de MONTBRON
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Ecartelé, aux 1 et 4 burelé d'argent et d'azur; aux 2 et 3 de gueules plain. Couronne de comte. (Jean-Marie DENIS) (Henri JOUGLA de MORENAS, donne un burelé d'argent et d'azur de 8 pièces, dans le Grand Armorial de France). |
Très ancienne famille de l'Angoumois. |
Personnes non reliées : |
- de MONTBRON N. Il eut pour enfants :
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- de MONTBRON Robert. seigneur de Montbron, et de Château-Renaud (Fontenille). Entre 1059 et 1075, il était alors en possession de Château-Renaud. Il donna à Saint-Pierre d'Angoulême et à son chapitre, l'église, le bourg et la dîme de Saint-Groux. Ses frères, ajoutèrent à ce don des prés et une parcelle de terre, ainsi que la chapelle de Châteaurenaud. (Abbé Jean NANGLARD). Il eut peut-être pour fils :
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- de MONTBRON Rainaud, alias Renaud, dont le nom paraît parmi les prêtres et les chanoines de l'évêché d'Angoulême, dans une charte du 28 octobre 1155. (Charte de donation de l'église de Souffrignac à l'abbaye de Grosbot, signée de la main de l'évêque Hugues Tizon. (Jean-Marie DENIS). |
- de MONTBRON Aleais, qui fut abbesse aux nonnains de Notre-Dame de Saint-Ausone, à Angoulême, à la fin du XIème siècle. (Jean-Marie DENIS). |
- de MONTBRON Jacques, écuyer, seigneur de Feste. Il épousa Marie Anne de Selme, et était dit demeurant en 1710 en son logis de Villeneuve (Mons). (Jean-Paul GAILLARD et Bruno SÊPULCHRE). |
- de MONTBRON Marie, épousa Jean du BOULLET, et fit passer par ce mariage dans la famille du Boullet, le logis de Villeneuve (Mons). (Jean-Paul GAILLARD et Bruno SÊPULCHRE). |
FILIATION : |
I) de MONTBRON Robert Ier, seigneur de Montbron. Il était peut-être le fils de Robert, cité précédemment, à moins que ce ne fut de Robert, fils d'Aldouin. Il vivait à l'époque de Vulgrin II, comte d'Angoulême, c'est à dire dans les années 1120 - 1140. (Jean-Marie DENIS). Il fut peut-être le père de : |
II) de MONTBRON Robert II, seigneur de Montbron. Il vivait en 1177, à l'époque de Guillaume IV Taillefer, comte d'Angoulême. Une inscription sur le mur de l'église de Montbron, aujourd'hui disparue, signalée vers 1844 par l'abbé MICHON, puis en 1886, par MALLAT, donnait la date de son décès. Le dixième jour avant les Calendes d'octobre, l'an 1209. (Jean-Marie DENIS). Il eut peut-être pour fils : |
III) de MONTBRON Robert III, seigneur de Montbron. Il vivait en 1218, à l'époque d'Aimar Taillefer, comte d'Angoulême. De son union avec Jeanne (de La Mothe ?), naquirent : (Jean-Marie DENIS).
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IV) de MONTBRON Robert IV, sire de Montbron. Il servit sous les ordres de Charles de France, (fils de Louis VIII et de Blanche de Castille), et l'accompagna en Italie, en 1264. Il participa à ses côtés à la bataille de Bénevent, en 1266, contre Mainfroy, roi de Naples. Le 19 des Calendes de janvier 1281, il rendit aveu de sa seigneurie de Montbron à l'évêque d'Angoulême. (Jean-Marie DENIS). En octobre 1309, le roi de France Philippe IV le Bel, lui accorda, ainsi qu'aux nobles châtelains de l'Angoumois, un délai de 15 jours pour s'acquitter de l'impôt exceptionnel levé comme contribution aux frais du mariage d'Isabelle de France, fille de Philippe IV, avec Edouard II d'Angleterre. Suivant la chronique de Saint-Martial de Limoges, Robert IV de MONTBRON ne serait pas le fis de Robert III, mais son neveu. Il semble qu'il épousa en premières noces en 1276, Isabelle de Ventadour, dame du château de Marjaride, Noyviges, Montredont, veuve de Faulcon de Montgascon (dont elle avait eu 2 filles), et fille de Ebles VI, et de Dauphine de La Tour-d'Auvergne. Il lui assigna le droit "d'oscle", et 3000 livres de rente sur le repaire de Manteresse. (Le droit d'oscle, ou osclage, utilisé dans le Berry, le Limousin, l'Angoumois, etc, consistait en une donation de service résultant du contrat de mariage, et faite par le mari à la femme). Elle fit son testament (signé P. Ageduno), chez les Frères Prêcheurs de Limoges, le 10 avril 1227. Elle voulut être ensevelie au cloître des Jacobins (chez les Frères Prêcheurs), à l'entrée du chœur, où reposait Bernard de Ventadour, son oncle. Elle voulut également que sa tombe fut recouverte de cuivre, pour ne pas gêner ceux qui désiraient entrer et sortir. Elle fit un legs à l'église de Montbron, où il semble qu'elle décéda. (Jean-Marie DENIS). Elle décéda en octobre 1278 et fut ensevelie dans le cimetière des Frères Prêcheurs de Limoges. (Abbé Joseph NADAUD). Elle donna à son mari, le château de Marjaride. (Jean-Marie DENIS). D'après le Père Anselme, il épousa en secondes noces Mahaud de La Rochefoucauld, fille d'Aimery Ier, seigneur de La Rochefoucauld, et de Létice. (Jean-Marie DENIS). Robert eut pour enfants :
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V) de MONTBRON Robert V, seigneur de Montbron. Le 12 novembre 1318, il fut appelé à Paris pour s'enrôler contre les Flamands. Quelques mois plus tard, le Bailli d'Angoumois lui transmit la convocation royale, précisant le lieu et la date du rendez-vous. Au mois de juin 1329, il plaida contre Guillaume de Chenac, archidiacre de Paris, et Guy de Chenac, son neveu. Il épousa Galienne de La Porte, fille et héritière de Bertrand, chevalier, et nièce de Regnaud de La Porte, évêque de Limoges. (Jean-Marie DENIS). De cette union naquit : |
