NADAULT |
D'or à 3 pals de gueules et un chef d'azur chargé de 3 fers de lance antique d'argent posés en pal. (Blason de la souche de la famille NADAULT en Limousin). |
La famille NADAULT à son berceau à Limoges. Elle s'est répandue dans une grande partie de la France métropolitaine, et même jusqu'à la Guadeloupe, ou en Ecosse et en Angleterre. Pour la Charente, cette famille s'illustra avec de nombreux personnages, dont : |
I) NADAULT Jehan, (alias Martial), docteur es-lois, qui vivait noblement vers 1296. "Dès cette époque reculée, les NADAULT avaient à Limoges, un établissement considérable. Ils occupaient à la fois les quartiers de la Boucherie, de la Porte et du Vieux Marché. Ils avaient alors toutes leurs entrées aux élections pour les charges de la ville". (Abbé LECLER...) Il eut semble-t-il pour enfant, au moins : |
II) NADAULT Léonard, dont il est fait mention sur divers titres portant la date de 1350 à 1360. Il échappa en 1370 au sac de Limoges par le Prince Noir. Léonard décéda dans un âgé avancé, ayant eu d'une union inconnue, une nombreuse lignée, dont :
|
III) NADAULT Martial, qui fut conseiller à Limoges en 1405. Il laissa le souvenir d'un homme de bien. Martial décéda presque centenaire, ayant eu pour enfants, d'une union inconnue :
|
Branche de l'Angoumois : |
Palé, contre-palé, d'or et de gueules 6 pièces. |
IV) NADAULT Mathieu, fils de Martial. D'une union inconnue, il eut pour enfant, au moins : |
V) NADAULT N., qui eut pour enfant, au moins, d'une union inconnue : |
VI) NADAULT Mathurin, qui habita Angoulême. Il était greffier de la sénéchaussée en 1534. Mathurin eut plusieurs enfants d'une union inconnue, dont : |
VII) NADAULT Jacques, qui eut pour enfants :
|
VIII) NADAULT François, qui fut reçu pair de la ville d'Angoulême, le 14 janvier 1611, sur la résignation en sa faveur de noble Abraham RAMEUX. Il épousa Marguerite GUILLEMETEAU (décédée après 1638). François décéda très âgé, laissant pour enfants :
|
IX) NADAULT Pierre, seigneur de Puisec, ou Peussec (Puymoyen). Il épousa Anne DESFORGES, fille de Girard DESFORGES, bourgeois, et de Catherine DESBRANDES. (Anne décéda le 13 janvier 1706 et fut inhumée le lendemain à Angoulême, paroisse Saint-Cybard). Pierre décéda presque centenaire, en 1685. Le 20 décembre 1685 fut réglé sa succession, devant GIBAUD, notaire royal à Angoulême, entre sa veuve Anne DESFORGES, François, son fils aîné, écuyer, seigneur de Nouhère (Nouère), et de Neuillac, conseiller du roi au siège présidial d'Angoulême, et Philippe, chanoine de l'église d'Angoulême. Les enfants de Pierre et d'Anne DESFORGES furent :
|
X) NADAULT François, né à Angoulême, paroisse Saint-Jean, écuyer, seigneur de Nouhère (Nouère), de Neuillac (paroisse d'Asnières), et de la Vergne. Il fit l'acquisition des deux premiers fiefs qui étaient dits "considérables et les maisons avaient beaucoup d'apparence et étaient fort logeables" (François VIGIER de LA PILE - Histoire de l'Angoumois). Il fut conseiller du roi, juge magistral en la sénéchaussée et siège présidial d'Angoumois. En 1679, François fut nommé maire et capitaine de la ville d'Angoulême. Cette même année, le 8 février, il acheta la terre de Neuillac. (Laurent MAURIN) François demeurait à Angoulême. "Etant de présent à son hôtel noble de Nouhère", il constitua une rente, le 20 octobre 1674, devant maître MÉRILHAU, notaire royal. Par contrat du 2 février 1671, et religieusement à Angoulême, paroisse Saint-André, le 