RAYMOND
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Losangé d'or et d'azur, au chef de gueules. |
Cette famille fit son apparition à Aubeterre dans la seconde moitié du XIIIème siècle. |
- RAYMOND Pierre, qui fut au XIIIème siècle qualifié de chevalier et seigneur de Puygoyon (Saint-Quentin de Chalais). (Odette FAYE et MIchel KAHN) |
- RAYMOND Pierre, seigneur d'Ozillac (Charente-Maritime). En 1269, il rendit hommage à l'abbé de Saint-Cybard. Cette même année, il épousa Marie de Castillon, fille et héritière de Pierre V, seigneur d'Aubeterre. (Jean CORBIN) En 1300, il reçut un hommage de Pierre Lambert. (Jean CORBIN) Son épouse, Marie de Castillon, quant à elle, rendit un hommage à Hugues Le Brun, comte d'Angoulême. (Jean CORBIN) De cette union naquit : |
- RAYMOND Pierre II, peut-être né vers 1270, seigneur d'Aubeterre et d'Ozillac. D'une alliance inconnue, il eut :
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- RAYMOND Pierre III, seigneur d'Aubeterre et d'Ozillac. En 1356, la justice dans la châtellenie d'Aubeterre lui fut enlevée par la reine de Navarre. Cette même année, pendant qu'il se rendit à Paris, le seigneur de Mussidan prit Aubeterre pour le compte des Anglais. Edouard III, roi d'Angleterre lui donna la seigneurie. Il en jouit de 1358 à 1361. (Jean CORBIN) D'une union inconnue, il eut pour enfants :
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- RAYMOND Gondrand, (alias Jean ou Pierre ?), seigneur d'Aubeterre. Il semble qu'il reprit son château d'Aubeterre dès 1359. Cependant, par les conséquences du Traité de Brétigny, il dut faire sa soumission au Prince de Galles le 29 septembre 1363. (Jean CORBIN) L'Angoumois ayant été repris par le duc de Berry, pour le compte du roi de France, ce dernier préféra donner Aubeterre à son frère cadet Jehan, Gondrand étant jugé un peu trop anglophile. Cependant la cour de justice annula la décision du duc de Berry, et redonna la seigneurie d'Aubeterre à Gondrand. (Jean CORBIN) Est-ce à lui qu'appartiennent les deux sceaux suivants, le premier sur une quittance de gages pour des services de guerre en Saintonge, donnée à Pons le 16 septembre 1340, le second sur une autre quittance de gages pour des services de guerre en Guyenne, donnée à Poitiers le 26 février 1387 ?
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La généalogie qui suit s'applique à une famille RAYMOND, dont certaines branches revendiquent le blason des RAYMOND d'AUBETERRE. Prétention légitime ou pas, je ne saurais dire... Je n'ai rien trouvé en tout cas qui relie les deux familles. |
Noms isolés : |
- RAYMOND Bernard, chevalier, et ses frères Gérauld et Pierre, affranchirent entre en 1274 et 1286, des serfs Ithier, Guillaume et Pierre de Las Veyrieras (Veyrinas), dans la paroisse de Léguilhac. |
- RAYMOND Bernard, chevalier, testa le 12 novembre 1286, à l'instigation de son fils André, moine de la Garde Sauve. Il désirait être enterré dans le cimetière de Saint-Astier avec ses parents, et fit des legs pieux. Il nomma pour son légataire universel son frère Pierre, chevalier. |
- RAYMOND Hélie. Le 13 octobre 1304, il donna une rente de 7 boisseaux de froment à Audouin Foucher, bourgeois de Barbezieux, s'il s'engageait à payer une autre rente de même montant due par Ithier du Merieu, de la paroisse de Vignolles. |
Filiation suivie : |
I) RAYMOND Jean, qualifié
de damoiseau. Il eut pour enfants :
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II) RAYMOND Hélide,
alias Adémar, écuyer, seigneur de la Gonterie, du Breuil
de Dignac, et de Doulanie. Il eut d'une alliance inconnue :
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III) RAYMOND Itier,
alias Adémar. Il épousa Arsène Chaillac, alias Poitevin, fille et héritière d'Agnès Poitevin, dame du Breuil de Dignac. De cette union naquirent : |
IV) RAYMOND Jehan, alias
Jeannot, seigneur du Breuil de Dignac, des Forges, des Lombes, de la Broue,
etc... Il épousa le 20 février 1482 Jeanne de Livenne, fille de Pierre, écuyer, seigneur de Saint-Genis, Laumont, Verdille, la Chapelle, Boisrouffier; et de Jeanne Tizon. Il décéda avant le 8 novembre 1520. Elle donnait une procuration le 16 novembre 1530. Ils eurent pour enfants :
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V) RAYMOND Nicolas,
seigneur de Ribérolles (Rivières), et de Mazottes, les Plassons
(Bors de Montmoreau), co-seigneur de Chadurie (les Ramonets) avec Jehan
Arnauld, (lieutenant-général au présidial d'Angoulême),
et Guillaume Cladier (élu parmi le conseil de la ville). Il épousa le 17 mars 1525 Jeanne de Birac, fille, (ou petite-fille ?), de Jehan, écuyer, seigneur de Birac et de Chadurie; et de Judith d'Abzac, dame de Birac. Ils assignèrent la terre de Chadurie à Jeanne de Mareuil, veuve de Jehan Cailhon, écuyer, seigneur de Bellejoie. Le 2 mai 1542, il était en procès, devant Maquelilan, notaire à Angoulême, au sujet de biens de Jean de La Porte, écuyer, seigneur de Champniers. Il avait acheté une coupe de 20 journaux de bois à l'évêque d'Angoulême, et l'hôtel noble et seigneurie du Plessis à Barthélemy de Baudry. Il fut l'un des gentilshommes servant de Louis, prince de Condé et duc d'Enghien. Il testa le 28 octobre 1550, et devait être décédé avant 1554, date où Pierre, son fils aîné, et Jean de Birac firent l'acquisition de feu Nicolas, les terres de Ribérolles et du Soulier. Jehanne de Birac décéda avant le 27 juin 1567. Ils eurent pour enfants :
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VI) RAYMOND Nicolas,
écuyer, seigneur du Breuil de Dignac, de Ribérolles (Rivières),
du Repaire de Rougnac, d'Orimont, des Thibaudières (Chadurie),
de Chadurie, des Ramonets, etc... En 1556, Jeanne de Birac, sa mère, lui apporta la seigneurie du Repaire (Rougnac). (Alain VALAGEAS et Bruno SEPULCHRE) Les 27 juin et 30 août 1567, il eut deux actes judiciaires avec ses deux frères Pierre et Jean, au sujet de la succession de son père. Il épousa en 1551 Françoise de La Porte, fille de Jehan, écuyer, seigneur de la Vallade, et de Marguerite de Polignac. La Chambre des Grands Jours de Poitiers lui assigna une sentence de mort, lorsque en tant que gentilhomme protestant, il tua, blessa et incendia notamment Marie Guionnot et Gilles Bourras, au moment où il était en butte à des vexations de la part de Marsault Ferret, maître de forges. Il reçut pour ce fait, en 1578, des lettres de rémission d'Henri III. Le 16 mai 1600, devant maître Jean Mousnier, notaire à Angoulême, Françoise de La Porte, passa un acte, où elle transige avec Raymond de Morel, écuyer, sieur du Thiac, et Vigier de Salles (Villebois), sur les terres du Breuil de Chadurie, des Thibaudières, Voulgézac, Charmant, Blanzac, Motnmoreau, Donzac (?).; qui furent divisées en quatre, plus une cinquième partie. En 1592, il était dit habitant au logis des Thibaudières (Chadurie), avec son épouse. (Jérôme ROYER et Jean-Paul GAILLARD) De cette union naquirent :
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VII) RAYMOND Jehan.
