de MAREUIL

blason de la famille de Mareuil
 
variante du blason de la famille de Mareuil
De gueules, au chef d'argent, à un lion d'azur armé,
lampassé et couronné d'or, brochant sur le tout.
 
De gueules, au chef d'argent, à un lion couronné d'or brochant sur le tout.

Famille noble très ancienne.
On trouve en Bas-Poitou des personnages de ce nom dès le XIème siècle.

Noms isolés :
- de MAREUIL Pierre, sa famille, et Umbert, prêtre, donnèrent, vers 1081, à l'abbaye de Saint-Jean d'ANGELY, l'église de Saint-Brice, la totalité du bourg, la moitié des moulins et la moitié de la terre de Saint-Brice.

- de MAREUIL Hélie, était témoin en 1146 d'une charte concernant l'abbaye de Saint-Amand de Boixe.

- de MAREUIL Alard, fit, en janvier 1182, don à l'abbaye de La Couronne, de tous ses droits héréditaires sur les moulins et le marais de Niox (Mornac - 17).
Il signait Aleardi de Marvou, ainsi que Pierre Marvou.

- de MAREUIL Hélie, confirma en 1234, les dons que son aïeul, Emery de Mareuil, avait faits à l'abbaye de Grosbost (Charras), en particulier l'exemption de tout péage pour les denrées, fruits que les religieux récolteraient, vendraient ou achèteraient dans l'étendue de la terre de Mareuil.

- de MAREUIL Aimery, fit aveu au comte d'Angoulême en 1235.

- de MAREUIL Raoul, fit parti de la sixième croisade, de 1220 à 1248. (Robert SIMONNAUD)

- de MAREUIL Guillaume et Emery, valets, frères, et leurs enfants, confirmèrent vers 1241, aux moines de Grosbost, ainsi qu'à leurs pasteurs, le droit de pâturage dans les bois de Broliac, et le droit d'y prendre le bois mort et les arbres appelés érable, pour le chauffage et les constructions. Ils leur firent, en outre, remise des rentes qu'ils avaient sur le mas d'Auzac, paroisse de Fosse-Robade (?).

- de MAREUIL Itier. Il fut évêque de Poitiers de 1394 à 1405. Il était dit de la maison de Mareuil en Angoumois, et chancelier de France sous Charles VI.
Il est plus probable que son nom véritable soit "de Martreuil".

Filiation suivie :
I) de MAREUIL Hélie, d'où :

II) de MAREUIL Hélie, chevalier, seigneur de Mareuil (Dordogne).
Il eut pour enfants :
  1) Hélie, qui suit.
2) Ranulphe, archidiacre de Périgueux en 1264-1266

III) de MAREUIL Hélie, chevalier, sire de Mareuil.
Il rendit hommage à Guy de Lusignan en 1248 pour la forteresse de Hautecome et les Granges-Cent.
Il eut pour enfants :
  1) Hélie, qui suit.
2) Raymond, commandeur et grand prieur des Templiers d'Auvergne, du Limousin et du Berry en 1288.
En 1291, il était commandeur de la commanderie de Vouthon, date où il reçut dans l'ordre militaire et religieux du Temple de Jérusalem, de nouveaux "frères servants".
(Robert SIMONNAUD)
3) Bernard, qui épousa en 1299 Blanche de Chalons, dame de Belleville.

IV) de MAREUIL Hélie, chevalier, seigneur de Mareuil.
Il rendit en 1287, le même hommage que son père.
Il eut pour successeur :

V) de MAREUIL Guillaume, chevalier, seigneur de Mareuil.
Il épousa en 1279 Alix de Rochefort, fille de Geoffroy.
Le 11 juillet, à cause d'elle, il traitait avec Pierre Bouchard, chevalier, et Yolande de Rochefort, sa femme, soeur d'Alix, au sujet de la succession échue de feu Gilbert de Rochefort, leur frère, et de celle d'Aimery de Rochefort, leur frère aîné, seigneur des châteaux et châtellenie de Rochefort, qui avait fait une donation à Hugues de Surgères, pour lui et ses héritiers.
Ils cédèrent au roi, moyennant 800 livres, les droits qu'ils avaient en ladite châtellenie.
Alix de Rochefort décéda avant le 13 février 1320, date d'une composition passée entre le roi et Guillaume de Mareuil, le jeune, et sa femme touchant la succession de la dite Alix, femme de Guillaume de Mareuil, son grand-père.
De cette union naquirent :
  1) Raymond, qui suit.
2) Mathe, qui épousa Bertrand du Barry, seigneur des Cars.
Elle décéda après 1313.

