RÉGNIER |
![]() |
![]() |
|
D'argent
au lion de gueules, armé, lampassé et couronné d'or. (Rietstap; Chérin) |
D'argent à quatre
lions de gueules, posés 2 et 2. (Rietstap) |
Famille dont les possessions principales étaient à Vaujompe (Saint-Sulpice de Cognac), à Boutiers, et à la Planche (en Poitou). |
Noms isolés : |
- RÉGNIER Pierre, sieur de Beauregard, puîné
de la maison de la Planche-Vaujompe, etc. Il épousa Isabelle de Nuchèze, fille de Pierre, écuyer, seigneur de la Brûlosnière, chevalier de l'Ordre du Roi, et d'Anne Petit. Il transigea le 6 octobre 1641, comme père et administrateur des biens d'Anne, leur fille. |
- RÉGNIER Anne, était en 1661, dame des Moulins de Lambrunière et du fief de la Chauvinière. |
- RÉGNIER Jean, écuyer, seigneur du
Treuil. Il fut confirmé dans sa noblesse par arrêt du conseil, le 26 juillet 1672, avec Daniel et Henri, ses frères. M. de Maupéou, le 24 mars 1699, confirma dans sa noblesse Elisabeth Lucas, sa veuve, qu'il avait épousé le 5 décembre 1661. |
- RÉGNIER de PEUXCHAUX Pierre-Jacques. Il servit au ban de 1758 dans la troisième brigade de l'escadron de Boisragon. Il assista à l'assemblée de la noblesse réunie à Poitiers en 1789, pour nommer des députés aux Etats Généraux. |
- RÉGNIER de RUFFIGNY Marie-Angélique était, le 24 avril 1773, épouse de Louis-Paul Augron du Temple. |
- RÉGNIER de PEUXCHAUX Marie-Madeleine-Radégonde. Elle était en 1780, épouse d'Hilaire de Gennes, écuyer, seigneur des Girardières. |
- RÉGNIER de LAMBRUNIERE N., était en 1792, volontaire dans la troisième compagnie du Poitou-Infanterie, à l'armée des Princes. |
Filiation suivie : |
I) RÉGNIER Pierre, docteur ès lois,
professeur en droit à Poitiers. Il remplit les fonctions de conseiller aux Grands Jours en Angoumois. Il fut nommé lieutenant-général de la sénéchaussée de l'âge de 28 ans. Thibaudeau, dans sa liste des présidents de la sénéchaussée, dit qu'il y fut nommé en 1514, ce qui ne peut être, car il décéda en 1527, et s'il exerça cette charge pendant 20 ans, comme le prétend cet auteur, sa nomination doit remonter en 1507 environ. Il apposa sa signature au bas du procès-verbal de la coutume de Poitou, en 1514. Il fut élu maire de Poitiers en 1516, malgré l'opposition que lui firent quelques échevins qui s'efforcèrent de ternir sa réputation, prétendant qu'il avait eu plusieurs procès en parlement relatifs aux fonctions de sa charge, qu'il avait même été emprisonné, et n'avait obtenu son élargissement qu'en donnant caution. Florimond de Remond, dans son Histoire de la naissance, progrès et décadence de l'hérésie, prétendit que ce fut dans le jardin de RÉGNIER que le novateur "enjola et coëffa" ses premiers sectateurs, et que se tint le premier concile calviniste. Il épousa Anne du Tillet, fille de Jean, surintendant de la maison de François Ier, lorsqu'il n'était que comte d'Angoulême. De cette union naquirent :
|
II) RÉGNIER Elie, seigneur
de la Planche en Poitou, et de Vaujompe en Angoumois, etc. Il brilla à l'Université de Poitiers, où il professa longtemps le droit. Il assuma en même temps la charge de curé de Saint-Léger de Cognac. Il publia, d'après Trithème : "Casus sex decretalium liber anus", et "Casus Clementinorum liber unus". Il fut envoyé par le roi François Ier, auprès du roi d'Angleterre. Il rendit hommage au Roi, le 18 mars 1553 et le 25 août 1556. Il fit aussi un dénombrement de la seigneurie de Vaujompe, rendu le 18 août 1557. Jean du Tillet, son grand-père maternel, lui prêta le 23 octobre 1552, 3600 livres. (*) Il épousa en premières noces, en 1545, Jeanne de Terves, fille de Jacques, seigneur dudit lieu. De cette union naquirent :
|
III) RÉGNIER Louis, écuyer, seigneur
de la Planche, Vaujompe, etc. Il fut mestre de camp de six compagnies des gens de pied et capitaine de 100 hommes d'armes. Il joua un grand rôle parmi les réformés, dont il avait embrassé les principes avec ardeur. De Thou et les autres historiens de cette époque, le dépeignent comme très versé dans les affaires et très habile dans les négociations. Confident du connétable de Montmorency, il passait pour connaître le mieux l'état des affaires de la religion. Aussi est-ce à lui que Catherine de Médicis s'adressa pour sonder les dispositions des réformés. L'entrevue qu'il eut avec cette princesse, et dans laquelle il s'exprima avec la plus grande liberté, tant sur la politique suivie à la cour que sur les vues ambitieuses de la maison de Guise, lui valut quelques jours de prison; car à son