POIRIER
blason de la famille Poirier
D'argent (aliàs d'or), au POIRIER arraché de sinople.
Cette famille a possédé des terres dans la région de Douzat, Tarsac, Saint-Saturnin, Trois-Palis, Bouteville, Châteauneuf, Mosnac, etc...

- POIRIER Jean. Il fut cité à partir du 5 janvier 1531.
- Il exerça la profession de médecin, à Angoulême.
- Il épousa Agnès des Halles, (alias des Alles), fille d'une famille de l'échevinage d'Angoulême.
- Il acheta, le 5 janviers 1531, de Jacques Valleteau, du bourg de Douzat, moyennant 8 livres tournois, deux boisseaux de froment, mesure d'Angoulême, de rente perpétuelle assignée sur les maisons, bâtiments, jardins et houches (pré non cultivé sur lequel on plaçait les moutons) du vendeur. (Trigeau, notaire royal à Angoulême).
- Le 10 février 1531, il acquit de Benoist Pageot, de la paroisse d'Hiersac, un septième de journal et quart de pré, sis à Moulède, paroisse de Nouère (actuellement commune de Linars ?)(Trigeau, notaire royal à Angoulême).
- Il acquit le 5 mars 1531, de Jean Bouteiller et de Denise Gautherau, sa femme, douze sillons de terres situées au village de Tarsac, paroisse de Saint-Saturnin, terres tenues à rente du seigneur de Jarnac.(Trigeau, notaire royal à Angoulême).
- Il acquit encore, le 18 janvier 1532, de Guillaume et Benoit Bouyer, frères, de la paroisse d'Hiersac, un quart de journal de terre labourable, sis en la paroisse de Saint-Saturnin, sur la rivière de Bourgault, et tenu à rente des seigneurs de Jarnac. (Trigeau, notaire royal à Angoulême).
- Le 9 décembre 1532, il procèda à un échange d'héritage avec Jean Delacoux, de la paroisse de Saint-Saturnin. (Trigeau, notaire royal à Angoulême).
- le 14 octobre 1533, demoiselle Agnès des Halles, femme de Jean POIRIER, acheta les droits héréditaires pouvant appartenir à Marguerite Pageot, venderesse, sur une pièce de pré sise à Moulède, paroisse d'Asnières (Trigeau, notaire royal à Angoulême).
- Le 10 mars 1535, Jean acheta à François Caillon, écuyer, sieur de Bellejoie, et maître Jean Caillon, écuyer, abbé de Notre-Dame de ..., chanoine de Saint-Pierre d'Angoulême, tous les droits d'agrier pouvant appartenir aux dits vendeurs, sur le plantier de la Chabanne, paroisse de Douzat (actuellement, la Chebanne) (Trigeau, notaire royal à Angoulême).
- Le 16 octobre 1535, Jean reçut quittance, par honorable et sage maître Vincent Bouduc, alias Boulduc, et Mathurine POIRIER, demoiselle sa femme, avec demoiselle Agnès des Halles, sa femme (Trigeau, notaire royal à Angoulême).
- Le 11 novembre 1535, il reçut une donation irrévocable de Pierre de La Place, écuyer, sieur de Javrillac :
" pour raison de plusieurs vacations, ordonnances et autres actes de médecine par le dict POYRIER, faites tant à la personne du dict De La Place, que à autres de sa maison, et pour autres bonnes causes et raisons, de 18 sous de rentes avec les arérages de deux années faisant les dits 18 sous la moitié de 36 sous de rente que le dit POIRIER et Etienne Lizée, devaient au dict de La Place sur une maison sise à Angoulême, paroisse Saint-André, dont ils étaient détenteurs. La donation irrévocable est faite à honorable et sage maître Jean POIRIER, docteur en médecine." (Trigeau, notaire royal à Angoulême). (Pierre de La Place, jurisconsule, fut tué lors de la Saint-Barthélémy).
- Il décéda avant le 14 novembre 1539, date à laquelle Hélie, fille de Jean et d'Agnès fit son testament.
- Agnès, veuve de Jean POIRIER, fit le 21 novembre 1549, un échange d'héritage avec Héliot Valeteau, et Marie Vignault, sa femme, demeurant à Saint-Saturnin.
-Ils avaient eu pour enfants, au moins :
  1) Catherine, qui épousa par contrat passé le 14 avril 1535, devant Trigeau, notaire royal à Angoulême, Jean Bodin, praticien en Cour Laye, demeurant en la ville de Ruffec.
"Elle eut pour dot, 350 livres tournois, plus 25 livres tournois pour les meubles. Ses parents s'engagèrent en outre à habiller leur dite fille selon son état, de deux grans robbes, deux cottes et deux chapperons de drapt, moyennant quoi ladite Catherine, renonça à la succession de ses père et mère, au profit de leurs héritiers mâles seulement."
2) Hélie.
Elle testa le 14 novembre 1539, élisant sa sépulture en l'église Saint-André, près du lieu où fut inhumé son père, et fondant des messes pour elle et pour les siens. Elle disposait en outre de ses biens, en faveur de maître Pierre POIRIER, son frère, et instituait ses exécuteurs testamentaires, honorable homme et sage maître Alexandre Ponthenier, conseiller du roi, et laditte demoiselle des Halles (Trigeau, notaire royal à Angoulême).
3) Pierre, docteur en médecine. Il fut cité comme héritier, dans le testament de sa soeur Hélie, du 14 novembre 1539.
- Il fut maire d'Angoulême en 1548, et le resta sans doute jusqu'en 1550. Il fut ensuite conseiller et échevin jusqu'en 1570, sans doute date don décès.
