de BARBEZIÈRES

Famille noble et ancienne, originaire de la principauté de Marcillac (Marcillac-Lanville), où se trouve une paroisse de Barbezières située sur les confins du Poitou et de l'Angoumois, dont elle a pris le nom.

Blason de la famille de Barbezières
 
blason de la famille de Barbezières
Fuselé d'argent et de gueules.
(VERTOT).
 
D'argent à 6 fusées de gueules en fasce.
(d'AGUESSEAU).
On trouve aussi D'argent à une fasce fuselée de gueules de 5 pièces.
(BARENTINES).

Noms isolés :
- de BARBEZIÈRES (le seigneur de), obéit à la semonce donnée par Philippe Le Bel, roi de France, pour se rendre aux armées en 1303. (Bibliothèque nationale).

- de BARBEZIÈRES Philippe, était en 1531, prévôt des maréchaux (?) du seigneur de La Trémoille, dans l'île de Ré.
Huguenot, il fit partie en 1534, de la maison du vicomte et de la vicomtesse de Thouars (Chartrier de Thouars).

- de BARBEZIÈRES, (le seigneur de), promit de servir le roi de sa personne, à défaut de Jean Acarie, seigneur du Fief-Archier, le 30 mai 1536, au ban de Saintonge tenu par M. de Morthemer.

- de BARBEZIÈRES Françoise, épousa Bernon Joubert, écuyer, seigneur de Nieuil, alliance dénoncée dans le contrat de mariage de son fils Léonard, avec Jeanne de La Béraudière, le 5 mars 1549. (O. Regnauld).

- de BARBEZIÈRES N.
Le Ier août 1549, il était gouverneur de Taillebourg (Archives Historiques du Poitou - 12).

- de BARBEZIÈRES Catherine, épousa en 1550 Jean de Lestang, écuyer, seigneur de Rulles.

- de BARBEZIÈRES Anne, épousa vers 1550 Jean Bouhier, écuyer, seigneur de Beauregard (D'après le registre de Malte, Rochefoucauld-Bayers, 1638).

- de BARBEZIÈRES de BOIS-BERTON Jean.
Il fut reçu chevalier de Malte en 1550. (Vertot).

- de BARBEZIÈRES Jeanne, dame de la Chaume.
Elle devait aide à François de Pontlevin, écuyer, seigneur de la Tablerie, pour le service du ban de Saintonge convoqué en 1553.

- de BARBEZIÈRES François, de Saint-Martin, et autre
- de BARBEZIÈRES François, et
- de BARBEZIÈRES Jean, servirent comme archers dans la compagnie de 50 lances, sous les ordres de M. de Gonnord, qui fit montre à Chauvigny le 15 janvier 1555.

- de BARBEZIÈRES Antoine, écuyer, seigneur de Saint-Mary et de Cherde en partie.
Il était en 1557 homme d'armes dans la compagnie du duc de Montmorency.

- de BARBEZIÈRES-Chèmerault, chevalier de l'ordre du roi, et ses deux fils, concoururent à la défense de Poitiers en 1569. (Liberge).

- de BARBEZIÈRES N., habitant La Rochelle, livra en 1569 à la ville, pour le service de la cause protestante, deux cloches qu'il gardait en sa maison.

- de BARBEZIÈRES Renée, veuve en premières noces de René Gauthier, écuyer, seigneur du Fresne, épousa en secondes noces le 31 mars 1571, André de Montalembert, co-seigneur de Vaux et seigneur d'Estrades. (Généalogie Montalembert).

- de BARBEZIÈRES Louis, écuyer, seigneur de Mongeret.
Il épousa le 27 mai 1570, Antoinette de Rochechouart, fille de Claude et de Jacqueline de Baudot. Elle décéda le 15 janvier 1571. (Généalogie Rochechouart).

- de BARBEZIÈRES Pierre, était archer du vice-sénéchal d'Angoumois, en 1578.

- de BARBEZIÈRES Marie, épousa Paul de Massougnes, écuyer, le 19 janvier 1603. (Mesnard, notaire à Marcillac).

- de BARBEZIÈRES Louise, qui épousa Brice Graffart, trésorier principal provincial de l'extraordinaire des guerres en Angoumois, Saintonge, etc.
Il devint seigneur, à cause d'elle, de Cramahé, dont il rendit aveu à l'évêque de Maillezais, le 18 janvier 1601.
Louise en était veuve le 27 septembre 1617.

- de BARBEZIÈRES N., fut tué le 7 janvier 1616, près de Nanteuil, dans un engagement avec l'ennemi. (Dictionnaire universelle de la noblesse, tome I, page 459).

- de BARBEZIÈRES Jean, écuyer, seigneur d'Estrades.
Il épousa Renée Jourdain, fille d'Antoine, écuyer, seigneur de Lavaux (Saint-Macoux - Vienne), et de Marguerite de Montalembert. (Jean-Claude VRILLAC).

Filiation suivie :
I) de BARBEZIÈRES Pierre
Il aurait épousé Catherine Guinée, alias de Bourgon, fille de Guillaume, écuyer, sieur dudit lieu, paroisse de Ventouse.
Elle en était veuve en 1426.
Il semble qu'il eut deux fils, qui partagèrent le 28 mai 1436, et qui furent :
  1) Jean, qui suit.
2) Perrinet, qui fit la branche de Montigné.

II) de BARBEZIÈRES Jean.
Il eut semble-t-il dans son partage de 1436, l'hôtel de Barbezières, à cause de son droit d'aînesse. (D'après Guienne, Jean partagea avec son oncle Perrot de BARBEZIÈRES, le 28 mai 1436, les biens de son aïeul, et eut pour son droit d'aînesse comme représentant, Perrinet de BARBEZIÈRES, son père : l'hôtel et l'hébergement de Barbezières avec toutes ses clôtures anciennes...) (Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD).
Il semble qu'il se maria deux fois, et en secondes noces vers 1450, avec Amice Lhermite (peut-être sœur du grand prévôt de Louis XI).
De cette union naquirent :
 

1) Jean, qui suit.
2) Jacqueline, qui épousa Guillaume Desmier, écuyer, sieur de Saint-Amand.
3) Bernarde, qui épousa Guillaume de La Porte.
Ces trois enfants furent identifiés dans un accord du 27 octobre 1489, et dans un partage du 27 mai 1490.
4 autres enfants sont peut-être issus de ce mariage :
4) Amice, qui épousa le 14 novembre 1476, Antoine Valentin, écuyer, sieur de Germeville.
5) Jeanne, qui épousa Bernard d'Abzac, écuyer, sieur de la Rue.
6) Louise, qui épousa Antoine de Sousmoulins.
7) Liette, qui épousa Hélie de Sousmoulins.


III) de BARBEZIÈRES Jean, écuyer, sieur de Barbezières, et de Bougon.
Il épousa Clémence d'Orgemont. (Elle épousa en secondes noces Pierre Desmier, écuyer, sieur de la Mirandeet de Chenon).
Il décéda avant 1485.
En 1489, ses enfants étaient sous la tutelle d'André de BARBEZIÈRES, écuyer, sieur de Vitrac. Celui-ci fit en leur nom un partage avec Guillaume Desmier et Jacqueline de BARBEZIÈRES, sa femme, Guillaume de La Porte et Bernarde de BARBEZIÈRES, sa femme, qui étaient oncles et tantes des mineurs.
Ces enfants étaient :
  1) Philippe, qui suit.
2) Louis, qui habitait la seigneurie de Marcillac.
Ce fut peut-être lui qui servit comme archer au ban du Poitou de 1491-1492, en remplacement de son beau-frère.
3) Bertrand, qui fut mentionné en 1489 et 1490, sur lequel il n'y a pas de renseignements.
4) Catherine, qui épousa le 30 avril 1501, François Desmier, écuyer, sieur de Chenon, fils de Pierre, écuyer, seigneur de Chenon, et d'Antoinette, alias Gabrielle, de Coignac. (Jean-Claude VRILLAC)

IV) de BARBEZIÈRES Philippe, écuyer, seigneur de Barbezières.
Il reçut commission du roi, le 10 mai 1516, pour chasser et punir les malfaiteurs qui infestaient l'Angoumois.
Il fit un accord le 18 août 1515, avec Jean de BARBEZIÈRES, écuyer, seigneur de Bourgon.
Le 23 janvier 1497 (contrat passé devant J. Johannon, clerc, garde-scel à Saint-Jean d'Angély), il épousa Hélène de Fonsèque, fille de Rodrigue, chevalier, seigneur d'Eguré, et de Louise de Clermont.
Ils eurent de très nombreux enfants :
  1) Marguerite.
2) N., garçon, décédé jeune.
3) Jeanne.
4) Gabriel.
5) Marguerite.
6) Charles, qui suit.
7) Nicolas. Est-ce lui , écuyer, seigneur de Faye, qui fit une transaction le 6 septembre 1578, avec Antoine Benoît, seigneur des Ecures ?. (Jean-Claude VRILLAC)
8) Guyot.
9) Charles.
10) Jeanne.
11) Jean.
12) Anne.
13) Jean.
14) Marie.
15) Jacquette, qui épousa le 4 septembre 1541, René Poussard, écuyer, seigneur de Vandré.
16) Antoinette.
17) d'après le registre de Malte, Jacques, qui fit la branche de Nogeret.

V) de BARBEZIÈRES Charles, chevalier, seigneur de Barbezières, Péré.
Il fut capitaine de Taillebourg.
Comme tuteur des enfants de son frère Jacques, il rendit son compte de tutelle, le 18 décembre 1571.
Il épousa le 13 juillet 1534, Jeanne Poussard, fille unique de Guy, chevalier, seigneur de Péré, et de Jeanne de Pontville.
De cette union naquirent :
  1) Charles, qui suit.
2) Hardouine, qui épousa le 6 octobre 1552, Charles Goumard, écuyer, sieur de la Funelière.

VI) de BARBEZIÈRES Charles, chevalier, seigneur de Barbezières, Péré.
Il fut maintenu par les commissaires du roi en Poitou, le 19 avril 1599, comme chef de sa maison. A cette occasion, il prêta ses titres à Méry de BARBEZIÈRES-CHEMERAULT, son parent, nommé chevalier du Saint-Esprit en 1585.
Il épousa en premières noces le 24 janvier 1580, Jeanne de Gontaut-Biron, fille d'Arnaud, baron de Salaignac, et de Jeanne de Salaignac.
Ils eurent pour enfants :
  1) Pierre, qui suit.
2) Absalon, écuyer, sieur de Vraigné.
Il semble être décédé sans postérité.
3) Jeanne.
4) Charlotte.
Charles épousa en secondes noces le 10 septembre 1603, (contrat par Arnaudeau, notaire à Saint-Jean d'Angély), Marie Robert.
De cette union naquit :
  5) Salomon, qui fit la branche de la Talonnière.

VII) de BARBEZIÈRES Pierre, chevalier, seigneur de Barbezières, Péré.
Il fit un accord le 29 juin 1614, avec ses frères et sœurs, au sujet de dettes laissées par leur père.
Le 12 mai 1618, conjointement avec Louis de BARBEZIÈRES, seigneur de Nogeret, son cousin, il fit bail à rente d'une maison sise à Barbezières.
Il épousa Jeanne de La Cave, et décéda semble-t-il, sans postérité.
Il se pourrait cependant qu'il eut tout de même une fille :
  1) N., qui épousa Henri de Scheurman, alias des Cherments, qui était seigneur de Péré en 1666.

Branche de La TALONNIÈRE : (Fouqueure)
VII) de BARBEZIÈRES Salomon, écuyer, seigneur de la Talonnière.
Il fut baptisé le 31 décembre 1604, et eut pour parrain Salomon de Livenne, écuyer, sieur du Plessis, et pour marraine, Marie du Sauvage (signé Tagault).
Il épousa le Ier avril 1628 (reçu Lotte et Babin, notaires à Marcillac), Florence de Lastre, fille de Louis, écuyer, sieur des Salles, et de Jeanne Rabion.
Le logis de la Talonnière fut dans la famille du XVIIème au XVIIIème siècle, qui en redit hommage aux religieuses de Tusson. (Bruno SÉPULCHRE).
De cette union naquirent :
  1) Charles, qui suit.
2) Catherine.

