PASQUET |
La famille PASQUET, originaire des environs de La Rochefoucauld, obtint
l'anoblissement par charge militaire intervenu au XVIIIème siècle,
mais également dans la personne de Pierre PASQUET, écuyer,
seigneur de Cloulas (Taponnat), qui fut anobli en 1702. Il y eu un maire d'Angoulême en 1659. D'autres membres de cette famille furent confirmés anobli en 1693, 1702 et 1782. Cette famille posséda en Charente : - Lage-Bâton (Saint-Projet-Saint-Constant) : du 2 mars 1606 au 10 avril 1686. - Luget (Pranzac) : des environs de 1630 à peu avant la Révolution de 1789. - La Brousse (ou la Brosse) ( Agris) : du milieu du XVIème au début du XVIIème siècle. - Rochebertier (Vilhonneur) : du début du XVIIème siècle au 16 février 1734. - La Marvailère (Taponnat-Fleurignac) : du début du XVIIIème siècle à la Révolution de 1789. - La Garde (Taponnat-Fleurignac) : du début du XVIIIème siècle à la Révolution de 1789. - La Revenchère (Taponnat-Fleurignac) : de la fin du XVIIIème siècle à la révolution de 1789. - Piégut et le Bousquet (lieux non localisés). |
PASQUET de CLOULAS (Taponnat) : |
D'azur au chevron d'or accompagné
en chef d'un croissant d'argent accosté de deux étoiles
de même, et en pointe d'une sphère d'argent posée sur un pied d'or. (Nouveau d'HOZIER, CHÉRIN, La ROQUE et BARTHÉLEMY). |
I) PASQUET Robert, né vers 1460. Il habitait le hameau de Cloulas, Paroisse de Taponnat. Il épousa en premières noces Antoinette FOUCAULD (née vers 1470), puis en secondes noces N. De sa première union naquit, au moins :
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II) PASQUET Arnaud, né vers 1490. Il fut médecin et rédigea en 1557 un ouvrage médical intitulé "Sept dialogues de Pictorius..." Il décéda après 1557. D'une union inconnue, il eut au moins :
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III) PASQUET Robert, né vers 1520. Il exerça comme notaire royal, et était protestant. Il épousa en premières noces Gillette BENOIT. (Jean-Louis BOURGOIN), puis en secondes noces Bertrande BÉCHADE (née en 1530, décédée en 1567), peut-être sœur de Pierre BÉCHADE, juge de Marthon. Il décéda avant 1581. De cette union naquirent :
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IV) PASQUET Pierre, né vers 1560, marchand. Il épousa vers 1600, Marie "Elise" CHARPENTIER (née vers 1570 à Saint-Claud, décédée en 1629, veuve de Jacques MESTURAS, et fille de Jacques. Il décéda en 1608, ayant eut pour enfants, au moins :
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V) PASQUET Jean, né vers 1600, marchand. En 1656, il acheta les deux-tiers de la châtaigneraie de Cloulas. Il épousa après le 14 mai 1631, Catherine LOUSMEAU (née vers 1610, décédée après 1665), fille de Jean (?), et de Marie MAXIAS, alias MATHIEU. Il décéda entre 1656 et 1665, ayant eu pour enfants :
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VI) PASQUET Pierre, né le 6 avril 1638 à La Rochefoucauld, et baptisé le 13 avril au Temple de La Rochefoucauld. Il fut qualifié de sieur de la Vimière et de Cloulas, et fut conseiller du Prince de CONDÉ, et intendant des domaines du duc de La ROCHEFOUCAULD, François VI. Il eut un procès avec le chapitre car il refusa de payer la dîme pour sa vigne de Chez Vicard. D'après l'Intendant BERNAGE, il était un des chefs protestants de La Rochefoucauld. Il fut anobli en mars 1702 à Marly, par lettres enregistrées en Parlement le 24 juillet. Le 23 avril 1702, il prit possession d'un banc dans l'église de Taponnat. Par contrat du 16 février 1666, Pierre épousa à Saint-Projet, Marie de SAUNIÈRES (née le 15 septembre 1647 à la Rochefoucauld), fille de Henri et de Marie RIZAT. Il décéda après 1702, ayant eu pour enfants, au moins :