- Il fut anobli par Henri II, pour cette fonction, en vertu des lettres royales du 10 juin 1507 du roi Louis XII, confimées par les lettres royales de décembre 1516 du roi François Ier.
- Le 26 juin 1545, il acquit, moyennant 4 livres tournois, de Jacques des Halles, écuyer, seigneur de Douzac en partie, un journal et demi, ou environ, de terres sis en la paroisse d'Echallat, étant du domaine de la seigneurie de Douzac mouvant de la seigneurie de Jauldes. Il acheta également à la même personne, moyennant 8 livres tournois un tiers de journal de pré assis en la paroisse de Douzac, et compris dans l'hommage que le dit seigneur de Douzac doit à monseigneur le duc d'Angoulême, situé sur la rivière de Bourgault.
- Le 14 novembre 1545, Pierre Leau, pour et au nom d'honorable homme Pierre POIRIER, docteur en médecine, donna un bail à ferme à terre à planter en vigne, à Mathieu et Pierre Meslier, père et fils. (Trigeau, notaire royal à Angoulême).
- Il acheta encore, le 15 mars 1546, de Perrot Pasquier, laboureur, moyennant 6 livres tournois, une pièce de bois taillis sise en la paroisse de Saint-Saturnin, et contenant un tiers de journal, le dit bois appartenant au dit vendeur pour l'avoir acquis de Pierre Valteau. (Trigeau, notaire royal à Angoulême).
- Le 21 juillet 1546, Jean Mesnard lui cèda une rente en blé. (Trigeau, notaire royal à Angoulême).
- Le 9 mars 1548, une obligation de 165 livres 15 sous fut consentie par Raymond Fougères, écuyer, et Catherine Pelletan, sa femme, au profit de maître Pierre POIRIER. (Trigeau, notaire royal à Angoulême).
- Le 29 octobre 1548, une donation irrévocable entre vifs lui fut faite, par Jeanne Girard, veuve de Cybard Couillault, de son vivant écuyer, sieur du Maine Gagnaud (Ruelle), lieutenant général d'Angoumois, pour rémunération des bons et agréables services qu'il lui avait rendu en tant que médecin, à elle, ses enfants, et autres.
Il eut d'une alliance inconnue, peut-être :
  a) François, écuyer.
- Le 6 janvier 1599, il était dit écuyer de Douzac en partie, puis le 26 juin 1576, sieur de Tarsac, et le 14 août 1600, seigneur de Tarsac et Douzac.
- Il épousa Françoise de l'Houmelet, d'une famille de l'échevinage d'Angoulême.
Le 15 septembre 1574, ils procédèrent à un échange avec François Le Musnier, greffier de la sénéchaussée. Cet échange stipulait que François cédait une maison et un jardin dans la paroisse du Petit Saint-Cybard.
- Le 23 juin 1578, Françoise, comme fondée de procuration de François, effectua une transaction avec maître Aymery de La Coste, avocat en la cour présidiale et ordinaire d'Angoumois, au sujet du retrait conventionnel de trois journaux de pré, sis sur la rivière de Cornelle, que le dit François avait vendu au dit de La Coste (Jean Mousnier, notaire royal).
- Le 26 juin 1576, il vendit à Aymery de La Coste, deux journaux et demi de pré, à prendre en plus grande pièce en la prairie, et sur la rivière de Cornelle, à côté du pré de Jean Pommaret, sieur de la Vallade, maire et capitaine de la ville d'Angoulême, ladite pièce vendue tenue à rente de l'évêché d'Angoulême. (Jean Mousnier, notaire royal).
- Le 7 mars 1596, François fut également cité avec Jean du Port, sieur du Rouziers, beau-frère de Jean Estivalle, David Guillemeteau, avocat du roi, Christophe Houlier, sieur de la Pouyade, François Chauvet, écuyer, sieur de Fontbelle, maître Antoine Guillemeteau et Joseph Micheau, notaire, tous proches parents et alliés de Jean Estivalle, tant du côté maternel que paternel, dans la procuration donnée par Jean Estivalle, fils de défunt noble Louis Estivalle, en son vivant seigneur de Chassors, conseiller du roi au présidial d'Angoumois (Fèbre, notaire royal).
- Le 6 janvier 1599, il effectua la promesse à François de Feriou, écuyer, sieur de la Roche, de lui payer annuellement pour la nourriture et pension de demoiselle Marguerite POIRIER, sa fille, la somme de 50 écus et de deux pipes de froment, mesure d'Angoulême. (Fèvre, notaire royal).
- Le 7 juin 1586, il était notaire de la seigneurie d'Asnières, Brinac (Brénat) et Fléac.
- Le 2 juillet 1606, un François POIRIER remboursa le capital d'une rente à Jean Mesnadeau. Il était dit écuyer, sieur de Pressac. Peut-être ne s'agit-il pas de la même personne. Il utilise cependant le même notaire (Fèvre, notaire royal).
- Il eut pour enfant, au moins :
  a1) Marguerite, pour laquelle son père avait effectué la promesse de payer 50 écus et deux pipes de froment, pour sa nourriture et sa pension, à François de Feriou, écuyer, sieur de la Roche.
4) peut-être Jean, cité le 24 février 1545, dans la cession d'une rente par Guillaume Estourneau, à maître Jean POIRIER, docteur en médecine. (Trigeau, notaire royal à Angoulême).
- POIRIER Mathurine, femme d'honorable et sage maître Vincent Bouduc, alias Boulduc, (qui donnèrent une quittance le 16 octobre 1535), était une parente de Jean POIRIER, cité ci-dessus, dont le degré de parenté n'était pas précisé. Il s'agissait peut-être d'une soeur.

