de LAGEARD, alias de La GEARD |
D'azur au lion d'or. ( Froidefond de Boulazac, armorial de la noblesse du Périgord). |
D'azur au lion d'argent, (alias
d'or), armé et lampassé de gueules, et à un croissant
d'argent posé à l'angle senestre du chef. (Preuves de la Grande Ecurie) |
D'azur
à un lion contourné d'argent, (alias d'or), armé
et lampassé de gueules, surmonté d'un croissant de même
en chef. (Nobiliaire du Limousin) |
Famille de l'Angoumois, dont un membre fut pourvu, en 1554, de l'office de sénéchal d'Angoumois. Cet office passa de père en fils jusqu'en 1789. |
Noms isolés : |
- de LAGEARD N. En 1634, elle fit profession, aux religieuses de Sainte-Claire de Nontron de la soeur de la Grange et de la soeur Saint-François. Elle était fille du sénéchal d'Angoumois. |
- de LAGEARD Joseph. Il fut parrain à Ruelle, le 5 octobre 1657. |
- de LAGEARD François. Il épousa
sa parente, Anne de LAGEARD, et eurent pour enfants :
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- de LAGEARD de CHERVAL Marie, fille du baron de Monbadon. Elle épousa, le 20 juillet 1717, Jean-Baptiste de La Faurie, seigneur de Feydeau, conseiller au parlement de Bordeaux. |
- de LAGEARD Raphaël, seigneur de Poullignac, demeurant en son château d'Escoir (Poullignac). Il épousa le 29 décembre 1739, Charlotte Aimée Eléonore de Plas, fille de François Joseph, et de Marie Judith Poussard. En 1748, il était qualifié de seigneur de Poullignac et d'Escoir. (Jean-Paul Gaillard et Jérôme Royer - article sur Escoir (Poullignac). |
- de LAGEARD N., dit le comte de Cherval, ancien officier de marine, chevalier de la Légion d'Honneur. Il était encore vivant en 1876, et avait épousé N. de Cavailhès, à l'Ile Maurice. Il descendait d'un capitaine de volontaires de l'Ile de France, en 1810. |
Branche de CHERVAL : |
- peut-être de LAGEARD Georges, d'où : |
I) de LAGEARD Hélie, seigneur
du Bourbet (Cherval) , Cherval (Dordogne), Saint-Martial de Viveyroux
(Dordogne), Jauvelle. Il naquit en 1458, et fut avocat général de la comtesse d'Angoulême. Il fut reçu pair d'Angoulême, le 4 octobre 1501, élu maire en 1504, et échevin en 1505. Il manque de peu l'anoblissement, en 1507. Il fut député vers le roi Louis XII, pour le prier de donner sa fille Claude en mariage au comte d'Angoulême, (devenu plus tard François Ier), et il signa à leur contrat de mariage, le 14 mai 1514. Il devint ensuite conseiller au parlement de Bordeaux le 15 janvier 1542. Il décéda le 15 mai 1542. Le 17 Ytier Julien lui succéda dans cette charge. Il épousa Claire Merlier, alias Mercier. Ils eurent pour enfants :
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II) de LAGEARD Laurent, seigneur
de Cherval, Jauvelle, Saint-Martial, etc.... Il fut pourvu le 17 mai 1542,
de l'office de conseiller au parlement de Bordeaux, vacant par la mort
de son père. Le 27 juin 1554, il reçut du roi des lettres de l'office de sénéchal d'Angoumois, à titre de survivance pour son fils Geoffroy, cet office vacant par la démission de Gontaut, chevalier, seigneur de Biron. Cet office restera dans sa famille jusqu'en 1789. En mars 1555, le roi lui donna des lettres de chevalerie en considération de ses services. Le 13 avril 1556, il rendit aveu et dénombrement de son château et chatellenie de Cherval, faisant la moitié de la seigneurie de Grésignac, mouvant du comté d'Angoulême. Il épousa le 6 mai 1544, par contrat passé devant Corbiau et Seguin, notaires, Gabrielle de