10 février 1671, François épousa Marie Madeleine de TOURRES, alias TOURRET, ou TOURS, fille de Pierre de TOURRES, seigneur de la Combe, et de Jeanne BONDIN, habitant Angoulême. François décéda le 30 avril 1699 à Asnières sur Nouère, et fut inhumé dans le chœur de l'église des Cordeliers d'Angoulême. Sa veuve, Marie Madeleine de TOURRES fut nommée tutrice de ces enfants mineurs. Elle fit dresser un état du logis de Peussec (Puymoyen), le 16 mars 1731. Un autre procès-verbal de ce lieu en fut dressé le 22 juin 1734, après sa vente à Jean FRUCHET et Jeanne LAURENT, sa femme. (Jean-Paul GAILLARD et Bruno SÉPULCHRE) Marie Madeleine de TOURRES décéda en mai 1738. De cette union naquirent :
|
XI) NADAULT Antoine, né le 23 septembre 1677 à Angoulême, paroisse du Petit Saint-Cybard, et baptisé le lendemain, même paroisse. Il fut qualifié d'écuyer, seigneur de Nouhère et de Neuillac. Il était aussi propriétaire du logis de Peussec, alias Puisec (Puymoyen) (Jean-Paul GAILLARD et Bruno SÉPULCHRE) Antoine épousa le 29 juillet 1705, alias le 2 août 1705 à Poitiers, paroisse Saint-Porchaire (Vienne), Marie BILLOCQUE (ou BILLONQUE), (née vers 1682 à Poitiers, décédée le 24 décembre 1759 à Asnières sur Nouère), fille de Jean BILLOCQUE, conseiller du roi et son procureur en l'hôtel de ville et de police de la ville de Poitiers, et de Renée PÉRIGORD. Antoine décéda le 17 mai 1754 au logis de Nouère, et fut inhumé le lendemain dans l'église d'Asnières sur Nouère. De son union avec Marie BILLOCQUE naquirent :
|
XII) NADAULT Charles Antoine, baptisé le 6 juillet 1706 à Poitiers, paroisse Saint-Michel (Vienne), écuyer, seigneur de Nouhère. Il épousa par contrat du 28 décembre 1740 à Saint-Genis d'Hiersac (notaire maître DUBOIS), puis religieusement à Angoulême, paroisse Saint-Antonin, le 25 janvier 1741, Françoise GUIOT, (née vers 1715 à Saint-Saturnin, décédée le 5 juin 1792 à Saint-Saturnin), fille de Jacques GUIOT, écuyer, seigneur de Lunesse et d'Alloue, et d'Anne REGNAUD. En 1765, les lieux de Lunesse (Saint-Saturnin), furent saisis à la requête de Charles Antoine et de son épouse Françoise GUIOT. Lunesse fut ensuite affermé à François BARRAUD, par bail judiciaire. (Jean-Paul GAILLARD et Bruno SÉPULCHRE) Charles Antoine décéda le 24 septembre 1768 à Asnières sur Nouère. Le 16 mars de cette année, Françoise GUIOT, et ses enfants, réglèrent les droits de leur succession, devant CAILLAUD, notaire royal à Angoulême. Les 3 et 5 novembre 1768, fut fait un inventaire des meubles et effets de Charles Antoine, par Pierre NADAULT, son fils requérant, et pour Françoise GUIOT, veuve de Charles Antoine, tutrice de ses trois enfants mineurs, de Marie NADAULT, épouse de Pierre Mathurin NAVARRE, et de Marguerite Mélanie Antoinette Gabrielle NADAULT, épouse de Louis François THOMAS de BARDINES. (Dans cet inventaire fut signaler les ornements de la chapelle du logis de Nouhère, et un tableau représentant le feu sieur NADAULT, chanoine d'Angoulême - Philippe NADAULT ? (CAILLAUD, notaire royal à Angoulême). Le 14 avril 1769, Marc GUIOT (alias GUYOT), céda son bien de Lunesse (Saint-Saturnin), à Françoise GUIOT. (Jean-Paul GAILLARD et Bruno SÉPULCHRE) Charles Antoine et Françoise GUIOT eurent pour enfants :
|