VIII) de BARBEZIÈRES Charles, écuyer, sieur de la Talonnière.
Lui et sa sœur firent un accord, le 10 mai 1666, avec Henri de Cherments (?), écuyer, sieur de Péré, auquel ils cédèrent les droits en l'hérédité de feu Pierre de BARBEZIÈRES, seigneur de Péré, leur oncle, qui était débiteur de feu Salomon, leur père.
Il épousa à Angoulême, le 25 août 1667, Anne Prudence de Couvidon, fille de Bernard, écuyer, sieur de Rayneau, et de Catherine de La Pommeraye.
De cette union naquirent :
  1) Bernard Charles, qui devint chanoine d'Angoulême.
blason de Charles Bernard de Barbezières
D'argent à une fasce de trois fusées et de deux demies de gueules
(Charles Bernard de Barbezières, escuier, chanoine de l'église cathédrale d'Angoulesme).
Son blason fut enregistré dans l'armorial général de la France, de Charles d'Hozier. (Registre du 5 août 1698).
Il signa le contrat de mariage de son neveu avec Marie Jeanne Chasteigner de Rouvre.
2) Jean Louis Pierre, qui fut jésuite.
3) Charles, qui suit.
4) Jeanne, décédée sans postérité.

IX) de BARBEZIÈRES Charles, chevalier, seigneur de la Talonnière et de la Fenêtre (Juillaguet).
Il épousa en premières noces le 8 février 1705 (Charraudeau et Royer, notaires à Poitiers), Marie Jeanne Chasteigner de Rouvre, fille de Jean, écuyer, sieur de Rouvre, et de Jeanne Sochet. De par ce mariage, la seigneurie de la Tour (Brettes), fut partagée par actes des 18 et 20 mars 1716. Une partie alla aux descendants de René Chasteignier, frère de Marie Jeanne, et l'autre entra dans celle de BARBEZIÈRES. (Bruno SÉPULCHRE).
Ils eurent pour enfants :
  1) Charles Antoine, qui suit.
2) François, qui fut chanoine régulier.
3) Jean Charles, qui fut chanoine de l'église cathédrale d'Angoulême.
Il assista au contrat de mariage de son frère, le 23 avril 1735.
Le 10 janvier 1770, comme héritier de Anne Prudence, sa tante, il vendit le logis, fief et demeure noble et roturière de la Fenestre (Juillaguet), à Anne Suzanne Dauphine et David Gensin, pour 2000 livres. (Jean-Paul Gaillard).
4) Jean César, chevalier, seigneur de la Talonnière, Péré, etc.
Il fut capitaine de grenadiers au régiment de Mailly, et chevalier du Saint-Louis.
Il épousa Anne Gabrielle Lévèque, veuve de Jean Charles Eschallé, chevalier, seigneur de Linazay.
Il décéda à Saint-Maixent (Deux-Sèvres), le 11 décembre 1788, ayant eu pour enfants :
  a) N., garçon, décédé en bas-âge.
2) N., garçon, décédé en bas-âge.
3) Marie Anne, qui épousa à Saint-Maixent, le 18 juillet 1789, Louis Joseph Sévère de Cumont, lieutenant au régiment d'Aquitaine.
5) Jeanne, décédée jeune.
6) Anne Prudence, qui était dite possédée en 1739, la seigneurie de la Fesnestre (Juillaguet). (Jean-Paul GAILLARD) .Elle décéda jeune.
Charles épousa en secondes noces Marie de Massougnes, fille de Jean, écuyer, sieur des Fontaines, et de Françoise Dubois.

X) de BARBEZIÈRES Charles Antoine, chevalier, seigneur de la Talonnière, la Chapelle, Brettes, Souvigné en partie, etc.
Il fut officier au régiment de Pons, chef de bataillon, et fut breveté chevalier de Saint-Louis.
Le 24 avril 1771, il vendit sa terre de la Tour de Brettes, pour 43000 livres, à Jean Joseph de Pressac, chevalier, seigneur des Egaux. (Bruno SÉPULCHRE).
Le 23 avril 1735 (Bernard et de Rouvelle, notaires), il épousa à Angoulême, Marie de Livenne, fille de François, chevalier, seigneur de la Chapelle, et de Marie Tesnier.
Le 16 avril 1748, Charles Antoine et Marie de Livenne, demeurant au logis de la Talonnière, affermèrent le logis de la Chapelle (La Chapelle), à Jean Auriol, marchand de Mansle. (Danielle ARNAUD).
Ils eurent de nombreux enfants, dont cinq seulement survécurent :
  1) Charles Antoine, qui suit.
2) N., qui fut enseigne de vaisseau.
3) François, qui fut lieutenant au régiment de Talaru.
4) Jacques.
5) N., fille.

XI) de BARBEZIÈRES Charles Antoine, chevalier, seigneur de la Chapelle, Brettes, Souvigné en partie.
Il naquit le 3 janvier 1738 à Fouqueure.
Il fut capitaine, puis devint chef de bataillon au régiment de Guyenne-Infanterie, et fut nommé chevalier de Saint-Louis.
Il se trouva à l'assemblée de la noblesse du Poitou, réunie à Poitiers en 1789 pour nommer les députés aux Etats Généraux. Il fut du nombre des rédacteurs des cahiers de l'ordre de la noblesse, et nommé commissaire pour la correspondance dans l'enclave de l'Angoumois.
Il émigra en 1791 et fit la campagne de 1792 dans l'armée des Princes, frères du roi, en qualité de commandant en second de la quatrième compagnie de la noblesse du Poitou-Infanterie.
Il épousa à Angoulême, par contrat du 31 janvier 1770, (Mattat et Bourguet, notaires royaux), (célébration religieuse à Saint-Jean d'Angoulême le 9 février 1770), Françoise Josèphe de Nesmond, fille de Philippe, chevalier, seigneur de Brie, la Jauvigère, la Michenie, la Simarde; et de Jeanne Marguerite Garnier. Le couple était dit demeurant au logis de la Chapelle. (Danielle ARNAUD).
De cette union naquirent :
  1) Pierre Jacques Philippe, né le 25 juillet 1784.
Il décéda âgé de 18 ans.
2) Philippine, décédée en 1821, sans postérité.
3) François Hélène Joseph, qui suit.
Charles Antoine émigra à la Révolution. Ses biens de la Chapelle furent saisis, divisés en 64 lots, et vendus aux enchères. (Danielle ARNAUD).
Il décéda à Iserloln, comté de Lamark (Allemagne), le 22 septembre 1799. (abbé Pierre BUREAU).
Il fut amnistié le 21 Prairial An XI. (abbé Pierre BUREAU).

XII) de BARBEZIÈRES François Hélène Joseph, né à la Chapelle le 19 mars 1781.
Il épousa Eléonore du Rousseau de Ferrières.
Il décéda le 12 mai 1833, à Saint-Loubès (Gironde), ayant eu pour enfants :
  1) Joseph Charles François, qui suit.
2) Marie Aimée Célestine, née le 7 mars 1824.
Elle décéda le 9 mars 1837.

XIII) de BARBEZIÈRES Joseph Charles François, marquis de Barbezières.
Il habitait Bordeaux en 1842, où il décéda en 1872. (Eric PERCY-MARINIER).
Il épousa Marie de Jousselin.
Ils eurent un fils :
  1) Médéric, qui décéda peu après sa naissance. (Eric PERCY-MARINIER).

Branche de NOGERET (Fontaine-Chalandray -- Charente-Maritime):
V) de BARBEZIÈRES Jacques, écuyer, seigneur de Nogeret.
Il épousa Jeanne de Moussy, fille de Regnaud, écuyer, seigneur de Saint-Martin l'Ars, et de Marguerite de La Touche.
Ils eurent pour enfants :
  1) Louis, qui suit.
2) Jean, qui était chevalier de Malte, en 1566.
3) Joachim.
4) Anne.
5) Jeanne.
6) Hélène.

VI) de BARBEZIÈRES Louis, chevalier, seigneur de Nogeret.
Il épousa en premières noces le 27 mai 1570, Antoinette de Rochechouart; puis en secondes noces en 1574, Charlotte de Boulainvilliers, veuve de Pierre Belcier, baron de Cozes.
D'une de ces deux unions, il eut pour enfant unique :

VII) de BARBEZIÈRES Louis, seigneur de Noyers.
Il épousa le 19 juin 1605, Jeanne de Jousserand, fille de René, écuyer, sieur de Londigny, et de Renée Robin.
De cette union naquirent :
  1) Jean Baptiste, né dans la paroisse de Barbezières, le 19 février 1618.
Il décéda sans doute jeune, car il n'est plus question de lui plus tard.
2) Charlotte, qui épousa en premières noces Charles du Chesneau, seigneur du Jussay; puis en secondes noces en 1631, René d'Escoubleau, écuyer, seigneur de Sourdis, à qui elle fit passer la terre de Nogeret.
3) Renée, qui épousa Louis de Livenne, seigneur de la Ronde.
4) Jeanne, qui épousa le 29 mai 1635, Charles de Plumant, seigneur de Baillac (Babin, notaire à Marcillac).

Branche de MONTIGNÉ :

Blason des Barbezières Montigné
Fuselé d'argent et de gueules.

II) de BARBEZIÈRES Perrinet, alias Pierre, ou Péricaud, écuyer, seigneur de Montigné.
Le fief de Montigny, dépendant de Tourriers, était à hommage lige et l'achaptement d'un clou d'or à faire et payer à muance de seigneur et de vassal.
Le 14 janvier 1434, il rendit aveu aux La Rochefoucauld, pour l'hôtel et appartenance de Montigny. (Inventaire des titres de la baronnie de Montignac et Tourriers)
(Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD).
Il partagea avec son frère aîné Jean, en 1436.
Il épousa en premières noces avant 1435, l'héritière de Montigné, Eygline (?) de Montigné, fille de Mériot (alias Héliot) de Montigné, qui lui transmis la terre de Montigné. (Jean Marie SAUVIGNON).
Ils eurent pour enfants :
  1) Pierre, qui suit.
Pierre épousa en secondes noces Marguerite d'Authon, fille de Guillaume et de Pernelle de Sonimmon, alias de Sonneville. (Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD).
De cette union naquirent :
  2) Jean, dit André, qui fit la branche de Saint-Mary.
3) Jeanne, qui épousa à Montigné, par contrat du 22 septembre 1464 (reçu Pinaud, notaire), Jean Horry (Horric), écuyer, seigneur de la Courade, fils de Jehan et de Guillemette Grand.
Elle décéda avant le Ier janvier 1514, date à laquelle ses fils, Renaud, Jehan, Antoine et Pierre, transigèrent au sujet de la succession de leurs parents.
(Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD).
4) Jeanne, qui épousa vers 1470, Guichard Garnier, écuyer, sieur de Villeneuve (d'après le registre de Malte - Puyrigaud).
Est-ce ce Perrinet qui fut cité en 1442 pour l'aveu de Mauregard (Annepond - Charente-Maritime). Ce fief passa ensuite à son fils André, qui lui -même le transmis à son fils Jean. (Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD).
Le 14 juin 1450, il y eut un accord entre Perrinet et Perrinet Dubois, mari de Marguerite de Montigné, petite-fille d'Héliot de Montigné et de Jeanne de BARBEZIÈRES (?).
Perrinet décéda avant le 6 décembre 1457, date d'un nouveau dénombrement, qui indiquait alors comme possesseur du fief "Pierre de BARBEZIÈRES, écuyer, fils de feu Péricault de BARBEZIÈRES, en son vivant écuyer, seigneur de Montigny". (Inventaire des titres de la baronnie de Montignac et Tourriers). (Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD)..

