JOURDAIN |
D'argent à
une croix de Saint-Antoine, alias un Tau, de gueules. (BEAUCHET-FILLEAU) |
Famille noble et ancienne. Une enquête ordonnée le 26 août 1562, par le lieutenant général du Poitou, à la requête de François JOURDAIN, écuyer, seigneur des Forges, prouva que tous les papiers de cette maison furent brûlés ou dispersés lors du pillage de la maison des Forges, qui eut lieu le 7 août 1562. Ce malheur, commun avec beaucoup d'autres maisons du Poitou, disent les preuves précitées, empêchent aujourd'hui celle des JOURDAIN de faire connaître son ancienneté. Cependant, on la retrouve dans tous les bans et arrières bans de la province du Poitou, notamment dans ceux des années 1533, 1591, et dans le ban de 1467 de la province de Saintonge d'où est originaire la famille JOURDAIN. (Jean-Claude VRILLAC). |
Noms isolés : |
- JOURDAIN Guillaume, écuyer, servit en 1337. (Jean-Claude VRILLAC). |
- JOURDAIN Jean, écuyer, servit en 1353. (Jean-Claude VRILLAC). |
- JOURDAIN Bernard, écuyer, servit en 1373. (Jean-Claude VRILLAC). |
- JOURDAIN Geoffroy, chevalier, passa une revue à Niort en 1385. Il servit en qualité d'homme d'armes dans la compagnie de Renault de Vivonne, seigneur de Thors. Il fut dans la même compagnie en 1388. (Jean-Claude VRILLAC). |
- JOURDAIN Aimery, varlet, vivait en 1387. Par acte du 7 octobre 1393, Germond de Rouestays, écuyer, le nomma un de ses exécuteurs testamentaires, avec Guillaume des Meules, abbé de la Trinité de Mauléon, et Guillaume de Rouestays. (Jean-Claude VRILLAC). |
- JOURDAIN Jean, révérend père en Dieu, fut abbé de l'abbaye de Saint-Hilaire de la Celle, et fut cité dans un titre du 2 juillet 1408. (Jean-Claude VRILLAC). |
JOURDAIN, seigneur d'Ambleville : |
- JOURDAIN Pierre. Il épousa Jacquette de Gasconnas, (fille de Jean, et de Marquise d'Archiac). De cette union naquit : |
- JOURDAIN Pierre, écuyer, seigneur d'Ambleville, Saint-Fort sur le Né. Après partage avec ses beaux-frères et belles-soeurs de la succession de ladite d'Archiac, du Ier juillet 1447, Pierre eut pour sa part la terre d'Ambleville. Le 22 février 1451, Emeri, prêtre, lui donna Châteauneuf sur Charente. Il reçut le 19 août 1458, un dénombrement de Jean l'Hosme, écuyer. En 1467, il servit au ban de Saintonge, comme seigneur d'Ambleville. De son union avec Jacquette Jagonneau (alias de La Faire), naquirent 6 enfants qui partagèrent le 27 août 1492, la succession de leurs père et mère. Ces enfants étaient :
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- JOURDAIN François, baron d'Ambleville. D'après un certificat du 25 juin 1544, il fut enseigne d'une compagnie de 50 lances commandée par M. de Jarnac. Sur la quittance de gages datée du 2 août 1553, était apposé son sceau rond, portant un écu chargé d'un pal sous un chef.
