de RIPPE |
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D’agent à une aigle éployée de sable accompagnée de trois serres d’aigle de même, deux en chef adossées, et une en pointe. (La Morinière, Woëlmont, Nadaud) |
D'argent à une aigle de sable accompagnée de trois serres d'aigle de même. (RIEITSTAP) |
Famille qui donna un échevin d'Angoulême en 1598. Elle fut maintenue noble en 1698. Un de ses membres comparu à Saintes en 1789. Ils furent seigneurs du Maine Large (Voulgezac), de Beaulieu (Germignac - Charente-Maritime), et de la Laigne (Sainte-Lheurine - Charente-Maritime). |
Noms isolés : |
- de RIPES Jacques, qui épousa Anne Jullyen de l'Isle. (Rainguet : l'Arrondissement de Jonzac). |
- de RIPPE Bernard, écuyer, seigneur de Beaulieu, paroisse de Germignac. (François Marvaud). |
- de RIPPE Michel, trompette ordinaire de Monseigneur de Massez, gouverneur et lieutenant-général pour le roi en Angoumois, Saintonge et Aunis. Le 21 août 1593, il se rendit sur ordre de son maître, Monsieur de Massez, à Périgueux, pour sommer Monsieur de Montpezat, gouverneur de Périgueux, de délivrer et de mettre en liberté Aimménard de Viault, écuyer, sieur de Champlong (commune de Sérignac - Charente), détenu par le capitaine de Rochepine. Ses sommations restèrent cependant vaines, et il repartit sans Monsieur de Viault. Sur ce document, Michel signa Darius ? (Bulletin de la Société des Archives Historiques de la Saintonge et de l'Aunis). |
- de RIPPE Jacques, religieux clerc de l'abbaye de Saint-Cybard sous les murs d'Angoulême, reçut la permission, le 23 janvier 1644, accordée par le roi Louis XIV, de faire graver en taille-douce, un tableau représentant la naissance du Dauphin. (Bulletin de la Société des Archives Historiques de la Saintonge et de l'Aunis). |
- de RIPPE de BEAULIEU François, fut curé d'Agonnay, du 23 mai 1700 au 14 décembre 1704. Il fut ensuite transféré à Clion. |
- de RIPPE Charles Alexandre, écuyer, seigneur de Beaulieu et de la Laigne. Le 9 août 1770, il fut témoin avec d'autres personnes, de la légitimation de Louis et d'Alexandre de Montis, fils de Jean, écuyer, sieur de l'Isle, et de Jeanne Templier ? (Bulletin de la Société des Archives Historiques de la Saintonge et de l'Aunis). Il épousa par contrat du 23 août 1726 (Boitaud, notaire en Angoumois), Clémence Horric, fille de Léonor, chevalier, seigneur de la Courade, Beauville, etc., et de Clémence Marguerite Robert. Elle décéda avant le 11 février 1765. De cette union naquirent :
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- de RIPPE Charles, qui épousa Marie Bouclier, et en eut pour enfant :
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Filiation suivie : |
I) de RIPPE Aymard, écuyer, seigneur des Sables (Pérignac), et de Beaulieu (Germignac - Charente-Maritime). Le fief de Beaulieu possédait une fuie avec une belle lucarne de style Renaissance sur laquelle se lisait la date de 1575. (Bulletin de la Société des Archives Historiques de la Saintonge et de l'Aunis). Il fut élu échevin d'Angoulême le 23 juin 1598 à la démission de François Gélinard, sieur de Malaville. Est-ce lui qui signa un accord en 1606, avec le sieur de Méré ? (J. PIVETAUD). Il était également avocat au présidial d'Angoulême. Il décéda vers 1625, car le 21 décembre de cette année, Guillaume Lambert fut reçu échevin à sa place vacante. (abbé Nadaud). Le 20 août 1667 eut lieu une enquête par devant le lieutenant-général, pour prouver qu'Aimard, échevin, était bien décédé en charge. De son union avec Marie de Lacoste (alias La Coste), il eut pour enfants, au moins :
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II) de RIPPE François, écuyer, seigneur des Sables (1612), et du Mesne Large (Maine Large - Voulgézac). Il épousa le 4 janvier 1606 Françoise de Voyer, alias Voyon, fille de François et de Lucrèce de Chastagner. De cette union naquit :