III) de BARBEZIÈRES Pierre, (alias Jean ?), écuyer, seigneur de Montigné.
Par acte de 1480, Pierre, au nom de messire Nicolas d'Authon, chevalier, se transporta par devers noble et puissant seigneur Charles , seigneur de Coytivy, de Bais et de Taillebourg. Il le supplia, et requis qu'il lui plut de bailler un terme, "respy et delay" audit Nicolas d'Authon, de faire hommage et serment de fidélité qu'il était tenu de lui faire à cause de sa seigneurie d'Authon, attendu que le dit d'Authon était absent du pays et au service du roi. (Archives de Saintonge et d'Aunis, tome XXIX). (Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD)..
Il rendit hommage pour Montigné, avant le 6 décembre 1457.
Il fit un déclaration indiquant qu'il avait l'intention de faire labourer une pièce de terre sise près de son hôtel de Bois-Auroulx. (Jean-Claude VRILLAC)
Suivant une enquête de 1480, au sujet des dîmes de Barbezières réclamées par le commandeur de Beauvais-Sur Matha, il semble qu'il épousa Guyonne Eschallé.
Il décéda entre le 29 mai 1488, date de son dernier aveu pour Montigné, et le 17 mars 1491, aveu de son fils Louis. (Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD).
De son union avec Guyonne Eschallé, naquit :


IV de BARBEZIÈRES Louis, écuyer, seigneur de Montigné, Estrades (Verdille).
La porte piétonne du logis possède un écu aux armes de BARBEZIÈRES. (Jean-Paul GAILLARD et Bruno SÉPULCHRE).
Il eut en 1480 un procès avec sa mère au sujet de dîmes réclamées par le commandeur de Beauvais sur Matha. (Ces dîmes pouvaient être celles de Barbezières, ou bien celles de Montigné). (Archives de la Vienne).
Il rendit un aveu pour Montigné, le 17 mars 1491. (Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD)..
En 1491, il servit comme archer au ban d'Angoumois.
Il reçut plusieurs aveux, entre autres, le 12 novembre 1492, de Jean Corgnol, seigneur de Tessé, pour le fief de Tessé, ainsi que pour le fief de Germeville.
Il épousa en premières noces Catherine Guytaud, qui lui donna pour enfants :
  1) Hercule, qui suit.
2) Anne, qui épousa le 20 mai 1517, Jacques Odart, écuyer, sieur de la Fuye, fils de Guillaume, échanson de Charles VIII. (Eric PERCY-MARINIER).
3) Marie, qui épousa le 20 octobre 1528 François Jay, écuyer, sieur de Moutonneau, fils de Julien, écuyer, sieur de Moutonneau, et de Marguerite Regnaud (qui se remaria avec Louis de BARBEZIÈRES, son père !).
4) peut-être Louis.
5) Charles, qui reçut aveu en 1545. (Mémoire pour Louis Vallantin, sieur de Villeneuve). (Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD). Ce Charles était peut-être la personne que le Louis cité avant lui.
Louis épousa en secondes noces, par contrat du 20 octobre 1528, (reçu Maingarniau, notaire en Angoumois), Marguerite Regnaud, veuve de Julien Jay, écuyer, sieur de Moutonneau, et fille de Jean III, seigneur de l'Age Bertrand, et de Marguerite de Gain.
Il fut mentionné comme noble habitant la paroisse de Coutures, dans l'enquête faite pour la contribution à la rançon de François Ier, en 1529.

V) de BARBEZIÈRES Hercule, écuyer, sieur de Montigné.
Il épousa en premières noces, le 20 octobre 1528, (Maingarniau, notaire à Angoulême), Guillemine Jay, fille de Julien, écuyer, sieur de Moutonneau, et de Marguerite Regnaud (Marguerite Regnaud devint à cette même date, la seconde épouse de son père.)
Le 6 juillet 1541, il passa une transaction avec François Jay, son beau-frère, pour la dot de sa femme. (Nau et Tiau, notaires de la principauté de Marcillac).
Hercule épousa en secondes noces Jacquette de Paye (Paille). (Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD)
De cette union naquirent :
  1) Jean, qui suit.
2) Louis, sieur de Lambertie, qui partagea avec son frère le 9 mai 1581 (Mesnard, notaire à Marcillac).
Dans les insinuations des donations, le 6 avril 1578, lui et Jacquette de Paille, firent un testament mutuel. Ils demeuraient à ce moment au logis noble de Montigné. Le testament indiquait qu'ils voulaient être inhumés au Temple de Montigné. (Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD)
Il fit une transaction réglant le partage entre lui et ses deux fils Jean et Louis. (Mesnard et Arnaud, notaires sous le scel de Marcillac). (Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD)
Il décéda après le 11 novembre 1593, date du mariage de son petit-fils Jérémie, où il se fit représenté par Jean de Curzay, sieur de Boisbreteau. (Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD)

VI) de BARBEZIÈRES Jean, écuyer, sieur de Boisauroux et de Montigné, puis de Villesion, par mariage.
En 1579, il était époux en premières noces, de Jehanne de Maubert, alias Naubet.
De cette union, ou de la suivante, naquirent :
  1) Marthe, qui épousa Jean de Poivre, sieur de la Charbonnière, demeurant à Chazelles, d'où au moins un fils, Jacques. (Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD)
2) peut-être Judith, qui épousa vers 1580 Jacques de Poivre, sieur de Tuffas, demeurant à Rancogne, d'où Gillette, qui épousa par contrat de mariage du 19 août 1619, Louis d'Angély. (Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD)
Il épousa ensuite en secondes noces Marie de La Faye, , probablement une des filles d'Aymond de La Faye, sieur de Nanclars (fils de Jean et de Jeanne de La Tour), et de Jeanne Vigier (contrat de mariage du Ier février 1540, reçu Macquelilan).
Le 15 avril 1586, (Rambaud, notaire à Mansle), Jean passa un accord et échange sur des lieux en la paroisse de Nanclars, avec Uriel Jay, prieur de Nanclars, fils de François et de Marie de BARBEZIÈRES. (Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD)
De cette seconde union naquit :
  3) Jérémie, qui suit.

VII) de BARBEZIÈRES Jérémie, écuyer, seigneur de Montigné, Boisauroux, Villesion, etc.
Il épousa par contrat, le 11 novembre 1593, (Bion, notaire à La Rochelle), Marie Thévenin, fille de François, écuyer, seigneur d'Azay, Saint-Crépin, et de Gabrielle Pineau.
Le mariage religieux ne fut célébré que le 4 juin 1595, dans un des temples de La Rochelle.
Il décéda entre le Ier décembre 1606 et le 30 juillet 1607, et Marie Thévenin, sa femme, après 1645. (Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD)
De cette union naquirent :
  1) Etienne, qui suit.
2) Jean, qui fit la branche de Boisauroux.
3) Charles, écuyer, sieur de Villesion, demeurant à la Folie à Bonneville.
Il décéda entre en 1648 et 1667. (Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD)
4) Charlotte, qui avant son mariage demeurait au logis noble de Montigné.
Elle donna pouvoir à son frère Charles, pour toucher la portion qui lui revenait sur la terre et seigneurie de Boisauroux, le 18 janvier 1647 (reçu Martin).
Elle épousa François Dumortiers, seigneur de Mortiers (Anville), et y demeurant.
Le 18 septembre 1674 (Aurillaud, notaire), elle se plaignit qu'en mai dernier, des parents lui auraient pris dans son coffre, or, argent, documents, etc. et l'aurait mis en dépôt chez Jean Charrier, sieur de la Gruye, fermier dudit.
Elle vendit ses droits sur ceux-ci à Huriel François Parenteau, sieur de Collidon, demeurant à Montigné, moyennant 100 livres.
(Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD)
5) Marie, qui épousa le 15 janvier 1624, Isaac de Beauchamps, fils d'Olivier, seigneur de Guignebourg (Londigny), et de Marthe Arnoul.
De cette union naquirent 4 enfants.

