de PARIS
blason de la famille de Paris
D'azur à trois étoiles d'or, posées deux et un, et un croissant d'argent en pointe. (de Bremond d'Ars)

Famille de marchands, qui acquit la noblesse en exerçant des charges de maire et d'échevin d'Angoulême, ainsi que des fonctions de justice au présidial d'Angoumois.

Le blason de cette famille peut encore se voir au pied du retable de l'église Saint-André d'Angoulême.

(Photo Jean-Marie OUVRARD).

On peut lire aussi, sur une inscription en partie effacée sur une pierre de réemploi incrustée dans la façade de l'église d'Asnières sur Nouère : "Ci git... de Paris".
(Roland Mesnard - Robert Duchaigne : Asnières sur Nouère, histoire d'un village).

blason de la famille de Paris,   au pied du rétable de l'église Saint-André d'Angoulême.

- de PARIS Pierre, marchand, prit à rente en 1377, de l'abbaye de Saint-Cybard, des maisons et des vergers situés à l'emplacement de l'hôtel du Breuil, à Angoulême (Angoulême, monuments disparus - Via Patrimoine).

Essai de filiation de la famille de PARIS :
- de PARIS Jean.
Il semble qu'il possédait déjà la tierce partie d'une maison et d'une chenevière, au lieu-dit de Foulpougne (Gond-Pontouvre), et en payait la rente au Chapitre d'Angoulême. (Suzanne Manot : Gond-Pontouvre au passé et au présent).
Il fut conseiller en 1510, puis fut ensuite maire d'Angoulême en 1523 et 1544.

- de PARIS Jacques.
Il fut conseiller au corps de ville d'Angoulême en 1534.
Dans une sentence du sénéchal d'Angoumois du 11 mai 1542, il apparaît qu'il eut pour fils Jean.
(*) Il épousa Florence Seguin, qui lui donna pour enfants :
  1) Anne, qui épousa Le 16 février 1527 à Angoulême, Simon Moreau, écuyer, fils de Pierre et de Catherine Couvidat.
2) Jean, qui suit.

- de PARIS Jean, écuyer, sieur de Magnac, de Foulpougne (Gond-Pontouvre), et de l'Epineuil (Saint-Yrieix).
Il fut conseiller au corps de ville d'Angoulême, de 1574 à 1586, et eut également la charge d'avocat au siège royal d'Angoulême.
En 1546, il était dit propriétaire de "quelques pièces de terre", tenues à rente du seigneur de Maumont et de l'abbaye de Saint-Cybard.
Le 20 décembre 1556, il acheta "24 règes de vignes et terres au village de Foulpougne, et un jardin appartenant aux Callaux, situé au dessus des maisons du moulin de Foulpougne, le tout tenu à rente de l'abbaye de Saint-Ausonne". (Suzanne Manot : Gond-Pontouvre au passé et au présent).
Il testa le 2 juin 1562, et décéda avant 1586.
(*) Il avait épousé Jeanne Saveneau, fille de Pierre. et en eut pour enfants :
  1) Alexandre, qui suit.
2) Madeleine, qui épousa le 24 décembre 1570, François Le Musnier, d'où une fille.