Branche de la Folie (Trois-Palis) :
I) POIRIER Daniel. Il fut procureur fiscal à Bouteville, de 1687 à 1717.
Le 3 septembre 1717, devant Pierre Jeheu, notaire royal à Angoulême, il reçut quittance de 1778 livres 12 sous, par maître Roux, sieur de la Jumière, directeur et fondé de procuration de messieurs les Economes Séquestres Généraux de France.
Il eut pour enfants :
  1) David, qui suit.
2) sans doute François-David, qui exerça la charge de procureur fiscal du prieuré Saint-Paul de Bouteville.
Il fut parrain de François-David POIRIER, fils de François, sieur de la Folie.

II) POIRIER David. Il fut procureur fiscal à Bouteville, de 1717 à 1737, greffier en chef de la maréchaussée de Cognac, et fermier du temporel du prieuré de Bouteville.
Ce fut sans doute lui, qui le 14 mars 1718, à la requête d'André Thoumie, docteur en théologie, dressa un inventaire de la chapelle Notre-Dame de Bouteville.
Il eut probablement pour fils :
  1) François, qui suit.
2) François-David, qui fera la branche de Bouteville.
3) Jeanne, qui épousa Joseph Rabouin, notaire royal et procureur au siège de Blanzac (Tabuteau, notaire royal, 1742). Ils eurent pour enfant au moins, Marie qui épousa Pierre Guillemeteau, et pour petite-fille Louise Guillemeteau, qui épousa François-David POIRIER.
4) Hélie. Est-ce lui qui naquit vers 1701, qui décéda le 11 septembre 1767, et qui fut inhumé dans le cimetière de Bouteville ?
Il fut cité par Tabuteau, notaire royal à Angeac, dans une pièce datant d'avant le 28 août 1745, au cours d'une vente d'une pièce de pré de contenance indéterminée sise en l'Ile Domange, et relevant du château de Vibrac, (moyennant 699 livres), faite par David POIRIER, procureur fiscal du prieuré de Saint-Paul de Bouteville, et Hélie POIRIER, sergent royal, à Jean Matignon, marchand, demeurant au village de Puybert, paroisse de Saint-Preuil.
5) peut-être Anne, née vers 1692, et décédée à Bouteville, le 11 novembre 1760.
Elle avait épousé Charles Rousseau, docteur en médecine. (lui même décéda le 7 mars 1761, âgé de 88 ans).

