PANDIN
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D'azur à trois pals
d'argent, au chef cousu de gueules chargé de deux fasces d'or, à la
bande du même brochant dur le tout. |
Ancienne famille du Poitou. |
Branche de BEAUREGARD : (Bernac - 16) : |
I) PANDIN Gilbert, écuyer. Il fit partie de l'arrière-ban de la noblesse du Poitou convoquée en 1491. Lui et son père furent remplacés par Gilles Couturier, archer. Il eut pour fils : |
II) PANDIN Jean, écuyer,
seigneur de Beauregard. Il épousa Jeanne de La Lande, comme indiqué dans le contrat de mariage de son fils, qui suit. |
III) PANDIN Jean, écuyer,
seigneur de Beauregard. Il épousa le 4 mai 1535 Marie Sapinaud. Il fit hommage et rendit aveu au marquis de Nesle et à la dame de Martreuil les 7 mars et 7 juin 1547, et 11 novembre 1569. Ils eurent pour enfants :
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IV) PANDIN Jean, écuyer,
seigneur de Beauregard et des Paillandières. Il paraît dans divers actes des 30 mai et 20 septembre 1577, 7 juin 1583, 25 juillet 1585, 12 juin et 17 août 1592. Il avait épousé Marie du Jau, qui étant veuve, rendit le 8 juin 1614 un aveu de la seigneurie de Courcosme (Courcômes ?) au chapitre Saint-Hilaire le Grand de Poitiers. Ils eurent pour enfants :
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V) PANDIN Jean, écuyer,
seigneur de Beauregard et des Paillandières. Il fit une acquisition d'héritages le 27 janvier 1609, et vivait encore en 1633. Il épousa le 12 mars 1594, Marie Barbade. Cette famille protestante continua après la Révocation de l'Edit de Nantes, d'entretenir un ministre dans son château, et ce au grand dam des écclésiastiques locaux. Leurs successions furent partagées le 10 novembre 1636 entre leurs enfants, qui furent :
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VI) PANDIN Jean, écuyer,
seigneur de Beauregard. Il fut déchargé le 10 mars 1643 de la cotisation du ban et arrière-ban comme noble de race. Il épousa le 29 avril 1628 avec Hélène Le Cocq, fille de Pascal, écuyer, et de Françoise de Saint-Vertunien. Le 24 juillet 1663, ils se faisaient un testament mutuel. Hélène Le Cocq était veuve avant le 15 décembre 1670. Ils eurent pour enfants :
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VII) PANDIN Pascal, écuyer,
seigneur de Beauregard et des Paillandières. Il fut maintenu avec son père dans leur noblesse, par arrêt du conseil d'Etat du 27 juillet 1667. Il épousa le 25 juillet 1663 Louise Masson, fille de Jean, seigneur de Besse, et de Catherine Le Cocq. De cette union naquirent :
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Château de Beauregard (Bernac - 16) |
Branche de NARCILLAC : (Nercillac -16) : |
VII) PANDIN Jean, écuyer,
seigneur de Boisgrand, du Treuil et de Romefort. Il fit profession de la religion prétendue réformée. Il se rendit à Rochefort avec armes et chevaux en 1674, selon un certificat qui lui fut délivré par M. Colbert du Terron, intendant de cette ville, pour s'opposer aux descentes des Anglais. Il fut enregistré avec le blason de sa famille dans l'armorial général de la France, dressé par Charles d'HOZIER, généralité de Limoges, par ordonnance du 29 août 1698. Le 25 septembre 1694, il testait avec Quezia du Sauvage, qu'il avait épousé le 15 décembre 1670, fille de Samson, écuyer, seigneur de Romefort, et d'Elisabeth Geurtalier, en faveur de leurs enfants, qui furent :
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VIII) PANDIN Charles, chevalier,
seigneur de Romefort, Biarge, du Treuil de Beauregard, des Martres, etc... Il servit au ban d'Angoumois de 1702, et fut capitaine au régiment de Mailly. Il décéda avant le 14 avril 1738, ayant eu de Marie Lériget, fille de François, seigneur des Bouctières, et de Marie Lhomme :
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IX) PANDIN Jean-Gaspard, chevalier,
seigneur de Romefort, Beauregard, Bernac, Mouchedune, etc... Il fut baptisé paroisse de La Faye le 17 octobre 1742, et fut reconnu noble de race par jugement de la cour des aides du 13 août 1751. Entre ses mains furent réunies les seigneuries de Nercillac et de Tignoux (Nercillac). Il épousa le 14 avril 1738 Marie-Elisabeth-Henriette Green de Saint-Marsault, fille de Louis-Auguste, chevalier, seigneur du Roullet, du Tignoux, et d'Henriette Formel (ou Fornel ?). Il décéda après le 22 mai 1766, laissant pour enfants :