VIII) de BARBEZIÈRES Etienne, chevalier, seigneur de Montigné, Villesion et Nanclars en partie.
Il naquit vers 1596, et demeura au logis de Villesion.
Il épousa par contrat du 2 mai 1622 (Galliot, notaire), Fleurence Corgnol, fille de Isaac, écuyer, seigneur de Maigné, et de Renée d'Alloue, demoiselle de Chastellus.
Il décéda avant le 31 décembre 1658, date à laquelle sa veuve partagea (Hugon, notaire à Marcillac), les biens provenant de sa succession, avec ses deux fils.
Fleurance décéda avant le 6 janvier 1669, date à laquelle les enfants partagèrent sa succession et celle de son marie (Sicard, notaire). (Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD)
Ils eurent pour enfants :
  1) Louis, né vers 1628 à Villesion (Nanclars), écuyer, seigneur de Montigné, Villesion et autres places.
Il habita une grande partie de sa vie à Villesion.
Il épousa en premières noces le 31 janvier 1656, paroisse Saint-Antonin d'Angoulême, Marguerite de Corgnol, fille de Philippe, seigneur de Maigné (Courcôme), et d'Esmerie de Moret (alias de Morel).
De cette union naquirent :
  a) Antoine, écuyer, sieur de Villesion.
Il fut soldat dans la compagnie de M. de Balzac, en garnison au Château Trompette de Bordeaux.
Il y testa le 4 janvier 1671 (Sicard, notaire à Angoulême), en faveur de Louis Bajol, fille de défunt Jean Bajol, sieur du Breuil d'Arnac. Ce dernier était pourtant bien vivant en 1672, à moins qu'il ne s'agisse d'un autre Jean Bajol, ce qui éviterait la confusion entre Breuil d'Arnac et Breuil Bernac. (Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD).
b) Charles, qui fut cité ainsi que son frère Antoine, le 6 janvier 1669 (Sicard, notaire). (Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD).
Par contrat du 30 janvier 1659, il épousa en secondes noces, Marie Pingault, veuve de François Devezeau. La célébration religieuse eut lieu le 27 février 1659 à Nanclars. Ils durent habiter Maigné, puis Villesion. (Veuve de Louis, Marie épousa en troisièmes noces Pierre Couste, sieur de Grand Pré).
Le 6 janvier 1669 (Sicard, notaire), après le décès de Florence Corgnol, la mère, fut signée une transaction entre ses enfants, louis l'aîné, s'opposant à ses frères et soeurs à qui il dut rendre des comptes. Il y eut ainsi 5 propriétaires de Montigné pendant plusieurs années : Louis, Charles et Marguerite André, François, Antoine et Marie de Montalembert, et François Bouhier. (Une Anne de BARBEZIÈRES avait épousé vers 1550, Jean Bouhier, sieur de Beauregard).
En 1669, Louis semble avoir des problèmes financiers. Les 9 et 10 septembre, il fit échange avec François Bouhier de la seigneurie de Villesion, où il demeurait, et du payement de certaines de ses dettes, contre la maison et moulin Delage avec la métairie, situés paroisse de Chasseneuil. En attendant que la maison fut libérée, il habita Villognon. François Bouhier devint alors sieur de Nanclars et de Villesion.
Cette même année 1669, il fut également en procès contre sa femme, Marie Pingaud, dont il était séparé de biens.
Il testa le 25 janvier 1672 (Bourdeau, notaire à Marcillac), en faveur de sa femme, Marie Pingault.
Il décéda le 11 février 1672, laissant des enfants de ses deux unions, et peut-être deux bâtards. (Marie Coytoux indiquait lors du baptême à Rouillac de ses deux enfants naturels, Catherine et Jean de "Montigné, que le père était Louis de BARBEZIÈRES, sans autre précision. Mais était-ce ce Louis de BARBEZIÈRES ).
Le 30 août 1672, Jean Bajol, écuyer, sieur du Breuil-Bernac, oncle maternel, fut nommé tuteur des enfants de Marguerite de Corgnol. Pour ceux de Marie Pingault, ce furent Izaac et Jean Pingault, également oncles maternel. (Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD).
De cette union naquirent :
  c) Florence, née le 19 février 1660 et baptisée le 25 à Nanclars. Elle eut pour parrain Jean Tizon, sieur de Cigogne, et pour marraine Florence Corgnol.
Est-ce elle qui épousa René Corgnol, écuyer, seigneur de Châtellus (Juillé) ? (Jean-Claude VRILLAC)
d) Marie, née le 19 septembre 1661, et baptisée le 26 à Nanclars. Elle eut pour parrain Pierre Pingault et pour marraine Marie ?.
e) Antoinette, baptisée le 23 octobre 1662 à Nanclars. Elle eut pour parrain Isaac Pingault et pour marraine Marie de BARBEZIÈRES.
f) Léonarde Fleurance, baptisée le 23 octobre 1663 à Nanclars. Elle eut pour parrain Jean Pingault et pour marraine demoiselle Fleurance Cornoig (Corgnol ?).
g) Charlotte, baptisée le 31 octobre 166 à Nanclars. Elle eut pour parrain François Bouhier, écuyer, sieur de Nanclars, et pour marraine Charlotte du Nourigier.
h) Gabrielle, née le 28 décembre 1667, et baptisée le Ier janvier 1668 à Nanclars. Elle eut pour parrain Geoffroy Guillebaud, et pour marraine Gabrielle Audouard.
i) Marie, baptisée le 3 février 1669 à Nanclars. Elle eut pour parrain Pierre Tizon et pour marraine Marie Bouhier de Nanclars, représentée par sa mère Anne.
j) Louis, baptisé le 15 mai 1670 à Puyréaux. Il eut pour parrain Claude Guy et pour marraine Fleurance de BARBEZIÈRES.
(Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD).
2) François, qui suit.
3) Charles, écuyer, sieur de Montigné.
Il eut 1/5ème de la seigneurie de Montigné, que sa veuve plus tard possédait encore en 1689.
Il épousa le 2 janvier 1667 (Grousseau, notaire), Marguerite André, fille de Gabriel, sieur des Egaux. (Elle eut une maintenue de noblesse du 27 juillet 1700, à La Rochelle, date à laquelle elle était dite veuve).
Elle décéda le 6 avril 1692, et fut inhumée le lendemain dans l'église de Néré, âgée de 84 ans.
Il décéda fin 1671 ou début 1672. (Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD)
De cette union naquirent :
  a) Catherine, qui épousa peut-être Jean Trouillet, sieur de Luchet, demeurant au bourg de Néré.
Sa succession fut partagée le 24 juillet 1715 (Pierre Rocquet, notaire). (Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD)
b) Marie, née le 29 mai 1672, (date où son père était déjà décédé). Elle eut pour parrain N. de Saint-Amant, sieur de Lhomée, et pour marraine Marie Danché.
(Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD)
4) Charles, dit le jeune, écuyer, seigneur de Puychaussat, alias Puy d'Aussat, ou Ravaud, en 1684. (Aussac-Vadalle).
Ce fief était tenu à hommage plein et au devoir et achaptement d'un tiercelet d'autour à mutation de seigneur et de vassal. (L'autour est un oiseau de proie, qui désigne toujours la femelle de cette race. Pour désigner le mâle, on indique donc Tiercelet d'Autour).
Cette terre était dite lui appartenant en 1684 (Jean-Paul GAILLARD).
En premières noces, il épousa Gabrielle Vasselot, et en eut pour enfants :
  a) Gabriel, né le 22 mars 1667, et baptisé le 5 avril, à Aussac. Il eut pour parrain Gabriel Vasselot et pour marraine Marie de BARBEZIÈRES, dame d'Anché.
Il décéda peut-être en bas-âge. (Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD)
b) Catherine, baptisée le 3 septembre 1668 à Aussac. Elle eut pour parrain François de BARBEZIÈRES, écuyer, sieur de la Touche, et pour marraine Catherine Vasselot. Le père a signé. (Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD)
Elle épousa sans doute par contrat du 7 janvier 1696, reçu Dalesme, notaire de Saint-Aygulin, Jean de Brie, écuyer, seigneur de Puybaud.
c) Marie, qui fut ondoyée le 2 octobre 1669, et eut les suppléments du baptême le 27 octobre 1669 à Aussac.
Elle eut pour parrain Philippe de La Grèze et pour marraine Marie d'Anché. (Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD)
d) Jeanne, baptisée le 23 novembre 1670 à Aussac. Elle eut pour parrain Charles de BARBEZIÈRES, seigneur de Montigny, et pour marraine Jeanne de La Grèze.
Ce fut certainement elle, qui demeurant à Angoulême en 1704, et qui avec François de BARBEZIÈRES, son frère, transigea en son nom et en celui de ses soeurs avec Anne Cauchon (Gorrain, notaire à Montignac). (Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD)
e) François, écuyer, seigneur de Montigné, qui fut baptisé le 2 juillet 1673 à Aussac. Il eut pour parrain François Frottier, sieur de Berqueville, et pour marraine Marthe de Beauchamps.
Il épousa Jeanne de Chevreuse, veuve de Charles de La Grèze, fille de Pierre, sieur de Tourteron (Tourtron), et de Charlotte d'Anché.
En juin 1714, ils vendirent divers droits héréditaires à Jean Regnaud, seigneur de Pondeville, Guissalle.
François et Jeanne eurent un procès en 1726, au sujet de la maison de la Marche, qu'ils vendirent en en gardant la jouissance viagère. (Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD)
Charles épousa en secondes noces le 11 janvier 1677 à Mansle, Jeanne de Jullien (alias Julien).
Elle décéda en 1679, sans doute à la naissance de leur fils :
  f) Jean, baptisé le 7 mai 1679 à Aussac. Il eut pour parrain Jean de La Grèze, écuyer, et pour marraine Lucresse Marie de Saint-Martin. (Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD)
Charles épousa encore en troisièmes noces, par contrat du 6 novembre 1680 (Constantin, notaire à Saint-Angeau), Anne Cauchon, fille de feu Pierre et de Marie Guillebeau. (Veuve, elle épousa en secondes noces Genis Roux, sieur de Saint-Genis).
De cette union naquit :
  g) Louise, demeurant au village de Ravaud, à Aussac.
Elle épousa par contrat du 12 octobre 1708, (reçu Constantin, notaire à Saint-Angeau), Claude Mouroux, marchand tonnelier au bourg de Ligné, fils de Jean, notaire et de Jeanne Maignan. Furent présent à ce contrat : de son côté : Charles Mouroux, notaire, frère; André Mouroux, cousin paternel; et du côté de la mariée, Jean François de BARBEZIÈRES et Catherine de BARBEZIÈRES, ses frère et soeur; Jean Raymond, écuyer, seigneur de Villognon et dame Marie Bouhier, parents.
Ils eurent au moins 5 enfants. (Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD).
(En 1770, François Mouroux hérita de Puychaussac, de feu monsieur de BARBEZIÈRES, son oncle). (Jean-Paul GAILLARD).
h) Charles, qui était dit frère aîné de Jean François, ci-dessous.
Il décéda avant le 23 mars 1721. (Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD).
i) Jean François, né vers 1697, écuyer, sieur de Puychaussat.
Il fut l'un des chevaux légers du Berry, et demeurait à Aussac.
Il épousa par contrat du 21 septembre 1749 à Saint-Maixent l'Ecole (Deux-Sèvres) (Babu, notaire), Marie Anne Charlotte Devilledon (de Villedon), fille d'André Gabriel, seigneur de la Bobetière, etc., et de Marie Magdeleine Roulin. La célébration religieuse eut lieu le 13 novembre 1752 à Echiré (Deux-Sèvres). Elle était veuve de Charles de Bellivier, chevalier, seigneur du Grand Breuil. (Il semble qu'il y eut des oppositions qui furent levées officiellement le 6 novembre, l'intendant ayant reçu à cette date l'aval de la Cour). (André LEMOINE).
Le 22 mars 1721 (Jeheu, notaire), il ratifia les ventes faites par sa mère à Gervais, lieutenant criminel. (Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD).
j) Catherine, qui épousa par contrat du 24 mars 1719 (Constantin, notaire), Simon Pichon, médecin, fils de François et de Madeleine Delalut, demeurant à Saint-Claud. La célébration religieuse eut lieu le 19 avril 1719 à Aussac-Vadalle. (Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD).
k) Genis, sieur de Puychaussat, né le 12 avril 1692, et baptisé le 20 à Aussac. Il eut pour parrain Genis Roux, médecin, et pour marraine Marie de BARBEZIÈRES. (Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD).
Dans deux actes du 18 avril 1690 et 13 mars 1692, il expliqua pourquoi il ne s'était pas rendu à la réunion d'Angoulême. Il a un fort petit fief, dit-il "et même un fils au service de sa Majesté et, de plus, 9 petits enfants et ma femme prête à accoucher outre cela je suis hors d'état de servir n'ayant aucun équipage ni de quoi en avoir cependant je ne manque pas de bonne volonté". (Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD).
Il fut cité dans la tutelle des enfants de Louis de BARBEZIÈRES.
Il décéda entre 1693 et 1701,
Le 27 février 1710, et sa troisième épouse, Anne Cauchon, était dite tutrice de ses enfants. (Acte passé par Boylevin, notaire à Montignac).
5) Marie, née vers 1630.
Elle épousa Antoine d'Anché, écuyer, seigneur du Puy d'Anché, veuf de Marie de Rechignevoisin. Ils eurent une fille : Louise.
Elle ne fut pas citée dans le document du 31 décembre 1658, ni dans la transaction du Ier janvier 1659, entre Fleurance et ses enfants. Elle avait peut-être renoncé à l'héritage lors de son contrat de mariage.
Elle fut inhumée dans l'église de Sauzé-Vaussais (Deux-Sèvres), le 16 février 1694. (Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD).
6) Antoine, seigneur de Montigné.
Il fut baptisé le 13 juillet 1648 à Nanclars, et eut pour parrain Antoine d'Anché, et pour marraine Louise Reortheau.
Il fut conseiller du roi, assesseur en la maréchaussée de Niort (2 mai 1693).
Le 21 juillet 1681, il épousa à Beauvais en Saintonge, (sur Matha), (Charente-Maritime), Marie de Montalembert, fille de Jacques, seigneur de Saint-Simon, et de Marie Regnault. (Sur l'acte, le père d'Antoine est nommé Charles, mais il s'agit sans doute d'une erreur).
En 1707, il était dit habitant à Beauvais en Saintonge.
Est-ce lui qui fut inhumé le 6 octobre 1718, à Montigné, en présence de François de Massougne, sieur de la Brousse, et de Jean Bardonnin, sieur des Leurres ?
(Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD).
7) Fleurence, qui signait Florence.
Elle épousa René Coulaud, écuyer, sieur du Vignaud, veuf d'Anne Greffier, et fils de Pierre, écuyer, seigneur du Vignaud, et de Noémie de Calais. (Jean-Claude VRILLAC)
Ils habitèrent sans doute Sauzé-Vaussais (Deux-Sèvres) et eurent au moins pour enfants : René et Louis.
Elle décéda avant le 6 janvier 1669. (Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD).
8) Esmerie, qui épousa le 7 juillet 1659 à Aussac, Jacques Maistre, sieur de la Courrière. Il était veuf de Catherine Préveraud.
Elle décéda avant le 6 janvier 1669, ayant pour enfant au moins : Pierre.
9) Gabrielle, qui épousa le 26 octobre 1671 à Anville, Aymé de Piot.
Elle décéda avant le 18 avril 1689. (Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD).