(*) - de PARIS Alexandre, (alias Jean ?), seigneur de l'Epineuil (Saint-Yrieix), et de Magnac et du Cluzeau, selon Beauchet-Filleau.
Il fut conseiller du roi en la sénéchaussée d'Angoumois, et eut la charge d'assesseur criminel et de premier conseiller au Présidial.
Il fut trois fois maire d'Angoulême, en 1604, 1620 et 1629.
Il fournit un dénombrement de l'Epineuil le 5 janvier 1568. (Christian Gillet : Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente).
Le 3 avril 1620, il fut reçu échevin par le décès de François de Villoutreys.
Il épousa par contrat passé devant maître Mousnier, notaire à Angoulême, le Ier décembre 1586, Lucrèce Laisné (décédée en 1637), fille de Clément, écuyer, seigneur de la Dourville, et de Marie de Voyon.
Il testa les 6 janvier 1613 et 30 avril 1623 en faveur de François, Marie et Mathurine, ses enfants (Tesseron, notaire).
De son union avec Lucrèce naquirent :
  1) François, qui suit.
2) Marie, qui fut marraine de Pierre Faure (1629).
3) Mathurine, née après 1600.
Elle épousa le 15 février 1623 (Tesseron, notaire à Angoulême), Michel Faure (décédé en 1650), d'où trois enfants.
4) Gabriel, né le Ier juillet 1605 à Saint-André d'Angoulême. Il eut pour parrain et marraine Gabriel Houlier, et Françoise Le Musnier.
5) Hélie, né le 2 juillet 1606 à Saint-André d'Angoulême.
6) peut-être Catherine, dame du Cluzeau, qui épousa Hélie Houlier, maire d'Angoulême en 1638, seigneur de la Pouyade et de Rouffiac.
Il fut reçu échevin par le décès de Alexandre (alias Jean ?) de PARIS, le 3 septembre 1638.
Comme dame de la Pouyade, elle fut marraine le 30 avril 1664, de Catherine Le Musnier, fille de Jean-Louis et de Catherine Cartier.
Le parrain fut Samuel Paulte, écuyer, seigneur des Riffauds et de la Charbonnière.
De son union avec Hélie Houlier naquit une fille unique : Marguerite.
7) peut-être Marguerite, qui épousa François de Lestang, fils de César et de Claude d'Alloue.
En 1655, ils demeuraient au château de Boisbreton (Montigné). (Jean-Paul Gaillard et Bruno Sépulchre - Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente).
8) Simon, écuyer, sieur de Foulpougne.
Il décéda le 13 août 1615 (Suzanne Manot : Gond-Pontouvre au passé et au présent).
Il avait épousé Marie Boutin. Devenue veuve, elle donna procuration à Maître Fèvre, pour la vente du pré de Pissany (actuellement Pisany), dont elle était propriétaire. Il fut vendu le 6 avril 1618. (Suzanne Manot : Gond-Pontouvre au passé et au présent).
Simon eut pour enfants :
  a) Jeanne, qui épousa Raymond Goret, sieur de la Coste, procureur au présidial d'Angoumois, d'où un fils.
Elle fit aveu et dénombrement de la seigneurie de Foulpougne le 27 janvier 1639, avec sa soeur Marie.
Le 20 juin 1639, devenue veuve, avec sa soeur Marie, aussi veuve, elles arrentèrent à Pierre Durandeau, meunier, demeurant au village de Foulpougne, un petit bout d'île d'un carreau 1/2 à prendre au bout d'une pièce de pré au dit lieu derrière le moulin. (Suzanne Manot : Gond-Pontouvre au passé et au présent).
b) Marie, qui épousa Geoffroy Santerre, procureur au présidial d'Angoumois.
Avec sa soeur Jeanne, elles firent aveu et dénombrement de la seigneurie de Foulpougne le 27 janvier 1639.
Elles déclarèrent tenir noblement à hommage lige des Dames Abbesses et religieuses de l'abbaye de Saint-Auzonne de la ville d'Angoulême, leur fief et seigneurie de Foulpougne sis et situé en la paroisse de Saint-Jacques de Lhoumeau, l'hébergement et hôtel noble dudit lieu de Foulpougne, garenne et fuie, et anciennes préclôtures "à présent fort en ruine par le moyen des guerres qui ont été autrefois dans le pays". (Christian Gillet - Foulpougne, dans châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente).

