FERRÉ |
De gueules à la bande d'or accompagnée de trois fleurs de lys d'or posées deux en chef et une en pointe. (Henri JOUGLA de MORENAS) |
De gueules à trois fleurs de lys d'or, posées deux et un, à la cotice de même (ou d'argent), brochant. (BEAUCHET-FILLEAU) |
Famille noble et ancienne, dont plusieurs membres, du XIVème au XVIème siècle, furent gentilshommes verriers. Ils furent à l'origine de plusieurs établissements de verreries à la Bouleur (Vaux en Couhé, Vienne), Montelle ou Montel (Saint-Laurent de Jourdes - Vienne), Rougnac, l'Hermitte, Barbayou (Rougnac - Charente). Ils possédèrent en Charente : |
Noms isolés : |
- FERRÉ Louise, épousa le 21 juin 1633, Jean Terrasson, écuyer, seigneur de la Faye, élu à Angoulême. |
- FERRÉ Marie, épouse de Jacques Briand, seigneur de Crévecoeur (Aigre - Charente), vendit la maison noble de Crévecoeur à François de Guitard, écuyer, seigneur de Ribérolles. (Bruno SÉPULCHRE et Jean-Paul GAILLARD). |
- FERRÉ Nicolas, écuyer, seigneur de Chaniers, et Antoinette Charrière, sa femme, eurent un procès à Angoulême, le 26 juillet 1715. |
Filiation suivie : |
I) FERRÉ Guillaume, qualifié "d'eques", dans une pièce latine de 1338, relative à Notre-Dame de Couhé (Vienne). Il se maria vers 1350, et eut de cette union :
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II) FERRÉ Jean, seigneur de la Bouleur en 1389. Le 31 décembre 1395, il fit un accord avec le Chapitre de Saint-Hilaire Le Grand de Poitiers, au sujet de rentes sur des terres de Faye (Ceaux en Couhé - Vienne). Dans cet acte, il était qualifié de "clerc, sire de la Forêt de la Bouleur". Il fut qualifié dans un autre acte de maître verrier. D'une union inconnue, il eut pour enfants :
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III) FERRÉ Colin, écuyer, seigneur de la Bouleur, gentilhomme verrier. Dans un aveu qu'il fit de la Bouleur, le 8 avril 1432, au château de Couhé, il était surnommé "Chagnette, ou Chaniète". Le 19 novembre 1441, il fut témoin dans une enquête faite à la requête du Chapitre de Saint-Hilaire Le Grand, au sujet de dégâts commis dans les bois du fief de la Faye (Ceaux en Couhé). Le 12 septembre 1445, il fit un accord avec Guillaume FERRÉ. D'une union contractée vers 1420, il eut pour fils, au moins : |
IV) FERRÉ Jean, écuyer, seigneur de la Bouleur (Vaux en Couhé - Vienne), Felet (alias Fellet - Pleuville - Charente). Les 3 juillet 1481 et 20 juin 1483, il fit aveu à Couhé. Il épousa Marie Aubaneau, fille de Pierre, écuyer, et de Jeanny Martin. (Marie Aubaneau fut mise en 1486, sous la curatelle de son fils Pierre, comme infirme). De cette union naquirent au moins :
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V) FERRÉ Pierre, écuyer, seigneur de la Bouleur (Vaux en Couhé - Vienne), Felet (Pleuville - Charente), et de la Verrerie-Neuve, alias la Courade. Il rendit aveu de la Bouleur et de son hôtel de Fleix (Vaux en Couhé), au seigneur de Morthemer, le 26 juillet 1486. Le 22 juillet 1488, il fit accord avec son frère Antoine. Il partagea le 13 novembre 1497, les biens de ses père et mère. Il épousa peut-être Marguerite de La Vergne. De son mariage naquirent :
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VI) FERRÉ François, écuyer, seigneur de Felet (Pleuvile - Charente), la Bouleur (Vaux en Couhé - Vienne), et la Courade. Le 11 mars 1514, il rendit aveu à M. de Moussy, seigneur de Saint-Martin l'Ars, pour son hôtel de la Courade, puis le 9 novembre1522, au seigneur de Couhé, pour son hôtel de Fleix. Le 28 mars 1541, il fit un contrat d'association avec Mathurin Poipaille, écuyer, seigneur de Moyet, et avec Jeanne de Crunes, dame de Bourg-Archambault, seule héritière de Toussaint FERRÉ, à propos de l'exploitation des verreries. Le 21 juin 1522, il épousa Catherine Poipaille, fille de Simon, écuyer, seigneur de Boisjuratel. De cette union naquirent :