IX) de BARBEZIÈRES François, écuyer, né vers 1624, seigneur de la Touche, alias ka Touche de Villeneuve, alias la Touche de Montigné, puis de Montigné, après son frère Louis.
Le 12 janvier 1700, il fut maintenu noble par M. de Maupéou, et fit partie du ban de la noblesse du Poitou convoqué en 1690.
Il récupéra avec le temps les autres parts de la seigneurie. Le 18 avril 1689, il possédait les 4/5èmes de la seigneurie, la dernière part étant détenue par Marguerite André.
Plusieurs procès, dont certains à Poitiers, concernant le fief de Boisredon, paroisse de Montigné, opposèrent les Montigné aux Bardonnin, pour la préséance dans l'église, hommage dû aux seigneurs de Montigné, etc.
Il épousa en premières noces par contrat du 6 juin 1662 (Hugon, notaire à Marcillac), Marie Arnaud, fille de Charles, écuyer, sieur de Langlée, et de Jehanne de Massougne.
Marie décéda le 8 janvier 1670 à Montigné, et fut inhumée dans l'église en présence du curé d'Anville.
Le 16 juin 1672 (Bourdeau, notaire), Gabriel Arnaud, sieur de Langlée, frère germain de Marie, demanda ses droits successifs. Ceux-ci étaient contenus dans les biens de la seigneurie de Montigné, dont certains obtenus par échange. Finalement, François acheta ces droits pour 300 livres. Cependant Gabriel Arnaud ne devait pas représenter tous les héritiers, car plus tard, d'autres Arnaud, dit de Bellevue, revendiquèrent également une portion leur revenant sur la terre de Montigné du fait de la dot. Il semble que cela se soit réglé à l'amiable le 24 mars 1740, (Delechelle, notaire), entre le fils de François et les petits-neveux de Marie Arnaud.
François épousa en secondes noces par contrat du 23 novembre 1670, Anne de Piot, fille de Claude, sieur de la Brousse du Breuil.(Triault et Chauvigneau, notaires à Champagné Saint-Hilaire - Vienne). La célébration religieuse eut lieu le 16 août 1671 à Montigné.
Le 6 janvier 1672 (Georget, notaire à Marcillac), François testa en la faveur de son épouse, et en celle des trois enfants bâtards qu'il avait eu avec Marie Maingueneau, fille d'Antoine et de Marie Maillocheau, demandant qu'après son décès, les enfants et leur mère vivent également au logis de Montigné.
De cette union naquit :
  1) François, né le18 septembre 1673, et baptisé le 19 novembre à Montigné. Il eut pour parrain François Vallantin, sieur de Montbrun, et pour marraine Gabrielle Vasselot.
Il décéda le 15 octobre 1677, et fut inhumé le 16 dans l'église de Montigné. (Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD).
2) Marguerite, née vers 1675.
Elle épousa le 19 juillet 1723 à Montigné, René Rochier, sieur des Loges, de la paroisse de Néré (Charente-Maritime), fils de René, sieur des Vallées, et d'Anne Méchin. Ils n'eurent pas de postérité.
Elle décéda le 22 mai 1755 à la Métairie de Montigné, et fut inhumée le 23 dans l'église.
Est-ce elle, ou l'autre Marguerite, dite dame des Courances (l'une Courance, l'autre Plaisance), et qui testa le 2 janvier 1718, devant Debussac, pour ses soeurs Marguerite et Marie Anne ? (Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD).
3) Marie, née le 28 février 1675, et baptisée le 3 mars 1675 à Montigné. Elle eut pour parrain Arnaud Barreau, sieur des Sables, et pour marraine Marie de Marcossaine.
Elle épousa par contrat du 26 juin 1707 (Goyaud, notaire à Marcillac), René Rochier, sieur des Vallées, fils de René, sieur des Bouchauds, et de Jeanne Félix.
Ce contrat fut signé en présence de : du côté du mari : Gabriel Rochier, sieur des Bouchauds, frère; Gabriel de Félix, sieur de la Salle, cousin germain paternel; de son côté : Antoine de BARBEZIÈRES, seigneur de Montigné, demeurant à Beauvais sur Matha, oncle paternel; Marguerite; autre Marguerite; et Marie Anne, ses soeurs germaines.
La célébration religieuse eut lieu le 26 juillet 1707 à Montigné. (Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD).
4) Jacquette, née le 16 mai 1676, et baptisée le 24 mai à Montigné. Elle eut pour parrain Gabriel Arnaud, seigneur de l'Anglée, et pour marraine Jacquette de Piot.
(Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD).
5) Marguerite, née vers 1680.
Elle épousa le 14 mai 1720 à Montigné, Michel Lhoumeau, marchand de Beaulieu.
Il décéda avant elle. Marguerite décéda le 12 avril 1752 à Montigné, et fut inhumée dans l'église. (Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD).
6) Marie Anne, dite de Tringallet.
Elle épousa le 5 mai 1707 à Montigné, François Rochier, sieur de Lié, demeurant à Néré (Charente-Maritime), fils de René, sieur des Vallées, et de feue Suzanne de Cumont. (Les bans furent publiés à Loiré, le 4 mai 1729). Sur l'acte de mariage, parmi les présents : de son côté : Marie Anne Guy, belle-mère de Montigné; du côté du marié : Gabriel Rochier, sieur de la Ruée Franche, frère; René Rochier, sieur des Groies.
Elle testa le 2 janvier 1718 (Debussac, notaire à Herpes), en faveur de ses deux soeurs aînées, Marguerite, demoiselle de Courances, et Marguerite, demoiselle de Plaisance. (Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD).
François épousa en troisièmes noces, par contrat du 3 novembre 1685 (Demondion, notaire), Catherine de Moret, (née vers 1651), fille de feu Pierre, sieur de Lavaud, et d'Anne Huet. La célébration religieuse eut lieu le 28 novembre 1685 à Ruffec. Les témoins furent, du côté de François, François de Massougne, sieur de la Brousse, cousin germain; Pierre de Massougne, seigneur de Saint-Messant en partie, neveu à la mode de Bretagne; Gérosme Poisson, seigneur de Saint-Messant en partie, neveu à la mode de Bretagne; du côté de François et de Catherine, Jean Bajol, seigneur du Breuil-Bernac, neveu à la mode de Bretagne; et du côté de Catherine de Moret, Catherine Foucauld, et Julienne de Moret, cousines germaines; et François Blondeau, sieur des Vigeries, cousin germain.
Elle testa le 6 novembre 1688 (Bourdeau, notaire), en faveur de son mari.
Le 6 mars 1689, Catherine fut entendue lors de l'assassinat de Jean Bardonnin, seigneur des Leurres, tué par N. Perays, sieur des Vieilles Vignes.
Elle décéda le 15 octobre 1706, à Montigné.
François épousa encore en quatrièmes noces par contrat du Ier janvier 1709 (Gratias, notaire à Villeneuve la Comtesse - Charente-Maritime), Marie Anne Guy (née vers 1688), fille de René et de Jeanne de Fleury.
Elle décéda le 15 avril 1758 à Montigné, et fut inhumée le 16 dans l'église.
De cette union naquirent :
  7) François, né le 23 février 1710 à Montigné, et baptisé le Ier mars à la maison par M. de Garaines. Il eut pour parrain Pierre Voyer et pour marraine Marguerite Limouzin.
Il fut inhumé le Ier mars 1710 dans l'église de Montigné, en présence de Jean Marrot, Jacques Basset et François Maurin, sacristain.
(Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD).
8) Etienne, qui suit.
Suivent les 4 enfants bâtards nés de Marie Maingueneau, citée plus haut dans le texte.
9) Marguerite, née le 15 décembre 1669 à Montigné, et baptisée le lendemain. Elle eut pour parrain Jean Voyer et pour marraine Marguerite Dupinon. (Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD).
10) François, qui ne figure que sur le testament du 6 janvier 1672. (Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD).
11) Lucrèce, qui épousa par contrat du Ier décembre 1697, (Huet, notaire à Marcillac), Jean Biard, vigneron, fils de Jean et de Catherine Dhesse.
Ils eurent au moins un fils nommé Pierre. (Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD).
12) Catherine, née et baptisée le 20 octobre 1674 à Montigné. Elle eut pour parrain Jacques Basset et pour marraine Catherine Morin. François de BARBEZIÈRES a signé. (A cette date, il était marié avec Anne de Piot.)
Elle épousa par contrat du 23 octobre 1697 (Huet, notaire à Marcillac), François Richard, fils de Jean et de Michelle Michon.
Elle testa le 7 octobre 1702. (Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD).
François décéda le 11 mars 1724 à Montigné. (Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD).
Les 9 et 19 juin 1724 fut dressé un inventaire au logis de Montigné, à la requête de sa veuve. (Jean Marie SAUVIGNON).

X) de BARBEZIÈRES Etienne, chevalier, seigneur de Montigné.
Il naquit et fut baptisé le 8 mars 1711 à Montigné. Il eut pour parrain Charles de BARBEZIÈRES, et pour marraine Marguerite de BARBEZIÈRES des Courances.
Il épousa par contrat du 16 décembre 1732 (Boistaud, notaire), Anne, alias Marie Anne de Laisné, demoiselle de Francheville, fille de Pierre, sieur du Pont d'Herpes, et d'Elisabeth Roussier.
Elle décéda le 13 avril 1759 au logis de Montigné, âgée de 47 ans, et fut inhumée le 14 dans l'église.
Etienne décéda à Rouillac le 14 novembre 1765 et fut inhumé le lendemain dans l'église de Montigné. (Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD).
De leur union naquirent :
  1) Jacques, né le 20 décembre 1733 et baptisé le lendemain à Montigné. Il eut pour parrain Jacques de La Planche, maître chirurgien, et pour marraine Marie Anne Guy, sa grand-mère. Il eut pour frère jumeau le suivant.
Il décéda le 7 septembre 1738 à Montigné. (Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD).

2) Pierre, né le 20 décembre 1733 et baptisé le lendemain à Montigné. Il eut pour parrain Pierre de Laisné, sieur du Pont d'Herpes, et pour marraine Marie Anne Renou, dame de la Roche. Il était le frère jumeau du précédent, et était né le premier.
Il décéda âgé d'un mois, le 27 janvier 1734, et fut inhumé dans l'église de Montigné, par le curé de Beauvais. (Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD).

3) Marie Anne Marguerite, né le 24 janvier 1735 et baptisée le lendemain à Montigné. Elle eut pour parrain Pierre Laisné et pour marraine Marguerite de BARBEZIÈRES des Courances, représentée par Marguerite Maurin.
Elle épousa en premières noces par contrat du 21 octobre 1772 (Faure, notaire à Aigre), Joseph Baud, notaire, fils de feu Pierre, sieur du Gazon, et d'Anne Boumard. (Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD).
Elle épousa en secondes noces par contrat du 9 janvier 1773 (Rousseau, notaire à Gourville), Jean de Chevreuse, fils d'Antoine, sieur de Tourtron et y demeurant (Paizay-Naudouin), et de Catherine de Pressac (de la paroisse de Paizay- Naudouin. La célébration religieuse eut lieu le 9 février 1773 à Montigné. Furent présents au contrat, de son côté : Marie; autre Marie Rose; et autre Marie de BARBEZIÈRES, ses soeurs germaines; Louis Laisné, cousin germain; Jean Philippier, sieur de Loret, cousin germain; Charles de Frétard, seigneur de Boisauroux, cousin germain par alliance; Jean de Massougne, écuyer, seigneur des Fontaines, son cousin, etc.

Le 22 janvier 1776, Jean de Chevreuse et sa femme vendirent une partie de Montigné à Jean de Massougnes, écuyer, seigneur des Fontaines.
(Jean Marie SAUVIGNON).

