JOURDAIN

blason de la famille Jourdain
D'argent à une croix de Saint-Antoine, alias un Tau, de gueules.
(BEAUCHET-FILLEAU)

Famille noble et ancienne.
Une enquête ordonnée le 26 août 1562, par le lieutenant général du Poitou, à la requête de François JOURDAIN, écuyer, seigneur des Forges, prouva que tous les papiers de cette maison furent brûlés ou dispersés lors du pillage de la maison des Forges, qui eut lieu le 7 août 1562. Ce malheur, commun avec beaucoup d'autres maisons du Poitou, disent les preuves précitées, empêchent aujourd'hui celle des JOURDAIN de faire connaître son ancienneté. Cependant, on la retrouve dans tous les bans et arrières bans de la province du Poitou, notamment dans ceux des années 1533, 1591, et dans le ban de 1467 de la province de Saintonge d'où est originaire la famille JOURDAIN. (Jean-Claude VRILLAC).


Noms isolés :
- JOURDAIN Guillaume, écuyer, servit en 1337. (Jean-Claude VRILLAC).

- JOURDAIN Jean, écuyer, servit en 1353. (Jean-Claude VRILLAC).

- JOURDAIN Bernard, écuyer, servit en 1373. (Jean-Claude VRILLAC).

- JOURDAIN Geoffroy, chevalier, passa une revue à Niort en 1385.
Il servit en qualité d'homme d'armes dans la compagnie de Renault de Vivonne, seigneur de Thors. Il fut dans la même compagnie en 1388. (Jean-Claude VRILLAC).

- JOURDAIN Aimery, varlet, vivait en 1387.
Par acte du 7 octobre 1393, Germond de Rouestays, écuyer, le nomma un de ses exécuteurs testamentaires, avec Guillaume des Meules, abbé de la Trinité de Mauléon, et Guillaume de Rouestays. (Jean-Claude VRILLAC).

- JOURDAIN Jean, révérend père en Dieu, fut abbé de l'abbaye de Saint-Hilaire de la Celle, et fut cité dans un titre du 2 juillet 1408. (Jean-Claude VRILLAC).

JOURDAIN, seigneur d'Ambleville :
- JOURDAIN Pierre.
Il épousa Jacquette de Gasconnas, (fille de Jean, et de Marquise d'Archiac).
De cette union naquit :

- JOURDAIN Pierre, écuyer, seigneur d'Ambleville, Saint-Fort sur le Né.
Après partage avec ses beaux-frères et belles-soeurs de la succession de ladite d'Archiac, du Ier juillet 1447, Pierre eut pour sa part la terre d'Ambleville.
Le 22 février 1451, Emeri, prêtre, lui donna Châteauneuf sur Charente.
Il reçut le 19 août 1458, un dénombrement de Jean l'Hosme, écuyer.
En 1467, il servit au ban de Saintonge, comme seigneur d'Ambleville.
De son union avec Jacquette Jagonneau (alias de La Faire), naquirent 6 enfants qui partagèrent le 27 août 1492, la succession de leurs père et mère.
Ces enfants étaient :
  1) Verdun, écuyer, seigneur d'Ambleville.
Il épousa en 1491 Rose de Lezay, fille de Jean, chevalier, sieur des Marais, et de Catherine du Retail.
Dans une transaction du 5 juin 1525, il fut cité avec François JOURDAIN, Jean de Sainte-Maure, seigneur de Jonzac et de Mosnac, Louise de Clermont, sa femme, et Hélie de Saint-Martin.
Comme il fut prouvé par lettres patentes du 6 décembre 1510, il eut pour enfants :
  a) François, né avant 1500.
b) Foucaud, né avant 1500.
Rose de Lezay étant décédée, Verdun épousa en secondes noces Hélix de Saint-Martin, dame de Mazottes. Les époux achetèrent la terre de Puyguiller, d'un nommé Gaudoux, et fondèrent une chapelle dans l'église de Saint-Léger de Cognac. Il semblerait que l'un et l'autre moururent vers 1529.
Il ne semble pas que François et Foucaud succédèrent à leur père sur la seigneurie d'Ambleville.
2) Foucaud, écuyer, seigneur de Virzay.
Il vendit cette terre à François de Volvire, seigneur d'Aunac, comme il fut prouvé par le retrait qu'en opéra François, son frère.
3) François, qui suit.
4) Naudonnet, qui fut connu seulement par le partage de 1492.
5) Catherine, qui épousa Elie de Montagu, alias de Montagnen. Il hérita par de la seigneurie de Saint-Fort sur le Né.
(Jean-Paul GAILLARD et Bruno SÉPULCHRE).
6) Agnès, qui épousa Jacques de Pressac, écuyer.

- JOURDAIN François, baron d'Ambleville.
D'après un certificat du 25 juin 1544, il fut enseigne d'une compagnie de 50 lances commandée par M. de Jarnac.
Sur la quittance de gages datée du 2 août 1553, était apposé son sceau rond, portant un écu chargé d'un pal sous un chef.
Blason sur un sceau de 1553
L'écu était accompagné de trois rameaux, et n'avait pas de légende. (G. DEMAY)
Ce pal sous un chef est bien sur à rapprocher du blason au Tau.
Le 3 novembre 1547, il opéra sur François de Volvire le retrait lignager de la terre de Virzay.
Lors de la révolte qui eut lieu en 1548, à propos de la gabelle, il essaya de lever des troupes pour comprimer la sédition. Mais il ne réussit qu'à s'attiser la haine du peuple, qui réduisit son château en cendres.
Il épousa Anne Audouin et eurent pour enfants :
  1) Madeleine, qui épousa Raymond de Jussac, chevalier, fils d'Hélie et de Galiane de Ferrières. Par ce mariage, la terre d'Ambleville passa dans la famille de Jussac.
2) Anne, qui épousa Bertrand de La Tour.

