une aigle d'or, au XVIème siècle. Il est devenu à quelques petites différences près, celui de la commune de Brigueuil, en Charente). |
Cette famille du Limousin paraît avoir tiré son nom du bourg actuel de Champniers-Reilhac, situé autrefois en Limousin, et dépendant maintenant de la Dordogne, à la frontière de la Haute-Vienne. Elle posséda en Charente la seigneurie, puis vicomté de Brigueuil et de Montrollet, de 1397 à 1582. |
Le blason primitif de cette famille était :
(Albert de REILHAC) |
Noms isolés : |
- de REILHAC Pierre, qui fut abbé de Saint-Pierre de Brantôme (Dordogne), de 1313 à 1324, date de son décès. |
- de REILHAC Simon, proche parent de Pierre de REILHAC, abbé de Brantôme (Dordogne), tomba dans une embuscade dressée contre lui, et dont les principaux auteurs étaient Eble, fils de Milon, Aymeric, fils d'Ebrard, et Arnaud de Chabot. Laissé pour mort, il se remit cependant de ses blessures, et obtint du roi des lettres pour pouvoir faire arrêter ses assassins, que leur suzerain avait refusé de punir. (Albert de REILHAC) |
- Peut-être de la même famille : - de BRIGUEIL Guillaume, dit du baillage de Poitou et de Limousin. Il donna quittance de gages à Paris, le 13 novembre 1339, pour service de guerres. Son sceau rond de 18 mm y était apposé, et portait pour blason, dans un trilobe :
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Filiation suivie : |
I) de REILHAC Pierre, dit le deuxième, licencié ès-lois et avocat en parlement. Il fut conseiller du roi Jean Le Bon. Il décéda après 1369, avec le titre de chanoine séculier de l'église de Chartres, en raison des biens qu'il avait acquis dans ce diocèse. (Albert de REILHAC) D'une alliance inconnue, il eut pour enfants :
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II) de REILHAC Pierre III, qui devint conseiller du roi le 6 mars 1388. Il siégea en la Grand'Chambre jusqu'en 1402, et décéda la même année. Il fut inhumé, en présence de la cour, dans la chapelle de REILHAC, fondée par son frère, en l'église Saint-Médard. (Albert de REILHAC) D'une union inconnue, il eut pour enfants :
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III) de REILHAC Guillaume, alias Guillemin, qui s'attacha à Louis Ier de Bourbon, dit le Bon, comte de Pontpensier, dauphin d'Auvergne. Il resta pendant longtemps maître de la chambre aux deniers de ce prince. (Albert de REILHAC) Il décéda vers 1465 et d'une alliance inconnue, il eut pour enfants : (Henri BERNARD)
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IV) de REILHAC Jean, né vers 1430 à Aigueperse (Puy de Dôme), dans une résidence que son père y possédait, seigneur de la Queue en Brie (Val de Marne). Sa signature apparut pour la première fois le 15 août 1455, sur une quittance délivrée au commissaire des guerres, pour des émoluments d'un emploi rempli par lui à ses débuts, en pays du Limousin. Il entra ensuite au service de Charles VII, roi de France, comme secrétaire, au cours d'un voyage que ce dernier fit à Lyon en octobre 1456. Il y resta jusqu'au 22 juillet 1461, jour du décès de Charles VII. A l'avènement de Louis XI, il fut confirmé dans ses offices, et le 17 mai 1466, il fut installé à la chambre des comptes comme maître des comptes, général des finances, et ambassadeur. A la fin de 1466, il épousa Marguerite de Chanteprime, fille de Jean, écuyer, maître des comptes, seigneur de Bonneuil sur Marne, et de Marguerite de Vérac. Elle apporta en dot les terres de La Queue de Brie (Val de Marne), Pontault (Seine et Marne), Bonneuil sur Marne (Val de Marne), les Bordes, etc., dont les seigneurs avaient rang