VI) de MONTBRON Robert VI, seigneur de Montbron. Dans les années 1336 à 1339, il servit sous le sire de Magnac, en Gascogne. En 1345, il guerroya en Saintonge, sous les ordres de Monseigneur l'évêque de Beauvais, lieutenant du roi, dans ces parties du pays de Langue d'Oc, comprenant Poitou, Limousin et autres lieux. (Jean-Marie DENIS). Une quittance de gages, du 22 août 1345, à Pons, montre un sceau rond de de 22 mm :
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VII) de MONTBRON Robert VII, seigneur de Montbron. En 1345, il servit avec son père, sous le gouvernement de Monseigneur l'évêque de Beauvais. Il épousa par contrat de mariage signé à Poitiers en 1348, Yolande de Matha, veuve d'Itier de Magnac, fille de Robert, seigneur de Matha, et de Marie de Thouars. Les parents de Yolande accordèrent à leur fille une rente de 300 livres, à laquelle s'ajoutait une rente de 400 livres qu'elle possédait personnellement de feu son premier mari. Le père de Robert leur donna une rente de 600 livres et le château d'Aisse, dit de Maumont. (Jean-Marie DENIS). Ils décédèrent avant 1364, date du mariage de leur fille Marie. Les enfants mineurs avaient été placés sous la tutelle de Robert de Matha, père de Yolande. De cette union naquirent :
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VIII) de MONTBRON Jacques Ier, né vers 1350, seigneur de Montbron et de Maulévrier (Maine et Loire). Ses parents étant décédés jeunes, lui et ses sœurs se trouvèrent sous le tutorat de Robert de Matha (grand-père ou oncle). Ce dernier exploita à son profit l'héritage familial, usa de son autorité pour s'emparer des fruits et revenus des biens confiés à sa garde, et laissa tomber en désuétude les hôtels et forteresses de Montbron. En 1363, Robert de Matha fit hommage au roi d'Angleterre, de Rochebertier (Vilhonneur). (Yves PIERRON). A sa majorité, Jacques intenta un procès aux héritiers de son tuteur. Le procès dura de longues années et se termina par une transaction signée à Niort, le 30 octobre 1404. Il obtint en compensation des dommages subis une somme de 1000 écus et quelques biens "en pays d'Oléron et d'Arvert, et le lieu de la Chauvière". En juillet 1376, il était en guerre contre les Anglais, sous le gouvernement de Guillaume, sire de Mareuil, comme chevalier-bachelier, avec neuf écuyers. Le 12 août 1376, il fut présent à la garde du château de Mareuil, avec Guillaume de Mareuil, sous le gouvernement de Louis de Sancerre, maréchal de France. Une quittance de gages révèle un sceau rond de 28 mm, montrant un écu écartelé aux 1 et 4 d'un burelé, et aux 2 et 3 d'un plain. L'écu est représenté penché, timbré d'un heaume couronné, cimé d'un col de cygne dans un vol, et supporté par deux lions. La légende est détruite. (Germain DEMAY). Une autre quittance de gages du 15 mai 1379 montra le même sceau, pour sa participation aux guerres de Saintonge et d'Angoumois, dans la compagnie de Renaud, sire de Pons, toujours sous le gouvernement de Louis de Sancerre, maréchal de France. En 1380, il fut présent à Reims, au sacre de Charles VI, roi de France. Il était accompagné de deux chevaliers et de sept écuyers. Le 15 décembre 1380, le roi commanda à Jacques, la défense des châteaux et forteresses de Montbron, qui se trouvaient sur la frontière des ennemis. En 1382, il suivit le roi dans ses courses guerrières au pays des Flamands. Il en reçut pour récompense le 14 février, une somme de 600 livres. Pendant quelques années, il fut chambellan de Philippe Le Hardi, et reçut de lui le dernier jour de juin 1383, don de 400 francs, en recompense des bons et agréables services qu'il avait fait au temps passé, ainsi que de 100 francs le 29 janvier 1384. (Jean-Marie DENIS). 22 mai 1386, nouvelle quittance de gages, toujours avec le même sceau que précédemment. (Germain DEMAY). De 1386 à 1394, il fut sénéchal d'Angoumois, à 500 livres de gages par an, par lettres royales données à Paris, le 9 août 1386. Il prêta serment à la Chambre des Comptes, le 14 août suivant. Le Père Anselme rapporte qu'il servit en Angoumois, sous le maréchal de Sancerre, dès le mois d'août 1386, puis ayant été appelé pour suivre le roi dans l'invasion projetée de l'Angleterre, il fut reçu à Mantes le 30 septembre suivant avec 3 chevaliers et 93 écuyers de sa compagnie. En 1387, il servit en Gascogne sous le maréchal de Sancerre, avec 4 chevaliers et 35 écuyers, et encore avec le même nombre sous M. de Naillac, à Mauzé, le Ier août 1388. Il servit également sous M. de Coucy, en 1389, et les années suivantes. (Jean-Marie DENIS). En 1389, le jour de l'Ascension, Jacques, alors qualifié de chevalier, rendit hommage à Gaillard, évêque d'Angoulême, pour tout ce qu'il possédait, ou d'autres sous lui, en sa haute et basse seigneurie : dîmes, cens, forêts, prés, terres, vignes et autres biens, dans la paroisse de Saint-Maurice de Montbron et en plusieurs autres paroisses qui relevaient de l'évêché. (Jean-Marie DENIS). Jacques par une ordonnance du 18 mai 1391, annula les élections du maire d'Angoulême, attendu que les trois personnalités présentées par le maire Jean Prévost, maire sortant, deux ne se