Salignac, fille de Raymond, seigneur de Rochefort. Ils firent conjointement leur testament le 20 mars 1552, Laurent étant sur le point de partir en ambassade en Angleterre, devant Vars, notaire à Mareuil. Le 15 février 1555, le roi lui donna l'office de président en la cour de parlement de Bordeaux, vacant par la mort de Pierre de Carle. Le 21 juillet 1557, il lui accorda une prolongation d'un an pour son office de sénéchal. Le Ier novembre 1560, avec Gabrielle de Salignac, il faisait un codicille, confirmant leur testament du 20 mars 1552, en faveur de Geoffroy et Hélie, leurs fils, et de Marguerite, Claire, Henriette et Isabeau, leurs filles, mais ils avaient eu depuis d'autres enfants : François, Marie et Laurent, seul survivant de deux jumeaux. Ils leur donnaient : 4000 livres, à Françoise et Marie, 8000 à Laurent, et à l'enfant dont Gabrielle de Salignac était enceinte, 4000 livres si c'était une fille, et 8000 si c'était un garçon. Il décéda en 1561 d'après le bulletin de la Société Historique du Périgord, cependant, on peut voir sur les Carrés d'Hozier (545 La Rochebeaucourt), que Laurent de LAGEARD, sénéchal d'Angoumois, présida, le 15 septembre 1577, l'assemblée des trois états, tenue à Angoulême, et qu'il fut requis de prendre la charge de député de la noblesse des trois états que le roi de Navarre, gouverneur et lieutenant général de roi en Guyenne entendait faire à Bordeaux le 25 septembre suivant, ce qu'il accepta. Il fut inhumé dans l'église de Cherval, ainsi que plus tard, Gabrielle de Salignac. Celle-ci fit son testament, devant Chancel, notaire, le 15 mai 1580, demandant à être inhumée en l'église de Mareuil, en la chapelle des Trois Marie. Elle léguait un jardin, qui avait été à Georges de LAGEARD, à Hélie, son fils; sa maison à son autre fils Laurent; et faisait des dons à Geoffroy, Henriette, Isabeau, Marie et Louise, ses autres enfants. Ils eurent pour enfants :
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III) de LAGEARD
Geoffroy, écuyer, seigneur de Cherval, de Jauvelle, de Saint-Martial,
etc. Il naquit vers 1541. Il fut conseiller au parlement de Bordeaux, puis au Grand Conseil, et sénéchal d'Angoumois, après son père. Le 12 août 1564, il présenta, en la cour du parlement de Rennes, une requête au sujet de son office de sénéchal, dont son père et lui avaient été pourvus à titre de survivance. Son père l'avait exercé sa vie durant en état de robe longue (roture), et Geoffroy, après son décès, en robe courte (noblesse). A cette époque, Geoffoy, ayant 16 ou 17 ans, fut reçu au serment, suivant dispense du roi François II, à charge que Girault de Salignac, écuyer, seigneur de Salignac et de Rochefort, son oncle maternel, exercerait le dit office pendant 4 ans. Mais celui-ci étant décédé, Geoffroy craignait, ayant 23 ans, d'être contraint de se défaire de son office. La cour ordonna qu'il serait reçu au serment, qu'il fit le lendemain. Les 25 juillet 1580 et 12 juillet 1581, il fut confirmé dans son office de sénéchal. Est ce lui qui fit un échange, le 15 janvier 1602, avec François de Jussac, lui cédant la terre et seigneurie de Balosse contre celle de Saint-Marsault ? Il épousa, par contrat du Ier octobre 1571, reçu Lasseron, alias Tesseron, notaire à Angoulême, Geneviève Arnault, fille de feu (*) Alain, conseiller du roi et lieutenant général d'Angoumois, seigneur de la Borie-Fricard et de la Treille en Périgord, et de défunte Marie Miron. Elle lui apporta