- PASQUET de SAINT-MESMY N.
Il eut pour enfants, au moins :
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1) Elie, qui épousa Anne Michelle (alias Michel) Petit du Petit-Val, fille de François, seigneur du Petit-Val, conseiller du roi, et d'Esther Bernon.
Le 21 octobre 1740, il acheta de Jean Jacques Chailler, chevalier, seigneur de Vouillac et Sonneville, les terres de Vouillac (Champniers), Boismuset Champniers) et Puyrenaud (Champniers). (Jean-Paul GAILLARD).
Il acheta en 1741 la terre et seigneurie de Balzac, de la famille Bourrée.
Il fit un bail à ferme, pour 7 ans, le 26 avril 1753 (Caillaud, notaire royal à Angoulême), à raison de 18 livres l'une, à Louis et Guillaume Petitbois, frères, poissonniers de la paroisse de Saint-Yrieix. Ce bail concernait une partie du droit de pêche lui appartenant, sur la Charente, entre la font de la Pallue et les essacs de la Pouyade. (Inventaire sommaire des archives départementales de la Charente, antérieures à 1790).
Le 20 décembre 1757, comme acquéreur de la terre de Balzac, il reconnut une rente de 11 livres due à Antoine Civadier, curé de Saint-Paul. La dite rente avait été consentie par M. Guez de Balzac, le 11 juin 1611 (Reçu Rouhier, notaire), en raison de leur chapelle de l'église Saint-Paul, et à condition qu'une messe y fut chantée et célébrée pour la fête de la Sainte-Trinité. (Jean Bernard, notaire royal à Angoulême). (Inventaire sommaire des archives départementales de la Charente, antérieures à 1790).
Le 19 mars 1761 (Caillaud, notaire royal), Noël Bertrand de La Laurencie, chevalier, marquis de Charras et de Neuvic, lui signa constitution d'une rente de 650 livres. Le 27 mars de la même année, ce fut au tour d'Alexandre Galard de Béarn, chevalier, seigneur du Repaire de Rougnac, et sa femme Marie Elisabeth Chesnel, de lui signé une autre constitution de rente de 750 livres. (Caillaud, notaire royal).
(Inventaire sommaire des archives départementales de la Charente, antérieures à 1790).
Le 30 avril 1764, (Caillaud, notaire royal à Angoulême), il acheta encore le fief des Giraudières (Champniers), mouvant de la baronnie de Montignac, la seigneurie du Maine Gagnaud (Ruelle), et une maison au faubourg de Lhoumeau à Angoulême, de Pierre Bareau de Girac, seigneur de Bourg-Charente, Fayolle, la Prévosterie, et de Thérèse Radegonde Rambaud, son épouse. (Jean-Paul GAILLARD). (Inventaire sommaire des archives départementales de la Charente, antérieures à 1790).
Il décéda à Paris, en octobre 1765.
Le 27 septembre 1766, un acte de notoriété fut fait pour justifier de la date de son décès, et qu'il laissait pour seuls héritiers, ses frères, Pierre PASQUET, chevalier, seigneur de Brussy, et Pierre PASQUET, chevalier, seigneur de Leyrat, ancien capitaine. (Jean Bernard, notaire royal à Angoulême). (Inventaire sommaire des archives départementales de la Charente, antérieures à 1790).
Par contrat du 7 novembre 1766, (Caillaud, notaire royal à Angoulême), sa veuve Anne Michelle Petit du Petit-Val épousa en secondes noces Paul Boisson, seigneur de Rochemont, colonel de dragons, fils de Clément et de Marie Fé. (Inventaire sommaire des archives départementales de la Charente, antérieures à 1790). (Christian GILLET).
Anne Michel Petit du Petit-Val décéda le 25 août 1778, et fut inhumée le 27 à Bouteville, sans avoir eu de postérité.
2) Pierre Elie, écuyer, seigneur de Leyrat.
Il fut capitaine des vaisseaux du roi, breveté chevalier de Saint-Louis.
Il épousa sa cousine, Marie de PASQUET, (née le 22 février 1740 à Saint-Solve - Creuse, décédée à Benayes - Corrèze, au château de Forsac, le 22 juillet 1786), demoiselle de Priezac, fille d'Hélie, écuyer, seigneur de Savignac, Saint-Mesmin, etc. et de Marie Gillette Green de Saint-Marsault.
Le 22 septembre 1767, (Caillaud, notaire royal à Angoulême), il vendit le fief des Murailles (Gond-Pontouvre), moyennant 4500 livres, à Pierre Vallier, licencié en droit à Angoulême. (Christian GILLET).
le fief des Murailles relevait du fief de Bellejoie, au devoir d'une paire de gants blancs appréciés 12 deniers, et consistant en une rente de 18 boisseaux de froment, 14 boisseaux d'avoine, 30 sols d'argent et 2 gélines. (Inventaire sommaire des archives départementales de la Charente, antérieures à 1790).
Par acte du 16 décembre 1768, reçu Blanchet, notaire à Ruffec, la terre de Balzac fut vendue par Pierre et son épouse, au comte et à la comtesse de Broglie.
Par son testament du 30 septembre 1768, (Landreau, notaire à Angoulême), il institua héritière universelle son épouse Marie Pasquet.
Il décéda en 1775. (Marie Pasquet, épousa en secondes noces à Bouex, le 23 mars 1777, Pierre de Beaupoil de Saint-Aulaire, alors en garnison à Cognac, , capitaine au régiment de Berry-Cavalerie, dit le vicomte de Verthamon et de Pavillon. Elle perçut une pension de 800 livres, "en considération des services rendus par feu Pierre PASQUET, son premier mari).).
Pierre Elie et Marie eurent peut-être pour fille :
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a) Catherine, alias Marie Catherine, car un acte du 24 janvier 1760 (reçu Jean Bernard, notaire royal à Angoulême), énonce un acte de notoriété justifiant que Catherine de SAINT-MESMY, demeurait depuis 1750 au château de Balzac, et qu'elle était âgée d'environ 27 ans. (Inventaire sommaire des archives départementales de la Charente, antérieures à 1790). |
Il décéda avant 1777.
3) Pierre, seigneur de Brussy (Saint-Mesmin - Dordogne). |
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