trouvaient pas dans les conditions requises pour être éligibles. Le 3 juin 1391, un mandement du roi Charles VI permit aux habitants de la ville d'Angoulême de maintenir dans ses fonctions l'ancien maire, et ordonna au sénéchal Jacques de MONTBRON, de le recevoir, sans autre élection. Cependant, un nouveau mandement du roi du 8 juin 1391, autorisa une nouvelle élection ordonnée par le sénéchal. (Jean-Marie DENIS). Vers le mois de mai 1405, Jacques avec l'aide de plusieurs seigneurs de la région, encerclèrent la forteresse de Mortagne sur Gironde, alors sous domination anglaise. La place forte réputée imprenable, tomba après un siège de plusieurs semaines. Jacques la remit alors sous l'obéissance du roi Charles VI. Il fut également nommé sénéchal de Saintonge de 1411 à 1413, puis gouverneur de Touraine de 1417 à 1418. Il fut pourvu de la charge de maréchal de France, annoncée par les registres du Parlement de Paris, sous les dates des 12 et 26 septembre 1418. Cette promotion se heurta à l'opposition des maréchaux Villiers de l'Isle-Adam et Claude de Beauvoir, sire de Chastellus, l'un et l'autre récemment promus à cette dignité, car sous le règne de Charles VI, la règle voulait qu'il n'y ait que deux maréchaux dans le royaume. Jacques fut nommé conseiller du comte de Saint-Pol, et assista aux côtés du comte, du 23 janvier 1419 jusqu'au 29 février 1420, à un grand nombre de conseils du parlement de Paris. (Jean-Marie DENIS). Sceau équestre de Jacques Ier de MONTBRON :
En premières noces, il épousa Marie de Maulévrier, fille aîné de Renaud, baron de Maulévrier et d'Avoir, et de Béatrice de Craon, dame de Sagonne et de Marmande en Anjou. Par ce mariage, Marie apporta à son mari la terre de Maulévrier (Maine et Loire). (Jean-Marie DENIS). Marie rédigea son testament le 7 octobre 1391. Du consentement de son mari, elle demandait à être inhumée dans la chapelle de la Vierge, en l'église Saint-Maurice de Montbron. Elle léguait aux Frères Prêcheurs d'Angoulême, une somme de 120 livres pour dire une messe par semaine pour le repos de son âme. A son mari, nommé exécuteur testamentaire, elle donnait la troisième partie de tous ses biens et le reste à François de MONTBRON, son fils aîné. (Jean-Marie DENIS). De cette union naquirent :
Jacques décéda en 1422, sans avoir eu d'enfants de cette seconde union. (Jean-Marie DENIS). |
IX) de MONTBRON François Ier, sire et baron de Montbron, seigneur de Maulévrier, et vicomte d'Aunay, par son mariage. Il était encore fort jeune lorsqu'il fut institué héritier par le testament de sa mère, Marie de Maulévrier. Son futur mariage fut accordé avec Louise de Clermont, fille unique et héritière de Jean de Clermont, vicomte d'Aunay. (Engagement dans le testament de Jean de Chermont, du 10 avril 1401). Jean de Clermont décéda prématurément, et son épouse, au préjudice des dispositions testamentaires de son mari, accorda la main de Louise en 1401, à Renaud, vicomte de Murat et seigneur de Vigoureux. Cette décision fut la cause d'un grand procès qui se termina par un arrêt daté du vendredi 25 mai 1403. Du consentement de toutes les parties, le mariage de François et de Louise de Clermont fut enfin célébré. Quelques années plus tard (selon le Père Anselme), procédant sous l'autorité de son père, François vendit le 11 juin 1407, à Robert Mauger, président au parlement, tout ce que sa femme possédait dans les évêchés de Soissons et de Laon, de la succession du vicomte d'Aunay. Le 8 avril 1409, il transigea au sujet des droits que Guy de La Personne, son parent, possédait à cause de sa mère, dans les vicomtés d'Aunay et de Mortagne sur Gironde. Par son mariage avec Louise de Clermont, François devint vicomte d'Aunay et seigneur de Mortagne sur Gironde, et les seigneurs d'Aunay, par droit héréditaire, étaient chambellans du Poitou. A ce titre, François bénéficia donc de curieux privilèges : Il devint ainsi le gardien du "Sceau de Secret" du comté, duquel devaient être scellées toutes les lettres des hommages, et les profits et émoluments de ces lettres lui étaient réservés. Autre privilège : Quand le comte de Poitiers venait pour la première fois dans sa ville, le chambellan le recevait de "son droit", le lit garni de tous ses parements où le comte se couchait pour la première nuit. De même, quand la comtesse venait à Poitiers pour la première fois, François devait l'escorter depuis la porte par où elle entrait dans la ville, jusqu'à l'hôtel où elle devait descendre. Le cheval de la comtesse, destrier, coursier ou palefroi, "en l'état et aussi garni comme sera", lui était ensuite remis en toute propriété. Si la comtesse venait en chaise ou litière, il devait également l'escorter jusqu'à son hôtel, et les chevaux, chausse ou litière, tels qu'ils étaient parés, devenaient sien de son plein droit. De plus le chambellan, devait servir le vin à Madame la comtesse, à son premier repas, et le hanap, coupe et autre vaisselle où elle buvait étaient siens de plein droit, comme devenaient siens de plein droit le lit et les parements de la chambre où la comtesse dormait la première nuit. (Jean-Marie DENIS). Le 10 juillet 1412, François, qualifié de vicomte d'Aunay, rendit aveu des bornes et confrontations de sa vicomté, à foi et hommage lige, au comte de Poitou. Le 24 février 1437 (vieux style), il fut convoqué aux Etats Provinciaux à Angers, pour le 13 avril. En 1438, par ses lettres du 11 juin, il renouvela en faveur des Carmes d'Aulnay, les droits accordés par les anciens vicomtes Pons de Mortagne et Jean de Clermont. Le 17 juin 1443, il rendit hommage au duc Charles d'Orléans, pour sa baronnie et seigneurie, appartenances et appendances de Montbron, mouvants de Charles d'Orléans en raison de son comté d'Angoulême. (Jean-Marie DENIS). Il le renouvela le 26 octobre 1445, au nouveau comte d'Angoulême, Jean d'Orléans. Le 22 juin 1468, il transigea avec ses enfants au château de Maulévrier, au sujet des biens de leur mère dont ils firent le partage le 28 novembre suivant. Il décéda en 1470, ayant eu pour enfants de Louise de Clermont :