Branche de TRALLEBAULT (Châtain - Vienne) et de BOISTILLÉ - (Taizé-Aizie) (sans jonction) :
I) JOURDAIN Pierre, que l'on dit sorti des JOURDAIN d'AMBLEVILLE.
Il aurait eu pour fils :

II) JOURDAIN Jean, écuyer, seigneur de Trallebost (Trallebault, Tralbeau - Châtain - Vienne).
Il épousa en 1430, Denise Bonnin, de la maison de Messignac.
Le 16 février 1459, ils arrentèrent la terre de Fonbrette, paroisse de Châtain (Vienne), devant Cailhaud, notaire des cours de Rochemeau (Vienne), et de l'archiprêtre d'Ambernac.
Le 16 mars 1467, ils arrentaient encore, devant Guyot et Mathieu, notaires de la cour de Saint-Germain (Charente), la terre de la Combe Fouchier.
Le 4 mai 1463, ils firent hommage au seigneur de Saint-Germain.
De leur union naquirent :
  1) Pierre, qui le 10 septembre 1481, par sentence de Philippe de Commines, sénéchal de Poitou, fut mis avec sa femme (non nommée), sous la protection du roi.
2) Jean, qui suit.
3) peut-être Françoise, qui épousa le 15 mai 1495, Jean, alias Job Angély, écuyer, seigneur de Clavachon.
Etant veuve, elle testa le 27 juin 1501 (alias le 27 juillet 1543), en faveur de son frère aîné. (Jean-Claude VRILLAC).

III) JOURDAIN Jean, écuyer, seigneur de Traslebost.
Il épousa le 14 août 1492, Marie de Mareuil.
De cette union naquit au moins :

IV) JOURDAIN Jean, écuyer, seigneur de Traslebost.
Le 15 juin 1517, il épousa Jeanne de Montfriant, fille de Simon, écuyer, seigneur du treuil, et de Catherine de Montfriant, alias Jeanne de Montferrand.
Le 18 juin 1535, Françoise JOURDAIN, veuve de Job Angély, écuyer, seigneur de Clavachon, et ses enfants, lui vendirent 5 boisseaux de froment et 10 d'avoine, mesure de Châtain, pour 43 livres. Job et Françoise lui avaient déjà vendu le 29 juillet 1529, une rente pour 16 livres tournois.
Il fit son testament le 30 août 1540, et décéda avant le 11 février 1551, date de l'arrentement d'un moulin à blé à Traslebost, par Jeanne de Montfriant, sa femme.
Ils eurent pour enfants :
  1) Gabriel, qui suit.
2) Jean, écuyer, seigneur de Traslebost. Il était vivant le 21 juillet 1548.
3) Clément, qui le 30 janvier 1553, se fit donner, devant Jean Feideau, lieutenant-général de la Basse-Marche, une attestation juridique en la cour de Saint-Germain, certifiant qu'il était fils de Jean JOURDAIN, écuyer, seigneur de Traslebost, d'ancienne lignée et noble, et de Jeanne de Montferrant. Il était alors religieux profès de l'abbaye de Saint-Sauveur de Charroux.

V) JOURDAIN Gabriel, écuyer, seigneur de Traslebost.
Il fut exempté de se trouver au ban de la Basse-Marche, convoqué le 29 juillet 1577.
Le 14 février 1552, il épousa Jeanne Guyot d'Asnières, fille de Clément et de Jeanne Vasselot.
Le 7 mars 1552, il donna quittance à Jean Guyot, écuyer, seigneur d' Asnières, son beau-frère, devant de La Faye, notaire au comté de la Marche, de la somme de 1000 livres, acompte de 3500 livres constituées en dot à Jeanne, qui renonçait aux successions de ses père et mère. Jeanne de Montfriant, mère de Gabriel, ratifia la donation faite à son fils, sous réserve d'usufruit.
Le 12 mai 1559, il reçut une obligation de 500 livres, consentie par Catherine de La Béraudière, dame de Chantrezac, et Gaspard Estourneau, son fils.
Le 24 juin 1588, il passa une transaction sur procès, avec Jeanne de Travers, veuve de Jean Pastoureau, seigneur d'Ordières, au sujet de la possession du cours d'eau de la Charente entre le moulin de Loubressac et celui de Bonnessac.
Le 11 novembre 1596, il rendit aveu à Abel Pastoureau.
Il eut pour enfant :