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PASQUET de LAGE-BASTON : (Saint-Projet) : |
D'azur
au chevron d'or accompagné de trois étoiles d'argent. (sieur de Lage Baston) |
IV) PASQUET Aimery, né vers 1555. Il acquit le domaine de Lage Baston le 2 mars 1606 (devant FÈVRE, notaire), de Charles BENOÎT, et eut la charge de procureur au Présidial d'Angoumois. Il fut également co-fermier de l'abbaye de La Couronne en 1603, et greffier de la Prévôté. Il fut reçu conseiller au corps de ville d'Angoulême, par le décès de Georges AVRIL, le 24 juillet 1623. Jean ROBIN, sieur de Plessac, fut reçu à son tour par le décès dudit PASQUET, le 19 janvier 1632. Il fut inhumé à Saint-André d'Angoulême. Il épousa le 8 octobre 1581, à La Rochefoucauld, Marie BOUTHILLIER (née en 1560, décédée avant 1632), fille de Sébastien et de Catherine Jeanne DELAGE. Le 14 mai 1630, (DESBRANDES, notaire royal à Angoulême), Marc GUILLAUMEAU, chanoine de la cathédrale d'Angoulême, lui fit don d'une pièce de terre à Roffy, paroisse de Lhoumeau. (Inventaire sommaire des archives départementales de la Charente, antérieures à 1790). De son union avec Marie naquit : |
V) PASQUET Denis, né vers 1582, écuyer, seigneur de Lage Baston. Il eut la charge d'avocat au Présidial, et de trésorier de l'extraordinaire des guerres de Guyenne. Il y eut une constitution de rente faite par Denis et Aimery, son père, à Paul THOMAS, du 25 avril 1628. Ledit Denis fit déclaration de vouloir vivre noblement, le 20 mai 1634. Il fut député au synode protestant de Charenton, et fut qualifié plus tard "d'ancien" de l'église réformée d'Angoulême. Il épousa après le 11 juin 1606, Marie MARRAQUIER. (alias MAROQUIER, née vers 1590, décédée après mai 1630), fille de Guillaume, et de Anne BARBOT. Il décéda après 1656. Denis avait eu pour enfants :
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VI) PASQUET Henry, seigneur de Lage Baston. Il fut avocat au présidial. Il semble d'Henry épousa en premières noces le 19 juin 1645, Elisabeth de La TOUCHE, puis en secondes noces Marguerite, alias Madeleine MOREL. Veuve avant le 12 octobre 1676, Madeleine MOREL épousa en secondes noces Jacquot, alias Jacob de CHIÈVRES, écuyer, sieur de Montravail. De cette seconde union naquirent entre autres :
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PASQUET de LUGET (Pranzac) : |
VI) PASQUET Abraham, né vers 1630, notable huguenot, sieur de Luget en Pranzac et de Lage Baston (Saint-Projet). Il fut anobli en 1659 lorsqu'il accéda aux offices de la mairie d'Angoulême. Il reçut en fief le domaine de Luget. Le 12 octobre 1676 (Pierre AUDOUIN, notaire royal à Angoulême), il émis une quittance de 120 livres, faisant la quatrième partie de la somme de 481 livres, à laquelle il avait été condamné (avec Jean PASQUET, sieur de Lage-Baton, Madeleine MOREL, veuve d'Henry PASQUET, et Marie PASQUET, veuve de Pierre MERGIER), au profit du collège des Jésuites de Bordeaux. Ladite quittance fut donnée à Jacquot de CHIÈVRES, écuyer, sieur de Montravail, demeurant au