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VII) FERRÉ François, écuyer, seigneur de la Courade, de la Bouleur et de Felet. Le 6 décembre 1546, il épousa Madeleine de La Bussière, fille de Gabriel, écuyer, seigneur du Chillou, et de Bertrande de Galliot. Il décéda jeune, laissant sous la tutelle de leur mère :
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VIII) FERRÉ Jacques, écuyer, seigneur de la Bouleur, de Felet et de la Courade. Il fut capitaine d'une compagnie de 50 hommes de pied, sous Henri III, roi de France. Le 7 octobre 1580, alias le 23 octobre 1588, il épousa Marguerite Bonnin, fille de Jean, écuyer, seigneur de Montaumar, et de Jacquette d'Archiac. Il donna quittance à son beau-père de la dot de sa femme, qui avait reçu en outre de son oncle Jean des Monstiers, évêque de Bayonne, une somme de 1200 écus. En décembre 1598, il fit ses preuves de noblesse et obtint une ordonnance de maintenue, signée Sainte-Marthe. Il décéda avant 1602, et ses enfants furent placés sous la tutelle de leur mère. Cependant, celle-ci se remaria avec Adrien de Livron, écuyer, seigneur de Beaumont. La tutelle de ses enfants lui fut donc retirée et donnée à Fiacre de La Bussière, écuyer, seigneur du Chillou, et à Isaac de l'Aage, écuyer, seigneur de Vareille. Ces derniers administrèrent les biens des mineurs d'une façon si désastreuse que cela donna lieu à un procès qui se termina en 1647, par la condamnation des tuteurs et de leurs ayants droit à une amende de 4250 écus. De l'union de Jacques et de Marguerite naquirent :
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IX) FERRÉ Jean, né en 1589, écuyer, seigneur de la Courade, de la Bouleur, et sans doute de Felet (Pleuville). Le 27 mai 1600, il reçut de son père, la tierce partie de la seigneurie de la Mareste (Saint-Jean de Sauves - Vienne), pour l'entretenir en la ville de Poitiers et y faire ses études en l'université de cette ville. En 1606, Isaac de l'Aage, son tuteur, rendit un aveu en son nom à Gabriel de Saint-Georges, baron de Vérac. Il servit au ban du Poitou, en 1635. Le 18 février 1613, (Bellaud et Grellier, notaires à Rochemeau - Vienne), il épousa Madeleine Binaudon, fille de Jean, écuyer, seigneur de Joussé, et de Marie de Moussy. Elle lui apporta du chef de sa mère, le fief de Payroux (auparavant Péroux), dans la Vienne. Jean fit aveu de Payroux à Civray, le 22 décembre 1646. Il décéda le 25 juin 1646 à Payroux, ayant eu pour enfants :
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Branche de la FONT (Rougnac ?) : |
VI) FERRÉ Aimery, écuyer, qui épousa le 12 novembre 1512, Lucette Vigier. De cette union naquirent au moins :
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VII) FERRÉ Raymond, écuyer, seigneur de la Vieille-Verrerie (devenues sans doute la Haute et Basse Verrie, à Rougnac - Charente). Le 3 février 1544, il épousa Antoinette du Puy, et en eut pour enfants, au moins : |
VIII) FERRÉ Aimery, écuyer, seigneur de la Vieille-Verrerie. Le 27 avril 1571, en présence de ses deux oncles paternels, il épousa Marguerite Cattefort, dont il eut pour enfants, entre autres :
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IX) FERRÉ Raymond, écuyer, seigneur de la Verrie et de la Font. Le 14 février 1603, il épousa Marguerite Riol, et en eut pour enfants, au moins :
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X) FERRÉ François, né vers 1605, écuyer, sieur de la Font. Il décéda le 4 novembre 1680, et fut inhumé le lendemain à Rougnac. D'une union inconnue, il eut : (Arnaud AUREJAC) |