de baron. En 1482, il soutint un long procès contre Clément de Brilhac, alors évêque de Saint-Papoul, à propos de la cure de Saint-Quentin (maintenant commune de Lesterps, réunie au moment du Concordat), dont le bénéfice appartenait aux seigneur de Brigueuil. Clément de Brilhac prétendait avoir le droit de nommer à ce bénéfice. Il semble que Jean obtint satisfaction, par un arrêt du 15 mai 1483. Louis XI décéda le 30 août 1483. Jean de REILHAC, qui avait été écarté de ses offices quelques temps auparavant par Louis XI, les réintégra par une ordonnance datée de Blois, du 24 octobre 1483, auprès du roi Charles VIII, jusqu'aux environs de 1499. Il décéda aux environs de 1505. Sa femme, Marguerite de Chanteprime, lui survécut jusqu'en 1510. Leur 2 fils, Jean et Tristan, transigèrent pour sa succession, le 17 mai 1511, devant Barthélémy Perrault et Jean Le Seneschal, notaires au Châtelet de Paris. (Albert de REILHAC) Jean et Marguerite eurent pour enfants :
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V) de REILHAC Jean, seigneur des Bordes et de Bonneuil sur Marne, baron de la Queue en Brie. Le partage de la succession de sa mère de 1511 lui apporta la baronnie de La Queue en Brie. Il fut conseiller du roi et lieutenant civil au Châtelet. Il épousa en premières noces Isabelle de Mallenfant, puis en secondes noces Barbe de Vaudetar, fille de Pierre et d'Antoinette Baillet. (Henri BERNARD) De cette union naquirent :
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VI) de REILHAC Claude, né en 1516, seigneur des Hautes Maisons (Montry - Seine et Marne). Il fut page de l'amiral Chabot, et devint plus tard maréchal des logis de la compagnie du roi de Navarre. Le 3 février 1543, il épousa Marguerite de Villiers Saint-Pol, fille de Philippe et d'Antoinette de Bocqueaux. (Henri BERNARD) Il décéda en avril 1559. (Pierre de LAUBIER) De cette union naquirent :
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VII) de REILHAC Claude, né en 1553. Le 25 janvier 1576, il épousa Madeleine de Boislève. Il décéda le 7 mai 1595, pendant les guerres de la Ligue, et avait eu pour enfants : (Henri BERNARD)
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VIII) de REILHAC Jean, alias Claude, né en 1586 à Montry en Brie, seigneur des Carreliers, Montry, Chanteprime. Le 27 août 1610 à Paris, il épousa Marie Le Picart, (décédée en 1664), fille de Gaulois et d'Hélène de Breda. Il décéda le 26 septembre 1665, des suites des blessures reçues pendant la campagne de Saxe, étant alors sous le cardinal de La Valette. (Henri BERNARD) De son union avec Marie naquit : |
IX) de REILHAC Gabriel, qui épousa le 28 juin 1661, Catherine de Champagne. Il décéda le 22 avril 1684, ayant eu pour enfant : (Henri BERNARD) |
X) de REILHAC Joseph, qui épousa Madeleine de Grandjean de l'Espine. (décédée le 16 décembre 1753 à Montry). Il décéda le 19 septembre 1706, ayant eu pour enfants : (Henri BERNARD)
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XI) de REILHAC Claude Augustin, né le 6 avril 1697 à Montry en Brie, seigneur de Carreliers. Il fut officier. Il épousa le 8 janvier 1726 à Ormeaux (Lumigny-Nesles-Ormeaux - Seine et Marne), Marguerite de Blond, (décédée le 27 juillet 1741 à Montry en Brie). Il décéda le Ier janvier 1780 à Montry. (Henri BERNARD) De son union avec Marguerite naquirent :
