PASQUET

La famille PASQUET, originaire des environs de La Rochefoucauld, obtint l'anoblissement par charge militaire intervenu au XVIIIème siècle, mais également dans la personne de Pierre PASQUET, écuyer, seigneur de Cloulas (Taponnat), qui fut anobli en 1702.
Il y eu un maire d'Angoulême en 1659.
D'autres membres de cette famille furent confirmés anobli en 1693, 1702 et 1782.
Cette famille posséda en Charente :
- Lage-Bâton (Saint-Projet-Saint-Constant) : du 2 mars 1606 au 10 avril 1686.
- Luget (Pranzac) : des environs de 1630 à peu avant la Révolution de 1789.
- La Brousse (ou la Brosse) ( Agris) : du milieu du XVIème au début du XVIIème siècle.
- Rochebertier (Vilhonneur) : du début du XVIIème siècle au 16 février 1734.
- La Marvailère (Taponnat-Fleurignac) : du début du XVIIIème siècle à la Révolution de 1789.
- La Garde (Taponnat-Fleurignac) : du début du XVIIIème siècle à la Révolution de 1789.
- La Revenchère (Taponnat-Fleurignac) : de la fin du XVIIIème siècle à la révolution de 1789.
- Piégut et le Bousquet (lieux non localisés).

PASQUET de CLOULAS (Taponnat) :
blason de la famille Pasquet
D'azur au chevron d'or accompagné en chef d'un croissant d'argent accosté de deux étoiles de même,
et en pointe d'une sphère d'argent posée sur un pied d'or.

(Nouveau d'HOZIER, CHÉRIN, La ROQUE et BARTHÉLEMY).

I) PASQUET Robert, né vers 1460.
Il habitait le hameau de Cloulas, Paroisse de Taponnat.
Il épousa en premières noces Antoinette FOUCAULD (née vers 1470), puis en secondes noces N.
De sa première union naquit, au moins :
  1) Arnaud, qui suit.
2) Jean.

II) PASQUET Arnaud, né vers 1490.
Il fut médecin et rédigea en 1557 un ouvrage médical intitulé "Sept dialogues de Pictorius..."
Il décéda après 1557.
D'une union inconnue, il eut au moins :
  1) Robert, qui suit.
2) Antoine.

III) PASQUET Robert, né vers 1520.
Il exerça comme notaire royal, et était protestant.
Il épousa en premières noces Gillette BENOIT. (Jean-Louis BOURGOIN), puis en secondes noces Bertrande BÉCHADE (née en 1530, décédée en 1567), peut-être sœur de Pierre BÉCHADE, juge de Marthon.
Il décéda avant 1581.
De cette union naquirent :
  1) Henri, qui fera la branche de la Brosse.
2) Aimery, qui fera la branche de Lage Baston.
3) Pierre, qui suit.
4) Robert, qui épousa Fabienne PRECHANDIER. (Jean-Louis BOURGOIN).
De cette union naquirent :
  a) Guillaume, né en 1585. (Jean-Louis BOURGOIN).
b) Jean, né en 1589. (Jean-Louis BOURGOIN).

IV) PASQUET Pierre, né vers 1560, marchand.
Il épousa vers 1600, Marie "Elise" CHARPENTIER (née vers 1570 à Saint-Claud, décédée en 1629, veuve de Jacques MESTURAS, et fille de Jacques.
Il décéda en 1608, ayant eut pour enfants, au moins :
  1) Françoise.
2) Jean, qui suit.
3) Henri, né le 18 octobre 1608 à La Rochefoucauld.
Il épousa Marie LOUSMEAU. (Jean-Louis BOURGOIN).

V) PASQUET Jean, né vers 1600, marchand.
En 1656, il acheta les deux-tiers de la châtaigneraie de Cloulas.
Il épousa après le 14 mai 1631, Catherine LOUSMEAU (née vers 1610, décédée après 1665), fille de Jean (?), et de Marie MAXIAS, alias MATHIEU.
Il décéda entre 1656 et 1665, ayant eu pour enfants :
  1) Françoise, née le 28 février 1632, à La Rochefoucauld. Elle fut baptisée le 14 mars 1632 au même endroit.
Elle épousa le 12 mars 1653 à La Rochefoucauld, Jacques GOIX, avocat. (Jean-Louis BOURGOIN).
2) Marie, née le 27 mars 1633 à La Rochefoucauld, et baptisée le même jour, Elle décéda avant 1703.
3) Renée, née le 23 janvier 1636 à La Rochefoucauld, et baptisée le même jour au même endroit.
Elle épousa le 17 juin 1660 à La Rochefoucauld, Théodore MAYOU (né vers 1635, décédé avant décembre 1685), docteur en médecine, sieur de Bois-Redon et de l'Epardelière. (Jean-Louis BOURGOIN).
Elle décéda après 1685.
4) Pierre, qui suit.
5) Marie, qui épousa le 11 avril 1670 à La Rochefoucauld, Jean de SAUNIÈRES, juge avocat à la Cour. Il décéda avant le 22 juin 1718.
Elle décéda avant le 26 mars 1704. (Jean-Louis BOURGOIN).

VI) PASQUET Pierre, né le 6 avril 1638 à La Rochefoucauld, et baptisé le 13 avril au Temple de La Rochefoucauld.
Il fut qualifié de sieur de la Vimière et de Cloulas, et fut conseiller du Prince de CONDÉ, et intendant des domaines du duc de La ROCHEFOUCAULD, François VI.
Il eut un procès avec le chapitre car il refusa de payer la dîme pour sa vigne de Chez Vicard.
D'après l'Intendant BERNAGE, il était un des chefs protestants de La Rochefoucauld.
Il fut anobli en mars 1702 à Marly, par lettres enregistrées en Parlement le 24 juillet.
Le 23 avril 1702, il prit possession d'un banc dans l'église de Taponnat.
Par contrat du 16 février 1666, Pierre épousa à Saint-Projet, Marie de SAUNIÈRES (née le 15 septembre 1647 à la Rochefoucauld), fille de Henri et de Marie RIZAT.
Il décéda après 1702, ayant eu pour enfants, au moins :
  1) Pierre, sieur de la Fontaine, qui épousa le 5 février 1707 à Poursac (TEXIER, notaire à Verteuil), Marthe BRUMAUD, fille de David et d'Anne GIRARDIN. (Jean-Louis BOURGOIN).
2) Renée, ou Renette, dite PASQUET du BOUSQUET, née vers 1680.
Elle abjura devant l'évêque d'Angoulême en 1701.
Elle épousa le 14 novembre 1701 à La Rochefoucauld, Jean BRUMAULD (né le 6 octobre 1665 à Verteuil, décédé le 12 octobre 1741 à Saint-Georges), écuyer, sieur de Cherconnay, Beauregard et Saint-Georges, fils de David, écuyer, seigneur de la Quenouillère, et d'Anne GASCHET. (Jean-Louis BOURGOIN).
Elle décéda le 31 octobre 1757 à Saint-Georges.
3) Catherine. (Jean-Louis BOURGOIN).
4) Marie Anne, qui épousa en premières noces avant décembre 1685, Théodore MAYOU (né vers 1635, décédé avant décembre 1685), docteur en médecine.
Elle épousa en secondes noces, soit en 1694, soit le Ier mai 1701 à La Rochefoucauld, René DEVILLEMANDY (alias de VILLEMANDY), docteur en médecine.
Elle épousa encore en troisièmes noces le 2 février 1715, à Taponnat, René REGNAUD, écuyer. (En secondes noces, il épousa le 17 juin 1660, à La Rochefoucauld, Renée PASQUET, fille de Jean et de Catherine LOUSMEAU). (Jean-Louis BOURGOIN).
5) Henry, qui fit la branche du Bousquet et de la Garde.