III) POIRIER François, né vers 1690, sieur de la Folie.
Il exerça les charges de procureur en 1744, de juge assesseur de Sireuil en 1746, et de praticien le 2 octobre 1760, date de son décès. (Le 2 octobre 1760, a été inhumé dans l'église de cette paroisse (Trois-Palis), le sieur François POIRIER, praticien décédé du même jour en sa maison de la Folie, âgé de 68 ans, et muni des sacrements. Ont été présents à l'enterrement : Jean Meillion et Jean Hay, sacristains).
Il fut un petit magistrat de campagne, qui cumulait sans doute toutes ces charges.
Il fut présent au baptême de Marie-Suzanne Coiffie, fille de Pierre et d'Antoinette, et fut parrain, avec dame Marie-Rose Guillemet, le 12 février 1740, à Trois-Palis.
Le 16 août 1751, à Gensac La Palue, il fut encore présent et signa au baptême de Pierre Guillemeteau de l'Eclopard, fils de Pierre et de Marie Rabouin.
Il avait épousé, avant 1742, (Il est possible qu'il ai dejà contracté une autre union avant ce mariage), Suzanne-Françoise Boussiron, et eut pour enfants, au moins :
  1) François. Il devint prêtre, et devait avoir une vingtaine d'année lorsque le 30 juin 1746, il reçut son titre clérical.
Le 22 juillet 1784, en tant que curé d'Asnières, il fut parrain de Marie-Jeanne POIRIER, fille de François-David et de Louise Guillemeteau, à Trois-Palis. Il se fit représenté par Pierre Moreau, domestique.
2) Marguerite-Geneviève, née le 28 mars 1744, à la Folie. Elle fut baptisée le 2 avril 1744 à Trois-Palis.
Elle eut pour parrain et marraine, Marguerite-Geneviève Guzain (ou Buzain, Bazain), et Gobineau).
Elle épousa peut-être, à 16 ans, J. Mouchère. (le 14 novembre 1760, dans les insinuations ecclésiastiques, on relève une dispense de parenté pour ce mariage. On y parle cependant de Marguerite, et non pas de Marguerite-Geneviève).
3) François-David, qui suit.

IV) POIRIER François-David. Il naquit à la Folie le 22 novembre 1742, et fut baptisé le même jour.
Il eut pour parrain François-David POIRIER, procureur fiscal du Prieuré Saint-Paul de Bouteville, fils de Daniel, et pour marraine demoiselle Marie Boisounes (Boussiron ?) (Ont signé : POIRIER, Boysounet, POIRIER, Marie Rabouin, R. Boylevint, Boilevin, P. Rivivier (alias Beauvivier)).
Il fut juge de paix d'Hiersac, après avoir été en 1789, délégué de sa paroisse à l'Assemblée des Etats-Généraux du Tiers-Etat, à Angoulême.
Il épousa en premières noces Marie Joubert (d'une famille de l'échevinage d'Angoulême).
En 1773, il fit rénover et aménager pour sa jeune femme, le logis de la Folie. A cette occasion, il fit édifier le portail qui porte sur son fronton un poirier à 20 poires.
Elle décéda à la Folie, le 22 août 1780, âgée de 32 ans, et fut inhumée le 23, dans le cimetière de Trois-Palis, après avoir reçu les sacrements.
François-David épousa en secondes noces le 9 novembre 1784, à Gensac La Palue, (avec une bulle de dispense papale de parenté au troisième degré), Louise Guillemeteau, fille de Pierre Guillemeteau de l'Eclopard, et de Marie Rabouin. (petite fille de Jeanne POIRIER et de Joseph Rabouin). Ce mariage fut célébré en présence de Pierre Beauvivier, notaire royal, Jean-Baptiste Beauvivier, prêtre de Cravant (diocèse de Saintes), sieur François POIRIER, prêtre et vicaire de Rioux.
(Ont signés : POIRIER, P. Guillemeteau, Beauvivier, prieur-curé de Cravant, Beauvivier, Guillemeteau, Joubert Guillemeteau, vicaire, Frugier, Lary, Boussiron-Guillemeteau, Guillemeteau, vicaire de Gensac, Beauvivier).
Il fut présent, le 3 avril 1815, à Roullet, avec Louise Guillemeteau, sa femme, au mariage de son fils, François, avec Louise-Pauline Valleteau de Montboulard.
Il décéda à la Folie, le 21 août 1825.
François-David eut de sa seconde union, neuf enfants :
  1) Marie-Jeanne, née le 19 juillet 1784.
Elle épousa avant 1815, (date du mariage de son frère François), André Demortier. Il était dit cultivateur, demeurant à la Folie, sur l'acte de décès de son beau-père, en 1825.
Elle décéda le 17 novembre 1858, à Châteauneuf.
2) Marie-Jeanne-Elisabeth, née le 27 septembre 1786, à la Folie.
Elle eut pour parrain Pierre Guillemeteau de l'Eclopard, son aïeul, et pour marraine, Marie Jeanne Elisabeth Droit, tante par alliance.
Elle décéda à la Folie, le 14 mai 1809.
3) Marguerite, née le 19 juillet 1788, à la Folie. Elle fut baptisée le même jour, et eut pour parrain Pierre Guillemeteau, sieur de l'Eclopard, oncle maternel, représenté par François Lagrange, domestique, et pour marraine, demoiselle Marguerite Guillemeteau, épouse du sieur Beauvivier, notaire royal, et représentée par Jeanne Meillon, aussi domestique.
4) François, qui suit.
5) Pierre, né le 25 septembre 1790, à la Folie.
Il fut baptisé le même jour, dans l'église paroissiale de Notre-Dame de Trois-Palis. Il eut pour parrain Pierre Guillemeteau, prêtre vicaire de Janzac, oncle du côté maternel, représenté par Jean Londral, charpentier, et pour marraine, Marie Boussiron, épouse de François Mesnard, bourgeois, représentée par Jeanne Millon.
(Ont signés : Jean Gilber, POIRIER, Jean Greffier, Rullier, curé de Trois-Palis).
6) Pierre.
7) François.
8) Barthélémy.
Ces trois enfants, triplés, naquirent, et décédèrent, à la Folie, le 2 thermidor An II (20 juillet 1794).
9) Marie-Marguerite, dite Joue, née le 6 brumaire An VI (27 octobre 1797), à la Folie.
Elle décéda le 28 avril 1825, à la Folie.