VI) de MAREUIL Raymond, chevalier, seigneur de Mareuil.
Il épousa Isabelle, dame en partie de Grésignac et de Bourzac.
Il décéda avant 1313, ayant eu pour enfant :

VII) de MAREUIL Guillaume, dit le Jeune, chevalier, seigneur de Mareuil.
Sur une quittance au changeur du trésor royal, donnée à Paris le 15 juin 1349, était appendu son sceau rond de 18mm, en cire rouge, montrant un écu à un lion couronné, placé dans un encadrement de trois angles et trois hémicycloïdes alternés. Légende : + S.....E DE........L* (Germain DEMAY).
Il fit avec sa femme Eynord, une composition avec le roi, au sujet de la succession d'Alix de Rochefort, femme de Guillaume de Mareuil, son grand-père, et de Gilbert de Rochefort, frère de ladite Alix.
Ils eurent pour enfants :
  1) Raymond, qui suit.
2) N., qui, d'une alliance inconnue eut Guillaume, chevalier. Celui-ci servit le parti des Anglais. Pour ce fait, ses biens furent confisqués et donnés à son oncle Raymond.
3) peut-être Isabeau.
4) peut-être Jean, qui reçut une quittance de gages donnée à Grenoble, le Ier septembre 1388.
Son sceau rond de 20 mm montrait pour blason :
Un écu au lion et à la bande brochant.
Il était représenté penché, timbré d'un heaume,
cimé d'une tête de More dans un vol, et supporté par deux hommes sauvages
Légende : ......DE M....

(Germain DEMAY)

Représentation inspirée de la description héraldique
de l'ouvrage de Germain DEMAY :
Inventaire des sceaux de la collection Clairambault à la bibliothèque nationale.

blason sur un sceau de Jean de Mareuil

VIII) de MAREUIL Raymond, né vers 1330-1340, chevalier, seigneur de Mareuil et de Bourzac (Dordogne), de Villebois, Vibrac et Montmoreau.
En octobre 1355, il reçut du roi Jean, la ville et châtellenie de Rochefort et ses dépendances. Il en reçut également la seigneurie de Villebois après l'extinction de la lignée des Lusignan. (Adrien MONTIGNY)
Il participa aux guerres de Saintonge et de Poitou, et donna une quittance pour ses gages, datée de Paris du 6 décembre 1356. Sur son sceau rond de 25 mm était pour blason :
Ecu au chef, et au lion couronné brochant sur le tout.
Il était représenté penché, timbré d'un heaume couronné et cimé de ?,
et supporté par deux lions. (Le dessin ci contre représente un cimier à la tête de lion dans un vol, commune à de nombreux membres de la famille).
Légende détruite.

(Germain DEMAY)

Représentation inspirée de la description héraldique
de l'ouvrage de Germain DEMAY :
Inventaire des sceaux de la collection Clairambault à la bibliothèque nationale.

blason sur un sceau de Raymond de Mareuil
En octobre 1360, coupable d'un homicide à Châteauneuf sur Charente, il obtint des lettres de rémission.
Après le traité de Brétigny en 1360, Raymond fut obligé de "bailler son chastel de Villebois", et de prêter serment d'obéissance au représentant d'Edouard III, roi d'Angleterre. Ce dernier lui laissa seulement la garde de la place devenue anglaise. Il eut aussi en don en 1364, par le roi de France, en manière de compensation, la châtellenie de Grézignac en Périgord confisquées sur son neveu, Guillaume de Mareuil, qui servait le parti anglais. (Michelle AILLOT)
En 1370, ses terres furent dévastées par les troupes du Prince de Galles. Il avait en effet, dès le 29 juin 1369, suivi la parti du roi de France contre les Anglais. Au mois de juillet suivant, il reçut de Charles V un don de 2000 livres de rente annuelle et eut comme gage le château et la terre de Courtenay.
Le 16 février 1370, il reçut donation de la terre de Dampierre en Aunis et tous les autres acquêts faits en Saintonge par un prêtre anglais, receveur en Poitou et en Saintonge pour le Prince de Galles.
Ayant été fait prisonnier par les Anglais et menacé de tortures par le roi d'Angleterre, il réussit à s'échapper.
En septembre 1372, Raymond et Geoffroy de La Roche, lieutenants de Du Guesclin, s'emparèrent d'Angoulême.
En 1376, Jean de Berry chassa les Anglais de Villebois, ce qui permit à la famille de MAREUIL de récupérer cette terre. (Adrien MONTIGNY)
Le 16 février 1380, un arrêt du parlement révoqua la donation de la terre de Dampierre qui revint à Elie Chaudrier, à qui le roi l'avait également donnée, mais le 22 décembre 1382, le roi lui donna, ainsi qu'à Guillaume de Naillac, les biens de Bertrand de Pallerat, confisqués pour cause de trahison et de lèse-majesté, en raison de leur conduite vaillante à la bataille de Rosebecque.
Il fit aveu en 1373 à Hélie, évêque d'Angoulême, à la place de Jean de Mongaugier (suite à un achat ?), de la forteresse de Mongauguier (alias Montgaudier) en Torsac. Il le refit en 1401 à l'évêque Guillaume. (Michelle AILLOT)
Vers 1370, il épousa Jovide de Montchaude, fille d'Hugues, qui lui apporta les terres de Montchaude, ainsi que la terre de Vibrac. (Jean-Paul GAILLARD et Jérôme ROYER). Vibrac était le siège d'une seigneurie qui outre cette paroisse, comprenait Angeac-Charente, Saint-Amant de Graves en partie, et la portion Est de Saint-Simon, avec Hautemoure. (Abbé TRICOIRE).
Deux sceaux, l'un du 10 février 1376, sur une quittance de gages pour sa garde du château de Villebois, et l'autre sur une autre quittance de gages du (1)5 août 1383, pour la chevauchée de Flandres, montrent le blason suivant :

