MARSAC |
D'or à la croix de gueules,
chargé d'un écusson en coeur d'argent au chef de sable.
Le blason est surmonté d'une croix latine d'or accostée
à dextre d'une mitre d'or et d'argent, et à senestre d'une
crosse de même tournée vers l'extérieur. Le tout est
surmonté d'un chapeau à cordelières, (évêque),
de sinople. Tout l'ensemble est compris dans un écu d'argent, au chef de même chargé du mot "Marsac" de sable. |
Dès le IXème siècle, la terre de Marsac appartenait
à l'évêché d'Angoulême. En 879, l'évêque
Oliba la donna au diacre Isembert. Mais, en 1110, lorsque
l'évêque Girard et le chapitre se partagèrent les biens
de Saint-Pierre d'Angoulême, l'église de Marsac et son domaine
furent attribués à la mense épiscopale. Au moyen-âge, les évêques avaient construits, dans une île de la Charente, un château fort. Vers 1424, le roi s'étant opposé à ce que ce château fût réparé, de peur qu'il ne fût repris par les Anglais, l'évêque Robert se vit obliger de l'abandonner. Il n'en reste plus rien. Cependant, le souvenir s'en est perpétué par le nom de "Port du château", conservé à une petite anse de la Charente, située en face de l'île dans laquelle ce château était édifié. Les évêques avaient à Marsac un prévôt, dont la charge était conférée en fief. La terre de Marsac demeura la propriété de l'évêché jusqu'à la Révolution. |
- J. Martin-Buchey : Géographie historique et communale de la Charente. |