PASQUET de LAGE-BASTON : (Saint-Projet) :
blason de la famille Pasquet
D'azur au chevron d'or accompagné de trois étoiles d'argent.
(sieur de Lage Baston)

IV) PASQUET Aimery, né vers 1555.
Il acquit le domaine de Lage Baston le 2 mars 1606 (devant FÈVRE, notaire), de Charles BENOÎT, et eut la charge de procureur au Présidial d'Angoumois.
Il fut également co-fermier de l'abbaye de La Couronne en 1603, et greffier de la Prévôté.
Il fut reçu conseiller au corps de ville d'Angoulême, par le décès de Georges AVRIL, le 24 juillet 1623. Jean ROBIN, sieur de Plessac, fut reçu à son tour par le décès dudit PASQUET, le 19 janvier 1632. Il fut inhumé à Saint-André d'Angoulême.
Il épousa le 8 octobre 1581, à La Rochefoucauld, Marie BOUTHILLIER (née en 1560, décédée avant 1632), fille de Sébastien et de Catherine Jeanne DELAGE.
Le 14 mai 1630, (DESBRANDES, notaire royal à Angoulême), Marc GUILLAUMEAU, chanoine de la cathédrale d'Angoulême, lui fit don d'une pièce de terre à Roffy, paroisse de Lhoumeau. (Inventaire sommaire des archives départementales de la Charente, antérieures à 1790).
De son union avec Marie naquit :

V) PASQUET Denis, né vers 1582, écuyer, seigneur de Lage Baston.
Il eut la charge d'avocat au Présidial, et de trésorier de l'extraordinaire des guerres de Guyenne.
Il y eut une constitution de rente faite par Denis et Aimery, son père, à Paul THOMAS, du 25 avril 1628.
Ledit Denis fit déclaration de vouloir vivre noblement, le 20 mai 1634.
Il fut député au synode protestant de Charenton, et fut qualifié plus tard "d'ancien" de l'église réformée d'Angoulême.
Il épousa après le 11 juin 1606, Marie MARRAQUIER. (alias MAROQUIER, née vers 1590, décédée après mai 1630), fille de Guillaume, et de Anne BARBOT.
Il décéda après 1656.
Denis avait eu pour enfants :
  1) Henry, qui suit.
2) Abraham, qui fera la branche de Luget.
3) Marie, qui épousa Pierre MERGIER. Elle en était veuve avant le 12 octobre 1676.
4) Marthe,

VI) PASQUET Henry, seigneur de Lage Baston.
Il fut avocat au présidial.
Il semble d'Henry épousa en premières noces le 19 juin 1645, Elisabeth de La TOUCHE, puis en secondes noces Marguerite, alias Madeleine MOREL.
Veuve avant le 12 octobre 1676, Madeleine MOREL épousa en secondes noces Jacquot, alias Jacob de CHIÈVRES, écuyer, sieur de Montravail.
De cette seconde union naquirent entre autres :
  1) Anne, qui épousa en premières noces le 20 septembre 1679, Charles Isaac ODET, écuyer, seigneur des Ombrais.
Le mariage fut célébré en l'église réformée de La Rochefoucauld.
Moins de 2 ans après, Charles Isaac périssait assassiné.
"Le 5 mai 1687, le seigneur des Ombrais se rendit à cheval aux Lignons entre 4 et 5 heures. Il avait à se plaindre d'un domestique que le sieur LAFORCADE, horloger audit lieu avait pris à son service. Peu de temps après, il fut rencontré par plusieurs témoins sur le chemin des Ombrais, distant des Lignons d'une demie-lieue, la tête couverte de sang, auxquels il n'eut la force que de dire ces mots :"Les valets de LAFORCADE m'ont tué."
A peine arrivé aux Ombrais, on le descendit de cheval. Il fut étendu sur son lit par le métayer DELASGE, et rendit le dernier soupir.
Sa femme, aussitôt prévenue, le fit transporter à Lage Baston, sa demeure ordinaire, et enterrer dans son jardin, sans cérémonie religieuse." (Notes historiques sur Agris - Jane-Marcelle DELAHAYE).
Ils avaient eu 4 enfants.
Elle épousa en secondes noces, par contrat du 7 juin 1688, passé au lieu noble de Lage Baston, devant LANGLARD, notaire, Jean du LAU, chevalier, seigneur de la Brangerie, Cellettes, fils d'Isaac, chevalier, seigneur de Cellettes, et de Sara SALBERT.
Le 10 avril, elle vendit conjointement avec sa mère, devant GAUVRY, notaire à Lage Baston, les lieux de Lage Baston, à elle échu par partage du 30 mai 1686, moyennant 700 livres, à Jean du LAU, son mari.
Elle décéda avant le 29 mai 1759, ayant eu de cette union 5 autres enfants.
2) Hippolyte, qui épousa en premières noces Pierre de BRISSEAU, écuyer, sieur de Maisonnie, demeurant à la Glève, paroisse de Montemboeuf.
(Inventaire sommaire des archives départementales de la Charente, antérieures à 1790).
Elle épousa en secondes noces par contrat du 28 décembre 1691 (signé de VILLEMANDY), Jean de VIROULEAU, écuyer, seigneur de la Bergerie, de Chabroux et d'Yvrac (Yvrac et Malleyrand), capitaine au régiment de Limoges. (Abbé Joseph NADAUD). Il décéda avant le 13 août 1717, d'où une fille Marie. (Jean-Louis BOURGOIN).
Elle épousa en troisième noces le 23 août 1717 à La Rochefoucauld, Charles DUMOSNARD, écuyer. (Jean-Louis BOURGOIN).
Et enfin, elle épousa en quatrièmes noces le 30 juin 1722 à Yvrac et Malleyrand, Jean PRÉVERAUD. (Jean-Louis BOURGOIN).