XIII) NADAULT Pierre, chevalier, né le 17 novembre 1748 à Asnières sur Nouère. Il fut baptisé le lendemain à Saint-Saturnin. Pierre épousa le 9 avril 1766 à Fléac, puis par contrat du 20 avril 1766, passé au logis de la Vergne, paroisse de Fléac, Marie Françoise DUBOIS de La VERGNE, (née le 22 octobre 1735 à Fléac, décédée le 14 juin 1808 à Asnières sur Nouère), fille de Pierre DUBOIS, écuyer, seigneur de la Vergne, et de Marie Françoise de SALOMON. (Acte passé devant CAILLAUD, notaire royal à Angoulême). Le 13 juin 1769, Pierre mit en bail à ferme, ses fiefs et seigneurie de Nouhère, pour 6 ans moyennant 1200 livres chaque année. (CAILLAUD, notaire royal à Angoulême) Le 16 juin 1771, il mit en fermage cette fois ci, deux roues de moulin au logis de Nouhère, pour 3 ans, moyennant 40 boisseaux de méture estimés 120 livres, avec 30 livres en argent. (CAILLAUD, notaire royal à Angoulême) Pierre décéda avant 1789. Sa veuve, Marie Françoise DUBOIS, comparut le 16 mars 1789, à l'assemblée de la noblesse du bailliage de Cognac, pour l'élection des députés aux Etats Généraux. Le 18 thermidor an VI (5 août 1798), Marie Françoise DUBOIS abandonna à ses enfants la gestion de ses biens. Elle fit un peu plus tard un nouvel accord avec eux, le 28 prairial an VII (16 juin 1799). De l'union de Pierre et de Marie Françoise DUBOIS, naquirent :
|
XIV) NADAULT de NOUHÈRE Marc Pierre, né au château de la Vergne (Fléac), le 13 mai 1772. Il y fut baptisé le lendemain. Marc Pierre épousa le 28 thermidor an IX (16 août 1801), à Asnières sur Nouère, Marie BLAY, (née vers 1778 au Cap, île de Saint-Domingue, décédée le 15 avril 1813 à Angoulême), fille de Nicolas BLAY, agriculteur, et de Madeleine LABARRERE. Marc Pierre décéda le 21 juin 1851 à Muzillac (Morbihan), ayant eu pour enfants :
|
XV) NADAULT de NOUHÈRE François Marc Chérit, né au château de Nouhère (Nouère) le 28 pluviôse an X (17 février 1802). Il épousa par contrat passé devant BAUDEQUIN, notaire, le 29 juin 1824, puis religieusement le 30 juin 1824, à Rochechouart (Haute-Vienne), Marie Adèle BOUDAUD, (née le Ier brumaire an VIII - 23 octobre 1799 - à Rochechouart), fille de Jean Baptiste BOUDEAUD, et de Marie Louise ROLLE de MILLAGUET. François Marc Chérit décéda le 7 avril 1857 à Asnières sur Nouère. En 1867, sa mère Marie BLAY, et les enfants de François Marc Chérit, vendirent la terre de Nouhère. De l'union de François Marc Chérit et de Marie Adèle BOUDAUD, naquirent :
|
XVI) NADAULT de NOUHÈRE Jean Baptiste Ernest, né à Rochechouart (Haute-Vienne), le 2 mai 1831. Il s'engagea volontairement en 1852, au 6ème régiment de dragons. Il était officier en 1865. En 1866, Jean Baptiste Ernest passa par suite de licenciement du corps, au 5ème de chasseurs. En 1867, la famille NADAULT fut contrainte de vendre le domaine de Neuillac et de Nouère. (Asnières sur Nouère - Histoire d'un village : Roland MESNARD et Robert DUCHAIGNE) (Laurent MAURIN) Démissionnaire le 22 juillet 1868, Jean Baptiste Ernest commanda pendant la guerre de 1870-1871, les mobilisés de la Charente. Il épousa à Pons (Charente-Maritime), le 20 juin 1871, Louise Marie LAURANCEAU, (née en 1843 à Saintes- Charente-Maritime), fille de Jacques Richard LAURANCEAU, et de Madeleine Louise JEUDI de GRISSAC. Jean Baptiste Chérit décéda en 1906 au logis de la Tillade, près de Gémozac (Charente-Maritime). (Asnières sur Nouère - Histoire d'un village : Roland MESNARD et Robert DUCHAIGNE) De son union avec Louise Marie LAURANCEAU naquit :
|
Branche de Saintonge, à Barbezieux, Saintes et Cognac : |
D'argent à une aigle à deux têtes de gueules. (Armorial général de France, dressé par Charles d'HOZIER, généralité de La Rochelle) |