VI) JOURDAIN Jean, écuyer, seigneur de Traslebost.
Par contrat passé à La Rochefoucauld du 27 mars 1576, (Charreau, alias Charruau, notaire), il épousa Marguerite de La Rochefoucauld, fille de François, seigneur de Bayers, et d'Isabelle de Lannes de La Rochechalais.
Devenue veuve, elle épousa en secondes noces le 2 janvier 1592, Jean de Brilhac, écuyer, seigneur de Boistillé. Etant à nouveau veuve, à la date du 11 juillet 1618, elle fit un accord avec ses fils Louis et Gabriel JOURDAIN, pour qu'ils soient héritiers de leur père, ainsi que leurs femmes Marie et Florence de Brilhac, comme héritières de son second mari (Jean de Brilhac), pour le paiement d'une somme de 12000 livres, de son douaire, et de sa part des meubles de la communauté de ses deux maris. Ils lui abandonnèrent l'usufruit, sa vie durant, des seigneuries de Boistillé (Taizé-Aizie) et de Taizé.
Cet accord prévoyait que Gabriel eut Boistillé et Taizé, Louis, la maison de Trallebaut, et Renée, leur soeur, la maison de Nieuil, (Voulême - Vienne). Il fut passé devant Massonnet, notaire à Ruffec.
Jean et Marguerite eurent pour enfants :
  1) Gabriel, qui suit.
2) Louis, qui fit la branche des Villanières.
3) Renée, qui épousa le 16 mars 1605, par contrat passé devant Dunane et Commisset, notaires), Louis de Fontlebon, écuyer, seigneur du Buisson.

VII) JOURDAIN Gabriel, écuyer, seigneur de Trallebaut, de Fonbrettes (Chatain - Vienne), et de la Cour des Adjots.
Il fut page du roi en la Grande Ecurie.
Le 4 octobre 1603, il obtint une sentence de Charles Nourisson, conseiller du roi et lieutenant particulier de la prévôté de France, qui entérina les lettres de rémission qu'il avait obtenues pour l'homicide du sieur de Montainard de La Pierre, page de ladite Ecurie. Il dut payer 100 livres pour des prières pour le défunt, et 100 livres pour être converties en oeuvres pieuses.
Par contrat passé par les notaires d'Ordières (Benest), du 17 février 1608, il épousa Florence de Brilhac, dame de Boistillé, fille de Jean, écuyer, seigneur de Boistillé, et de sa première épouse, Renée de Parthenay.
Par l'accord précité du 11 juillet 1608, il eut les seigneuries de Boistillé (Taizé-Aizie), Taizé, Maisonnais, et les fiefs de la Ronde et de la Croix.
Le 16 octobre 1635, il rendit hommage au roi pour son fief de Boistillé : "mon hôtel et maison noble de Boistillé, ses appartenances et dépendances de cours, jardins, clôtures, écuries, fuie et autres aisances sis et situés en la paroisse de Taizé, dans l'enclave de Lizant (Vienne), et environs, avec tout droit de fossés, pont-levis, flanc, canonnières, déffansables, fuie, garennes, défenses à connils, avec droit de prison pour la moyenne et basse justice, que j'ai à cause de ma dite maison, terre et seigneurie de Boistillé." (Bruno SÉPULCHRE).
Il est possible que ce fut lui qui donna procuration, en septembre 1623, devant Chérade, notaire à Angoulême, à Pierre Poisson, écuyer, sieur de Boisjoly, au fins de le représenter en justice.
Il eut pour enfant :

VIII) JOURDAIN Pierre, écuyer, seigneur de Boistillé, Maisonnais (Deux-Sèvres), et de la Cour des Adjots.
Il fut maintenu dans sa noblesse par Barentin, le7 septembre 1667.
Les 30 octobre 1635, 10 décembre 1683, et 7 janvier 1684, il rendit hommage de Boistillé, mouvant de Civray.
Le 22 janvier 1669, il fut cité dans le dénombrement de la seigneurie du Bouchet, paroisse d'Aiffres (Deux-Sèvres), comme tenant l'hébergement de la Roche de Crissé, ou la Roche de Pallé, même paroisse, à cause de Françoise Angevin, sa femme.
Par contrat du 6 juillet 1644 (alias 13 juillet), passé devant Ranconneau, notaire à Saint-Jean d'Angély, il épousa en premières noces Françoise Rousseau, fille de Pierre, écuyer, seigneur du Fraigneau, de la Borde et de la Salle, et d'Eléonore de Beaumont, sa première épouse.
De cette union naquirent :
  1) Achille, qui suit.
2) Hélie, qui assista au mariage de son frère Achille, le 26 décembre 1671.
3) Angélique, qui partagea avec ses frères la succession de leur père, le 27 juin 1684.
4) Emmanuel, écuyer, seigneur de Crissé (Cressé - Prahecq - Deux-Sèvres).
Il fut parrain à Loizé (Deux-Sèvres), le 8 novembre 1682.
Il partagea le 27 juin 1684, avec son frère Achille et sa soeur Angélique, les biens de leur père, par acte reçu Bonnin, notaire à Angoulême.
Il fut maintenu en sa noblesse en même temps que son frère, par M. de Maupéou, le 18 mars 1699.
Le Ier novembre 1682, il épousa en premières noces Marie Thérèse de Villiers, fille d'Antoine, écuyer, seigneur de Chantemerle, et de Françoise Louveau.
De cette union naquirent :
  a) Louis, qui continua la branche de Crissé.
b) Françoise Marie.
c) Pierre Benjamin.
d) Antoinette Henriette Marie.
e) César Emmanuel.
f) Catherine.
g) Jean
Devenu veuf, il épousa en secondes noces Marie Jacques de Chiré, fille de Jacques, écuyer, seigneur de Chiré, et de Marguerite Fay, sa première épouse.
De cette seconde union naquit :
  h) Françoise Marie.
Pierre épousa en secondes noces avant le 22 janvier 1669, Marie Françoise Angevin, fille et héritière de François, écuyer, seigneur de Vieux Moulin et de Pallé, et de Catherine Cochon. Elle était veuve de Raymond Foucault, écuyer, seigneur de Monbaieul.
Il ne semble pas qu'ils eurent d'enfant.