insu le cardinal de Lorraine assistait à son entrevue, et sa rude franchise offensa tellement ce prince de l'Eglise, qu'il fallut toute la puissance de la Reine mère pour le préserver de la vengence de cette toute puissante maison. Louis écrivit deux ouvrages intitulés : "Histoire de l'estat de la France tant de la république que de la religion sous le règne de François II", et "Du grand et loyal devoir, fidélité et obéissance de messieurs de Paris envers le roy et la couronne de France". Il obtint, le 4 juillet 1578, un arrêt de la Chambre de l'Edit de Paris, qui montrait qu'il était fils d'Elie. (*) Le 28 octobre 1579, il déclara devant le sénéchal de Couhé, que lui-même et son frère Pierre "avait répudyé et renoncé à la succession de feu Elie RÉGNIER leur père, mais que comme héritiers de feu dame Jeanne de Terves leur mère, la moitié de la seigneurie de Chémerault leur appartenait". (Archives de la Vienne E4 27/135) Il décéda peut-être en 1598. Il avait épousé par contrat sans filiation, du Ier février 1574, Françoise Flament, fille de Jacques, écuyer, seigneur de Maillou. (Acte passé par Couineau, notaire royal en Angoumois). (Archives Historiques du Poitou). (*) Le 15 décembre 1579, Louis vendit 3000 livres, à François Gélinard, conseiller du Roi, maître ordinaire des Comptes à Paris, la seigneurie de Maillou, paroisse de Saint-Saturnin, lui venant de sa femme, Françoise Flament. (Vente cautionnée par Pierre Rat, président du Présidial de Poitiers) (Archives du Poitou, tome XXIII). (*) Par acte du 6 février 1584, Louis et son frère Pierre, firent un réglement avec Hilaire du Tillet, chevalier, seigneur de Gouex. Il s'agissait de rembourser les 3600 livres prêtées le 23 octobre 1552 par Jean du Tillet, père de Hilaire, à Louis et Elie RÉGNIER, leurs oncle et père. De son union avec Françoise Flament, naquirent :
|
IV) RÉGNIER Louis, écuyer, seigneur
de la Planche, Vaujompe, Saint-Sulpice et Boutiers, etc. Le 27 juin 1605, il rendit un dénombrement de sa seigneurie de Boutiers. Il eut une transaction daté du 16 janvier 1639, avec son frère Pierre, seigneur du Lude. ((Archives Historiques du Poitou). Il décéda en 1656. Il avait épousé le 18 février 1611 Noémi Buor, fille de Christophe, chevalier, et en eut pour enfants :
|
V) RÉGNIER Louis, écuyer, seigneur
de la Planche, Vaujompe, etc. Il décéda en 1652, avant son père. Il épousa le 28 juillet 1639, Jeanne Bertinaud, fille de Jean, écuyer, seigneur de Pampier. Etant veuve, elle fit deux actes comme tutrice d'autre Louis, son fils, les 13 juin 1657, et Ier mars 1663. Ils eurent pour enfants :
|
VI) RÉGNIER Henri, écuyer, seigneur
de Vaujompe, etc. Il épousa Marie de Villedon, dont il n'eut pas d'enfants. Ses soeurs se partagèrent sa succession. |
Branche du LUDE et de LAMBRUNIÈRE : |
IV) RÉGNIER Pierre, écuyer, seigneur
du Lude. Il eut une transaction daté du 16 janvier 1639, avec son frère Louis, seigneur de la Planche. (Delarobertière, notaire). (Archives Historiques du Poitou). Il épousa par contrat du 26 décembre 1633 Catherine Collin, (signé Beaufon et Foucault, notaires à Vivonne). (Archives Historiques du Poitou). Le 3 juin 1664, leurs enfants firent un contrat de partage des biens de Pierre et de Catherine Collin. (Bedoire et Tricoche, notaires à Vivonne). (Archives Historiques du Poitou). De cette union naquirent :
|
V) RÉGNIER Daniel, écuyer, seigneur
de la Planche et de Lambrunière. Il fut maintenu noble par M. Barentin, avec ses frères précités, le 8 octobre 1667. Le 13 décembre 1687, il fut défendeur dans un procès, et fut condamné par défaut. Il épousa par contrat du 25 novembre 1686, Marie Anne de Vannes (Lefebvre, notaire). (Archives Historiques du Poitou).
|
VI) RÉGNIER Louis-François, écuyer,
seigneur de Lambrunière. Il épousa le 5 novembre 1729, Marie Rousseau de Longchard. Ils eurent pour enfants :
|
VII) RÉGNIER Louis, écuyer, seigneur
de Lambrunière et du Portaut. Il servit au ban de 1758 dans l'escadron de Vassé. Il épousa le 16 novembre 1762, Jeanne Guyot, fille de Claude, avocat au présidial et contrôleur des actes à Poitiers, et de Marie Bottereau. De cette union naquirent :
|
VIII) RÉGNIER de LAMBRUNIERE Louis-Etienne, baptisé
le 2 août 1768, à Poitiers. Il épousa le 16 avril 1798, Marie-Elisabeth-Chantal Frottier de La Messelière, fille de Louis-Marie-Bonaventure, marquis de la Messelière, et de Marie-Anne-Marguerite de La Lande de Vernon. Ils eurent pour enfant :
|
Cette page a été mise à jour le 3 octobre 2009. |