lieu noble de Farges, paroisse de Roussines, comme mari de ladite Madeleine MOREL, par le R. P. Bonaventure MARICHEAU, syndic du collège d'Angoulême, au nom du R. P. GACHET, syndic de celui de Bordeaux. (Inventaire sommaire des archives départementales de la Charente, antérieures à 1790). En août 1685, il demeurait à La Rochefoucauld. Il décéda entre 1690 et 1693. Il avait épousé le Ier février 1665, au Temple de La Rochefoucauld, sa cousine, Anne PASQUET, (née vers 1645, et décédée vers 1680), fille de Jean, sieur de la Brosse, et de Marie PRÉVERAUD. De cette union naquirent :
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VII) PASQUET Jean, né vers 1666, écuyer, sieur de Luget (Pranzac) et de Lage Baston (Saint-Projet). Il fut maintenu noble par Jean ROUILLÉ, intendant de la généralité de Limoges, le 13 janvier 1704. Au moment de la révocation de l'édit de Nantes, cette famille se convertit au catholicisme. Il épousa en premières noces le 18 avril 1690, à Vitrac Saint-Vincent, Jeanne Marie MARTIN (née vers 1673, décédée avant le 13 décembre 1718), (contrat de mariage passé le 8 avril, devant GRASSIN, notaire du duché de La Rochefoucauld). (Jean-Louis BOURGOIN). De son union avec Jeanne Marie étaient nés :
Il décéda le 16 avril 1744 à Chez Nadaud - Cherves-Châtelars, ayant eu de cette seconde union :
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VIII) PASQUET Jean, né le 13 mai 1711, à Roumazières. (Marcel REIBLE). Il partit pour Saint-Domingue, en 1732, alors âgé de 21 ans, comme lieutenant dans les troupes détachées de la marine. Il abandonna plus tard l'armée pour acheter une plantation de cannes à sucre. Cependant, tout en continuant d'administrer sa plantation, il reprit du service en 1751, comme lieutenant de la compagnie d'infanterie des milices de la paroisse des Vases, par commission provisoire du comte DUBOIS de La MOTTE. En 1754, il devint capitaine des libres du quartier de l'Arcahaye, par commission du marquis de VAUDREUIL. En 1765, il passa à la première compagnie du quartier de Saint-Marc par commission du comte d'ESTAING. En 1768, le prince de ROHAN lui confia le quartier de Montrouis, en tant que capitaine, grade qui lui fut officiellement confirmé en 1771, par brevet du roi. Il reçut la croix de Saint-Louis le 6 juin 1777, puis en 1778, le comte d'ARGOUT, gouverneur de Saint-Domingue, lui confia le commandement de la milice de la paroisse de Saint-Marc. Le 21 février 1753 à Port aux Princes (Haïti), il épousa Anne Perrine CHEVALIER, (née à Saint-Servan, au diocèse de Rennes), fille de Jean Charles CHEVALIER de BEAUVOIR, et de Perrine MARTIN. (A la rédaction du contrat, par BOISSET et VALEMBRUN, notaires à Port aux Princes, il déclara posséder 60000 livres de billets ou obligations, 100000 livres d'argent comptant et 150 nègres et négresses) De 1775 à 1782, il acheta plusieurs propriétés qui lui permirent d'agrandir sa plantation. Sa femme résidant le plus souvent en France, Jean eut de très nombreuses concubines. Il décéda le 3 novembre 1788 à Montrouis (Saint-Domingue), et fut inhumé le lendemain à Saint-Marc. De son union avec Anne Perrine, il n'eut qu'une fille unique :
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Branche de la BROSSE, alias la BROUSSE : |
