BAREAU, BARREAU

blason des Bareau de Girac
 
blason de la famille Bareau
D'azur au chevron d'or accompagné de trois croissants d'argent, posés deux et un.
(d'Hozier - voir table - Pierre Barrau)
 
D'azur à trois croissants d'argent, posés deux et un, de celui de la pointe sort une palme d'or en pal.

Les premiers BAREAU mentionnés, mais je ne sais pas s'ils sont de la même famille que les BAREAU de GIRAC.
- BAREAU Jacques, fut trois fois maire, les années 1479 et suivantes, jusqu'en 1486, ensuite échevin jusqu'en 1502.

- BAREAU Hélie, son fils, fut aussi échevin, depuis 1504 jusqu'en 1512.

- BAREAU Jean : Etait-il frère ou cousin de Jacques ?
Il fut conseiller des 1488 jusqu'en 1505. Cette année là, il échangea sa place de conseiller avec François Rouhaud, pair.

Essai de filiation :
- BAREAU Etienne, boucher d'Angoulême en 1562.

- BAREAU Guillaume, boucher d'Angoulême en 1562.
Il eut pour fils :

- BAREAU Guillaume, également boucher d'Angoulême.
Ils avaient un banc aux halles qui se nommait le Banc-Bareau.
Il eut pour fils :

- BAREAU Pierre, conseiller au présidial d'Angoulême.
Il était dit écuyer, sieur de l'Age de Balzac, fief qu'il avait acquit le 22 juillet 1597. (Christian Gillet).
Il fut reçu pair par la démission de Jean Lecoq, le 24 juillet 1623, puis fut reçu conseiller, par la mort de Pierre Balue le 23 décembre 1628, reçu maire d'Angoulême en 1628, enfin échevin par le décès de Jacques Le Meusnier, le 5 octobre 1629. Il le resta jusqu'en 1653.
Le 5 octobre 1629, il fit acte au greffe de l'élection, de vouloir vivre noblement.
Il acheta encore le 8 mars 1641, la maison noble, terre et seigneurie de Denat (Champniers).
Le 4 juin 1623, il épousa Mathurine, alias Marguerite Houlier de La Pouyade, et en eut pour enfants : (M. CALLANDREAU)
  1) Jacques, qui fera la branche de Denat.
2) Pierre, qui fera la branche de Girac (Saint-Michel), qui suit.
3) N., qui fera une branche à Verrières (commune de Brie ?), qui ne laissa que des filles.

- BAREAU Pierre, seigneur de Girac et des Giraudières (Champniers), procureur du roi au présidial d'Angoulême.
En 1659, il acheta le fief du Petit Girac, dans les paroisses de Saint-Michel et de La Couronne, et en fournit son dénombrement au roi, comme héritier de Pierre BAREAU, son père. (M. CALLANDREAU)
Il fut maintenu dans sa noblesse en 1666. (M. CALLANDREAU)
Le 23 mai 1704, il acheta de Marie Anne de Nesmond, représentant Joseph de Nesmond, les Frauds (Brie, ainsi que la Prévôterie (Brie). (Jacky Merle).
Par contrat du 19 octobre 1648, il épousa Anne Rizard, et en eut pour enfant : (M. CALLANDREAU)

- BAREAU Pierre, seigneur de Girac.
Il fut procureur du roi au siège présidial d'Angoulême.
Il épousa à Saintes, par contrat du 8 août 1684, Marie Angélique Bérauld. (M. CALLANDREAU)
De cette union naquit :

- BAREAU Jacques, chevalier, seigneur de Girac, la Prévôterie.
Il fut président au siège présidial d'Angoulême.
Il acheta le 4 juillet 1745, le logis de Fayolle (Jauldes), de Henry du Vignaud. (Jacky Merle).
Le 2 février 1748, il acheta des enfants de Philippe Maulde, la terre de la Clavière (Anais). (Les vendeurs continuèrent cependant de vivre à la Clavière). (Danielle Arnauld).
Il épousa en premières noces N., puis en secondes noces le 4 mars 1728, Elisabeth de Devezeau-Chasseneuil. (M. CALLANDREAU)
Ils eurent pour enfants, entre autres :
  1) Pierre Joseph, qui suit.
2) peut-être un autre Pierre Joseph, qui était qualifié d'abbé de Lâge et était dit ancien chanoine du chapitre d'Angoulême.
Pierre Joseph fut également prieur de Nercillac et de Montmoreau.
Il résidait à Paris, au séminaire de Saint-Nicolas du Chardonnet lorsqu'il fut installé le 17 mai 1743, comme doyen du chapitre de la cathédrale d'Angoulême.
Le trésorier, Jacques MARTIN de BOURGON, protesta en vain contre cette élection qui n'avait été faite qu'à une voix de majorité.
Pierre Joseph résigna au François BARREAU de GIRAC le 30 juin 1756, sous réserve de 1500 livres. Admis à la vétérance, il fut nommé doyen honoraire.
Il décéda le 14 mars 1770 et fut inhumé dans le caveau du chapitre.
3) peut-être François, né le Ier février 1730, à Angoulême.