IX) JOURDAIN Achille, écuyer, seigneur de Boistillé, Maisonnais, la Cour des Adjots, et la Cour des Fontaines.
Le 27 juin 1684, il partagea les biens de son père, devant Bonnin, notaire à Angoulême, avec son frère Emmanuel et sa soeur Angélique.
Il fut créancier de 46000 livres d'une part, suivant transaction passée avec Pierre JOURDAIN, son père, le 3 juin 1680, et de 6000 livres d'autre part, en qualité de père de ses enfants et de sa première épouse Marie Foucault, suivant une donation du 18 mai 1670.
En juillet 1686, il rendit hommage au château de Ruffec, pour sa seigneurie de La Cour (Les Adjots). (Bruno SÉPULCHRE).
Il eut pour préciput et droit d'aînesse la seigneurie de Boistillé.
Le 6 décembre 1697, il rendit hommage de Boistillé.
En 1698, il possédait le fief de Nieuil, de 900 livres de revenu, paroisse de Maisonnais (Deux-Sèvres).
Il fut maintenu noble le 18 mars 1699, avec son frère Emmanuel, par M. de Maupéou.
Le 17 mai 1699, il fut parrain à Voulême (Vienne).
Par contrat passé devant Regnier et Imbert, notaires à Civray, il épousa en premières noces, Marie Foucault, fille de Raymond, écuyer, seigneur de Monbaieul, et e Marie Françoise Angevin (seconde épouse de son père).
De cette union naquirent :
  1) Achille, qui suit.
2) Louis.
3) Catherine.
4) Marie. Tous furent cités dans la sentence du 27 juillet 1709.
Le 8 octobre 1680, par contrat reçu Jolly et Couillaud, notaires à Civray, il épousa en secondes noces Marie Anne de Rechignevoisin de Guron, fille de Gabriel, chevalier, seigneur de Gurat, et de Catherine du Pin. Le lendemain, sa femme fit une donation entre vifs, à son mari, pour 6000 livres que sa mère lui avait donnés par son contrat de mariage.
Ils décédèrent tous les deux avant le 9 décembre 1699, date de la levée des scellés apposés à Boistillé après leur décès.
De sa seconde union naquirent :
  5) René, qui fit un rameau.
6) Renée, qui fut citée dans la sentence du 27 juin 1709.
7) Marguerite, baptisée à Taizé-Aizie le 21 août 1693.
8) Marguerite, baptisée le 29 septembre 1694.
L'une de ces deux Marguerite, appelée Marguerite Catherine, épousa le 5 mai 1711, Pierre François d'Orfeuille, écuyer, seigneur de Foucault.
Ils firent leur testament mutuel le Ier décembre 1713.
Elle décéda avant le 2 novembre 1747, date du second mariage de son époux.
9) Gabriel Léonard, baptisé le 2 avril 1697.

X) JOURDAIN Achille, chevalier, seigneur de Boistillé, Maisonnais, Nieuil, et de la Cour de la Croix.
Il fut capitaine au régiment de Nettancouurt.
Il fut le seul héritier de Marie Foucault, sa mère, et héritier de Louis, Catherine et Marie JOURDAIN, ses frère et soeurs consanguins.
Le 27 juillet 1709, il obtint une sentence, avec Gabriel de Rechignevoisin et René JOURDAIN, écuyer, pour le partage des biens de leur père, de leur frère, et de leurs soeurs, suivant une décision d'expert.
le 17 août 1703, il fut parrain d'une cloche à Maisonnais.
Par contrat du 4 février 1700, passé devant Ribault et Rullier, notaires à Poitiers, il épousa Marie Aubineau, fille de Nicolas, écuyer, seigneur de Rigné-Montbrun et de la Guyonnière, et de Marie Pineau de Viennay, en présence de louis et Pierre, Louis, et René JOURDAIN.
Il décéda avant le 29 juillet 1716, date d'un hommage rendu par sa veuve pour le fief de Puyrinsant, paroisse d'Antigny (Vienne).
Marie Aubineau fut maintenue noble avec ses enfants, par M. Galois de La Tour, le 13 octobre 1717.
De cette union étaient nés :
  1) Achille Nicolas, qui suit.
2) Marie Charlotte, baptisée à Taizé le 21 novembre 1700.
Elle fut carmélite à Poitiers, sous le nom de Marie Charlotte de Jésus.
Elle décéda le Ier mars 1784, après 64 ans de religion.
3) Suzanne, baptisée à Saint-Hilaire de la Celle, le 2 avril 1705.
Elle épousa en 1719, Louis Sévère Léopold Stanislas Frotier, écuyer, seigneur de Lescorcière et de Bagneux.
Elle devint veuve le 25 novembre 1774, décéda à Poitiers le 26 janvier 1777 et fut inhumée dans l'église de Saint-Porchaire, le lendemain.

XI) JOURDAIN Achille Nicolas, né et baptisé le 11 mai 1702, à Saint-Hilaire de la Celle à Poitiers.
Il fut reçu page de la Petite Ecurie le 18 janvier 1718.
Le 24 février 1725, il donna à bail à rente les moulins de la ville de Vouvent, pour 60 livres par an.
Il décéda célibataire, âgé de 23 ans, et fut inhumé le 8 août 1725 en l'église Saint-Etienne de Poitiers.

