CAILLOU, aliàs CAILLOUX |
D'azur au cœur d'or soutenu
d'un croissant d'argent. (Blason des Caillou de Pressac et de Beaulieu). (D'après la généalogie de ROCQUART - BEAUCHET-FILLEAU) |
Famille originaire des confins de l'Angoumois et
du Poitou. Elle posséda en Charente : - Sainte-Terre (Benest) d'avant 1623 à 1661. - Mas-Marteau (Confolens), à la fin du XVIème siècle. - Château-Guyon (Esse), en 1559. - Le Pressac, ou Petit Pressac (Saint-Maurice des Lions), d'avant 1540 jusqu'au XVIIème siècle. - Signac (Saint-Claud), en 1570. - Jallais, (Confolens), en 1599. - Trouillaud (Saint-Maurice des Lions), en 1585. |
- CAILLOU André, seigneur du Petit Pressac au XVIème siècle. (Frédéric BLANCHET) |
- CAILLOU Pierre, seigneur de Pressac. Il épousa vers 1520, Isabelle de La LANDE, fille de Jean, damoiseau, seigneur de Lavau (Généalogie de La LANDE). |
- CAILLOU Joseph, écuyer, seigneur de Pressac et du Mas-Marteau (Confolens). Il est possible qu'il épousa Hilaire de CAINGRELLES, veuve de François PERRY, seigneur de la Chauffie et de Mas-Marteau, d'où quelques contestations entre ces deux familles pour la terre de Mas-Marteau. En 1577, il fut cité au rôle de convocation de la noblesse en la ville du Dorat : "Joseph CAILLOU, écuyer, seigneur de Pressac et de Mas-Marteau. Maître Pierre FAUCONNIER a remontré que depuis 3 mois, le sieur de la Chauffie (PERRY), se serait par force et violence emparé du lieu dit de Masmarteau, qu'il tient encore". (Dr. de La PORTE). A sa requête, le testament de François PERRY fut vidimé à son original, en présence de Claude PERRY, le 21 juillet 1582. (Dr. de La PORTE). |
- CAILLOU Bertrand, seigneur en partie de Pressac
et du Trouillaud, sieur de Masmarteau, conseiller au présidial d'Angoulême, épousa
Marie COUVIDAT, fille de Denise BARBARIN. Il fit son testament le 12 novembre 1570. Le manoir du Petit Pressac (Saint-Maurice des Lions), peut-être construit par Bertrand vers 1540, lui appartenait en 1570. En 1597, il contribua à l'ornementation de l'église de Saint-Maxime de Confolens. (Pierre BOULANGER). Il fut présent le 23 octobre 1599, pour un partage entre Jean CAILLOU, seigneur de Signac (Saint-Claud), et son frère Guichard CAILLOU, demeurant à Jallais. (Pierre BOULANGER). Ils eurent pour enfants :
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- CAILLOU François, sieur
de Trouillaud, paroisse de Saint-Maurice des Lions. Il avait la qualité
d'écuyer, dans le contrat de mariage de ses filles. Est-ce à son profit que par acte du Ier février 1576 fut rendu une sentence de la cour de la châtellenie de la Villatte, contre Joseph CAILLOU ? (Bibliothèque nationale d'HOZIER, dossier CAILLOU). Il avait épousé, par contrat du 28 février 1585, reçu DEFFAUX, Marie GUIMARD, fille de feu Millet, sieur de la Vigne, de Confolens, et de Catherine de LAJURISSIE. Elle se remaria avec Abraham DUPRÉ, sieur des Bernardières. François, eut de son mariage avec Marie GUIMARD :
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(*) - CAILLOU
Jacquette. Elle épousa Jacques
BARBARIN, aux environs de 1580. Ils eurent 5 enfants. |
Généalogie non reliée aux précédents : |
I) CAILLOU François, sieur du Breuil. Il fut déclaré roturier par sentence de BARENTIN, du 3 septembre 1667. Il eut pour fils : |
II) CAILLOU Jean, sieur de la Caillerie. Il fut comme son père condamné pour avoir pris des qualifications nobles, par M. de MAUPÉOU, le 6 août 1698, à 3000 livres et deux sols pour livre d'amende. Il vivait probablement à Lorigné (Deux-Sèvres), le 20 janvier 1678. Il épousa Gabrielle de PONS. Celle-ci était dite décédée le 5 février 1709, à la date de leur fille Françoise. Il fut inhumé à Lorigné le 29 octobre 1732, âgé de 77 ans, en présence de son fils Jean Joseph. Ils avaient eu pour enfants :
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III) CAILLOU Jean Joseph, écuyer, seigneur de la Forgerie. Il fut parraine à Lorigné le 2 novembre 1715. Il assista à l'inhumation de son père à Lorigné, le 29 octobre 1732. Lui même décéda âgé de 70 ans et fut inhumé à Lorigné le 12 août 1757. Il avait épousé Marie Françoise TRIBIER, qui lui donna pour enfants :
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IV) CAILLOU Jean, écuyer, seigneur de la Forgerie.
L'un de ces trois enfants, fut sans doute celui désigné par le nom CAILLOUX LA FORGERIE, dont les biens étaient situés à Lorigné, fut porté sur la liste des émigrés le 8 Ventôse An II (26 février 1794). De même, un de ces trois enfants eut un fils qui en 1860, fut promu colonel. Il fut orphelin dès 5 ou 6 ans, et avait gagné tous ses grades sur les champs de bataille. |
Noms isolés : |
- CAILLOU Bertrand, écuyer, sieur de Pressac. Il épousa Jeanne JOUSSERAND. |
- CAILLOU François, se faisait appeler sieur de Château-Guyon (Esse), en 1559. (José DÉLIAS) |
- CAILLOU Antoinette, qui fut marraine le 2 septembre 1612, à Mauprévoir (Vienne), d'Antoinette de LESPINE. |
- CAILHOUX, alias CAILLOUX Guichard, écuyer, seigneur de Sainte-Terre (Benest), en 1623. Il avait épousé Léonarde de SINGARREAU. (José DÉLIAS) |
- CAILLOU Jean, écuyer, seigneur de Sainte-Terre. Il vendit avec sa femme Marie VIVANT, et Jean VIVANT, sieur de la Carlière, à Charles PRÉVOST, écuyer, sieur de la Symonie, avocat en parlement, demeurant à Champagne-Mouton, un moulin et des terres, le 20 novembre 1655. (JANAILHAC, notaire). Il n'eut qu'une fille :
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- CAILLOU Marie, fut vers la fin du XVIIIème siècle, l'épouse de Jean POUTE, chevalier, seigneur de Saint-Sornin. |
- CAILLOU Jean, seigneur de Beaulieu. Il épousa Jeanne BOUTAUD, et eut pour fille :
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- CAILLOU N., pasteur du Désert en Poitou. Il fut arrêté en 1713 (N. de RICHEMOND). |