V) POIRIER François, né le 16 septembre 1789, à la Folie.
Il fut baptisé dans l'église paroissiale de Notre-Dame de Trois-Palis. Il eut pour parrain François Guillemeteau, vicaire de ?, représenté par François Croiset, qui a déclaré ne pas savoir signer, et pour marraine demoiselle Marie Journaud (alias Jouneau), épouse du fils Guillemeteau, représentée par Jeanne Nailhon, qui a aussi déclaré ne pas savoir signer.
(Ont signés : J. Paturaud, POIRIER, Rullier).

Lors de son mariage, le 3 avril 1815 à Roullet, il était dit propriétaire, habitant la Folie.
Il épousa Louise-Pauline Valleteau de Montboulard, fille d'Emmanuel-Pierre, et de dame Anne POIRIER de Longeville (née le 12 juillet 1788, et décédée à Saintes, le 25 février 1871).
Le 11 novembre 1847, au mariage de son fils Pierre-Emmanuel, il était dit propriétaire et percepteur, domicilié à Gensac.
Il décéda le 23 mars 1862, à Châteauneuf, étant dit comme ex-percepteur de Châteauneuf. (acte de décès du 24 mars).
Il eut pour enfants :
  1) François, né le 14 juin 1816, à la Folie.
Lors du mariage de son frère Pierre-Emmanuel, le 23 novembre 1847, il était dit avoué à Saintes.
Sa postérité s'il en eut une, est inconnue.
2) Pierre-Emmanuel, qui suit.

VI) POIRIER Pierre-Emmanuel, dit Ludovic, né le 11 juin 1818, à la Folie.
Il fut percepteur des contributions directes.
Il épousa, à 29 ans, le 23 novembre 1847, à Saintes, Marie-Joséphine Savary (née le 7 juin 1828 à Saintes), fille de Pierre-Honoré, capitaine d'infanterie en retraite, chevalier de la Légion d'Honneur, et de Antoinette-Elisabeth Brunet.
Marie-Joséphine, au moment de son mariage, était âgée de 19 ans, et était orpheline.
Le mariage religieux eut lieu le même jour, à l'église Saint-Vivien.
Il décéda le 12 octobre 1870, à Châteauneuf.
Ils eurent pour enfants :
  1) François-Emmanuel, qui suit.
2) François-Louis-Maurice, né le 9 mars 1851, à Segonzac.
Il n'eut plus de relations avec sa famille, et sa trace fut définitivement perdue.
3) François-Marie-René, né le 19 novembre 1860, à Châteauneuf.
Il fut père :
  a) Jean, médecin homéopathe.

VII) POIRIER François-Emmanuel, né à Segonzac, le 24 février 1849.
Il fut notaire à la Papillere à la Poitevinière à Préguillac, près de Saintes.
Il épousa, à une date inconnue, Elisabeth-Marthe Allotte de La Fuye (née le 2 avril 1857 à Brossac), fille de Paul-Joseph, et de Marie-Magdeleine Delie Phelippon. Elle décéda le 22 mars 1845, à Préguillac.
Il décéda le 6 décembre 1924, à Préguillac.
François-Emmanuel eut pour enfants de son union avec Elisabeth-Marthe :
  1) Louis, qui fut prêtre, missionnaire diocésain.
2) Georges, qui suit.
3) Henri, qui n'eut pas de postérité.
4) Anne-Marie, qui épousa avant 1913, Joseph Thirion, avocat, rédacteur en chef du Nouvelliste de Bordeaux, journal royaliste d'inspiration maurassienne. Ils eurent 8 enfants.
5) Paul, qui fera la branche cadette.
6) Marguerite, connue sous le nom de tante Guite. Elle décéda sans postérité.
7) Joseph, qui fut prêtre.