1) Sceau rond de 32 mm.
Légende : S RAMO.....GIL
2) Sceau rond de 29 mm.
Légende : R........L

Ecu au chef, au lion couronné brochant sur le tout.
Représenté penché, timbré d'un heaume cimé d'une tête de lion dans un vol,
et supporté par deux griffons.
(Germain DEMAY)
Représentation inspirée de la description héraldique
de l'ouvrage de Germain DEMAY :
Inventaire des sceaux de la collection Clairambault à la bibliothèque nationale.

blason sur deux sceaux de Raymond de Mareuil
Pendant la trêve de 1375-1378, Raymond en profita pour acheter le château de Montmoreau. (Michelle AILLOT)
Il décéda en 1408, ayant eu pour enfants de son union avec Jovide de Montchaude :
  1) Geoffroy, qui suit.
2) Anne, qui épousa vers 1400 Jean de Parthenay-l'Archevêque, fils de Louis et d'Aliénor de Matha.
Elle mourut sans enfant.
3) Raymond, né vers 1377.
4) peut-être Guillaume, qui sur une quittance de gages de Jacques de Montbron, chevalier, datée de Pons du 15 juillet 1376, pour sa participation aux guerres du Limousin et du Périgord. Sur cette quittance était appendu un sceau rond de 28mm montrait le blason de Guillaume de MAREUIL :

Ecu au chef, au lion couronné brochant sur le tout.
L'écu était représenté timbré d'un heaume, couronné et cimé d'une tête de lion dans un vol, et supporté par deux hommes sauvages.
Dans le champ, en exergue : IA.G.S?
Légende : .....GIL
(Germain DEMAY)

Représentation inspirée de la description héraldique
de l'ouvrage de Germain DEMAY :
Inventaire des sceaux de la collection Clairambault à la bibliothèque nationale.

blason sur sceau de Guillaume de Mareuil
Est-lui qui fut mentionné le 12 juillet 1385, comme chambellan du roi et son sénéchal et capitaine en Angoumois ?
Comme échanson du duc d'Orléans, il reçut une quittance du secrétaire du duc d'Orléans, donnée à Blois le 17 octobre 1409. Sur cette quittance était appendu un sceau rond de 27 mm, en cire rouge, qui montrait pour blason :

Un lion couronné.
L'écu était représenté penché, timbré d'un heaume de profil,
cimé d'une tête de lion dans un vol, accosté de feuillages.
Légende : Guille * de mareuil cbïr *
(J. ROMAN)

Représentation inspirée de la description héraldique
de l'ouvrage de J. ROMAN

(Inventaire des sceaux de la collection des pièces originales du cabinet des titres
à la bibliothèque nationale)

blason sur un sceau de Guillaume de Mareuil

IX) de MAREUIL Geoffroy, né vers 1370, chevalier, seigneur de Mareuil, Villebois, Montmoreau, Angeac, Vibrac, et Dompierre (Charente-Maritime).
Il fut conseiller et chambellan du roi, sénéchal du Limousin et de la Saintonge avant 1420, grand bailli de Saintonge, conseiller et chambellan du roi, capitaine et garde de la ville et château d'Aix (Corrèze).
Le 11 novembre 1406, il donna à Bourg, pour sa participation aux guerres de Guyenne, des lettres de gages à Guillaume de La Tour, écuyer. Sur ce document était appendu son sceau rond de 29 mm, contenant le blason suivant :
Un écu au chef componné, au lion brochant sur le tout.
Il était représenté penché, timbré d'un heaume cimé d'une tête de lion dans un vol, et supporté par deux griffons.
Légende : Gefroy de Mareuil.

(Germain DEMAY)

Représentation inspirée de la description héraldique
de l'ouvrage de Germain DEMAY :
Inventaire des sceaux de la collection Clairambault à la bibliothèque nationale.

blason sur un sceau de Geoffroy de Mareuil
Présent à Blois en 1408 (Robert SIMONNAUD), il était en 1418 dit chevalier banneret.
Les sires de Mareuil, laissèrent leur nom à plusieurs plantiers de la terre de Vibrac. Deux au moins sont connus : "le fief de Mareuil", appelé plus tard "l'Aubrune", près du logis des Courades, et "les rentes de Mareuil", en Moulidars.
Il donna reçu de ses gages au receveur du Limousin le 2 mai 1420, puis au receveur de Saintonge, les 11 janvier et 6 juin 1425, 14 mai 1431, 2 juin 1436, 6 février 1437 et 31 décembre 1441. Sur plusieurs de ces quittances était appendu son sceau rond de 35 mm en cire rouge, qui portait pour blason :
Coupé, au lion couronné brochant.
l'écu était représenté penché, timbré d'un heaume de profil, cimé d'une tête de lion,
et supporté par deux aigles.
Légende : ......RO..DE MARE.....