Le 3 novembre 1547, il opéra sur François de Volvire le retrait lignager de la terre de Virzay. Lors de la révolte qui eut lieu en 1548, à propos de la gabelle, il essaya de lever des troupes pour comprimer la sédition. Mais il ne réussit qu'à s'attiser la haine du peuple, qui réduisit son château en cendres. Il épousa Anne Audouin et eurent pour enfants :
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Branche de TRALLEBAULT (Châtain - Vienne) et de BOISTILLÉ - (Taizé-Aizie) (sans jonction) : |
I) JOURDAIN Pierre, que l'on dit sorti des JOURDAIN d'AMBLEVILLE. Il aurait eu pour fils : |
II) JOURDAIN Jean, écuyer, seigneur de Trallebost (Trallebault, Tralbeau - Châtain - Vienne). Il épousa en 1430, Denise Bonnin, de la maison de Messignac. Le 16 février 1459, ils arrentèrent la terre de Fonbrette, paroisse de Châtain (Vienne), devant Cailhaud, notaire des cours de Rochemeau (Vienne), et de l'archiprêtre d'Ambernac. Le 16 mars 1467, ils arrentaient encore, devant Guyot et Mathieu, notaires de la cour de Saint-Germain (Charente), la terre de la Combe Fouchier. Le 4 mai 1463, ils firent hommage au seigneur de Saint-Germain. De leur union naquirent :
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III) JOURDAIN Jean, écuyer, seigneur de Traslebost. Il épousa le 14 août 1492, Marie de Mareuil. De cette union naquit au moins : |
IV) JOURDAIN Jean, écuyer, seigneur de Traslebost. Le 15 juin 1517, il épousa Jeanne de Montfriant, fille de Simon, écuyer, seigneur du treuil, et de Catherine de Montfriant, alias Jeanne de Montferrand. Le 18 juin 1535, Françoise JOURDAIN, veuve de Job Angély, écuyer, seigneur de Clavachon, et ses enfants, lui vendirent 5 boisseaux de froment et 10 d'avoine, mesure de Châtain, pour 43 livres. Job et Françoise lui avaient déjà vendu le 29 juillet 1529, une rente pour 16 livres tournois. Il fit son testament le 30 août 1540, et décéda avant le 11 février 1551, date de l'arrentement d'un moulin à blé à Traslebost, par Jeanne de Montfriant, sa femme. Ils eurent pour enfants :
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V) JOURDAIN Gabriel, écuyer, seigneur de Traslebost. Il fut exempté de se trouver au ban de la Basse-Marche, convoqué le 29 juillet 1577. Le 14 février 1552, il épousa Jeanne Guyot d'Asnières, fille de Clément et de Jeanne Vasselot. Le 7 mars 1552, il donna quittance à Jean Guyot, écuyer, seigneur d' Asnières, son beau-frère, devant de La Faye, notaire au comté de la Marche, de la somme de 1000 livres, acompte de 3500 livres constituées en dot à Jeanne, qui renonçait aux successions de ses père et mère. Jeanne de Montfriant, mère de Gabriel, ratifia la donation faite à son fils, sous réserve d'usufruit. Le 12 mai 1559, il reçut une obligation de 500 livres, consentie par Catherine de La Béraudière, dame de Chantrezac, et Gaspard Estourneau, son fils. Le 24 juin 1588, il passa une transaction sur procès, avec Jeanne de Travers, veuve de Jean Pastoureau, seigneur d'Ordières, au sujet de la possession du cours d'eau de la Charente entre le moulin de Loubressac et celui de Bonnessac. Le 11 novembre 1596, il rendit aveu à Abel Pastoureau. Il eut pour enfant : |