IV) PASQUET Henry, né vers 1550, sieur de la Brousse (Moussas, alias le Mosnat - Agris), notaire royal. Il participa au synode d'Alès et édifia le Temple de La Rochefoucauld. Il épousa Agnès de La BROSSE (née vers 1560, décédée en 1608), dame de la Brosse (Agris). Il décéda après 1620 ayant eu pour enfants, au moins :
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V) PASQUET Pierre, né vers 1580, sieur de la Brousse. Il fut avocat au Présidial d'Angoulême et au Parlement. Il fut député au synode d'Alès en 1620, et était qualifié "d'ancien" de l'Eglise Réformée de La Rochefoucauld. En 1605, il épousa Françoise LÉRIGET (née le 16 juillet 1584 à La Rochefoucauld, décédée en 1632), dame de Rochebertier (Vilhonneur), fille de Jean, seigneur de Rochebertier, et de Jacquette de La COMBE. Il décéda après 1657, ayant eu pour enfants :
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(*) VI) PASQUET Jean, né vers 1610, sieur de la Brosse, alias la Brousse (Agris), et de Rochebertier (Vilhonneur). Il fut avocat. Il épousa le 25 mai 1632 à La Rochefoucauld, Marie PRÉVERAULD, (née le 27 juillet 1617 à La Rochefoucauld, et décédée après juillet 1664), fille de Simon, sieur de Ponthierre et de la Piterne, et de Marguerite GADOUIN. (CADOUIN ?). En tant que pair de l'assemblée de ville, il fut chargé lors de la première Fronde de se rendre auprès de Louis XIV, encore mineur, à Saint-Germain en Laye, pour l'assurer de la fidélité des habitants d'Angoulême (Mémorial des maires d'Angoulême, janvier 1649). Le livre de raison de la famille DELAGE du LUGET livre ce détail sur la fin de Jean, à l'époque de la Révocation de l'Edit de Nantes, en 1685. "Le sieur PASQUET, un des plus considérables bourgeois du lieu, fut mis par les dragons dans un berceau comme un enfant. Etant là, ils préparent la bouillie, la lui firent avaler toute bouillante et lui couvrirent le visage. A quoi il ne put résister sans succomber." Il décéda entre 1656 et 1664. Jean et Anne eurent pour enfants, au moins :
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(*) VII) PASQUET Antoine, né vers 1645, écuyer, seigneur de Rochebertier. Il épousa vers 1675, Suzanne de CHIÈVRES, (née vers 1655, décédée après 1695), fille de Marc, écuyer, seigneur de la Vallade, et d'Agnès LÉRIGET. Antoine décéda en 1686. Veuve, Suzanne de CHIÈVRES fut enregistrée en août 1698, sous le nom de Suzanne de CHIMÈRES, dans l'Armorial Général de France, dressé par Charles d'HOZIER, à la généralité de Limoges, avec le blason suivant :
De son union avec Suzanne naquirent au moins :
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(*) VIII) PASQUET Jacob, écuyer, seigneur
de Rochebertier. Il épousa le 12 décembre 1700, à Ruffec, (mariage protestant), Anne de BERNON, (née vers 1680), d'une famille de La Rochelle, fille d'Alexandre, armateur, et de Jeanne BONNEAU. Cette famille possédait une exploitation à Saint-Domingue. Il semblerait qu'elle se livrait au commerce dit triangulaire, c'est à dire la traite d'esclaves noirs. Il décéda avant le 27 juin 1735. De son union avec Anne naquirent :
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Branche de PIÉGUT : |
D'azur à une sphère
d'or accostée de deux étoiles de même, et un croissant
d'argent en chef. (sieur de Piégut, demeurant à Angoulême) |