PASQUET de LUGET (Pranzac) :
VI) PASQUET Abraham, né vers 1630, notable huguenot, sieur de Luget en Pranzac et de Lage Baston (Saint-Projet).
Il fut anobli en 1659 lorsqu'il accéda aux offices de la mairie d'Angoulême.
Il reçut en fief le domaine de Luget.
Le 12 octobre 1676 (Pierre AUDOUIN, notaire royal à Angoulême), il émis une quittance de 120 livres, faisant la quatrième partie de la somme de 481 livres, à laquelle il avait été condamné (avec Jean PASQUET, sieur de Lage-Baton, Madeleine MOREL, veuve d'Henry PASQUET, et Marie PASQUET, veuve de Pierre MERGIER), au profit du collège des Jésuites de Bordeaux. Ladite quittance fut donnée à Jacquot de CHIÈVRES, écuyer, sieur de Montravail, demeurant au lieu noble de Farges, paroisse de Roussines, comme mari de ladite Madeleine MOREL, par le R. P. Bonaventure MARICHEAU, syndic du collège d'Angoulême, au nom du R. P. GACHET, syndic de celui de Bordeaux.
(Inventaire sommaire des archives départementales de la Charente, antérieures à 1790).
En août 1685, il demeurait à La Rochefoucauld.
Il décéda entre 1690 et 1693.
Il avait épousé le Ier février 1665, au Temple de La Rochefoucauld, sa cousine, Anne PASQUET, (née vers 1645, et décédée vers 1680), fille de Jean, sieur de la Brosse, et de Marie PRÉVERAUD.
De cette union naquirent :
  1) Jean, qui suit.
2) Suzanne, née vers 1670, décédée après 1717.
Elle épousa le 2 octobre 1685, à La Rochefoucauld, paroisse Saint-Cybard, Jean François MARET (né le 21 mars 1651 à La Rochefoucauld, paroisse Saint-Pierre, décédé vers janvier 1715), sieur de Saint-Projet et de la Brousse, fils de Charles, sieur de la Brousse, et d'Antoinette HERAUD.
De cette union naquirent 12 enfants. (Jean-Louis BOURGOIN).
3) Abraham, écuyer, sieur de Flamenat.
Il épousa par contrat du 2 août 1693 (GRASSIN, notaire à La Rochefoucauld), cérémonie du 22 février 1694, à La Rochefoucauld, paroisse Saint-Florent, Marie GOIX (baptisée le 10 juillet 1661 à La Rochefoucauld), fille de Jacques et de Françoise PASQUET.
Il décéda entre 1717 et 1742, ayant eu pour enfants :
  a) Marie Suzanne, née en 1698 à La Rochefoucauld, paroisse d'Olérat.
Elle épousa le 14 mai 1724 à La Rochefoucauld, paroisse d'Olérat, Martial du ROUSSEAU (né en 1700, décédé le 22 septembre 1755 à Lésignac-Durand), écuyer, sieur de Lésignac, fils de Jean et de Marie de COUHÉ.
De cette union naquirent 7 enfants.
Elle décéda le 12 avril 1748. (Jean-Louis BOURGOIN).
b) Jacques, écuyer.
Il épousa par contrat du 12 avril 1742 à Champagne-Mouton ( MÉTIGEAUD, notaire à Champagne-Mouton), Marguerite LOUSMEAU (décédée avant le 10 juillet 1762), fille de Jacques, et de Marie ROUGIER. (Jean-Louis BOURGOIN).
Il décéda avant le 10 juillet 1762, ayant eu pour enfant :
  b1) Renée, qui épousa le 10 juillet 1762 à La Rochefoucauld, paroisse Saint-Cybard, Jacques BABIN (né en 1734), écuyer, fils de Jacques et de Charlotte LELARGE. (Jean-Louis BOURGOIN).
c) Jean, qui épousa le Ier juillet 1738, à La Rochefoucauld, Marie ROUHAUD. (Jean-Louis BOURGOIN).
d) Marie. (Jean-Louis BOURGOIN).
4) Anne, née vers 1675, décédée avant 1717.
Elle épousa par contrat du 21 décembre 1699 (MARÉCHAUD, notaire), et le 11 janvier 1700 à Saint-Projet, Pierre de SÉCHÈRES (né le 2 juillet 1667 à Montembœuf, décédé entre 1717 et 1737), fils de Jean, écuyer, sieur d'Ecossas, et de Marie DAUPHIN. (Jean-Louis BOURGOIN).
Elle eut en dot : un lit et bois de lit, habillé de serge rouge mi-usé garni d'un matelas, un lit de plume, le chevet et une couverte blanche mi-usée; 39 livres de vaisselle de toutes façons d'étain fin et 4 livres de commun; un cabinet de bois de noyer neuf avec 3 serrures; un petit chadron neuf; une poëlonne; un poëlon à queue; une poële à frire; une petite marmite de fonte; une paire de landiers de fer battu; 7 linceuls de toile de cherve (chanvre) et un d'étoupe; 3 grandes nappes fines dont l'une est ouvrée; et une douzaine et demie de serviettes fines.
Ils eurent 7 enfants.
5) Suzanne, née en janvier 1680 à La Rochefoucauld.
Elle décéda le 17 mars 1680 à La Rochefoucauld. (Jean-Louis BOURGOIN).
6) peut-être Jean Louis, écuyer, seigneur de la Salle, qui épousa Marie de GUIP.

VII) PASQUET Jean, né vers 1666, écuyer, sieur de Luget (Pranzac) et de Lage Baston (Saint-Projet).
Il fut maintenu noble par Jean ROUILLÉ, intendant de la généralité de Limoges, le 13 janvier 1704.
Au moment de la révocation de l'édit de Nantes, cette famille se convertit au catholicisme.
Il épousa en premières noces le 18 avril 1690, à Vitrac Saint-Vincent, Jeanne Marie MARTIN (née vers 1673, décédée avant le 13 décembre 1718), (contrat de mariage passé le 8 avril, devant GRASSIN, notaire du duché de La Rochefoucauld). (Jean-Louis BOURGOIN).
De son union avec Jeanne Marie étaient nés :
  1) Marie, née le 25 février 1702.
Elle épousa par contrat du 30 septembre 1719, reçu BESSAS, notaire royal à Mazières, François BARBARIN, (né vers 1685, décédé le 27 août 1759), écuyer, seigneur de Chambes et de Laplaud, fils de François et de Marie de La CHARLONNIE.
Elle décéda le 25 février 1782 et fut inhumée le lendemain dans l'église de Laplaud. (Jean-Louis BOURGOIN).
2) Anne, qui épousa le 23 novembre 1762 à Cherves-Châtelars, François VEYRET (né vers 1699, décédé le 4 mai 1740 à Cherves-Châtelars), sieur des Garneries, fils de Samuel et de Françoise de MASCUREAU. (Jean-Louis BOURGOIN).
3) Jean, qui suit.
4) Jean, écuyer, sieur de la Bastide (Roumazières).
Il épousa le 5 juillet 1718 à Rancogne, Marie Henriette de SAUNIÈRES (déjà veuve de Martial DAUPHIN et de Jean BLONDEAU).
Jean épousa en secondes noces le 13 (alias le 15) décembre 1718 à Cherves-Châtelars, Françoise de MASCUREAU (née le 7 novembre 1667 à Chez Liot - Cherves-Châtelars, décédée le 8 avril 1744 à Chez Nadaud - Cherves-Châtelars), veuve de Samuel VEYRET, sieur des Garneries, et fille de Jean, écuyer, seigneur du Petit-Moulin, et d'Anne de COUHÉ. (Jean-Louis BOURGOIN).
Il décéda le 16 avril 1744 à Chez Nadaud - Cherves-Châtelars, ayant eu de cette seconde union :
  5) Henri, écuyer, seigneur du Bousquet, chevalier de Saint-Louis en 1750.
Il acheta le 10 août 1750, un pré de Charles de MASCUREAU, écuyer, seigneur du Maine du Beau (Saint-Adjutory).