VI) JOURDAIN Jean, écuyer, seigneur de Traslebost. Par contrat passé à La Rochefoucauld du 27 mars 1576, (Charreau, alias Charruau, notaire), il épousa Marguerite de La Rochefoucauld, fille de François, seigneur de Bayers, et d'Isabelle de Lannes de La Rochechalais. Devenue veuve, elle épousa en secondes noces le 2 janvier 1592, Jean de Brilhac, écuyer, seigneur de Boistillé. Etant à nouveau veuve, à la date du 11 juillet 1618, elle fit un accord avec ses fils Louis et Gabriel JOURDAIN, pour qu'ils soient héritiers de leur père, ainsi que leurs femmes Marie et Florence de Brilhac, comme héritières de son second mari (Jean de Brilhac), pour le paiement d'une somme de 12000 livres, de son douaire, et de sa part des meubles de la communauté de ses deux maris. Ils lui abandonnèrent l'usufruit, sa vie durant, des seigneuries de Boistillé (Taizé-Aizie) et de Taizé. Cet accord prévoyait que Gabriel eut Boistillé et Taizé, Louis, la maison de Trallebaut, et Renée, leur soeur, la maison de Nieuil, (Voulême - Vienne). Il fut passé devant Massonnet, notaire à Ruffec. Jean et Marguerite eurent pour enfants :
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VII) JOURDAIN Gabriel, écuyer, seigneur de Trallebaut, de Fonbrettes (Chatain - Vienne), et de la Cour des Adjots. Il fut page du roi en la Grande Ecurie. Le 4 octobre 1603, il obtint une sentence de Charles Nourisson, conseiller du roi et lieutenant particulier de la prévôté de France, qui entérina les lettres de rémission qu'il avait obtenues pour l'homicide du sieur de Montainard de La Pierre, page de ladite Ecurie. Il dut payer 100 livres pour des prières pour le défunt, et 100 livres pour être converties en oeuvres pieuses. Par contrat passé par les notaires d'Ordières (Benest), du 17 février 1608, il épousa Florence de Brilhac, dame de Boistillé, fille de Jean, écuyer, seigneur de Boistillé, et de sa première épouse, Renée de Parthenay. Par l'accord précité du 11 juillet 1608, il eut les seigneuries de Boistillé (Taizé-Aizie), Taizé, Maisonnais, et les fiefs de la Ronde et de la Croix. Le 16 octobre 1635, il rendit hommage au roi pour son fief de Boistillé : "mon hôtel et maison noble de Boistillé, ses appartenances et dépendances de cours, jardins, clôtures, écuries, fuie et autres aisances sis et situés en la paroisse de Taizé, dans l'enclave de Lizant (Vienne), et environs, avec tout droit de fossés, pont-levis, flanc, canonnières, déffansables, fuie, garennes, défenses à connils, avec droit de prison pour la moyenne et basse justice, que j'ai à cause de ma dite maison, terre et seigneurie de Boistillé." (Bruno SÉPULCHRE). Il est possible que ce fut lui qui donna procuration, en septembre 1623, devant Chérade, notaire à Angoulême, à Pierre Poisson, écuyer, sieur de Boisjoly, au fins de le représenter en justice. Il eut pour enfant : |
VIII) JOURDAIN Pierre, écuyer, seigneur de Boistillé, Maisonnais (Deux-Sèvres), et de la Cour des Adjots. Il fut maintenu dans sa noblesse par Barentin, le7 septembre 1667. Les 30 octobre 1635, 10 décembre 1683, et 7 janvier 1684, il rendit hommage de Boistillé, mouvant de Civray. Le 22 janvier 1669, il fut cité dans le dénombrement de la seigneurie du Bouchet, paroisse d'Aiffres (Deux-Sèvres), comme tenant l'hébergement de la Roche de Crissé, ou la Roche de Pallé, même paroisse, à cause de Françoise Angevin, sa femme. Par contrat du 6 juillet 1644 (alias 13 juillet), passé devant Ranconneau, notaire à Saint-Jean d'Angély, il épousa en premières noces Françoise Rousseau, fille de Pierre, écuyer, seigneur du Fraigneau, de la Borde et de la Salle, et d'Eléonore de Beaumont, sa première épouse. De cette union naquirent :
Il ne semble pas qu'ils eurent d'enfant. |