VI) PASQUET Samuel, né le 4 septembre 1617 à La Rochefoucauld, baptisé le 10. Il fut qualifié d'écuyer, sieur de Piégut, et devint maire d'Angoulême en 1659, conseiller au Présidial, premier assesseur en la maréchaussée, et conseiller du roi. En août 1659, il alla saluer le roi qui était à Saintes. Il épousa à Saint-André d'Angoulême, le 7 février 1645, Catherine LAMBERT (née vers 1615), fille de François, écuyer, sieur des Andreaux, et de Catherine Le MUSNIER. Il fut reçu par le décès de NORMAND, le 12 mars 1660, à l'échevinage d'Angoulême, et fit la déclaration de vouloir vivre noblement, le 17 mars 1660. Il décéda le 23 décembre 1670 à Rivières. De son union avec Catherine naquirent :
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VII) PASQUET Guillaume, écuyer, sieur de Piégut. Il fut conseiller du roi au présidial d'Angoumois et assesseur de la maréchaussée. Il fut présent au mariage d'Henriette BÉCHADE avec Pierre de MERGEY, le 11 janvier 1674. Le 4 octobre 1701, (Pierre AUDOUIN, notaire royal à Angoulême), il prit possession au nom de son frère Jacques, des droits d'échanges et honorifiques dans la paroisse de Rivières, acquis le 6 novembre précédent, et que lui contestait Jean de GUITARD, écuyer, sieur de la Borie. (Il fit enlever les bancs de ce dernier, s'assit à la place qu'il occupait dans le chœur à main droite, et menaça de faire effacer les écussons des GUITARD placés à l'intérieur de l'église et au dessous de ceux du duc de La ROCHEFOUCAULD, le seigneur suzerain. Il fit constater qu'à l'extérieur se trouvait une ceinture remplie des armes et écussons dudit duc, sans autres.) (Inventaire sommaire des archives départementales de la Charente, antérieures à 1790). De son union avec Marie LAMBERT, naquit : (Antoine DORCIER). |
VIII) PASQUET François, écuyer, seigneur
de Lartige, le Treuil, la Marvaillère (Taponnat), et autres lieux. Il fut juge au présidial d'Angoumois et premier assesseur en la maréchaussée de ladite province. Il acheta le 24 janvier 1736, la métairie de Pellebuze, moyennant 3999 livres 15 sous, de Antoine DUMAS, sieur de Boisredon et de Puilantier, et Gabrielle de GAROSTE, sa femme. Il épousa par contrat de mariage du 20 mars 1716 (Pierre JEHEU, notaire à Angoulême), Anne AYMARD, demeurant en la ville d'Angoulême, fille de feu Antoine, et de Françoise LÉRIGET. (Antoine DORCIER). Le 8 mars 1766 (CAILLAUD, notaire royal à Angoulême), il fit faire un acte de notoriété justifiant du nombre de ses enfants, ainsi que des enfants de Jeanne, sa fille et du sieur de la Tranchade, son époux. Le 16 décembre 1770, alors veuve, Anne AYMARD (alias AYMARS), fit un testament (CAILLAUD, notaire royal à Angoulême), par lequel elle avantagea Jean François de GUITARD, chevalier, seigneur de Riberolle, au détriment de ses autres petits-enfants. (Inventaire sommaire des archives départementales de la Charente, antérieures à 1790). Ils eurent pour enfants :
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- Branche du BOUSQUET et de la GARDE : |
VII) PASQUET Henry, qui fut capitaine au régiment de Guyenne. Il commanda le Ier bataillon de la milice d'Angoumois. Le 9 septembre 1717, il épousa à Taponnat, Marie REGNAULD. (Jean-Louis BOURGOIN). De cette union naquit au moins :