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XII) de REILHAC Augustin Philippe, né le 17 mars 1734 à Montry, seigneur de Carreliers. Il fut officier, et combattit à Fontenoy, le 11 mai 1745, alors âgé de 12 ans. Il fit les guerres du règne de Louis XV et fut nommé commandant du régiment du Dauphin pendant la guerre de 7 ans. Il fut député aux Etats Généraux de 1789. (Pierre de LAUBIER) Il épousa en mai 1788, Angélique Pidoux de Montauglaust, (née le 30 avril 1767, décédée le 28 novembre 1840). Il décéda le 3 avril 1810 à Montry en Brie, ayant eu pour enfants : (Henri BERNARD)
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XIII) de REILHAC Antoine Anatole, né le 26 septembre 1794 à Montry, comte de Reilhac. Il fut officier de dragons de Gironde, et garde du corps de Louis XVIII. Le 2 mai 1820, il épousa en premières noces Suzanne Sidonie de Serre de Saint-Roman, (décédée en 1823), fille d'Alexandre Jacques et de Marie Le Rebours. De cette union naquit :
Il décéda le 14 juin 1875 à Montry en Brie, ayant eu pour enfant :
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XIV) de REILHAC Albert Alphonse Marie Joseph, né le 29 juin 1846, comte de Reilhac. Il fit entièrement reconstruire le château de Montry, et fit appel pour ce faire à l'architecte Eugène Bouillot. Erudit et historien, il publia plusieurs ouvrages, entre autres : "La chapelle Notre-Dame de Reilhac, fondée au XIVème siècle, en l'église Saint-Médard lès Paris, par Clément de REILHAC, et quelques autres sépultures de la même famille", ainsi que :" Jean de REILHAC, secrétaire, maître des comptes, général des finances et ambassadeur des rois Charles VII, Louis XI et Charles VIII : documents pour servir à l'histoire de ces règnes, de 1455 à 1499." (Site Internet de la ville de MONTRY) Le 14 juin 1873, il épousa au château de Montry, Marie Renée de Caix de Saint-Aymour, (née le 15 juin 1850 à Angers, décédée le 8 juin 1883 à Paris), fille de Marie Joseph Victor et d'Ernestine Zénobie Victoire Destriché de Baracé. Il décéda le 24 décembre 1923, ayant eut pour enfant :
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Branche de BRIGUEUIL ; |
II) de REILHAC Clément Ier, qui commença par entrer au parlement. Protégé par Jean, duc de Berry, frère du roi Charles IV, puis par le duc Philippe de Bourgogne dont il était aussi le conseiller. Il fit partie des affaires importantes du moment. Pensionné par divers villes de France ainsi que par un certain nombre de chapitres ecclésiastiques, il possédait des terres par héritage, et en fit l'acquisition de nouvelles, telles que la seigneurie d'Angerville La Gaste relevant des abbés de Saint-Denis, et plusieurs hôtels à Paris. Il fut nommé avocat du roi au Parlement, charge importante nouvellement créée. Isabeau de Rochechouart, dame de Brigueuil, fille de Louis, étant décédée sans enfants, ce fut son mari, Jean, vicomte de Villemur, qui hérita de Brigueuil. Il consentit alors plusieurs ventes partielles de cette terre à Clément de REILHAC, par actes des 23 mars et 22 juin 1397, avec faculté de "réméré" à son profit personnel, et valable pour deux années seulement. Cependant, Jean, comte de Villemur décéda pendant cet intervalle, après avoir consenti encore à une dernière vente, le 13 mai 1398 pour le reste de la terre, à Simon de Cramaud, patriarche d'Alexandrie, évêque de Poitiers. (abbé Jean-Bernardin PÉRUCAUD) Clément invoqua alors contre Simon de Cramaud, le droit de "retrait lignaigier", au nom d'Isabeau de Rochechouart, et après un long procès au Parlement de Paris, sa veuve et ses héritiers obtinrent gain de cause. La totalité de la seigneurie de Brigueuil leur fut attribuée, par arrêt des 18 avril, 7 mai 1401 et 7 septembre 1403. (abbé Jean-Bernardin PÉRUCAUD) La seigneurie devint peu de temps après vicomté. (Albert de REILHAC) Il épousa Perenelle, alias Pétronille de Maignac, fille de Pierre, seigneur du Châtelard, (Saint-Junien - Haute-Vienne). (Albert de REILHAC) Comme son père auparavant, il utilisa dans les années 1390, 1393, 1396 et 1397, un sceau où l'on pouvait voir le blason suivant :
