de LAMBERTIE

blason de la famille de Lambertie
D'azur à deux chevrons d'or.
Devise : " Fais le bien, advienne que pourra."

A Marval, à l'église comme au château, ces armes sont accompagnées des lettres
O : E : D
N : S : C
qui devaient être les initiales d'une devise.
Ces mêmes armes sont aussi à la voûte de la chapelle de Notre-Dame du Pont, à Saint-Junien.

La noble et ancienne maison de Lambertye (LAMBERTIE) a donné son nom à un château considérable dans la commune de Miallet (Dordogne). Rebâti 3 fois, il a été brûlé une première fois par les Anglais sous Charles VI (1380-1422), une seconde fois par l' amiral de Coligny, dans les troubles de la Réforme, en 1569.
Tous les titres renfermés dans ce château y furent consumés. Ces faits sont reconnus par les lettres patentes que le roi Charles IX accorda le 21 mai 1571 à François de LAMBERTIE.
En 1591, fut bâti une chapelle, qui existe sans doute encore, dont les voûtes d'ogives étaient timbrées d'écus armoriés, partis de LAMBERTIE, et des familles d'Abzac de Barrière, et de Colonges-Pompadour.
Le château était à nouveau quasi-ruiné en 1880. C'est alors qu'il fut racheté par le marquis de Lambertye de Cons la Granville, chef de la branche implantée en Lorraine, au XVIIème siècle. La restauration en fut confié à Jules de Verneilh, et exécutée par des maçons et tailleurs de pierre du pays.
Cette maison est connue en Périgord dès 1115.
Elle a produit plusieurs branches en Limousin, Angoumois et Poitou. L'une d'elles s'est fixée en Lorraine.

Première branche :
- de LAMBERTIE N.
- de LAMBERTIE Geoffroy, damoiseau. Il fut témoin, ainsi que Jean de La Marche, à un acte passé à l'abbaye de Dalon, le3 juin 1207.
- de LAMBERTIE Bérard, seigneur de LAMBERTIE, chevalier. Il fut témoin pour une reconnaissance à titre de fief, passé dans le comté de Forest, en faveur de noble Goyet, consentie par Guichard, fils de Falcen de Verd, damoiseau, des héritages de Rully, 1285.
- de LAMBERTIE Guillaume, damoiseau. Il fut témoin à un accord entre noble Faulcon, sieur Dampuis, et noble Jacob Dampuis, du 15 mai 1303.
- de LAMBERTIE Ranulf, damoiseau. Il consentit une vente en faveur de Jean Raully, clerc, pour des rentes situées dans la paroisse de Lastours, en Limousin, le 14 juin 1325 (canton de Nexon - Haute-Vienne).
- de LAMBERTIE Hélie, damoiseau. Il vendit à Jean Banely, le jour de la nativité 1396, des rentes situées dans la paroisse de Burgnac (canton d'Aixe - Haute-Vienne).

I) de LAMBERTIE Pierre, damoiseau, seigneur de LAMBERTIE, Miallet (Dordogne). Il fut du nombre des 140 écuyers de la compagnie de Guillaume Le Bouteiller, chevalier, bachelier, dont la montre fut faite à Saint-Geniès, le 18 juin 1405, destinée à servir dans les guerres de Guyenne.
Il avait épousé Catherine de Farges, fille de Guillaume-Raymond, et d'Allemande de Goutaud. Etant veuve, le Ier décembre 1428, elle fit hommage, comme tutrice de ses enfants, au seigneur de Chabanais.
Ils avaient eu pour enfants :
  1) Jean, qui suit.
2) Marguerite, qui épousa Hélie Panet, écuyer, seigneur de Romans, capitaine au château de la Coussière, suivant une enquête du 17 juillet 1471.
3) Jeanne. Elle fut nommée, en 1454, comme soeur de Jean.
4) peut-être Cécile.
5) Marguerite.

II) de LAMBERTIE Jean, damoiseau, seigneur de LAMBERTIE, Miallet, et de Vassous. Il était, le Ier décembre 1428, sous la tutelle de sa mère. Il fit hommage, le 3 décembre 1443, à Jean de Lastours, pour des biens situés dans la juridiction de Lastours. Le 13 octobre 1445, alias, le 21 octobre, il rendit hommage à Jean de Vendôme, vidame de Chartres, seigneur de Chabanais, Confolens, etc... de son repaire de Chadignac, dit des Breffaux, paroisse de Pressignac.
Capitaine au château de la Coussière, il reçut, le 25 octobre 1448, une reconnaissance au nom de Gauthier de Pérusse, seigneur des Cars (alias d'Escars), de La Vauguyon et de la Coussière. Brigandinier à deux chevaux, il comparut aux montres de la noblesse du Périgord en 1451.
Le 2 décembre 1457, il transigea avec Raymond de La Marthonie, au sujet d'un procès en la cour de Nontron. Ils se cédèrent mutuellement des droits. Le 31 décembre 1460, Jean et sa femme Jeanne Vigier, rendirent hommage à l'évêque d'Angoulême, par Jacques Goulard, seigneur du Breuil, pour le fief d'Echallat, ainsi que le 11 décembre 1472. Le 26 octobre 1461, il échangea avec Pierre de Maumont, le fief de Montbrun.
Le 17 mars 1482, il fit donation à son fils Raymond du lieu de la Ville, paroisse de la Bussière, diocèse de Limoges, près le moulin de LAMBERTIE. Le 22 mars 1483, il rendit hommage à Jean de Montbrun, seigneur de la Forge, Champagnac, etc... de plusieurs villages et de tout ce qu'il tenait en la justice et seigneurie de Montbrun, et fit encore le même hommage le 7 avril suivant.
Il fit, le 6 août 1483, foi et hommage à Gauthier de Pérusse, damoiseau, seigneur de La Vauguyon, baron de la Coussière, etc... pour des cens et rentes, etc... qu'il tenait de lui à cause de la seigneurie de La Vauguyon et aussi pour son hôtel noble de LAMBERTIE, qu'il tenait en fief à cause de la baronnie de la Coussière, paroisse de Miallet.
Il épousa en 1440, Jeanne Vigier, dame d'Echallat et de Nouhère, fille de Pierre, damoiseau, seigneur de la Mothe, et de Marguerite Guyonnie. Jeanne, étant veuve, rendit hommage pour Echallat, le 18 juillet 1496, à l'évêque d'Angoulême. Elle avait donné procuration à son fils Raymond, bachelier en droit, le 13 novembre 1484, et lui fit donation le 9 avril 1486, de la moitié des terres d'Echallat et de Nouhère.
Ils eurent pour enfants :
  1) François, qui suit.
2) Jean, damoiseau, seigneur en partie de LAMBERTIE, d'Echallat et de Nouhère (Asnières). Il reçut en 1497, des reconnaissances féodales avec son frère François, et avait eu en partage les maison nobles de Nouhère et d'Echallat, suivant un acte du 18 septembre 1508.
Il eut d'une alliance inconnue : (Nadaud dit qu'il s'agit de Marguerite de LAMBERTIE, fille de Jean, qu'il épousa par contrat signé au château de Connezac (Dordogne), le 28 novembre 1471).
  a) Raymond, qui était dit décédé dans un acte de 1508.
3) Guyon, alias Guy, ou Guyot, seigneur de Vassous et de Baronnie. Il fut homme d'armes dans la même compagnie que son frère François en 1491 et 1492. Il partagea avec ses frères et soeurs, en 1508, et fut exécuteur testamentaire de son frère François en 1528. Ses biens furent partagés entre Raymond et Jean de LAMBERTIE, ses neveux, le 30 août 1538.
4) Raymond. Il fut clerc, chapelain ou recteur de Mestre (Mettray ? - Indre et Loire), au diocèse de Tours, bachelier en droit, étudiant en l'Université de Paris, chanoine de l'église collégiale de Laval en 1486 et 1489, curé de Miallet, prévôt et seigneur de Saint-Raphaël en 1508, 1514 et 1522.
Il fut exécuteur du testament de son frère François en 1528. Il fit son testament au château de LAMBERTIE, le 8 octobre 1545, demandant à être inhumé en l'église de Miallet, aux tombeaux de ses prédécesseurs, seigneurs de LAMBERTIE, et ordonnant qu'il y ait 100 prêtres chantant la messe.
5) Marguerite, qui épousa par contrat du 28 novembre 1471, Jean Vigier, damoiseau, seigneur de la Mothe. Ils vivaient tous les deux en 1504.
6) Agnète, qui épousa Antoine Menuet. Elle était décédée avant le 30 novembre 1519.

III) de LAMBERTIE François, écuyer, seigneur de LAMBERTIE, d'Echallat, de Nouhère et de Goussail (Ecuras et Marthon). Il fut l'un des 49 hommes d'armes de la compagnie de 50 hommes du comte de Laval, dans la montre faite à Lenvolen, en Basse-Bretagne, le 15 juin 1491, et à Dinan, le 28 mai 1492.
Avec son frère Jean, il reçut des reconnaissances féodales à Pressignac, les 18 et 28 septembre 1497.
Le 18 septembre 1508, il partagea avec son frère Guyon la succession de leur frère Jean, et lui donna 1000 livres.
Le 2 mai 1509, il rendit hommage à Antoine d'Estaing, évêque d'Angoulême, pour sa maison et terres d'Echallat, Asnières, Vaux (Asnières), Saint-Saturnin, Dorgeville, Saint-Cybard d'Yeuse (Saint-Cybardeaux), Saint-Genis.
Le 11 juillet 1509, ses terres et biens furent saisis, pour n'avoir pas payé des devoirs, ni rendu son fief par écrit.
Le 20 octobre 1516, il donna procuration à son frère Raymond, qui, en son nom, rendit aveu à Alain d'Albret, vicomte de Limoges, de sa maison noble de LAMBERTIE, en Limousin, et de celle de Vassoux. Il avait lui-même rendu hommage au même Alain d'Albret le 11 juillet 1515, de tout ce qu'il tenait de lui à cause des châteaux de Chalus-Cherval, Maumont et Corbefin en Limousin.
Il fit son testament au château de LAMBERTIE, le 11 août 1528, demandant à être inhumé devant le grand autel de l'église de Miallet. Il était veuf, et fit des legs à ses enfants puînés et institua Raymond, son fils aîné, son héritier universel.
Il était décédé avant le Ier avril 1542, date du mariage de sa fille Marguerite.
Il avait épousé, vers 1480, Marguerite de Maumont, fille de Gilles, baron de Saint-Vitte-Cussac, et de Marguerite de Brasdefer (elle est dite aussi fille d'Antoine, seigneur de Maumont et de Saint-Vitte, et de Catherine de Pierre-Buffière).
Ils eurent pour enfants :
  1) Raymond, qui suit.
2) François, qui fera la branche de Menet.
3) autre François, qui fut prêtre, prévôt de Saint-Raphaël. Il rendit hommage à Henri II de Navarre, comte du Périgord et vicomte de Limoges, en 1543. Il fut curé de Miallet en 1545 et 1557. Il fut exécuteur du testament de son frère Raymond, le 15 janvier 1559.
Le Ier juillet 1571, il assista au contrat de mariage de son neveu François.
4) Agnès, qui épousa, par contrat du 5 février 1516, François de La Faye, écuyer, seigneur de Saint-Privat et de Maraval en partie. Par ce contrat, elle donna quittance de sa dot. Elle était décédée avant le 27 mars 1557, date d'un accord entre son frère Raymond et François de La Faye, écuyer, seigneur de Chardeix, son fils.
5) Hélis, alias Héliette, qui épousa, le 15 février 1516, Guillaume Calluau, écuyer, seigneur de l'Oisellerie.
6) Françoise, qui devint la femme de Jean Jehan, écuyer, seigneur du Bost. Elle fut légataire de son père, en 1528.
7) Anne, aussi légataire en 1528. Elle était sourde et muette de naissance.
8) Catherine, qui épousa Fourton Fourien, dit Flamenc, écuyer, seigneur de Bellussière. Etant veuve, elle transigea avec son frère Raymond.
9) Louise, qui épousa par contrat passé le 6 juillet 1533, Louis Coustin, écuyer, seigneur du Masnadaud. Elle fit son testament le 28 avril 1581, en faveur de son fils.
10) Marguerite. Elle se maria, par contrat du Ier avril (alias août) 1542, avec Agnet de Layrisse, écuyer, seigneur de Lascoux, à la vicomté de Rochechouart.
11) Munde, alias Raymonde, légataire en 1528. Elle fut religieuse à Saint-Pardoux la Rivière.
12) Médard. Il décéda sans alliance.
13) Chérin, et les papiers de famille donnent encore, Guyot, fils bâtard, légataire en 1528.

IV) de LAMBERTIE Raymond, écuyer, seigneur de LAMBERTIE, Nouhère, Echallat et Vassoux. Il fut l'héritier universel de son père, le 11 août 1528.
Il reçut quittance de François, son frère puîné, de partie d'une somme qu'il lui devait par son contrat de mariage. Le 30 août 1538, il partagea avec le même François, la succession de leur oncle Guyon.
Il assista, le Ier avril 1542, au contrat de mariage de sa soeur Marguerite, et lui constitua une dot de 1530 livres et 100 écus pour ses vêtements.
Le 8 juin 1545, avec le sieur de Ribeyreys, il reçut commission de Charles de Coucy, lieutenant général en Guyenne, pour la distribution des étapes pour le passage des gens de guerre dans les villes de Chalus, etc...
Le 25 mai 1540, il avait rendu dénombrement au roi de Navarre pour le fief de LAMBERTIE, et il fit hommage, le 15 octobre 1541, au même, pour des biens paroisse d'Abzac et de Savignac, ainsi que le dénombrement de LAMBERTIE, le 21 janvier 1551.
Il fut institué héritier universel par son oncle Raymond, ancien curé de Miallet, le 8 octobre 1545.
Il transigea, le Ier avril 1551, avec sa soeur Catherine, au sujet du partage des biens de leurs père et mère, et de Guyot et Raymond de LAMBERTIE, leurs oncles. Il transigea aussi, le 26 mars 1557, avec son neveu, François de La Faye, fils d'Agnète, au sujet des mêmes successions.
Il fit son testament le 15 janvier 1559, élisant sa sépulture dans l'église de Miallet, au tombeau de ses prédécesseurs, instituant son fils unique, François, son héritier universel et faisant des legs à ses filles.
Il avait épousé, par contrat passé le 17 octobre 1530, au château de Romain (canton de Saint-Pardoux - Dordogne), devant Bagh, notaire, Jeanne Hélie de Colonges, fille de Guy, écuyer, seigneur de Romain, etc... et de Jeanne Flamenc. Ils eurent pour enfants :
  1) François, qui suit.
2) Jeanne, qui épousa par contrat du 3 mai 1545, Jean de Brie, écuyer, seigneur dudit lieu, en Limousin, veuf de Françoise-Madeleine Arlot. Devenue veuve, elle se remaria, le 22 février 1556, avec Jean de La Guyonnie, écuyer, seigneur dudit lieu, l'un des 100 gentilhommes de la maison du roi. Elle passa, avec lui, une transaction le 7 avril 1593. En 1594, une reconnaissance leur était faite de la seigneurie de Brie.
3) Catherine, qui épousa par contrat du 2, alias 7, janvier 1537, François Texier, écuyer, seigneur de Javerlhac. Elle était légataire de son père en 1559.
4) autre Catherine. Elle devint la femme de Jean Aymeric, écuyer, seigneur de Chastaing. Elle fut aussi légataire de son père en 1559.
5) Françoise, légataire en 1559. Elle épousa Jean de Vars, écuyer, seigneur de la Boissière, suivant un acte du 5 mai 1563.