Représentation inspirée de la description héraldique
de l'ouvrage de J. ROMAN
(Inventaire des sceaux de la collection des pièces originales du cabinet des titres à la bibliothèque nationale)
blason sur un sceau de Geoffroy de Mareuil
Le 4 octobre 1422, le Dauphin Charles ordonna par lettres données à Poitiers, au commissaire des aides de lui faire payer 500 livres, et à deux capitaines 250 livres chacun, pour leurs frais d'une expédition en Angoumois dont ils avaient été chargés pour reprendre aux anglais le château et forteresse de La Tour-Blanche.
Le 6 janvier 1431, moyennant 300 deniers d'or, il força Hélie Gombaud, veuf de Jeanne Bernard, à lui vendre la seigneurie de La Rochebeaucourt et Lavaure. A la suite de cette vente, Hélie tomba malade (d'une maladie de langueur causée par le remord). Il se retira au château de Boutiers, près de Cognac, où il décéda en 1432, ou 1434. (Henri MAZEAU). Cependant, Hélie Gombaud, mis à part le tiers de La Rochebeaucourt qu'il avait acheté à ses beaux-parents, n'avait eu dans le testament de Jeanne Bernard, son épouse, que l'usufruit des terres de La Rochebeaucourt. La nue propriété revenant à Marguerite Puyvivier, cousine germaine de Jeanne, et à son mari Jean de LA ROCHE. Il s'agissait donc d'une usurpation de seigneurie sur la famille de La Roche, qui porta plainte à la génération suivante. Le procès ne se termina en leur faveur qu'en 1475. (Henri MAZEAU).
Il décéda en 1442, mais ses biens ne furent partagés qu'en 1478. (Robert SIMONNAUD)
Il avait épousé Anne, alias Agnès de La Rochefoucauld, et en eut pour enfants :
  1) Jean, qui suit.
2) Guy, qui fera la branche de Montmoreau.
3) Agnès, alias Louise.
4) Marguerite, alias Catherine, née vers 1415, dame de Coutures, de Celles et de Burée (Dordogne), qui épousa le 14 avril 1443 Arnaud, alias Archambaud, baron de Bourdeille, de la Tour-Blanche et de Brantôme, sénéchal du Périgord.
Elle décéda en 1456.
5) Jeanne, qui devint la femme de Jacques de Berzenay.
6) François, qui fut institué chambellan et conseiller du roi, et sénéchal de Saintonge après la mort de son père en 1441, jusqu'au 24 septembre 1442, date à laquelle il fut remplacé par Amaury d'Estissac. Il fut tué au siège de Chalais contre les Anglais, vers 1442.
7) Marguerite, née vers 1420.
Elle épousa le 12 novembre 1448, Jean de La Roche-Andry, baron de la Roche-Andry, (né vers 1445).

X) de MAREUIL Jean, seigneur de Mareuil, baron de Villebois, et seigneur de Pranzac.
Il passa un accord le 31 octobre 1478 avec son frère Guy au sujet de la terre et châtellenie de Villebois dont ils étaient co-propriétaires. Jean eut dans sa moitié de la dite châtellenie tout droit de justice, haute, moyenne et basse.
Il épousa en premières noces Philippe de Montbron, et en eut pour enfants :
  1) Jean, qui fut évêque de Bayonne en 1454, puis évêque d'Uzès le 28 septembre 1463.
Le 31 décembre 1478, avec son oncle Guy, baron de Mareuil, seigneur de Montmoreau et de Vibrac, et les enfants mineurs de son frère Guy, cohéritiers des dits seigneurs, il confirma l'assencement qui avait été fait le 21 décembre 1477, à Jean de Saint-Gelais, écuyer, seigneur de Maumont, de certains domaines situés sous le ressort de la baronnie de Montmoreau, à charge d'une rente de 100 sous tournois et d'un hommage lige au devoir d'un lévrier garni de collier et de laisse, d'une chaîne de fer blanche, et, en considération des services qu'il leur avait rendus, ils lui firent donation à perpétuité de la rente, l'hommage excepté.
Il décéda en 1483.
2) François, qui fera la branche de la Voute.
Jean, épousa en secondes noces Jeanne Vernon, (alias Vermoné), fille de Laurent, seigneur de Montreuil-Bonnin, et de Christine Goupille. Elle décéda avant le Ier mai 1470, date à laquelle Jean de Saint-Gelais passait un accord avec Marie Vernon, veuve de Jean de Vivonne, pour restitution d'une partie de la dot de Marguerite Vernon, sa femme. Une part revenait à Guyot de Mareuil, écuyer, seigneur dudit lieu, fils de Jeanne Vernon, décédée.
Jean décéda en 1450, et eut pour enfants de son second mariage :
  3) Guy, alias Guyot, qui suit.
4) Agnès, qui épousa avant 1480, Jacques Dreux, seigneur de Marainville, vicomte de Beaussant.
5) Madeleine.
6) Marguerite, qui épousa en 1444 Jean d'Authon, fils de Jean et de Philippa de Torsay, apportant en dot les terres des Bernardières et des Combes. Elle décéda en 1476.
7) Joachim, qui était le 21 octobre 1502, prieur commendataire de Saint-Etienne du Peyrat, archiprêtre de Villebois et de Gouts, prieur de Celles, et membre dépendant du prieuré du Peyrat.