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III) de RIPPE Cybard, écuyer, seigneur des Sables (Pérignac - Charente), de Champagnac, et de Beaulieu (Germignac - Charente-Maritime), etc. Il épousa le 20 janvier 1629, à Saintes, Marie Moyne, fille d'André, seigneur de l'Espineuil, conseiller du roi au sénéchal de Saintonge, et de N. Lesdier de Villagrain. Elle décéda le 5 août 1669, et fut inhumée dans le choeur de Saint-Michel, ayant eu pour enfants, au moins : |
IV) de RIPPE Charles, écuyer, seigneur de Beaulieu. Il fut maintenu dans sa noblesse par d'Aguesseau le 27 août 1667, et par Bégon, le 5 mai 1698. Charles possédait des terres à Germignac et Saint-Romain (Charente-Maritime) (Archives Historiques de la Saintonge et de l'Aunis) Le 3 août 1662, il épousa à Fontendra (Montendre ?) Marguerite Hommeaud (alias Houmeau), fille de Philippe et de Catherine Vacherie. De cette union naquit : |
V) de RIPPE Alexandre, écuyer, seigneur de Beaulieu, y demeurant, paroisse de Germignac. En février 1706 (Sallaud, notaire royal à Soubise), il vendit la métairie de l'Orange (Saint-Hilaire), appartenant à Anne Delage-Delavalade, sa belle-mère, à Jacques de Queux, écuyer, seigneur de Saint-Hilaire, lieutenant-général à la capitainerie de Soubise, demeurant en son logis noble de Saint-Hilaire, paroisse de Soubise. (Recueil des actes de la commission des arts et monuments de la Charente-Inférieure). Il fut capitaine dans le régiment de La Roche-Courbon. (Archives Historiques de la Saintonge et de l'Aunis) Il avait épousé Julie de l'Isle (décédée à Germignac le 7 octobre 1722). Il décéda le 30 octobre 1720 à Germignac, et avait eu pour enfants, au moins :
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VI) de RIPPE Charles, écuyer, seigneur de Beaulieu et de l'Alaigne (la Laigne - Sainte-Lheurine - Charente-Maritime). Il épousa en 1740 Anne Horric, veuve de N. de La Porte, dame de la Laigne en Sainte-Lheurine, fief dont relevait la terre de Beaulieu (démembré en 1599, au devoir d'une paire de sonnettes d'argent). De cette union naquirent :
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Seconde branche : |
VI) de RIPPE de BEAULIEU Jacques, écuyer, seigneur de Beaulieu, né en 1702. Il fut cornette de cavalerie. Il épousa le 20 mars 1736 à Montlieu (alias le 16 avril à Roch), Marie Gaignon (née en 1696, décédée le 9 juin 1767), fille de Jean, notaire et juge sénéchal de Chaux, et de Madeleine Rocher. Ils acquirent la Ravaillerie en 1738, de Marie Anne Hillairet, fille de Léonard, sieur de Basserive. Il décéda subitement à la Ravaillerie le 29 juillet 1775, et fut inhumé dans l'église de Roch (banc des Guérins). Sa femme fut inhumée dans la chapelle Saint-Roch, près de son père. De leur union étaient nés :
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VII) de RIPPE de BEAULIEU François, né le 26 janvier 1741. Il épousa en janvier 1773 Julie Banchereau (née en 1754, décédée à la Ravaillerie le 24 décembre 1818), fille de Pierre, notaire royal à Malaville, et de Jeanne Garesche. (Anne Banchereau, sans doute soeur de Julie, testa le 16 février 1778 en faveur des RIPPE de BEAULIEU, et décéda le 9 décembre 1778, à la Ravaillerie). Il décéda le 16 juin 1800, à la Ravaillerie, ayant eu pour enfants :
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- Généalogie envoyée par M. Hubert MARCHADIER. Cette généalogie a été élaborée à partir des sources suivantes :
- François MARVAUD : Etudes historiques sur Cognac. - J. PIVETAUD : Voulgezac, village ancien du sud Charente. - Jean-Paul GAILLARD et Jérôme ROYER : Article sur le Maine Large (Voulgézac), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Librairie Bruno Sépulchre. - Collection des Inventaires sommaires des archives départementales antérieures à 1790. - Archives Historiques de la Saintonge et de l'Aunis - Années 1874 à 1914. - Bulletin de la Société des Archives Historiques de la Saintonge et de l'Aunis - Années 1876 à 1930. - Recueil des actes de la commission des arts et monuments de la Charente-Inférieure - Années 1830 à 1912. |