Rameau de René JOURDAIN :
X) JOURDAIN René, chevalier, seigneur de Maisonnais et de Boistillé.
Il fut sous la tutelle de Gabriel de Rechignevoisin, chevalier, prieur de Saint-Nicolas de Civray.
Il obtint des lettres de bénéfice d'âge, entérinées à Civray le 31 mars 1706.
Le 2 avril 1705, il fut à Saint-Hilaire de la Celle de Poitiers, parrain de son neveu Achille Nicolas.
En 1705, il donna bail à moitié fruits d'une métairie au village d'Aizie, paroisse de Taizé, devant Deloume, notaire aux Adjots.
Le 3 avril 1716, il rendit hommage de Boistillé.
Il épousa le 9 janvier 1709, Marie Jacquette Bricault, fille de Charles, sieur de Verneuil, conseiller du roi et son avocat au siège de Civray, et de Jeanne Texereau.
Le 29 juin 1716, il fit son testament en faveur de sa femme.
Il fut inhumé dans l'église de Taizé, le 6 mars 1721, âgé de 40 ans.
En 1733, sa veuve acheta une maison à Ruffec, devant Deloume, notaire aux Adjots.
René et Marie Jacquette avaient eu pour enfants :
  1) Pierre, baptisé à Civray le 6 novembre 1711, écuyer, seigneur de Boistillé et de la Croix Fontaine.
Il rendit hommage de Boistillé les 17 août 1740 et 13 juin 1753.
En 1758, il servit au ban dans la 4ème brigade, escadron de Vassé.
Il épousa par contrat du 28 mai 1737, Marie d'Hémery, fille d'Olivier, écuyer, seigneur de la Martinière, et de Catherine Julliot. Lors de son contrat de mariage, sa mère Marie Jacquette Bricault, lui laissa une chambre garnie et 1500 livres de meubles.
Cependant Sa mère en quittant Boistillé, emporta tout. Il fit alors constater cet état de fait, le 12 septembre 1737, par un procès-verbal du notaire Coutant. (Bruno SÉPULCHRE).
Il fut inhumé dans l'église de Taizé, le 8 décembre 1758.
Sa veuve le fut à Civray, le 4 avril 1781.
2) Charles Louis, qui suit.
3) Geneviève, qui épousa à Poitiers, le 12 mai 1761, François Garnier, écuyer, seigneur des Ballons (Condac), chevalier de Saint-Louis, capitaine de grenadiers au régiment de Navarre. (Jean-Claude VRILLAC).

XI) JOURDAIN Charles Louis, baptisé à Saint-Nicolas de Civray, le 4 avril 1715.
Il épousa le 20 décembre 1765, Julie Dorothée des Ruaux, (décédée avant 1766), comtesse de Rouffiac, veuve de Jean Arlot, marquis de la Linde, fille d'Hélie Jean, comte de Rouffiac, et d'Elisabeth Gandillaud.
Par ce mariage, elle lui apporta le château de Rouffiac (Plassac-Rouffiac), et celui du Gabet (Plassac-Rouffiac).
En avril 1761, il passa un marché avec Jean Collain, René Poudroux et Nicolas Congé, tailleurs de pierre, pour faire au logis de Boistillé, 4 portes anglaises et 10 piliers de pierre de taille. (Bruno SÉPULCHRE).
Est-ce lui qui hypothéqua et perdit la seigneurie de Boistillé en 1787, au profit de J. B. Thorel et de Gabriel Larsier ? (Bruno SÉPULCHRE).
Le 26 février 1788, il afferma le Gabet à Jean Chenard, laboureur, et à Marie Bertin, sa femme. (Jean-Paul GAILLARD et Bruno SÉPULCHRE).
Le 4 septembre 1789, il donna sa procuration au seigneur d'Aignes, pour le représenter à Angoulême à l'assemblée des trois ordres prévue le 16.
(Jean-Paul GAILLARD et Jérôme ROYER).
De cette union naquirent :
  1) Geneviève Julie Charlotte Françoise, née à Rouffiac le 3 avril 1769. Elle eut pour parrain Charles François, comte de Broglie, lieutenant général des armées du roi, marquis de Ruffec.
Le 21 décembre 1776, elle fut marraine à Ruffec.
Le 9 juin 1789, elle épousa Jean Nicolas Gratereau, seigneur des Grosges (les Grauges ?), comte de La Vauguion.
2) Célestine, qui épousa Jean Baptiste Fontyrier de Beaupoil, comte de Saint-Aulaire de la Luminade.
3) Julie Amélie Pauline, qui épousa le 13 février 1793, Louis Marie d'Arlot, marquis de Cumond et de Frugie.
Elle décéda à Paris le 2 novembre 1864.