XI) de MAREUIL Guy, chevalier, baron de Mareuil, seigneur de Pranzac, Villebois, Boussac, Angeac et Vibrac.
Il fut sénéchal d'Angoumois sous Louis XII et François Ier.
Le 24 août 1480, il reçut hommage de la seigneurie de Pouyaud (Dignac), relevant de la seigneurie de Villebois, rendu par Aymar Prévost (de Touchimbert), à cause de sa femme.
Le 20 février 1482, Jeannot Raymond, seigneur du Breuil, lui fit le dénombrement de sa seigneurie du Breuil, mouvant de la châtellenie de Villebois, et, les Ier et 2 février 1506, Pierre Raymond, lui fit le même dénombrement.
Le 24 janvier 1483, il donna quittance au sénéchal du duc d'Orléans en Normandie. Son sceau rond de 41 mm en cire rouge, portait pour écu :
Un lion couronné.
l'écu était représenté penché, timbré d'un heaume de profil, cimé d'une tête de lion dans un vol, et supporté par deux griffons.
Légende : ......renlb.....
Représentation inspirée de la description héraldique
de l'ouvrage de J. ROMAN
(Inventaire des sceaux de la collection des pièces originales du cabinet des titres à la bibliothèque nationale)
blason dur un sceau de Guy de Mareuil
Il épousa en premières noces en 1473 Philippe Pesnel (alias Paynel), dame d'Olonde, en Cotentin (Normandie), fille de Jacques, chevalier, seigneur d'Olonde, et de Jeanne de Vendôme.
De cette union naquirent :
  1) Marguerite, dame de Pauléon, qui épousa en mai 1493 Louis François Bouchard d'Aubeterre, fils de François.
Par ce mariage, elle apporta dans la famille Bouchard d'Aubeterre, le château de Montchaude. (Jean-Paul GAILLARD).
Elle épousa peut-être en secondes noces Louis Izard.
Elle testa le 28 juillet 1503 en faveur de ses enfants.
2) Jeanne, qui devint la femme de Guy de Montpezat.
3) Françoise, qui épousa en premières noces, Philippe d'Harcourt, baron d'Ecouché, puis en secondes noces, François de Montpezat, seigneur de Forgement, frère de Guy.
Guy épousa ensuite en secondes noces en juin 1513, Catherine de Clermont, veuve de François Tison, seigneur de Dirac, et fille de François, seigneur de Dampierre, et d'Isabeau Chaudrier, sa seconde femme.
En 1536 et 1543, des arrêts du Parlement départagèrent les enfants de Guy de Mareuil et de ses deux femmes au sujet de sa succession et de celle de François, son fils aîné du second lit.
Le 17 septembre 1542, Jean d'Harcourt, tuteur de son neveu Charles, fils de Jacques d'Harcourt et d'Isabeau Bouchard d'Aubeterre, donna reçu de 500 livres avec autorisation de donner à Guy Bouchard d'Aubeterre, abbé du dit lieu, 300 écus. Ces deux sommes prélevées sur celle de 2500 livres consignée par Catherine de Clermont, aïeule maternelle de Charles d'Harcourt, pour le rachat des paroisses et seigneuries de Torsac (Mongauguier) et de Dignac, par elle vendues à Louis Izard et à Marguerite de Mareuil, sa femme.
Guy de Mareuil décéda en 1518 et fut inhumé à Villebois-Lavalette..
De sa seconde union naquirent :
  4) François, seigneur baron de Mareuil et de Villebois.
Il décéda sans enfant en 1533.
5) Gabrielle, dame de Villebois, Bourzac, Vibrac, Angeac et Pranzac.
En 1530, Catherine de Clermont, voulant marier sa fille, parvint à circonvenir Nicolas d'Anjou, marquis de Mézières, bien que celui-ci fût déjà fiancé à Charlotte de La Trémoille, fille du vicomte de Thouars, et le força, le 15 décembre 1533, à un mariage clandestin. Cela donna lieu à un procès à l'issue duquel le Parlement, le 12 janvier 1534, condamna les dames de Mareuil à 1200 livres parisis envers le roi et 400 livres envers le seigneur de Mézières. Elles furent arrêtées et conduites chez des conseillers au Parlement. Le mariage semblait devoir être annulé, d'autant plus que Nicolas d'Anjou regrettait sincèrement cet engagement. Cependant, le 29 septembre 1541, un nouveau contrat de mariage fut dressé et Gabrielle de Mareuil épousa régulièrement Nicolas d'Anjou, dont elle eut 5 enfants.
Le 4 mars 1590, elle fit donation de 20 livres en faveur des chanoines de Pranzac pour, suivant la volonté de Catherine de Clermont, sa mère, qu'il "fût dit célébré, en l'église de Pranzac, par les chanoines d'icelle, par chacun an et jour, perpétuellement et à jamais, messe, vigille et autres prières en l'honneur de Dieu et intention de la dite dame de Clermont".
En 1592, elle fit donation d'une somme de 1000 livres à l'abbaye de la Trinité de Poitiers, pour la fondation d'un anniversaire.
Elle décéda en 1593, âgée d'environ 78 ans.
Guy de Mareuil, eut également de Jeanne Gaillien, célibataire, un fils naturel :
  6) Guy de MAREUIL, qui fut légitimé le 22 février 1493.

