RAMBAUD de Maillou
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D'argent au lion de sable, armé
et lampassé de gueules, tenant une torche d'or enflammée
de gueules.
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Famille originaire du Dauphiné.
Cette famille semble être différente de celle des RAMBAUD
de la Rocque, bien que le blason en soit très cousin. |
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I) RAMBAUD Simon,
marié avec Marguerite Pit. Ils eurent au moins : |
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1) Henri,
qui suit.
2) Françoise.
3) Marguerite. Une de ces deux filles
fut mariée avec Claude Orsin. |
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II) RAMBAUD Henri.
Il épousa par contrat de mariage du 3 octobre 1690 Magdeleine Salomon,
fille de Pierre et de Marguerite Sartre. Ils sont tous dit habitants des
Hières de la Grave, en Dauphiné. Quelques années après
leur mariage, les époux, avec plusieurs de leurs parents, quittèrent
le pays natal et vinrent se fixer à Angoulême, dans la paroisse
de l'Houmeau.
Henri y est successivement qualifié de marchand, commissaire garde-dépositaire,
puis receveur des échouements de l'amirauté de La Rochelle,
conseiller secrétaire du roi, écuyer, seigneur de Bourg-Charente,
Maillou, Tarsac et autres places, maire et capitaine de la ville d'Angoulême,
etc...
Par lettres patentes du mois de juillet 1723,
Henri fut reçu, le 15 juillet 1724, maire ancien, alternatif et perpétuel.
Cette mairie perpétuelle fut ensuite supprimée, et la triennale
rétablie.
Il acquit le 23 juin 1711, avec Pierre Salomon, frère de Magdeleine,
la château et la terre de Bourg-Charente, de Mme. de Miossens, dont
ils prirent possession le 22 janvier 1712. Le 11 mars 1712, on le voit pour
la première fois qualifié seigneur de Maillou (Saint-Saturnin).
Il mourut le 28 février 1725, et sa femme âgée de 66
ans, fut inhumée le 20 avril 1741, dans l'église des Carmes.
Ils eurent pour enfants : |
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1) Anne-Magdeleine,
mariée au mois de septembre 1714 avec Jean-Louis Fé,
écuyer, sieur de Fondenis. Elle mourut jeune, laissant trois
fils en bas âge.
2) Marie. Elle épousa le 25 novembre
1717 Louis Fé, écuyer, seigneur du Tillet, de la ville
de Cognac.
3) Marguerite, mariée le 19 janvier
1722 avec Joseph-Philippe Guillet, écuyer, sieur de Saint-Martin.
4) Magdeleine, mariée le 7 janvier
1727 avec Louis Guillet, écuyer, seigneur des Fontenelles,
conseiller du roi, avocat au siège royal de Cognac.
5) Marie-Rose, née en 1708 et
baptisée le 28 novembre.
6) Thérèse, née
en 1710, et baptisée le 30 mars à Saint-Jacques de l'Houmeau.
Elle épousa en 1736 Moîse Dumas, conseiller du roi, avocat
civil et criminel au présidial d'Angoulême.
7) Henri, écuyer, né le
6 mars 1712 et baptisé le 11 à Saint-Jacques de l'Houmeau,
seigneur de Bourg-Charente. Il épousa après contrat,
le 10 mars 1742, Françoise-Radegonde Martin de Bourgon, fille
de Jean, écuyer, seigneur de Bourgon, et de Marie Bordage,
demeurant à Angoulême. |
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Il mourut à Angoulême, le 4 juin 1743,
laissant enceinte son épouse, qui, le 20 décembre suivant,
donna le jour à une fille, appelée Thérèse.
Elle épousa à 17 ans, le 12 janvier 1761 Pierre Bareau, chevalier,
seigneur de Girac, capitaine de cavalerie au régiment de la reine.
Sa mère se remaria après contrat du 19 janvier 1748 avec François
Normand, chevalier, seigneur de Garat. |
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8) Anne,
née en 1713 et baptisée le 21 mars.
9) Jean-Louis, qui suit.
10) Pierre-Simon, né en 1716 et
baptisé le 8 novembre à Saint-Jacques de l'Houmeau.
Il semble être mort en bas-âge. |
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III) RAMBAUD Jean-Louis,
écuyer, seigneur de Maillou, Tarsac, Saint-Saturnin et autres places,
naquit à Angoulême le 19 mars 1715 et fut baptisé le
22 en l'église de l'Houmeau.
Il fut anobli par le moyen de la charge de secrétaire du roi, que
Henri, son père, avait acquise. Mais ni son père, ni lui,
n'ayant payé la finance de 1758 et 1768, éxigée sur
les titulaires, puisque la charge était lors vendue, il fut obligé
de payer la finance ordonnée par édit de 1770.
Il épousa le 25 janvier 1741 Marie-Magdeleine des Ruaux, fille de
Jean-Elie, comte de Rouffiac et de Marie-Thérèse Nadault.