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X) de MONTBRON François II, sire de Montbron, vicomte d'Aulnay et de Matha, baron de Maulévrier. Il porta le titre de seigneur de Mortagne et de Matha, du vivant même de son père. Par le partage des biens de ses parents, du 28 novembre 1468, il hérita des terres d'Aulnay, de Montbron, de Maulévrier et de Matha, pour lesquelles il rendit hommage le 11 octobre 1469. Il hérita de plus du comté de Périgord, qui venait de sa mère. Victimes de gros revers de fortune, il aliéna en septembre 1471, peu de temps après le décès de son père, pour 10000 écus, avec réserve de quelques droits seigneuriaux, la terre de Montbron. L'acquéreur était Marguerite de Rohan, comtesse d'Angoulême, qui devint ainsi la nouvelle dame de Montbron. Il épousa avant 1440, Jeanne de Vendôme, veuve de Robert, seigneur de Fontaines, et fille unique de Pierre, seigneur de Segré et du Lude, et de Marie d'Acigné. (Jeanne de Vendôme fut condamnée plus tard pour faux témoignage, lors du procès de Jacques Cœur, l'argentier du roi. (Jean-Marie DENIS). De cette union naquirent :
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XI) de MONTBRON Eustache, vicomte d'Aulnay, baron de Maulévrier et de Matha, seigneur de Gours et de Chey. Il était qualifié de conseiller et chambellan du roi, capitaine de 40 lances de ses ordonnances, dans les quittances des 26 mai et 13 septembre 1489. Par contrat, il épousa Marguerite d'Estuer. Il plaida toute sa vie contre ses oncles, sa sœur, et la comtesse d'Angoulême qui obtint diverses condamnations contre lui. Il décéda criblé de dettes, après 1502. (Jean-Marie DENIS). De son union avec Marguerite étaient nés :
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XII) de MONTBRON Adrian, alias Adrien, baron d'Archiac, seigneur de Villefort. Il fut capitaine des villes, château et port de Blaye. Il suivit le roi Charles VIII à la conquête de Naples, et se trouva à la bataille de Fornoue, où il fut blessé près de la personne du roi. A son retour d'Italie, Jeanne de MONTBRON, sa tante (celle qui avait épousé en troisièmes noces Louis Larchevêque), l'institua héritier de ses biens, en le mariant avec Marguerite d'Archiac, fille et principale héritière de Jacques, seigneur d'Archiac, et de Marguerite de Lévis. Il eut à supporté plusieurs procès contre Louise de Savoie, comtesse d'Angoulême, bien qu'il eut renoncé à la succession de son père. Le 10 novembre 1534, il prit la qualité de baron d'Archiac, de Matha et de Thors, dans l'acte d'acquisition de la seigneurie de la Moujatière. Il fut successivement lieutenant du roi en Guyenne, gouverneur de La Rochelle, et également capitaine du château de Chinon. En 1535, 1536, 1537 et 1538, lui et sa femme partagèrent leurs biens avec leurs enfants. Il fit son testament le 3 septembre 1537, avec un codicille du 2 septembre 1538. En septembre 1538, le roi François Ier lui accorda l'établissement de deux foires par an et d'un marché chaque semaine, en faveur de la paroisse de Bagnizeau, en Saintonge. (Jean-Marie DENIS). De son union avec Marguerite d'Archiac naquirent :
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XII) de MONTBRON François III, seigneur et baron de Matha, d'Archiac et de Beaulieu. Parmi les dispositions testamentaires de ses parents, François en fut le principal héritier, cependant, il fut tenu de marier ses sœurs Hélène, Catherine et Barbe, et de leur donner à chacune la somme de 7000 livres, sans qu'elles puissent demander autre chose de la succession. Sous le règne de François Ier, en août 1538, il fut pourvu, après la démission de son père, de l'office de capitaine du château et du port de Blaye. En reconnaissance des services rendus, le roi lui accorda, le 30 juin 1543, outre ses gages de capitaine, une pension de 200 livres tournois. Le 5 juillet 1539, il donna aveu et dénombrement, de la terre de Saint-Fort sur le Né, à François Jourdain, chevalier, seigneur d'Ambleville. François épousa par contrat du 24 avril 1538, au château d'Aiguillon en Agenois, Jeanne de Montpezat, fille de Guy, baron de Montpezat, et de Jeanne de Mareuil, dame de Villebois. Jeanne reçut de sa mère une dot de 1000 livres. Il rédigea son testament le 29 janvier 1546, (fait et passé au château d'Archiac), par lequel il exprima sa volonté d'être enseveli dans l'église Saint-Pierre du Pont à Matha, où seront dites 500 messes pour le salut de son âme et celui de ses prédécesseurs. Il légua à son épouse, l'usufruit de ses baronnies d'Archiac et de Matha, sa vie durant, ainsi que ses autres biens pour gouverner, nourrir et entretenir ses enfants. Il légua aussi différentes sommes à des serviteurs, et nomma ses exécuteurs testamentaires en présence de ses serviteurs : Olivier de La Haye, écuyer, Hélie de Ferrières, écuyer, Marcelin de Buze, écuyer, et Raymond de La Grange. (Jean-Marie DENIS). De son union avec Jeanne naquirent :