Branche de la VOUTE (le Peyrat- actuelle commune de Blanzaguet Saint-Cybard)
XI) de MAREUIL François, né vers 1428, chevalier, seigneur de la Voute (le Peyrat).
Il épousa le 6 août 1489 Catherine de Segonzac, dont il eut pour enfant :

XII) de MAREUIL Jean, écuyer, seigneur de la Voute.
Il épousa Jacquette Fresneau.
Ils firent leur testament le 2 avril 1550, par lequel ils instituaient leurs enfants Jean et Jacques.
De cette union naquirent :
  1) Jean, qui suit.
2) Jacques, qui fut mentionné dans le testament de ses parents, du 2 avril 1550.
3) Françoise, qui épousa le 21 mai 1562, Olivier de Chambes.
Elle décéda avant le 2 octobre 1571.

XIII) de MAREUIL Jean, écuyer, seigneur de la Voute.
Il fut capitaine de cavalerie, et fut présent en homme d'armes à la montre faite le 4 janvier 1561, à Vitry le François, sous la conduite de M. de Bourdeille.
Il fut tué au siège de Clérac, avant juin 1574.
Il avait épousé Antoinette Alphibhi, dont il eut :
  1) Bertrand, qui suit.
2) Thimothée, écuyer, seigneur de Virecourt, maintenu en sa noblesse en 1600.
Il épousa N. Péricauld, vers 1602, et en eut pour enfant :
  a) Louis, né le 26 novembre 1602, et baptisé le 24 août 1603

XIV) de MAREUIL Bertrand, écuyer, seigneur de la Voute.
Il épousa le 18 octobre 1587, Gabrielle de Vaux, qui lui donna pour enfants :
  1) Jean, qui suit.
2) Jacques, écuyer, seigneur des Combes.
Il donna reçu le 25 mars 1636, de 549 livres à Pierre Lavaux, pour le ban de 1635.
D'une union inconnue, il eut pour enfant :
  a) François, sur lequel il n'y a pas de renseignements.
3) Job, alias Jacob, écuyer, seigneur de Segonzac, qui donna également reçu à Pierre Lavaux pour le même ban, le 25 mars 1635, de la somme de 300 livres.
Il épousa le 30 décembre 1634, Marie Courtambeau, alias Coutaucheau, et en eut pour enfants :
  a) Jean, écuyer, seigneur de Segonzac.
Il fut maintenu en sa noblesse par M. d'Aguesseau en 1667, et par M. de Bégon le 26 décembre 1698.
Au ban de 1691 des gentilshommes du ressort du siège présidial de Saintes, il fut exempté, le 4 avril, étant âgé de 59 ans et à cause de son infirmité.
En 1677, il demeurait paroisse de Saint-Grégoire d'Ardenne et était donataire de Jacquette Méhée, épouse de Mathieu Berthelot, écuyer, seigneur du Couret, de tout ce qu'elle possédait. Elle révoqua d'ailleurs ce testament en faveur de son mari, le 28 avril 1686.
b) Philippe, maintenu en sa noblesse avec son frère.
4) François, écuyer, seigneur de la Rouffie, qui eut d'une alliance inconnue :
  a) Louis.
5) Louis, écuyer, seigneur des Essarts, officier, vivant en 1665.
6) N., baptisé à La Rochebeaucourt vers 1590.
7) Esther, baptisée au lieu noble du Vivier le 16 septembre 1591.
8) Zorobahel, né le 2 avril et baptisé le 27 avril 1597.
9) Jeanne, née le Ier et baptisée le 10 avril 1598.
10) à 16) Sept autres enfants.

XV) de MAREUIL Jean, écuyer, seigneur de la Voute.
Il épousa Marguerite Cadiot, dont il eut :
  1) François, écuyer, seigneur de la Voute.
2) N., tué à Perpignan en septembre 1642.
3) N., tué à la bataille de Nordlingen en 1645.
4) N., tué à la bataille de Nordlingen en 1645.
5) Louise, baptisée le 14 novembre 1621, à Chavenat.
Elle eut pour parrain Bertrand de Mareuil, son grand-père.
6) Marguerite, baptisée à Chavenat le 8 avril 1624.
7) Anne, baptisée à Chavenat le Ier juillet 1629.
8) Antoinette, baptisée à Chavenat le 26 septembre 1632.
9) Guy, baptisé à Chavenat le 25 février 1638.
10) Marie, baptisée à Chavenat le 29 mai 1639.
Est-ce elle qui épousa Jacques de La Garde, écuyer, de la Petite-Garde de Bunzac ? (Il fit une cession à Samuel de La Garde, sieur de Bellevau le 31 mars 1647).

