Robin de Beauregard,
ou Robin de Barbentane
blason de la famille Robin de Beauregard

Fascé d'or et de gueules de quatre pièces, les fasces d'or chargées de trois merlettes de sable, deux sur la première et une sur la seconde.

- Ambroise Robin, avoué au tribunal de la ville de Cognac, marié avec Marguerite Charnier, et décédé le 9 décembre 1811, dont :
- Paul-Jacques-Théodore Robin-Beauregard, juge de paix du canton de Jarnac.
Né à Cognac le 25 janvier 1782, mort au logis de Lafont (Mérignac), le 6 août 1859. La sépulture familiale se trouve au cimetière de Mérignac. Il avait épousé Marie-Marguerite-Victoire Guillet des Fontenelle, veuve de François Lacroix Durepaire de Mérignac. (Née le 4 avril 1786 à la Fontenelle (Cognac), décédée au logis de Lafont le 3 juin 1864. Sa sépulture se trouve au cimetière de Mérignac.) Elle était fille de Philippe-André Guillet des Fontenelle, (décédé le 20 frutidor an XI à Merpins), et de Marie-Marguerite Guillet, (décédée à Lafont). Ils eurent pour enfants :
1) André Robin, né le 2 décembre 1815, à Mérignac.
2) Mlle Louise-Pauline Robin-Beauregard, née le 24 avril 1819, et décédée le 4 septembre 1867. Sa sépulture se trouve aussi au cimetière de Mérignac.
3) Mlle Gabrielle-Juliette Robin, née le 12 juillet 1820, décédée le 4 décembre 1855. Sa sépulture se trouve au cimetière de Mérignac.

- Jules Robin. Il fut le fondateur (1850), avec Mr Edmond Jaulin, de l'importante maison de commerce qui porte son nom. Il appartenait à l'une des plus anciennes familles de la région, où elle fournit, dès le commencement du XVIIIème siècle jusqu'à la Révolution, des procureurs royaux au siège de Cognac.
Mr Jules Robin siègea pendant plus de 20 ans (1857-1878) au Tribunal de Commerce de Cognac, puis fut vice-président de la Chambre de Commerce de Cognac dont il fut l'un des fondateurs. Il mourut dans sa propriété de Lafont, le 10 juillet 1882, et avait eu pour fils :
- Armand Robin. Né à Cognac le 7 février 1854. Dès l'âge de 10 ans, il fut placé pour son instruction dans la pension Keller, à Paris. Il y fit de brillantes études et fut à plusieurs reprises lauréats au Concours Général. Ses études classiques terminées, il alla en Allemagne et en Angleterre compléter sa connaissance des langues étrangères et acquérir ce sens des affaires indispensable à tout jeune homme qui se destine au haut commerce cognaçais. Dès son retour, il fut associé à la maison de son père.
En 1880, il épousa la fille du Pasteur Delmas de Bordeaux, dont le frère fut armateur et député à La Rochelle.
A la mort de son père, il dirige la maison Jules Robin & Co, de concert avec MM Jaulin, ses associés.
Bientôt distingué par ses concitoyens qui voient en lui un esprit libéral et bien informé, il est appelé à de nombreuses fonctions : conseiller municipal, conseiller d'arrondissement, membre de la Chambre de Commerce, membre de la Commission Administrative de l'Hospice, délégué cantonal, vice-président de la Société des Industriels et Commerçants, etc.. La distinction, le dévouement avec lesquels il s'acquitte de ces diverses fonctions, le désignent pour être le porte-drapeau du Parti-Républicain aux éléctions législatives de 1893 et à celles de 1898. Il s'en fallut de bien peu qu'il ne le conduisit à la victoire dans un arrondissement où depuis de nombreuses années, Mr Cunéo d'Ornano se flattait, non sans quelque raison, de régner en maître. En 1893, Mr d'Ornano n'était élu qu'à 34 voix de majorité.
En 1896, le gouvernement de la République le nomma chevalier de la Légion d'Honneur.
Il est mort le 3 août 1908, âgé seulement de 54 ans.
Il avait eu :
- Julia Robin, qui épousa le 15 avril 1871 à Cognac Mr. Henri Germain.

Extrait de l'ouvrage de Mr. Gérard Bachelier : Mérignac, deux mille ans d'histoire.

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