VIII) PASQUET Jean, né le 13 mai 1711, à Roumazières. (Marcel REIBLE).
Il partit pour Saint-Domingue, en 1732, alors âgé de 21 ans, comme lieutenant dans les troupes détachées de la marine. Il abandonna plus tard l'armée pour acheter une plantation de cannes à sucre.
Cependant, tout en continuant d'administrer sa plantation, il reprit du service en 1751, comme lieutenant de la compagnie d'infanterie des milices de la paroisse des Vases, par commission provisoire du comte DUBOIS de La MOTTE.
En 1754, il devint capitaine des libres du quartier de l'Arcahaye, par commission du marquis de VAUDREUIL.
En 1765, il passa à la première compagnie du quartier de Saint-Marc par commission du comte d'ESTAING.
En 1768, le prince de ROHAN lui confia le quartier de Montrouis, en tant que capitaine, grade qui lui fut officiellement confirmé en 1771, par brevet du roi.
Il reçut la croix de Saint-Louis le 6 juin 1777, puis en 1778, le comte d'ARGOUT, gouverneur de Saint-Domingue, lui confia le commandement de la milice de la paroisse de Saint-Marc.
Le 21 février 1753 à Port aux Princes (Haïti), il épousa Anne Perrine CHEVALIER, (née à Saint-Servan, au diocèse de Rennes), fille de Jean Charles CHEVALIER de BEAUVOIR, et de Perrine MARTIN. (A la rédaction du contrat, par BOISSET et VALEMBRUN, notaires à Port aux Princes, il déclara posséder 60000 livres de billets ou obligations, 100000 livres d'argent comptant et 150 nègres et négresses)
De 1775 à 1782, il acheta plusieurs propriétés qui lui permirent d'agrandir sa plantation.
Sa femme résidant le plus souvent en France, Jean eut de très nombreuses concubines.
Il décéda le 3 novembre 1788 à Montrouis (Saint-Domingue), et fut inhumé le lendemain à Saint-Marc.
De son union avec Anne Perrine, il n'eut qu'une fille unique :
  1) Julie Félicité, née en 1754.
Elle épousa le 4 mars 1771, (BARDOUL, notaire à Angers), le vicomte Charles Joseph Augustin WALSH, chevalier de Serrant, capitaine au régiment irlandais.
Il avait eu aussi de sa concubine, Anne, servante de Madame de SERRANT :
  2) Lise Elisabeth Caroline, a qui il accorda sa liberté, dans son testament reçu le 29 avril 1787 (GAZANTHE et HUGUENET, notaires à Saint-Marc).
Il avait eu aussi de Rosalie, une autre fille :
  3) Toutte, qui aurait dû être affranchie, mais qui ne le fut pas à cause du décès de son géniteur.

Branche de la BROSSE, alias la BROUSSE :
IV) PASQUET Henry, né vers 1550, sieur de la Brousse (Moussas, alias le Mosnat - Agris), notaire royal.
Il participa au synode d'Alès et édifia le Temple de La Rochefoucauld.
Il épousa Agnès de La BROSSE (née vers 1560, décédée en 1608), dame de la Brosse (Agris).
Il décéda après 1620 ayant eu pour enfants, au moins :
  1) Jeanne, qui épousa Pierre LÉRIGET, avocat au Parlement. (Jean-Louis BOURGOIN).
2) Pierre, qui suit.

V) PASQUET Pierre, né vers 1580, sieur de la Brousse.
Il fut avocat au Présidial d'Angoulême et au Parlement.
Il fut député au synode d'Alès en 1620, et était qualifié "d'ancien" de l'Eglise Réformée de La Rochefoucauld.
En 1605, il épousa Françoise LÉRIGET (née le 16 juillet 1584 à La Rochefoucauld, décédée en 1632), dame de Rochebertier (Vilhonneur), fille de Jean, seigneur de Rochebertier, et de Jacquette de La COMBE.
Il décéda après 1657, ayant eu pour enfants :
  1) Anne, née le 16 avril 1609 à La Rochefoucauld, et baptisée le même jour.
Elle épousa Pierre de GAROSTE (né vers 1590, et décédé entre 1638 et 1653 à Angoulême), sieur du Roulle (Rancogne), avocat au Parlement. (Jean-Louis BOURGOIN).
De cette union naquirent 8 enfants.
Elle décéda avant février 1653.
2) Jean, qui suit.
3) Samuel, qui fit la branche de Piégut.
4) Jean.
5) Pierre, né le 23 février 1622 à La Rochefoucauld, et baptisé le lendemain.

(*) VI) PASQUET Jean, né vers 1610, sieur de la Brosse, alias la Brousse (Agris), et de Rochebertier (Vilhonneur).
Il fut avocat.
Il épousa le 25 mai 1632 à La Rochefoucauld, Marie PRÉVERAULD, (née le 27 juillet 1617 à La Rochefoucauld, et décédée après juillet 1664), fille de Simon, sieur de Ponthierre et de la Piterne, et de Marguerite GADOUIN. (CADOUIN ?).
En tant que pair de l'assemblée de ville, il fut chargé lors de la première Fronde de se rendre auprès de Louis XIV, encore mineur, à Saint-Germain en Laye, pour l'assurer de la fidélité des habitants d'Angoulême (Mémorial des maires d'Angoulême, janvier 1649).
Le livre de raison de la famille DELAGE du LUGET livre ce détail sur la fin de Jean, à l'époque de la Révocation de l'Edit de Nantes, en 1685.
"Le sieur PASQUET, un des plus considérables bourgeois du lieu, fut mis par les dragons dans un berceau comme un enfant. Etant là, ils préparent la bouillie, la lui firent avaler toute bouillante et lui couvrirent le visage. A quoi il ne put résister sans succomber."
Il décéda entre 1656 et 1664.
Jean et Anne eurent pour enfants, au moins :
  1) Anne, née vers 1645.
Elle épousa le Ier février 1665, au Temple de La Rochefoucauld, Abraham PASQUET (né vers 1630, décédé entre 1690 et 1693), sieur de Luget, fils de Denis et de Marie MARRAQUIER. Elle eut 15000 livres de dot.
Elle décéda le 9 janvier 1680, à La Rochefoucauld.
2) Antoine, qui suit.
3) Marie.

(*) VII) PASQUET Antoine, né vers 1645, écuyer, seigneur de Rochebertier.
Il épousa vers 1675, Suzanne de CHIÈVRES, (née vers 1655, décédée après 1695), fille de Marc, écuyer, seigneur de la Vallade, et d'Agnès LÉRIGET.
Antoine décéda en 1686.
Veuve, Suzanne de CHIÈVRES fut enregistrée en août 1698, sous le nom de Suzanne de CHIMÈRES, dans l'Armorial Général de France, dressé par Charles d'HOZIER, à la généralité de Limoges, avec le blason suivant :
Blason de Suzanne de Chimères
D'azur à un globe d'or surmonté de deux étoiles du même.
(Blason de Suzanne de CHIMÈRES - Armorial Général de France - Charles d'HOZIER)
A noter que dans l'Armorial, Antoine est nommé Adolphe PASQUIER, sieur de Rochebertières.
De son union avec Suzanne naquirent au moins :
  1) Marie, née vers 1647.
Elle épousa François de DEVEZEAU, écuyer, seigneur de Rancogne, fils de François et de Marie LAISNÉ. Il avait auparavant été marié avec Judith MESNARD.
Elle décéda avant 1687. (Jean-Louis BOURGOIN).
2) Jacob, qui suit.
3) Pierre, né vers 1678, écuyer, sieur de Villebaret.
Il fut témoin au mariage de Louis PASQUET, sieur de Rochebertier, et de Jeanne du LAU. (Jean-Louis BOURGOIN).