IX) NADAULT Jacques Pierre, fils de François, pair de la ville d'Angoulême. Il quitta Angoulême pour Barbezieux, où en 1619, il était en possession de l'office de juge-assesseur de la baronnie et châtellenie de cette ville. Jacques Pierre épousa vers 1600, Jeanne CHEVALIER, qui lui donna pour enfants :
|
X) NADAULT Simon, qui fut notaire et sergent royal au comté de Taillebourg. Il épousa le 16 juillet 1646 à Marcillac-Lanville, Anne GEORGET (inhumée le 18 avril 1703 à Cognac, paroisse Saint-Léger - Saint-Caprais). Simon fut témoin dans un acte du 23 janvier 1656. De son union avec Anne GEORGET naquirent :
|
XI) NADAULT Jean François, né le 14 mai 1657 à Marcillac-Lanville. Il fut conseiller du roi, élu en l'élection de Cognac en 1697. A cette date, il présenta le blason de ses armes aux commissaires généraux du conseil, député par Sa Majesté, par arrêt du 4 décembre 1696 et du 23 janvier 1697, dans la généralité de La Rochelle : "D'argent à une aigle à deux têtes de gueules". En 1703, Jean François était en possession du fief de Bellejoye, estimé pour la perception de l'impôt, c'est à dire à peu près au tiers en moins de son produit réel, 50 livres. Le 17 février 1678, Jean François épousa à Chabanais, paroisse Saint-Pierre, Elisabeth DUPONT, fille de François DUPONT, et d'Anne BABAUD. Il décéda avant 1701, ayant eu pour enfants :
|
XII) NADAULT Jean François, qui figura en qualité d'héritier de son père, dans une quittance donnée par lui en 1736, en même temps que son frère François et ses deux sœurs, à Pierre DEXMIER de La CROIX, receveur des tailles de l'élection de Cognac. Jean François fut peut-être le François NADAULT qui déclara ses armes en même temps que celles de son père à l’armorial général de France dressé par Charles d’HOZIER, à la généralité de La Rochelle :
D'une union inconnue, il eut pour enfant, au moins : |
XIV) NADAULT de BELLEJOYE Pierre, qui fut porté en 1745, sur la répartition de la capitation des privilégiés de l'élection de Cognac, parmi les officiers des eaux et forêts, en qualité de garde marteau. Il figura au même titre et avec la même qualité, de 1762 à 1766, sur le rôle et état de répartition et impositions des privilégiés dans l'élection de Cognac. |
- Abbé A. LECLER : Annexes au tome 4 du Nobiliaire du diocèse et de la généralité de Limoges de l'abbé Joseph NADAUD. - Abbé Joseph NADAUD : Nobiliaire du diocèse et de la généralité de Limoges. - Roland MESNARD et Robert DUCHAIGNE : Asnières sur Nouère - Histoire d'un village. - Laurent MAURIN : Articles sur Neuillac et Nouère (Asnières sur Nouère), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Librairie Bruno SÉPULCHRE. - Jean-Marie SAUVIGNON : Article sur Laumont (Bignac), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Librairie Bruno SÉPULCHRE. - Jean-Paul GAILLARD et Bruno SÉPULCHRE : Articles sur Peussec (Puymoyen), Lunesse (Saint-Saturnin), et Villars (Saint-Angeau), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Librairie Bruno SÉPULCHRE. - José DÉLIAS : Article sur le Peyras (Roumazières-Loubert), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Librairie Bruno SÉPULCHRE. - Inventaire sommaire des archives départementales de la Charente, antérieures à 1790, rédigé par P. de FLEURY et J. de La MARTINIÈRE. - Généalogie sur Geneanet : France-Lise MINET : https://gw.geneanet.org/ftidzrd4w?lang=fr&pz=cyrielle+giullia+marie&nz=calvet&p=jean&n=nadault&oc=2 |