VIII) POIRIER Georges, notaire à Saint-Hilaire de Villefranche.
Il épousa Suzanne Riche, et eut pour enfants :
  1) Marie, qui n'eut pas de postérité.
2) Philippe, qui suit.
3) Henri. Il a épousé Anne-Marie Maurin. De ce mariage sont nés :
  a) Bernard. Il a épousé N., et a pour enfants :
  a1) Denis.
a2) Bruno.
a3) François.
b) Marie-Claude, qui a épousé Denis Lalande. Ils ont trois enfants.
c) Yves.
d) Jean-Pierre.
e) Jacques.
4) (*) Pierre, qui a épousé Geneviève Petkovsek, d'où :
  a) Gérard, né en 1949.
5) Jean, diplomé de l'ENA, qui fut administrateur Civil de l'Air.
Il poursuivit une longue carrière au Ministère de l'Air, qui commença sous Charles Tillon, et s'acheva sous le Président Giscard d'Estaing. Etant Secrétaire Général du Ministère de l'Air, il fut nommé Président d'Air Inter, par le Président Giscard d'Estaing.
Il épousa N., et n'eut pas de postérité.
6) Marie-Josèphe, qui épousa Pierre de Kermerc'hou de Kerautem. Ils eurent deux enfants.
7) Bernadette.

IX) POIRIER Philippe, né en 1912, et décédé en 1945.
Il fut officier et fut tué pendant la guerre.
Il avait épousé Christiane d'Ange d'Orsay.
Ils eurent pour enfants :
  1) Christiane, qui épousa Christian du Fayet de La Tour. Ils eurent 6 enfants.
2) Philippe, qui suit.
3) Emmanuel. Il a épousé Marie-Fédérique Vaure.
De cette union sont nés :
  a) Frédéric, né en 1967.
b) Emmanuel, né en 1969.
c) Sabrina, née en 1971.
4) Geneviève.

X) POIRIER d'ANGE d'ORSAY Philippe.
Diplomé de l'Institut d'Etudes Politiques de Paris, et de l'Ecole Nationale d'Administration.
Il est Secrétaire Général de la Fédération des Armateurs de France.
Il a les distinctions de chevalier de la Légion d'Honneur, de l'Ordre National du Mérite, et du Mérite Maritime.
Il a épousé Michelle Aubert, et a pour enfants :
  1) Fabrice.
2) Christel.
3) Amaury, né en 1969.
4) Bérangère, née en 1972.

Branche cadette :
VIII) POIRIER Paul, né le 2 août 1891, à Preguillac.
Il fut d'abord élève au grand séminaire de Saint-Sulpice jusqu'en 1913, à Paris. Il étudia la philisophie, et prépara l'agrégation, à la Sorbonne et à l'Université de Louvain.
Soldat au 53ème régiment d'Infanterie, il fut gravement blessé lors de la bataille de Charleroi, le 22, ou 23 août 1914 (il ne dut son salut qu'à la promptitude d'un officier allemand qui détourna la bayonnette du soldat qui voulait l'achever).
Il reçut à ce titre la Croix de Guerre, dont le diplôme fut signé par le maréchal Pétain.
Prisonnier de guerre dans un camp de représaille en Allemagne, il y dénonça les atrocités allemandes, et ne dût son salut qu'à être rapatrié sanitaire en Suisse, par la Croix Rouge.
Il entrepris en 1918, des études de médecine qu'il mena à bien en moins de trois ans. Il s'installa alors comme médecin à Montendre, en Charente-Maritime.
Il fut nommé délégué général par le gouvernement de Vichy, en 1940, et assuma ce poste sur ordre de la Résistance.
Il fut élu maire de Montendre en 1944, poste qu'il conserva au dessus des partis, jouissant de l'estime de tous, jusqu'en 1972.
Il fut aussi conseiller général de la Charente-Maritime, et Président du Conseil Général de l'Ordre des Médecins, et eut la distinction de chevalier de la Légion d'Honneur.
Il épousa le 28 juin 1923, Renée Julien-Laferrière, fille d'Alfred, caissier général de la Banque de France, et de Marguerite Delol.
Ils eurent pour enfants :
  1) Joseph, qui suit.
2) Marie-Odile, qui épousa André de Lassée. Elle a eu deux enfants.
3) Paul. Il a épousé Edith Eymer. De ce mariage sont nés :
  a) Paul. Il a épousé en 1980, Christine Laval. Ils ont pour enfants :
  a1) Severin, né le 24 décembre 1982.
a2) Fanny, née en 1988.
b) Anne-Geneviève, née le 7 octobre, et décédée le 10 octobre 1959.
c) Philippe. Il a épousé Isabelle Rouy. Ils ont pour enfants :
  c1) Marion, née en septembre 1984.
c2) Thibault, né en juillet 1986.
c3) Benjamin, né en 1988.
d) Anne-Sylvie, qui a épousé Gildas Le C'lech, d'où Alix.
4) Anne, qui a épousé Jean Latte. Elle a eu trois enfants.
5) Marie-Françoise, qui a épousé François Feur. Elle a eu cinq enfants.
6) Monique, qui a épousé Gerard Lacroisade. Elle a eu quatre enfants.