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III) de REILHAC Marguerite, qui épousa dès 1402, Junien Le Fèvre, seigneur de Fay en Gâtinais, fils de Pierre, premier président au Parlement de Paris. Elle recueillit la succession de la vicomté de Brigueuil et Montrollet, après le décès de son frère Pierre, tué au champ de bataille le 24 août 1424. Forcé de prêter serment entre les mains de Jean sans Peur, pour les terres de Mérinville (devenue de nos jours Méreville - Essonne) et de Rougemont (Loiret), Junien se réfugia à Poitiers auprès du Dauphin. Tous ses biens dans les provinces envahies par les Anglais furent alors confisqués par le roi d'Angleterre. Dans une ordonnance datée de Chinon du 22 mai 1424, Charles VII accorda à Junien, alors premier président du Parlement à Toulouse, et à Marguerite de REILHAC, son épouse, un don de 400 livres tournois pour subvenir aux besoins les plus pressants de leur existence. Ceci dura jusqu'en 1436, époque où les Français reprirent Paris. (abbé Jean-Bernardin PÉRUCAUD) Junien décéda vers 1445. Marguerite et Junien eurent pour enfants :
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IV) de REILHAC Clément, vicomte de Mérinville (Essonne), seigneur de Brigueuil, du chef de sa mère. Il quitta le nom de LE FÈVRE pour adopter celui de REILHAC. Les actes du temps le désignent successivement sous le nom de "Clément LE FÈVRE, dit de REILHAC", puis sous celui de "Clément de REILHAC, 3ème du nom, seigneur de Brigueuil". (Albert de REILHAC) En vertu d'une ordonnance que Charles VII rendit à une requête de Clément, le 20 février 1435, il fit établir des foires annuelles à Brigueuil. Il ajouta également à sa juridiction un grand nombre de fiefs qui ne relevaient pas auparavant de la maison de Rochechouart. (Albert de REILHAC) Il épousa Anne Formier. (abbé Jean-Bernardin PÉRUCAUD) Clément décéda le 8 janvier 1470, ayant eu pour enfants : (abbé Jean-Bernardin PÉRUCAUD)
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V) de REILHAC Pierre V, né vers 1455, chevalier, vicomte de Mérinville et de Brigueuil, baron de Rougemont, Angerville la Gaste (Essonne), Montrollet, Saint-Père, Villeneuve le Boeuf (Angerville) Il épousa Marguerite Chabot, fille de Renaud, chevalier, seigneur de Jarnac, conseiller et chambellan du roi, et d'Isabeau de Rochechouart. Louis XI le créa grand échanson et il en prit le titre dans un hommage rendu au comte d'Etampes, le 27 juin 1485. (abbé Jean-Bernardin PÉRUCAUD) Il décéda en 1501, ayant eu pour enfants :
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VI) de REILHAC Bertrand, né vers 1475, chevalier, vicomte de Mérinville et de Brigueuil, baron de Montrollet et de Saint-Père, seigneur d'Angerville la Gaste, de Rougemont, etc. Il fut premier échanson du roi Louis XI. Le 15 novembre 1503, il épousa Renée de Brilhac, fille de Charles, chevalier d'Argy, grand maître de l'hôtel du roi Charles VIII, et de Françoise de Varrie. En 1517, il fit un dénombrement pour Brigueuil. Renée décéda en couches, étant alors encore jeune, en 1518, et fut enterrée dans l'église de Brigueuil. Bertrand obtint du roi Louis XII, la création d'un marché chaque semaine et de quatre grandes foires annuelles à Mérinville. (abbé Jean-Bernardin PÉRUCAUD) Il décéda en novembre 1522, et les enfants étant encore mineurs, la tutelle fut dévolue à Marguerite Chabot, leur grand-mère, à Philippe Chabot, seigneur d'Apremont, leur grand-oncle, et à Jean de REILHAC, abbé de Saint-Jean d'Angély, leur oncle. (Denys d'AUSSY) De l'union de Bertrand et de Renée naquirent :