IX) JOURDAIN Achille, écuyer, seigneur de Boistillé, Maisonnais, la Cour des Adjots, et la Cour des Fontaines. Le 27 juin 1684, il partagea les biens de son père, devant Bonnin, notaire à Angoulême, avec son frère Emmanuel et sa soeur Angélique. Il fut créancier de 46000 livres d'une part, suivant transaction passée avec Pierre JOURDAIN, son père, le 3 juin 1680, et de 6000 livres d'autre part, en qualité de père de ses enfants et de sa première épouse Marie Foucault, suivant une donation du 18 mai 1670. En juillet 1686, il rendit hommage au château de Ruffec, pour sa seigneurie de La Cour (Les Adjots). (Bruno SÉPULCHRE). Il eut pour préciput et droit d'aînesse la seigneurie de Boistillé. Le 6 décembre 1697, il rendit hommage de Boistillé. En 1698, il possédait le fief de Nieuil, de 900 livres de revenu, paroisse de Maisonnais (Deux-Sèvres). Il fut maintenu noble le 18 mars 1699, avec son frère Emmanuel, par M. de Maupéou. Le 17 mai 1699, il fut parrain à Voulême (Vienne). Par contrat passé devant Regnier et Imbert, notaires à Civray, il épousa en premières noces, Marie Foucault, fille de Raymond, écuyer, seigneur de Monbaieul, et e Marie Françoise Angevin (seconde épouse de son père). De cette union naquirent :
Ils décédèrent tous les deux avant le 9 décembre 1699, date de la levée des scellés apposés à Boistillé après leur décès. De sa seconde union naquirent :
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X) JOURDAIN Achille, chevalier, seigneur de Boistillé, Maisonnais, Nieuil, et de la Cour de la Croix. Il fut capitaine au régiment de Nettancouurt. Il fut le seul héritier de Marie Foucault, sa mère, et héritier de Louis, Catherine et Marie JOURDAIN, ses frère et soeurs consanguins. Le 27 juillet 1709, il obtint une sentence, avec Gabriel de Rechignevoisin et René JOURDAIN, écuyer, pour le partage des biens de leur père, de leur frère, et de leurs soeurs, suivant une décision d'expert. le 17 août 1703, il fut parrain d'une cloche à Maisonnais. Par contrat du 4 février 1700, passé devant Ribault et Rullier, notaires à Poitiers, il épousa Marie Aubineau, fille de Nicolas, écuyer, seigneur de Rigné-Montbrun et de la Guyonnière, et de Marie Pineau de Viennay, en présence de louis et Pierre, Louis, et René JOURDAIN. Il décéda avant le 29 juillet 1716, date d'un hommage rendu par sa veuve pour le fief de Puyrinsant, paroisse d'Antigny (Vienne). Marie Aubineau fut maintenue noble avec ses enfants, par M. Galois de La Tour, le 13 octobre 1717. De cette union étaient nés :
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XI) JOURDAIN Achille Nicolas, né et baptisé le 11 mai 1702, à Saint-Hilaire de la Celle à Poitiers. Il fut reçu page de la Petite Ecurie le 18 janvier 1718. Le 24 février 1725, il donna à bail à rente les moulins de la ville de Vouvent, pour 60 livres par an. Il décéda célibataire, âgé de 23 ans, et fut inhumé le 8 août 1725 en l'église Saint-Etienne de Poitiers. |
Rameau de René JOURDAIN : |
X) JOURDAIN René, chevalier, seigneur de Maisonnais et de Boistillé. Il fut sous la tutelle de Gabriel de Rechignevoisin, chevalier, prieur de Saint-Nicolas de Civray. Il obtint des lettres de bénéfice d'âge, entérinées à Civray le 31 mars 1706. Le 2 avril 1705, il fut à Saint-Hilaire de la Celle de Poitiers, parrain de son neveu Achille Nicolas. En 1705, il donna bail à moitié fruits d'une métairie au village d'Aizie, paroisse de Taizé, devant Deloume, notaire aux Adjots. Le 3 avril 1716, il rendit hommage de Boistillé. Il épousa le 9 janvier 1709, Marie Jacquette Bricault, fille de Charles, sieur de Verneuil, conseiller du roi et son avocat au siège de Civray, et de Jeanne Texereau. Le 29 juin 1716, il fit son testament en faveur de sa femme. Il fut inhumé dans l'église de Taizé, le 6 mars 1721, âgé de 40 ans. En 1733, sa veuve acheta une maison à Ruffec, devant Deloume, notaire aux Adjots. René et Marie Jacquette avaient eu pour enfants :