Il naquit le 25 septembre 1563. Il eut pour parrain Jehan de Mareuil,
baron de Montmoreau et de Villebois, et pour marraine Marthe RAYMOND,
dame de Maumont, de Juignac, et de Neuville. (Elle s'était mariée
avec Antoine Vigier, seigneur en partie de Maumont). D'une alliance inconnue, il eut au moins : |
VIII) RAYMOND Nicolas,
écuyer, seigneur de Ribérolles. Il décéda
avant 1619. Il eut une obligation du Ier juillet 1619, par feu Jehan de Crozant, écuyer, père de François, écuyer, seigneur de Rivières, d'où une cession en janvier-juin 1648 devant J. Ferrand, notaire, par François de Guitard, écuyer, seigneur de la Beaurie (Dignac) et de Ribérolles, d'une créance de 207 livres. Il épousa Marie de Marsay, qui lui donna pour enfants :
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IX) RAYMOND François,
écuyer, seigneur de Ribérolles, et de La Rochette. Il passa un acte, devant J. Ferrand, notaire à Agris, en 1630. Sa succession fut faite, devant Mange, notaire à Agris (?), en 1647, en présence de Salomon Desmier. Il épousa Jeanne Suzanne Desmier (veuve en premières noces, du Ier décembre 1594, de René Gallet, écuyer, seigneur du Fief-Gallet), fille de Nicolas, écuyer, seigneur du Châtenet et de Beauregard. Le 11 février 1633, avec sa femme, ils vendirent les fiefs de Ribérolles (Rivières) et de la Gaudinière, à François de Guitard, écuyer, sieur de la Barde, leur gendre. (Jacky MERLE) Il eut pour enfants :
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V) RAYMOND Jean, écuyer,
seigneur du Breuil de Dignac. Il épousa le 22 novembre 1517 Jeanne de Mareuil, fille de François, chevalier, seigneur de la Voute, et de Catherine de Segonzac. De leur union naquirent :
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VI) RAYMOND Gabriel,
sieur du Maine, du Mesnil, et du Breuil de Dignac. Il épousa à Villejésus, le 10 mars 1552, Jehanne de La Tour, fille de Claude, et de Marie de Livenne. Ils eurent pour enfants :
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VII) RAYMOND Jean, écuyer,
seigneur du Breuil de Dignac. Il épousa le 26 septembre 1599, devant Roi, notaire à Villebois, Magdeleine du Lau, fille de Josias, écuyer, seigneur de Cellettes et de la Vouture, et d'Esther Goumard. Elle fit faire le 19 mai 1623 un inventaire des effets de leur communauté, et le 26 août elle rendit un dénombrement à la vicomté d'Aunay. Ils eurent pour descendance :
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VIII) RAYMOND Henri,
chevalier, seigneur d'Angles, Sainte-Colombe, Saint-Germain, Montebride
(Saint-Mary). Le 20 août 1652, Pierre Regnauld de la Soudière, lui vendit des bois, des terres, et des rentes seigneuriales situées à Saint-Mary, la Tâche, et les Pins. Il épousa le 15 juillet 1640 Anne de Lubersac. Il passa un acte devant Martin, notaire à Angoulême, le 13 décembre 1653. Sa succession fut partagée, le 30 mai 1685, devant Pierre Audouin, notaire à Angoulême. Il décéda le 2 septembre 1720. (Frédéric DEGORCE) De leur union naquirent :
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IX) RAYMOND Philippe,
chevalier, seigneur de Saint-Germain, Sainte-Colombe, la Chandellerie,
Montebride, la Motte le Roux, et autres places. Il épousa le 11 février 1662 Marie du Sueur. Elle est dite décédée le 30 mai 1685. Deux actes se rapportant à Philippe se voient, l'un du 12 janvier 1690, devant Pierre Audouin, et l'autre de 1690, devant Gervais, notaire à Agris. Ils eurent, parmi leurs enfants :
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X) de RAYMOND Jean,
chevalier, seigneur de Saint-Germain, Sainte-Colombe, Saint-Gervais, Montebride (Saint-Mary), la Chaudellerie (Saint-Amant de Boixe), etc... En 1701, il résidait au lieu noble de Sainte-Colombe. (Frédéric DEGORCE et Bruno SÉPULCHRE) Il passa plusieurs actes devant Gervais, notaire à Agris, entre 1721 et 1733. Il épousa Charlotte Jay, par contrat passé devant Gavallet, notaire à Aizecq, en 1728. Ils firent un acte devant maître Guillaume Jeheu, notaire, le 2 février 1732, au sujet d'un autre acte de 1720. Il passa encore un autre acte devant le même notaire, le 9 mai 1724. Ils eurent pour enfants :
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XI) de RAYMOND Pierre François,
chevalier, seigneur de Saint-Germain, le Chastelard, Saint-Front. Il épousa Jeanne-Catherine de Jousserant, fille de feu Charles, chevalier, seigneur de Lairet, et de Jeanne-Henriette de Voullon de Lairet. Ils firent plusieurs actes devant Caillaud, notaire, de 1750 à 1758. Le 8 mars 1753, devant le même notaire, il constitue une rente volante de 300 livres, et le 16 juillet 1768, toujours devant Caillaud, ils firent un partage avec Louis-Elie de RAYMOND, chevalier. Le 30 avril 1764, il vendit les logis et maison de Sainte-Colombe à Daniel Barraud, écuyer, seigneur de Lagerie, et à Justine Adélaïde Brissonet de Bramfam, son épouse. (Frédéric DEGORCE et Bruno SÉPULCHRE) Le 11 avril 1766, il vendit le fief et seigneurie du Châtelars (Saint-Front), à Michel Elie des Varennes, gendarme de la garde du roi, demeurant à Bordeaux. (Jean-Paul GAILLARD et Bruno SÉPULCHRE) Ils étaient dits tous les deux décédés avant le mois de mai 1770. Ils eurent pour enfants :
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Branche de VILLOGNON: |
VI) RAYMOND Jean, sieur