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VII) de REILHAC François, chevalier, vicomte de Mérinville et de Brigueuil, baron de Montrollet et de Saint-Père, seigneur de Rougemont, d'Angerville la Gaste, Villemur, Argis, Noizé, Mons, puis baron d'Ozillac (Charente-Maritime), seigneur de Salles, Villemain, Gentel-Roussac, cosseigneur de Couhé du chef de sa femme. (abbé Jean-Bernardin PÉRUCAUD) Il devint chef de famille, étant encore mineur, et reçut les hommages des seigneurs dont il était suzerain. (Denys d'AUSSY) En 1535, il acheta de François de Mortemer, seigneur d'Ozillac, la terre de Sainte-Ramée, fief qui dépendait alors de Jean de Belleville, châtelain de Cosnac, premier gentilhomme de la chambre du roi. Pour une raison inconnue, François de REILHAC refusa de payer les droits de mutation au seigneur suzerain. Il fut alors condamné par jugement rendu à Cosnac le 13 mai 1536, et la terre fut saisie jusqu'au paiement des droits. (Denys d'AUSSY) Le 5 août 1539, il fit aveu et dénombrement de sa terre de Mérinville, "tenue à fief du roi à cause de son chastel et duché d'Etampes". (Denys d'AUSSY) En 1540, il épousa Anne de Mortemer, fille de François, chevalier, seigneur d'Ozillac, et de Françoise d'Aydie de Ribérac. Par testament du 18 mai 1543, Anne demanda à élire sa sépulture "dans les tombeaux de Messieurs de Brigueil, en l'église de Brigueil l'Asne, où elle ordonna que le jour de son obit tous les prestes de la juridiction dudit Brigueil soient convoquez pour faire son service". Elle fonda également une messe à perpétuité, toutes les semaines, dans la chapelle où elle sera inhumée, institua pour héritiers, ses enfants Jean et Jacquette, et ordonna pour son exécuteur François, son mari. (abbé Jean-Bernardin PÉRUCAUD) Le 3 décembre 1542, il fit hommage du château de Brigueuil. (Denys d'AUSSY) Le 17 mai 1543, sa belle-mère Françoise d'Aydie, lui légua sa terre d'Ozillac (Charente-Maritime). Il semble qu'il en fit sa résidence principale. (Denys d'AUSSY) Le 25 novembre 1559, il vendit la seigneurie de Fronsac, dont il avait hérité de sa belle-mère, à Jacques d'Albon, seigneur de Saint-André, gouverneur du Lyonnais, maréchal de France, moyennant 10000 livres, payables en 3 ans. (Denys d'AUSSY) Il décéda après avoir fait son testament le 20 novembre 1570, par lequel il demanda à être enterré comme ses prédécesseurs dans le caveau seigneurial de l'église de Brigueuil, où reposait déjà sa femme. (Denys d'AUSSY) (Petite note : Selon l'abbé PÉRUCAUD, François et son épouse reposeraient à Brigueuil, alors que selon Denys d'AUSSY, ils reposeraient à Ozillac. Je pense que cela devait plutôt être à Brigueuil.) De son union avec Anne naquirent :
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VIII) de REILHAC François, chevalier, vicomte de Brigueuil, baron d'Ozillac et de Montrollet, seigneur de Villemur, Champagnac, etc. Il devint seigneur d'Ozillac, après le décès de son frère Jean en 1567. Par contrat passé devant Texier et Tizon, notaires à Jonzac, il épousa le 21 février 1569, il épousa Bonaventure de Sainte-Maure, fille d'Antoine, chevalier, seigneur de Mosnac et de la châtellenie de Réaux, et de défunte Marie Arnoul. Bonaventure eut en dot 25000 livres tournois, ainsi que toutes les bagues et joyaux lui venant de sa mère. (Denys d'AUSSY) Il se convertit au protestantisme. Il fit deux testaments en faveur de sa femme, l'un le 10 juin 1572, et l'autre le 7 février 1581. Dans ce dernier testament, il demanda à être enterré au lieu de son décès. Il laissa à sa femme, tous ses meubles de la tierce partie de ses biens et patrimoine tels qu'ils étaient, pour en jouir et en disposer comme de ses biens propres. Il légua également 40 écus aux pauvres, et 300 écus pour l'entretien du pasteur de la religion réformée de l'église. Il n'oublia pas non plus ses serviteurs et leur donna 333 écus sol et 1 livre, etc...