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XIII) de MONTBRON René, baron d'Archiac et de Matha. Dès 16 ans, il entre dans la carrière des armes. Il fit les guerres de Toscane, en Italie, puis il rentra en France et fut nommé guidon de la compagnie de 50 hommes d'armes du capitaine Louis Prévost de Sansac, qui la commandait. Une quittance de gages du 29 juillet 1557, comme fut guidon de 50 lances sous Monseigneur de Sansac, montrait un sceau rond de 20 mm, avec pour écu :
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Branche de MORTAGNE sur GIRONDE et d'AVOIR : (Jean-Marie DENIS). |
X) de MONTBRON Guichard, prince de Mortagne, seigneur d'Avoir, de Grésigné, de Chappe et de la baillie de Blou (Maine et Loire), que son père lui avait donné pour son mariage. Il lui donna également Mortagne sur Gironde, dont il rendit hommage au roi en février 1454, ou 1455. Guichard portait pour blason :
De cette union naquirent :
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XI) de MONTBRON René, baron d'Avoir et de Champeaux (commune de Blou, Maine et Loire), par transaction en 1487. Il épousa en premières noces Marguerite d'Etampes, fille de Jean, seigneur des Roches, et de Marie de Rochechouart-Mortemart. De cette union naquit :
De cette seconde union naquirent :
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XII) de MONTBRON Louis, baron d'Avoir et de Champeaux. En juillet 1535, il plaida comme héritier de sa mère, contre Guillaume de Marplacé, seigneur de l'Epenallière. Il épousa Madeleine Pelault, dame de l'Epinay-Greffier, près de Beaupréou, fille d'Antoine et de Geneviève du Chesne. Il hérita des biens de son épouse, décédée en 1516. En sa qualité de seigneur de l'Epinay-Greffier, il présenta à l'agrément de l'évêque d'Angers, en février 1549, messire Jacques Gourdon, prêtre, pour remplacer le dernier titulaire de la Chapelle Sainte-Catherine, en l'église de La Chapelle du Genêt. De son union avec Madeleine, étaient nés :
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XIII) de MONTBRON Jacques, baron d'Avoir, seigneur de Champeaux, de Miré et de la Raudière (Maine et Loire). Il épousa Louise Goheau, dame de Souché, de Saint-Aignan et d'autres lieux, fille de François et de Françoise Hamon. En sa qualité de seigneur de Miré et de la Raudière, il présenta à l'agrément de l'évêque d'Angers, le Ier mai 1529, maître Jean Chevalier, clerc, pour remplacer Louis Le Bourrelier, clerc, à la chapelle de la Raudière. De son union avec Louise naquirent :
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XIV) de MONTBRON Hector, baron d'Avoir, seigneur de Souché, d'Epinay et de Champeaux. En 1563, il vendit la terre d'Epinay, en 1581, celle d'Avoir, puis en 1588, celle de Champeaux. Il épousa en premières noces Jeanne de Maillé, fille de Guy, seigneur de Brezé, puis en secondes noces Radegonde de Noyelles, fille de René, seigneur de la Bussardière, près de Baugé. De cette seconde union naquirent :
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XV) de MONTBRON Louis, seigneur de Saint-Aignan. Très jeune, il épousa Angélique de La Rochefoucauld, fille de René, seigneur de Neuilly le Noble. De cette union naquit :
L'affaire se termina très mal, car ils furent condamnés après procès, et appels, à avoir la tête tranchée. Renée en réchappa parce qu'elle était alors enceinte, mais pas Louis. Conduit en place de Grève, il fut donc décapité, le 23 mai 1613. |
Branche de FONTAINES et de CHALANDRAY : (Jean-Marie DENIS). |
X) de MONTBRON Louis Ier, seigneur de Fontaines (Charente-Martime), et de Chalandray (Vienne). Il reçut de son père la capitainerie de Montbron et la seigneurie de Paillé. Cette donation fut confirmée par le partage avec ses frères, du 28 novembre 1468. Par arrêt du 7 septembre 1487, il fut maintenu dans la jouissance de la capitainerie de Montbron, contre la comtesse d'Angoulême, Marguerite de Rohan, qui avait acquis Montbron en 1471. Il soutint de nombreux procès pour la succession de sa première épouse, ainsi que pour défendre les intérêts de la seconde. En 1468, il était écuyer de Charles de France, duc de Normandie, frère de Louis XI. Il épousa en premières noces, par contrat de février 1458, ou 1459, Radegonde de Rochechouart, fille de Jean, seigneur de Mortemart, et de Jeanne de Torsay, sa seconde épouse. Bélisaire LEDAIN écrivit que Jean de Rochechouart, frère de Radegonde, lui céda l'hôtel, les terres et seigneuries de Chalandray, le 2 décembre 1459. De cette union naquirent, au moins :
Il semble que Louis décéda prématurément, car Guyonne, par acte du 20 avril 1501, partagea les biens de la famille entre leurs 12 enfants. En 1502, sa veuve transporta à la comtesse d'Angoulême, du consentement de ses enfants, les rentes qui lui appartenaient sur les terres d'Aulnay et de Matha. En 1505, retirée du monde, elle était religieuse au couvent de Saint-François à Fontenay. De sa seconde union, Louis eut pour enfants :