Elle divorça le 26 Prairial An II à Beauvais sur Martha (Charente-Maritime).
Elle épousa en troisièmes noces le 28 Prairial An II à Beauvais sur Matha, Estienne Garnier, tailleur d'habit, fils d'Etienne, teinturier. (Il était divorcé d'avec la citoyenne Rochier). Ils divorcèrent le 26 Germinal An III à Beauvais sur Matha, pour incompatibilité d'humeur et de caractère.
(Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD).
4) François de Salles
, né le 24 janvier 1736, et baptisé le 30 à Montigné. Il eut pour parrain Martial Merlière, et pour marraine Jeanne Baudry, les deux domestiques.
Il décéda sans alliance, ni postérité, le 2 octobre 1770, et fut inhumé le 3 sous son banc dans l'église de Montigné. (Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD).
5) Marguerite, née le 3 février 1737 et baptisée le 11 février à Montigné. Elle eut pour parrain Michel Lhoumeau, et pour marraine Marguerite de BARBEZIÈRES.
Elle décéda le 2 juillet 1737, et fut inhumée dans l'église de Montigné. (Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD).
6) Marguerite, baptisée le 15 mai 1738 à Montigné. Elle eut pour parrain Pierre Gautier, et pour marraine Marguerite de BARBEZIÈRES, dame des Loges.
Elle décéda le 7 juillet 1745. (Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD).
7) Marie (des Courances), née et baptisée le 18 juin 1739 à Montigné. Elle eut pour parrain Pierre Charrier, et pour marraine Marie Boucherie.
Elle décéda le 29 mars 1774, et fut inhumé le 30 à Montigné. (Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD).
8) Etienne, né le 11 septembre 1740 à Montigné. Il eut pour parrain Etienne Gautier, et pour marraine Marie Anne Guy.
Il décéda le 6 juin 1741. (Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD).
9) Marie Anne, née le 12 septembre 1741, et baptisée le 13 à Montigné. Elle eut pour parrain Jacques Mesmin, et pour marraine Marie Anne Guy.
Elle décéda le 2 ou le 12 novembre 1743. (Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD).
10) Joseph, né le 22 décembre 1742, et baptisé le 23 à Montigné. Il eut pour parrain Joseph Marais, et pour marraine Catherine Pleneau.
Il décéda le 9 décembre 1744 à Montigné. (Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD).
11) Anne, née le 7 février 1744, et baptisée le 8 à Montigné. Elle eut pour parrain Jean Trumeau, maçon, et pour marraine Marie Anne Arnoir, matrone.
Elle décéda le 6 novembre 1747 à Montigné. (Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD).
12) Jacques, né le 28 février 1745, et baptisé le Ier mars à Montigné. Il eut pour parrain Jacques Mesmin, curé de Montigné, et pour marraine Françoise de Texière.
Il fut inhumé le 23 octobre 1747 à Montigné. (Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD).
13) Jean, né le 12 août 1746, et baptisé le 14 août à Montigné. Il eut pour parrain Jean Philippier, sieur de Fontgrive, et pour marraine Jeanne de Massougne.
Il décéda le 4 octobre 1748. (Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD).
14) Marie Rose, née le 16 août 1750, et baptisée le 17 à Montigné. Elle eut pour parrain Jacques Mesmin, et pour marraine Marie Anne Montigné.
Elle épousa en premières noces, par contrat du 20 mai 1776, (Joubert, notaire à Marcillac), Alexandre Bernard, seigneur de Javrezac, vicomte de Monsanson, fils d'Alexandre, seigneur de Chavaigne, et de Catherine Griffon (de la paroisse de Saint-Même - Charente-Maritime), demeurant à Courbillac.
Le 29 avril 1786, elle vendit "le fief, terre et seigneurie de Montigné, consistant en le château dudit lieu, actuellement en ruine..." à Pierre Philippe Lambert, chevalier, seigneur des Andreaux, Fontfroide. (Jean Marie SAUVIGNON).
Le 3 août 1787, Marie Rose engage une action pour séparation de biens avec son mari qui "a dérangé ses affaires et journellement est ivre" d'après plusieurs témoins dont Alexis Boistaud d'Orfeuille qui lui était très lié.
Son mari, Alexandre Bernard, décéda le 30 Floreal An II à Houlette.
De son union étaient nés : Elisabeth, Jean Alexandre, Pierre Philippe, et Marie Rose.
Elle épousa en secondes noces le 9 Thermidor An II (22 juillet 1794), à Houlette, Jean Fournier.
Elle décéda à Rouillac, le 21 septembre 1827. (Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD).
15) Marie, baptisée le 17 décembre 1751 à Montigné. Elle eut pour parrain François de Salles de BARBEZIÈRES, son frère, et pour marraine Marie Dupignon.
Elle fut semble-t-il très proche d'Alexis Boistaud d'Orfeuille, afin de récupérer plus ou moins légalement ce qui restait de la seigneurie de Montigné après le décès de François de Salles. Ils se déchirèrent ensuite au cours de nombreux procès. (Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD).
Il semble qu'elle eut deux enfants :
  a) une fille naturelle, née à Angoulême le 30 août 1776. Le père serait Alexis Boistaud d'Orfeuille (fils du notaire de Courbillac).
b) Marie, fille naturelle, baptisée le 18 septembre 1778, à Montigné. Elle eut pour parrain Jean de La Place, et pour marraine Marie Martin. Le nom du père est inconnu. (Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD).

Branche de BOISAUROUX (Rouillac):
VIII) de BARBEZIÈRES Jean, écuyer, sieur de Boisroux (alias Bois aux Roux).
Il épousa le 28 décembre 1632, Louis de La Porte, fille de Pierre, écuyer, sieur de la Vallade, et de Louise de Livenne.
Il semble qu'ils eurent pour enfant :

IX) de BARBEZIÈRES Jean, écuyer, sieur de Boisroux.
Il épousa le 7 décembre 1656, Catherine de Marsay.
En 1667, il était dit demeurant en sa maison noble de Boisauroux. En 1695, elle appartenait à François Valentin. (Jean-Paul Gaillard et Bruno Sépulchre).

Branche de SAINT-MARY :
III) de BARBEZIÈRES Jean, dit André, écuyer, sieur de Vitrac. (Il apparût comme seigneur de Saint-Mary et de Vitrac, le 5 septembre 1450, aux côtés de son beau-frère, Jean de Frondeboeuf, qui avait les mêmes titres). (Eric PERCY-MARINIER).
En 1442, son père (ou autre Perrinet de BARBEZIÈRES), fut cité pour un aveu concernant Mauregard (Annepond - Charente-Maritime). Ce fief dépendait de la seigneurie de Taillebourg, avec moyenne et basse justice. L'aveu en était fait au devoir de 100 sols. Est-ce lui, ou un autre membre de la famille, portant même prénom, qui en fit aveu à son tour le 25 avril 1457, puis encore le 5 mai 1462 ? (Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD).
Il fit bail à cens au nom de son père, le 7 février 1452, pour des terres à la Charlotière, paroisse de Vitrac. (Archives de la Charente).
Il servit au ban d'Angoumois en 1467, comme homme d'armes.
En 1451 et 1483, il rendit aveu au roi pour Vitrac. (Eric PERCY-MARINIER).
En 1490, il fut nommé tuteur des enfants de Jean de BARBEZIÈRES et de Clémence d'Orgemont, pour les partages qu'ils avaient à faire avec leur tante.
Il épousa avant le 8 février 1445 (date d'une procuration de ces beaux-parents), Jeanne de Sallebrache, fille de Jean, seigneur de Saint-Mary, et d'Agnès Vigier. (Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD).
Il partagea en 1450, avec Jean de Frondeboeuf, écuyer, son beau-frère. (Archives de la Charente).
Il semble qu'ils eurent pour enfants :
  1) Pierre, seigneur de Saint-Mary en partie, Vitrac, l'Age-Chasseneuil.
En 1483, il eut un procès contre Jean de Frondeboeuf, écuyer, seigneur de Saint-Mary, qui revendiquait le titre de seigneur chemier dudit fief.
Il semble qu'il se maria deux fois, dont en 2) Yvonne de Querquelmont.
Sa succession fut partagée à Chasseneuil, le 30 décembre 1516, en présence de noble et puissant Jean de BARBEZIÈRES, écuyer, sieur de Bourgon (frère ?).
Yvonne était dite veuve de Pierre, jouissant de Saint-Mary, avec ses enfants, qui étaient :
  a) Jacques, qui décéda sans postérité en 1516.
b) Guillemette, qui épousa François du Nourrigier.
Elle était décédé en 1516., et ses enfants partagèrent comme branche aînée.
c) Catherine, qui épousa François Dauphin, écuyer, sieur de la Garde.
d) Marquise, qui épousa Pierre de Villars, écuyer, sieur de Minzac.
e) Jeanne, qui épousa Guillaume Desmier, écuyer, sieur de Saint-Amant.
Ils partagèrent tous en 1516.
2) Jean, qui suit.

IV) de BARBEZIÈRES Jean, écuyer, sieur de Saint-Mary en partie et de Bourgon (Valence).
Est-ce lui ou un autre membre de la famille portant le même prénom qui fit aveu pour le fief de Mauregard (Annepond), le 3 avril 1506 ? (Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD).
(Sur une clé de voûte des nervures de la chapelle du château de Bourgon, se voit un écu parti aux armes de BARBEZIÈRES, et d'un écu à deux fasces accompagnées de merlettes) (Frédéric DEGORCE et Bruno SÉPULCHRE).
Il servit comme lieutenant de la compagnie des princes d'Orange, dans les guerres de Charles VIII.
Il donna quittance le 31 juillet 1492.
Sceau écartelé de 3 fusées en fasce et de deux fasces (Notes de Gaignères.)
Blason sur un sceau de Jean de Barbezières
Il épousa en premières noces Françoise de Montalembert, dame de Ferrières, fille de Christophe, écuyer, seigneur de Neuchèze, et de Pernelle de Dercé.
De cette union naquit :
  1) Guillaume, qui suit.
Jean épousa en secondes noces le Ier octobre 1506, Jacquette de La Béraudière, veuve de Jean (alias François), Chauvet, écuyer, seigneur de Fredaigne, et fille de Gilles, chevalier, seigneur des Monts d'Ursay, et de Marguerite de Pérusse des Cars, dame de Chémerault.
Selon le Cabinet des Titres relatif au Grand Prieuré d'Aquitaine (Volume IV), Jean aurait épousé Jeanne du Hallier. (Informations envoyées par M. Lionel MÉRIAU)
Ils eurent pour enfants :
  2) Geoffroy, qui fit la branche de Chèmerault.
3) probablement Germain, qui fit la branche de Bois-Breton.

V) de BARBEZIÈRES Guillaume, écuyer, seigneur de Saint-Mary en partie et du Bourgon.
Il partagea le Ier avril 1518, avec Jacquette de La Béraudière, veuve de son père, qui était tutrice de ses enfants du second mariage.
Il épousa vers 1510, Louise Chauvet, fille de Jean, seigneur de Frédaigne, et de Françoise de Bonneval. (Eric Percy-Marinier).
Ils eurent pour enfants :
  1) Catherine, qui épousa le 23 décembre 1539, Jean de Lestang. (Eric Percy-Marinier).
2) Sébastien, écuyer, sieur de Bourgon.
Il épousa Jacquette Parthenay, fille d'Achille, écuyer, seigneur de Nouaillé, qui lui donna pour fille :
  a) Jeanne, qui fut fille d'honneur de la Reine.
Elle épousa le 17 décembre 1575, Claude Le Mastin, chevalier de l'ordre du roi, seigneur de la Favrière et du Chastelier-Berle, auquel elle porta la terre de Nouaillé, ainsi que la terre de Bourgon (Valence). (Frédéric Degorce et Bruno Sépulchre).
3) Jean, qui suit.
4) Marguerite, qui épousa Antoine de La Touche. (Elle partagea le 29 mai 1558). (Eric Percy-Marinier).
5) Antoine
, écuyer, sieur de Saint-Mary en partie, Chérac.
Il servit comme homme d'armes de la compagnie du duc de Montmorency en 1557.
Il épousa Françoise de Lavaud, mais décéda sans avoir eu de postérité. (Eric Percy-Marinier).

VI) de BARBEZIÈRES Jean, seigneur de la Soudière.
Il épousa le 26 juin 1555 Marguerite Regnauld
. (Eric Percy-Marinier).
De cette union naquirent :
  1) Antoine, qui suit.
2) Marie, citée en 1566. (Eric Percy-Marinier).
3) Pierre, à qui son frère vendit ses droits sur la métairie de la Bretaudière, en Saint-Mary.
Ce fut lui certainement, intitulé seigneur de Lesbaupin, qui épousa Marguerite Philippier, et qui eut pour enfants : (Eric Percy-Marinier).
  a) Hubert, seigneur de la Cour, qui épousa Charlotte Regnauld.
Elle partagea avec les autres héritiers, étant veuve, le 8 juin 1621.
Il fut peut-être le père de François, intitulé seigneur de la Cour en 1644. (Eric Percy-Marinier).
b) René, écuyer, sieur de Lesbaupin, vivant en 1614. (Eric Percy-Marinier).