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XI) JOURDAIN Charles Louis, baptisé à Saint-Nicolas de Civray, le 4 avril 1715. Il épousa le 20 décembre 1765, Julie Dorothée des Ruaux, (décédée avant 1766), comtesse de Rouffiac, veuve de Jean Arlot, marquis de la Linde, fille d'Hélie Jean, comte de Rouffiac, et d'Elisabeth Gandillaud. Par ce mariage, elle lui apporta le château de Rouffiac (Plassac-Rouffiac), et celui du Gabet (Plassac-Rouffiac). En avril 1761, il passa un marché avec Jean Collain, René Poudroux et Nicolas Congé, tailleurs de pierre, pour faire au logis de Boistillé, 4 portes anglaises et 10 piliers de pierre de taille. (Bruno SÉPULCHRE). Est-ce lui qui hypothéqua et perdit la seigneurie de Boistillé en 1787, au profit de J. B. Thorel et de Gabriel Larsier ? (Bruno SÉPULCHRE). Le 26 février 1788, il afferma le Gabet à Jean Chenard, laboureur, et à Marie Bertin, sa femme. (Jean-Paul GAILLARD et Bruno SÉPULCHRE). Le 4 septembre 1789, il donna sa procuration au seigneur d'Aignes, pour le représenter à Angoulême à l'assemblée des trois ordres prévue le 16. (Jean-Paul GAILLARD et Jérôme ROYER). De cette union naquirent :
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Branche des VILLANIÈRES (Chatain - Vienne) : |
VII) JOURDAIN Louis, écuyer, seigneur de Traslebost, de Boitillé, et de Fontaines (Montalembert - Deux-Sèvres). Il fut inscrit pour 45 livres au rôle de répartition de la somme levée sur les nobles de la Basse-Marche, pour le voyage des députés aux Etats-Généraux en 1614-1615. Le 11 juillet 1618, avec son frère Gabriel, il fit un accord avec Marguerite de La Rochefoucauld, leur mère, sur ses demandes au sujet de son douaire et autres droits. Louis eut la seigneurie de Traslebost, la seigneurie de Nieuil (Voulême - Vienne), et les fiefs de la Mongière (Civray - Vienne), et de Gaignards. Cet accord fut passé devant Massonnet, notaire à Ruffec, le 4 juin 1628. (Jean-Claude VRILLAC). Le 4 juillet 1628, il fit un bail à rente du moulin d'Estourneau (Voulême - Vienne), sujet à une rente de 44 boisseaux de blé envers le commandeur de Civray. Le 27 juin 1634, il fut maintenu noble par les président, lieutenant et élus sur la part des aides et tailles de l'élection de Poitiers. Le 19 juin 1636, il vendit avec sa femme, la seigneurie de Fontaine, paroisse de Montalembert (Deux-Sèvres), à Jacques de Challeroux, écuyer, seigneur de la Gascherie, moyennant 10850 livres tournois. En 1646, il fit donation à Melchior d'Armagny, écuyer, seigneur de la Chapelle Saint-Vincent, d'une partie de la Touche de Péroux (peut-être Pairoux - Vienne). Avant 1618, il épousa Marie de Brilhac, fille de Jean, écuyer, seigneur de Boistillé, et de Renée de Parthenay, sa première épouse, et soeur de Florence, femme de son frère Gabriel. Elle fut inhumée dans l'église de Chatain (Vienne), le 17 mars 1637. Le 21 février 1648, il fit partage de ses biens entre les filles de son fils Jean, décédé, sa fille Renée, et son fils René. Il fut aussi inhumé dans l'église de Chatain (Vienne), le 24 juin 1653. De son union avec Marie de Brilhac naquirent :
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VIII) JOURDAIN René, écuyer, seigneur des Villanières (Chatain - Vienne). Il fut présent au ban et arrière-ban de la sénéchaussée de la Basse-Marche, à la place de son père, le 31 août 1635. Il fut également présent à celui des 11 et 13 novembre 1635. Le 7 novembre 1667, il fut maintenu en sa noblesse, par Barentin, en même temps que son cousin Pierre, seigneur de Boistillé. Par contrat du 23 janvier 1656, passé à la Fougereuse (Saint-Maurice la Fougereuse - Deux-Sèvres), il épousa Marie des Roches de Saint-Picq. Ils décédèrent tous les deux avant le 19 janvier 1697, date du mariage de leur fils René Gabriel. De son union avec Marie des Roches naquirent :