V) de LAMBERTIE François, écuyer, seigneur dudit lieu, Nouhère, Echallat, Vassous, la Brousse, etc... baron de Montbrun. Il fut l'héritier universel de son père par le testament du 15 janvier 1559. Sa soeur Françoise, renonça en sa faveur le 5 mai 1568.
Le 5 mai 1565, il obtint des lettres du parlement de Bordeaux pour se faire payer des sommes dues à son père depuis, 10, 20 et 30 ans. Le 15 décembre suivant, il passa un accord avec François de LAMBERTIE, son neveu, au sujet des successions des père et mère de ce dernier, et de son oncle Raymond de LAMBERTIE, curé de Miallet.
Le 2 juin 1567, il reçut une lettre de M. d'Aubeterre l'invitant à se rendre à Mareuil et à se porter au secours de Fontenay assiégé par le roi de Navarre. Il était guidon de la compagnie de 50 lances des ordonnances du roi, le 31 juillet 1568.
Le 21 mai 1571, il obtint des lettres du roi attestant que les protestants avaient pillé son château de LAMBERTIE et brûlé ses titres.
Enseigne de 100 hommes d'armes des ordonnances du roi, il rendit hommage à la vicomté de Limoges, le 24 février 1583, pour LAMBERTIE.
Les 16 mai, 27 juillet, et 15 novembre 1585, il acquit d'Henri, roi de Navarre, la châtellenie de Mellet, dite Miallet, avec droit de suzeraineté sur plusieurs villages. Il était qualifié chevalier de l'Ordre du roi, dans une consultation sur le testament de son beau-père, le 27 juillet 1592. Il aurait été nommé par lettres patentes, par Charles IX, du 4 août 1571.
Le 2 mars 1597, il vendit la seigneurie de la Valouse avec plusieurs villages.
Le 7 décembre 1598, il acquérait, de Louis Stuer de Caussade, baron de Montbrun, la baronnie, terre et seigneurie de Montbrun, paroisse de Dournazac, en Poitou (Haute-Vienne), avec tous ses droits, pour 20000 écus.
Il fit son testament le 14 novembre 1607, laissant la moitié du revenu de Montbrun à sa femme. Il institua Gabriel son héritier, et fit des legs à ses autres enfants.
Etant capitaine de chevau-légers et lieutenant de la compagnie de 100 hommes du comte d'Escars, il fut tué au service, d'après les lettres d'érection de la terre de Montbrun en comté, du Ier juin 1644.
Il avait épousé, par contrat passé au château de la Douze, le 5 juillet 1571, Jeanne d'Abzac de La Douze, fille de Gabriel, écuyer, seigneur de la Douze, etc... chevalier de l'ordre du roi, et d'Anne de Bernard, dame de Vieilleville (alias Antoinette). Le 23 avril 1578, il donna quittance de la dot de sa femme. De cette union naquirent :
  1) Gabriel, qui suit.
2) Louis, écuyer, seigneur du Chaslard. Il fut légataire de son père en 1607. En septembre 1610, le collège de Limoges lui fit offre et consignation de 4000 livres, pour le rachat des rentes de Gumont, Mas du Bost et Feytie, alliénées en 1577 du prieuré d'Allavaux, en faveur de François de LAMBERTIE, son père.
Il fut capitaine, commandant au régiment de Sauveboeuf, le 26 octobre 1615. Il obtint un brevet d'un régiment d'infanterie, le 6 février 1632, et fut installé le 15 mars suivant en la charge de mestre de camp de ce régiment. Il fut tué au service, suivant les lettres patentes de 1644.
3) autre Gabriel, écuyer, seigneur de la Valouze, légataire en 1607. Il fut capitaine de 100 hommes d'armes.
Il épousa, par contrat passé à Rochechouart, le 6 juin 1615, Charlotte Vigier, fille de Claude, écuyer, seigneur de Chambouraud (commune de Saint-Mathieu - Haute-Vienne), et de Diane Texier de Javerlhac.
Le 23 janvier 1621, il donna quittance à Gabriel, son frère aîné. Il testa le 31 décembre 1635, en faveur de sa femme et de ses enfants, qui étaient :
  a) Jean, chevalier, seigneur de Chambouraud, né le 2 mars 1625. Il fut capitaine d'infanterie au régiment de LAMBERTIE. Il épousa par contrat du 22 octobre 1647, Françoise de Carbonnières, fille d'Annet, chevalier, seigneur de Chambéry, et de feu Françoise Desmontiers, dont il eut :
  a1) N., lieutenant-colonel au régiment Dauphin-Dragons.
a2) N., capitaine au régiment Dauphin-Dragons.
a3) N., capitaine au régiment Dauphin-Dragons.
a4) N., capitaine au régiment de Fremond-Dragons.
Ils furent tués dans les guerres de Louis XIV. L'un d'eux s'appelait François, baptisé le 25 avril 1663, né en 1662, et eut pour marraine Anne, soeur de Jean.
b) Jeanne, demoiselle de la Borie, légataire en 1635. Elle épousa en premières noces N., et en secondes noces, par contrat du 24 novembre 1637, Pierre de Sanzillon, seigneur de Douliac et de Pouzol.
c) Anne, légataire en 1635. Elle fut marraine en 1663.
4) François, chevalier, seigneur de Mazières et de Villers, légataire de son père en 1607. Il fut capitaine de cavalerie au régiment de Languedoc, assista au siège de Leucate en 1637, et fut blessé en combattant.
Il fit son testament le 14 octobre 1639, étant sur le point d'aller au secours de Salces. Le 7 avril 1649, il était lieutenant pour le roi en la citadelle de Metz, et lieutenant du roi au gouvernement de Furnes.
Il était décédé avant 1658.
5) Jean, qui fit ses preuves pour Malte en 1603. Il fut reçu le 11 novembre 1604.
En 1607, son père lui légua son entretien jusqu'à ce qu'il fut pourvu d'une commanderie. Il commandait la galère du duc d'Epernon, et donna une procuration en 1627. Il était commandeur et légataire de son frère François en 1639. C'est sans doute lui qui fut commandeur de la Villedieu en 1623.
6) Georges, écuyer, seigneur de Saint-Paul, légataire de son père en 1607. Il fut institué héritier universel de son frère François en 1639.
Lieutenant de la compagnie de cavalerie de la Ferté-Sennecterre, puis commandant la compagnie de chevau-légers du marquis de La Ferté-Sennecterre, il passa un acte avec son frère François, seigneur de Mazières, le 21 octobre 1651. Capitaine de cavalerie au service du roi en Lorraine, il fit son testament à Miallet le 14 mars 1657.
Capitaine de 100 chevau-légers, il fut inhumé dans l'église de Miallet, le 17 mars 1657.
7) autre François, légataire en 1607. Il fut curé de Miallet le 6 mars 1630 et le 5 avril 1634.
8) autre Gabriel, seigneur de la Brousse. Il était destiné à être d'église, mais fut cornette d'une compagnie de chevau-légers de M. de Mailé. Il aurait été tué au service en 1628.
9) Catherine, qui épousa Roland, alias Jean de La vergne, écuyer, seigneur d'Estivaux, dont elle était veuve le 20 mars 1595. Elle se remaria en secondes noces, par contrat du 28 mai 1598, avec Jean de La Faye, écuyer, seigneur de Saint-Privat.
10) Henrie. Elle fut religieuse au monastère de Boubon, dépendant de Fontevrault, le 10 février 1604.
11) Isabeau, légataire de son père en 1607. Elle épousa par contrat du 13 février 1611, Pierre de La Faye, écuyer, seigneur de la Martinière. Ils eurent une fille, Marguerite, qui épousa, le 26 février 1654, Jean de LAMBERTIE, chevalier, seigneur de Menet.
12) Charlotte, légataire de son père en 1607. Elle épousa en 1597, alias mars 1605, Philippe de Vassoigne, écuyer, seigneur de la Forêt d'Horte.
13) Françoise, qui fut religieuse en 1607, à l'abbaye de la Règle, à Limoges. Elle l'était déjà le 4 juin 1600.
14) Gabrielle, légataire de son père en 1607. Elle épousa, par contrat du 23 mars 1603, alias 19 janvier 1604, Jean Arlot, écuyer, seigneur de Peyrussac. Elle était décédée avant le 14 octobre 1634, date d'une enquête de son mari aux Grands Jours de Poitiers. Elle avait fait son testament le 14 mai 1620.
15) autre Françoise, invitée par le testament de son père à se faire religieuse. D'après le nobiliaire du Limousin, et Woelmont, elle aurait épousé François Texier, écuyer, seigneur de Javerlhac, mais M. de Gouttepagnon dit qu'elle se fit religieuse à l'abbaye Notre-Dame de la Règle à Limoges.

VI) de LAMBERTIE Gabriel, comte de LAMBERTIE, baron de Montbrun, seigneur de LAMBERTIE, Miallet, Pousol, Saint-Paul la Roche (Dordogne), Vassous, etc... Il fut institué héritier universel par son père, en 1607, et reçut plusieurs quittances de son frère Louis, les 13 février et 6 octobre 1613. Le 24 août 1621, il obtint d'Henri de Bourdeilles, gouverneur du Périgord, un certificat attestant qu'il avait servi et servait avec bon nombre de ses amis.
Mestre de camp d'un régiment de 12 enseignes de 100 hommes chacune, il fut nommé pour prendre possession des ville, château et citadelle de Sternay, Jumets et Clermont, et commander suivant les articles arrêtés le 26 juin 1632.
En 1630, il avait défait un corps de Lorrains.
En 1633, il reçut du roi une gratification de 3000 livres.
Il fut dangereusement blessé en 1637, commandant à Coblentz.
Le 25 octobre 1635, il présenta au sénéchal du Poitou une requête pour être dispensé de l'arrière-ban en raison des services qu'il rendait à Sa Majesté.
Mestre de camp de 1632 à 1636, il reçut de nombreuses lettres du roi.
En 1637, il était lieutenant du gouverneur de Nancy, jusqu'en 1645, et lieutenant de roi au même gouvernement.
Le 18 août 1638, il était conseiller du roi et fit une cession à son fils François.
En juin 1644, en considération de ses services, il reçut des lettres patentes du roi érigeant la terre de LAMBERTIE en comté.
Il fut nommé maréchal de camp par brevet du roi du 23 juillet 1650.
Le 15 janvier 1646, le cardinal Masarin lui écrivait qu'il avait bien mérité le repos et que le roi nommait son fils à son régiment et à sa lieutenance de roi à Nancy.
Il avait épousé, par contrat passé au château de la Forest, en Poitou, le 3 février 1605, étant mineur autorisé par son père, devant Regnaud et Pinguet, notaires, Isabeau de Rochechouart, fille de feu Louis, vicomte de Rochechouart, chevalier de l'ordre du roi, et de Madeleine de Bouillé.
Ils eurent pour enfants :
  1) François, qui suit.
2) Jean, baron de Cons la Granville, du Biancourt, de la Tour en Royre, seigneur de toutes les terres domaniales de la prévôté de Longwy, par donation du roi. Il fit sa branche en Lorraine. Il épousa , par contrat passé à Nancy, devant Dugeant et Bostel, notaires, Marguerite de Custine, abbesse du chapitre des dames chanoinesses de Bouzière, fille de Jean, baron de Cons la Granville, et de Dorothée de Ligniville. Il fit son testament le 20 août 1680. Il fit élevé un mausolée dans l'église des bénédictins de Cons la Granville. Autour de ce mausolée étaient d'un côté, les armoiries de LAMBERTIE, de Rochechouart, d'Abzac, de la Douze, d'Hélie de Colonges, de Bernard de Vielleville, de Tournon, de Bouillé, d'Estouteville, et de 'autre côté, celles de Custine, de Ligniville, de Guermanche, de Linacourt, de Conty, des Armoises, de Cazaty et de Danemark. Ils eurent :
  a) Georges, marquis de LAMBERTIE, baron de Cons la Granville. Il épousa par contrat passé par Adam et Antoine, notaires à Noulroy, le 5 avril 1672, Christine de Lénoncourt, fille de François, et d'Antoinette de Savigny. Ils eurent :
  a1) Nicolas-François, chevalier, comte de LAMBERTIE, lieutenant-général des armées du roi, baron de Cons-la-Granville, créé marquis de LAMBERTIE par lettres de 1719. Il épousa le 23 novembre 1705 Elisabeth de Ligniville, fille de Melchior et de Marguerite-Antoinette de Boulzey. Ils eurent pour enfants :
  a11) François-Charles, né en 1708, marquis de LAMBERTIE et de la Granville. Il épousa le Ier juillet 1736, Marie-Anne de Custine-Viltz, fille de Charles-Ferdinand, et de Marie-Xavier d'Arnoud. Ils n(eurent pas d'enfants.
a12) André-Louis, chambellan de Son Altesse Royale, capitaine au régiment du général de Ligniville, son oncle. Il fut tué en Corse.
a13) Joseph, chevalier de Malte.
a14) Charles-Philippe, chevalier de Malte, abbé commandateur de Boussonville et prieur de Beaumont.
a15) Camille, né en 1714, comte de LAMBERTIE, substitué au nom et armes de Torniel. Il épousa le 21 juillet 1796, Barbe Huraud de Moranville, fille de François-Joseph, et d'Elisabeth Vautrin.
Ils eurent pour enfants :
  a151) Camille-Nicolas-François, capitaine au régiment de Mestre de camp Dragons, puis lieutenant-colonel de cavalerie, et cornette des chevau-légers d'Aquitaine.
a152) Louise-Antoinette-Gabrielle, qui épousa le 22 décembre 1758, Emmanuel-François, marquis de LAMBERTIE, baron de Corigné.
a153) Louise-Françoise-Antoinette.
a16) Charles-Alexandre, capitaine au régiment d'Harcourt-Dragons. Il épousa le 13 février 1747 Angadrème du Puget. Ils eurent :
  a161) Marie-Stanislas, religieuse aux filles de Sainte-Marie, à Paris.
a17) Catherine-Antoinette, chanoinesse à Mons. Elle épousa Jean-Baptiste-François, marquis de Lénoncourt, fils de Charles-Henri-Gaspard, et de Charlotte-Yolande de Nettancourt.
a18) Thérèse, chanoinesse à Remiremont. Elle épousa Christophe-Charles du Bost, le 3 mai 1742.
a19) Béatrix, qui épousa le marquis des Armoises. Elle décéda sans postérité.
a1a) Angélique, chanoinesse de Remiremont, qui épousa en premières noces François Houriez, comte de Viarme, et en secondes noces François de Lopes de la Villanuova, marquis de la Sarre.
a2 )André-Louis, capitaine des gardes de Son Altesse Royale. Il décéda sans postérité.
a3) Jeanne-Marguerite, chanoinesse à Bouzière. Elle épousa le Ier février 1698, Philippe-François Evrard, chevalier, vicomte de la Fontaine d'Harmoncourt, et de Marguerite de Maillet.
a4) Antoinette-Louise, qui épousa le 3 août 1700 Anne-Joseph de Torniel, comte de Brionne, fils d'Henri, et de Marguerite de Tiercelin.
a5) Françoise-Christophine, qui épousa le 24 juin 1699, Georges de Mozel, fils de Georges, comte de Grunne, et de Claude de Fleurance de Capin.
a6) 5 autres filles, religieuse à Nancy ou à Verdun.
Georges épousa en secondes noces Charlotte-Saladine d'Anglure (laquelle se remaria ensuite avec le marquis de Beauveau).
b) Henri-Joseph, chevalier de Malte.
c) Marie-Thérèse, qui épousa Louis-René de Figuemont, fils de Léonard, comte de Figuemont, et d'Anne de Raigecourt.
3) Georges, seigneur de Saint-Paul, lieutenant-colonel du régiment de LAMBERTIE, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, par démission de son oncle Georges, du 15 mars 1645. D'après le nobiliaire du Limousin, il aurait été tué, capitaine au régiment de la Ferté.
4) N., désigné dans des lettres patentes de 1644, comme ayant été tué au service du roi. L'impôt du Sang le nomme François.
5) Anne, qui fit profession à l'abbaye de la Règle à Limoges en 1635.
6) Jeanne, baptisée le 23 mai 1624. Elle épousa par contrat du 9 janvier 1634, Charles, alias Charles-Joseph-Annet Joubert de La Bastide, chevalier, seigneur de Coignac, baron de Châteaumorand. Elle fut nommée le 6 mai 1639 dans la transaction passée avec ses frères.
7) Catherine, qui épousa en premières noces, le Ier février 1643, Gaspard Gentil, écuyer, seigneur de la Jonchat et de Ville Béranger, alias Villebranche. Elle épousa ensuite en secondes noces, le 26 octobre 1662, Pierre des Bordes, écuyer, seigneur du Murat, capitaine au régiment d'Estissac.