aussi par ce mariage la terre de Balzac. (Marc Boissinot - article sur Balzac). (elle décéda avant le 29 décembre 1644). Il fit une transaction à Angoulême, devant maître Trigeau, notaire, le 3 décembre 1574, avec Pierre de Jambes, demeurant à Angoulême, paroisse Saint-Paul. Le 13 février 1576, il citait ses fils Philippe et François comme héritiers de feu Pantin Ferret, écuyer, sieur de Barbayrou et de sa femme Madeleine Maigret, de feu Vincent de Villars, sieur de la Barrière, époux de Marie Girard, pour 108 écus. En 1596, devant la sénéchaussée et présidial de Périgueux, il était demandeur de biens saisis sur Jean Dumas, écuyer, sieur de la Beylie. En 1602, toujours à Périgueux, il eut un procès avec Françoise de Jussac, demoiselle de Masnadaud, pour la terre de Saint-Martial. Le 3 décembre 1574, avec sa femme, il transigea avec Jacques Pelluchon, marchand à Angoulême, au sujet d'une maison en cette ville, dont Geneviève Arnault avait hérité de son père. De leur union naquirent :
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IV) de LAGEARD Philippe, chevalier,
seigneur de Cherval, Saint-Martial de Viveyroux, de Grésignac,
la Chapelle, et de Beauregard. Il fut conseiller du roi, et son sénéchal en Angoumois, par lettres patentes d'Henri IV, reçue le 31 mai 1600, sur résignation de son père en sa faveur. Il transigea, le 29 décembre 1644, avec son frère François, écuyer, seigneur de la Grange, au sujet de la succession de leurs père et mère, décédés. Il convoqua, le 21 juillet 1635, le ban et arrière-ban d'Angoumois. Il vendit le fief de Chadurie à François de Lage, écuyer, seigneur de Puygaty, pour 16200 livres. Il décéda avant 1645, date où son fils reçut son office. Il épousa, par contrat passé le 27 juin 1599, au château de La Faye, devant Beliard, notaire en Angoumois, Renée Goullard de Touvérac, fille de Jacques, chevalier, baron de Touvérac et de la Faye, et de Françoise de La Touche, en présence d'Abel de LAGEARD, écuyer, seigneur dudit lieu, Laurent de LAGEARD, écuyer, seigneur de Jauvelle, marquis de Vaux, et de François de LAGEARD, écuyer, seigneur de la Grange. Il fit son testament, le 2 avril 1617, au château de Cherval, dans lequel il nommait ses enfants, et instituait Hélie de LAGEARD l'un de ses exécuteurs testamentaires. Il eut pour enfants :
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V) de LAGEARD François,
chevalier, seigneur de Cherval, Saint-Martial de Viveyroux, du Bourbet,
du fief de Bellejoye dans la ville d'Angoulême, et en partie de
Grésignac, etc. Il fut conseiller du roi et son grand sénéchal en Angoumois. Il reçut, le 11 mars 1645, provisions de cet office qu'exerçait son père. Le 9 décembre 1666, il fut maintenu en sa noblesse par M. de Montozon, subdélégué à Périgueux de l'intendant de Guyenne. Il habitait alors au château du Bourbet, paroisse de Cherval. Il résigna sa charge de conseiller et sénéchal d'Angoumois en faveur de son fils Jean, qui reçut ses provisions le 8 mai 1675. Le Ier septembre 1677, il passa un accord avec son frère Pierre et Antoinette de La Brousse, sa belle-soeur, au sujet de l'acquisition de la seigneurie de Grésignac, faite par ses derniers, le 15 novembre 1670, pour 50000 livres. Il fit son testament le 24 juin 1673, instituant son héritier universel, Jean de LAGEARD, son fils aîné, seigneur du Bourbet. Il épousa, par contrat du 14 janvier 1647, passé devant Thévenin, notaire en Angoumois, au château de Puycheny au marquisat d'Aubeterre, Suzanne Maron, fille de Jacques, chevalier, seigneur de Coulan, alias Coutan, gouverneur pour le roi en la ville de Talmond, et de Jeanne de Dreuille. Suzanne Maron fit son testament le 5 mai 1681, devant Lespinasse, notaire, demandant à être inhumée dans l'église de Cherval, et instituant son héritier universel, Jean, son fils aîné. De cette union naquirent :