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IX) JOURDAIN Daniel Louis, écuyer, seigneur de Villanières. Il fut capitaine aide-major au régiment d'infanterie de Tulle. Le 26 septembre 1691, il fut parrain à Chatain. Le 15 juillet 1698, il donna à ferme le moulin d'Estourneau, à Antoine Servant, marchand. Il fut maintenu dans sa noblesse par M. Quentin de Richebourg, le 13 février 1715. Le 30 juin 1680, alias le 7 juin, il épousa Elisabeth de La Touche-Limousinère. Elle était veuve de Robert Renaud, alias Regnaud, seigneur de la Proutière. Daniel Louis périt noyé dans l'écluse au dessus du moulin de la Gorce, et fut inhumé dans la chapelle de Traslebost, le 23 janvier 1718. De son union avec Elisabeth naquit : |
X) JOURDAIN Daniel, écuyer, seigneur de la Villanière. Il épousa Marie de Saint-Garreau, fille de Raymond, seigneur du Treuil, et de Marie JOURDAIN. Devenue veuve, il semble qu'elle épousa en secondes noces François de Montfreboeuf, écuyer, seigneur de Beauregard. |
Branche de LHOUMÈDE (Alloue), sans jonction : |
I) JOURDAIN Pierre, écuyer, seigneur de Lhoumède (Alloue), y demeurant. Le 8 octobre 1572, il fut présent en homme d'armes à la montre passée, par M. de Sansac, où il reçut 100 livres de gages. Le 29 juillet 1577, toujours comme homme d'armes de M. de Sansac, il fut déclaré exempt au ban de la Basse-Marche. Il semble qu'il eut pour fils : |
II) JOURDAIN Jean, seigneur de Lhoumède et de la Boisse (Availles-Limousine - Vienne ?). Vers 1590, il épousa Marie, alias Marguerite Bardonnin, veuve de René Frotier, écuyer, seigneur de la Carte. Le 28 mai 1626, ils obtinrent défaut contre Marie Prinsault, veuve de François Frotier, écuyer, seigneur de la Carte, devant le lieutenant général de la Basse-Marche. De leur union naquirent :
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III) JOURDAIN Louis, écuyer, seigneur de Lhoumède, Beaumont (Alloue), et de Marboeuf (Champagne-Mouton ?). Il assista au ban de la Basse-Marche de 1635. Il épousa en premières noces le 4 janvier 1633, alias le 14 janvier, Marguerite Hastelet, fille de feu Jean, écuyer, seigneur de la Pallu, et de Madeleine de Lestang. De cette union naquirent :
Louis épousa en secondes noces le 24 juillet 1656, en l'église d'Alloue, Catherine Béchemil, de la paroisse de Benest, veuve d'Antoine Thorin, sieur de Beaumont. (Elle en avait eu plusieurs enfants, dont Edmond, avec lequel, conjointement avec son mari - Louis JOURDAIN-, elle transigea le 4 juin 1659). En 1663, sa seconde épouse devait être décédée, car il transigea avec les frères Thorin, enfants de Catherine, à cause du testament de ladite Catherine, du 30 mars 1663. Il décéda avant le Ier juillet 1681, car à cette date, Jean de Chergé était nommé tuteur de ses enfants encore mineurs. |
IV) JOURDAIN Louis, écuyer, seigneur de Lhoumède. Il fut maintenu dans sa noblesse par Barentin, le 7 septembre 1667. Le 15 avril 1660, il épousa Françoise Taveau. Il décéda avant le 3 décembre 1687, ayant eu pour enfants :