VII) de LAMBERTIE François, chevalier, vicomte de LAMBERTIE, baron de Montbrun, seigneur de Miallet, Pensol, Saint-Paul La Roche, Eschillais (Charente-Maritime), etc... héritier principal de ses père et mère. Il transigea en cette qualité, le 5 mai 1639, avec son frère puîné, sur le point de se marier en Lorraine, et à qui sa légitime fut fixer à 12000 livres.
Il transigea à nouveau avec lui, le 3 avril 1658, au sujet de la succession de leurs parents.
Il fut aussi héritier de son oncle Georges, seigneur de Saint-Paul, par son testament du 14 mars 1657.
Il fut capitaine, puis colonel du régiment de LAMBERTIE.
Il épousa en premières noces, par contrat du 29 novembre 1623, passé à Niort, Jeanne de Nossay, fille de François, chevalier, seigneur de Thorigné, et de Françoise Laurens. Il transigea le 22 septembre avec François de Nossay, son beau-père, pour la reddition de la dot de sa femme. Elle était décédée avant le 15 février 1628.
Il épousa ensuite en secondes noces, par contrat passé au château de la Tranchade, devant Jolly, notaire à Angoulême, le 23 novembre 1633, alias 17 juillet 1633, Aymerie de Nesmond, fille de François, chevalier, seigneur de la Tranchade, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, et de feue Jeanne de Volvire. Elle eut en dot 50000 livres.
François décéda, âgé de 51 ans, et fut inhumé le 13 juin 1658, dans le choeur de l'église de Miallet. Sa veuve fit son testament le Ier juillet 1640, demandant à être inhumée dans la même église, aux côtés de son mari.
Demeurant au château de Saint-Victurnien, en Poitou, elle reçut en 1668, cession devant Jeheu, notaire à Angoulême, d'une créance de 1000 livres qu'elle devait, avec ses cohéritiers de feu François de Nesmond, écuyer, seigneur de Girac, chanoine de la cathédrale d'Angoulême.
Elle fit à ses petites-filles, enfants de Jean-François, une donation qui fut insinuée le 13 novembre 1679, et elle fut inhumée le 20 novembre suivant, âgée de 72 ans.
François et Aymerie eurent pour enfants :
  1) Jean-François, qui suit.
2) André, baptisé le 23 mai 1649. Il épousa, le 8 décembre 1672, Julie de Nesmond, fille de Philippe, chevalier, seigneur baron des Etangs, et de feu Isabeau de Pressac. Julie était veuve en premières noces de Gilbert du Pin, chevalier, seigneur de la Coste, et en secondes noces de Charles du Pin, chevalier, seigneur de Logerie. Ils eurent une fille :
  a) Marie-Pétronille, qui naquit le 30 juillet 1680. Elle décéda le 22 décembre 1711.
3) Elisabeth, qui fut baptisée le 24 septembre 1634. Elle épousa le 12 janvier 1649, alias 12 septembre, Martial de Verthamon, chevalier, seigneur de Lavaud, Bussière-Boffy, etc...
4) Marie, alias Marie-Françoise, née le 26 juin 1647. Elle épousa en premières noces, par contrat du 4 février 1665, François de Maumont, chevalier, seigneur de Lasterie, veuf de Suzanne Eyquem.
Elle épousa ensuite en secondes noces, par contrat du 20 juin 1702, Jean Roux, chevalier, seigneur de Vigneras et de Pombost.
Elle eut de son premier mariage, une fille, Jeanne de Maumont, qui fut baronne de Montbrun, comme héritière de Marie de LAMBERTIE, marquise de Choiseul, sa cousine, décédée sans enfant.
Le 10 février 1683, avec François de Maumont, son premier mari, elle transigea avec Marie d'Aydie, comtesse de LAMBERTIE.
5) Anne-Marie. Elle fut religieuse à l'abbaye de Boubon, le 6 janvier 1658.
6) autre Marie, qui épousa en premières noces, en l'église de Miallet, le Ier août 1661, Jacques Viroulaud, écuyer, seigneur de Marillac. Le 12 janvier 1687, étant veuve, elle fit donation entre vifs, à ses enfants puînés de 1200 livres à prendre sur ce qui lui restait dû sur l'héritage de ses parents, et le 8 février, elle fit faire l'inventaire de ses meubles, devant Audouin, notaire à Angoulême.
Elle épousa en secondes, par contrat du 8 février 1687, devant le même notaire, Robert Enjobert, écuyer, seigneur de Marcillat, capitaine de dragons au régiment de Pinsonnel.
7) Catherine-Marie, baptisée le 4 novembre 1655. Elle fit son testament le 26 janvier 1695, devant Bourbeau, notaire à Poitiers, étant novice au couvent des filles de la Visitation, à Poitiers.

VIII) de LAMBERTIE Jean-François, chevalier, vicomte de LAMBERTIE, baron de Montbrun.
Il reçut une renonciation de sa soeur Anne-Marie, le 6 janvier 1658.
Il fut maintenu noble par M. Pelot, intendant de Guyenne, en janvier 1667.
Il épousa par contrat du Ier octobre 1654, alias 18 décembre, passé au château des Bernardières, paroisse de Champeau en Périgord, devant Dubasset, notaire à Champeau, Marie d'Aydie, fille d'Armand, chevalier, seigneur des Bernardières, et de feue Charlotte de Belcier. Par ce contrat, Marie de Nesmond, veuve de Louis de Belcier, chevalier, baron de Cozes, remariée avec Jean de Rochechouart, donna à la future, sa petite-fille, la moitié de tous ses biens.
Jean-François décéda le 7 mai 1667, au château de Saint-Victurnien (Haute-Vienne), et fut inhumé le 8, en la chapelle de LAMBERTIE, paroisse de Miallet.
Le 3 août 1709, Marie d'Aydie faisait saisir le fief de Balangeas, et, en 1710-1711, était en procès avec le collège de Limoges, au sujet de l'exercice des droits de banalité dans les dépendances du prieuré d'Allaux.
Le 12 mars 1710, elle fit assigner plusieurs particuliers pour lui rendre hommage à cause du comté de LAMBERTIE et de la baronnie de Montbrun.
Elle fut inhumée le 10 février 1712, à Saint-Nicolas du Chardonnet, à Paris.
De leur union sont nés :
  1) Jean-François, baptisé à Montbron. Il eut pour marraine Aymerie de Nesmond, comtesse de LAMBERTIE.
2) autre Jean-François, baptisé à Montbron le 6 janvier 1661.
3) Marie, née le 3 avril 1661, nommée dans l'acte de tutelle du 22 novembre 1667, donataire de son aïeule paternelle le 13 novembre 1679. Il y eut un contrat de mariage qui fut passé, le 25 août 1667, entre elle et Georges de LAMBERTIE, chevalier, seigneur dudit lieu, son oncle à la mode de Bretagne (probablement de la branche de Lorraine), mais ce mariage n'eut pas lieu, et elle épousa, le 21 mars 1691, Hubert de Choiseul la Rivière, marquis de Choiseul, mestre de camp du régiment de la Reine-Cavalerie.
Elle était séparée de biens d'avec son mari, et fit une vente le 22 novembre 1701, conjointement avec sa mère. Elle fut inhumée à Saint-Sulpice de Paris, le 27 novembre 1710, âgée de 43 ans, et était décédée de la veille.
4) Aymerie, née le 13 mars 1664, dite mineure en 1667, et donataire en 1679. Il décéda probablement jeune.
5) autre Marie, pourvue de tuteur en 1667, et donataire en 1679. Elle décéda le 17 juillet 1682, âgée de 13 ans.

Branche de MENET :
IV) de LAMBERTIE François, écuyer, seigneur de Menet (Montbron), et du Couraud (Salles de Segonzac). Il fut nommé légataire de son père, par son testament du 11 août 1528 et substitué à son frère aîné, Raymond.
Le 30 août 1538, il partagea avec celui-ci les biens de feu Guyon de LAMBERTIE, seigneur de Vassous, leur oncle.
Le 8 octobre 1545, il fut légataire de son oncle Raymond de LAMBERTIE.
Le 25 avril 1544, il rendit aveu à Anne de Montmorency, connétable de France, pour sa maison noble de Menet, relevant de la baronnie de Montbron.
Il serait allé à Malte avec 300 autres gentilhommes, comme enseigne d'une compagnie de 50 arquebusiers, dont le capitaine était le sieur de la Rivière (Rivière ?). Ils y seraient restés 3 mois, puis seraient allés à Rome et à Milan.
Il fit son testament le 8 juillet 1568, devant Dupont, notaire, élisant sa sépulture en l'église Saint-Maurice de Montbron, laissant l'usufruit de ses biens à sa femme, instituant son fils Raymond son héritier universel, et faisant des legs à ses autres enfants.
Il avait épousé, par contrat passé au lieu noble de Menet, le 17 décembre 1530, alias 10 février 1535, Jeanne de La Faye, fille de Jean, écuyer, seigneur de Menet et du Couraud, et de Jeanne Giraud, devant Thibaud et Duchien, notaires de LAMBERTIE.
Le 15 novembre 1546, il est dit époux de Jeanne Giraud (ce qui est une erreur), et fit hommage à la baronnie de Montbazon de ce qu'il tenait dans la juridiction de Varagne.
Le 17 octobre 1542, après procès, il partagea la seigneurie du Couraud et la maison de Cognac, provenant de la succession de Jean de La Faye et de Jeanne de La Faye, oncle et tante de sa femme, devant Maquelilan, notaire à Angoulême.
Il était décédé avant le 3 décembre 1576, date à laquelle sa veuve rendait hommage à Gaston de La Rochefoucauld, pour le maine des Couraux.
Ils avaient eu pour enfants :
  1) Raymond, qui suit.
2) Jean, qui fera la branche de Boireau et de la Rousserie.
3) autre Jean, qui fera la branche de Prun.
4) Catherine, qui épousa par contrat du 10, alias 20 février 1557, René de Saint-Laurent, écuyer, seigneur de la Feuillade, devant Chemin, notaire à Angoulême. Elle fit son testament, étant veuve, le 4 février 1586 et en 1588. Elle est dite du lieu de Montecaille, paroisse d'Ecuras.
5) Louise, qui épousa par contrat du 17 octobre 1561, devant Rochecouste, notaire, Mathieu de Vassoigne, écuyer, seigneur de la Forêt d'Horte. Elle partagea avec son frère en 1578, et était décédée avant le 20 avril 1587, date du second mariage de son mari.
6) Marie, qui épousa par contrat du 14 décembre 1563, devant Lacger et Bayle, notaires, Jean de Maumont, écuyer, seigneur de Chadaud et de Millaguet. Elle fut légataire de son père en 1568, et partagea avec ses frères en 1588.
7) Christine, légataire de son père en 1568. Elle épousa par contrat du 18 mars 1570, François de Barbières, écuyer, seigneur de Laverie. Elle partagea également avec son frère en 1588.
8) Jeanne, légataire en 1568. Elle partagea en 1578 et 1588. Elle avait épousé François du Rousseau, écuyer, seigneur de Sainte-Catherine.
9) autre Marie, légataire en 1568. Elle partagea en 1578.

V) de LAMBERTIE Raymond, chevalier, seigneur de Menet, du Couraud et de Chapt.
Il fut archer de la compagnie du prince de Navarre, et fit montre à Limoges le 31 janvier 1559, puis à Libourne en 1560, à Bergerac le 8 mai 1560, à Châtellerault le 12 novembre suivant, à Brantôme le 7 mai 1563 et à Villeneuve d'Agenais le 19 juillet de la même année.
Le 20 novembre 1567, il était du nombre des hommes d'armes nouveaux à la montre de la compagnie de M. de Lavauguyon, au faubourg Saint-Germain. Le 12 mai 1569, en cette qualité, il obtint des lettres de sauvegarde pour ses possessions dépendant de la seigneurie de Menet.
Le 4 janvier 1574, il reçut des lettres de M. de Lavauguyon lui demandant de le rejoindre en armes à Montbron, mais le 27, il fut porté absent et cassé à la montre faite à Civray.
Les 6 et 27 février 1574, il reçut de M. de Ruffec le commandement de la ville de Montbron.
Il avait été institué héritier universel par le testament de son père du 8 juillet 1568, et partagea avec son frère Jean et ses soeurs Jeanne et Marie, le 18 novembre 1578, la succession de leur père et de leur aïeule Jeanne Giraud, et celle à venir de leur mère.
Le 5 octobre 1579, il fit un accord avec Jean, son frère puîné.
Il fit un nouveau partage avec ses frères et soeurs, à Menet, le 29 septembre 1588.
Il épousa en premières noces, par contrat du 30 septembre 1574, passé au château de la Marthonie, Louise de La Marthonie, fille de défunt Geoffroy, chevalier de l'ordre du roi, et de Marguerite de Mareuil. Par ce contrat, Gaston, frère de la future, s'engageait à lui faire payer 5000 livres. Le 23 novembre 1583, Raymond fit donation à Henri de La Marthonie, son beau-frère, conseiller et aumônier du roi et de la reine, mère du roi, du tiers de ses biens meubles et immeubles.
Il épousa ensuite en secondes noces, par contrat du 8 novembre 1594, passé au château de la Terne, Madeleine de Céris, fille de défunt Alain, seigneur de la Mothe, Saint-Claud, Châteaumorand et Montaumar, et de Jeanne Bouchard (alias Bonnin, dite Bonnichault).
Il fit son testament à Menet le 25 octobre 1598, demandant à être inhumé dans la chapelle Saint-Yves de Montbron, et laissant le soin de sa sépulture à sa femme. Il instituait héritier universel son fils François, et faisait un legs à sa fille Françoise, issue du Ier mariage.
Il fut maintenu noble à Angoulême, le 20 décembre 1588.
Raymond était décédé avant le 20 mai 1616, date du mariage de son fils François, auquel assistait sa veuve.
Il eut pour enfants de son premier mariage :
  1) Françoise, légataire en 1698, de son père, de 2000 écus. Elle épousa, par contrat du 10 janvier, alias 10 juin 1600, Joachim de La Croix, écuyer, seigneur de la Fenêtre.
2) Anne, qui épousa par contrat du 20 juin 1599, Jean de Crozant, écuyer, seigneur de Rivières. Elle eut en dot 8000 livres et fut légataire de son père. Elle fut nommée en 1598, avec son mari.
Raymond eut de son second mariage :
  3) François, qui suit.
4) Jeanne, encore mineure en 1598.

VI) de LAMBERTIE François, écuyer, seigneur de Menet, du Couraud, de Pery, de Chapt, du Bois, Germanas (Ecuras).
Il fut institué héritier universel de son père par son testament de 1598, et mis sous la garde noble de Madeleine de Céris, sa mère.
Il fit son testament, à cause des guerres, le 12 décembre 1615, en faveur de Suzanne de Céris.
Le 29 novembre 1635, il commandait une compagnie du régiment de M. de LAMBERTIE, mestre de camp en garnison à Nancy, dont il avait reçu commission du 27 juin 1634.
Le 22 avril 1632, il avait promis à Jean Deprahec, archer de la compagnie du vice-sénéchal, de l'acquitter envers Marguerite de Rippes, dame de Fayolle, de la somme de 3000 livres, pour être lui-même déchargé de pareille somme qu'il devait au dit Deprahec (Martin, notaire à Angoulême).
Le 15 janvier 1638, devant le même notaire, il cédait, moyennant 3000 livres, à François du Vignaud, tous les droits ayant appartenu à feue Catherine du Vignaud, sa femme, en la seigneurie de Fayolle.
Le 7 mai 1632, toujours devant Martin, il donnait quittance à François du Vignaud, seigneur de Fayolle, de la somme de 600 livres 4 sous, en déduction de celle de 3922 livres 4 sous que lui devait le dit sieur de Fayolles. Cette somme de 600 livres 4 sous, devait être employée au rachat et rançon de Gabriel de LAMBERTIE, écuyer, son fils, capitaine au régiment de LAMBERTIE, prisonnier à Brissac, en Allemagne.
Le 10 mai 1647, il rendit hommage de la seigneurie de Girac, paroisse de Saint-Michel en Angoumois.
Il épousa en premières noces, par contrat passé à Angoulême, devant Valet, notaire, le 20 mai 1616, Catherine du Vignaud, fille de feue Guillaume, écuyer, seigneur de Vitrac, et de Marguerite de Rippes. Elle eut en dot 30000 livres et fit son testament le 20 mai 1633 à Angoulême, nommant son mari exécuteur testamentaire, et élisant sa sépulture dans celle des seigneurs de Menet.
Il épousa ensuite en secondes noces, par contrat du 30 janvier 1634, passé devant Durousseau, notaire en Angoumois, Marquise, alias Marguerite de Roffignac, fille de Gabriel, chevalier, seigneur de Saunat, Cros et Balledent, lieutenant d'une compagnie de chevau-légers, et de feue Renée Lesvesque. (*) Elle décéda le 26 août 1651.
Il fit un second testament le 7 juillet 1648, au bourg de Bussière-Badil (Dordogne), châtellenie de Varaigne, en Périgord, élisant sa sépulture en l'église Saint-Maurice de Montbron, instituant son héritier universel Jean, son fils aîné du premier mariage, et faisant des legs à ses enfants des deux mariages. (*) Il décéda le 5 octobre 1650. (En marge de l'acte de décès étaient écrites ces lignes : "délivré au sieur de Menet le 4 décembre 1685".
Il eut pour enfants de son premier mariage :
  1) Jean, qui suit.
2) Joseph, légataire par le testament de son père, seigneur des Bois.
Il avait épousé, par contrat passé le Ier, alias le 11 janvier 1657, à Pérignac, Marie-Claire du Lau, fille de François, chevalier, seigneur du Breuil, gouverneur de Marthon, et de Esther de Maumont.
Il fut tué au siège de Chirac, et sa veuve se remaria, le 9 octobre 1662, avec Jacques Gourdin, écuyer, seigneur du Breuil.
Joseph eut pour enfants :
  a) Marie, qui fut baptisée à Marthon le 31 janvier 1658.
b) Jean.
3) Gabriel, qui fut tué au service. Il semble que ce soit de lui qu'il s'agit dans l'acte du 7 mai 1638, où il est dit prisonnier en Allemagne.
4) Marie, qui épousa par contrat du 16 décembre 1647, François de Brie, écuyer, seigneur de Boisfranc, devant Lériget, notaire. Ils furent nommés tous les deux dans le testament de 1648.
5) autre Marie, nommée dans le testament de 1648.
6) Renée, nommée dans le testament de 1648. Elle fut religieuse professe en 1647, et fit une donation à son frère, Gabriel, le 22 août 1647.
François eut de son second mariage :
  7) Gabriel, chevalier, seigneur de Grignol et Goussail.
(*) Il fut baptisé le 18 juillet 1638, et eut pour parrain Gabriel de Roffignac, écuyer, sieur de Saunat (ou Jaunat ?), et pour marraine Françoise de Forges (alias Sorgues ?). A signé à cet acte : "La Veue".
Il fut légataire de 3000 livres et substitué aux enfants mâles du premier mariage par le testament de son père en 1648.
Il fut capitaine de 100 hommes au régiment de LAMBERTIE.
Il épousa par contrat du 7 septembre, alias 10, ou 17 septembre 1665 (ou 27...), Jeanne Lériget, fille d'Abraham, écuyer, sieur des Loges, et d'Esther de Boisseuil. Ils eurent pour enfant :
  a) Jean, écuyer, seigneur des Loges, qui épousa avant 1702, Mauricette Lériget, fille de Mathias, sieur des Brousses, et d'Anne Viroulaud.
Ils vendirent le 18 mai 1731, habitant le village des Brousses (Montbron), une pièce de terre à François Blanchon, notaire royal à Montbron.
8) Jacquette. (*) Elle fut baptisée le 30 septembre 1640 et eut pour parrain François de Roffignac, "baron ducroc", et pour marraine demoiselle Jacquette de Roffignac.A signé sur cet acte : Gaspard de Roffignac.
Elle fut légataire en 1648.
(*) Elle décéda le 19 août 1659, à Menet, âgée de 20 ans. Elle fut inhumée dans le tombeau de ses pères.
9) Marie. (*) Elle fut baptisée le 20 juin 1642, et eut pour parrain Jacques de Saint-Georges, écuyer, sieur de "Freze", et pour marraine Marie de LAMBERTIE. A signé sur cet acte : Gaspard de Roffignac.
En marge de l'acte, avec une autre écriture : "délivré à Jehan de Lambertye un ... ?... décembre 1685."
Elle fut légataire en 1648.