(*) VIII) PASQUET Jacob, écuyer, seigneur de Rochebertier.
Il épousa le 12 décembre 1700, à Ruffec, (mariage protestant), Anne de BERNON, (née vers 1680), d'une famille de La Rochelle, fille d'Alexandre, armateur, et de Jeanne BONNEAU. Cette famille possédait une exploitation à Saint-Domingue. Il semblerait qu'elle se livrait au commerce dit triangulaire, c'est à dire la traite d'esclaves noirs.
Il décéda avant le 27 juin 1735.
De son union avec Anne naquirent :
  1) Suzanne, (dite PASQUET du RANDON), née vers 1708.
Elle épousa le 16 février 1734, à Vilhonneur, Louis III de CORGNOL, (né le 2 août 1701 à la Touche d'Anais, décédé le 10 octobre 1752 à la Touche), écuyer, seigneur de la Touche d'Anais, de Sillac, de Fougère, fils de François, écuyer, seigneur de la Touche et de Glanges, et de Renée CORGNOL.
Elle lui apporta par ce mariage la terre de Rochebertier.
Louis CORGNOL eut un procès le 28 juillet 1784, contre Louis PASQUET, son beau-frère. (Archives de la Charente - MALLET, notaire).
Elle décéda le 16 septembre 1768 à la Touche d'Anais, et fut inhumée le 17 dans l'église d'Anais. (Jean-Louis BOURGOIN).
2) Louis, né vers 1715, seigneur de Rochebertier.
Il épousa le 24 avril 1770 à Vilhonneur, Marie GOURDIN (née vers 1735).
De cette union naquit :
  a) Marie, née vers 1771.
Elle épousa le 22 novembre 1790, François de VILLARS (né vers 1760).
Elle décéda le 7 août 1792 à la Robinière - Vilhonneur. (Jean-Louis BOURGOIN).
3) Louis, né vers 1718, écuyer, seigneur de Randon et de Rochebertier.
Il épousa par contrat du 27 juin 1735, à Montignac-Charente, (FRUCHET, notaire à Montignac), Jeanne du LAU de CELLETTES, fille d'Henri, écuyer, seigneur du Chambon et de Cellettes, et d'Isabelle du CLADIER. Furent témoins à ce mariage : Pierre PASQUET, sieur de Villebaret, Jean du LAU, Louis de CORGNOL, seigneur de la Touche d'Anais. (Jean-Louis BOURGOIN).

Branche de PIÉGUT :
blason des Pasquer, sieur de Piégut
D'azur à une sphère d'or accostée de deux étoiles de même, et un croissant d'argent en chef.
(sieur de Piégut, demeurant à Angoulême)

VI) PASQUET Samuel, né le 4 septembre 1617 à La Rochefoucauld, baptisé le 10.
Il fut qualifié d'écuyer, sieur de Piégut, et devint maire d'Angoulême en 1659, conseiller au Présidial, premier assesseur en la maréchaussée, et conseiller du roi.
En août 1659, il alla saluer le roi qui était à Saintes.
Il épousa à Saint-André d'Angoulême, le 7 février 1645, Catherine LAMBERT (née vers 1615), fille de François, écuyer, sieur des Andreaux, et de Catherine Le MUSNIER.
Il fut reçu par le décès de NORMAND, le 12 mars 1660, à l'échevinage d'Angoulême, et fit la déclaration de vouloir vivre noblement, le 17 mars 1660.
Il décéda le 23 décembre 1670 à Rivières.
De son union avec Catherine naquirent :
  1) Guillaume, qui suit.
2) Jacques, écuyer, sieur de Fontdoux.
Il fut major au régiment d'Oléron.
Il décéda en 1706. (Jean-Louis BOURGOIN).
3) Luce, qui épousa le 24 novembre 1678 à Rivières, François de La GARDE, demeurant au lieu noble de Nanteuil (Sers).
4) Marc, qui décéda en 1674, à Oudenarde, en Belgique.

VII) PASQUET Guillaume, écuyer, sieur de Piégut.
Il fut conseiller du roi au présidial d'Angoumois et assesseur de la maréchaussée.
Il fut présent au mariage d'Henriette BÉCHADE avec Pierre de MERGEY, le 11 janvier 1674.
Le 4 octobre 1701, (Pierre AUDOUIN, notaire royal à Angoulême), il prit possession au nom de son frère Jacques, des droits d'échanges et honorifiques dans la paroisse de Rivières, acquis le 6 novembre précédent, et que lui contestait Jean de GUITARD, écuyer, sieur de la Borie. (Il fit enlever les bancs de ce dernier, s'assit à la place qu'il occupait dans le chœur à main droite, et menaça de faire effacer les écussons des GUITARD placés à l'intérieur de l'église et au dessous de ceux du duc de La ROCHEFOUCAULD, le seigneur suzerain. Il fit constater qu'à l'extérieur se trouvait une ceinture remplie des armes et écussons dudit duc, sans autres.)
(Inventaire sommaire des archives départementales de la Charente, antérieures à 1790).
De son union avec Marie LAMBERT, naquit : (Antoine DORCIER).

VIII) PASQUET François, écuyer, seigneur de Lartige, le Treuil, la Marvaillère (Taponnat), et autres lieux.
Il fut juge au présidial d'Angoumois et premier assesseur en la maréchaussée de ladite province.
Il acheta le 24 janvier 1736, la métairie de Pellebuze, moyennant 3999 livres 15 sous, de Antoine DUMAS, sieur de Boisredon et de Puilantier, et Gabrielle de GAROSTE, sa femme.
Il épousa par contrat de mariage du 20 mars 1716 (Pierre JEHEU, notaire à Angoulême), Anne AYMARD, demeurant en la ville d'Angoulême, fille de feu Antoine, et de Françoise LÉRIGET. (Antoine DORCIER).
Le 8 mars 1766 (CAILLAUD, notaire royal à Angoulême), il fit faire un acte de notoriété justifiant du nombre de ses enfants, ainsi que des enfants de Jeanne, sa fille et du sieur de la Tranchade, son époux.
Le 16 décembre 1770, alors veuve, Anne AYMARD (alias AYMARS), fit un testament (CAILLAUD, notaire royal à Angoulême), par lequel elle avantagea Jean François de GUITARD, chevalier, seigneur de Riberolle, au détriment de ses autres petits-enfants. (Inventaire sommaire des archives départementales de la Charente, antérieures à 1790).
Ils eurent pour enfants :
  1) Jeanne, qui épousa Jean NORMAND, écuyer, seigneur de la Tranchade. (Décédé le 22 octobre 1763).
Elle décéda le 12 décembre 1757. (Inventaire sommaire des archives départementales de la Charente, antérieures à 1790).
2) Marie Anne, qui épousa par contrat du 11 mai 1743, François Louis de GUITARD, chevalier, seigneur de la Borie, le Cluzeau, baron de Ribérolles, fils de François et de Charlotte de GUILHEM.
Ses parents lui constituèrent la somme de 20000 livres, consistant dans le lieu de la Marvaillère (Taponnat), comptant pour 12000 livres, et le reste en créances.
3) Marie Françoise, qui épousa par contrat du 11 avril 1766 (CAILLAUD, notaire royal à Angoulême), Guy de BORIE, chevalier, seigneur du Repaire, fils de feu Louis et de Marie Anne de La ROYSSYE, demeurant à Brantôme (Dordogne). (Inventaire sommaire des archives départementales de la Charente, antérieures à 1790).