Branche de MONTMOREAU :
X) de MAREUIL Guy, alias Guillaume, né vers 1400-1410, écuyer, seigneur baron de Montmoreau, seigneur de Vibrac.
Dans les années 1450-1460, il fit bâtir une église à Vibrac avec sa femme et ils y sont mentionnés dans une inscription, en haut de l'arcade faisant séparation de la nef et de la chapelle de la Sainte-Vierge. Des réparations du mois d'août 1889, ont amené le déplacement de la pierre qui portait cette inscription. (Les seigneurs de Mareuil construisirent aussi le château dans la paroisse de Vibrac, assis dans une des îles de la Charente).
En mars 1459, il obtint, avec plusieurs autres personnes, des lettres de rémission pour avoir tué Arnaud Mac'Audé, écossais, qui avait juré de tuer le dit sieur de Mareuil, et l'avait attaqué avec plusieurs hommes d'armes de sa nation.
En 1470, Guy autorisa son vassal Pierre de Jambes, seigneur de Fouquebrune, à bâtir tours, mâchicoulis et canonnières, en ses maisons de Fougères et Fouquebrune. (Michelle AILLOT)
Le 31 octobre 1478, il avait partagé avec son frère Jean et il avait été convenu que Jean de Mareuil aurait, dans sa moitié de la seigneurie de Villebois, tout droit de justice haute, moyenne et basse. Il prit à cette date le titre de baron de Montmoreau.
Entre 1460 et 1480, Guy fit reconstruire le château de Montmoreau, à la place des ruines de l'ancienne forteresse du moyen-âge. (Robert SIMONNAUD) Le château avait sans doute été démantelé par le maréchal de Sancerre aux environs de 1386. (Jean-Paul GAILLARD et Jérôme ROYER).
Il épousa Jeanne d'Archiac, fille de Jean et de Marguerite de Brizay.
Il décéda avant le 8 février 1481, date du contrat de mariage de sa fille Louise.
En 1482, un aveu fut fourni par sa femme, Jeanne d'Archiac, veuve de Guy de Mareuil, et tutrice de ses enfants, à Raoul, évêque, concernant la forteresse de Mongauguier (Torsac).
De cette union naquirent :
  1) Jean, qui suit.
2) Joachim, religieux.
3) Jeanne, qui fut citée en 1498. (Robert SIMONNAUD)
Elle épousa Jean Caillon, écuyer, seigneur de Bellejoie et de la Léotardière.
4) Louise, qui épousa, par contrat du 8 février 1481, Jean Rouhault, écuyer, seigneur de la Rousselière. Son frère lui promit 2000 livres tournois le jour des épousailles pour tous ses droits dans les successions paternelle et maternelle, et en celles à venir de Joachim et François de Mareuil, leurs frères.
Ils étaient décédés avant le 8 février 1517, date d'une transaction entre leurs enfants au sujet de leur succession.
5) Marguerite, qui épousa Jean de La Roche. (La Rochebeaucourt)
6) François, cité dans le contrat de mariage de sa soeur Louise.