VII) de LAMBERTIE Jean, écuyer, seigneur de Menet, du Bois, de Chapt et Germanas.
Il fut institué héritier universel par le testament de son père, du 7 juillet 1648.
Le 8 décembre 1651, il reçut de Louis XIII, des lettres patentes l'autorisant à remettre sur pied le régiment d'infanterie qu'il commandait et à le porter à 12 enseignes de 100 hommes chacune.
(*) Il fut parrain le 2 août 1654, (la marraine était Catherine de Devezeau), de Catherine du Rousseau, file de Françoise, seigneur de Sainte-Catherine et du Mas, et de Marie-Anne Jacquette de Roffignac.
Il transigea le 3 mai 1622, avec François de Brie, chevalier, seigneur de Boisfranc, et Marie de LAMBERTIE, sa soeur et son beau-frère.
Il fut maintenu noble, avec son frère Gabriel, les 9 et 22 mars 1667, à Limoges.
En juin 1676, il transigea avec Laurent Béchade, sieur du Plantier, au sujet de poursuites qu'il avait intentées contre le dit Béchade.
Il avait épousé, par contrat du 12 février 1654, passé par Albert, notaire, Marguerite de La Faye, fille de Jean-Pierre, écuyer, seigneur de la Martinie, et d'Isabeau de LAMBERTIE. La veille, une sentence de l'officialité de Périgueux portait entérinement d'une bulle du pape, des nones d'avril 1653, pour la dispense du 4ème degré d'affinité entre les époux.
Il fut inhumé, âgé de 43 ans, le 3 février 1679, en l'église Saint-Maurice de Montbron. ((*) Marguerite de La Faye décéda le Ier novembre 1670, au lieu noble de Menet, âgée de 30 ans environs).
Ils eurent pour enfants :
  1) (*) François, baptisé le 12 septembre 1654. Il eut pour parrain François de La Faye, prêtre ? de Saint-Raphaël et curé de Saint-Pardoux de Doune (?) (Domme ?), et pour marraine dame Emmiège Denesmond (elle signe em denesmond), comtesse de LAMBERTIE. Ont signés sur cet acte : Renée de LAMBERTIE, Jacques Desplas, de Lavallade, Antoine Brademare.
2) (*) autre François, baptisé le 23 janvier 1656. Il eut pour parrain François de La Faye, écuyer, seigneur de la Martinie et autres lieux, et pour maraine Marie de LAMBERTIE, dame du Beaufray (?). Ont signés sur cet acte : Renée de LAMBERTIE, Jacquette de Roffignac, Bellefont, Lespinassie, la Vue, Couleau Delavallade, François "Bru ? de Langes", Creyssac, François de Massougnes.
3) (*) Joseph, baptisé le 11 décembre 1656. Il eut pour parrain Joseph de LAMBERTIE, écuyer, sieur du Bois, et pour marraine dame Marie de Fontlebon. Ont signé sur cet acte : Le Boist de Menet, Lespinassie de LAMBERTIE, M de Faydeau, le Chadau, le Bouchet, Dubauf, Coulan, Verteillat, Maligne.
4) Jean, qui naquit le 2 novembre 1664. Il fut aide-major au régiment de Condé, et eut, le 10 octobre 1690, commission pour tenir rang de capitaine. Il passa une procuration, le 29 mars 1693, à son frère Jean-François.
Il fut tué au siège de Valence.
5) (*) Marie, qui fut baptisée le 26 avril 1658. Elle eut pour parrain N. de La Faye. Le nom de la marraine n'est pas lisible.
Elle devint religieuse à Civray.
6) (*) Jeanne, qui fut baptisée le 17 septembre 1659. Elle eut pour parrain François de Feydeau, et pour marraine Jeanne de Devezeau.
7) Jean-François, qui suit.
7) autre Marie, baptisée le 6 janvier 1666. Elle épousa, le 28 ou 29 juillet 1708, alias 19 septembre 1709, Elie d'Escravayat, écuyer, seigneur du Chaslard, veuf de Léonarde de Trasleprat, en l'église Saint-Maurice de Montbron, en présence de Jean-François de LAMBERTIE, et de Marie de La Croix, ses frère et belle-soeur.
8) selon des mémoires domestiques, Gabriel, qui fut capitaine de grenadiers au régiment de Tessé.
Il fut tué au siège de Chiras, en Italie, en 1703.

VIII) de LAMBERTIE Jean-François, chevalier, seigneur de Menet, Chapt, Pery, etc...
(*) Il fut baptisé le 6 janvier 1661, et eut pour parrain Jean-Fraçois de LAMBERTIE, seigneur comte du dit lieu de LAMBERTIE, et pour marraine demoiselle Angélique de Massacré. Ont signé sur cet acte : Rostignat, la Veue, Puiffaut Chambon, Gabriel de LAMBERTIE, Lagrange, Clément. En marge de l'acte est écrit : délivré le 14 mai 1686 au sieur de Menet.
Il fut reçu le 24 octobre 1683, lieutenant au régiment de Navarre, et le Ier février 1685, dans le régiment de Condé.
Il reçut le brevet d'aide-major dans le même régiment, et le 19 octobre 1690, une commission pour y prendre rang de capitaine.
Il reçut le Ier mai 1701, des lettres du roi lui donnant commandement d'une compagnie dans le régiment de Tessé, et le 26 août 1706, un certificat du maréchal de Montrevel, attestant qu'il était commissaire de la noblesse d'Angoumois.
Il épousa, par contrat du Ier mars 1683, passé devant Montazeau, notaire, Marie de La Croix, fille de feu Jean, chevalier, seigneur de la Fenêtre, et d'Angélique de Massacré.
Il décéda le 19 avril 1728, âgé de 75 ans.
De leur union naquirent :
  1) Gabriel. Il eut, le 26 octobre 1719, une commission de lieutenant en la deuxième compagnie du régiment Colonel Général de cavalerie. Il fut tué au service du roi, à la Sarrasine, en Italie.
2) Jean-Louis, qui suit.
3) Léon, qui fera la branche de Saint-Sornin.
4) Marguerite. Elle était présente, en 1717, au contrat de mariage de son frère Jean-Louis, et, en 1757, à celui de son neveu Pierre.

IX) de LAMBERTIE Jean-Louis, chevalier, seigneur de Menet, la Fenestre (Saint-Sornin), Pery, etc...
Il fut nommé, le Ier mars 1701, à une compagnie du régiment de Tessé, sous-lieutenant le Ier mars 1703, et lieutenant le 13 mai suivant.
Le 26 décembre 1726, il acquit la terre de Roussines, pour 65000 livres.
Il épousa, par contrat passé à Piaugeat, (alias Piaujac au XVIIème siècle - précision apportée par Monsieur B. Platevoet), paroisse de Millac de Nontron (Dordogne), le 4 mars 1717, Ysabeau de Vidal, fille d'Antoine, écuyer, seigneur de Piaugeat (dit Monsieur de Piaujac), et de feue Suzanne Roux.
Le 16 février 1728, avec sa femme, il constitua, au profit d'Emery Hastelet, chevalier, seigneur de Puyjoubert, 750 livres de rente volante, amortissable à la volonté du preneur, en argent sonnant seulement, au capital de 1500 livres.
Il transigea, le 14 février 1748, toujours conjointement avec sa femme, et par l'intermédiaire de Jean de LAMBERTIE, écuyer, seigneur des Brousses, avec Louis Raymond, chevalier, seigneur de Sainte-Colombe, au sujet de la succession de Marie Jay, veuve de François de La Croix, chevalier, seigneur de la Fenestre, tante du dit sieur des Brousses.
Ysabeau de Vidal était décédée avant le 22 juin 1757, date du mariage de son fils Pierre, auquel assistait Jean-Louis.
Ils eurent pour enfants :
  1) Pierre, qui suit.
2) Léon, qui fut capitaine au régiment de Lyonnais, par commission du 9 octobre 1756. Il fut fait chevalier de Saint-Louis, le 20 février 1764.
Ayant rang de lieutenant-colonel, il reçut, en 1769, deux pensions du département de la guerre, l'une de 300 livres à titre de gratification annuelle pour ses services, l'autre de 1000 livres pour retraite.
3) Marie, qui fut baptisée le 3 mai 1731.

X) de LAMBERTIE Pierre, chevalier, seigneur de Menet, Pery, la Fenestre, etc...
Il fut baptisé dans l'église de Montbron, le 20 janvier 1720.
Il était qualifié comte de LAMBERTIE, le 5 juillet 1760.
Le 9 janvier 1761, comme héritier d'Ysabeau de Vidal, sa mère, il reçut cession, par Guy Debets, sieur du Châtelard, devant Jeheu, notaire à Angoulême, d'une créance de 847 livres en capital, due par feu Jean de LAMBERTIE, son père, en qualité d'héritier de feu Jean-François de LAMBERTIE et de Marie de La Croix.
Il épousa, par contrat passé à Puycheny (Champeaux - Dordogne), devant Boyer, notaire, le 22 juin 1757, Marguerite-Françoise de Fayolle, fille d'Alain-Thibaud, chevalier, marquis de Fayolle, seigneur du Mas Poitevin, etc... et de Françoise de Bury. Elle eut 30000 livres de dot.
Ils eurent pour enfants :
  1) Alain-Thibaud, qui suit.
2) Nicolas, qui naquit le 17 janvier 1762, et qui fut baptisé à Montbron, le 23.
Il était qualifié de chevalier, seigneur de Menet, et fut reçu page du prince de Condé sur preuves de Chérin, remontant à 1461. Il eut un certificat du marquis d'Autichamp, le 7 mai 1777, attestant qu'il était resté en cette qualité jusqu'en avril 1777.
Il fut sous-lieutenant au régiment de Condé Infanterie en 1778, puis au régiment d'Enghien.
3) Pierre-Léon, qui fut capitaine au régiment du Lyonnais.
4) Marguerite.

XI) de LAMBERTIE Alain-Thibaud, comte de LAMBERTIE. Il fut baptisé le 5 juillet 1760 en l'église de Montbron.
Il fut reçu page du duc d'Orléans sur preuves faites par de La Cour, généalogiste du duc, suivant des lettres de réception du 4 décembre 1773.
Il fut nommé sous-lieutenant au régiment de Chartres-Dragons le 27 mai 1777.
Il émigra le 2 juin 1792.
Il avait épousé Marguerite de Ribeyreys, fille de Jean-Baptiste, et de Marie-Françoise de La Cropte de Saint-Abre.
Il fut nommé chevalier de Saint-Louis, en 1816.
De son union avec Marguerite naquirent :
  1) Pierre-Jules, qui naquit le 17 mars 1788, et qui décéda le 26 mai 1811.
2) Jean-Baptiste-Fréderic, marquis de LAMBERTIE. Il naquit le 23 septembre 1789, et épousa en premières noces, le 25 novembre 1823, Marie-Adelaïde de Ribeyreys, qui décéda sans lui avoir donné d'enfant.
Il épousa en secondes noces Octavie de Flers, qui décéda elle aussi sans lui donné de descendance.
Jean-Baptiste-Fréderic décéda le 3 juin 1874.
3) Marie-Célestine-Aimée, qui naquit le Ier novembre 1791. Elle épousa le 8 décembre 1813, Charles du Rousseau de Ferrières. Elle décéda le 21 mai 1859.
4) Jacques-Alexandre, né le 30 décembre 1802, et décédé en 1803.
5) Pierre-Léon, né le 14 avril 1805, et décédé le 6 mars 1826.
6) Pierre-Edouard, qui suit.

XII) de LAMBERTIE Pierre-Edouard, comte, puis marquis de LAMBERTIE. Il naquit le 7 octobre 1807, au château de Menet.
Il épousa, à Vineuil (Loir et Cher), le 16 juin 1835, Marie-Adrienne de Belot, fille de Jean-Louis, ancien officier au régiment d'Aquitaine, et d'Anne-Louise de Barville.
Il décéda au château de Menet, le 2 décembre 1889, et sa veuve, le 23 octobre 1905, âgée de 95 ans, au même lieu.
Ils eurent pour enfants :
  1) Louis-Raymond, qui suit.
2) Gabrielle-Louise, née à Menet, le 19 décembre 1837. Elle épousa à Montbron, le 22 juillet 1861, Louis-Edgard de Roffignac.
3) Marie-Berthe, née le 29 novembre 1839. Elle épousa le 27 décembre 1867, Jules-Joseph-Amédée Brumauld de Montgazon, notaire à Ruffec. Elle décéda le 22 novembre 1873.
4) Elisabeth-Louise, née au château du Fresne (Villeconin - Essonne ?), le 21 janvier 1846. Elle épousa à Montbron, le 9 juillet et le Ier août 1866, Reynold-Joseph-Ferdinand de Roffignac, frère de son beau-frère.
5) Marie-Charlotte-Marguerite, née au château du Fresne, le 12 septembre 1848. Elle épousa à Montbron, le 24 janvier, alias juin 1873, Louis-Henri-Gaston Bouchard de La Poterie.

XIII) de LAMBERTIE Louis-Raymond, comte, puis marquis de LAMBERTIE. Il naquit au château de Vineuil, le 20 mars 1836. Il épousa au château de Chabrun (Saint-Adjutory), le 18 février 1868, Sophie-Angélique Roux de Reilhac, fille d'Alcide-Geoffroy et d'Anne Delage de Luget.
De leur union naquirent :
  1) Joseph-Marie-Thibault-Roger, qui suit.
2) Joséphine-Marie-Yvonne, née à Menet, le 19 mars 1875. Elle resta sans alliance.

XIV) de LAMBERTIE Joseph-Marie-Thibault-Roger, né à Menet le 14 septembre 1870.
Il épousa à Montbron, le 21, alias, 28 avril 1896, sa cousine germaine Marguerite-Marie-Valentine de Roffignac, fille de Reynold et d'Elisabeth-Louise de LAMBERTIE.
Ils eurent pour enfants :
  1) Pierre-Louis-Hubert, né au château de Menet, en novembre 1907.