du Peyrat (Marsac) et de la Michenie (Agris). Il fut légataire de son père
le 28 octobre 1550, et transigea avec ses frères Pierre, héritier
universel, et Nicolas, les 27 juin et 30 août 1567. |
VII) RAYMOND Gaston. Il épousa le 29 avril 1596 Christine de Massougnes, (alias Vassougnes). Ils moururent avant le 9 mars 1633, date où leurs fils partagèrent la succession. Ils eurent pour enfants :
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VIII) RAYMOND Mathieu,
écuyer, seigneur de Villognon. Partage entre Mathieu, Hélie
et Jean des successions dudit Gaston et de ladite de Vassougne, leurs
père et mère, du 9 mars 1633. Il épousa le 21 février 1629 Renée de Massougnes, (alias Vassougnes). Il passa une obligation de 1800 livres, le 4 mars 1644, qui fut rappelée en 1709. Ils eurent pour enfants :
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IX) RAYMOND Jean, écuyer,
sieur de Villognon. Il épousa le 28 avril 1666, Anne Bouchier. Il passa différents actes entre 1669 et 1709, devant François Aigre, notaire à Angoulême, avec ses soeurs. De Jean et de Anne, naquirent :
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X) RAYMOND François,
chevalier, seigneur de Villognon. Il fut capitaine, puis colonel du château et de la ville d'Angoulême. Il commanda la Vénerie de Monseigneur le Dauphin. Il épousa Marguerite Perdreau. Il fut déclaré séparer de biens, devant maître Pierre Jeheu, notaire à Angoulême, le 30 décembre 1716. Le 24 août 1740, il figura parmi les héritiers de Louise Faubert, et hérita avec sa fille Anne Marguerite, de la seigneurie d'Oyer (Bioussac). (Bruno SÉPULCHRE) Il mourut en novembre 1740, et elle avant 1744. L’inventaire de leurs biens fut fait devant Caillaud, notaire à Angoulême, le 29 février 1744. Ils eurent pour enfants :
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XI) RAYMOND de Villognon Jean-Louis,
chevalier, seigneur d'Oyer et autres lieux, qualifié de comte de RAYMOND Il fut capitaine au régiment de Vexin, lieutenant-colonel au régiment général des grenadiers de France en 1749, Maréchal des Camps et Armées du Roi, commandant en Angoumois, surnommé "bec de lièvre".(Bruno SÉPULCHRE) Il fut aussi fait chevalier de Saint-Louis. le 22 novembre 1726, devant maître Pierre Jeheu, notaire, il reçoit de son père qui la résigne, la charge de lieutenant-commandant pour le roi du gouvernement du château et de la ville d'Angoulême. Il passa des actes devant Caillaud, notaire à Angoulême, les 28 juillet, 14 août, et 27 août 1745, avec sa soeur, sur la succession de leur père, étant alors en Allemagne à Oggensheim. Il décéda le 22 octobre 1771. Ses héritiers vendirent la seigneurie d'Oyer, le 26 février 1773, à Olivier Mathurin d'Hémery, seigneur de 'Abrègement (Bioussac). (Bruno SÉPULCHRE) |
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Ecartelé, au 1 d'azur à la croix alésée
d'argent (qui est de Saint-Gelais),
au 2 losangé d'or et d'azur (qui
est de RAYMOND), au 3 de gueules à la cloche d'argent, au 4 d'azur
à la sphère terrestre d'or, cerclée et montée
de même. (Source : Etienne Barth) |
VII) de RAYMOND Gabriel,
chevalier, comte de RAYMOND, seigneur de la Giffardière, de Vignolles,
de Roquefardière, de Saint-Paul, (Il s'agit d'une ancienne paroisse
annexée à Vignolles, par ordonnance royale du 16 juin 1845),
de Sallegourde et de Marsac. Il fut capitaine au régiment du Roi-Infanterie,
chevalier de Saint-Louis. Il épousa en premières noces, le 25 juin 1597 Isabeau Gélinard, alias Marie-Elisabeth Gélinard, demoiselle de Vignolles, fille de François, écuyer, sieur de Mallaville et de Sainte-Hermine, échevin du corps et collège de la maison de ville d'Angoulême, conseiller du roi et maître ordinaire de ses comptes à Paris; et d'Anne de Livenne. Le fief et paroisse de Vignolles, consistait en un hôtel noble et domaine en propriété en dépendant, avec droits de lods et ventes, et de prélation, bans et corvées, rentes et agrières sur les héritages de la dite paroisse, avec haute, moyenne et basse justice, ressortissante à la juridiction de Barbezieux. Il était tenu à foi et hommage simple, sous le devoir d'une lance à fer doré. Il épousa ensuite en secondes noces le 17 juin 1603, par contrat signé le Ier août 1603 devant Coëffard, notaire, Marguerite de Makanan, dame de Sallegourde, fille et unique héritière de Bertrand, écuyer, seigneur de Sallegourde, Siorac, Marsac; et d'Anne Arnoulhde. C'est par cette alliance que la famille RAYMOND prit le nom de RAYMOND de SALLEGOURDE. Ils demeurèrent en leur maison noble du Maine Sablon, paroisse de Saint-Seurin de Barbezieux. Plus tard, ils laissèrent cette maison à Françoise de Makanan, soeur de Marguerite, lors de l'héritage de Sallegourde, afin d'honorer ses droits. (Françoise était mariée avec Jehan de RAYMOND, écuyer, seigneur de Beausoleil, cousin de Gabriel). Après cette donation, ils partirent s'installer à Sallegourde. (Stéphane de Seze). Il passa un acte, devant Martin, notaire à Angoulême, le 4 juillet 1640. Elle fit son testament le 16 avril 1644. Ils eurent pour enfants :
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VIII) de RAYMOND Henri,
comte de RAYMOND, seigneur de Makanan, baron de Sallegourde, Vignolles,
Marsat, et autres lieux. En exécution du testament de Bertrand II de Makanan, Henri et ses descendants prendront le nom et les armes de Makanan.