VII) de BARBEZIÈRES Antoine, écuyer, sieur de la Soudière, Villeneuve, Saint-Mary en partie.
Il fut sans doute aussi ce sieur de la Barbonclière, qui épousa en premières noces Jeanne de Grany.
Ils eurent pour enfants :
  1) Elisabeth, qui épousa le 27 août 1597, Jean de Massougnes.
2) peut-être Charles, qui suit.
3) Renée, qui épousa le 16 mai 1609, Joseph de Villedon, écuyer, sieur de Pierrefont.
Antoine épousa ensuite en secondes noces Louise de Puyrigault.
Elle en était veuve le 28 novembre 1633, lorsqu'elle fit aveu à Robert de Lezay, chevalier, seigneur des Marais, pour le fief de Vérines.

VIII) de BARBEZIÈRES Charles, écuyer, sieur de la Soudière, Villeneuve, Limalonges.
Il avait des droits en 1622, sur les "Bauches du Bourgond", cette terre étant un arrière-fief de la seigneurie de la Soudière, située sur la commune de La Tâche". (Eric Percy-Marinier).
Il épousa en premières en 1612 noces Henriette Pidoux, qui lui donna pour enfants :
  1) Louise, dame de la Soudière, qui épousa en 1636 Pierre Regnaud, chevalier, sieur de l'Age Bertrand.
Armes de Pierre REGNAULD et de Louise de Barbezières
armes de Pierre Regnauld et de Louise de Barbezières
2) Marie, qui épousa le 19 avril 1637, (Duboys, notaire), Robert d'Asnières, écuyer, sieur de Maisonnais, la Chapelle.
3) Marguerite, née vers 1621, et qui fut religieuse à l'abbaye de Saint-Ausonne, où elle entra le 10 septembre 1633. (Eric Percy-Marinier).
Soit Marguerite eut une soeur du même prénom, soit ce fut elle qui sortit de l'abbaye, pour épouser avant 1644, François Chevallier.
(De cette union naquit un fils nommé François).
Elle décéda le 21 avril 1704 à Pamplie (Deux-Sèvres). (André LEMOINE).
Charles épousa en secondes noces le 8 février 1626 (Duboy, notaire à Confolens), Marie Carrion, veuve de Louis Regnaud, chevalier, sieur de l'Age-Bertrand.

Branche de CHÈMERAULT (Brux - Vienne):

blason d'alliance de la famille de Barbezières
 
blason d'alliance de la famille de Barbezières
Ecartelé, au 1 d'argent à 6 fusées de gueules, au 2 d'azur à la croix raccourcie et denchée d'argent, au 3 d'hermine et à un chef de gueules, au 4 d'or à l'aigle de gueules.
 
Ecartelé, au 1 d'argent à trois fusées et deux demies de gueules, au 2 d'azur à la croix ancrée d'argent, au 3 d'hermine et à un chef de gueules, au 4 d'or à l'aigle de sable.

V) de BARBEZIÈRES Geoffroy, chevalier, sieur de Chèmerault, la Roche de Bord.
Il fut nommé chevalier de l'ordre du roi le 21 juin 1568, et servit avec ses deux fils au siège de Poitiers en 1569, assiégé par l'amiral de Coligny.
Il épousa le 4 février 1533, Catherine de Vivonne, dame de Brejeuille, fille de Jean, écuyer, seigneur de Marigny, et d'Honorée d'Authon.
De cette union naquirent :
  1) François, qui suit.
2) Geneviève, alias Germaine, qui épousa Guy Légier, écuyer, sieur de Vounant.
3) Florence, qui épousa en 1580, René d'Alloue, chevalier, sieur de Chastellus, gentilhomme de la chambre du roi.
4) Anne, tué à la bataille de Jarnac (Eric Percy-Marinier).
5) Achille, tué pendant le siège de Brouage (Eric Percy-Marinier).
4) Aymeri, alias Méry, honoré de l'amitié particulière de Henri III, et chargé par ce prince et par Charles IX, son prédécesseur, de missions difficiles et qui exigeaient une confiance entière de la part de ces souverains.
Lorsque le frère de Charles IX fut nommé roi de Pologne, il voulut emmener avec lui Aymeri, mais la reine mère s'y opposa.
Le roi Charles IX, pour récompenser les deux frères de BARBEZIÈRES des bons et loyaux services qu'ils lui avaient rendus, leur donna jouissance des revenus de l'abbaye de Celles.
Ce fut Aimery qui fut chargé par le duc de Montpensier de démolir les fortifications du château de Lusignan, lorsque ce prince se fut rendu maître de cette place importante, par la capitulation du 25 janvier 1575. Il ne mit aucun retard à remplir cette mission, car dès le 10 février suivant, il convoquait charpentiers, maçons et pionniers, pour accomplir son oeuvre de destruction..
Les 7 avril 1575, 22 juin 1575 et 31 décembre 1580, il donna quittances au trésorier de l'épargne, sur lesquelles était appendu son sceau ovale de 19mm.
On pouvait y voir ce blason :
Ecu écartelé aux 1 à cinq losanges en fasce; au 2 une croix;
au 3 d'hermine; au 4 une aigle au vol abaissé.

(J. ROMAN)

Représentation inspirée de la description héraldique
de l'ouvrage de J. ROMAN

(Inventaire des sceaux de la collection des pièces originales
du cabinet des titres à la bibliothèque nationale)

blason sur un sceau de 1575 d'Eymeri de Barbezières
Ce fut lui, ou son frère François, qui accompagna la reine-mère à son passage à Saint-Maixent, le 11 novembre 1586.
Le roi envoya plusieurs fois Aymeri à Poitiers, en 1589. Cette ville était alors fortement agité par les factions. "Les chefs cherchaient à amuser les envoyés du Roi par de belles paroles, en leur assurant que la ville serait toujours fidèle à Sa Majesté, mais qu'il fallait excuser l'emportement d'un peuple qui, dans la crainte des protestants, prenait feu au moindre bruit et ne pouvait être facilement apaisé". (Histoire du Poitou).
Le 31 décembre 1585, Aymeri de BARBEZIÈRES fut compris dans la promotion des chevaliers du Saint-Esprit, faite par Henri III, dans l'église des Augustins de Paris. Il fut le quinzième.
Il était à cette époque grand maréchal des logis de la maison du roi. Ce fut en cette circonstance que Charles de BARBEZIÈRES aida son parent des titres qu'il possédait pour qu'il pût faire les preuves de noblesse exigées par les statuts de l'ordre du Saint-Esprit.
Le 31 décembre 1590, sur une quittance au trésorier de l'épargne, son sceau ovale de 22 mm montrait le même blason qu'auparavant, mais entouré maintenant des colliers de Saint-Michel et du Saint-Esprit. (J. ROMAN).
Aymeri épousa en 1590, Claude L'Aubespine, fille de François et de Marie Coton, dont il n'eut pas d'enfant.
Le 26 mai 1596, les commissaires du conseil lui vendirent, à faculté de rachat à perpétuité, tant pour lui que pour la dame de l'Aubespine, les domaines, terres et seigneuries de Civray, Usson, Melle et dépendances, pour la somme de 16438 écus un tiers.
En vertu de ce contrat, Aymeri prit le titre de comte de Civray.
Il décéda le5 mai 1609.

VI) de BARBEZIÈRES François, chevalier, seigneur de Chèmerault.
Il fut particulièrement chéri par le roi Charles IX. Ce prince, en considération des services que François et son frère Aymeri lui avaient rendus, leur accorda la jouissance de l'abbaye de Celles.
Charles IX le créa aussi guidon dans sa compagnie de gendarmes. Il fut chambellan et chevalier de ses ordres, et gouverneur de Lusignan (Eric Percy-Marinier).
Plus tard, François devint lieutenant de ce corps, qu'il commanda pendant plus de 25 ans.
En 1572, en tant que sous-lieutenant de la compagnie du duc d'Anjou, il donna quittance au trésorier ordinaire des guerres. Un sceau ovale de 21 mm y était appendu, sur lequel on pouvait voir ce blason :
Ecu écartelé aux 1 à cinq losanges en fasce; au 2 une croix alésée;
au 3 d'hermines à un chef; au 4 d'une aigle au vol abaissé.

(J. ROMAN)

Représentation inspirée de la description héraldique
de l'ouvrage de J. ROMAN

(Inventaire des sceaux de la collection des pièces originales
du cabinet des titres à la bibliothèque nationale)

blason sur un sceau de 1572 de François de Barbezières
Le 29 mai 1577, en tant que capitaine de 50 lances, il donna à nouveau quittance au trésorier ordinaire des guerres. Sur cette quittance était appendu son sceau ovale de 23mm, sur lequel était ce nouveau blason :
Ecu écartelé aux 1 à cinq losanges en fasce; au 2 d'une aigle;
au 3 d'hermine à un chef; au 4 vairé de quatre traits.

Le blason était entouré du collier de Saint-Michel.
(J. ROMAN)

Représentation inspirée de la description héraldique
de l'ouvrage de J. ROMAN

(Inventaire des sceaux de la collection des pièces originales
du cabinet des titres à la bibliothèque nationale)

blason sur un sceau de 1577 de François de Barbezières
Enfin, le 31 décembre 1582, toujours en tant que capitaine de 50 lances, il donna une autre quittance au trésorier de l'épargne, sur laquelle son sceau ovale de 22 mm montrait pour blason :
Ecu écartelé aux 1 à cinq losanges en fasce; au 2 d'une aigle à deux têtes au vol abaissé; au 3 d'hermine à un chef; au 4 d'une croix;
sur le tout un pal chargé de trois écussons brochant sur le tout.

Le blason était entouré du collier de Saint-Michel.
(J. ROMAN)

Représentation inspirée de la description héraldique
de l'ouvrage de J. ROMAN

(Inventaire des sceaux de la collection des pièces originales
du cabinet des titres à la bibliothèque nationale)

blason sur un sceau de 1582 de François de Barbezières
Il épousa le 4 décembre 1583, Françoise de Constance, veuve de Paul de La Tour-Landry, et fille de Guillaume, chevalier, sieur de Baillon, et de Renée d'Azay.
Ils eurent une nombreuse postérité :
  1) François, qui suit.
2) Gabriel, chevalier, seigneur de Marigny, d'Auge.
Il épousa Françoise de La Haye.
Il décéda en 1648, et sa femme en 1657. Ils reposèrent dans le même tombeau à Beaulieu, près de Parthenay (Deux-Sèvres).
3) Geoffroy, qui fit la branche de la Roche-Chèmerault.
4) Catherine, qui épousa en 1603 Gilbert Bertrand, chevalier, seigneur du Lys-Saint-Georges.
5) Françoise, qui épousa le 13 février 1608, Jacques Thibault, écuyer, seigneur de la Carte.
6) Marie, qui épousa en 1616, Jacques de Ponthieu, écuyer, sieur de Beaupuy.
7) Jeanne, religieuse, qui devint abbesse du Dorat vers 1650.
8) Claude, religieuse à Saint-Croix de Poitiers, en 1604.
9) N., religieuse.
10) N., religieuse.