- Branche du BOUSQUET et de la GARDE :
VII) PASQUET Henry, qui fut capitaine au régiment de Guyenne.
Il commanda le Ier bataillon de la milice d'Angoumois.
Le 9 septembre 1717, il épousa à Taponnat, Marie REGNAULD.
(Jean-Louis BOURGOIN).
De cette union naquit au moins :
  1) Pierre, qui suit.

VIII) PASQUET Pierre, écuyer, seigneur du Bousquet et de la Garde.
Il fut lieutenant de la milice d'Angoumois, et capitaine des grenadiers royaux au régiment de la Tresne, breveté chevalier de Saint-Louis.
Il épousa le 9 février 1744 à Saint-Projet, Suzanne MARET, fille de François et de Gervaise THIBAUD. (Jean-Louis BOURGOIN).
En 1763, il devint adjudicataire de rentes et agriers, situés sur la paroisse de Bunzac, avec droit de chasse, de pacage, et de glandage en Braconne, pour 6 chefs de bêtes aumailles et six chefs de cochons. Il eut également un droit de pêche sur le Bandiat.
Le 5 mars 1765, (CAILLAUD, notaire royal à Angoulême), il y eut une sommation pour Christophe JOUBERT, écuyer, procureur du roi en l'élection d'Angoulême, (qui avait hérité d'Elie François JOUBERT, écuyer, avocat au présidial d'Angoumois, et d'Elisabeth JOUBERT, sœur d'Elie François), de verser à Pierre PASQUET, la somme de 6822 livres, qui restaient dues sur un billet consenti en sa faveur. Une renouvellement de cette sommation fut produite le 10 avril 1765, par le même notaire. (Inventaire sommaire des archives départementales de la Charente, antérieures à 1790).
Le 13 septembre 1765 (CAILLAUD, notaire royal à Angoulême), André THÉVET, sieur de la Bourgage, ancien capitaine au régiment de Montboissier, chevalier de Saint-Louis, au nom de François THÉVET, ancien prieur et curé de Vitrac, son frère, fit cession à Jean Philippe THÉVET, sieur de la Croix, prieur et curé de la paroisse de Vitrac, d'une maison sise à Vitrac. Cette maison était chargée d'une rente de 120 livres envers Pierre PASQUET du BOUSQUET.(Inventaire sommaire des archives départementales de la Charente, antérieures à 1790).
Le 22 juin 1782, le comte d'ARTOIS fit retour des droits décrits en 1763 sur la paroisse de Bunzac, auparavant aliéner, et versa aux héritiers PASQUET du BOUSQUET la somme de 2900 livres, montant de leur engagement.
De son union avec Suzanne MARET naquirent :
  1) Henri, né le 23 octobre 1746, et baptisé le lendemain à La Rochefoucauld, paroisse Saint-Cybard, écuyer, sieur de Saint-Projet.
Il fut garde du corps du roi, compagnie de Villeroi, et représenta à la fin du XVIIIème siècle, le corps de la noblesse et des gens d'armes dans l'assemblée municipale de La Rochefoucauld.
Le 15 mai 1772, il épousa à Rivières, Valérie MARENTIN (née le 23 août 1753 et baptisée le 26 à Rivières), fille de Jean Baptiste, écuyer, seigneur des Denis, la Rivière et Pierre Levée, conseiller du roi, commissaire des guerres, subdélégué de l'intendant de Limoges; et de Catherine Thérèse HUIMON de BAILLEUL.
Accusée de complot contre-révolutionnaire, elle fut condamnée à mort le 14 Prairial an II, (2 juin 1794), par le tribunal révolutionnaire de Paris.
Il déposa une réclamation devant le préfet de la Seine pour obtenir l'amnistie, le 24 Floréal an X, qui ne fut pas suivie d'effet. Il fut cependant amnistié le 18 Frimaire an XI. (Abbé Pierre BUREAU).
Il décéda à Paris le 17 Floréal an X. (Abbé Pierre BUREAU), ayant eu pour fils, au moins :
  a) Jean Baptiste, né le 4 avril 1773, et baptisé le 5 à La Rochefoucauld, paroisse Saint-Cybard.
Il semble qu'il émigra à la Révolution.
Il épousa par contrat du 9 août 1814, reçu MOISANT, notaire à Paris, Geneviève Sophie PARIS, veuve de Louis CHÉDEVILLE.
Il décéda à Paris le 14 décembre 1850, ayant adopté le fils de la première union de Geneviève, Jules Jacques CHÉDEVILLE de LA MAURIE PASQUET de SAINT-PROJET. (Abbé Pierre BUREAU).
2) Jean Mathieu, né le 5 octobre 1748, ondoyé le même jour. Il eut les suppléments du baptême le 29 décembre suivant, à La Rochefoucauld, paroisse Saint-Cybard.
Il fut qualifié d'écuyer, sieur de la Garde (Fleurignac), puis plus tard de la Revenchère.
Il fut anobli en 1782, devint garde du corps du roi, dans la compagnie de Villeroy, et fut breveté chevalier de Saint-Louis.
Le 14 juillet 1771, il épousa en premières noces à La Rochefoucauld, paroisse Saint-Cybard, Jacquette Julie GOUNIN, fille de Pierre, sieur de Jardenat, et de Madeleine GAUTIER.
En mars 1789, il fut appelé à l'assemblée du Second Ordre d'Angoumois. Il s'y fera représenté par François PASQUET du BOUSQUET, seigneur de la Vacherie, capitaine du Lyonnais.
Il eut pour enfant de sa première union, au moins :
  a) Jean Baptiste Julien, dit PASQUET de La REVENCHÈRE, né le 5 septembre 1779, et baptisé le même jour à La Rochefoucauld, paroisse Saint-Cybard.
Sa mère exposa aux administrateurs du district de La Rochefoucauld, le 4 décembre 1792, que le receveur du même district lui avait fait demander la somme de 1000 livres pour son fils absent. Elle affirma qu'il résidait à Vendôme, étant pensionnaire au collège dudit lieu, avec la preuve de lettres qu'elle avait reçu de lui. La municipalité de La Rochefoucauld, le 9 décembre 1792, rejeta ce genre de preuves et en exigea d'autres.
(Abbé Pierre BUREAU).
Ce fut sans doute lui qui épousa le 15 prairial an IX (8 juin 1801), Marie Victoire DESCHAMPS, fille de Jean, chevalier de Romefort, et de Marie Anne DESCHAMPS.
Il émigra à la Révolution, laissant son épouse, alors âgée de 42 ans. Elle sera d'abord emprisonnée au château de La Rochefoucauld du 7 au 26 germinal an II (soit mars-avril 1794). Son nom (PASQUET de La REVENCHÈRE) fut retrouvé parmi les graffiti tracés au crayon sur les boiseries du boudoir de la duchesse, où elle fut enfermée avec d'autres nobles et autres suspects. FOUQUIER-TINVILLE l'ayant réclamé, elle partit pour Paris où elle fut guillotinée le 16 prairial an II (juin 1794), avant la chute de Robespierre.
Du 20 mars 1792 au 6 Nivôse an VIII, il aurait résidé à Jallais (Maine et Loire), et de ce fait, réclama la radiation de son nom de la liste des émigrés dès le 13 Germinal an IV. Le 3 Messidor an VIII, le préfet de la Charente fut d'avis que son nom soir rayé de la liste des émigrés.
Il fit sa déclaration devant le préfet de la Seine, le 18 Floréal an X, et fut amnistié le 9 Prairial an X. (Abbé Pierre BUREAU).
Jean Mathieu épousa en secondes noces, par contrat du 3 Vendémiaire an XI, reçu BEDENIER, notaire à Paris, Marie Madeleine LEROY, veuve PONTET.
Il décéda à Versailles le 14 janvier 1821.
3) Mathieu, dit PASQUET de La GARDE, né le 2 février 1757, et baptisé le même jour à La Rochefoucauld, paroisse Saint-Cybard.
Il fut colonel de cavalerie, breveté chevalier de Saint-Louis, et officier de la Légion d'Honneur.
Le 12 mars 1806, il épousa Anne Henriette JUZAUD, veuve de Louis du GALLOIS de CUSSAC, et fille d'Antoine et de Marie ALBERT. Elle décéda à La Rochefoucauld le 21 mars 1828.
Il fit sa déclaration le 20 août 1804, devant le ministre de France en Basse-Saxe, et fut amnistié le 21 mars 1808. (Abbé Pierre BUREAU).
Sous Louis XVIII, il devint maire de La Rochefoucauld, et en 1822, il fera restaurer le pont dit du château, sur la Tardoire.
Il décéda à La Rochefoucauld le 5 avril 1831, sans postérité. (Abbé Pierre BUREAU).
4) Clair Mathieu, qui suit.