XI) FERRÉ Jean, né vers 1630, écuyer, seigneur de la Font, demeurant à la Vieille-Verrerie de Rougnac, en 1662. Il fut maintenu noble à Limoges en 1667. Le 28 janvier 1650, il épousa Anne de Fumel. De cette union naquirent :
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Branche de la GRANGE (la Grange du Treuil - Magnac-Lavalette ? ou bien la Grange de Saint-Barthélémy de Bellegarde - Dordogne) : |
VII) FERRÉ Martial, écuyer, seigneur de la Verrerie de Rougnac. Il fut mentionné dans un acte du 16 décembre 1583, reçu Mousnier, notaire à Angoulême. D'après le nobiliaire du Limousin (abbé NADAUD), il fut condamné à mort et décapité à Angoulême en 1583, et ses enfants furent mis sous la tutelle de leur oncle Pandin, le 13 mai 1583. Vers 1550, il avait épousé Jacquette Moulineau, dont il eut au moins pour enfant : |
VIII) FERRÉ Jean, écuyer, seigneur de la Verrerie de l'Hermite (Grassac - Charente), et de la Verrerie de Rougnac. Le 23 septembre 1608, il épousa Marie Anne Girard (ou Giraud), dont il eut pour enfants :
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IX) FERRÉ Jean, né le 8 mai 1611 et baptisé le lendemain à Grassac, écuyer, seigneur de la Grange (Magnac-Lavalette ?) et de la Verrerie de l'Hermite (Grassac). Il eut pour parrain Jean RIOL, écuyer, sieur de la Verrie de Grassac, et pour marraine, Catherine Rousseau. (Arnaud AUREJAC) Il fut maintenu noble à Limoges, en 1667. Le 21 novembre 1662, il épousa Catherine du Souchet, (née vers 1625, inhumée le 23 août 1699 à Neuvicq-Montguyon - Charente-Maritime). (Arnaud AUREJAC) Il fut inhumé le 12 mai 1673 à Grassac, ayant eu pour enfants, au moins : |
X) FERRÉ Gilles, né vers 1663, écuyer, seigneur de la Grange et de la Verrerie de l'Hermite. Le 30 avril 1678, encore mineur, il hérita de son oncle Jean, seigneur de Villars. A cette même date, sa mère et tutrice eut en son nom un procès devant le Présidial d'Angoulême. Le 28 avril 1681 à Neuvicq-Montguyon, il épousa Marie de Malbec, (née le 7 septembre 1660 à Neuvicq-Montguyon), fille de Jacques, seigneur de Douzac (Neuvicq-Montguyon), et de Marie de Marseille. Il fut inhumé le 22 janvier 1774 à Neuvicq-Montguyon. (Arnaud AUREJAC) De son union avec Marie naquirent :
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XI) FERRÉ André, baptisé le 26 juin 1694 à Neuvicq-Montguyon (Charente-Maritime), écuyer, seigneur de la Grange, Saint-André de Double (Dordogne), et Arsac (Gironde). Il eut pour parrain André de Morel, écuyer, sieur du Cluzeau (Vendoire - Dordogne), et pour marraine, Jeanne Ragot. Il fut gentilhomme verrier au Petit Bouchillou (Servanches - Dordogne). Le 15 janvier 1737, il épousa à Saint-Christophe de Tude (Chalais - Charente), Anne de Saint-Gresse, (née vers 1713 à Saint-Christophe de Tude, décédée en avril 1753 à Servanches (Dordogne), fille de Jean, écuyer, seigneur de Saint-Christophe de Tude, et de Marie Anne de Lesval. Il fut inhumé le 17 mars 1745 à Servanches. (Arnaud AUREJAC) De son union avec Anne naquirent :
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Cette branche paraît avoir subsisté au XVIIIème siècle, car il exista un N. FERRÉ de La GRANGE, qui fut électeur de la noblesse d'Angoumois, en 1789. |
Branche de BARBAYOU (Rougnac) : |
VII) FERRÉ Pandin, alias Gaudin, écuyer, seigneur de la Vireille (?), Barbayou (Rougnac), et de la Verrerie de Rougnac. En 1583, il fut nommé tuteur des enfants de son frère Martial. Il soutint plusieurs procès à Angoulême, les 23 octobre 1581 et 2 octobre 1590. De son union avec Madeleine Maigret, naquit au moins : |