Branche de BOIREAU et de La ROUSSERIE :
V) de LAMBERTIE Jean, écuyer, seigneur de Boireau et de la Rousserie, nommé en 1568 dans le testament de son père.
Il était, le 20 juillet 1569, archer de la compagnie de 50 lances de M. de Sansac.
Il partagea avec son frère Raymond, en 1578, et en 1588.
Il fut encore nommé dans le testament de son frère en 1598.
Il épousa par contrat du 6 septembre 1599, Jeanne de Toscane, fille d'Hélie, sieur de la Perelle, et de Françoise Paulte, dont il n'eut pas d'enfant.
On trouve cependant plus tard, les LAMBERTIE sieurs du Boireau et de la Rousserie.
Jean eut trois fils naturels qui furent légitimés le 18 juin 1606 :
  1) Nadaud, qui suit. qui épousa Anne Faurie, fille de Jean, et de Marie du Plas, d'où :
2) Léonard.
3) Pierre.
L'un des deux derniers eut sans doute une postérité.

VI) de LAMBERTIE Nadaud.
Il épousa Anne Faurie, fille de Jean, et de Marie du Plas.
De cette union naquit :

VII) de LAMBERTIE Pierre, sieur de Boireau.
Il épousa le 7 février 1645 Marguerite Blanchard, fille de Jacques, écuyer, seigeur es Forges, et de Philippe de Plas.
Ils eurent pour enfant :

VIII) de LAMBERTIE Léonard, sieur du Fraisse.
Il épousa le 30 août 1679, Marguerite Millet, fille de Léonard, sieur du Claud, et de Maurice Pradignat.
Est-ce lui qui décéda le 14 février 1713 (qualifié alors de sieur de Lage et de Rouzède). Il était âgé de 65 ans, et fut inhumé le lendemain dans l'église de Rouzède. Témoins : Guerry Hiérôme, sieur du Roulle, qui signe; et Guerry Jacques, sieur de la Cosse, qui signe. (Notes AGC envoyée par Mr. Antoine DORCIER).
De son union avec Marguerite naquirent au moins :
  1) Jean, né le 19 août 1688, baptisé le 21 à Rouzède. Il eut pour parrain Valentin Jean, et pour marraine Moreaud Françoise.
Il décéda à Rouzède le 17 décembre 1693. Témoins : de La Bussière Léonard, et Chabellard Pierre.
2) Jacques, qui suit.
3) peut-être Léonard, qualifié sieur de Boisraud et de Rouzède.
Il épousa sans doute en premières noces à Chazelles, le 30 avril 1712, Jeanne Tourette, dont il eut :
  a) Catherine, qui épousa en premières noces à Chazelles le 11 juin 1749, Marc Pradeau, bourgeois de Chazelles, fils de N., sieur de Mesnaumet, et de Marguerite Saoul.
Il semble qu'elle épousa en secondes noces, en 1755 Pierre Chaigneau, notaire à Pranzac.
Elle décéda en 1780. (Notes AGC envoyée par Mr. Antoine DORCIER).
Il semble que ce Léonard épousa en secondes noces en 1743, Marie Gauvry, de Pranzac. (Notes AGC envoyée par Mr. Antoine DORCIER).
Le 26 novembre 1746, ils donnaient reconnaissance de rentes à Louis Thomas, chevalier, seigneur de Bardines. Marie Gauvry était veuve de Gilles Vallade, marchand (Caillaud, notaire à Angoulême).
Il décéda à Rouzède le 22 août 1755 (dit sieur de Lage et du Boisraud), âgé de 72 ans, et fut inhumé le lendemain. Témoins : Morellet Léonard, sieur de la Prade, qui signe; et de LAMBERTIE Jacques, et Léonard, qui signent. (Notes AGC envoyée par Mr. Antoine DORCIER).

IX) de LAMBERTIE Jacques, seigneur de la Roussière.
Il épousa Léonarde Beinaud, fille de François, seigneur de Fontmerle, et de Marguerite Maffraud.
De cette union naquit au moins :

X) de LAMBERTIE Léonard, seigneur de Lage.
Il épousa le 17 octobre 1758, N. Marvaud, fille de Pierre, écuyer, seigneur de Beisse, et de feue Elisabeth Blanchard.

Branche de PRUN :
V) de LAMBERTIE Jean, seigneur de Prun (Marval - Haute-Vienne), des Roberts (Marval), Salles, Milhaguet (Haute-Vienne), Lespinasse (Marval), Lartimache (La Chapelle-Montbrandeix - Haute-Vienne).
Il fut archer de la compagnie de 50 lances des ordonnances du roi sous la charge de M. de Sansac, dont des montres furent faite le 20 juillet 1569, à Guéret, le 29 avril 1572 à Charroux, et le 19 février 1573 au camp de La Rochelle.
Il aurait pris part à la prise de Périgueux en 1575, par les protestants, mais les LAMBERTIE furent toujours catholiques, et dans le bulletin de la société historique du Périgord, (année 1880, page 304), l'abbé Lecler démontre que le capitaine protestant LAMBERTIE, se nommait Jean Carentelle, seigneur du repaire noble de LAMBERTIE en Agenais.
Le 22 juin 1578, il donna une quittance à son frère Raymond, de 3000 livres, pour la succession de ses père et mère, et passa un accord avec le même Raymond, le 5 octobre 1578.
Il comparut comme homme d'armes de la compagnie de 30 hommes de Jean d'Escard, seigneur de La Vauguyon, à la montre passée à Beaulieu, paroisse de Buc, au comté de Dreux, le 17 août 1585.
Le 25 décembre 1585, il obtint du duc de Mayenne des lettres de sauvegarde pour sa maison noble et paroisse de Marval, et pour les métairies et villages de Montbrandeix, comme étant bon catholique et affectionné à Sa Majesté.
Il transigea sur partage avec ses frères et soeurs, le 29 septembre 1588, et, le 18 janvier 1595, il donna quittance à son frère Raymond.
Le 19 décembre 1598, il fut maintenu en sa noblesse par sentence des commissaires pour le régalement des tailles de la généralité de Poitiers.
Le 19 avril 1605, il prit possession des droits de haute justice de Marval et Milhaguet, et le 19 août suivant obtenait du roi un ordre pour contraindre ses vassaux à s'acquitter de leurs droits envers lui.
Il avait épousé, par contrat du 21 novembre 1577, Catherine de Montfreboeuf, fille de feu François, écuyer, seigneur de Prung, et de Marguerite Despous. Cet acte fut confirmé le 30 juin 1578.
Elle était décédée avant le 20, et 28 décembre 1626, date de deux partages entre leurs enfants.
Jean fit un autre partage le 13 janvier 1627, par lequel il se réservait ses armes, et 20000 livres.
Il vivait encore le 19 janvier 1630, date du mariage de son fils Gabriel.
Jean et Catherine eurent pour enfants :
  1) Léonard, écuyer, seigneur de Lespinassie. Il partagea le 30 mai 1611, et obtint un arrêt du parlement de Bordeaux, le 20 août 1612. Il fut homme d'armes de la compagnie du duc d'Epernon, qui passa une revue près de Montbron le 6 janvier 1613.
Il assista, le 24 février 1618, au contrat de mariage de sa soeur Henriette.
Il était dit décédé, au moment des partages des 20 et 28 décembre 1626.
2) Jean, qui suit.
3) François. Il naquit le Ier juin 1594.
4) Gabriel, qui fera la branche du Bouchet.
5) Jacques. Il naquit le 2 mai 1598.
6) autre Léonard. Il fut baptisé le 4 décembre 1600. Il fut écuyer, seigneur de Puidemau (Saint-Adjutory).
Il partagea le 30 mai 1611, puis en 1626, étant alors curé de Marval.
Il donna quittance, le 6 décembre 1663, et fit son testament le 9 février 1664, devant Beguier, notaire.
7) Jeanne, née le 15 septembre 1588. Elle épousa en premières noces, par contrat du 7 février 1608, Guy Roux, écuyer, seigneur de Luçon. Elle en devint veuve le 29 août 1612. Elle épousa alors en secondes noces, par contrat du 8 décembre 1612, Gabriel de Saint-Mathieu, écuyer, seigneur de Reilhac.
Elle épousa ensuite en troisièmes noces, le 20 octobre 1637, Raymond du Barry, écuyer, seigneur de Laupallière, habitant Champagnac, en Poitou.
8) Henrie, baptisée le Ier février 1601. Elle était prieure au monastère de Boubon, le 28 juin 1646.
9) Anne, baptisée le 21 juillet 1592.
10) Henriette, baptisée le Ier novembre 1593. Elle épousa, par contrat du 24 février 1618, Jean de Maumont, écuyer, seigneur de Maumont et du Chadeau. Ils partagèrent le 13 janvier 1627.
11) Marguerite, née le 29 septembre 1602, nommée dans les partages de 1626.
12) autre Jeanne, née la veille, alias, le jour de Pâques 1608. Elle épousa par contrat du 27 février 1629, passé au château de Marval, Antoine du Barry, écuyer, seigneur de Flageac.

VI) de LAMBERTIE Jean, écuyer, seigneur de Prun, Lartimache, Marval. Il fut baptisé le Ier novembre 1589.
Il fut partagé par son père avec ses frères le 30 mai 1611.
Il devint capitaine au régiment de Saintonge en 1634.
Il partagea avec ses frères le 20 novembre 1626. Il y eut un accord sur ce partage le 28, avec son père et ses frères, au sujet de la succession de sa mère, et celle de son frère aîné, Léonard.
Avec ses frères, il transigea le 13 janvier 1627, avec sa soeur Henriette et Jean de Maumont, son beau-frère.
Le 8 juillet 1634, il obtint une sentence des élus de Poitiers confirmant sa noblesse.
Il était décédé avant le 21 avril 1659, date à laquelle sa veuve transigeait avec ses enfants, à Marval, devant Gorrivaud, notaire.
Il avait épousé, par contrat du 7 janvier 1624, passé au château de Masnadaud, devant Fournier, notaire, Jeanne Coustin, demoiselle de Payrignac, fille de feu Jean, écuyer, seigneur de Masnadaud, et de Françoise de Jussac, après avoir obtenu une bulle du pape portant dispense de parenté, des calendes d'octobre 1624. François Coustin, frère de la future, lui constitua en dot 12000 livres.
Ils eurent pour enfants :
  1) Léonard, qui suit.
2) Charles, écuyer, seigneur du Bouchet, demeurant à Marval. Il fit, le 21 avril 1659, avec sa mère et son frère, un accord par lequel sa légitime fut fixée à 18000 livres. Il fit son testament le 21 février 1660, et décéda deux jours après. Léonard, son frère et héritier, donna quittance le 6 décembre 1663.
3) Renée, qui épousa, par contrat du 25 janvier 1640, Jean d'Abzac, chevalier, seigneur du Villard, Saint-Pardoux La Rivière. Etant veuve et tutrice de ses enfants, elle transigea avec son frère, le 8 septembre 1657. Elle vivait encore le 6 décembre 1663.
4) Anne, née le 5 janvier 1636. Elle épousa, par contrat passé à Marval, par Noël et Saladour, notaires, le 12 janvier 1660, Ganthonnet Saulnier, écuyer, seigneur de Plaissac, Cherve, etc...
5) Henrie, qui prit l'habit au monastère de Boubon, le 20 février 1643.
6) Françoise, qui fit profession religieuse au monastère de Saint-Pardoux La Rivière, ordre de Saint-Dominique, devant Beausoleil, notaire.

VII) de LAMBERTIE Léonard, chevalier, seigneur de Prun, Lespinassie, la Chapelle Saint-Robert, Souffrignac, Marval.
Il eut un procès avec sa soeur Anne , et le présidial de Bordeaux, par sentence du 12 mai 1661, fixa les droits d'Anne à 10000 livres.
Le 6 décembre 1663, il acquitta un legs fait par son frère Charles à la cure de Marval.
Il fut déchargé de l'assignation des commissaires par M. Colbert, intendant du Poitou, le 28 mars 1665, et maintenu en sa noblesse en janvier 1667.
Il fut capitaine commandant une compagnie dans le régiment de Navarre, et reçut du roi, le 24 octobre 1683, ordre de recevoir le chevalier de LAMBERTIE, son fils (Léonard), comme lieutenant de sa compagnie.
Il épousa, par contrat passé au château de la Chapelle Saint-Robert, le 22 juillet 1648, devant Trudaine et Petitpré, notaires, Marie de Fontlebon, fille de feu Charles, chevalier, seigneur de la Chapelle Saint-Robert, et de Marie Moreau.
Elle lui apporta la seigneurie de la Chapelle Saint-Robert. Elle testa le 12 décembre 1683, devant Chalard et Saint-Freau.
Léonard était décédé avant le mariage de sa fille Anne, le 19 janvier 1693.
Ils eurent pour enfants :
  1) Jean, écuyer, seigneur de la Chapelle Saint-Robert, du Bouchet, etc...
Il naquit le 12 octobre 1659. Il fut reçu page de la Grande Ecurie le Ier janvier 1674.
Volontaire en Catalogne dans le régiment de Gassion, il fut ensuite nommé capitaine au régiment de Tulle, le 28 mai 1689.
Il assista au mariage de sa soeur Anne, le 19 janvier 1692.
Il avait épousé Marie-Rose Boisson, fille d'Antoine, écuyer, seigneur de Bussac, et de Marie de La Rochefoucauld. Il était décédé avant le Ier juillet 1699, date à laquelle sa veuve passait un accord avec Jacques de LAMBERTIE, son beau-frère, dans lequel il est dit que Jean était décédé après neuf mois de mariage, sans enfant.
Marie-Rose Boisson se remaria, le 3 juillet 1700, avec Jacques-Alphée Goulard, chevalier, seigneur de Saint-Hilaire.
2) Léonard, chevalier, seigneur de Prun. Il fut lieutenant de la compagnie de M. de LAMBERTIE, son père, le 24 octobre 1683, puis capitaine d'une compagnie nouvelle levée le 4 novembre 1683.
Il fut tué au siège de Valence.
3) Jacques, qui suit.
4) Jacques-Philippe, capitaine au régiment de Bourgogne. Il fut tué au service.
5) Anne, qui épousa, par contrat du 19 janvier 1693, passé à Marval devant Delagarde et Chomaignon, notaires de la châtellenie de Saint-Auvent, Pierre de Rocart, alias Rocquart, chevalier, seigneur de Saint-Laurent de Céris.
Etant veuve, en 1701-1702, elle rétrocéda, devant Rivet, notaire à Agris, à son frère Jacques, la seigneurie de Prun qui faisait partie de la dot que Jean de LAMBERTIE, son frère aîné, lui avait constituée.
6) Jeanne, qui fit profession religieuse à Saint-Pardoux La Rivière, le 20 mai 1668, devant Beausoleil, notaire.
7) Marie, qui fit également profession, le 16 juin 1670, au monastère de Boubon, devant Varachau et de La Forge, notaires.
8) autre Marie.