IX) PASQUET du BOUSQUET de LAURIERE Clair Mathieu, né le 18 juillet 1767, et baptisé le même jour à La Rochefoucauld, paroisse Saint-Cybard.
Il fut lieutenant d'infanterie.
Dans une pétition non datée, il déclara qu'en 1791, il servit comme officier au régiment de Lyonnais. Par la suite, il se retira à Toulouse à cause de l'état d'insubordination existant dans son régiment.
Par manque de ressources pour subsister, il se mit au service de la dame TROUARD, demeurant à Sarrebruck, pour l'aider dans son négoce. Il rentra avec elle en France, le 16 octobre 1792, et furent arrêtés à Metz le 4 novembre, comme soupçonnés d'émigration. Ils furent remis en liberté le 30 novembre suivant.
Ce fut alors qu'il s'engagea en qualité de chasseur dans la légion commandée par le général KELLERMANN. Il produisit un certificat du lieutenant-colonel de la cavalerie de la légion de Moselle, ci-devant KELLERMANN, commandant le dépôt de Nancy, certificat daté du 8 février 1793, attestant qu'il était bien engagé dans ladite légion, comme chasseur à cheval, depuis le 6 décembre 1792, et que son congé pour se rendre chez lui était légal, et que de plus à son arrivée au corps, il était muni d'un passeport de la municipalité de Metz.
Il fut condamné par le tribunal criminel de la Charente, le Ier juin 1793, en temps qu'émigré rentré, à être transféré hors du territoire de la République.
Par son jugement du 16 Pluviôse an III, le tribunal révolutionnaire de Paris décida qu'il n'y avait pas lieu a accusation contre lui, mais ordonna néanmoins qu'il devait demeuré dans la maison de justice jusqu'à l'envoi au tribunal du jugement de déportation rendu par le tribunal criminel de la Charente. Cependant, par son arrêté du 24 Pluviôse an III, le comité de sûreté générale de la Convention Nationale mit Clair Mathieu, alors détenu à l'hospice national de Paris, en liberté sur le champ.
Il fut par la suite rayé provisoirement, le 6 Vendémiaire an V, de la liste des émigrés, par l'administration du département de la Charente.
Le 14 Brumaire an V, sa réclamation pour être définitivement radié fut enregistrée au ministère de la police générale, sous le numéro 5001. Les pièces justificatives de sa non émigration passèrent dans le deuxième supplément du premier envoi, carton 249, à l'examen du 4ème bureau de la commission qui donna son avis pour la radiation définitive.
Clair Mathieu, n'ayant pu se croire atteint par la loi du 19 Fructidor an V, fut arrêté et condamné le 22 Frimaire an VI, à la peine de déportation, par la commission militaire séant à Nancy. Après ce jugement, il fut détenu à l'île de Ré.
Il demanda sa mise en liberté provisoire pour se rendre à La Rochefoucauld, demande qui fut acceptée (non datée).
Il fit alors sa déclaration devant le préfet de la Charente, le 2 Prairial an X, et fut amnistié le 12 (alias le 18) Thermidor an X. (Abbé Pierre BUREAU).
Il toucha sa part de l'indemnité dite "du milliard des émigrés", et employa celle-ci à reconstruire Russas, très endommagé, dont il ne garda que le pigeonnier du XVIème siècle. Il fit édifier peu après 1825, un château de style néo-Louis XIII.
Il épousa en premières noces le 13 Fructidor an XI, à Saint-Vincent (Vitrac Saint-Vincent), Anne Eulalie de JAMES, (née le 7 décembre 1780, et baptisée le 10 à Saint-Constant - Saint-Projet, décédée à La Rochefoucauld le 17 Brumaire an XIV), fille de Charles Philippe, chevalier, seigneur de Saint-Vincent, et de Marie Madeleine de LIVRON.
Il épousa ensuite en secondes noces à Angoulême, le 20 février 1811, Marie Victoire de JEAN de JOVELLE, (née à la Tour Blanche - Dordogne, le 26 avril 1782, baptisée au même lieu le 29 avril suivant, décédée à La Rochefoucauld le 18 juillet 1847), fille de François Antoine, seigneur de Jovelle et de Jaubertie, capitaine au régiment de Beaujolais-Infanterie; et de Marie Anne Jeanne ARNAULD de VIVILLE. (Abbé Pierre BUREAU).
Il décéda à La Rochefoucauld le 5 janvier 1832, ayant eu entre autres de sa seconde union :
  1) Mathieu Louis, né à La Rochefoucauld.
Il épousa le 12 septembre 1854, Françoise Félicité de MONTEIL, né au château Fayolle à Villetoureix (Corrèze), fille d'Alain Xavier et de Pierrette LAGEARD de CHERVAL.
2) François Antoine, qui suit.
3) Mathieu Louis Jules, né le 2 décembre 1825 à La Rochefoucauld.
Il fut archéologue et passionné de photographie.
Il fut membre de la société historique et archéologique de la Charente, et secrétaire général de la société française d'archéologie.
Il décéda à Paris, 3 octobre 1894.