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X) PANDIN Louis-Pharamond, chevalier,
baron de Nercillac et Tonnay-Boutonne (première baronnie de Saintonge),
seigneur des Déffends, Mouchedune, Beauregard, Bernac, etc... Il naquit le 17 juin 1739. Il servit dans la première compagnie des mousquetaires, avec laquelle il fit les campagnes de 1761 et 1762. Il fut ensuite aide de camp du maréchal de Soubise. Il vendit entre 1776 et 1778, les terres de Tignoux et Nercillac à Pierre Luchet. Il épousa le 21 mai 1766 Elisabeth-Adélaïde Cottin, fille de Henri-Daniel, écuyer, seigneur de Fontaine-Notre-Dame, et de Marie-Anne Poupart, dont il eut pour enfant : |
XI) PANDIN Charles-Pharamond, baron
de Nercillac, baptisé le 13 mars 1768 en l'église de Saint-Germain
du Seudre, en Saintonge. Il fut successivement sous-lieutenant au régiment d'Agenois-Infanterie en 1785, et capitaine à celui du Roi-Cavalerie en 1788. Emigré en 1791, il fit à l'armée de Condé les campagnes de 1792, 93, 94, 95, et 1796. Il fut nommé chef d'escadron de la garde nationale à cheval de Paris en 1815, commandant de la garde nationale de l'arrondissement de Mantes le 20 mars 1816, et breveté chef d'escadron dans l'armée le 4 février 1815, pour tenir rang du 6 avril 1797. Il était chevalier de la Légion d'Honneur depuis le 28 août 1814, et de Saint-Louis du 14 février 1815. Il décéda à Pau le 22 janvier 1828. Il avait épousé le 22 avril 1797, Antoinette-Mélanie de La Briffe, fille d'Armand Barthélémi, baron d'Arcis sur Aube, et de Catherine de Laverdy. Il eut pour enfant : |
XII) PANDIN Louis-Pharamond-Léonce,
comte de Nercillac, né le 17 février 1795. Il fut nommé le Ier juillet 1814, surnuméraire dans la compagnie des chevau-légers, avec brevet de lieutenant de cavalerie. Il passa le 16 décembre 1815, lieutenant au 7ème dragons, le 13 novembre 1819 avec le même grade, dans les hussards de la garde, où il fut nommé capitaine le 31 août 1825, et réformé pour cause de santé le 29 octobre 1828. Le 4 avril 1830, il obtint pour lui et sa postérité mâle le titre de comte. Il épousa le 4 mai 1825 Claudine-Renée-Christine Terray, fille de Claude-Hippolyte, ancien préfet, et Claire-Marie Morel de Vindé. Ils eurent pour enfants :
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Branche de BIARGE : (Saint-Fraigne -16) : |
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Sur la façade Est, une avancée polygonale, au niveau du
rez-de-chaussée, porte 3 écus. Un est lisse, et les deux
autres s'apparentent aux armes de la famille PANDIN. Celui du centre est
surmonté de la date de 1788. ( Un autre blason identique existe sur une clé de voûte sous le perron d'un escalier. celui-ci porte la date de 1776 et est surmonté d'un cartouche avec une fleur de lys.) |
IX) PANDIN Pierre-Gaspard, seigneur
de Biarge. Son père, sans doute, avait acquit le 8 juillet 1679 la terre de Biarge de Charles Béchet. Il fut successivement capitaine aide-major au régiment de Flandre, lieutenant-colonel et chevalier de Saint-Louis. Il obtint en 1747 une pension de 354 livres pour ses services comme ancien major, avec le rang de lieutenant-colonel au régiment des recrues de Paris, et en 1766 une autre de 1000 livres pour sa retraite. Il épousa le 18 juillet 1760 Jeanne de Montolieu, fille de Jacques, seigneur de Saint-Hippolyte, etc... et de Françoise-Henriette d'Abenas. Il avait été reconnu noble de race par arrêt de la cour des aides de Montpellier, du 23 décembre 1761. De cette union sont nés :
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X) PANDIN Jacques-Philippe, entra
dans la marine en 1776 et fit la guerre d'Amérique. Il assista à Nimes, à l'assemblée des gentilhommes convoqués pour l'élection des députés aux Etats Généraux de 1789. A la Restauration, il eut la Croix de Saint-Louis, qu'il était sur le point d'obtenir lorsque la Révolution éclata. Il parvint aux grades de capitaine de vaisseau et de contre-amiral honoraire. Il décéda à Montpellier en 1829, laissant de Jeanne-Frédérique-Antoinette Vignolle de Farelle qu'il avait épousé le 2 septembre 1793 :
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Château de Biarge (Saint-Fraigne - 16) |
Noms isolés : |
- PANDIN Jean, écuyer,
sieur de la Prade. Il épousa Madeleine Guy, fille de Salomon, écuyer, seigneur de Pontlevin, la Cour de Champmillon, et de Elisabeth Gallet. (Elle s'était marié en premières noces avec Toussaint Faligon, écuyer, sieur des Gagniers). |