VIII) de LAMBERTIE Jacques, chevalier, seigneur de Marval, Prun, la Chapelle Saint-Robert, Souffrignac, Fonpastour, etc... Il fut nommé capitaine au régiment de Tulle à la place de Léonard, son frère, par commission du 29 avril 1690, puis major au même régiment par commission du 16 avril 1696.
Le Ier juillet 1699, étant capitaine au régiment de Nettancourt, il passa, à Angoulême, un accord avec sa belle-soeur, Marie-Rose Boisson, à l'occasion de son douaire. Elle lui abandonna tous ses droits moyennant 19800 livres.
le 27 mars 1702, en qualité d'héritier de Jean, son frère, il passa un accord avec la prieure du monastère de Saint-Pardoux La Rivière.
Il reçut de M. de Maurepas, datée de Versailles, le 9 novembre 1741, une lettre par laquelle le ministre le remerciait de son offre de fondre de ce jour à août de l'année suivante 150 canons de 8, pour le port de Rochefort, mais que des engagements antérieurs l'empêchaient de l'accepter.
Il épousa, par contrat passé à Bordeaux, le 21 septembre 1702, Marie-Françoise de La Rochefoucauld, dame de Fonpastour, fille de feu Charles-Casimir, chevalier, seigneur dudit lieu, et de Marie-Françoise Mazières.
Le 26 mai 1718, elle partagea avec sa soeur Elisabeth les biens de leurs parents et de leur soeur Angélique, décédée.
Le 10 mars 1720, avec son mari, elle vendit la seigneurie de Chey, en Aunis, provenant de ce partage.
Le 23 octobre 1729, ils constituaient au profit de Marie Thévet, veuve de François Dussieux, sieur de la Morandie, une rente volante de 201 livres 5 sous, devant Jeheu, notaire à Angoulême.
Le 3 novembre 1729, devant Caillaud, notaire à Angoulême, ils cédaient à Marie Thévet, une somme de 9692 livres 10 sous à prendre sur celle de 16000 rétrocédée aux sieurs de dame de Marval, par Anne de LAMBERTIE, veuve de Pierre de Rocquart, qui avait été payé de cette somme sur le prix de la vente faite par les dits sieur et dame, de leur terre et seigneurie de Fonpastour, en Aunis, à Jacques Boutet, par contrat du 4 novembre 1727, reçu par Lavallade, notaire.
Enfin, le 9 mars 1731, ils souscrivaient une obligation de 6000 livres au profit de Suzanne-Esther Musseau, veuve de Michel Musseau, marchand, bourgeois d'Angoulême, devant Jeheu, notaire.
En 1731, ils étaient en procès contre François de Polignac, écuyer, époux de feue Charlotte de La Rochefoucauld, soeur de Marie-Françoise, qui en était seule et unique héritière. En 1734, ils avaient fait saisir les biens de la défunte et François de Polignac faisait opposition à cette saisie.
Jacques était veuf lors du second mariage de son fils Jean, le 12 juin 1747, et était décédé avant le 25 septembre 1764, date d'une procuration du même Jean.
De son union avec Marie-Françoise, il eut pour enfants :
  1) Pierre, chevalier, marquis de LAMBERTIE, seigneur de la Chapelle Saint-Robert, Souffrignac, Marval.
Il assista aux deux contrats de mariage de son frère Jean, qui, le 25 septembre 1764, lui donna procuration. Il donna lui-même procuration à son frère Emmanuel, le 10 septembre 1773, pour faire pouvoir de tuteur sur les enfants mineurs de leur frère Jean.
Il décéda sans alliance.
2) Jean, qui suit.
3) N., qui fut lieutenant au régiment de Poitou, le 14 janvier 1726, puis capitaine au même régiment le 10 novembre 1733. Il fut chevalier de Saint-Louis le 24 septembre 1743.
Il s'agit peut-être de la même personne qu'Emmanuel, qui suit.
4) Emmanuel, chevalier de LAMBERTIE. Il fut capitaine au régiment de Poitou, et assista au contrat de mariage de son frère Jean, le 16 octobre 1740, et au second, en 1747.
Il reçut commission de chevalier de Saint-Louis, le 17 janvier 1745, et le 4 février 1747, une pension de 400 livres pour ses services.
Le 13 août 1767, il fit donation, par son contrat de mariage, à sa future épouse, Marie de Châteauneuf, fille d'Emmanuel, chevalier, seigneur du Peyrat, et d'Aimée de David de Vanteaux.
D'après Woelmont, Jacques de LAMBERTIE aurait eu deux autres fils, morts aux îles, et une fille, décédée sans alliance.

IX) de LAMBERTIE Jean, chevalier, seigneur en partie de Marval, la Chapelle Saint-Robert, le Cluseau, Quainsaines, Châteauvieux, etc...
Il fut nommé lieutenant en second dans le régiment d'infanterie de Poitou, par lettre du 15 janvier 1726, puis capitaine au même régiment, et chevalier de Saint-Louis.
Il naquit le 17 avril et fut baptisé à Marval le 12 août 1706. Demeurant à Montluçon, il passa le 25 septembre 1764, à Montbron, une procuration en son nom et en celui de son frère Pierre, pour transiger avec les créanciers de leurs père et mère.
Il épousa en premières noces, par contrat du 16 octobre 1740, passé par Paterel, notaire à Ampilly les Bordes (Ainay le Duc - Allier), Françoise de Lestrade, fille de Jacques, chevalier, baron d'Arcelot, seigneur de la Cousse, etc... et d'Elisabeth de Poussy, dont il n'eut pas d'enfant.
Il épousa ensuite en secondes noces, par contrat du 12 juin 1747, passé à Montluçon devant Raby, notaire, Elisabeth-Aimée Alamargot de Fontbouillant, fille de Gilbert-Olive, chevalier, seigneur de Quainsaines, Châteauvieux, etc... et de Madeleine Tissandier.
Il était décédé avant le 20 septembre 1770. Sa femme semble vivante à cette époque, mais était décédée avant le 17 novembre 1772. Ils eurent pour enfants :
  1) Pierre-Michel, qui suit.
2) Gilbert-Emmanuel, chevalier, puis comte de LAMBERTIE, né et baptisé à Montluçon le 10 avril 1754.
Il reçut un certificat de M. Baujon, le 28 mars 1770, pour être page du prince de Condé. Il était mineur en 1772, et fut lieutenant en second au régiment de Bourbon Cavalerie, et pourvu d'un tuteur en septembre 1773. Etant capitaine de dragons, il fut nommé sous-lieutenant de la Ière compagnie des gardes du corps, dite de Noailles, et fut reçu par le roi en cette qualité, le 12 mars 1780, avec rang de lieutenant-colonel de cavalerie.
3) Claire-Madeleine, née à Montluçon le 12 avril 1748. Elle épousa, par contrat passé à Paris, le 20 septembre 1770, Nicolas-Pierre-Elisabeth Geoffroy, comte de Villemain, chevalier, seigneur du Mesnil, Ordoux, etc... Ils passèrent, le 25 avril 1774, une procuration.
Elle fut guillotinée le 26 mars 1794, âgée de 41 ans.

X) de LAMBERTIE Pierre-Michel, comte de LAMBERTIE, seigneur du Cluseau. Il fut baptisé à Montluçon, le 22 avril 1740.
Il fut ainsi que ses frères, le 19 novembre 1772, sous l'autorité de Jean-Joseph de Rochedragon, baron de Mirabeau.
Le 10 septembre 1773, il était capitaine au régiment de Custine Dragons.
Il fut invité aux soirées de la Dauphine, et autorisé à porter l'habit d'équipage.
Capitaine réformé au régiment de dragons de l'Ecurie, il fut nommé mestre de camp le 27 janvier 1782, puis lieutenant en second du régiment Royal Marine Infanterie, avec rang du 13 avril 1780.
Il fut chevalier de Saint-Louis en 1780, et mestre de camp au régiment de Normandie.
Il aurait été général.
Il mourut le 13 février 1831.
Il avait épousé, le 8 mai 1808, Henriette-Jeanne-Robertine de Saint-Chamans, fille de Joseph-Louis, chevalier, vicomte de Saint-Chamans, baron du Peschier, et de Célestine-Augustine-Françoise Pinel du Manoir. Elle décéda le Ier août 1856, âgée de 73 ans. Ils eurent pour enfants :
  1) Emmanuel-Auguste, qui suit.
2) Léonce-Auguste-Marie, comte de LAMBERTIE. Il naquit le 14 février 1810, et fut président de la société d'horticulture d'Epernay. Il épousa, le 24 mai 1834, sa cousine germaine Claire-Robertine de Saint-Chamans, fille d'Auguste-Philippe-Marie, vicomte de Saint-Chamans, conseiller d'Etat, et de Thérèse-Alexandrine-Zoé du Bouexie de Piniaux. Elle décéda à Versailles le Ier mai 1896, âgée de 84 ans.
Léonce était décédé au château de Chaltrait (Marne), le 26 août 1877, âgé de 68 ans.
Il laissait pour enfant :
  a) Paul-Marie-Louis-Joseph, né le 15 mars 1851, à Chaltrait. Il épousa à Paris le 31 mai 1877, Clémentine-Marie-Madeleine de Liron d'Airolles, fille de Louis-Olivier et de Jacqueline-Agathe-Fany Bournarie. Il décéda à Lisieux le 30 janvier 1921, âgé de 69 ans.
Ils eurent pour enfants :
  a1) Marie-Louise-Claire, née le 21 avril 1878, et décédée à Lisieux le 3 mars 1914, sans alliance.
a2) Roger-Marie-Joseph-Alexandre, né le 23 mai 1880. Il resta sans alliance.
a3) Bernard-Marie-Gustave-Gabriel, né le 14 février 1882.
(*1) a4) Guillemette-Marie-Louise-Henriette, née le 12 août 1883, à Gionges (Marne), au château de la Crolière. Elle décéda le 12 mars 1968.
(*1) a5) Jean-Marie-Pierre-Henri, né le 15 juillet 1884 à Giones (Marne), au château de la Crolière. Il fut blessé à la bataille de Montmirail en septembre 1814. Il épousa à Paris, le 9 avril 1920, Georgette Mareschal de Bièvre, fille de Gabriel, garde général des Eaux et Forêts.

XI) de LAMBERTIE Emmanuel-Auguste, comte de LAMBERTIE. Il naquit le 3 février 1806, et fut page des rois Louis XVIII et Charles X.
Ancien officier de cavalerie, il épousa le 30 août 1831, Elisabeth-Françoise-Eugénie Magnard-Duvernay.
Il décéda au château du Cluseau (Estivailles - Allier), le 3 janvier 1888, âgé de 82 ans.
Il avait eu pour enfants :
  1) Jeanne-Elisabeth, née le 9 août 1832. Elle épousa le 27 novembre 1860, Louis Bouchard, baron d'Aubeterre.
2) Léonce-Michel-Robert, qui suit.
3) Claire-Pauline-Marie, née en 1836, et décédée au château du Cluseau, le 17 juin 1867, âgée de 31 ans, sans alliance.

XII) de LAMBERTIE Léonce-Michel-Robert, comte de LAMBERTIE. Il naquit au Cluseau le 9 octobre 1834.
Il a été reçu à Saint-Cyr en novembre 1854. Il fut sous-lieutenant au 7ème lanciers le Ier octobre 1856, puis lieutenant démissionnaire en 1866, et commandant des mobiles de l'Allier en 1870-1871.
Il épousa en premières noces, le 17 octobre 1864, Alix-Elisa-Gabrielle de Broc, fille de Sosthène-Gonzague, comte de Broc, et de Marie-Georgina-Caroline Chevalier de Caunant. Elle décéda au Cluseau le 9 décembre 1870.
Il épousa ensuite en secondes noces, à Paris, le 10 août 1875, Gabrielle-Cécile Durrach, fille de Charles-Félix, ingénieur des Ponts et Chaussées, et de Marie-Aurélie Pigeon de Saint-Pair. Elle décéda au Cluseau en septembre 1914.
Il eut de son premier mariage :
  1) Pierre-Emmanuel-Joseph-Louis, qui suit.
2) Jeanne-Elisabeth, née le 29 novembre 1870, et qui épousa à Paris, les 4 et 7 janvier 1890, son cousin, Frédéric-Georges Pigeon de Saint-pair, lieutenant de vaisseau, devenu par la suite amiral.

XIII) de LAMBERTIE Pierre-Emmanuel-Joseph-Louis, vicomte de LAMBERTIE, né au château de Nanteuil (Huisseau sur Corson - Loir et Cher), le 25 août 1867.
Il épousa en l'église de Saint-Augustin, à Paris, le 30 juin et 2 juillet 1892, Denise-Louise-Marie de Bonnault-Saudre, fille de feu François-Antoine, et de Marie-Julie de Buus d'Hollebecque. Ils eurent :
  1) Alix-Gabrielle-Marie, née le 30 mars 1893.

Branche du BOUCHET :
VI) de LAMBERTIE Gabriel, écuyer, seigneur du Bouchet, Lartimache (la Chappele-Montbrandeix), Salles, Doumailhat, les Brousses, Fougerat, etc...
Il naquit le 19 juillet 1596. Il n'était pas au partage de ses frères, le 30 mai 1611.
Le 20 août 1621, il reçut commission de capitaine de 100 hommes du régiment d'infanterie de Bourdeilles.
Il partagea, à Marval, le 20 novembre 1626 avec ses frères, puis le 28, il passa un accord avec eux et son père à l'occasion de la succession de sa mère.
Il reçut divers domaines et un don de 1000 pistoles de son frère, seigneur de Lespinassie.
Le 13 janvier 1627, il transigea avec sa soeur Henriette et Jean de Maumont, son beau-frère.
Le 4 mai 1628, en Allemagne, il fut lieutenant au régiment de cuirassiers de M. de Gouffier, et il obtint un congé, signé du marquis de Boissy, pour rentrer en France.
Le 23 juiller suivant, il reçut ordre de M. de Boissy de partir avec sa cornette, sa troupe et son bagage, pour se rendre à Guisen (?).
En 1632, il était capitaine dans le régiment de LAMBERTIE, en garnison à Stenay, et, le 23 avril 1634, demeurant au lieu noble de Lartimache, il fit un accord avec Jean de Montfreboeuf, écuyer, seigneur de la Nadalie, et Madeleine Chasteignier, son épouse.
Capitaine de 100 hommes au régiment de Pons, il fut tué au service du roi, le 16 mai 1636. Son corps fut ramené en Limousin et inhumé à Montbrandeix. Sa veuve fit faire un inventaire le 18 août suivant.
Il avait épousé, par contrat passé au château de Champniers, en Périgord, devant Marcillaud, notaire, Claude, alias Catherine, du Lau, fille d'Henri, seigneur de Champniers, Chambon, etc...gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, et d'Anne-Henriette de Pons. Elle eut en dot 12000 livres. Elle se remaria avec Desse d'Aubusson.
Ils avaient eu pour enfants :
  1) Jean, qui suit.
2) Jeanne, qui était dite décédée dans le contrat de mariage de sa mère le Ier juin 1643.

VII) de LAMBERTIE Jean, chevalier, marquis du Bouchet, seigneur de Lartimache, Puidemau (La Chapelle-Montbrandeix - Haute-Vienne), de la Fougeraye (Poiroux - Vienne), Saint-Martin l'Ars (Vienne), baron de Corigné (Saint-Martin l'Ars).
Il fut maintenu en sa noblesse en 1665 par Colbert, et en 1666 par d'Aguesseau, et encore le 9 septembre 1667, par Barentin, intendant du Poitou.
Il avait passé un accord, le 24 septembre 1665, par acte passé au château de Chambouraud, en Poitou, paroisse de Saint-Mathieu (Haute-Vienne), avec Léonard de LAMBERTIE, chevalier, seigneur de Lespinassie, son cousin germain. Il demeurait alors au château de Puidemau.
Le 25 juin 1678, il passa un bail à ferme de la châtellenie de Saint-Martin l'Ars et des seigneuries de Corigné, les Roches (Saint-Martin l'Ars) et de la Valette (Poiroux -Vienne).
Il rendit hommage, le 6 février 1676, et aveu le 25 février 1679, comme mari de Marie du Raynier, pour Saint-Martin l'Ars, mouvant de Civray, à foi et hommage lige et au devoir de 100 sous tournois à muance de seigneur et d'homme.
Il était mestre de camp d'un régiment de 12 enseignes de 100 hommes d'armes.
Il fit son testament à Saint-Martin l'Ars le 10 février 1687. Il fut inhumé en l'église de ce lieu le 22 février suivant.
Il avait épousé, par contrat du 8 octobre 1660, alias 8 décembre, passé devant Grelier et Bellaud, notaires de la baronnie de Rochemeaux (Vienne), Marie du Raynier, fille de Charles, chevalier, marquis des Deffens, seigneur de Saint-Martin l'Ars et de la Fougeraye, et de Marie-Françoise de Meschinet.
Elle fut nommée dame d'atours de Marguerite de Lorraine, duchesse douairière d'Orléans, en remplacement de sa mère, par brevet du 6 mai 1671, puis, le 8 février 1675, dame d'honneur d'Isabelle d'Orléans, duchesse d'Alençon, de Guise et d'Angoulême, par brevet de ce jour.
Le 4 septembre 1716, elle rendit hommage de Saint-Martin l'Ars, à titre successif de sa mère.
Marie du Raynier épousa en secondes noces, par contrat du 9 mai 1696, Jean de Vivonne, chevalier, seigneur de Noye et de Pleuville, capitaine de cavalerie. Elle fut inhumée, le 3 juin 1722 en l'église de Saint-Martin l'Ars, âgée de 77 ans.
Jean et Marie avaient eu pour enfants :
  1) Léonard, baptisé le 3 août 1664, à Poiroux.
2) Marie, baptisée le 28 juin 1665. Elle épousa, par contrat du 29 mars 1698, Jean de Trompaudon du Repaire, chevalier, seigneur de Londeix, chevalier de l'ordre du roi.
3) Armand-François, né le 17 janvier 1667 et baptisé à Poiroux le 9 février suivant. Il fut lieutenant au régiment de Condé, et mourut sans alliance.
4) Emmanuel, alias Joseph-Emmanuel, baptisé à Poiroux le 25 mai 1667 (?), chevalier, seigneur de Puidemau, Lartimache, le Bouchet, Saint-Martin l'Ars. Il fut lieutenant de dragons le 20 janvier 1689, capitaine au régiment de colonel-général de cavalerie le 20 février 1696.
Il reçut, le 8 juillet 1730, un brevet pour tenir rang de mestre de camp de ce régiment et en était mestre de camp en titre, le 3 décembre 1732.
Le 24 avril 1703, il avait vendu sa compagnie comme capitaine au régiment colonel-général, à son frère Cosme.
Il épousa par contrat du 30 janvier 1700, Françoise du Barry, fille d'Antoine, chevalier, seigneur de Puycheny en Périgord, et de Marie-Anne de Nesmond.
Il fut inhumé dans l'église de Saint-Martin l'Ars, le 19 mars 1753, sans avoir eu d'enfant.
Son seul héritier fut son neveu Emmanuel-François, marquis de LAMBERTIE.
5) autre Marie, baptisée le Ier juillet 1668.
6) Issac, baptisé à Poiroux, dans la chapelle de la Fougeraye le 28 janvier 1670.
7) autre Marie, née le 15 novembre 1670, et baptisée le 10 janvier 1673.
8) Anne, née le 22 novembre 1672, et baptisée le 10 janvier 1673, le même jour que sa soeur Marie.
Son Altesse Royale Mme de Guise lui avait donné 10000 livres dont son père disposa par son testament en 1687. Elle épousa, par contrat du Ier mai 1700, François de Vivonne, chevalier, seigneur de La Chataigneraye, fils de Jean, remarié avec Marie du Raynier, mère d'Anne, devant Riffault, notaire à Sablé.
La cérémonie religieuse eut lieu à Auvers Le Hamon (Sarthe), célébrée par le curé de Saint-Martin l'Ars.
Ils partagèrent avec les frères d'Anne le Ier mars 1723.
9) Cosme, qui suit.
10) Anne-Cécile, novice à la Visitation de Poitiers. Elle fit son testament le 26 janvier 1695.
11) Marie-Catherine, religieuse. Elle fit son testament le 26 janvier 1695.
12) Marie-Angélique, religieuse. Elle fit son testament le 26 janvier 1695.
13) Elisabeth, novice au monastère des Dominicaines, à Sainte-Catherine de Poitiers. Elle fit son testament le 12 février 1700. Elle était née en 1677, et fit profession en 1700. Elle décéda en 1764.