Branche des VILLANIÈRES (Chatain - Vienne) :
VII) JOURDAIN Louis, écuyer, seigneur de Traslebost, de Boitillé, et de Fontaines (Montalembert - Deux-Sèvres).
Il fut inscrit pour 45 livres au rôle de répartition de la somme levée sur les nobles de la Basse-Marche, pour le voyage des députés aux Etats-Généraux en 1614-1615.
Le 11 juillet 1618, avec son frère Gabriel, il fit un accord avec Marguerite de La Rochefoucauld, leur mère, sur ses demandes au sujet de son douaire et autres droits. Louis eut la seigneurie de Traslebost, la seigneurie de Nieuil (Voulême - Vienne), et les fiefs de la Mongière (Civray - Vienne), et de Gaignards. Cet accord fut passé devant Massonnet, notaire à Ruffec, le 4 juin 1628. (Jean-Claude VRILLAC).
Le 4 juillet 1628, il fit un bail à rente du moulin d'Estourneau (Voulême - Vienne), sujet à une rente de 44 boisseaux de blé envers le commandeur de Civray.
Le 27 juin 1634, il fut maintenu noble par les président, lieutenant et élus sur la part des aides et tailles de l'élection de Poitiers.
Le 19 juin 1636, il vendit avec sa femme, la seigneurie de Fontaine, paroisse de Montalembert (Deux-Sèvres), à Jacques de Challeroux, écuyer, seigneur de la Gascherie, moyennant 10850 livres tournois.
En 1646, il fit donation à Melchior d'Armagny, écuyer, seigneur de la Chapelle Saint-Vincent, d'une partie de la Touche de Péroux (peut-être Pairoux - Vienne).
Avant 1618, il épousa Marie de Brilhac, fille de Jean, écuyer, seigneur de Boistillé, et de Renée de Parthenay, sa première épouse, et soeur de Florence, femme de son frère Gabriel.
Elle fut inhumée dans l'église de Chatain (Vienne), le 17 mars 1637.
Le 21 février 1648, il fit partage de ses biens entre les filles de son fils Jean, décédé, sa fille Renée, et son fils René.
Il fut aussi inhumé dans l'église de Chatain (Vienne), le 24 juin 1653.
De son union avec Marie de Brilhac naquirent :
  1) Jean, qui décéda avant 1648.
D'une union inconnue, il eut pour enfants :
  a) Elisabeth, qui épousa à Ordières (Benest), le 2 juin 1646, Paul de Lage, écuyer, seigneur d'Asnières.
b) Marie, qui épousa à Chatain, le 13 janvier 1647, Raymond de Saint-Garreau, écuyer, seigneur du Teil et de Savignat.
Elle décéda veuve en 1684, et fut inhumée en l'église de Chatain.
2) René, qui suit.
3) Henri, baptisé à Voulême, le 2 janvier 1625. Il eut pour parrain Henri de Volvire, marquis de Ruffec.
4) Renée, qui épousa François Dorion, écuyer, seigneur des Réaux. (On trouve une Renée, qui épousa en 1639, François des Ruaux, sieur du Puy d'Auriou. François Dorion n'est-il pas François des Ruaux ?) (Information issue de l'ouvrage de Jean-Claude VRILLAC).

VIII) JOURDAIN René, écuyer, seigneur des Villanières (Chatain - Vienne).
Il fut présent au ban et arrière-ban de la sénéchaussée de la Basse-Marche, à la place de son père, le 31 août 1635. Il fut également présent à celui des 11 et 13 novembre 1635.
Le 7 novembre 1667, il fut maintenu en sa noblesse, par Barentin, en même temps que son cousin Pierre, seigneur de Boistillé.
Par contrat du 23 janvier 1656, passé à la Fougereuse (Saint-Maurice la Fougereuse - Deux-Sèvres), il épousa Marie des Roches de Saint-Picq.
Ils décédèrent tous les deux avant le 19 janvier 1697, date du mariage de leur fils René Gabriel.
De son union avec Marie des Roches naquirent :
  1) Daniel, alias Louis Daniel, qui suit.
2) René Gabriel, écuyer.
Il fut parrain à Chatain, le 7 avril 1687.
Par contrat passé à Poitiers (Béguier, notaire), il épousa le 19 janvier 1697, Louise de Vivonne, fille de Jean, écuyer, seigneur de Pleuville, capitaine de cavalerie, et de feu Philippe de Torchard.
Ils décédèrent tous les deux avant le 2 janvier 1712, car une sentence du procureur du roi du grenier à sel de Sablé (Sarthe), donna la tutelle de Philippe JOURDAIN, fils unique de René et de Louise de Vivonne, à Daniel Louis JOURDAIN, son oncle paternel. Celui-ci en cette qualité, passa le même jour, devant Riffault, notaire à Sablé, bail de la terre de la Panne, consistant en 5 métairies et un moulin à eau.
Ils eurent pour enfant :
  a) Philippe, né et baptisé le 5 décembre 1699.
3) Marie Elisabeth, née le 23 juillet 1658 et baptisée le 13 avril 1660.
4) Pierre Simon, baptisé le 24 juin 1660, âgé de 4 mois.
5) René Louis, baptisé le 24 octobre 1663.
6) Marie Catherine, baptisée le 22 octobre 1668.

IX) JOURDAIN Daniel Louis, écuyer, seigneur de Villanières.
Il fut capitaine aide-major au régiment d'infanterie de Tulle.
Le 26 septembre 1691, il fut parrain à Chatain.
Le 15 juillet 1698, il donna à ferme le moulin d'Estourneau, à Antoine Servant, marchand.
Il fut maintenu dans sa noblesse par M. Quentin de Richebourg, le 13 février 1715.
Le 30 juin 1680, alias le 7 juin, il épousa Elisabeth de La Touche-Limousinère. Elle était veuve de Robert Renaud, alias Regnaud, seigneur de la Proutière.
Daniel Louis périt noyé dans l'écluse au dessus du moulin de la Gorce, et fut inhumé dans la chapelle de Traslebost, le 23 janvier 1718.
De son union avec Elisabeth naquit :

X) JOURDAIN Daniel, écuyer, seigneur de la Villanière.
Il épousa Marie de Saint-Garreau, fille de Raymond, seigneur du Treuil, et de Marie JOURDAIN.
Devenue veuve, il semble qu'elle épousa en secondes noces François de Montfreboeuf, écuyer, seigneur de Beauregard.