VII) de BARBEZIÈRES François, chevalier, seigneur de Chèmerault, seigneur engagiste du comté de Civray, chevalier des ordres du roi.
Il épousa en 1611 Charlotte de Fontlebon, fille de Charles et de Catherine Tizon.
Il fut tué en janvier 1616, à la batraille de Nordlingen, en commandant une compagnie de chevau-légers, sous les ordres de M. de Guise. (André LEMOINE).
(Charlotte épousa en secondes noces Nicolas de Verdun, le 15 avril 1626, à Paris. Nicolas fut nommé tuteur des enfants de François de BARBEZIÈRES et de Charlotte, le 17 juin 1626. Il décéda le 15 mars 1627). (André LEMOINE).
Il avait eu pour enfants :
  1) François, seigneur de Chèmerault.
Il servit au ban de 1635 des nobles de la Basse-Marche, et prit le titre de comte de Civray et de seigneur de Fontlebon en partie.
Il fut fiancé à la fille aînée du sieur de Saint-Maigrin, mais décéda le 22 septembre 1638, à Rochechouart, et son corps fut conduit à Civray, puis à Marigny-Chèmerault, où il fut inhumé. (André LEMOINE).
On trouve en 1664 Anne de La Chastre, qui était dite veuve de François de BARBEZIÈRES-Chèmerault.
2) Charles, qui suit.
3) Achille, qui fut reçu chevalier de Saint-Jean de Jérusalem le 20 novembre 1626.
Le 6 mai 1648, il était engagiste des domaines de Civray, Melle et Usson, et prenait le titre de comte de Civray.
Il décéda au siège de Crémone, en 1648.

VIII) de BARBEZIÈRES Charles, chevalier, seigneur de Chèmerault, comte de Civray.
Il fut d'abord nommé abbé de Celles, puis succéda à son frère vers 1640.
Ce fut de lui que parla l'intendant du Poitou Colbert, dans son rapport au roi : "Il est, dit-il, gouverneur du château de Lusignan, et seigneur engagiste du domaine de cette ville. C'est un gentilhomme d'esprit, dont les affaires ne sont pas en fort bon état. Il a 4000 livres de rente. Il a épousé une Bruneaux-Rabastelière, dont il n'a eu que trois filles, dont l'aînée a été fille d'honneur de la Reine-mère, et la cadette fille d'honneur de Madame".
Il épousa en 1641, Marie Bruneau, fille de Charles, seigneur de la Rabastelière, et de Suzanne Tiercelin.
De cette union naquirent :
  1) Charlotte, qui épousa en 1665, Paul Portail, seigneur de Chatou, conseiller au parlement de Paris.
2) Marie, qui épousa Euverte Forcadel.
3) Anne, qui épousa le 15 août 1671, Jacques Sauvan, écuyer, seigneur d'Aramon.

Branche de la ROCHE-CHÈMERAULT :
VII) de BARBEZIÈRES Geoffroy, chevalier, seigneur de la Roche-Chèmerault.
Il fut nommé abbé de Celles, dont il touchait les revenus, d'après la concession faite par Charles IX à son père et à son oncle.
Plus tard, il la résigna entre les mains d'un ecclésiastique qui consentit à lui en servir les fruits. Cet abus subsistait encore en 1613, et ne prit fin qu'après un long procès, à la suite duquel Louis de La Rochefoucauld, évêque de Lectoure, fut reconnu comme seul abbé de ce monastère, mais à la charge néanmoins de payer à Geoffroy, une pension de 3000 livres et 36000 livres pour les arrérages du passé.
Il épousa le 22 août 1615 (Patraud et Houlier, notaires à Melle), Louise de Marans, veuve de Louis de Vernou, et fille de Pierre de Marans, chevalier, seigneur des Ormes Saint-Martin, et de Renée Thibault. Dans son contrat de mariage, il prenait le titre de haut et puissant chevalier, seigneur de la Roche-Chèmerault.
De cette union naquirent :
  1) Geoffroy, seigneur de la Roche-Chèmerault.
Il épousa en premières noces le 15 juin 1666, Marie Gillier, veuve de François Levesque, chevalier, seigneur de Marconnay, et fille d'Urbain, baron de Marmande, et de Marie Chabot.
Ils eurent des enfants qui étaient sous la tutelle de leur mère en 1676, mais qui sans doute décédèrent jeunes. Marie Gillier décéda le 22 septembre 1677 à Sanxay (Vienne).
Geoffroy épousa en secondes noces en octobre 1684, Marie Massard, mais cette union fut cependant invalidée car Geoffroy et Marie vivaient déjà ensemble auparavant.
Ils avait d'ailleurs eu une fille, Françoise, donc conçue hors mariage.
Il ré-épousa Marie Massard, le 6 septembre 1685, à Paizay le Tort (Deux-Sèvres), et un acte de 1685, par ordre de l'évêque, confirma la validité de l'union, anais que la légitimé de Françoise. (André LEMOINE)
De cette union naquit, donc :
  1) Françoise, baptisée le 19 février 1685 à Paizay le Tort. Elle eut pour parrain et marraine, peut-être Martin Murratier et Françoise Paron.
Elle décéda le 11 mai 1685 à Paizay le Tort (Deux-Sèvres), et fut inhumée le 12 dans la chapelle de Merieux, en présence de Geoffroy Murratier et Geoffroy Arnaud. (André LEMOINE)
2) Charles, qui suit.
3) François, seigneur de la Bazinière.
Il eut la tête tranchée, pour avoir suivi le parti du prince de Condé, et porté les armes contre le roi.
Il avait épousé Marguerite Bertrand de La Bazinière, fille de Macé, trésorier de l'épargne, et eut pour fils :
  a) Charles Louis, exempt des gardes du corps en 1675, et qui fut ensuite lieutenant-général des armées du roi.
Il décéda sans postérité.
4) Louis, qui décéda sans postérité.
(Est-ce lui qui, qualifié de chevalier, seigneur de Chémerault, décéda à Paizay le Tort, et qui fut inhumé le 10 mars 1677 dans le choeur de l'église ? (André LEMOINE)
5) Louise, fille d'honneur de la Reine.
Elle épousa en 1644 Macé Bertrand de La Bazinière.
6) Henri, qui fut tué à Nordlingen en 1645.

VIII) de BARBEZIÈRES Charles, seigneur de Turny, la Roche-Chèmerault.
Voici se qu'en disait Colbert : "C'est un jeune gentilhomme qui a servi et suivi M. le prince de Condé, fort vaillant et fort craint, toujours contraire au service du roi, au fait de la taille".
Il épousa Madeleine Tabouret (ou Tabourot), fille de Martin, seigneur de Thury, secrétaire du roi, et de Madeleine Cante.
Ils eurent pour enfants :
  1) Charles Martin, qui fut exempt des gardes, et qui fut tué à Senef en 1674.
2) Augustin, qui décéda au siège de Candie en 1668.
3) François, page du roi, en 1675.
4) Jean Noël, qui suit.

IX) de BARBEZIÈRES Jean Noël, comte de Chèmerault.
Il servit en qualité de brigadier dans l'armée de Catalogne, qui, sous le commandement du duc de Vendôme, s'empara de la ville de Barcelone (10 août 1697).
Il fut charger de porter au roi Louis XIV la nouvelle de ce succès. Arrivé le 15 août à Versailles, il reçut du roi 12000 livres de gratification et le grade de maréchal de camp.
En 1702, il fit partie de l'armée de Flandres, commandée par le duc de Bourgogne, et profitant des dispositions favorables du grand bailli de Gand, il s'empara de cette ville le 4 juillet, par un heureux et hardi coup de main. En récompense de ce fait d'armes, il fut revêtu de la charge de lieutenant-général, grade avec lequel il figura en Italie en 1702 ou 1703.Le duc de Vendôme l'ayant envoyé pour conférer avec le duc de Bavière sur divers projets relatifs à la campagne qui allait s'ouvrir, Jean Noël de BARBEZIÈRES, afin de traverser avec plus de sureté les pays ennemis, se déguisa en paysan. Mais il fut pris près du lac de Constance, fut conduit à Innsbruck, jeté dans un cachot et gardé à vue. Ne sachant comment donné de ses nouvelles, et craignant d'être pendu comme espion, il prétendit être sérieusement malade, et demanda un capucin afin de remplir ses devoirs de religion. Quand il fut seul avec le moine, il le saisit par la barbe pour s'assure qu'elle n'était pas fausse, et que le capucin pouvait recevoir sa confession. Il lui avoua alors son nom et ses titres. Ce dernier, gagné par ses confidences, avertit secrètement le duc de Vendôme. Le prince écrivit aussitôt au comte de Staremberg, commandant l'armée ennemie, qu'il traiterait le commandant et la garnison de Vercelli, selon que BARBEZIÈRES, qu'il savait bien être lieutenant-général des armées du roi, serait traité lui-même. Cette menace lui sauve probablement la vie, mais il ne fut rendu à la liberté que longtemps après. Sorti de prison, il se rendit auprès du duc de Vendôme, et le suivit dans ses campagnes.
d'après le duc de Saint-Simon, il eut une grand part au gain de la bataille de Cassano, où le prince Eugène fut battu (16 août 1705).
Il épousa en 1696, Louise Françoise de Moreuil, fille d'Alphonse, comte de Moreuil, et de Hélène Fourré de Dampierre.
Il fut tué à Malplaquet, le 9 septembre 1709, sans avoir laissé de postérité.

Branche de BOIS-BRETON (Montigné):
V) de BARBEZIÈRES Germain, écuyer, sieur de Bois-Breton.
Il épousa Françoise Le Grand, fille de François, écuyer, sieur de Massac, et de Catherine Envahy (Informations Lionel MÉRIAU)
De cette union naquirent :
  1) Jean, chevalier de Malte en 1547.
2) peut-être Charles, qui suit.

VI) de BARBEZIÈRES Charles, écuyer, sieur de Bois-Breton.
Il servit le 3 février 1573, comme écuyer d'écurie de la Reine. (Pièces originales)Son sceau portait un écu fuselé. Une quittance au trésorier de la maison de la Reine du 15 février 1573, montre en effet un sceau ovale avec un écu fuselé. (J. ROMAN).
En 1583, il était gentilhomme du roi de Navarre.
Il épousa Claude d'Alloue, fille de René, écuyer, sieur de Chastellus, et de Florence de BARBEZIÈRES. Elle en était veuve vers 1600, et elle épousa en secondes noces César de Lestang, écuyer, seigneur de Rulles (1607).
Sa postérité s'il en eut une est inconnue.

- BEAUCHET-FILLEAU : Dictionnaires des familles de l'ancien Poitou.
- Eric PARCY-MARINIER : Histoire et généalogie de la maison de Regnauld de La Soudière.
- de BREMOND d'ARS : Extrait du cahier du rôle du ban et arrière-ban de la sénéchaussée d'Angoumois, 1635.
- Jean-Paul GAILLARD : articles sur Puychaussac (Aussac), la Fenestre (Juillaguet), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Editions Bruno Sépulchre.
- Bruno SÉPULCHRE : articles sur la Tour (Brettes), la Talonnière (Fouqueure), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Editions Bruno Sépulchre.
- Danielle ARNAUD : article sur le logis de La Chapelle, dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Editions Bruno Sépulchre.
- Jean-Marie SAUVIGNON : article sur le logis de Montigné, dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Editions Bruno Sépulchre.
- Jean-Paul GAILLARD et Bruno SÉPULCHRE : articles sur Boisauroux (Rouillac), Estrade (Verdille), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Editions Bruno Sépulchre.
- Frédéric DEGORCE et Bruno SÉPULCHRE : article sur Bourgon (Valence), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Editions Bruno Sépulchre.
- abbé Pierre BUREAU : Les émigrés charentais.
- André LEMOINE : Précisions généalogiques.
- Bernard BORDIER et Christian RIMBAUD : Généalogie de la famille de BARBEZIÈRES, publiée dans le bulletin de l'Association Généalogique de la Charente "La recherche généalogique en Charente".
- André LEMOINE : rectificatifs généalogiques sur la famille de BARBEZIÈRES.
- Jean-Claude VRILLAC : Recueil historique, généalogique et héraldique des anciennes familles du Ruffécois.
- J. ROMAN : Inventaire des sceaux de la collection des pièces originales du cabinet des titres à la bibliothèque nationale.
- Lionel MÉRIAU : Informations généalogiques sur l'ascendance de Germain de BARBEZIÈRES.
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