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Il fut président au Parlement de Bordeaux. En 1659, il donne à
ferme pour 3 ans, 2000 livres par an, ses revenus de Vignolles, y compris
son domaine propre. Il épousa en premières noces, par contrat du 9 décembre 1629, Béatrice du Bernet, fille du président Joseph, baron d'Eyrans. Elle décéda en 1647. (Au décès de Joseph du Bernet, il rentrera également en possession de la seigneurie d'Eyran, en 1652, en raison du droit d'usufruit légué par sa femme. Le 27 juin 1652, il donna procuration à Maître Lur de Lagarde, procureur en la cour, au fins de prendre possession en son nom du legs consenti en faveur de ses enfants et de dresser un inventaire de leur état par devant un juge royal). (Stéphane de Seze). Ils eurent pour enfants :
Le 5 août 1659, il fut nommé pour aller à Saintes, avec d'autres commissaires, saluer le roi au nom du parlement qui s'y trouvait. (Stephane de Seze). En septembre 1667, après quinze ans de jouissance de la seigneurie d'Eyran, il restitua cette terre à ses deux fils issus de son premier mariage. (Stephane de Seze). Il fit un second testament le 9 avril 1671, y désignant entre autres comme son héritier général et universel, Gabriel, fils aîné de son second mariage. De son second mariage naquirent :
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IX) de RAYMOND de MACANAN Joseph,
seigneur d'Eyrans, Sallegourde et Vignolles, Marsac. Il naquit en 1638. Gabriel, son demi-frère, lui réclama ses droits sur Eyrans en 1675, et après une ébauche de procès contre son frère Joseph, ils finirent par transiger le 16 avril 1675. Aux termes de cette transaction, Joseph abandonna à Gabriel les terres de Vignolles et d'Eyran, en contrepartie de la jouissance de celle de Sallagourde. (Stephane de Seze). En 1679, il acheta la seigneurie de Bois-Lalande, à Villenave d'Ornon. (Cette propriété deviendra en, 1725 le château de Sallegourde bordelais, par distinction avec le château périgourdin). (Stephane de Seze). Il épousa par contrat du 28 septembre 1673, (et religieusement le 4 novembre 1673), Françoise de La Cropte de Bourzac, dame du Tranchard. Le 7 mai 1683, il fit son testament mutuellement avec sa femme, et institua comme héritier universel son fils unique, François Isaac, à charge de porter le nom et les armes de Makanam, suivant le testament de Bertrand II. Il fut préciser dans ce testament que si François Isaac décédait sans héritier, serait alors substituer Anne pour les deux tiers et Marianne pour l'autre tiers. Enfin, si tous les héritiers devaient décédés sans héritiers, les biens reviendraient alors à l'hôpital Sainte-Marthe. Après un codicille du 13 mai 1683, ils modifièrent leur testament en remplaçant la substitution de l'hôpital au profit de Gabriel III de RAYMOND et d'Anne de Martini, frère et soeur germains de Joseph. (Stephane de Seze). Il décéda à Saint-Silain de Périgueux, âgé de 50 ans, le 14 mai 1683, et Françoise de La Cropte, le 8 mars 1708. Ils eurent pour enfants :
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X) de RAYMOND de MACANAN François Isaac. Il fut baptisé le 5 février 1680 à Saint-Front de Périgueux. Chevalier et seigneur marquis de Sallegourde. Le 28 mars 1708, il épousa sa cousine germaine, Magdelaine de RAYMOND, fille de Gabriel. Il hérita ainsi d'importantes seigneuries bordelaises. Il testa le 4 septembre 1720. Le 4 septembre 1725, alors que tous ses enfants sont mineurs, il fit son testament et institua l'aîné de ses garçons, Gabriel, son héritier universel. Il laissa à chacun des quatre autres enfants, la somme de 52874 livres, "pour tous droits qu'ils pourraient avoir et prétendre tant sur mes biens propres, que ceux de ma dite épouse, décédée ab intestat (sans testament), et de la dite dame de Mosnier, ma belle-mère". Il décéda le 23 septembre 1725, et fut enterré le 24 à Périgueux en la chapelle Saint-Sébastien (des RAYMOND), de Saint-Silain. Ils eurent pour enfants :
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XI) de RAYMOND de MACANAN Gabriel, baptisé en la primatiale de Bordeaux, le 10 août 1711. Il
fut qualifié de chevalier, seigneur marquis de Sallegourde, comte de Rions, baron d'Eyrans,
seigneur de Marsac, Vignolles et de Saint-Paul. Il fut conseiller de la grand'chambre du Parlement de Bordeaux. Il eut cette charge par son grand-père Gabriel de RAYMOND. Etant mineur à ce moment, il se fit émanciper d'âge, par lettre de la chancellerie près la Cour du Parlement de Bordeaux, le 9 juin 1728. Le 20 février 1736, il paya les droits (1080 livres de marc d'or), de "l'office de conseiller du Roy en sa cour de Parlement de Bordeaux dont il entendait se faire pourvoir au lieu de feu Me Gabriel de RAYMOND de SALLEGOURDE, son ayeul, dernier possesseur". Le 29 décembre 1736, il se fit également délivrer une attestation justifiant "n'avoir aucune parenté ni alliés dans ladite Cour, aux degrés incompatibles marqués par les édits et déclarations de Sa Majesté". Il reçut ses lettres de provision le Ier mars 1737, et fut finalement reçu en cette charge le 8 mai 1737. (Stephane de Seze). Il fut parrain d'une cloche de Vignolles, qui fut bénite le 21 juillet 1726. La marraine fut sa soeur Suzanne, représentée par Baudron (?), juge-sénéchal de Vignolles et demoiselle Jeanne Hérard. Il épousa, âgé de 42 ans, par contrat du 15 septembre 1753, Thérèse Renée de Chalary, qui lui versa par avance la somme de 6000 livres. Cependant le mariage ne se fit jamais. Elle épousera plus tard Guillaume Marie Le Comte, et tentera de se faire restituer la dot que Gabriel refusait de lui rendre. Gabriel eut tellement de démêlés avec les créanciers que le roi Louis XV finit par s'en inquiéter. Il finit d'ailleurs par lui délivrer une lettre de cachet. Dès 1758, il fut assigné à résidence en l'abbaye de Chancelade. Sallegourde en Périgord et son château firent l'objet d'un bail judiciaire au profit du sieur Richard. Il épousa finalement le 7 janvier 1765, Bathilde Chancel de La Grange, fille de François-Victor, chevalier, seigneur de la Grange, et de Marie Martin de Nantiat. A l'occasion de ce mariage, il obtint une mesure d'assouplissement à son exil, de la part du roi, ce qui lui permit d'aller habiter chez ses beaux-parents, au château d'Antoniac. (Stephane de Seze). Il décéda le 21 janvier 1786. De son union avec Bathilde naquit :