VIII) FERRÉ Michel, écuyer, seigneur de Barbayou (Rougnac - Charente). Le 5 février 1608, il épousa Catherine Rousseau, en présence de ses cousins, Jean et Raymond FERRÉ. De cette union naquirent :
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IX FERRÉ Hélie, écuyer, seigneur de Barbayou. Il fut maintenu noble en 1667. Le 17 novembre 1664 (Robin, notaire), il épousa Marguerite, alias Marie Boissard, fille de Jacques, sénéchal des Courrières, et de Létice de Charzay (?). Il décéda le 15 avril 1673, et fut inhumé le lendemain à Rougnac. De son union avec Marguerite, naquit au moins : |
X) FERRÉ N., écuyer, seigneur de Barbayou. D'une union inconnue vers 1700, il eut pour enfant : |
XI) FERRÉ Louis, écuyer, seigneur de Barbayou. Vers 1720, il épousa Françoise de Pindray, qui lui donna pour enfant :
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Rameau de BARBAYOU (Rougnac) : |
IX) FERRÉ Gilles, né vers 1620, écuyer, seigneur de la Garenne et de Barbayou (Rougnac). Avant 1642, il épousa en premières noces Marguerite de Crassat. (Arnaud AUREJAC) De cette union naquit :
Gilles et Françoise eurent pour enfant :
De cette union naquirent :
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X) FERRÉ Léonard, baptisé le 11 octobre 1655 à Rougnac, écuyer, seigneur de la Garenne. Il eut pour parrain Léonard Girard, écuyer, sieur de Lussat, et pour marraine, Barbe Rousseaud. Le 20 août 1695, il eut un procès au Présidial d'Angoulême. Le 26 octobre 1700, il fut parrain à Mouthiers sur Boëme (Charente), du fils de Charles de Ruspide. Il lui fut attribué d'office dans l'Armorial de France de Charles d'HOZIER, à la généralité de Limoges, le blason de fantaisie suivant :
Avant 1681, il épousa Marie Anne de Lescours. (Arnaud AUREJAC) De cette union naquirent :
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II) FERRÉ Bertrand, qui fit l'acquisition de la Bouleur en 1389, avec son frère Jean. Il semble avoir eu pour fils : |
III) FERRÉ Guillaume, seigneur de la Bouleur en partie (Vaux en Couhé - Vienne). Le 12 septembre 1443, il fit un accord avec Collin FERRÉ, au sujet de la Bouleur. Dans cet acte était mentionné peut-être son fils, qui suit. |
IV) FERRÉ Thomas, seigneur de la Bouleur en partie. Il figura comme verrier de la Bouleur dans une enquête de 1469. D'une union contractée vers 1440, il aurait eu : |
V) FERRÉ Thomas, seigneur de Merlet, alias Merlay (Mouterre sur Blourde - Vienne), et de Lafont, alias la Font (Mouterre sur Blourde).
Le 30 janvier 1505, il fut témoin dans une enquête au sujet de la noblesse d'Ithier du Breuil-Hélion, seigneur des Combes. D'une alliance inconnue contractée vers 1480, il eut pour enfants :
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VI) FERRÉ Thomas, écuyer, sieur de la Lande (Lesterps - Charente). Il épousa Perrette Marboeuf, alias Marbault, dont il eut pour enfants, au moins :
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VII) FERRÉ François, écuyer, seigneur de Frédières (Saint-Barbant - Haute-Vienne), et de la Font (Mouterre sur Blourde - Vienne), et de la Lande (Lesterps). Le 13 février 1570, il partagea avec son frère Pierre. Il fit hommage de Frédières, le 20 janvier 1561, à Antoine FERRÉ, écuyer, seigneur de Merlet. En 1568, il fut taxé pour le ban du Limousin. Le 10 juin 1545, (de La Roche, notaire), il épousa Anne Chioche, fille de feu André, écuyer, seigneur de Frédières. De cette union naquit, entre autres : |
VIII) FERRÉ Florent, écuyer, seigneur de la Lande (Lesterps), et de Frédières. En 1587, il était homme d'armes de la compagnie de Marc de La Béraudière. Il fut confirmé dans sa noblesse, le 20 novembre 1584, par Claude Malon, intendant du Poitou. Le 2, alias le 7, décembre 1571, (Richard, notaire), il épousa Charlotte Vérinaud, fille d'Ythier, écuyer, seigneur de Bourgesse. De cette union naquirent :