blason des Bareau de Girac
 
blason de François Bareau de Girac
Ecartelé, au 1 d'argent à la fasce de gueules, au 2 d'argent à la tour de sable, au 3 de gueules au lion d'argent, au 4 d'azur à la fasce d'or accompagné en pointe d'une étoile du même, au chef denché aussi d'or; Sur le tout, d'or au chevron de gueules accompagné de trois croissant de même.
Armes de François BAREAU de GIRAC, évêque de Saint-Brieuc, puis de Rennes.
(armes sur un vitrail de la Métropole Saint-Pierre de Rennes)
et aussi de sa sœur Julie BAREAU de GIRAC.
 
Ecartelé, au 1 parti d'argent à une fasce de gueules, au 2 d'argent à une tour de sable donjonnée d'une tourelle de même, ouverte du champs; au 2 de gueules à une croix d'or (croix raccourcie des barons-évêques - héraldique Napoléonienne), au 3 de gueules au lion d'or, au 4 d'azur dentelée en chef d'argent, accompagné en pointe d'une étoile de même; (aliàs, d'azur à la fasce d'argent accompagnée en pointe d'une étoile du même et au chef denché aussi d'argent); sur le tout, d'or au chevron de gueules accompagné de trois croissants de même.
( Evêque-baron de l'Empire - par lettres patentes du 15 juin 1808)
Déjà chanoine du chapitre de la cathédrale d'Angoulême, et prieur de Nercillac depuis 1754, il fut installé doyen du chapitre cathédrale d'Angoulême, le 28 décembre 1756. Pierre Joseph BARREAU de GIRAC lui résigna le prieuré de Montmoreau en 1762. En 1766, année où il fut nommé évêque, il résignan le doyenné à Jean-Jacques FLORIT de La TOUR de CLAMOUSE.
François fut nommé évêque de Saint-Brieuc le 31 août 1766, en 1768, il présida les Etats de Bretagne, puis fut nommé évêque de Rennes le 26 décembre 1769.
A la Révolution, il émigra en Russie. De retour en France sous l'Empire, il refusa d'être nommé à la tête d'un évêché par Napoléon, et n'accepta qu'un canonicat à Saint-Denis.
Il fut fait baron d'Empire par lettres patentes du 15 juin 1808, et fut également nommé chevalier de la Légion d'Honneur.
Il décéda à Paris le 29 novembre 1820.
4) peut-être Sylvie Léontine, qui épousa François Regnauld de La Soudière, seigneur de Saint-Mary.
Alors qu'elle était veuve, comme héritière de François BAREAU, elle vendit Girac à André Resnier et Marie Sureau, son épouse. (Jean-Paul Gaillard).
5) peut-être Julie, née en 1734.
Elle était religieuse à Sainte-Croix de Poitiers, quand le roi la nomma abbesse de Saint-Georges de Rennes, le 6 juin 1779. Elle en prit possession le 22 août.
Elle en fut la dernière abbesse, car elle fut chassée, elle et ses soeurs, de son monastère, en 1792. Elle se réfugia d'abord avec elles au couvent de la Retraite, puis les révolutionnaires les forcèrent à se disperser.
Elle décéda à Rennes le 19 janvier 1794, âgée de 60 ans.