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V) JOURDAIN Louis, baptisé à Alloue, le 16 janvier 1668, écuyer, seigneur de Lhoumède. Il fut parrain à Mazières sur Béronne (Deux-Sèvres), le 7 janvier 1674, avec sa mère pour marraine, de son neveu Louis Guillotin. En 1696, il vendit une maison en ruines, au village de l'Allemandie (Ambernac), par acte passé devant Rivet, notaire à Ambernac. Il épousa Marie Barbier, et fut nommé avec elle, le 3 mars 1698, dans un acte portant reconnaissance d'argent dû à Jeanne JOURDAIN, épouse de Jacques de Chergé. En 1698, sa femme rendit (Rivet, notaire à Ambernac), la moitié d'une autre maison sur le chemin d'Ambernac à la Vallade. Le 15 août 1705, il transigea avec Ernest Louis Guillotin, fils de Jean et de Marie JOURDAIN. Il fut inhumé dans l'église d'Alloue, le 4 avril 1712, ayant eu pour enfants :
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Noms non reliés : |
- JOURDAIN de BOISTILLÉ Suzanne, épousa Jacques François Gaultier, écuyer, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis. (Jean-Claude VRILLAC). |
- JOURDAIN Pierre, écuyer, seigneur de Fraigneau. Il eut pour fils : |
- JOURDAIN Antoine, écuyer, seigneur de Lavaud (Saint-Macoux - Vienne). Il épousa le 24 août 1524, Marguerite de Montalembert, dont il eut pour enfants :
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- JOURDAIN Philippe, écuyer, seigneur de Lavaud. Le 4 octobre 1538, il transigea avec sa soeur et Jeanne JOURDAIN, tante de son père. Il épousa Cécile d'Anché, et en eut pour enfants :
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- JOURDAIN Jean, sieur de la Preize (Rouzède), garde du corps du roi. Il épousa Catherine Odet, (fille de Jean François, chevalier, seigneur du Fouilloux), ce qui eut pour conséquence de faire passer dans la famille JOURDAIN, le fief des Fouilloux (Agris), à l'aube du XVIIIème siècle. (Jacky MERLE). En 1715, il demeurait avec son épouse au lieu noble de la Preize. (Jean-Paul GAILLARD et Bruno SÉPULCHRE). Catherine Odet était veuve en 1723. (Jean-Paul GAILLARD et Bruno SÉPULCHRE). De leur union était née, au moins :
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- JOURDAIN Isaac François, sieur des Fouilloux (Agris). En 1719, un décret de "prise de corps" fut prononcé contre lui, "pour raison d'homicide", de Jean JOURDAIN, son beau-frère. (Jacky MERLE). |
- JOURDAIN Jean, sieur des Prés, qui épousa Anne Arnaud, fille de feu Daniel, sieur des Touches, sénéchal de Salles. Entre le 12 mai et le 4 juin 1751, exerçant les droits de son épouse, il fit dresser un inventaire du logis de la Touche (Barro). (Bruno SÉPULCHRE). |
- BEAUCHET et FILLEAU : Dictionnaires des familles de l'ancien Poitou. - G. DEMAY : Inventaire des sceaux de la collection Clairambault. - Bruno SÉPULCHRE : articles sur la Cour (Les Adjots), les Touches (Barro), et Boistillet (Taizé-Aizie), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Librairie Bruno Sépulchre. - Jean-Paul GAILLARD et Jérôme ROYER : article sur Rouffiac (Plassac-Rouffiac), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Librairie Bruno Sépulchre. - Jean-Paul GAILLARD et Bruno SÉPULCHRE : articles sur le Gabet (Plassac-Rouffiac), la Preize (Rouzède), et le logis de Saint-Fort sur le Né, dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Librairie Bruno Sépulchre. - Jacky MERLE : Article sur les Fouilloux (Agris), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Librairie Bruno Sépulchre. - Jean-Claude VRILLAC : Recueil historique, généalogique et héraldique des anciennes familles du Ruffécois. - François de BOISDEFFRE : Généalogie que Geneanet : http://gw.geneanet.org/boisdeffre?lang=fr&pz=guillaume+marie+nicolas+raoul+foilain&nz=fernet+le+mouton+de+boisdeffre&ocz=0&p=pierre&n=jourdain&oc=1 |