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XI) de MONTBRON Louis II, seigneur de Fontaines et de Chalandray. Une quittance de gages du 24 septembre 1513, comme capitaine de la compagnie du duc de Longueville, montrait un sceau rond de 22 mm, avec pour écu :
Il épousa en premières noces René de La Rochechandry, fille de Jean, baron de La Rochechandry, et de Renée du Bec. De cette union naquit :
Il décéda à Bayonne avant le 20 août 1527. Son corps fut transporté par le Corps de Ville de Bayonne, dans sa seigneurie de Fontaines, avec les clefs de la cité sur son cercueil. De sa seconde union, il eut pour enfants :
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XII) de MONTBRON Louis III, baron de Fontaines-Chalandray, seigneur de Condioux, de la Brosse et d'autres terres. Il fut chevalier de l'ordre du roi, et gentilhomme de sa chambre. Par contrat du 4 avril 1553 (vieux style), il épousa Claude de Blosset, dame de Torcy, fille de Jean, et de Jeanne de Cugnac. Par cette union entra dans la famille de Montbron, l'héritage de Jean de Blosset. Ils testèrent conjointement le 9 octobre 1589. De leur union étaient nés :
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XIII) de MONTBRON Louis IV, baron de Fontaines-Chalandray, de Torcy et d'autres lieux. En 1604, il plaida contre Jean de Hotot, seigneur de Beaumont. Il prit la qualité de chevalier des ordres du roi, sous le règne de Louis XIII, dans un acte de 1615. Le 10 juillet 1580, il épousa Héliette de Vivonne, fille de Charles, seigneur de la Chataigneraie, et de Renée, dame de la baronnie d'Oulmes. Il fut héritier de Louise de MONTBRON, (fille de Louis, seigneur d'Auzances, et de Madeleine de Mareuil), sous bénéfice d'inventaire des Halles de Poitiers. Alors en ruines suite à un incendie, Louise avait essayé de les faire reconstruire, mais elle décéda en 1594. Louis s'empressa de mettre les ruines en vente, ce qui advint 4 ans plus tard, par contrat du 29 novembre 1598, moyennant une rente de 1000 livres. L'acheteur fut René Brochard, conseiller du présidial de Poitiers. Il rédigea son testament en 1619, et décéda en 1621. Suivant ses dispositions testamentaires, son corps fut transporté dans l'église Notre-Dame de son château de Fontaines. Héliette décéda le 30 août 1625. De leur union étaient nés :
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XIV) de MONTBRON Jean, comte de Fontaines-Chalandray, baron d'Auzances, seigneur de Plessis-Palé. Il fut chevalier de l'ordre du roi, conseiller en son conseil d'état, et premier écuyer de Madame la duchesse d'Orléans. Il épousa Louise de l'Aubespine, fille de Claude, seigneur de Verderonne, et de Louise Pot de Rhodes. La famille de MONTBRON obtint de l'évêque de Saintes, le privilège de pourvoir à toutes les dépenses de fondation d'un nouveau prieuré, qui prit le nom de prieuré Notre-Dame de Grâce, sur les ruines d'un prieuré de bénédictins fondé en 1031, et délabré suites aux guerres de religion. En 1623, Jean et son épouse cédèrent aux prières de Catherine de MONTBRON, (sœur de Jean), et s'engagèrent à régler les frais de cette fondation. Les travaux commencèrent aussitôt. En 1628, les bâtiments conventuels étaient relevés de leur ruine, et la construction de la chapelle Notre-Dame de Grâce, destinée aux Dames Bénédictines était terminée. (Cette chapelle est l'actuelle chapelle de la Vierge occupant le bas côté sud de l'église Saint-Léger). Il décéda le 31 mars 1645, et fut inhumé dans la chapelle de Fontaines. Son cœur fut déposé en l'église Saint-Liguaire de Cognac. Louise décéda en 1678. Jean et Louise eurent pour enfants :
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Branche de TOURVOYE : (Informations tirées de la généalogie de Guillaume WAILLY, sur geneanet). |
XI) de MONTBRON Charles, seigneur de Tourvoye. Deux quittances de gages, l'une du 5 octobre 1535, comme guidon de 80 lances, sous le maréchal de La Marck, et l'autre du 14 août 1539, comme lieutenant des Cent Suisses de la Garde du Roi, montraient des sceaux rond, le premier de 32 mm, et le second de 33 mm, avec pour écu :
De cette union naquirent :
Charles épousa en secondes noces Marguerite de Chaumont, fille de Bernard, seigneur de Conantes et Runes, et de Nicole de Melun. Charles décéda après le 22 avril 1541. |
XII) de MONTBRON Gabriel, né le 17 août 1521, écuyer, seigneur de Tourvoye. Le 5 mai 1555, il épousa Sylvine d'Assigny, dame de Montréal, fille de Louis, seigneur de Montréal, et d'Edmée de Bérulle. Il décéda en 1562 à Paris, ayant eu pour enfants :
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XIII) de MONTBRON Jean, écuyer, seigneur de Tourvoye. Il épousa le 4 février 1597, Marie de Voves, dame de Malherbes et Richebourg, fille de Bertrand, et de Françoise de Courtenay. Jean décéda après 1602, et Marie après le 30 novembre 1607. De leur union étaient nés :
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XIV) de MONTBRON Henri, chevalier, seigneur de Tourvoye, Malherbes, Richebourg, Mirabeau et Sourdun. Le 4 mars 1631, il épousa Louise de Boulainvilliers, fille de Philippe, seigneur de Domval, et de Denise des Fossez. Il décéda après 1654, ayant eu pour enfants :