XI) de MAREUIL Jean, né vers 1440, chevalier, baron de Montmoreau et de Villebois en partie, seigneur de Vibrac.
Il reçut du roi Louis XI en 1461, les prés et rivières de Lusignan. (Robert SIMONNAUD)
Gouverneur du Dauphiné en 1475, il fut nommé sénéchal du Poitou en 1480. (Robert SIMONNAUD)
Il épousa, Louise du Fou du Vigean, fille d'Yves, seigneur du Fou, grand veneur de France en 1472.
Jean décéda vers 1516-1517.
Le Ier septembre 1517, sa veuve passa une transaction avec son fils aîné, François, au sujet de son douaire. (Robert SIMONNAUD)
De cette union naquirent :
  1) François, baron de Montmoreau.
Il épousa avant 1517 Marguerite de Chessagne.
Il décéda jeune et sans enfants.
2) Jean, né vers 1519, était dit âgé de 28 ans en 1547. Il était à cette date maître d'hôtel du comte de Villars, qu'il accompagna à sa terre de Parigny.
Il combattit avec Jean de Foix, dit le Gascon, qui fut tué.
Le 24 mai 1542, il était en procès devant le Parlement de Paris avec Guichard de Rouffignac, écuyer, seigneur de Gourville, et Marguerite de Chassaigne, sa femme. Le 13 avril 1543, il avait reçu quittance de Jean Desmoulins, dit Pépin, marchand à Angoulême, d'une somme de 154 livres 6 sols et 6 deniers, dues pour vente de draps de laine à Jean de Mareuil et Louise du Fou, sa femme, par le père du dit Desmoulins.
Il avait épousé Jacquette de Mortemer, fille de Guy, chevalier, baron d'Ozillac, seigneur du Plessis-Coué, Villemain, etc.., et de Françoise Bouchard d'Aubeterre.
Est-ce lui qui habitait son "hostel noble du Groc, paroisse de Fouquebrune", en 1569 ? (Michelle AILLOT)
Il décéda sans postérité.
3) autre Jean, alias Jeannot, qui fut le dernier abbé régulier de Saint-Benoît de Quincay (Vienne), de 1526 à 1574.
Il fut aussi abbé de Nouaillé (Vienne).
En 1569, lorsque les calvinistes de Coligny vinrent assiéger cette dernière abbaye, il cacha le trésor des reliques qui semblent avoir été perdues depuis cette époque. Les moines furent dispersés.
Jean de Mareuil revint plus tard dans son abbaye, la restaura et y mourut en 1574.
Il avait fait son testament le 4 février 1568, léguant à l'Hôtel-Dieu des pestiférés de Poitiers une rente de 20 livres que lui devait Jean Estivalle, seigneur de la Gueffrie.
Il avait hérité de la baronnie de Montmoreau au décès de son frère François, mais il la laissa à son neveu, Jacques de Montbron, fils de sa soeur Madeleine. (Robert SIMONNAUD)
Il refit un autre testament le 11 août 1574, et décéda aux calendes d'octobre. (Robert SIMONNAUD)
4) Pierre, qui fut protonotaire apostolique.
Il fut évêque de Lavaur (Tarn), de 1542 à 1546, puis fut le dernier abbé de Brantôme. (Robert SIMONNAUD)
Il portait pour blason :
D'azur à la fasce d'or, accompagnée en chef de trois étoiles de même.
(Jean-Jacques LARTIGUE)
blason de Pierre de Mareuil
Le 3 septembre 1540, devant Trigeau, notaire à Angoulême, il fit le retrait de rentes qu'il avait engagées à Raymond Corlieu, chanoine d'Angoulême et curé de Saint-Même, le 19 avril 1534, du consentement de Jean de Mareuil, écuyer, baron de Montmoreau, son frère, pour subvenir "à certain urgens affaires à luy survenues".
Il décéda le 20 mars 1556.
5) Renée, qui épousa, en 1512, François Goumard, écuyer, seigneur d'Echillais., de la Fusselière.
Elle décéda avant le 17 mai 1568.
6) Madeleine, qui devint dame de Montmoreau après le décès de son frère aîné François.
Elle épousa le 8 juin 1522, Louis de Montbron, écuyer, seigneur d'Auzances, veuf de Marguerite de Courbon.
Elle était veuve avant le 28 septembre 1533, date à laquelle, en qualité de tutrice de ses enfants, elle recevait un dénombrement.
Leur fils Jacques, devint baron de Montmoreau, par la donation que lui fit Jean de MAREUIL, son oncle maternel, sous la condition de prendre son nom et ses armes, ce qui ne paraît pas avoir été exécuté.
Elle décéda le 14 novembre 1558, et fut inhumée à Nouaillé où son tombeau se trouvait près de celui de son frère Jean, abbé de Nouaillé.
7) Catherine, qui épousa Antoine de Gouy, seigneur de Compremy.
8) Marguerite, alias Jeanne, qui épousa le 21 mars 1533, Geoffroy de La Marthonie, écuyer, seigneur de la Marthonie et de Saint-Jean de Côle, de Thiviers, de Puyguilhem et de Millac (Dordogne) (Robert SIMONNAUD)
Elle fit passer le château du Groc (Fouquebrune), dans la famille de La Marthonnie. (Michelle AILLOT)
Elle décéda avant le 17 mai 1568.
9) Louise, mariée avec N., seigneur de Bonneval.
10) Marie, qui épousa Antoine de Montbron, écuyer, seigneur de Beaulieu, frère de Louis, époux de Madeleine de Mareuil, soeur de Louise.
11) Barbe, décédée sans enfant.
12) 13) et 14) trois autres filles, qui devinrent religieuses.

- BEAUCHET-FILLEAU : Dictionnaire historique et généalogique des familles du Poitou.
- abbé Adolphe MONDON : Notes historiques sur la baronnie de Marthon en Angoumois.
- abbé TRICOIRE : Le château d'Ardenne.
- Michelle AILLOT : Entre Boëme et Charraud, sur les chemins de jadis.
- Michelle AILLOT : Torsac.
- Michelle AILLOT : Fouquebrune.
- Henri MAZEAU : La châtellenie de La Rochebeaucourt.
- Germain DEMAY : Inventaire des sceaux de la collection Clairambault à la bibliothèque nationale.
- J. ROMAN : Inventaire des sceaux de la collection des pièces originales du cabinet des titres à la bibliothèque nationale.
- Robert SIMONNAUD : Les seigneurs de Montmoreau de 1200 à 1793, et leurs blasons.
- Jean-Paul GAILLARD : article sur le château de Montchaude : Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Librairie Bruno Sépulchre.
- Jean-Paul GAILLARD et Jérôme ROYER : article sur le château de Montmoreau : Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Librairie Bruno Sépulchre.
- Jean-Jacques LARTIGUE :
Dictionnaire et armorial de l'épiscopat français de 1200 à 2000.

retour vers le sommaireRetour vers le menu de la lettre M