VIII) de LAMBERTIE Cosme, comte de LAMBERTIE, chevalier, seigneur de l'Epine, Lavau, la Cour d'usson (Usson - Vienne), Saint-Martin l'Ars en partie. Il naquit le 20 janvier 1678, et fut baptisé le 4 mai suivant en l'église Saint-Sulpice à Paris. Il eut pour marraine Son Altesse Royale Mme Isabelle d'Orléans, duchesse d'Alençon et d'Angoulême, douairère.
Le 5 août 1693, âgé de 15 ans, il obtint des lettres de bénéfice d'âge. Il fut nommé cornette dans le régiment colonel-général cavalerie, compagnie de LAMBERTIE, par brevet du 21 décembre 1693, puis capitaine dans le même régiment à la place de son frère, démissionnaire en sa faveur, par commission du 20 mars 1703.
Il fut nommé chevalier de Saint-Louis, mestre de camp de cavalerie, par commission du Ier décembre 1718.
Le 4 décembre 1722, il fit dresser un inventaire à la mort de sa mère, et partagea les biens de celle-ci le Ier mars 1723, avec son frère Emmanuel et sa soeur Marie-Anne.
Il se trouva à de très nombreuses batailles : Santa Vittoria, Luzzara en 1702, Chiary, Castelnuovo, à l'attaque de Revin en 1704, au siège de Verne en 1706, à la bataille de Cassano, où il reçut plusieurs blessures, à celle de Malplaquet en 1709, et enfin à la campagne de 1733 après laquelle il se retira pour cause de maladie.
Il avait servi 45 ans et reçu plus de vingt blessures.
Le 5 juillet 1734, il rendit hommage pour la Grande Epine (Usson), et la Fa (Usson).
Il avait épousé, par contrat du 20 mai 1718, passé par Gay et Cuirblanc, notaires à Usson, Marie-Angélique du Breuil-Hélion, fille de Louis, chevalier, seigneur de Lavau et de la Cour d'Usson, et de Suzanne Buignon. Le mariage fut célébré à Usson le 30 mai.
Il fut inhumé dans l'église d'Usson, le 22 avril 1737, âgé de 60 ans.
Sa veuve rendit hommage de la Grande Epine, de la Fa et de la Cour d'Usson, le 2 septembre 1740.
De leur union naquirent :
  1) Emmanuel-François, qui suit.
2) Marie, baptisée à Usson le 12 avril 1719. Elle décéda jeune.
3) Marie-Suzanne, baptisée à Usson le 17 janvier 1724. Elle épousa, par contrat passé à Poitiers, le 7 avril 1739, devant Baudouin et Decressac, notaires, Jacques-Louis de Brilhac, chevalier, seigneur de Pilloué. La cérémonie religieuse eut lieu le même jour, à Notre-Dame de la Chandellière de Poitiers.
Elle fut inhumée en l'église Saint-Didier de Poitiers, le 9 juin 1742, âgée de 19 ans environ.

IX) de LAMBERTIE Emmanuel-François, chevalier, marquis de LAMBERTIE, seigneur de Lavau, la Grande et la Petite Epine, la Cour d'Usson, la Corbière, baron de Corigné, Saint-Martin l'Ars, Puidemau, Lartimache.
Il naquit le 11 décembre 1729, et fut baptisé le 14 février 1730, sous le seul prénom de François.
Il servit comme mousquetaire surnuméraire à la deuxième compagnie, du 18 janvier 1753 à mai 1758, date à laquelle il obtint une cornette de gendarmerie.
Il fut nommé enseigne de la compagnie d'hommes d'armes des ordonnances du roi, sous le titre du duc de Bourgogne, par brevet du 10 février 1759.
Il fut mestre de camp de cavalerie et chef de brigade des gendarmes de Provence, puis nommé sous-lieutenant de la compagnie des ordonnances du roi sous le titre d'Aquitaine, par commission du 9 février 1760, et commission du même jour pour tenir rang de mestre de camp de cavalerie.
Il fut nommé capitaine-lieutenant de la compagnie des gendarmes bourguignons par provisions du 31 décembre 1766, avec 3 brevets de retenue sur ladite charge, deux de 30000 livres chacun, et l'autre de 20000 livres, des 26, 30, et 31 décembre 1766.
Il devint ensuite brigadier des armées du roi par brevet du 3 janvier 1770, et chevalier de Saint-Louis, par lettres du roi du Ier mars 1780.
Il avait fait hommage le 24 juillet 1765, et aveu le 15 juillet 1767, pour Saint-Martin l'Ars, et le 15 juillet 1752 pour la Grande Epine, qui lui avait été donné par sa mère le 25 novembre 1747. Il fit aussi aveu le 15 juillet 1752, pour la Fa, donnée en 1747 par sa mère, pour son mariage.
Il rendit encore aveu de la Grande Epine le Ier juillet 1775, mais avait vendu le fief de la Fa, le 27 mai 1768, à Jean-René de Nuchèze, chevalier, seigneur de Badevillain, devant Darbez, notaire à Poitiers.
Il rendit également hommage de La Cour d'Usson les 15 juillet 1752, et 15 juillet 1775.
Le 25 janvier 1775, il fit enterriner des lettres de terrier.
Avec sa fille Marie-Angélique, comtesse de Beaucorps, il fut parrain d'une cloche de Saint-Martin l'Ars, le 23 août 1778.
Il reçut en 1779, une pension de 2400 livres en considération de ses services.
Il épousa en premières noces, par contrat passé au château de Saint-Martin l'Ars, le 25 octobre 1747, devant Guyonneau et Bourdeau, notaires à Poitiers, Marie-Jeanne d'Anché, fille de feu Louis, chevalier, seigneur de Bessé, et d'Emerye de Volvire. Les registres de Bessé donnent comme date le 8 janvier 1748.
Jeanne-Marie d'Anché fut inhumée dans le choeur de l'église d'Usson le Ier janvier 1752.
Le Ier juiller 1769, Emmanuel-François fit tenir une assemblée de parents pour un emprunt de 60000 livres pour acheter un guidon de gendarmerie à son fils Joseph-Emmanuel.
Il épousa en secondes noces, par contrat du 22 décembre 1758, passé devant Tronchet, notaire à Nancy, Louise-Antoinette-Gabrielle de LAMBERTIE (de la branche de Lorraine), fille de Camille, chevalier, seigneur de Tornielle, de LAMBERTIE, marquis de Gerbeviller, et de Barbe-Françoise Hurault de Morainville. Le mariage fut célébré le 3 février 1759, en l'église de Bouzières au Chesne, diocèse de Nancy.
Emmanuel-François décéda à Paris, le 26 avril 1814, alias le 21 avril 1819.
Il eut de son premier mariage :
  1) Joseph-Emmanuel-Auguste-François, qui suit.
2) Marie-Angélique-Mélanie-Adelaïde-Félicité, baptisée à Usson le 21 novembre 1749.
Elle épousa, par contrat du 28 juin 1771, passé devant Rivière et Bourbeau, notaires à Poitiers, Pierre-Louis, comte de Beaucorps, chevalier, seigneur de Sigogne, etc... ancien capitaine au régiment des volontaires de Clermont-Prince.
Elle était veuve avant le 16 mars 1789, date à laquelle défaut était donné contre elle pour n'avoir pas comparu à l'assemblée de la noblesse.
A la Révolution, elle se réfugia à Londres, où elle mourut le 6 juin 1797, âgée de 48 ans.
Emmanuel-François eut de son second mariage :
  3) Marie-Angélique-Louise-Gabrielle, baptisée à Nancy le 24 novembre 1759.
Elle épousa, par contrat passé le 27 décembre 1774, en présence du roi, de la reine, du comte d'Artois, et d'autres princes de la famille royale qui signèrent au contrat, et le 7 janvier 1775, en l'église Saint-Roch à Paris, Auguste-Joseph-Félicité, comte de Matharel-Fiennes, capitaine de cavalerie.
4) Camille-Louise-Françoise-Sophronie, née le 3 décembre 1762, et baptisée le lendemain.
Elle fut reçut chanoinesse du chapitre noble de Poussay, en Lorraine, sur preuves du 28 mai 1771.
Elle épousa par contrat passé à Nancy devant Watier, notaire, le 17 avril 1780, Antoine-Pierre, comte de Raincourt, chevalier, seigneur de Saint-Georges, capitaine au régiment Dauphin-Cavalerie.
Elle décéda en émigration, à Duisbourg, le 5 février 1792, alias 10 novembre 1795.

X) de LAMBERTIE Joseph-Emmanuel-Auguste-François, comte, puis marquis de LAMBERTIE.
Il naquit le 25 septembre, et fut baptisé le 6 octobre 1748, à Usson.
Il fut reçu page du roi Stanislas de Pologne, en 1759.
Il entra au service dans le régiment du Roi-Infanterie en 1763. Encore mineur, il reçut du roi, le Ier juillet 1769, l'agrément d'un guidon de gendarmerie. Il fut successivement enseigne aux gendarmes d'Artois en février 1760, mestre de camp de cavalerie, enseigne de la compagnie d'hommes d'armes des ordonnances du roi sous le titre d'Artois en 1776, sous-lieutenant des gendarmes de la reine en 1775. Il obtint un brevet de retenue de 20000 livres sur cette charge.
Il fut ensuite Ier lieutenant des gendarmes bourguignons le 17 mai 1778, puis maréchal de camp en 1788.
Il fut fait lieutenant-général à la rentrée du roi en 1814, et commandeur de Saint-Louis en 1816.
En 1781, il avait obtenu du département de la guerre deux pensions, l'une de 1000 livres, l'autre de 2000, comme capitaine lieutenant de la compagnie des gendarmes Dauphin, en considération de ses services, et pour lui donner les moyens de les continuer.
Le 13 septembre 1775, son père lui rendit compte comme unique héritier, avec sa soeur Anne, de Jeanne d'Anché, sa mère.
Le 14 avril 1787, il monta dans les carrosses du roi.
Il fut nommé en 1789, député de la noblesse du Poitou aux Etats Généraux. Il émigra en 1791, et commanda une division de gendarmerie, puis passa en Angleterre.
Sa parenté (d'ailleurs inexacte), avec le roi, lui valut de celui-ci la promesse d'un régiment, qu'il ne put obtenir du ministre Pitt.
Il avait épousé, le 13 octobre 1778, à Izeures, près de Moulins (Allier), par contrat passé devant Bourgarel et Perronnin, notaires à Moulins, alias le 8 octobre, Suzanne-Victoire Farrouilh, fille de Louis, armateur à Bordeaux, et d'Anne Lartigaud. Elle suivi son mari en Allemagne et décéda à Maestricht, le 29 décembre 1793.
Il ne rentra en France qu'après le retour du roi , en mai 1814.
Il décéda à Paris le 21 avril 1819, ayant eu comme enfants :
  1) Suzanne-Célinie-Zoé, née le 29 octobre 1779. Elle épousa à Londres, par contrat passé le 26 juin 1798, devant Guillonneau, notaire, Pierre-Barthélémy-Marie-Joseph-Alexandre, baron de Constant, chevalier de Saint-Louis et de Saint-Lazare, colonel de dragons.
Elle décéda à Paris, étant veuve, le 5 septembre 1843.
2) Adelaïde-Mélanie-Marie-Angélique-Félicité, née à Moulins, le 14 juillet 1782. Elle épousa à Londres, le 13 février 1806, dans la chapelle catholique de King Street, Jean-François-César, baron de Guilhermy, veuf de Gabrielle-Pétronille de Lacger, conseiller du roi en ses conseils, président honoraire du présidial de Castelnaudary.
Elle décéda à Paris le 11 octobre 1855.
3) Joseph, né le 16 septembre 1784 à Poitiers. Il décéda en bas-âge.
4) Alexandrine, soeur jumelle de Joseph, également décédée en bas-âge.
5) Suzanne-Célinie-Camille-Victoire, née à Poitiers le 12 juillet 1786. Elle épousa, le 23 août 1809, Jean-Baptiste-Emmanuel Parent de Curzon. Elle décéda à Poitiers le 31 mars 1867.
Son parrain, Jean-Baptiste Jouslard du Vergnay, lui avait donné le château d'Ayron (Vienne).