- de PARIS François, écuyer, sieur de l'Epineuil, de Linars.
Il fut conseiller du Roi au siège d'Angoulême. Il fut le 16 août 1626, reçu en l'office de conseiller, vaquant par la résignation d'Alexandre de PARIS, son père. Lui même résigna sa charge le 3 juillet 1652, au profit de son fils Paul.
Il acheta le 12 mai 1631, la charge de vice-sénéchal d'Angoumois, de Samuel Raoul, seigneur de Vouzan.
Il fut reçu le 14 novembre 1642, en l'office d'échevin, vaquant par le décès de Jacques de Villoutreys, écuyer, seigneur de Rochecorail.
(*) En 1655, il fut parrain de François de PARIS.
Il avait épousé le 7 février 1621, Marguerite Thomas, fille de Jean, écuyer, sieur de Mongougier (?), et de Marguerite Clément (Chérin).
Le 7 octobre 1661, il fut inhumé à Saint-André d'Angoulême.
De son union avec Marguerite naquirent ::
  1) Paul, qui suit.
2) Jean, sieur de l'Epineuil.
Il décéda à Villefagnan, après avoir exercé la charge de conseiller au Présidial.
Vigier de La Pile dit de lui, qu'il laissa le souvenir d'un homme de bien, protecteur des pauvres, et de sage conseil pour tout le monde.
3) Mathurine, qui épousa Michel Faure. (Il fut reçu pair par la résignation du sieur Timon, le 5 septembre 1615).
(*) 4) Lucresse, née le 25 juillet 1626 à Saint-André d'Angoulême. Elle eut pour parrain Jean Thomas, écuyer, sieur de Montgougier, et pour marraine Lucresse Laisné.
Elle même fut marraine à Angoulême, paroisse Saint-André, le 11 novembre 1652.
(*) 5) Marie, née le 22 juillet 1635 à Angoulême, paroisse Saint-André. Elle eut pour parrain Michel Faure (décédé en 1650).
Elle fit profession de foi aux Tiercelettes d'Angoulême, en octobre 1650. sa dot était de 3000 livres.

- (*) de PARIS Paul, né le 29 mai 1631 à Angoulême, paroisse Saint-André, écuyer, sieur de l'Epineuil.
Il fut reçu conseiller du Roi et juge au siège présidial et maréchaussée d'Angoulême, par résignation de son père (lettres patentes du roi du 3 juillet 1652) (Archives de la Charente). Il se démit de cette charge au profit de son fils Jean, le 10 mai 1683.
Il fut enregistré dans l'armorial de Charles d'Hozier.
Il fit une transaction avec Guillaume et Catherine Faure, sur la gestion de feu Michel Faure, (leur père), feu mari de Mathurine de PARIS, le 20 décembre 1659.
Il épousa le 8 février 1654, à Angoulême, paroisse Saint-André, (Julliard, notaire royal), Marguerite Bouquet (Bonque, d'après d'Hozier), fille de Daniel, sieur de Boismorin, et de Marie Beschemil.
Le 30 juillet 1685, il fit dresser un inventaire du logis des Tours (Villefagnan). (Bruno Sépulchre : Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente).
Il décéda après le 28 décembre 1710, à Villefagnan.
De son union avec Marguerite naquirent :
 