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VI) de LAGEARD Jean, alias Jean-Hélie,
chevalier, seigneur et comte de Cherval, le Bourbet, Saint-Martial, Grésignac. Il fut conseiller du roi en ses conseils, et sénéchal d'Angoumois. Il fut nommé à cette charge le 8 mai 1675, sur résignation de son père. Le roi ratifia cette nomination le 15 octobre suivant. Il épousa, par contrat du 7 septembre 1683, passé à Cressac en Saintonge, par Fouyne, notaire, Marguerite de La Touche, fille de Gaston, chevalier, seigneur de Cressac, et d'Eléonore de Cailhère. Le 4 mai 1705, ils léguèrent à Pierre, leur fils aîné, la charge de sénéchal, et la moitié de leurs biens à leurs autres enfants, sans compter Antoinette et Jeanne de LAGEARD, religieuses. Il eut un procès au sujet d'une coupe de bois entre 1691 et 1712, à Saint-Martial de Viveyrols. La seigneurie de Cressac (canton de Montguyon), fut saisie sur sa personne, et adjugée en 1705, après d'importantes surenchères, à Pierre de Labrousse de Vertaillac. (Frédéric Chasseboeuf). Marguerite de La Touche décéda en 1756, à 92 ans. Ils avaient eu pour enfants :
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VII) de LAGEARD Pierre, chevalier,
seigneur de Cherval, Saint-Martial, etc. Il fut conseiller du roi. Il reçut ses provisions de sénéchal d'Angoumois, le 10 janvier 1712, et fut reçu le 30 janvier 1712. Il décéda en 1779, et fut inhumé à Lusignac. Il épousa, par contrat passé le 16 juillet 1714, devant Sabouraud, notaire, Jeanne de La Porte, fille d'Elie-Jean, chevalier, seigneur de Lusignac, baron de la Saludie, et de Marthe de La Touche. Elle lui apporta la terre de Lusignac (Dordogne). Le Ier décembre 1741, comme fondé de procuration de sa femme, il vendit pour 4000 livres de principal et 400 livres de pot de vin, à Léon Aynaud, conseiller du roi, seigneur de la Motte-Charente, les fiefs et seigneuries de Bellejoie et Montsoreau, appartenant à la dite dame, pat licitation faite avec ses soeurs, le 10 février 1730, devant Caillaud, notaire. Il eut un procès pour une pièce de terre et une vigne située à Vignolles, d'où des prétentions à cause de son fief de Bellejoie, entre 1735 et 1738. Ils eurent pour enfants :
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VIII) de LAGEARD Jean-Elie, chevalier,
dit le comte de Cherval, seigneur de Cherval, Saint-Martial, etc., grand
sénéchal d'Angoumois. Il fut baptisé à Saint-Martin de Cherval, le 15 septembre 1715. Il fut tué à la bataille de Rosbach le 5 novembre 1757, étant alors capitaine au régiment de Pons-Cavalerie. (Cependant cette date est peut-être fausse, car on trouve à la date du 22 mars 1758, une commission de lieutenant-colonel au régiment d'Harcourt -Cavalerie, donnée par le roi à Jean-Elie de LAGEARD de Cherval, capitaine dans le dit régiment.) Il avait épousé, le 20 mai 1751, étant capitaine au dit régiment d'Harcourt et chevalier de Saint-Louis, par contrat passé devant Bourguet et Grelon, notaires à Angoulême, Elisabeth, alias Marie Le Musnier de Blanzac, fille de Jacques-Louis, chevalier, seigneur de Raix et de Lartige, et de Marguerite Chérade. Il fit son testament le 31 mars 1756, et cet acte fut déposé le 28 octobre 1758, par Charles de LAGEARD, chevalier, seigneur de Saint-Martial, pour lui et son frère Raphaël, seigneur de la Touche, qui déclara que le plus jeune des fils du testateur était décédé avant son père. Elisabeth Le Musnier se remaria, le 5 octobre 1759, avec son cousin Adrien-Alexandre Chérade de Montbron. Jean-Elie et Elisabeth avaient eu pour enfants :