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III) RAYMOND Mondot,
écuyer, seigneur du Breuil de Chadurie, et de la Gonterie, en Périgord,
en 1458. Il épousa le 13 février 1488 Françoise de Jussac, et eurent pour enfants :
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IV) de RAYMOND Poncet,
écuyer, seigneur de la Gonterie et de Doulanie. Il épousa en premières noces Catherine Agnès de Bernard de Saint-Michel, fille de Jean, écuyer, sieur de Saint-Michel, et de Thérèse Emilie de Saint-Paul de La Léotardie. Elle lui apporta par ce mariage les seigneuries de Saint-Michel et de Pigrolles, en Angoumois. Il épousa ensuite en secondes noces Claire de Seyrat. Il eut de son premier mariage :
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V) de RAYMOND Pierre,
écuyer, seigneur de Doulanie et de la Gonterie. Il hérita de sa grand-mère Françoise de Jussac, par acte du 5 mars 1548. Par contrat du 28 novembre 1542, il reçut de son frère, contre 6000 livres tournois payés comptant, tous les droits d'aînesse, somme que son frère aîné employa à la formation d'une compagnie de 50 hommes d'armes. Il épousa en 1541 Anne Dupuy, et en eut au moins : (Jougla de Morenas).
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VI) de RAYMOND Poncet,
seigneur de Doulanie et de la Gonterie. Il épousa par contrat du 3 décembre 1565 Françoise Manguet, dame de Beausoleil. Ils eurent pour enfants :
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VII) de RAYMOND Jean,
alias Pierre, chevalier, seigneur de la Gonterie, d'Aulaigne et de Perrières.
Il décéda à Saint-Pardoux à 57 ans, en 1666. Il avait épousé Franche, alias Françoise de Lageard, dame d'Aulaigne, fille de Philippe, et de Renée Goulard de Touverac. Ils eurent pour enfants :
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VIII) RAYMOND François,
écuyer, sieur d'Aulaigne. Il fut baptisé en 1637, à
Saint-Pardoux. Il épousa Louise du Lau, et eut pour enfants :
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IX) RAYMOND François. Il fut baptisé à Saint-Pardoux en 1669. Il eut pour parrain François de Lageard, sénéchal d'Angoumois, et pour marraine Marie du Lau. |
X) de RAYMOND Jean,
seigneur de la Gonterie, paroisse de Saint-Pardoux. Il épousa en 1693, à Champagnac hors Saint-Crampazy, Marie d'Aydie. |
Noms isolés se rapportant à cette branche : |
- de RAYMOND Rousset, écuyer,
seigneur d'Aulaigne et de la Gonterie. Il fut témoin, avec François Saunier, écuyer, seigneur de Peyssac, le 16 juin 1577, au mariage d'Odette de Jussac de Masrafin, avec Gaston de La Romagère. |
- de RAYMOND Jehan, écuyer,
seigneur de la Navoye. Il épousa le 25 août 1608 Françoise de La Romagère, fille de Gaston et d'Odette de Jussac de Masrafin. |
- de RAYMOND Jean, écuyer,
sieur d'Aulaigne et de la Gonterie. Il épousa par contrat, le 7 novembre 1627, devant Chaigneau, notaire, Anne Guillaumeau. Devenue veuve, elle passa des actes, devant Martin, notaire à Angoulême, les 11 novembre 1639, 29 janvier 1640 et 18 avril 1640. Elle élit sa sépulture le 24 août 1641, devant martin, notaire, au lieu de l'église des Pères Minimes d'Angoulême, là où était enterré son premier mari, Pierre des Forges. Elle fit des legs à Jacquette Barbot, fille d'Antoine, son neveu, et à Anne Guimberteau, sa petite-nièce. Ils avaient eu pour enfants :
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- de RAYMOND Hilaire, sieur de
Narbonne. Il passa un acte devant Martin, notaire à Angoulême,
le 21 janvier 1646. Il eut comme belle-soeur Charlotte de Villoutreys, fille de feu Jacques, écuyer, sieur de Rocherocail. Il épousa Isabelle de Villoutreys, et eut pour enfants :
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- de RAYMOND Anne, dame de Narbonne. Elle fut marraine en 1725, à Saint-Pierre Saint-Paul de Cornezac (Dordogne). |
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Losangé d'or et d'azur. |
VII de RAYMOND Jean,
écuyer, seigneur de Beausoleil et de la Grange, paroisse de Sainte-Croix. Il fut maintenu noble en 1635. Il épousa, devant Joly, notaire, par contrat du 7 novembre 1610, Louise de Pindray, fille de François, écuyer, sieur d'Ambelle, à Sainte-Croix et Saint-Priest de Mareuil en Périgord; et d'Isabeau de Vars. Il décéda avant 1646, et eut pour enfants :
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VIII) de RAYMOND Jean,
écuyer, seigneur de Beausoleil, de la Grange et de la Beaurie. Il épousa le 17 septembre 1645 Marguerite de Fornel, qui devenue veuve, abandonna aux sieurs de la Grange et de la Beaurie, et à Florence, sa belle-soeur, tous les biens situés au bourg de Sainte-Croix, avec les rentes et domaines situés sur les paroisses de Sainte-Croix et de Saint-Priest. De cette union naquirent :
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IX) (*) de RAYMOND Jean,
écuyer, seigneur de Beausoleil, et en partie de Sarlande, de Nouareille. Il épousa par contrat du 8 février 1667, reçu par Me Fournier, Martiale de Tessières. Ils habitèrent au château de Beausoleil. Ils eurent pour enfants :
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X) (*) de RAYMOND François, écuyer,
seigneur de Beausoleil, de Langlade et en partie de Sarlande. Il naquit
le 2 novembre 1669 au repaire de Beausoleil, et fut baptisé le
5 novembre à Saint-Léger de Sarlande. Il eut pour parrain.