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VIII) PASQUET Pierre, écuyer, seigneur du Bousquet et de la Garde. Il fut lieutenant de la milice d'Angoumois, et capitaine des grenadiers royaux au régiment de la Tresne, breveté chevalier de Saint-Louis. Il épousa le 9 février 1744 à Saint-Projet, Suzanne MARET, fille de François et de Gervaise THIBAUD. (Jean-Louis BOURGOIN). En 1763, il devint adjudicataire de rentes et agriers, situés sur la paroisse de Bunzac, avec droit de chasse, de pacage, et de glandage en Braconne, pour 6 chefs de bêtes aumailles et six chefs de cochons. Il eut également un droit de pêche sur le Bandiat. Le 5 mars 1765, (CAILLAUD, notaire royal à Angoulême), il y eut une sommation pour Christophe JOUBERT, écuyer, procureur du roi en l'élection d'Angoulême, (qui avait hérité d'Elie François JOUBERT, écuyer, avocat au présidial d'Angoumois, et d'Elisabeth JOUBERT, sœur d'Elie François), de verser à Pierre PASQUET, la somme de 6822 livres, qui restaient dues sur un billet consenti en sa faveur. Une renouvellement de cette sommation fut produite le 10 avril 1765, par le même notaire. (Inventaire sommaire des archives départementales de la Charente, antérieures à 1790). Le 13 septembre 1765 (CAILLAUD, notaire royal à Angoulême), André THÉVET, sieur de la Bourgage, ancien capitaine au régiment de Montboissier, chevalier de Saint-Louis, au nom de François THÉVET, ancien prieur et curé de Vitrac, son frère, fit cession à Jean Philippe THÉVET, sieur de la Croix, prieur et curé de la paroisse de Vitrac, d'une maison sise à Vitrac. Cette maison était chargée d'une rente de 120 livres envers Pierre PASQUET du BOUSQUET.(Inventaire sommaire des archives départementales de la Charente, antérieures à 1790). Le 22 juin 1782, le comte d'ARTOIS fit retour des droits décrits en 1763 sur la paroisse de Bunzac, auparavant aliéner, et versa aux héritiers PASQUET du BOUSQUET la somme de 2900 livres, montant de leur engagement. De son union avec Suzanne MARET naquirent :
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IX) PASQUET du BOUSQUET de LAURIERE Clair Mathieu, né le 18 juillet 1767, et baptisé le même jour à La Rochefoucauld, paroisse Saint-Cybard. Il fut lieutenant d'infanterie. Dans une pétition non datée, il déclara qu'en 1791, il servit comme officier au régiment de Lyonnais. Par la suite, il se retira à Toulouse à cause de l'état d'insubordination existant dans son régiment. Par manque de ressources pour subsister, il se mit au service de la dame TROUARD, demeurant à Sarrebruck, pour l'aider dans son négoce. Il rentra avec elle en France, le 16 octobre 1792, et furent arrêtés à Metz le 4 novembre, comme soupçonnés d'émigration. Ils furent remis en liberté le 30 novembre suivant. Ce fut alors qu'il s'engagea en qualité de chasseur dans la légion commandée par le général KELLERMANN. Il produisit un certificat du lieutenant-colonel de la cavalerie de la légion de Moselle, ci-devant KELLERMANN, commandant le dépôt de Nancy, certificat daté du 8 février 1793, attestant qu'il était bien engagé dans ladite légion, comme chasseur à cheval, depuis le 6 décembre 1792, et que son congé pour se rendre chez lui était légal, et que de plus à son arrivée au corps, il était muni d'un passeport de la municipalité de Metz. Il fut condamné par le tribunal criminel de la Charente, le Ier juin 1793, en temps qu'émigré rentré, à être transféré hors du territoire de la République. Par son jugement du 16 Pluviôse an III, le tribunal révolutionnaire de Paris décida qu'il n'y avait pas lieu a accusation contre lui, mais ordonna néanmoins qu'il devait demeuré dans la maison de justice jusqu'à