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IX) de LAGEARD Pierre, chevalier,
dit le marquis de Cherval, seigneur de Saint-Martial, de Grésignac
et du Bourbet. Il fut conseiller du roi et du comte d'Artois, grand sénéchal d'Angoumois. Il naquit à Angoulême où il fut ondoyé le 11 juillet 1752. Il fut baptisé le 18 janvier 1755, et eut pour parrain Pierre de LAGEARD, son grand-père, et pour marraine Marie Chérade, sa grand-mère maternelle. Il fut reçu page de la Petite Ecurie, le 24 décembre 1766. Il épousa en 1780, Joséphine-Emilie de Menou, fille de Louis-Joseph, comte de Menou, baron de Pontchâteau, gouverneur de Nantes, et de Bonne-Emilie Cochon de Maurepas. Il comparut à l'assemblée de la noblesse en 1789, et décéda en 1830, ayant eu pour enfants :
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X) de LAGEARD Aimé-Achille-Louis,
alias Ludovic, dit le marquis de Cherval. Il naquit en 1783, et épousa en 1813 Félicité-Athenaïs Le Court d'Hauterive, fille de Jean-Antoine-François de Paule Le Court, lieutenant au régiment de Normandie, chevalier de Saint-Louis, et de Louise-Adélaïde-Victoire de Coutances. Il décéda en 1855, et avait eu pour enfants :
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Rameau des BORIES : |
VII) de LAGEARD Raphaël,
dit le chevalier, puis le comte de LAGEARD, seigneur des Bories. Il fut baptisé à Cherval le 23 avril 1690. Il devint major de la mestre de camp général Dragons, puis major de la ville de Prague en 1741, enfin commandant à Pont à Mousson, en Lorraine, chevalier de Saint-Louis. Il épousa à Pont à Mousson, le 20 juillet 1736, Marthe-Louise Ragot, fille d'Hubert-François, capitaine-prévôt, gruyer et chef de police des ville, prévôté, gruerie et office de Pont à Mousson, et de Marie-Anne Le Roy, devant Michon, notaire au dit lieu. Ils eurent pour enfants :
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VIII) de LAGEARD Charles-Emmanuel-Hubert,
seigneur de Bories et des Plassons. Il naquit et fut baptisé à Pont à Mousson, le 3 novembre 1743. Il fut capitaine au régiment de Champagne, puis commandant pour le roi des ville et château d'Angoulême. Il fut peut-être, en 1829, receveur particulier des finances à Ribérac. Il épousa en premières noces, le 24 avril 1770, à Bors de Montmoreau, sa cousine, Marie-Françoise de LAGEARD de Cherval, veuve de François Bouchard d'Aubeterre, comte des Plassons. Il épousa ensuite en secondes noces, Charlotte-Aimée Robinet, fille d'Antoine, écuyer, seigneur de Plas et de Bouteille, et de Catherine Conte, sa seconde femme. Il eut de son second mariage :
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Branche de BEAUREGARD et de GRÉSIGNAC : |
V) de LAGEARD Pierre, chevalier,