Branche de SAINT-SORNIN :
IX) de LAMBERTIE Léon, écuyer, seigneur de Launay, de la Coste, et de Saint-Sornin, né le 4 et baptisé le 10 octobre 1696 en l'église Saint-Maurive de Montbron.
Il fut cornette dans la compagnie de LAMBERTIE au régiment colonel-général de cavalerie en 1718. Il quitta ce régiment en 1730, suivant un certificat de service du Ier avril 1768.
Il épousa en premières noces, le 24 juillet 1730, Catherine Rampnoulx, demoiselle de Marefy, fille de Pierre et de Jeanne Grenet. Elle décéda la même année.
Il épousa ensuite en secondes noces, par contrat passé à Saint-Sornin, devant Jordain, notaire, le 7 janvier 1733, Marie-Radegonde Naulin, fille de Jean-Pierre, sieur de Fonfaix, avocat au Parlement de Paris, juge-sénéchal du comté de Sansac et Cellefrouin, et de Catherine Renier, ou Resnier. Le mariage fut célébré le 15 janvier, en l'église Notre-Dame de Péroux (?), diocèse d'Angoulême.
Il était qualifié comte de LAMBERTIE, seigneur de Saint-Sornin, Lanmarie, Chaize, etc... dans le contrat de mariage de son fils Joseph, en 1772.
Il décéda à Saint-Sornin le Ier décembre 1749, âgé d'environ 50 ans, et fut inhumé le lendemain dans l'église.
Il avait eu de son second mariage :
  1) Jean-Pierre, chevalier, seigneur de Saint-Sornin, la Faurie (Saint-Sornin), etc...
Il naquit le 26, et fut baptisé le 27 février 1734, à Saint-Sornin.
Le 15 mai 1751, avec ses deux frères, comme héritiers de leur père et de défunte N. Rempnoux de Marafy, sa femme, et sous l'autorité de Clément Mesnard, leur curateur, il donna procuration à M. Couffé du Boullay, procureur au Parlement de Paris, pour poursuivre l'instance contre les héritiers d'Isaac Chezaud, sieur des Granges, jusqu'à sentence définite (Caillaud, notaire à Angoulême).
En son nom, et en celui de ses frères, mineurs émancipés, il fit une acquisition, le Ier mai 1758, devant Jordain, notaire à Saint-Sornin.
Il fut lieutenant au régiment de Poitou en 1748, puis capitaine au même régiment en 1758.
Bléssé à Rosbach, il y perdit tous ses équipages et obtint du roi une gratification.
Il fut nommé chevalier de Saint-Louis le 18 mars 1772, et Ier capitaine au régiment de Poitou-Infanterie.
Il fut nommé au commandement du bataillon du Médoc en 1778, et eut un brevet de lieutenant-colonel d'infanterie.
Il était qualifié de comte de LAMBERTIE, capitaine au régiment du Poitou, dans le contrat de mariage de son frère Joseph, le 31 août 1772.
Il épousa, étant en garnison à Sarrelouis, par contrat passé à Boulay (Moselle), le 13 février 1776, Antoinette-Catherine de Beccarie, fille de Gabriel, chevalier, seigneur de Coume, chevalier de Saint-Louis, et de Marguerite Perolle.
En 1780, il donna à ferme, pour 29 ans, le fief de Saint-Sornin, à Etienne-Pierre de Ruffray, seigneur de Mazerolles, lieutenant de chevau-légers.
Il fut nommé par le roi gouverneur de Sarrelouis, par brevet du 13 mai 1781.
Grand bailly d'épée de Boulay en 1784, maréchal de camp pour retraite le Ier août 1791, il émigra et rejoingnit l'armée des Princes à Trèves, le 8 août 1792.
Il fut qualifié de lieutenant général avec retraite de maréchal de camp le 23 janvier 1815.
Il décéda à Metz le 27 mars 1816, ayant eu de son alliance avec Antoinette-Catherine :
  a) Georges-Guillaume-Jules, né le 20 et baptisé le 21 janvier 1777, en l'église de Sainte-Croix de Metz. Il décéda jeune.
2) Jean-François, qui suit.
3) Joseph, vicomte de LAMBERTIE, seigneur en partie de Lanmary et de Saint-Sornin.
Il naquit le 5 juin 1736, et fut lieutenant au régiment du Poitou en 1756, puis capitaine en 1758.
Il assista à la bataille de Rosbarch et y perdit ses équipages.
Il fut fait chevalier de Saint-Louis en 1773, et fut nommé lieutenant-colonel du régiment du Cap Saint-Domingue en 1774. Nommé lieutenant-colonel du régiment de Port au Prince en 1777, il monta, la même année dans les carrosses du roi.
Il avait épousé par contrat passé à Paris, les 30 et 31 août 1772, avec l'agrément du roi et de la famille royale, Anne-Françoise de Redon, fille de feu François, chevalier, seigneur des habitations de la Roche à Bateaux et des Coteaux, commandant pour le roi à Saint-Domingue, et d'Anne de Castel.
Elle fut présentée à la cour et nommée dame d'honneur de la princesse de Condé.
Joseph décéda à Saint-Domingue, le 2 août 1775, sans postérité.

X) de LAMBERTIE Jean-François, chevalier, seigneur de Lanmary, né le 25 et baptisé le 26 juin 1735, en l'église de Saint-Sornin.
Il fut gendarme de la garde du roi en 1765, et réformé en 1775. Le 31 août 1772, comme capitaine au régiment du Poitou et chevalier de Saint-Louis, il assista au mariage de son frère Joseph.
Il épousa, avec dispense du 3ème degré de consanguinité, par contrat passé à La Cadoue, paroisse de Mazerolles, devant Durousseau et Jordain, notaires du comté de Montbron, le 2 février 1755, Philipette, alias Marie-Philippe, ou Philippe Thibaud, fille de Jean, écuyer, seigneur de Plas, et de Marguerite de La Croix. La cérémonie religieuse eut lieu le 8 février à Mazerolles. Elle décéda le 11 septembre 1761, âgée de 25 ans, et fut inhumée dans l'église de Saint-Sornin le 12.
Jean-François décéda lui-même à Saint-Sornin, le 19 juin 1820.
Ils eurent pour enfants :
  1) Jean, baptisé à Mazerolles le 12 février 1756.
2) Jean-Pierre, qui suit.
3) Jean-François, né le 22 et baptisé à Mazerolles le 24 octobre 1757. Il fut chanoine de La Rochefoucauld et de Saint-Florent.
Le 29 mars 1773, il reçut un certificat de noblesse pour sa réception au séminaire de Joyeuse de Rouen, pour l'une des 12 places fondées à la nomination de Mgr.
Devenu vicaire général du diocèse de Saint-Claude, il mourut le 7 mars 1823, aux Chaumes (Saint-Sornin).
4) Joseph, baptisé le 15 octobre 1758. Il devint lieutenant de cavalerie dans la brigade du comte Auguste de LAMBERTIE, puis capitaine de cavalerie, chevalier de Saint-Louis. A la Révolution, il émigra.
Il avait épousé, à Châlons sur Marne, le 17 juillet 1788, Alexandrine-Charlotte de Cappi, fille de Denis-Nicolas, chevalier, seigneur d'Oisy, lieutenant-colonel de cavalerie, chevalier de Saint-Louis, et d'Anne-Marguerite André de Tarade. Elle décéda à La Rochefoucauld, le 25 février 1832, et son mari, au même lieu, le Ier novembre 1841.
Ils eurent pour enfants :
  a) N., née à Luxembourg, le 15 mai 1800. Elle épousa à Souffrignac Pierre-Paul Pintaud. Elle décéda le 30 décembre 1879.
5) Marguerite, baptisée le 11 octobre 1759. Elle fut nommée pour être chanoinesse à Alix (?).
Elle avait été élevée avec Mademoiselle de Bourbon-Condé, par les soins de Madame de Vermandois, abbesse de Beaumont les Tours, et eut promesse d'une place au chapitre de l'Argentière.
6) Antoinette, née le 27 et baptisée le 28 octobre 1760. Elle fut reçue à Saint-Cyr, sur preuves, d'après le certificat de la supérieure de cette maison, du 12 avril 1773. Elle en sortit le Ier octobre 1780, et reçut une dote le 7 mars 1784. Elle devint chanoinesse.

XI) de LAMBERTIE Jean-Pierre, dit le comte de LAMBERTIE, chevalier, seigneur de LAMBERTIE, baptisé le 30 décembre 1756.
Il fut capitaine de dragons, admis aux honneurs de la Cour le 28 mai 1785.
Il épousa, par contrat signé à Versailles, le 4 avril 1787, par leurs Majestés et la famille royale, et célébré à Montfort-l'Amaury le 31 mai, Anne-Françoise-Charlotte Chandéon de La Valette, fille de Georges-Balthazar, capitaine au régiment de Bourbonnais, chevalier de Saint-Louis, et d'Anne-Françoise Robert.
Il émigra, à la Révolution, et servit à l'armée de Condé comme cavalier noble. Il fut nommé, pendant l'émigration, chevalier de Saint-Louis.
Il décéda à Montfort-l'Amaury en 1804, et sa veuve à Paris, le 31 mai 1812. Ils avait eu pour enfant :

XII) de LAMBERTIE Adolphe-Georges-Balthazar, né à La Rochefoucauld, le 21 avril 1789.
Il entra au service en 1813, comme chef de bataillon d'infanterie, et fut qualifié d'ancien capitaine de la garde royale, le 23 octobre 1815. Il fut breveté chef de bataillon le 8 janvier 1818.
Etant lieutenant de la garde royale, il établit le projet d'une machine volante à ailes battantes.
Il fut chevalier de Saint-Louis en 1825, puis chevalier de la Légion d'Honneur.
Il épousa à Metz, le 10 octobre 1826, Marie-Charlotte-Félicité de Jobal, fille de Joseph-François-Louis, comte de Jobal, lieutenant général, major général des gardes du corps du roi, en 1816 grand croix de Saint-Louis, et de Françoise-Henriette-Louise-Brigitte Couet de Lorry.
Il décéda à Metz, le 22 mai 1845, et sa veuve au château d'Essey, près de Nancy, le 26 octobre 1894, âgée de 86 ans.
De leur union naquirent :
  1) Marie-Joséphine-Léonie, née à Metz le 10 décembre 1828. Elle épousa à Metz les 27 et 30 juin 1866, Timothée-Ellis O'Gormann, lieutenant colonel de l'armée autrichienne. Elle décéda à Nancy le 12 avril 1914, âgée de 85 ans.
2) Louise-Madeleine-Marguerite, née à Metz le 24 février 1845 (peut-être). Elle épousa à Metz les 25 et 26 novembre 1868 Alexandre-Charles-Joseph d'Olonne, capitaine commandant au 2ème régiment de chasseurs, chevalier de la Légion d'Honneur. Elle décéda à Cannes en mars 1918.
3) Marie-Claire, née à Metz le 6 juin 1830 (peut-être), et décédée à Nancy le 6 avril 1900, sans alliance.
4) Pierre-Gaston, qui suit.

XIII) de LAMBERTIE Pierre-Gaston, comte de LAMBERTIE, né à Metz le 11 janvier 1832.
Il épousa à Compiègne, le 26 octobre 1863, Louise-Thaïs-Eugénie de Bernetz, fille d'Antoine-Jules et d'Augustine-Mélanie de Caffarelli. Elle décéda à Compiègne le 15 novembre 1902, âgée de 64 ans.
Il décéda à son tour, à Compiègne, le 16 février 1907, à 73 ans, le dernier de sa branche.
Ils avaient eu pour enfants :
  1) Marie-Alix, née à Compiègne le 28 mai 1865. Elle y épousa les 11 et 12 avril 1888, Fernand-Marie-Hippolyte-Louis, comte du Plessis d'Argentré. Elle décéda à Compiègne le 25 avril 1911.
2) Auguste-Marie-Elisabeth, née à Compiègne le 11 octobre 1867. Elle épousa à Compiègne, le 28 mai 1895, Marie-Etienne-Henri-Louis de Gonzague, vicomte de Vibraye.

Autre LAMBERTIE non reliés aux autres branches :
- de LAMBERTIE Pierre. Il est nommé avec Hélie de Cramaud, chevalier, et Pierre Vigier, chevalier, comme seigneur de ceratines terres, dans un contrat de vente passé le lundi, fête de la Saint-Thomas 1276.
- de LAMBERTIE Jeanne. Elle avait épousé Jean Gandillaud, écuyer, sieur de Fondenis. Elle était veuve le 25 avril 1618, date à laquelle Antoine Gandillaud, écuyer, sieur des Vignes, fit son testament instituant son héritier Antoine Gandillaud, son petit-fils, devant Ferré, notaire à Angoulême.
- de LAMBERTIE Charles, seigneur de la Chapelle-Montmoreau, épousa le 5 novembre 1632, Esther de Fournel, fille de Raphaël, chevalier, seigneur de Tayac, et d'Esther de Pons.
- de LAMBERTIE Gantonnet, écuyer, sieur de Gantonnet, avait épousé Jeanne de Chevreux, dont il eut :
  1) Charles, baptisé à Cherves-Châtelard, le 7 février 1646. Il eut pour parrain Charles de LAMBERTIE, sieur de la Chapelle-Montmoreau.
2) Jeanne, baptisée le 9 février 1648 à Cherves-Châtelard.
3) Antoine, baptisé le 7 février 1655 à Cherves-Châtelard.
4) Gabriel, baptisé le 4 octobre 1656 à Cherves-Châtelard.
5) Anne, baptisée le 21 septembre 1659 à Cherves-Châtelard.
Il demeurait à Saint-Pierre, paroisse de Cherves, et le 10 mars 1649, dit sieur de LAMBERTIE, il passait une transaction avec Antoine Bonnet, curé de Cherves, devant Martin, notaire à Angoulême, et reconnaissait lui devoir, sur le fief des Perrières, une rente de 3 boisseaux de froment et 3 poules, et devoir lui payer, pour 29 années de retard, un devant d'autel de camelot, garni de passementerie.
- de LAMBERTIE Charles, écuyer, seigneur de Saint-Pierre, avait épousé Marguerite Dauphin, dont il eut :
  1) Raphaël, baptisé à Cherves-Châtelard, le 27 juin 1670.
2) Suzanne, baptisée à Cherves-Châtelard, le 13 février 1675.
- de LAMBERTIE Raphaël, chevalier, seigneur de la Chapelle-Montmoreau, avait épousé Marie-Anne de Nesmond, qui, en juillet 1684, passait un compromis avec André de Nesmond, chevalier, seigneur des Etangs et de Massignac, au sujet des droits lui appartenant dans la succession de Philippe de Nesmond, chevalier, seigneur des Etangs, leur père, devant Jeheu, notaire à Angoulême.
- de LAMBERTIE Armand, était, en mai 1694, recteur au collège des jésuites de Fontenay Le Comte.
- de LAMBERTIE Suzanne, peut-être fille de Charles, mentionné plus haut, épousa, à Cherves-Châtelard, le 16 mai 1695, Charles Chasteigner, écuyer, seigneur de La Rocheposay et du Lindois.
- de LAMBERTIE Joseph, capitaine au régiment de fusiliers de nouvelle levée par commission du 22 août 1695, reçut, le Ier mars 1703, une autre commission pour être reçu sous-lieutenant de la compagnie de la Ville, et, le 13 mai 1703, une troisième pour être reçu lieutenant en la compagnie du Mesnil.

- de LAMBERTIE Marie, de la Rousserie, épousa le 28 novembre 1705, à Rouzède, François Guerry.

- de LAMBERTIE (Mme) fut inhumée, le Ier mai 1704, en l'église de Ventouse.
- de LAMBERTIE Marie, était, le 7 août 1729, femme de François de La Croix, écuyer, seigneur de la Chaise. Elle en était veuve le Ier août 1745 et passait un compte de deniers avec Martial du Tillet de Mézières, conseiller honoraire et juge magistrat au siège présidial d'Angoumois, devant Jeheu, notaire à Angoulême. Son fils François de La Croix avait épousé sa cousine Marie de LAMBERTIE et mourut en 1743.
- de LAMBERTIE Anne, avait épousé, à Chazelles, Jean Gignac, notaire et procureur, dont Marie, née en 1730.
- de LAMBERTIE Joseph, né à Saint-Sornin, fut ordonné prêtre en 1746.
- de LAMBERTIE Jacques, avait épousé Elisabeth de Mauny, qui était décédée avant le 28 avril 1751, date à laquelle Jacques de Mauny, écuyer, héritier de sa soeur sous bénéfice d'inventaire, vendait des immeubles en la ville de Châteauneuf, devant Tabuteau, notaire à Angeac-Charente.
- de LAMBERTIE François, chevalier, seigneur de Rochefort, la Chapelle-Montmoreau, Chavaroche, etc... tuteur de ses enfants et de feu Marie de La Pisse, demeurant en son logis de Chavaroche, paroisse de Vieux-Mareuil, gendre de la défunte, fit faire, les 17 et 18 février 1761, devant Bernard, notaire à Angoulême, inventaire des meubles et effets de feu Marguerite-Esther Desmazières du Passage, veuve de François de La Pisse, chevalier, seigneur de Langlade.
- de LAMBERTIE Jean, sieur de Boisraud, habitant Chazelles, mort en 1772, avait épousé Marie Adhumeau, qui décéda en 1776.
  1) Marie, 1762. (Mariée à Pierre Vallade ?)
2) Marguerite.
3) Jean.
4) Marc.
5) Pierre.
Le 27 mars 1772, Marie de LAMBERTIE cédait à Marie Adhumeau, veuve de Jean de LAMBERTIE, bourgeois, ce qui lui revenait des biens qu'elles avaient en indivis, provenant de la succession de Léonard de LAMBERTIE, bourgeois, et de Jeanne Tourette, leurs parents, devant Caillaud, notaire à Angoulême.
- de LAMBERTIE Jacques, sieur de Lage, avait épousé Léonarde Raynaud, dont il eut :
  1) Léonarde, qui épousa à Rouzède, le 8 juillet 1775, Jérôme Guerry, sieur de Champneuf, et lui apporta la terre de la Roussière.

- Beauchet-Filleau : Dictionnaire historique et généalogique des familles du Poitou.
- Alfred Froidefond de Boulazac : Armorial de la noblesse de Périgord.
- Abbé Joseph Nadaud : Nobiliaire du diocèse et de la généralité de Limoges.
- Juglas de Morenas : Armorial général de France.

- Abbé Adolphe Mondon : Notes historiques sur la baronnie de Marthon.
- Jean Secret : Le Périgord romantique.
- Du côté d'Ecuras n°2 (F Fils Dumas Delage)
- (*) renseignements fournis par Nathalie BÉCHADE de FONROCHE.
- (*1) envoi de photocopies d'acte de naissance, de Madame Anna LEVI.
- (*2) Notes AGC envoyée par Mr. Antoine DORCIER
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