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XV) de MONTBRON François, baptisé le 29 mai 1632, à Saint-Martin de Sourdun, (diocèse de Sens), titré vicomte de Montbron. Il fut officier de mousquetaires, puis lieutenant-général de la Flandre française. Le 14 mai 1667, il épousa Marie Gruin, fille de Rolland, seigneur du Bouchet et Valgrand, et d'Anne Clozier. François décéda le 16 mars 1708 à Cambrai (Nord), et Marie, en 1720. De leur union naquirent :
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XVI) de MONTBRON Charles François Anne, né le 9 novembre 1674, titré marquis de Montbron (alias Montberon). Il fut colonel au régiment Dauphin-Infanterie. Il décéda en janvier 1704, à Ulm en Allemagne. |
Branche des seigneurs de BEAUREGARD : (Jean-Marie DENIS). |
XI) de MONTBRON Antoine, seigneur de Beaulieu, ainsi que de Meung sur Charente, que sa mère lui donna dans la partage de 1501. Il reçut aussi à l'occasion de son mariage, la seigneurie de Bré, la moitié de Fronsac, et un logis à La Rochelle. Il épousa en premières noces, Marie de Mareuil, fille de Jean, baron de Montmoreau. De cette union naquit :
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XII) de MONTBRON Jacques, seigneur de Meung sur Charente et de Beaulieu. Par contrat du 26 décembre 1526, il épousa Michelle Gehamd, fille de Charles, seigneur d'Olbreuse, et de Catherine Dexmier. De cette union naquirent :
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XIII) de MONTBRON Jean, seigneur de Beauregard. Il épousa en premières noces, par contrat du 23 décembre 1556, Perrette Angély, fille de Pierre et de Renée Grain, seigneur et dame de plusieurs terres en Aunis, dont celle de Beauregard. (La seigneurie de Beauregard, ancien partage de la seigneurie de Nuaillé, se trouvait environ à 3 lieues et mille toises de La Rochelle). De cette union naquirent :
Ils eurent pour enfant :
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XIV) de MONTBRON Michel, seigneur de plusieurs terres, entre autres de Beauregard, par droit d'aînesse, et de la Cour d'Usseau, par son mariage avec Françoise de Fauqueur, fille de François, seigneur de la Cour d'Usseau, et de Françoise Dexmier. De cette union naquirent :
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XV) de MONTBRON Jean, seigneur de Beauregard, de la Cour d'Usseau, de la Crignolée, etc. Il épousa par contrat du 26 mai 1633, Marie Gentils, fille d'Abraham, seigneur d'Esnandes, et de Marie Guitton. Il semble qu'ils n'eurent pour enfant, que : |
XVI) de MONTBRON François, seigneur de Beauregard, d'Esnandes, de la Cour d'Usseau, de la Crignolée, etc. Par contrat du 29 janvier 1662, il épousa Charlotte du Landas, fille d'Alexandre, conseiller au parlement de Bordeaux, et de Marguerite de La Rivière. A la suite d'une querelle privée inconnue, François et ses complices, convaincus de crimes divers commis sur les tenanciers, pêcheurs et autres habitants des paroisses d'Esnandes et de Marcilly, etc., furent jugés au présidial d'Agent, le 29 mai 1668. Il fut condamné par contumace à avoir la tête tranchée, et tous ses biens acquis et confisqués par Sa Majesté. Il fut recherché longtemps, exerçant pourtant pendant ce temps de nombreux autres méfaits, sans vraiment se caché, jusqu'au jour où avec ses complices, ils allèrent jusqu'à pénétrer dans la maison de Samuel Cholet, écuyer, seigneur de Fétilly, voulurent l'assassiner et le laissèrent pour mort d'un coup de fusil à la tête. Ils pillèrent également la maison, y mirent le feu, arrachèrent et rompirent tous les arbres et plantes de son jardin. Le sieur de Fétilly cependant n'était pas mort, et avec son frère, allèrent se plaindre au roi. L'affaire resta encore 9 mois en suspens, et Louis XIV se décida à intervenir. Le 30 janvier 1670, le roi ordonna que le procès du sieur de MONTBRON, et de ses complices, devait enfin prendre effet. Y-eut-il des effets ? La suite de l'affaire est inconnue. François était cependant toujours vivant en 1675... De son union avec Charlotte naquirent :
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XVII) de MONTBRON Alexandre Robert, seigneur d'Esnandes, et de Beauregard. Par contrat du 7 mai 1687, il épousa Françoise Elisabeth Rougier, fille de Jean, conseiller au siège présidial de La Rochelle. Le 21 mai 1694, il signa une baillette pour une pièce de pré, aux fabriqueurs d'Esnandes. De son union avec François Elisabeth, naquirent :
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XVIII) de MONTBRON Alexandre François, dit le comte de Montbron, seigneur de Beauregard. Il épousa par contrat du 20 septembre 1720, Catherine Agnès de Lévis. |
Rameau d'HUSSON (Charmé) : |
XIV) de MONTBRON Jacques, seigneur d'Husson. Il hérita avec son demi-frère Michel, en partie, des biens de Louise de MONTBRON, dame d'Auzances et de Sansac. Par contrat du Ier août 1618, il épousa Marie des Champs, et eurent pour enfants :
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XV) de MONTBRON Pierre, seigneur d'Husson, qui épousa Charlotte de Gamaches, en avril 1654. De cette union naquirent :
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XVI) de MONTBRON Henry, écuyer, sieur d'Usson, ou Husson (Charmé). Le 31 décembre 1715, il épousa Anne Suzanne Préveraud, fille de Charles et de Charlotte de Beauchamps. (Chantal LAURENT) Par cette union, Henry fut qualifié en 1734, seigneur de Gragonne (Bessé). (Elisabeth BRIDIER et Pauline NOÉ). Il décéda avant 1758 à Charmé, ayant eu pour enfant : |