seigneur et marquis de Beauregard, Grésignac, la Chapelle. Il fut maintenu en sa noblesse en même temps que son frère François, le 9 décembre 1666, par ordonnance de M. de Montozon, subdélégué de M. Pellot, intendant de Guyenne. Il fit son testament le 25 avril 1681, devant Chancel, notaire, léguant la 3ème partie de ses biens à son fils René, écuyer, seigneur de Grésignac. Il décéda le lendemain. Le Ier septembre 1677, il fit un accord avec son frère François, au sujet de l'acquisition faite par lui de la seigneurie de Grésignac, le 15 novembre 1670, pour 50500 livres, seigneurie vendue par les Chabot. Il semblerait qu'il en céda une partie à son frère qui se qualifiait de seigneur en partie de Grésignac. Il épousa par contrat du 17 janvier 1655, passé devant Vielhemant, notaire, Antoinette de La Brousse, demoiselle de Peyriquard, dame de la Brousse, fille de Thibaud, écuyer, seigneur de la Pouyade, et de Bertrande du Chesne. Il décéda le 26 avril 1681 ayant eu pour enfants :
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VI) de LAGEARD René, chevalier,
dit le marquis de Grésignac, seigneur de Beauregard, la Chapelle,
le Breuil et Grésignac. Il naquit le 15 juillet 1660. Il fut capitaine au Ier bataillon du régiment Dauphin. Il rendit hommage de la terre de Grésignac au comté d'Angoumois, par procureur, étant malade, le 12 juillet 1717. Il épousa, par contrat passé à Nancy, devant Richard, notaire, le 19 octobre 1696, Catherine-Valérie de Rennel d'Andilly, fille de Charles, chevalier, seigneur d'Andilly, et de Françoise-Thérèse Rousselot. De 1718-1732, Pierre eut un procès devant la sénéchaussée et présidial de Périgueux, avec Jean Bargueyron, notaire, époux d'Anne Blanc. Il décéda le 7 avril 1739, et sa veuve le 13 mars 1752, au château de Beauregard, en Périgord, âgée de 80 ans environ. Ils eurent pour enfants :
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VII) de LAGEARD Jean-François,
dit le marquis de Grésignac, chevalier, seigneur de Grésignac,
la Chapelle et Beauregard, né le 8 mars 1700. Il rendit hommage au prince de Chalais, le 3 octobre 1759, du repaire de Beauregard qui lui venait de la succession de son père. Il épousa, par contrat passé à Langlardie, paroisse de Soudat (Dordogne), le 23 janvier 1737, devant Bourrinet, notaire, Madeleine de La Pisse, fille de feu François, seigneur de Langlardie, et de Marguerite-Esther de Mazière. Ils habitaient le château de Beauregard. Les 17 et 18 février 1763, François de Lambertie et Marie de La Pisse, pour eux et pour Jean-Francois de LAGEARD et Madeleine de La Pisse, son épouse, gendres et filles de la défunte, faisaient faire, devant Bernard, notaire à Angoulême, l'inventaire des meubles et effets de Marguerite-Esther de Mazière du Passage. Il décéda le 27 mars 1764, ayant eu pour enfants :
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VIII) de LAGEARD René,
dit le marquis de Grésignac, chevalier, seigneur du dit lieu et
de la Chapelle. Il naquit le 23 et fut baptisé le 24 décembre 1737, à Saint-Pardoux de Mareuil. Il fut reçu page de la Grande Ecurie le 27 avril 1756. Il vota à Périgueux, en 1789. Il épousa, le 7 juin 1762 Anne de Bays, fille de Jean, écuyer, seigneur du Breuil, et de Marie Foucaud de Pombriand. Ils eurent pour enfants :
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IX) de LAGEARD César-Pierre-Thibaud,
marquis de LAGEARD de Grésignac, né le 23 août 1764. Il fit ses preuves pour être page de la Grande Ecurie, et fut reçu le 19 décembre 1779. Il fut capitaine de dragons en 1786, émigra à la Révolution, et servit à l'armée de Condé. Il épousa Marie du Breuil-Hélion de La Guéronnière, fille de Marc-Antoine, écuyer, seigneur de Lusigny, mestre de camp d'infanterie, et de Marie de La Breuille. Ils eurent pour enfant :