l'envoi au tribunal du jugement de déportation rendu par le tribunal criminel de la Charente. Cependant, par son arrêté du 24 Pluviôse an III, le comité de sûreté générale de la Convention Nationale mit Clair Mathieu, alors détenu à l'hospice national de Paris, en liberté sur le champ. Il fut par la suite rayé provisoirement, le 6 Vendémiaire an V, de la liste des émigrés, par l'administration du département de la Charente. Le 14 Brumaire an V, sa réclamation pour être définitivement radié fut enregistrée au ministère de la police générale, sous le numéro 5001. Les pièces justificatives de sa non émigration passèrent dans le deuxième supplément du premier envoi, carton 249, à l'examen du 4ème bureau de la commission qui donna son avis pour la radiation définitive. Clair Mathieu, n'ayant pu se croire atteint par la loi du 19 Fructidor an V, fut arrêté et condamné le 22 Frimaire an VI, à la peine de déportation, par la commission militaire séant à Nancy. Après ce jugement, il fut détenu à l'île de Ré. Il demanda sa mise en liberté provisoire pour se rendre à La Rochefoucauld, demande qui fut acceptée (non datée). Il fit alors sa déclaration devant le préfet de la Charente, le 2 Prairial an X, et fut amnistié le 12 (alias le 18) Thermidor an X. (Abbé Pierre BUREAU). Il toucha sa part de l'indemnité dite "du milliard des émigrés", et employa celle-ci à reconstruire Russas, très endommagé, dont il ne garda que le pigeonnier du XVIème siècle. Il fit édifier peu après 1825, un château de style néo-Louis XIII. Il épousa en premières noces le 13 Fructidor an XI, à Saint-Vincent (Vitrac Saint-Vincent), Anne Eulalie de JAMES, (née le 7 décembre 1780, et baptisée le 10 à Saint-Constant - Saint-Projet, décédée à La Rochefoucauld le 17 Brumaire an XIV), fille de Charles Philippe, chevalier, seigneur de Saint-Vincent, et de Marie Madeleine de LIVRON. Il épousa ensuite en secondes noces à Angoulême, le 20 février 1811, Marie Victoire de JEAN de JOVELLE, (née à la Tour Blanche - Dordogne, le 26 avril 1782, baptisée au même lieu le 29 avril suivant, décédée à La Rochefoucauld le 18 juillet 1847), fille de François Antoine, seigneur de Jovelle et de Jaubertie, capitaine au régiment de Beaujolais-Infanterie; et de Marie Anne Jeanne ARNAULD de VIVILLE. (Abbé Pierre BUREAU). Il décéda à La Rochefoucauld le 5 janvier 1832, ayant eu entre autres de sa seconde union :
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X) PASQUET du BOUSQUET de LAURIERE François Antoine, qui épousa Louise Zéphirine de MARET. De cette union naquirent :
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XI) PASQUET du BOUSQUET de LAURIERE Gustave, qui épousa Nathalie DELMAS de GRAMMONT, fille d'Arthur et d'Elise BOUSSENOT-CANAU. De cette union naquit :
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Autre PASQUET du BOUSQUET et de La REVENCHÈRE, non reliés : |
- PASQUET du BOUSQUET François, seigneur
de la Vacherie, capitaine du Lyonnais. Il représenta Jean Mathieu PASQUET de La REVENCHÈRE à l'assemblée du Second Ordre d'Angoumois, en 1789. |
- PASQUET de La REVENCHÈRE Elie Florent. Il épousa en ? (époque de la Révolution), Marie Antoinette Adélaïde du BOULLET, fille de Gabriel, écuyer, seigneur de la Broue, et d'Angélique SHALLUE (Devenue veuve, elle épousa en secondes noces Philippe du LAU, chevalier, seigneur de Lage Baston). |