XVII) de MONTBRON Henry Charles, né le 21 juin 1717 à Charmé. Il eut pour parrain Charles Fumé, de la Basinière, et pour marraine Marie Préveraud. Lui-même fut parrain en 1732 d'Anne Brigot. (Chantal LAURENT) En 1774, les héritiers de Henry Charles, Jean Luchet, écuyer, chevalier de la Rivière, ses frères André et Jacques, écuyers, et les sieurs Nivaud du Colombier, demandèrent à ce qu'un procès-verbal fut dressé pour Gragonne (Bessé). (Elisabeth BRIDIER et Pauline NOÉ). |
Nom isolé ayant un rapport avec le rameau d'HUSSON : |
- de MONTBRON Marie, qui épousa Jean Seguay, et qui fit parvenir dans cette famille le logis d'Husson (Charmé). (Bruno SÉPULCHRE). |
Branche des seigneurs d'AUZANCES : (Jean-Marie DENIS). |
XI) de MONTBRON Louis, seigneur d'Auzances. Il entra en possession de la terre d'Auzances, avec son château et ses appartenances, et avait reçu pour son héritage, les seigneuries de Gours et de la Caillère. En premières noces, il épousa Marguerite de Comborn, veuve d'Olivier Mérichon, et fille de Jean, vicomte de Comborn. Il épousa ensuite en secondes noces, Madeleine de Mareuil, dame de Montmoreau, fille de Jean, baron de Montmoreau et en partie de Villebois. En 1534, elle était veuve et tutrice de ses enfants, qui étaient :
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XII) de MONTBRON Jacques, seigneur d'Auzances, baron de Montmoreau, par la donation que lui fit son oncle maternel. En mai 1559, sous le règne de Charles IX, il fut écuyer tranchant du roi, chevalier de son ordre, et gouverneur de Metz. De 1557 à 1562, il fut lieutenant de 30 lances de compagnie sous la charge et conduite de Mr de Sansac, son beau-frère.
Suivant le contrat du 8 novembre 1548, la reine se montra très généreuse en promettant à Marie une dot de 27000 livres. Jacques se fit confier par la reine, à plusieurs reprises, des missions diplomatiques en Espagne. (entre autres en 1561). De son union avec Marie naquit :
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Rameau de MARTHON : |
- de MARTHON Hugues, qui d'après le cartulaire de l'église Saint-Pierre d'Angoulême, entre les années 1059 à 1081, était le frère de Robert de MONTBRON. Il fut le fondateur présumé de la baronnie de Marthon. A la fin de sa vie, dans son testament, il donna à Dieu, à Saint-Pierre et aux évêques d'Angoulême, le droit de justice qu'il exerçait sur le quart de l'église d'Aent. Il épousa Pétronille, qui lui donna pour enfants : (Jean-Marie DENIS).
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- de MARTHON Robert Ier, seigneur de Marthon. Le 19 janvier 1110, comme porte-parole de ses frères et de sa mère, il restitua à Girard, évêque d'Angoulême, les droits qu'ils prétendaient avoir sur le quart de l'église de "Aent", ou "Ains", en la châtellenie de Matha en Saintonge, le quart du cimetière, de la dîme et du casuel de ladite église, (le tout précédemment donné par son père), qui depuis de longues années étaient l'alleu de Saint-Pierre d'Angoulême, et à ce titre, faisait partie de la mense des évêques d'Angoulême. Il décéda vers l'année 1120. (Jean-Marie DENIS). Il eut pour enfant, au moins : |
- de MARTHON Hugues, seigneur de Marthon, aux environs de 1120. Il s'engagea à respecter la volonté de ses aînés, au sujet de la donation du quart de l'église d'Aent. (Jean-Marie DENIS). Il eut pour enfant, au moins : |
- de MARTHON Robert II, seigneur de Marthon. Il épousa Emma de La Roche, dame de la Roche et héritière de La Rochefoucauld (?), fille d'Aymar, seigneur de la Roche et de Verteuil, et de Mathilde de Chabanais. En 1147, Robert et ses fils Guy de La Roche et Fergans donnèrent au monastère d'Obasine le mas Coudour. Ils donnèrent également au même monastère le péage dans sa terre et dans les bois de Grosbot, le pacage aux porcs dudit monastère et le droit de prendre, dans ladite forêt, des bois, tant pour le chauffage que pour les autres usages. (Jean-Marie DENIS). Il eut pour fils :
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- Jean-Marie DENIS : Montbron en Charente, tomes I et II. - Abbé Jean NANGLARD : Pouillé historique du diocèse d'Angoulême. - Abbé Joseph NADAUD : Nobiliaire du diocèse et de la généralité de Limoges. - Germain DEMAY : Inventaire des sceaux de la collection CLAIRAMBAULT, à la bibliothèque nationale - 1885. - Yves PIERRON : article sur Rochebertier (Vilhonneur), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Librairie Bruno Sépulchre. - Jean-Paul GAILLARD et Bruno SÉPULCHRE : article sur Villeneuve (Mons), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Librairie Bruno Sépulchre. - Bruno SÉPULCHRE : article sur le Petit Husson (Charmé), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Librairie Bruno Sépulchre. - Elisabeth BRIDIER et Pauline NOÉ : article sur Gragonne (Bessé), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Librairie Bruno Sépulchre. - Chantal LAURENT : Généalogie sur Geneanet : http://gw.geneanet.org/chantallmc?lang=fr&pz=daniel+xavier&nz=baz&ocz=0&p=pierre&n=de+montbron&oc=1 - Guillaume de WAILLY : Généalogie sur Geneanet : http://gw.geneanet.org/wailly?lang=fr&p=charles&n=de+montberon&oc=2 |