Il mourut seulement âgé de 46 ans, au château de Maillou,
le 22 avril 1762, et sa femme le 15 août 1781. Ils eurent pour enfants
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1) Jean-Louis,
né le 28 juillet 1743 et baptisé le même jour.
Il fut capitaine d'infanterie au régiment de Rouergue en 1764,
1765, 1766, jusqu'en juin 1767. Il devint ensuite lieutenant-colonel
au régiment de Vexin, et chevalier de l'ordre royal et militaire
de Saint-Louis. Il avait épousé par contrat du 12 mars
1790 Félicité Baynaud, veuve de Boniface Follier, et
fille de Nicolas et de Marie Fouque, demeurant à Marseille,
puis après le 4 décembre 1789, à Angoulême.
Il mourut à Angoulême sans laisser de postérité,
le 18 juin 1812, Sa femme était morte à Paris le 9 juillet
1802.
2) Marie, née et baptisée
le 12 janvier 1745. Elle mourut sans doute jeune.
3) Catherine, née et baptisée
le 3 février 1746. Elle fut religieuse au couvent des Fontevristes
de Tusson, où elle fit profession le 19 juillet 1769. Elle
mourut au logis de Scée (Vars), chez Mr. Antoine-Clément
du Mas de Salvert, son cousin, le 10 germinal an XII (31 mars 1804).
4) François, né et ondoyé
le 12 mai 1747. Il servit toujours dans le régiment de Royal-Marine,
et obtint le grade de capitaine et la croix de Saint-Louis. Le 22
juin 1791, il donna pouvoir à François Gerbaud, procureur
avoué du district d'Angoulême, d'acheter en son nom le
domaine de la RAMBAUDerie, situé sur les paroisses de Malaville
et Bonneuil, pour la somme de 44500 livres, de Mr. et Mme. de Baraudin.
L'acte d'acquisition eut lieu le 3 juin suivant. Il vendit ensuite
le domaine et se retira au Maine Blanc, commune de Bouex, où
il est domicilié en 1816. C'est au Maine-Blanc qu'il mourut
le 4 octobre 1822, âgé de 75 ans, célibataire.
5) Jacques, né et baptisé
le 2 juin 1748. On l'appelait le sieur de Tarsac. Il entra en religion
chez les bénédictins de Saint-Cybard d'Angoulême.
Pendant la Révolution, il se retira à Maillou, où
il mourut en 1810.
6) Mathurin-Henri, né le 29 mars
1750, jour de Pâques, au château de Maillou, baptisé
le même jour dans l'église de Trois-Palis. Ordonné
sous-diacre le 13 juin 1773, il est pourvu le 3 novembre de la même
année d'une stèle de chanoine à la cathédrale
d'Angoulême. Il reçut la prêtrise le 28 mai 1774.
Monseigneur François Bareau de Girac, évêque de
Rennes, le nomma vicaire général de son diocèse,
par lettres du 20 février 1789.
Il mourut à 60 ans le 5 septembre 1809.
7) François-Elie, né et
baptisé le 20 août 1753. Il dut mourir en bas-âge.
8) Mathurin-Henri, né en 1757.
On l'appelait le sieur des Brunelières. Il servit dans le régiment
de Rouergue, et devint lieutenant-colonel et chevalier de Saint-Louis.
Après s'être exilé à la Révolution,
il revint dans son château de Maillou, puis il devint maire
de Saint-Saturnin, fonction qu'il exerçait encore quand il
mourut le 12 avril 1822, âgé de 65 ans.
Il avait épousé en 1813 Adélaïde de Juglard
de Limérac, fille de Jean-Baptiste et d'Adélaïde
Saulière de Nanteuil, dont il n'eut pas d'enfants.
9) Jean-Louis, né le 20 septembre
1758, baptisé le même jour. Nommé d'abord vicaire
de Rouillac le 2 juin 1784, il devint ensuite curé de Saint-Jacques
de l'Houmeau, dont il prit possession le 20 octobre de la même
année. Il fut aussi vicaire général de Dax.
Seul survivant de la famille, il fit son testament le 12 juillet 1828,
par lequel il lègua le domaine de Maillou, dont il avait la
nue-propriété, à son arrière-cousin, Mr.
Michel-François-Gustave du Mas, descendant de Thérèse
RAMBAUD, soeur de son père, qui habitait alors à Chaumont
(Haute-Marne), puis plus tard à la Gibauderie, près
de Jarnac. Il mourut le 24 janvier 1830. |
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Noms isolés : |
- RAMBAUD
Thérèse-Radégonde,
mariée avec Le Camus de Neville, seigneur de Bourg,
Neville, et autres lieux |
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- Abbé Tricoire
: Maillou et ses possesseurs depuis le XVème siècle.
- P. Lacroix : Chroniques de l'Angoumois occidental.
- François Corlieu : Recueil en forme d'histoire. |
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