X) PASQUET du BOUSQUET de LAURIERE François Antoine, qui épousa Louise Zéphirine de MARET.
De cette union naquirent :
  1) Françoise Christine Stéphanie, qui épousa le 29 décembre 1862, à La Rochefoucauld, Prosper Etienne Alfred MESNAUD de SAINT-PAUL (né en 1832, décédé en 1904), fils de Léonard et d'Anne Elisabeth, dite Prospérine ROUSSEAU de MAGNAC.
2) Marie Noémie, née en 1841.
Elle épousa Jean Baptiste de VILLEMANDY.
3) Gustave, qui suit.
4) peut-être Ferdinand.

XI) PASQUET du BOUSQUET de LAURIERE Gustave, qui épousa Nathalie DELMAS de GRAMMONT, fille d'Arthur et d'Elise BOUSSENOT-CANAU.
De cette union naquit :
  1) Pierre, qui épousa Edith SIBILET, fille d'Abel et de Marguerite de VILLEMANDY de La MESNIÈRE.
De cette union naquirent deux enfants.

Autre PASQUET du BOUSQUET et de La REVENCHÈRE, non reliés :
- PASQUET du BOUSQUET François, seigneur de la Vacherie, capitaine du Lyonnais.
Il représenta Jean Mathieu PASQUET de La REVENCHÈRE à l'assemblée du Second Ordre d'Angoumois, en 1789.

- PASQUET de La REVENCHÈRE Elie Florent.
Il épousa en ? (époque de la Révolution), Marie Antoinette Adélaïde du BOULLET, fille de Gabriel, écuyer, seigneur de la Broue, et d'Angélique SHALLUE (Devenue veuve, elle épousa en secondes noces Philippe du LAU, chevalier, seigneur de Lage Baston).

- PASQUET de La REVENCHÈRE Jean Mathieu, né le 11 mars 1802 à La Rochefoucauld.
Il fut titulaire de la Légion d'Honneur.
Est-ce lui qui épousa Marie Aglaé BRUMAULD de VILLENEUVE (née le 16 juillet 1808), fille de Pierre, baron de Villeneuve, et de Marie Anne Augustine GARNIER de La BOISSIÈRE ?

- PASQUET du BOUSQUET de LAURIÈRE (Saint-Adjutory) :
- PASQUET du BOUSQUET Pierre, écuyer, sieur d'Ecossas (de Séchères des Cossas) Saint-Adjutory ?
Est-ce lui qui fut également qualifié de chevalier de Saint-Louis, seigneur de Russas (Saint Adjutory), et qui fut capitaine au Royal-Cravatte, et émigra à la Révolution.

- PASQUET du BOUSQUET Marie, épousa vers 1750, François du ROUSSEAU, seigneur d'Ecossas, fils de Jacques, chevalier, seigneur de Ferrières et de la Séchère, et d'Agnès POUTTE.

- PASQUET du BOUSQUET de LAURIERE Fernande, née le 6 septembre 1886.
Elle épousa le 13 mai 1922 Henri RAGUENET de SAINT-ALBIN.
Elle décéda le 14 septembre 1985.

- PASQUET du BOUSQUET de LAURIERE Antoinette, née le 21 juillet 1884.
Elle épousa le 6 août 1908 Alexandre Ernest Marie 'Paul' RAGUENET de SAINT-ALBIN.

Autres PASQUET :
- PASQUET Marie, veuve, épousa le Ier décembre 1646, Jacques du MERGEY, fils de Jean et de Catherine RAYMOND.

- PASQUET Marie, eut pour marraine, le 30 avril 1657, Marie LÉRIGET, à la Rochefoucauld.

- PASQUET Marie, née vers 1750.
Elle épousa le 8 décembre 1770, à La Rochefoucauld, Jean de SÉCHÈRES, fils de Pierre (1705-1768), et de Jeanne PINATEAU (1720-1784).

- du BOUSQUET Jean-Charles.
Il fut anobli par lettre du 22 juin 1816, officier de la Garde Nationale de Toulouse. (Dans l'ouvrage de D. LABARRE de RAILLICOURT : Les anoblis de la Restauration).
Il naquit à Saint-Domingue le 4 décembre 1782, et décéda à Paris le 28 décembre 1864.
Il était fils de Laurent-Hilaire, propriétaire dans l'île, et de Mlle CHEVALLIER.
Il avait pour blason : "D'azur à la croix cléchée pommetée d'or, sommé d'un drapeau d'argent monté d'or posé en bande, et d'un lys de jardin d'argent posé en barre, croisé en sautoir".


- Des COUSTURES Simon : Nobiliaire de la Généralité de Limoges.
- DELAHAYE Jane-Marcelle : Notes historiques sur Agris, paroisse d'Angoumois.

- articles de M. Jacky MERLE, sur la Revenchère et Cloulas (Taponnat), Saint-Projet, Lage-Baston (Saint-Projet), et Luget (Pranzac), dans l'ouvrage Promotion patrimoine : Châteaux, manoirs et logis de la Charente.
- article de M. Jacques DUMONT, sur Russas (Saint-Adjutory), dans l'ouvrage Promotion Patrimoine.
- articles de M. Jacques DUBOURG-NOVES, sur Saint-Projet, Lage-Baston (Saint-Projet), et Rochebertier (Vilhonneur), dans l'ouvrage de M. Bruno SÉPULCHRE : Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente.
- article de M. Yvon PIERRON, sur Rochebertier (Vilhonneur), dans l'ouvrage de M. Bruno SÉPULCHRE.
- Nouveau d'HOZIER, Chérin, La Roque et Barthélemy.
- Henri Jougla de MORENAS : Grand armorial de France.
- D. LABARRE de RAILLICOURT : Les anoblis de la Restauration.
- BEAUCHET-FILLEAU : Dictionnaires des familles de l'ancien Poitou.
- REIBLE Marcel : Les esclaves et leurs travaux sur la sucrerie Lugé, à Saint-Domingue (1788-1791). Article paru dans les Mémoires de la Société Archéologique et Historique de la Charente (Années 1973-1974).
- Inventaire sommaire des archives départementales de la Charente, antérieures à 1790, rédigé par P. de FLEURY et J. de La MARTINIÈRE.
- Abbé Joseph NADAUD : Nobiliaire du diocèse et de la généralité de Limoges.
- Abbé Pierre BUREAU : Les émigrés charentais.
- Antoine DORCIER : Précisions généalogiques.
(*) Renseignements généalogiques fournis par Monsieur Christian de CORGNOL.
- Page Internet de Mr Cyril DELMAS MARSALET.
- Jean-Louis BOURGOIN : Généalogie sur Internet : http://gw.geneanet.org/5jlb?lang=fr;pz=jean+louis;nz=bourgoin;ocz=0;p=robert;n=pasquet;oc=1

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