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Branche de MONBADON : |
IV) de LAGEARD François,
chevalier, seigneur de Saint-Marsault (Saint-Martial de Viveyrols), de
la Grange et de Monbadon, et de Semens en Bordelais. Il fut maintenu en sa noblesse, le 16 janvier 1636, par les commissaires députés pour le régalement des tailles en Guyenne. Il épousa, le 7 août 1607, par contrat passé au château de Monbadon, devant Guimont, notaire, et en présence de son frère Philippe, sénéchal d'Angoumois, Marguerite de Pipeyron, alias de Puyperon, fille unique d'Henri, seigneur de Semens et de Monbadon, et de Renée de Dieuzaydes. Ils testèrent le 25 juillet 1648. Ils eurent pour enfants :
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V) de LAGEARD Raymond, alias Salomon-Raymond,
chevalier, seigneur de Jauvelle. Il fut gouverneur pour le roi des ville et château d'Angoulême. Le logis de Nanteuillet (Voulgézac), passa avant la date de 1681 entre ses mains. Il épousa, à Cellettes, le 17 octobre 1645, (en fait le 8 octobre 1645 reçu Roy, rappelé le 27 mars 1713 devant Pierre Audouin), Renée de Lesmerie, fille de Philippe, et de Jeanne Raymond. Elle fut marraine à Dignac, le 23 décembre 1653. De leur union naquirent :
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Branche de la GRANGE du PAS VIEUX : (Gurat) |
III) de LAGEARD Laurent, seigneur
de la Grange. Il épousa le 19 septembre 1600, Louise de Jambes,
fille de Mathieu, décédé avant le 24 décembre
1574, et de Louise Farinard. Ils eurent pour enfant : |
IV) de LAGEARD Elie, écuyer,
sieur de la Grange. Il épousa, le 9 septembre 1630, Marthe de Conan, fille de Jacques, écuyer, seigneur de Conezac, Aucorn, Plambosc, la Jarrige, Haute-Faye, la Chapelle et Majenau; et de Marie Gélinard. De cette union naquirent :
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V) de LAGEARD Pierre, chevalier,
seigneur de la Grange de Pas Vieux (Gurat). Il reçut, le 27 mai 1688, une reconnaissance à son profit de 2800 livres d'obligations au principal, par Jean de LAGEARD, chevalier, seigneur de Cherval, sénéchal d'Angoumois. Le 22 juillet 1689, avec sa femme, il vendit 36 boisseaux de froment, 14 boisseaux d'avoine, mesure de La Valette, 6 gelines et 27 sols de rente, à Marie Janssen, veuve de Pascal Borde, écuyer, docteur en médecine. Le 10 février 1693, conjointement avec son fils, lui et sa femme vendirent encore, les rentes seigneuriales qu'ils avaient, même paroisse, pour 1100 livres, pour équiper le dit Helie pour le service du roi. Il épousa, le 12 janvier 1666, Charlotte-Bonne du Reclus. Ils étaient tous les deux vivants en 1693 et 1700, mais étaient décédés avant 1713. Ils eurent pour enfants :
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VI) de LAGEARD Hélie, chevalier,
seigneur de la Grange du Pas Vieux, chevalier de Saint-Louis, capitaine des grenadiers du régiment de Navarre. Il épousa, le 27 novembre 1700, à Grassac, Marie-Marguerite-Madeleine de La Place, fille de Charles, écuyer, seigneur de la Forêt d'Hortes, et de Marie-Julie de Galard de Béarn. Il décéda le 14 décembre 1705, à la Grange. Le 3 mars suivant, elle fit faire l'inventaire des lieux de la Grange. (Alain Valageas - article sur la Grange du Pas Vieux - Gurat). Le 18 août 1712, date de la vente de la seigneurie de la Grange de Pas Vieux, comme