- BAREAU Pierre Joseph, seigneur de Girac, la Prévôterie, Brie, Fayolle, Jauldes, baron de Bourg-Charente.
Il fut capitaine de cavalerie au régiment de la Reine, chevalier de Saint-Louis. (abbé Pierre Bureau).
Il épousa par contrat du 8 janvier 1761, Thérèse Radegonde Rambaud de Maillou, fille de Henry, seigneur de Bourg-Charente, et de Françoise Radegonde Martin de Bourgon.
Pierre devint par cette union seigneur en partie de Bourg-Charente.
Le 4 mars 1764, Jacques Pierre Salomon vendit à Pierre BAREAU, la partie de la seigneurie qu'il détenait encore. Un procès-verbal en fut dressé le 11 janvier 1765.
En 1768, Pierre Joseph, titré marquis de Bourg, demeurant en son château, fit construite un pavillon à l'extrémité sud, par Jean Denis père et Jacques Denis fils, architectes de Cognac. (Il fut créé marquis de Bourg-Charente par lettres royales de décembre 1765). (M. CALLANDREAU)
En février 1772, afin d'effectuer des travaux au château, il emprunta 1741 livres au sieur de Lafont, pour 8 jours. Il n'avait cependant pas encore commencé à rembourser lors de son décès, survenu en 1776.
Sa veuve, Thérèse Rambaud, épousa en secondes noces François Claude Michel Benoît Lecamus de Neville. (Jean-Paul Gaillard et Jérôme Royer).
Pierre Joseph et Thérèse Radegonde avaient eu pour enfant :
  1) Marc Pierre René, marquis de Girac, né le 5 octobre 1763, et ondoyé le même jour. Il fut baptisé le 10 avril 1764 à Notre-Dame de La Peyne d'Angoulême.
Il était dit aussi seigneur de Fayolle (Jauldes), major en second au régiment d'Infanterie de Normandie.
Il était propriétaire du château de Fayolles, et émigra à la Révolution. Ses bien furent alors mis sous séquestre. (Jacky Merle).
Il épousa N. Hay de Bonteville, mais il n'eurent pas de postérité.
Il fut rayé définitivement de la liste des émigrés, par arrêté des Consuls du 25 Germinal an X. (abbé Pierre Bureau).
2) Radegonde Adélaïde, née le 25 octobre 1761.
Elle épousa le 11 novembre 1779, Emmanuel Florian Toussaint du Merdy, marquis de Catuelan.
De son union naquirent 3 enfants.

Branche de DENAT (Champniers) :
Blason de Jacques Barault
D'argent à une barre ondée d'azur.
(Blason de BARAULT Jacques)

Son blason fut enregistré dans l'armorial général de la France, de Charles d'Hozier.
(Registre du 27 novembre 1700).

- BAREAU Jacques, sieur de Denat (Champniers), et de Beauregard (Juillac Le Coq).
En 1680, il donna par testament l'usufruit de ses biens à sa femme Marguerite de Riquot (Rignol ?), et réserva la seigneurie de Denat à son fils aîné Pierre.
En 1687, sa veuve était toujours présente en son logis de Beauregard. (Jean-Paul Gaillard et Jérôme Royer).

- BAREAU Pierre, garde du corps du Roi.
Il devint lieutenant colonel, et décéda en 1736, en étant le dernier représentant de cette branche.
Il épousa le 2 juin 1714, Suzanne de Montalembert.
Devenue veuve le 29 mars 1736, elle vendit Beauregard le 23 mars 1737, pour 12000 livres, à François Guesdon, bourgeois. (Jean-Paul Gaillard et Jérôme Royer).

Personne de la famille, mais non reliée :
- BAREAU Joseph, vendit son logis de l'Age (Balzac), le 25 janvier 1708, à Jean de La Confrette, sieur de Villamont. (Christian Gillet).

On trouve aussi, sans doute d'une famille BAREAU :
- BAREAU Philippe, sieur de Boislevé, d'une famille bourgeoise de la paroisse Saint-Martial d'Angoulême, marié le 10 février 1722 avec Marguerite Jargilhon.
Une de leurs filles, Marie-Anne-Marguerite, fut mariée aux environs de 1758 avec Jean Mallet, notaire de Villars-Marange, fils de François et de Jeanne Guillemain.

- Charles d'HOZIER : Armorial Général de la France.
- François VIGIER de LA PILE : Histoire de l'Angoumois.
- Abbé Joseph NADAUD : Nobiliaire du Limousin.

- Abbé TRICOIRE : Le château d'Ardenne.
- Jean-Paul GAILLARD ; article sur Girac (Saint-Michel d'Entraygues), dans châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Editions Bruno Sépulchre.
- Jacky MERLE : articles sur la Prévôterie (Brie), les Frauds (Brie), et Fayolles (Jauldes), dans châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Editions Bruno Sépulchre.
- Jérôme ROYER et Jean-Paul GAILLARD : articles sur le château de Bourg-Charente, et Beauregard (Juillac Le Coq), dans châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Editions Bruno Sépulchre.
- Danielle ARNAUD : article la Clavière (Anais), dans châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Editions Bruno Sépulchre.
- Christian GILLET : article l'Age (Balzac) , dans châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Editions Bruno Sépulchre.
- abbé Pierre BUREAU : Les émigrés charentais.
- M. CALLANDREAU : L'Ordre de la noblesse de l'Angoumois, aux Etats Provinciaux de 1789.
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