Branche de LHOUMÈDE (Alloue), sans jonction :
I) JOURDAIN Pierre, écuyer, seigneur de Lhoumède (Alloue), y demeurant.
Le 8 octobre 1572, il fut présent en homme d'armes à la montre passée, par M. de Sansac, où il reçut 100 livres de gages.
Le 29 juillet 1577, toujours comme homme d'armes de M. de Sansac, il fut déclaré exempt au ban de la Basse-Marche.
Il semble qu'il eut pour fils :

II) JOURDAIN Jean, seigneur de Lhoumède et de la Boisse (Availles-Limousine - Vienne ?).
Vers 1590, il épousa Marie, alias Marguerite Bardonnin, veuve de René Frotier, écuyer, seigneur de la Carte.
Le 28 mai 1626, ils obtinrent défaut contre Marie Prinsault, veuve de François Frotier, écuyer, seigneur de la Carte, devant le lieutenant général de la Basse-Marche.
De leur union naquirent :
  1) Louis, qui suit.
2) Marguerite, qui partagea avec son frère la succession de Marguerite Hastelet et de Jean JOURDAIN, sa belle-soeur et son neveu.

III) JOURDAIN Louis, écuyer, seigneur de Lhoumède, Beaumont (Alloue), et de Marboeuf (Champagne-Mouton ?).
Il assista au ban de la Basse-Marche de 1635.
Il épousa en premières noces le 4 janvier 1633, alias le 14 janvier, Marguerite Hastelet, fille de feu Jean, écuyer, seigneur de la Pallu, et de Madeleine de Lestang.
De cette union naquirent :
  1) Louis, qui suit.
2) Jacques, qui fut baptisé le 13 décembre 1645 à Alloue.
3) Jean, écuyer, seigneur de Goursac (Chasseneuil sur Bonnieure).
Sa succession fut partagée en 1671.
4) Marie, qui fut baptisée le 5 avril 1654. Elle eut pour marraine Marie Mestivier, épouse de Jean Baptiste JOURDAIN, seigneur de Chantecourt.
Elle épousa le Ier octobre 1672, devant Rivière, notaire au Vieux-Ruffec, Jean Guillotin, écuyer, seigneur de la Touche et du Bouchet.
5) Jeanne, qui épousa par contrat passé le 7 août 1674, devant Rivière, notaire au Vieux-Ruffec, Jacques de Chergé, écuyer, seigneur de Chergé et des Groix, veuf d'Antoinette Desmier.
Le 12 avril 1687, elle obtint une sentence de réparation de biens, devant Préveraud, juge ordinaire de Verteuil.
A un autre moment, elle adressa une requête au sénéchal de Messignac, pour obtenir le remboursement de 3400 livres qui lui étaient dues par son frère Louis, sur la succession de leur père. Ledit Louis était représenté par Louis, dit le jeune, et Jeanne, frère et soeur, ses enfants, émancipés sous l'autorité de Louis Duplessis, leur curateur.
Le 3 décembre 1671, il partagea avec sa soeur Marguerite, Marie, Jeanne et Louis, ses enfants, les successions de Marguerite Hastelet, sa femme, et celle de Jean JOURDAIN, son fils.
Louis épousa en secondes noces le 24 juillet 1656, en l'église d'Alloue, Catherine Béchemil, de la paroisse de Benest, veuve d'Antoine Thorin, sieur de Beaumont. (Elle en avait eu plusieurs enfants, dont Edmond, avec lequel, conjointement avec son mari - Louis JOURDAIN-, elle transigea le 4 juin 1659).
En 1663, sa seconde épouse devait être décédée, car il transigea avec les frères Thorin, enfants de Catherine, à cause du testament de ladite Catherine, du 30 mars 1663.
Il décéda avant le Ier juillet 1681, car à cette date, Jean de Chergé était nommé tuteur de ses enfants encore mineurs.

IV) JOURDAIN Louis, écuyer, seigneur de Lhoumède.
Il fut maintenu dans sa noblesse par Barentin, le 7 septembre 1667.
Le 15 avril 1660, il épousa Françoise Taveau.
Il décéda avant le 3 décembre 1687, ayant eu pour enfants :
  1) Catherine, baptisée à Alloue le 2 juin 1661.
2) Louis, qui suit.
3) Jeanne, qui épousa à Alloue le 3 décembre 1687, Gabriel Roux, écuyer, seigneur de Reilhac.
En 1689, ils donnèrent décharge à Etienne Barbier, seigneur de Landrevie, d'une somme de 1560 livres que celui-ci s'était engagé à rembourser à Louis JOURDAIN, écuyer, seigneur de Beaumont, aïeul de ladite Jeanne, et qu'il avait payée entre les mains de Louis JOURDAIN, écuyer, sieur de Lhoumède, fils et héritier dudit sieur de Beaumont. Cet acte fut passé devant Rivet, notaire à Ambernac.