IX) POIRIER Joseph.
Il fut docteur en médecine, à Montendre.
Il a épousé Nicole Bourru de Lamotte.
De cette union sont nés :
  1) Véronique. Elle exerce le métier de médecin.
Elle a épousé Olivier Léonard, docteur ophtalmologiste. Ils ont trois enfants.
2) Jean, qui suit.
3) Eric. Il a épousé Sophie Huchet. De cette union sont nés :
  a) Violaine, née le 20 août 1988.
b) Domitille, née le 12 février 1990.
4) Régis.

X) POIRIER Jean, né le 28 mai 1958, à Jonzac.
Il est docteur en médecine, et a soutenu sa thèse, le 28 juin 1988, sur le thème :"La pollution oxycarbonnée d'origine automobile, à Bordeaux".
Il s'est installé comme médecin à Montendre.
Il a épousé Alix de Braquilanges, fille d'Alain, colonel, officier de la Légion d'Honneur, et d'Anne de Saint-Exupéry.
Ils ont pour enfants :
  1) Paul-Henri, né le 2 juin 1990.
2) Sixtine, née le 28 août 1991.

Branche de Bouteville :
III) POIRIER François-David, né vers 1698.
Il demeurait à la Pinauderie (Bouteville). Il fut procureur fiscal de Bouteville, de 1737 à 1759.
Il reçut une quittance de la somme de 150 livres, en 1742, de Joseph Rabouin, notaire royal et procureur au siège de Blanzac, et de Jeanne POIRIER, sa femme, pour les intérêts d'une somme de 3000 livres restant à payer à la dite POIRIER sur sa constitution dotale. (Tabuteau, notaire royal à Angeac).
Il fut parrain, le 22 novembre 1742, de François, alias François-David POIRIER, fils de François et de Suzanne Boussiron.
Il épousa Marie-Anne, alias Madeleine-Mary Boulanger née en 1689). Elle décéda le 30 novembre 1777, à Gensac La Palue.
Lui-même décéda le 22 septembre 1758, à Bouteville.
Ils eurent pour enfants, au moins :
IV) POIRIER Pierre. Il fut notaire royal à Bouteville.
Le 8 juin 1768, un ban dans l'église de Bouteville lui fut concédé. Il était situé à main gauche au dessus et joignant le pilier le plus proche de la porte. Il avait 5 pieds de longueur et 4 de largeur.
Il épousa en premières noces Marie Roux, et eut pour enfants :
  1) Marie, née vers 1764. Elle fut inhumée le 20 décembre 1767, à Bouteville.
2) Pierre, né le 12 avril 1769. Il fut baptisé le 16 suivant, et eut pour parrain sieur Pierre Roux, praticien, et pour marraine, demoiselle Catherine Rousseau, qui ont signés.
3) Jacques-Hélie, né le 24 octobre 1771 à Bouteville. Il fut baptisé le 26 et eut pour parrain Jacques POIRIER, et pour marraine Louise Puissant.
Il fut porte-drapeau de la Garde Nationale.
Il décéda le Ier octobre 1791, au bourg de Bouteville, et fut inhumé le 2.
Pierre épousa peut-être en secondes noces Marie Viaux, car il apparaît sur les registres paroissiaux de Bouteville, de 1788, que :
  4) Marguerite, fille légitime de Pierre et de demoiselle Marie Viaux, épousa, le 6 mai 1788, André Boiteau, fils d'André, marchand, et de Catherine Frugier.

Autre famille POIRIER à Bouteville :

I) POIRIER Jean, né vers 1707, et décédé le 2 novembre 1767.
Il avait épousé Marguerite Combret, et eut pour enfants, au moins :

II) POIRIER David. Il épousa Marguerite Maumusson.
Il fut présent, le 10 février 1766, au mariage de son fils Pierre, et le 23 février 1767, au baptême de son petit-fils.
Il eut donc au moins, pour enfant :
III) POIRIER Pierre, qui épousa le 10 février 1766, à Bouteville, Jeanne Texier, fille de Louis, et de Marie Merle, de la paroisse d'Eraville.
Ils eurent pour enfants :
  1) Pierre, né et baptisé le 23 février 1767. Il eut pour parrain David POIRIER, et pour marraine Marie POIRIER.
2) Jean, né le 9 janvier 1776, et baptisé le 14 janvier suivant. Il eut pour parrain Jean Rabit, et pour marraine Marguerite Labrousse.