- PASQUET de La REVENCHÈRE Jean Mathieu,
né le 11 mars 1802 à La Rochefoucauld. Il fut titulaire de la Légion d'Honneur. Est-ce lui qui épousa Marie Aglaé BRUMAULD de VILLENEUVE (née le 16 juillet 1808), fille de Pierre, baron de Villeneuve, et de Marie Anne Augustine GARNIER de La BOISSIÈRE ? |
- PASQUET du BOUSQUET de LAURIÈRE (Saint-Adjutory) : |
- PASQUET du BOUSQUET Pierre, écuyer,
sieur d'Ecossas (de Séchères des Cossas) Saint-Adjutory ? Est-ce lui qui fut également qualifié de chevalier de Saint-Louis, seigneur de Russas (Saint Adjutory), et qui fut capitaine au Royal-Cravatte, et émigra à la Révolution. |
- PASQUET du BOUSQUET Marie, épousa vers 1750, François du ROUSSEAU, seigneur d'Ecossas, fils de Jacques, chevalier, seigneur de Ferrières et de la Séchère, et d'Agnès POUTTE. |
- PASQUET du BOUSQUET de LAURIERE Fernande, née
le 6 septembre 1886. Elle épousa le 13 mai 1922 Henri RAGUENET de SAINT-ALBIN. Elle décéda le 14 septembre 1985. |
- PASQUET du BOUSQUET de LAURIERE Antoinette, née
le 21 juillet 1884. Elle épousa le 6 août 1908 Alexandre Ernest Marie 'Paul' RAGUENET de SAINT-ALBIN. |
Autres PASQUET : |
- PASQUET Marie, veuve, épousa le Ier décembre 1646, Jacques du MERGEY, fils de Jean et de Catherine RAYMOND. |
- PASQUET Marie, eut pour marraine, le 30 avril 1657, Marie LÉRIGET, à la Rochefoucauld. |
- PASQUET Marie, née vers 1750. Elle épousa le 8 décembre 1770, à La Rochefoucauld, Jean de SÉCHÈRES, fils de Pierre (1705-1768), et de Jeanne PINATEAU (1720-1784). |
- du BOUSQUET Jean-Charles. |
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Des COUSTURES Simon : Nobiliaire de la Généralité de Limoges. - DELAHAYE Jane-Marcelle : Notes historiques sur Agris, paroisse d'Angoumois. - articles de M. Jacky MERLE, sur la Revenchère et Cloulas (Taponnat), Saint-Projet, Lage-Baston (Saint-Projet), et Luget (Pranzac), dans l'ouvrage Promotion patrimoine : Châteaux, manoirs et logis de la Charente. - article de M. Jacques DUMONT, sur Russas (Saint-Adjutory), dans l'ouvrage Promotion Patrimoine. - articles de M. Jacques DUBOURG-NOVES, sur Saint-Projet, Lage-Baston (Saint-Projet), et Rochebertier (Vilhonneur), dans l'ouvrage de M. Bruno SÉPULCHRE : Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente. - article de M. Yvon PIERRON, sur Rochebertier (Vilhonneur), dans l'ouvrage de M. Bruno SÉPULCHRE. - Nouveau d'HOZIER, Chérin, La Roque et Barthélemy. - Henri Jougla de MORENAS : Grand armorial de France. - D. LABARRE de RAILLICOURT : Les anoblis de la Restauration. - BEAUCHET-FILLEAU : Dictionnaires des familles de l'ancien Poitou. - REIBLE Marcel : Les esclaves et leurs travaux sur la sucrerie Lugé, à Saint-Domingue (1788-1791). Article paru dans les Mémoires de la Société Archéologique et Historique de la Charente (Années 1973-1974). - Inventaire sommaire des archives départementales de la Charente, antérieures à 1790, rédigé par P. de FLEURY et J. de La MARTINIÈRE. - Abbé Joseph NADAUD : Nobiliaire du diocèse et de la généralité de Limoges. - Abbé Pierre BUREAU : Les émigrés charentais. - Antoine DORCIER : Précisions généalogiques. (*) Renseignements généalogiques fournis par Monsieur Christian de CORGNOL. - Page Internet de Mr Cyril DELMAS MARSALET. - Jean-Louis BOURGOIN : Généalogie sur Internet : http://gw.geneanet.org/5jlb?lang=fr;pz=jean+louis;nz=bourgoin;ocz=0;p=robert;n=pasquet;oc=1 |