V) JOURDAIN Louis, baptisé à Alloue, le 16 janvier 1668, écuyer, seigneur de Lhoumède.
Il fut parrain à Mazières sur Béronne (Deux-Sèvres), le 7 janvier 1674, avec sa mère pour marraine, de son neveu Louis Guillotin.
En 1696, il vendit une maison en ruines, au village de l'Allemandie (Ambernac), par acte passé devant Rivet, notaire à Ambernac.
Il épousa Marie Barbier, et fut nommé avec elle, le 3 mars 1698, dans un acte portant reconnaissance d'argent dû à Jeanne JOURDAIN, épouse de Jacques de Chergé.
En 1698, sa femme rendit (Rivet, notaire à Ambernac), la moitié d'une autre maison sur le chemin d'Ambernac à la Vallade.
Le 15 août 1705, il transigea avec Ernest Louis Guillotin, fils de Jean et de Marie JOURDAIN.
Il fut inhumé dans l'église d'Alloue, le 4 avril 1712, ayant eu pour enfants :
  1) Marguerite, qui épousa par contrat du 27 février 1713, passé devant Ponchard, notaire à Alloue, Pierre de Fleury, écuyer, seigneur de Fontenille, auquel elle apporta la terre de Lhoumède. (On trouve aussi comme mari de Marguerite, Jean Louis de Fleury, chevalier, seigneur de la Raffinière (Brux - Vienne) Jean-Claude VRILLAC).
Ils figurèrent dans un acte d'assignation donné le 7 août 1722, à la requête de leur tante Jeanne JOURDAIN, alors séparée de biens de Jacques de Chergé.
Leur fils Jean, seigneur de Lhoumède, vendit le 23 mars 1747, pour lui et sa soeur mineure, devant Rivet, notaire, un pré indivis entre eux et Radegonde JOURDAIN.
2) Marie.
3) Radegonde, nommée dans l'acte du 23 mars 1747, précité.

Noms non reliés :
- JOURDAIN de BOISTILLÉ Suzanne, épousa Jacques François Gaultier, écuyer, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis. (Jean-Claude VRILLAC).

- JOURDAIN Pierre, écuyer, seigneur de Fraigneau.
Il eut pour fils :

- JOURDAIN Antoine, écuyer, seigneur de Lavaud (Saint-Macoux - Vienne).
Il épousa le 24 août 1524, Marguerite de Montalembert, dont il eut pour enfants :
  1) Philippe, qui suit.
2) Renée, qui épousa Jean de Barbezières, écuyer, seigneur de Lestrades.

- JOURDAIN Philippe, écuyer, seigneur de Lavaud.
Le 4 octobre 1538, il transigea avec sa soeur et Jeanne JOURDAIN, tante de son père.
Il épousa Cécile d'Anché, et en eut pour enfants :
  1) Charles.
2) François. qui fut nommé avec son frère Charles dans le contrat de mariage de leur soeur le 9 août 1567.
3) Gabrielle Marguerite, qui épousa le 9 août 1567, Jean Calays, écuyer, seigneur de Neuville.

- JOURDAIN Jean, sieur de la Preize (Rouzède), garde du corps du roi.
Il épousa Catherine Odet, (fille de Jean François, chevalier, seigneur du Fouilloux), ce qui eut pour conséquence de faire passer dans la famille JOURDAIN, le fief des Fouilloux (Agris), à l'aube du XVIIIème siècle. (Jacky MERLE).
En 1715, il demeurait avec son épouse au lieu noble de la Preize. (Jean-Paul GAILLARD et Bruno SÉPULCHRE).
Catherine Odet était veuve en 1723. (Jean-Paul GAILLARD et Bruno SÉPULCHRE).
De leur union était née, au moins :
  1) Suzanne, qui épousa Joseph Arrondeau, écuyer, seigneur de Chabrignac.
En 1776, alors veuve, elle demeurait au logis de la Preize (Rouzède). (Jean-Paul GAILLARD et Bruno SÉPULCHRE).

- JOURDAIN Isaac François, sieur des Fouilloux (Agris).
En 1719, un décret de "prise de corps" fut prononcé contre lui, "pour raison d'homicide", de Jean JOURDAIN, son beau-frère. (Jacky MERLE).


- JOURDAIN Jean, sieur des Prés, qui épousa Anne Arnaud, fille de feu Daniel, sieur des Touches, sénéchal de Salles.
Entre le 12 mai et le 4 juin 1751, exerçant les droits de son épouse, il fit dresser un inventaire du logis de la Touche (Barro). (Bruno SÉPULCHRE).

- BEAUCHET et FILLEAU : Dictionnaires des familles de l'ancien Poitou.
- G. DEMAY : Inventaire des sceaux de la collection Clairambault.
- Bruno SÉPULCHRE : articles sur la Cour (Les Adjots), les Touches (Barro), et Boistillet (Taizé-Aizie), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Librairie Bruno Sépulchre.
- Jean-Paul GAILLARD et Jérôme ROYER : article sur Rouffiac (Plassac-Rouffiac), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Librairie Bruno Sépulchre.
- Jean-Paul GAILLARD et Bruno SÉPULCHRE : articles sur le Gabet (Plassac-Rouffiac), la Preize (Rouzède), et le logis de Saint-Fort sur le Né, dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Librairie Bruno Sépulchre.
- Jacky MERLE : Article sur les Fouilloux (Agris), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Librairie Bruno Sépulchre.
- Jean-Claude VRILLAC : Recueil historique, généalogique et héraldique des anciennes familles du Ruffécois.
- François de BOISDEFFRE : Généalogie que Geneanet : http://gw.geneanet.org/boisdeffre?lang=fr&pz=guillaume+marie+nicolas+raoul+foilain&nz=fernet+le+mouton+de+boisdeffre&ocz=0&p=pierre&n=jourdain&oc=1
retour vers le sommaireRetour vers le menu de la lettre J