BOURÉE, alias BOURRÉE |
De sable à trois trèfles d'argent. Supports : deux licornes. Cimier : une licorne issante. |
Famille originaire de Beauvais (Oise - Picardie). M. Simon dans son supplément à l'histoire de Beauvaisis, fait mention de deux personnes du nom de BOURÉE, l"un échevin de Beauvais en 1552, et l'autre échevin et élu en 1578. Ils étaient seigneurs de Mazures et de Neuilly. Cette famille fut maintenue dans sa noblesse par M. de Bernage, les 7 septembre et 21 novembre 1716, sur le fondement des privilèges de noblesse attachés aux charges de finances qu'elle a exercées. Le premier acte de sa production était le contrat de mariage de noble homme maître Jean BOURÉE, écuyer, receveur des tailles en l'élection de Ponthieu, avec Louise Bernard, du 8 juin 1606. |
- BOURÉE Robert, secrétaire du Roi, et receveur des tailles de l'élection d'Angoulême. Il avait fait fortune dans cette charge, et était venu de Beauvais. Le 23 juin 1719, il acheta de Marguerite Mercier, veuve de Louis Tardieu, sieur de Mirande, et tutrice de Jean, Etienne, Madeleine et Julie Tardieu, ses enfants mineurs, et Marguerite Tardieu, épouse de Brice Moreau, la maison noble, fief et seigneurie de Villement à Ruelle, avec droit de chapelle, fuie et garenne. Peu avant son décès, il acheta également en 1729 la terre du Grand et du Petit Balzac. (Christian Gillet : article sur Villement dans Château, logis et demeures anciennes de la Charente - Librairies Bruno Sépulchre). Demeurant à Angoulême il épousa Marie Cazaud (alias Cazeau). Ils eurent pour enfants :
|
- BOURÉE Louis Robert, écuyer, sieur du Grand et du Petit Balzac, demeurant à Angoulême, paroisse de Notre-Dame de la Paine. Il eut la charge de receveur ancien des tailles de l'élection d'Angoulême (Pierre Boulanger : Confolens au XIXème siècle). Le 27 mai 1733, l'abbé Gilbert des Héris, promoteur du diocèse d'Angoulême, reçut entre autres, de Louis et de sa femme Marie Babaud, une rente de 50 # par an. (Inventaire - sommaire des archives départementales antérieures à 1790 - Babinet de Rancogne). En 1741, ils vendirent la terre et seigeurie de Balzac à la famille Pasquet de Saint-Mesmy. (Marc Boissinot - article sur Balzac dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Librairie Bruno Sépulchre). Il avait épousé Marie Babaud, fille de Jean et de Anne Gourdin. De cette union naquirent :
|
-
Société des Archives Historiques de la Saintonge et de l'Aunis, année 1884. - Librairies Bruno Sépulchre : Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente. |