Noms isolés :
- POIRIER Geoffroy, prêtre. Le 24 novembre 1584, en tant que prieur de Barret, au diocèse de Saintes, il donna une procuration à Jamet Joussaulme, sergent royal. ( Gerard Couvidou, notaire royal à Angoulême).
- POIRIER Geoffroy, sieur de Tersac (Tarsac). Il fut avocat au tribunal du présidial de Poitiers.
Le 15 avril 1592, il effectua un échange d'héritage avec Guillemin Dorcenge.
- POIRIER Jean. Il signa à Bouteville, le 22 janvier 1769, après la publication des trois bans, au mariage de François Sauvestre, (fils de François et de Louise Guillot), et de Jeanne Rabit (fille de Pierre et d'Ester Augeraud).
- POIRIER Jacques. Il fut parrain, le 26 octobre 1771, de Jacques-Helie POIRIER, fils de Pierre, notaire royal, et de Marie Roux (Il eut pour marraine Louise Puissant).
- POIRIER Jacques, fils de Pierre, tisserand, et de Jeanne Moulet.
Il était né le 8 février 1788, et fut baptisé le lendemain. Il eut pour parrain Jacques POIRIER, et pour marraine Louis MOULET.


Branche des POIRIER de Longeville :
Les POIRIER de Longeville tirent leur nom du logis noble situé sur la commune de Châteauneuf sur Charente.
- POIRIER Philippe, sieur de l'Etang, demeurant à Châteauneuf, effectua une transaction au sujet d'une obligation avec René d'Anton, écuyer, sieur du Bourg et de la Sablière, demeurant au lieu dit de la Sablière, paroisse de Saint-Léger de Blanzac. (à moins que ce soit plutôt sur la paroisse de Saint-Estèphe).
- POIRIER de LONGEVILLE Jeanne.
Elle épousa, le 17 avril 1719, Jean Piet de La Descenderie, fils de François, et de Marie Fé (de la famille Fé de Ségeville).
Il décéda le 2 novembre 1754.
Elle même décéda le 16 janvier 1762.
- POIRIER de LONGEVILLE Jeanne.
Elle fut citée comme assistante de la Communauté de l'Union Chrétienne, dans plusieurs actes en 1744 et 1745.
- POIRIER de LONGEVILLE Jean-Louis.
Il épousa, le 17 août 1716, Marguerite Rambaud, fille de Pierre, seigneur de Mareuil et de la Roque, conseiller du roi et lieutenant particulier au siège de Cognac; et de Jeanne Fleury, de Châteauneuf.
Filiation suivie :
I) POIRIER de LONGEVILLE Jean-Louis.
Il s'agit peut-être de la même personne que le Jean-Louis cité précédemment. Si c'est le cas, il se sera donc marié deux fois.
Il épousa Catherine Desmier.
Il avait obtenu, le 26 février 1737, le brevet de maître de Poste de Châteauneuf, où il remplaça le sieur Maurice Nouveau.
Il décéda avant le 20 février 1744, date à laquelle sa veuve obtint la survivance de sa charge.
Ils eurent pour enfants :
  1) Jean-François, qui suit.
2) Anne, née vers 1731. Elle épousa Jean Valteau, apothicaire.
Elle décéda le 5 germinal An XI (26 mars 1803), à Châteauneuf.
3) Marie, née vers 1738. Elle resta célibataire, et décéda le 10 prairial An XI (30 mai 1803), à Châteauneuf.
4) peut-être Marc-Louis, sieur du Maine Tetaud (aujourd'hui Chez Testaud - commune de Mosnac) et du Maine Barreau (actuellement le Maine Barraud - Mosnac).

II) POIRIER de LONGEVILLE Jean-François.
Le 3 janvier 1754, il fut procureur de sa mère, pour donner quittance à Monsieur Gralhat, directeur des Postes d'Angoumois.
Il devint maître de poste à Roullet.
Il épousa Anne Menault, alias Mesnault, fille de Jean Mesnault de Pinfrian, et de Catherine ?.
Il décéda avant le 9 avril 1779, date à laquelle sa veuve reçu du roi Louis XVI, un brevet de survivance, rédigé au nom de Anne Menant veuve POIRIER de Longeville.
Elle décéda à Roullet le 30 avril 1819, âgée de 86 ans.
Ils avaient eu pour enfant :
  1) Anne. Elle épousa le 30 janvier 1782, à Roullet, Emmanuel-Pierre Valleteau de Montboulard, fils de feu Pierre, écuyer, et de Marguerite Botson. Ils eurent trois enfants.
Anne décéda à Roullet, le 6 janvier 1829.

- Renseignements généalogiques aimablement fournie par Monsieur Jean-Luc MARECHAL.
- (*) Données généalogiques fournies par M. Gérard POIRIER.
- Robert Simonnaud : Recherches historiques (pour le blason).
retour vers le sommaireRetour vers le menu de la lettre P