1) François, né le 5 avril 1655 à Angoulême, paroisse Saint-André. Il eut pour parrain François de PARIS, écuyer, seigneur de l'Epineuil, et pour marraine, Jacquette Laisné.
Il fut inhumé le 19 décembre 1661 à Angoulême, paroisse Saint-André.
2) Marguerite, née le 30 novembre 1656 à Angoulême, paroisse Saint-André. Elle eut pour parrain Daniel Bouquet, sieur de Boismorin, et pour marraine, Marguerite Thomas.
Elle entra en religion le 17 octobre 1671, et fit profession de foi le 4 mai 1673. (Inventaire des biens de Benoit de PARIS).
3) Jean, qui suit.
4) Marie, née le 15 décembre 1659 à Angoulême, paroisse Saint-André. Elle eut pour parrain Abraham de La Farge.
Elle décéda en septembre 1661, à Angoulême, paroisse Saint-André.
5) Louise, née le 14 novembre 1660 à Angoulême, paroisse Saint-André. Elle eut pour parrain Pierre Thomas, sieur de Saint-Simon, et pour marraine, Louise Bouquet.
Elle fut religieuse au monastère de Tusson. Simple religieuse en 1719, elle devint conseillère en 1725, puis prieure du cloître de 1729 à 1733.
6) Catherine, qui naquit le 6 décembre 1661 à Angoulême, paroisse Saint-André.
7) Pierre, né le 27 avril 1663 à Angoulême, paroisse Saint-André. Il eut pour marraine Anne Martin.
8) Anne, née le 21 septembre 1664 à Angoulême, paroisse Saint-André.
Elle fut marraine de François de PARIS, écuyer, sieur de Boismorin (1675).
Elle épousa le 3 février 1693, à Angoulême, paroisse Saint-André, François Guillaumeau, écuyer, sieur de Flaville.
Elle eut une quittance datée du 20 mai 1693, de la dot de 15000 livres.
Le 14 mai 1694, elle eut aussi une reconnaissance, pour la réception de la bague de mariage.
9) Paul, né vers 1666.
Il fut parrain de François de PARIS, écuyer, sieur de Boismorin (1675), puis en 1679, de Marie Anne Birot, et enfin en 1737 de Madeleine Girardin.
En 1747, il fut encore témoin au mariage de Pierre Bouquet et de Marie Pugnier.
Il fut capitaine au régiment de Beauvaisis, sous le nom de l'Epineuil (Vigier de La Pile).
Le 6 avril 1756, il vendit conjointement avec ses frères Benoit et François, la terre de l'Epineuil (Saint-Yrieix), à Pierre Paul Le Clerc de La Verrie, écuyer, gendarme de la garde ordinaire du Roi. (Christian Gillet : Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente).
Le 8 octobre 1756, avec ses frères Benoit et François, il hérita d'Alexandre de PARIS, de la seigneurie de La Rochette, qu'ils vendirent à Arnaud Souc de La Planche, seigneur de la Garélie. (Jacky Merle : Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente).
Il décéda le 27 août 1758 à Villefagnan, et fut inhumé dans l'église du même lieu.
Acte d'inhumation :
"Aujourd'huy, 27 août 1758 est décédé en ... après avoir reçu les sacrements de pénitence eucharistique et extrême onction, Paule de PARIS, écuyer, seigneur de l'Epineuil, âgé de 92 ans, son corps a été Inhumé dans la sépulture de ses ancêtres, près de la balustrade touchant le choeur et le sanctuaire à la main gauche au dessous de la sachristie de l'église de Villefagnan en présence de Benoit de PARIS, écuyer, seigneur du Triou, son frère,..." (BMS Villefagnan).
10) Marie, née le 31 octobre 1667 à Angoulême, paroisse Saint-André.
Elle eut un contrat d'ingression pour entrer au couvent de Tusson, datée du 29 décembre 1711 (Inventaire des biens de Benoit de PARIS).
11) Benoit, né el 9 janvier 1669 à Angoulême, paroisse Saint-André, écuyer, seigneur de Triou.
En 1747, il fut témoin au mariage de Pierre Bouquet, et de Marguerite Pugnier.
Il fut militaire au régiment d'Anjou sous le nom de Triou (Vigier de La Pile).
Le 22 septembre 1758, intitulé seigneur du Courret et de Beauregard, il fournit le dénombrement de son fief de Beauregard. (Jean-Paul Gaillard et Bruno Sépulchre - Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente).
Le 6 avril 1756, il vendit conjointement avec ses frères Paul et François, la terre de l'Epineuil (Saint-Yrieix), à Pierre Paul Le Clerc de La Verrie, écuyer, gendarme de la garde ordinaire du Roi. (Christian Gillet : Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente).
Le 8 octobre 1756, avec ses frères Paul et François, il hérita d'Alexandre de PARIS, de la seigneurie de La Rochette, qu'ils vendirent à Arnaud Souc de La Planche, seigneur de la Garélie. (Jacky Merle : Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente).
Il décéda le 5 novembre 1762 dans sa maison noble des Tours, à Villefagnan et fut inhumé dans l'église du même lieu.
Acte d'inhumation :
" Le 5 novembre 1762 a été inhumé dedans l'église de ce lieu, le corps de Messire Benoit de PARIS, seigneur du Triou, âgé d'environ 95 ans, ont été présents à ses obsèques ... curé de La Faye, ...Curé de St Gervais ..." (BMS Villefagnan).
L'inventaire de ses biens réalisé sur 22 jours entre le 25 novembre 1762 et le 3 février 1763, mentionna près de 600 titres avec tous les contrats de mariage de la famille de PARIS depuis 1586, les acquisitions de terrain, les obligations, et autres.
Marie Vidaud fut qualifiée d'héritière de Benoit de PARIS. (Bruno Sépulchre : Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente).
12) François, né le 13 juillet 1675 à Angoulême, paroisse Saint-André, écuyer, seigneur de Boismorin.
Il eut pour parrain Paul de PARIS, écuyer, sieur de l'Epineuil; et pour marraine, Anne de PARIS.
Il devint lieutenant colonel au régiment d'Anjou, nommé le sieur de Boismorant (Vigier de la Pile- Histoire de l'Angoumois - 1756), puis fut affecté à la compagnie de grenadiers de Boismorin (SHAT- 1Yc28 & 29 - 1722).
Il fut chevalier de l'ordre militaire de St Louis ("lettre de pension de 800 livres pour M. de Boismorin, lieutenant colonel au régiment d'infanterie d'Anjou par la promotion de M. de la Brunie a une de 1.000 livres l'ancien chevalier "- suite du sceau du 20 décembre 1738- SHAT).
Le 6 avril 1756, il vendit conjointement avec ses frères Paul et Benoit, la terre de l'Epineuil (Saint-Yrieix), à Pierre Paul Le Clerc de La Verrie, écuyer, gendarme de la garde ordinaire du Roi. (Christian Gillet : Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente).
Le 8 octobre 1756, avec ses frères Paul et Benoit, il hérita d'Alexandre de PARIS, de la seigneurie de La Rochette, qu'ils vendirent à Arnaud Souc de La Planche, seigneur de la Garélie. (Jacky Merle : Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente).
Il testa le 28 octobre 1757 (devant maître Meyer, notaire à Neuf Brisach), et décéda en janvier 1758, date où il était lieutenant pour le Roi et gouverneur de Neuf Brisach.