(Denys d'AUSSY) Il décéda au château de Montrollet en avril 1581, sans laisser de postérité. (abbé Jean-Bernardin PÉRUCAUD) Le 12 avril 1582, un inventaire fut effectué à la requête de François Duchesne, procureur fiscal de Brigueuil, par Etienne Bonnet, licencié ès-lois, juge sénéchal dudit lieu, en présence de Révérend Père en Dieu, frère Abel de REILHAC, d'Abel de Marand, Jehan de Carbonnières, sieur de Jayac, et de François de Ricaux, seigneur de la Chicardière, comme ayant charge de Louis de Crevant et de maître Charles Boybellaud, licencié ès-lois, juge sénéchal d'Ozillac. (Denys d'AUSSY) (Le château de Montrollet contenait un mobilier considérable. Ses meubles étaient garnis d'habits, vêtements, toilettes, presque tous de soie, velours, taffetas, satin, de toutes couleurs, ainsi qu'une collection de bas de soie. Dans une panoplie se trouvaient : une pistolle à grand ressort (ancien fusil), garnie d'une plaque d'argent, dans son fourreau de velours noir, une épée damasquinée et une cuirasse avec sa salade grande et dorée. En haut de la tour du château se trouvait la cloche et les pièces de l'horloge. Les écuries étaient bien montées. Il possédait 8 chevaux de selle, sans compter les juments suitées et les chevaux de labour. Le cheval appelé Flamerage avait un harnais de velours cramoisi. Les 6 grandes fermes qui entouraient le château étaient toutes bien pourvues de bestiaux et des instruments aratoires nécessaire à l'exploitation). (Denys d'AUSSY) Le partage de la succession fut assez long. Il fallut prélever "la tierce partie des biens" donnés à sa femme, puis partager le reste entre ses héritiers. Louis de Crevant eut la terre de Brigueuil, et Eusèbe des Monstiers, celle de Montrollet. (Denys d'AUSSY) Bonaventure de Sainte-Maure, se remaria avec Pierre de La Boissière, sieur de Rochebrune. Elle laissa ses terres d'Ozillac et de Champagnac à son frère Geoffroy de Sainte-Maure, après 1593. (Denys d'AUSSY) |
- Germain DEMAY : Inventaire des sceaux de la collection Clairambault à la bibliothèque nationale. - Albert Alphonse Marie Joseph de REILHAC : Jean de Reilhac, secrétaire, maître des comptes, général des finances et ambassadeur des rois Charles VII, Louis XI et Charles VIII : documents pour servir à l'histoire de ces règnes, de 1455 à 1499. - abbé Jean-Bernardin PÉRUCAUD : Notice sur Brigueuil. - Denys d'AUSSY : Jonzac (Parution dans Archives Historiques de la Saintonge et de l'Aunis, tome XX - 1892). - site Internet sur la ville de Montry (Seine et Marne) : http://www.mairie-montry.fr/historique_XVe_siecle_a_nos_jours.aspx - Henri BERNARD : Généalogie sur Geneanet : http://gw.geneanet.org/henribernard?lang=fr&pz=alexis+stephane&nz=bernard&ocz=0&p=pierre+ii&n=de+reilhac - Pierre de LAUBIER : Généalogie sur Geneanet : http://gw.geneanet.org/pdelaubier?lang=fr&pz=pierre&nz=de+laubier&ocz=0&p=jean&n=de+reilhac&oc=2 - Etienne MEUNIER : Généalogie sur Geneanet : http://gw.geneanet.org/etiennem?lang=fr&pz=priscille+aurore+agnes+benedicte+sabine+jeanne+therese+marie&nz=meunier&ocz=0&p=jean&n=de+reilhac |