tutrice de son fils mineur, à Eléonore Terrasson, veuve de François Faucher, écuyer, seigneur de la Ligerie. Le 27 août suivant, elle transigeait avec son frère Jean-Charles de La Place, chevalier, seigneur de Torsac, au sujet de la succession de leur père. le 7 avril 1713, elle transigea aussi, sur différend, avec Marie-Madeleine de LAGEARD, veuve de Gabriel-Sicaire du Chazaud, seigneur de Beaumond. Enfin, le 21 août 1727, elle se remaria avec Louis Galard de Béarn, chevalier, seigneur de Mirande, fils de Charles et de Jeanne de Lespinay. Hélie de LAGEARD n'avait eu qu'un fils unique :
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Branche cadette issue de celle de MONBADON : |
V) de LAGEARD Henri-Raymond, chevalier,
seigneur de Semens. Il épousa par contrat du Ier juin 1652, Anne
Ducarpe. Ils eurent pour enfant :
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VI) de LAGEARD Raymond, chevalier,
seigneur de Semens. Il fut maintenu noble, le Ier juin 1697, avec ses
oncles Jean-Louis et Philippe, par M. Bazin de Bezons. Il épousa par contrat du 16 août 1687, Marguerite du Bousquet, et eurent pour enfant, au moins : |
VII) de LAGEARD François.
Il épousa le 12 mars 1711 Anne de LAGEARD de Semens. Ils eurent 13 enfants, d'où entre autres : |
VIII) (*1)
de LAGEARD Philippe, né aux environs de 1740 et décédé
en 1809. Il épousa en 1798 Thérèse Basselier (décédée en 1825). De cette union naquirent :
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IX) (*1)
de LAGEARD Léonard. Il épousa en 1782, Caroline-Aimée-Félicité de Mons de Dunes, fille de Jean-Luc-Guillaume, marquis de Mons de Dunes, et de Jeanne-Marie-Félicité de Gères-Vacquey. Il fut veuf à 29 ans, et se retrouva avec ses trois petites filles à élever. Il décéda à 81 ans, en août 1883 ayant eut pour enfants :
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Beauchet et Filleau : Dictionnaires des familles de l'ancien Poitou. - Marc Boissinot : article sur Balzac, dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente. Editions Bruno Sépulchre. - Jean-Paul Gaillard : article sur Puygaty (Chadurie), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente. Editions Bruno Sépulchre. - Laurent Maurin : article sur le Tranchard (Fléac), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente. Editions Bruno Sépulchre. - Alain Valageas : article sur la Grange du Pas Vieux (Gurat), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente. Editions Bruno Sépulchre. - Jean-Paul Gaillard et Jérôme Royer : article sur Escoir (Poullignac), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente. Editions Bruno Sépulchre. - Jean-Paul Gaillard et Bruno Sépulchre : article sur le logis de Salles-Lavalette et sur Nanteuillet (Voulgézac), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente. Editions Bruno Sépulchre. - Frédéric Chasseboeuf : article sur Cressac, dans le canton de Montguyon : Châteaux, manoirs et logis de la Charente-Maritime; Editions Patrimoine et Médias. |
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site Internet de Pierre Driout : http://perso.club-internet.fr/driout/LAGEARD-1.htm
et http://perso.club-internet.fr/driout/LAGEARD-2.htm - (*) Précision généalogique envoyée par M. Thibaut PEYROCHE d'ARNAUD. - (*1) Précisions généalogiques envoyées par M. Matthieu BOULARD. - (données généalogiques envoyées par M.Jean-François RICHARD). |
Cette page a été mise à jour le 5 octobre 2009. |