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IX) FERRÉ Martial, écuyer, seigneur de la Lande (Lesterps), et de Frédières. Il fut confirmé dans sa noblesse le 7 juillet 1634 par les élus de Limoges. Le 28 janvier 1602 (Chevalier et La Roze, notaires), il épousa Renée Texereau, (alias Tesseraud), fille de Louis, sieur de Giverdan, et de feue Jeanne Barbade. De cette union naquirent :
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X) FERRÉ Jacques, écuyer, seigneur de la Lande de Frédières (Lesterps - Charente). Il fut maintenu dans sa noblesse par d'Aguesseau, le 8 octobre 1667. Le 2 février 1649, il épousa à Lesterps (Charente), Marie Charpentier, fille de feu François, écuyer, seigneur de Baracoux (Lesterps), et de Marguerite de La Garde. De cette union naquirent :
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XI) FERRÉ Gauthier, écuyer, seigneur du Mas (Saint-Junien - Haute-Vienne), et de Frédières. Il fut inscrit d'office à l'armorial de 1700, avec ce blason de fantaisie :
Le 17 novembre 1681, il épousa Marie Leclerc, fille d'Etienne, écuyer, seigneur de Montbazet et de la Couronne, et de Jeanne du Queyroix. De cette union naquirent :
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XII) FERRÉ Jacques, écuyer, seigneur du Mas, la Lande, Frédières, et la Jaraudie (alias la Jarodie - Brigueuil - Charente). Avec dispenses, il épousa à Saint-Maurice de Limoges, le 12 août 1700 (contrat du 15 décembre 1699), sa cousine, Marguerite Leclerc, fille de feu Etienne, chevalier, seigneur de la Jaraudie, et de feue Catherine (alias Marie) de Chambrand. (ou Chamborand ?) Il décéda vers 1740, ayant eu pour enfants :
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XIII) FERRÉ Etienne, chevalier, seigneur de la Jaraudie, la Lande et Frédières. Le Ier juin 1736, il épousa Elisabeth des Monstiers-Mérinville, fille de François, chevalier, baron d'Auby et la Valette, et de Thérèse Sylvine de Cognac. Il décéda à la Jaraudie le 23 février 1782, et avait eu pour enfants :
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XIV) de FERRÉ François, né le 25 avril 1739 à Brigueuil, chevalier, seigneur de la Jaraudie, Frédières, la Touraille (Brigueuil), etc. Il fit ses preuves de noblesse pour entrer page du roi en sa grande écurie, le 8 juin 1757. Reçu le Ier juillet 1757, il resta page jusqu'au 6 mai 1760, moment où il entra en qualité de cornette en pied dans les carabiniers. Il fut présenté pour les Honneurs de la Cour sous le nom de marquis de FERRÉ, et fut convoqué avec ce titre à l'assemblée de la noblesse de la Marche, le 10 mars 1789. Le 25 juin 1760, il épousa à Paris, Adélaïde Aglaé Louise Nicole de Savary de Boutervilliers, fille de Pierre Paul et d'Anne Crespin de Servelinges. En 1793, il quitta la Jaraudie (Brigueuil) qui avait été pillée. Il décéda vers 1794, et avait eu pour enfants :
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- BEAUCHET-FILLEAU : Dictionnaires des familles de l'ancien Poitou. - Henri JOUGLA de MORENAS : Grand Armorial de France. - Charles d'HOZIER : Armorial de France, généralités de Limoges et Poitiers. - Bruno SÉPULCHRE et Jean-Paul GAILLARD : articles sur Crèvecoeur (Aigre), et Barbayou (Rougnac) dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Librairie Bruno Sépulchre. - abbé Pierre BUREAU : Les émigrés charentais. - Frédéric BLANCHET : Essai d'une liste des fiefs de Charente. - Arnaud AUREJAC : Généalogie sur Geneanet : http://gw.geneanet.org/aurejac?lang=fr&pz=elouan&nz=aurejac&ocz=0&p=jean&n=ferret&oc=3 |