François de Tessières, seigneur de Chatreix, et pour marraine
Marguerite de Fornel. Il fut parrain en 1700 à Saint-Front de Corgnac. Il décéda le 20 mai 1753. Il avait épousé le 26 mars 1708, avec contrat du 9 mars, passé à Genis, Antoinette de LA FAYE, veuve de Jean de Garebœuf, écuyer, seigneur de Montardy, et fille de Jean, écuyer, seigneur de La Falessie et de Génis, et de Jeanne de Malet de La Jorie. Ils eurent pour enfants :
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XI) (*) de RAYMOND Jean, écuyer,
seigneur de Beausoleil et co-seigneur de Sarlande. Il épousa le 24 mars 1727 Jeanne de Bruchard de La Pomélie. Il mourut le 6 avril 1750, laissant :
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Nom isolé : |
- de RAYMOND Jehan, écuyer, seigneur d'Aulaigne, de Peyrières Beausoleil et de la Gauterie. Il épousa par contrat du 7 avril 1614, Françoise de Makanan, fille de Bertrand II, écuyer, seigneur de Sallegourde, de Siorac en Périgord, de Marsac en partie, et du Fief en Saintonge; et de sa seconde épouse Anne de La Touche de Vassonet, dame du Chastellars. Françoise obtint de Marguerite, sa soeur, et de son mari, Gabriel de RAYMOND, cousin de Jehan, lors de l'héritage de Marguerite, la maison noble du Maine Sablon, paroisse de Saint-Seurin de Barbezieux. (Stephane de Seze). |
VIII) de RAYMOND Jean,
écuyer, seigneur de la Grange, de Beausoleil, et de la Beaurie.
Il épousa par contrat du 23 janvier 1646, à Marthon, Marie de Hautmont, âgée de 18 ans, fille de Geoffroy, écuyer, seigneur de Lavaud à Birac; et de Madeleine de Montargis. Il mourut à 84 ans, en 1710, et fut inhumé dans la chapelle Sainte-Barbe de Saint-André et Saint-Louis de Mareuil. Ils eurent pour enfants :
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IX) de RAYMOND Léonard,
écuyer, seigneur de la Grange et de la Coste, alias la Coste. Il fut parrain à Saint-André Saint-Louis de Mareuil, en 1716. Il épousa le 5 septembre 1687 Françoise Boucher, fille de Jacques, seigneur de la Gardinie, et de feue Marie de Beaupoil de Sainte-Aulaire. De leur union naquit : |
X) de RAYMOND Pierre,
chevalier, seigneur de Pressac et de la Coste, baptisé en 1689
à Saint-André Saint-Louis de Mareuil. Il eut pour parrain
Pierre de RAYMOND, écuyer, sieur du Vivier, et pour marraine Marie
de Haumont, demoiselle de la Grange. Il épousa Marie Le Roi, qui lui donna pour enfants :
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XI) de RAYMOND Antoine,
seigneur de Pressac, de la Coste et de Sainte-Croix, les Bruyères,
etc... Il fut présent à l'assemblée de la noblesse à Périgueux en 1789. Il épousa Mademoiselle de Pontrau, par contrat passé devant Caillaud, notaire à Angoulême, du 21 juillet 1756. Ils eurent :
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IX) de RAYMOND Jean,
sieur de la Mechenie et de la Chapelle. Il fut parrain en 1679 à Saint-André Saint-Louis de Mareuil. Il épousa le 18 décembre 1647 Antoinette Faure, dame de la Chapelle Sainte-Quitière, paroisse de Chadurie en Angoumois. Ils eurent pour enfants :
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X) de RAYMOND François,
écuyer, seigneur de la Chapelle Sainte-Quitière. Il épousa Catherine de Bernard de Saint-Michel, par contrat du 25 août 1709. Ils firent en 1718, une quittance, devant maître Pierre Jeheu, notaire à Angoulême. En 1720, il demeurait au logis de Sainte-Acquitière (Chadurie). (Jérôme ROYER) Il testa le 30 avril 1739, demeurant alors à Angoulême, devant maître Guillaume Jeheu, notaire. Le Ier juillet 1742, devant Caillaud, notaire, ils étaient dits décédés tous les deux, lors d'une obligation de 340 livres émise par Jean de RAYMOND, son fils cadet. (Catherine Bernard, veuve, s'était remariée avec François de La Porte aux Loups). (Jérôme ROYER) Ils eurent pour descendance :
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XI) de RAYMOND, Jean-Hélie,
écuyer, seigneur de Sainte-Quitière. Il hérita en 1744 du logis de Sainte-Acquitière (Chadurie), et en fit faire l'inventaire, et y habitait toujours en 1762. (Jérôme ROYER) Il épousa le 25 juin 1762 (ou plutôt 1742), devant maître Guillaume Jéheu, notaire à Angoulême, Marie Dadiot de Pontenier de Chambrun, petite-fille de Jean, écuyer, sieur de Laudebert, élu maire d'Angoulême le 27 mars 1689 |
- Noms isolés se rapportant à cette branche : |
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Aux archives de la Charente : deux frères : 1) RAYMOND Pierre, écuyer, seigneur de Chadurie en 1742. 2) RAYMOND Colin, écuyer, seigneur de Chadurie en 1742. |
Noms isolés et branches non rattachées à la généalogie ci-dessus : |
- de RAYMOND Suzanne. Elle fut