(*) - de PARIS Jean, né le 23 octobre 1657 à Angoulême, paroisse Saint-André, chevalier, seigneur du Courret (Saint-Gervais (Nanteuil en Vallée), et de Beauregard. (Saint-Gervais (Nanteuil en Vallée).
Il eut pour parrain Jean Bouquet, sieur de la Courant, de Nanclair et du Courret; et pour marraine Anne Thomas.
Il fut enregistré dans l'armorial de Charles d'Hozier.
Il eut la charge de conseiller en la sénéchaussée et siège présidial d'Angoulême, du 15 juin 1685 au 3 juin 1715.
Au décès d'Etienne Chérade, son beau-frère, il eut provisoirement celle de lieutenant général d'Angoulême, estimée 70000 francs, (transaction du 26 décembre 1715), en attendant la majorité de son neveu, Etienne-Adrien Chérade, qui lui succéda le 8 janvier 1730, dans cette charge.
Il épousa, âgé de 26 ans, par contrat du 10 ou 11 mai 1683, à Angoulême, Madeleine Chérade, (1666-1731), fille de Clément, marchand de soie, baron de Laumont, seigneur de Chadurie; et de Madeleine Cladier.
Le 19 septembre 1686, il rendit hommage au château de Ruffec, pour son "hôtel noble et maison forte du Courret, fuie, garenne". (Bruno Sépulchre - Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente).
Ils furent parrain et marraine, à Saint-André, le 10 mai 1706, de Marie-Madeleine Chérade, fille de Etienne et de Madeleine Husson.
Elle fut inhumée le 26 avril 1731, en la chapelle des PARIS, au Petit Saint-Cybard d'Angoulême, âgée de 66 ans).
Ils eurent pour fils, au moins :
  1) Madeleine, née le 29 février 1684 à Angoulême, paroisse Saint-André.
2) Marguerite, née le 3 septembre 1685 à Angoulême, paroisse Saint-André. Elle eut pour marraine Marguerite Bouquet.
3) Alexandre
, né le 7 avril 1687 à Angoulême, écuyer, seigneur de l'Epineuil, de la Rochette, du Courret et de Saint-Gervais. Il fut baptisé le 10 avril.
Il préféra les fonctions de militaire à celles de magistrat.
Il épousa par contrat passé devant maître Pierre Jeheu, notaire à Angoulême, le 14 février 1722, Marie-Marguerite-Mélanie Nadault (Nadaud), résidant à Neuillac, fille de Philippe, écuyer, sieur de Neuillac, et de Bourg Marie Claire.
Le 26 avril 1726, il vendit avec sa femme la maison noble "appelé de Villars (Saint-Angeau)", la grange, et les terres en dépendant à Jean Bordage, seigneur de Coulgens, pour 8500 livres. (Jean-Paul Gaillard et Bruno Sépulchre : Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente).
Toujours le 26 avril 1726, Clément Frotier-Tizon, seigneur de la Rochette, et Marguerite Rousselot, son épouse, firent donation de la seigneurie de La Rochette à Alexandre et à son épouse. Il fit constater l'état des lieux par un procès verbal, le 25 mai suivant, par le notaire Jeheu.
Le 20 avril 1755, il fournit le dénombrement de la seigneurie de La Rochette. Le fief consistait en la maison noble ancienne et nouvelle. Un inventaire du 20 mars 1756 mentionna dans la salle 6 pans de tapisserie de haute lisse représentant l'histoire de Job. (Jacky Merle : Châteaux, logis et demeures ancienne de la Charente).
Il était séparé de sa femme en 1732.
Il fut parrain de Louise-Antoinette Chérade, fille de Etienne-Adrien et de Louise-Marie-Anne Deval. (Elle était née le 7 et fut ondoyée le 10 octobre 1728).
Elle fut tenue sur les fonds baptismaux le 8 juin 1747, par Juste de Colignon, qui remplaça Alexandre.
La marraine était Louise-Antoinette Broussot de Broussonet de Puget).
Il n'eut pas d'enfant, et légua tous ses biens à ses trois oncles : Paul, Benoit et François de PARIS.
Le 20 mars 1756, après le décès d'Alexandre, sa veuve, fit faire l'inventaire de leurs biens, notamment au logis du Courret, au logis de La Rochette, et dans une maison à Angoulême. (Bruno Sépulchre - Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente).
Etant veuve, elle fut le 16 janvier 1764, marraine de Marie-Mélanie Navarre.
4) Etienne, chevalier, seigneur de Chadelle.
5) Marie, demoiselle de l'Epineuil.
Elle fut religieuse au couvent de Tusson (contrat d'ingression du 29 décembre 1711).