sous-prieure des dames ursulines d'Angoulême, le 23 juillet 1635. - de RAYMOND Jeanne, du monastère Sainte-Ursule d'Angoulême, passa un acte le 15 janvier 1641, devant Martin, notaire. - RAYMOND Madeleine, fut l'épouse de François de La Faye, écuyer, sieur de Rochefort. Etant veuf, il passait un acte devant Martin, notaire à Angoulême, le 5 avril 1644. - RAYMOND Léonard, épousa Marie de Coulgens, d'où un acte devant Mange, notaire à Angoulême, le 5 avril 1644. - de RAYMOND François, sieur d'Ambérac. Il épousa Isabeau Duclos. Il fit une transaction le 28 décembre 1648, devant Martin, notaire à Angoulême, avec Philippe de Corgnol, écuyer, seigneur de Tessé, et Charles de Corgnol, écuyer, seigneur de Bourgand. Est-ce lui qui en 1714, possédait le logis de Langlée (Marcillac-Lanville), et qui y rédigea son testament le 4 novembre 1718 ? (Jean-Paul GAILLARD et Bruno SÉPULCHRE) - de RAYMOND Huberte, veuve de Jean de Cescaud, demeurant à Rougnac, tutrice de ses enfants mineurs, passa un acte devant Martin, notaire, le 7 février 1648. - RAYMOND Catherine, épousa Roch Bournazeau. Ils firent un acte devant J. Ferrand, notaire à Agris, en juillet à décembre 1649. - de RAYMOND Joseph, sieur des Brosses à Chemousseaux, de Queaux (Vienne), passa un acte devant Martin, notaire à Angoulême, le 20 août 1656. - RAYMOND Marie, qui fut baptisée en 1671. Elle eut pour parrain Armand du Lau, écuyer, sieur de la Coste, et pour marraine Marguerite RAYMOND, dame du Vivier. - Assassinat de RAYMOND Louis, sieur de la Prade, avant le 22 juin 1674, d'où des compensations financières dans un acte passé devant Pierre Audouin, notaire, le 20 août 1683. - RAYMOND Jeanne. Elle fut sous-prieure à l'abbaye Saint-Ausonne d'Angoulême, et passa un acte le 29 décembre 1685, devant Pierre Audouin, notaire. - de RAYMOND Anne. Elle épousa Claude du Souchet, écuyer, seigneur de Donvelle, avant 1706, lieu où ils passent un acte devant maître Pierre Jeheu, notaire. - de RAYMOND Louis, qui eut par mariage en 1694, le logis d'Orfeuille (Ranville-Breuillaud). (Jean-Paul GAILLARD et Bruno SÉPULCHRE) - RAYMOND Marguerite, épousa Georges de Rouffignac, seigneur de Nougerelles, marchand à Coulgens. Ils firent un acte, devant Gervais, notaire à Agris, en 1721. - RAYMOND Louis, sieur d'Enord (?), épousa Marthe de Mascureau, d'où un acte devant Gavallet, notaire à Aizecq, en 1726. - RAYMOND Louis, écuyer, seigneur d'Enord, épousa Marguerite Mesnard. En 1741-1748, ils revenaient sur un acte du 19 janvier 1692, concernant Puymesnier. Il est possible qu'il s'agisse du même personnage rapporté à l'alinéa précédent. - RAYMOND Jean, grenadier au régiment de la Traine, épousa Marguerite Guignard, d'où un acte vers 1764-1765, devant Rouhard, notaire à Angeac-Charente. - de RAYMOND Marie, d'Alloue, épousa Emmanuel Guyot, chevalier, seigneur de Lespars, ancien capitaine d'infanterie. Elle décéda avant 1783. Ils eurent pour enfants, au moins :
- de RAYMOND de Saint-Germain François, prêtre et ancien chanoine d'Angoulême. |
Branche des RIVIÈRES : (Henri Jougla de Morenas) |
VI) de
RAYMOND Jean, écuyer, seigneur de Bellevue. Il épousa en 1574 Claude Châteauneuf-Narbonne, et en eut pour enfant : |
VII) de
RAYMOND Poncet, seigneur de Narbonne. Il épousa en 1597 Antoinette de Conan, d'où : |
VIII) de RAYMOND Henri, dit le chevalier de Narbonne. Il épousa en 1628 Jeanne Hugon, d'où : |
IX) de RAYMOND Jean, seigneur des Rivières. Il épousa en 1667 Charlotte Le Bert, qui lui donna pour enfants :
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X) de RAYMOND Louis, seigneur des Rivières, et de Grand-Pré, chevalier de l'Ordre Royal et Militaire de Saint-Louis. Il fut capitaine d'une compagnie franche de la marine. (Stephane de Seze). Il épousa Louise Amelotte, puis Julie de Marchaisallié (Stephane de Seze). Le 21 avril 1768, il fut tué au Bourg de Petit-Trou à Nipe, à Saint-Domingue. Trois ans après, ses enfants étaient rentrés en France. (Stephane de Seze). Il eut pour enfants, au moins :
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XI) de RAYMOND Pierre, seigneur des Rivières, dit le comte de Raymond. Le 14 septembre 1755, il eut pour ordre de mission, donné par Roquemaure, commandant de l'armée, "de rester au camp de Cavaillon pour y commander 400 hommes, y compris 6 sergents et 3 tambours, 2 lieutenants en pied, un enseigne en pied, 5 enseignes en second, 6 cadets", d'y observer les ennemis, de se retrancher dans son camp et de s'y défendre. Il était franc-maçon, et fut autorisé par la loge " de Saint-Jean de Jérusalem, établie à Nantes sous le titre de la Concorde", à établir une loge à Saint-Domingue, au quartier de Nipe. (Stephane de Seze). Il épousa en 1735 Renée Mariot, et eurent pour enfants :
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XII) de RAYMOND Pierre Louis, seigneur des Rivières, dit le comte de Raymond des Rivières. Il épousa en 1783, sa cousine Suzanne Caroline de RAYMOND, dame de Sallegourde et d'Eyran. Il se qualifia plus tard de comte de RAYMOND, seigneur de la terre et baronnie d'Eyrans et de la Faye, marquis de Sallegourde et autres lieux. Le 21 mars 1789, il participa à l'élection des représentants de la noblesse qui devaient être députés pour la sénéchaussée de Bordeaux. Il rejoignit l'armée des Princes, et y décéda, peut-être au combat. De leur union naquirent :