Noms non reliés :
- de PARIS, notaire à Villefagnan.
Il fit le contrat de mariage daté du 9 août 1533, entre Hélène Goulard et Etienne Cain, écuyer, seigneur de Goupillon.
- de PARIS Létice, qui épousa Philippe Falignon, écuyer, sieur de la Chapelle et de Tourteron.
En tant que dame de la Chapelle, elle vendit le 7 novembre 1602, le domaine du Vignaud en Souffrignac, à Denis Chapiteau, écuyer, seigneur de Rémondias et de l'Isle d'Espagnac (maire d'Angoulême en 1586).

- François Vigier de La Pile : Histoire de l'Angoumois.
- M. J. Sanson : Noms et ordre des maires, échevins et conseillers de la maison commune d'Angoulême.
- abbé Tricoire : Le château d'Ardenne et la seigneurie de Moulidars en Angoumois.
- abbé Adolphe Mondon : Notes historiques sur la baronnie de Marthon en Angoumois.
- Simon des Coustures : Nobiliaire de la généralité de Limoges.
- Jacques Baudet : article sur l'Epineuil, dans Châteaux, manoirs et logis de la Charente - Association promotion Patrimoine.
(*) Patrick VIALLET
- Christian Gillet : notes sur Foulpougne (Gond-Pontouvre), et l'Epineuil (Saint-Yrieix), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Librairies Bruno Sépulchre.
- Jean-Paul Gaillard et Bruno Sépulchre : notes sur Boisbreton (Montigné), Beauregard (Saint-Gervais, Villars (Saint-Angeau), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Librairies Bruno Sépulchre.
- Bruno Sépulchre : notes sur les Tours (Villefagnan), le Courret (Saint-Gervais), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Librairies Bruno Sépulchre.
- Jacky Merle : notes sur le château de La Rochette, dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Librairies Bruno Sépulchre.
- Suzanne Manot : Gond-Pontouvre au passé et au présent.
retour vers le sommaireRetour vers le menu de la lettre P