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XIII) de RAYMOND Amédée, né le 28 décembre 1784, qualifié comte de Raymond. Il entra à 20 ans dans l'administration des douanes. Comme contrôleur aux Entrepôts de Brême, il fut fait prisonnier en Poméranie suédoise. Il rentra à Paris en avril 1814. Il fut alors nommé contrôleur aux visites, près de Sedan. Il épousa le 7 décembre 1814, Modely Dalon. (Elle décéda le 27 octobre 1879, alias 1889), et reçut à titre de dot, des prés et des vignes à Montprimblanc, (qu'il vendra plus tard pour acheter la propriété de Cateroy). Il était alors sous-inspecteur des douanes en poste, à l'île de Ré. Il partit à Brannes avec un corps de Gardes Royales pour rejoindre l'armée du Midi, et passera en Espagne. Il ne reviendra en France qu'à la chute de Napoléon. En février 1816, il fut nommé inspecteur des douanes à Bordeaux, grâce à l'intercession de la duchesse d'Angoulême, auprès de M. de Saint-Cricq. Nommé inspecteur principal à Nantes le 3 février 1828, il fut plus tard nommé inspecteur général des douanes en février 1828 à la place de M. Pionner, puis directeur de douanes à Bordeaux le 21 avril 1830, en remplacement de Desmoulins. Sa femme Modely, demandera et obtiendra une séparation de corps, après 1849. Il décéda à Cateroy dans la nuit du 13 janvier 1855. (Stephane de Seze). De son union avec Modely, naquirent :
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XIV) de RAYMOND Fernand, né le 30 août 1815. Grâce à son père, il entra aussi dans les douanes. Après un premier poste en France, il s'embarqua en 1849 pour un poste à la Guadeloupe. De retour en France, il épousa en 1854 Stephanie de Poumeyrie. (Stephane de Seze). De cette union naquirent :
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(*1) Branche des RAYMOND de LAGRANGE : (sans jonction) |
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Losangé d'or et d'azur. |
- De parents inconnus sont issus :
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- de RAYMOND de LAGRANGE Charles,
né vers 1649, et décédé en 1729. Il épousa Marie-Jeanne de Cruzel, et eut pour enfants, au moins :
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- de RAYMOND de LAGRANGE Philippe-Joseph,
né en 1722. Il décéda en 1800. Il avait épousé vers 1730, Marie-Marthe de Plavis. Ils eurent pour enfants :
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- de RAYMOND de LAGRANGE Jacques-Abraham,
né vers 1765. Il épousa en 1790 Adeline-Jeanne-Madeleine-Antoinette du Four du Château (née en 1769 et décédée en 1854). Ils eurent pour enfants :
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(*4) - de
RAYMOND de LAGRANGE Marie-Rolland-François-Philippe-Edouard,
né en 1791 à Saint-Julien. Il décéda en 1851. Il avait épousé en 1816 Emilie-Virginie de Gentil de Coeur (née en 1795). Ils eurent pour enfants :
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- (*) Généalogie envoyée par Monsieur Robert de TESSIERES,
extraite de son ouvrage : "Histoire généalogique
de la Maison de Texières, Robert de Tessières, octobre 2003
ISBN 2-9517513-0-3)" - (*6) Apport généalogique communiqué par M. Stephane de SEZE. - (*1) Généalogie communiquée par Madame Edith CALLIES de SALIES (Branche des Raymond de Lagrange). - (*2) Apport généalogique communiqué par M. Olivier GRENET. - (*4) Apport généalogique communiqué par M. Christian VOUILLEMET. - (*5) Apport généalogique communiqué par Mme Brigitte CHARLEAU. - Extrait du cahier du rôle du ban et arrière-ban de la sénéchaussée d'Angoumois, 1635 : de BREMOND d'ARS - Nobiliaire de la Généralité de Limoges : Simon des COUSTURES. - site Internet de Pierre DRIOUT : http://perso.club-internet.fr/driout/marne.html - Librairie Bruno SÉPULCHRE : Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente. - Etienne BARTH : Le canton de Barbezieux au temps passé. - Abbé Adolphe MONDON : Notes historiques sur la baronnie de Marthon. - Abbé TRICOIRE : le château d'Ardenne. - Germain DEMAY : Inventaire des sceaux de la collection Clairambault. - Eric PERCY-MARINIER : Histoire et généalogie de la maison de Regnauld La Soudière. - MARTIN-BUCHEY : Géographie historique et communale de la Charente. - Jean CORBIN : Histoire d'Aubeterre sur Dronne. - Jacky MERLE : articles sur la Michenie (Agris), et Riberolles (Rivières), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Librairie Bruno Sépulchre. - Bruno SÉPULCHRE : articles sur Oyer, la Cour d'Oyer (Bioussac), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Librairie Bruno Sépulchre. - Jérôme ROYER et Jean-Paul GAILLARD : articles sur les Plassons (Bors de Montmoreau, les Thibaudières (Chadurie), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Librairie Bruno Sépulchre. - Jérôme ROYER : article sur Saint-Acquitière (Chadurie), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Librairie Bruno Sépulchre. - Jean-Paul GAILLARD et Bruno SÉPULCHRE : articles sur La,glée (Marcillac-Lanville), Orfeuille (Ranville-Breuillaud), le Châtelars (Saint-Front), Montebride (Saint-Mary), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Librairie Bruno Sépulchre. - Alain VALAGEAS et Bruno SÉPULCHRE : article sur le Repaire (Rougnac), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Librairie Bruno Sépulchre. - Frédéric DEGORCE : article sur la Chaudellerie (Saint-Amant de Bonnieure), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Librairie Bruno Sépulchre. - Frédéric DEGORCE et Bruno SÉPULCHRE : article sur le château de Sainte-Colombe, dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Librairie Bruno Sépulchre. - Odette FAYE et Michel KAHN : article sur Puygoyon (Saint-Quentin de Chalais), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Librairie Bruno Sépulchre. - Roger MARCHIVE : article sur le logis de Vignolles, dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Librairie Bruno Sépulchre. |