MÉHÉE |
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De
gueules, à trois aigles d'argent, becquées et
membrées de sable, posées deux et un. (Grande Ecurie) - Chérin. |
De
sable, à trois aigles d'argent, posées deux et
un. |
Une tradition de famille veut que les MÉHÉE soient originaires d'Irlande, d'où ils auraient émigrés lors de la conquête de l'île par les anglais. Ce qui est certain, c'est qu'ils sont établis, au XIVème siècle à Saint-Jean d'ANGELY et aux environs (Charente-Maritime). Ils figurent dès lors avec le titre de chevaliers, bien qu'on dise que leur noblesse n'ai pas d'autre origine que l'échevinage de la ville de Saint-Jean d'ANGELY. |
Noms isolés : |
- MÉHÉE Barthélemy, et Thomasse, sa femme, acquirent, le 25 septembre 1315, d'Agnès Charbonneau, femme d'Olivier Le Breton, la part d'Agnès Charbonneau dans la succession de sa mère. |
- MÉHÉE Pierre, varlet, était, dès 1340, garde du sceau royal à La Rochelle. |
- MÉHÉE Bertrand, bachelier ès lois, fut fait garde et notaire au baillage du Grand Fief d'Aunis, par lettres patentes du roi du 22 juin 1347, pour le récompenser de ses services militaires qui lui avaient occasionné des pertes considérables. |
- MÉHÉE Guillaume, l'aîné. Il fut cité comme échevin de Saint-Jean d'Angély,
au moins depuis le 23 mars 1373 jusqu'en avril 1384. Ce fut probablement lui qui, en 1380, fut sénéchal d'Essouvert. |
- MÉHÉE Guillaume, dit le jeune. Il fut également cité comme conseiller de la ville de Saint-Jean d'Angély, le 28 mars 1379, puis comme échvin de 1381 au 27 mars 1390. |
- MÉHÉE Jehan, chevalier, échevin de Saint-Jean d'Angély le 23 mars 1396.
Il fut nommé procureur de la commune le 14 avril suivant. Le 16 mars 1397, il était dit receveur de la commune. Ce fut sans doute lui, en 1411, déclarait vivre noblement, et qui servit le roi sous la bannière du sénéchal de Saintonge. Il fut accusé de faux en écritures, et fut emprisonné dans l'échevinage. Il fut ensuite élargi, sous caution de Belote Marchand, sa femme, et de Guillaume MÉHÉE, son oncle. |
- MÉHÉE Jeanne. Elle épousa Philippon Raoul, qui, à cause d'elle, fut cité le 15 novembre 1404, pour le Fief Croisé, dans un hommage rendu par Guillaume du Fouilloux, au duc de Berry, devant Pierre Chambon, clerc garde sceau à Saint-Maixent. |
- MÉHÉE Jean, fut en 1405 échevin de Saint-Jean d'Angély. |
- MÉHÉE Marion. Elle était, le 16 janvier1413, femme de Jacques Chartriau. |
- MÉHÉE Marie, qui épousa Jean de Nozières. Le 28 juin 1425, il rendit aveu à Taillebourg, à cause d'elle, pour le fief de la Leigne, tenu à 100 sols de devoir à mutation de seigneur. |
- MÉHÉE Françoise. Elle épousa, vers 1450, Jean Gillier, seigneur de Salles, Saint-Georges, etc... notaire et secrétaire du roi. |
- MÉHÉE Tephaine. Elle se maria avec Grassin de Bessay. Il rendit aveu à Taillebourg, à cause d'elle, le 10 août 1458, pour le fief de Grandjean, le Générant, le Fief Vieil, et le fief de l'Airaudière, le tout, paroisse de Grandjean, au devoir de 10 sols à mutation de seigneur. |
- MÉHÉE Maurice, seigneur de la Rambaudière. Il épousa Mathurine Barillaud,
certainement fille de Jean, seigneur de Nauzières. Veuve, elle se remaria, le 4 janvier 1471, devant Suirat, notaire de l'officialité de Luçon, avec Mathurin Jaillard, écuyer, seigneur de la Maronnière. |
- MÉHÉE François. Il donna, le 24 mars 1488, 20 sols à Marguerite de La Brousse, sa nièce, lors de son mariage avec Jean de Polignac, seigneur de Fontaine. |
- MÉHÉE Jacques, seigneur de Fontpeyre (Saint-Magne, près
de Castillon sur Dordogne). Il épousa, au début du XVIIème siècle, Jeanne de Beaupoil, fille de Raymond, sieur de la Tour de Pessac (Gironde). |
- MÉHÉE Catherine, qui épousa Jean Berthoumé, écuyer, seigneur du Frayze.
Il décéda en mars 1577. Elle épousa alors en secondes noces, le 20 novembre 1595, François Lamy de Monvallier, écuyer, sieur du Parc. |
- MÉHÉE Etienne. Il possédait, le 10 juin 1599, des terres à Belleville. |
- MÉHÉE Catherine. Elle passa, le 4 novembre 1601, une transaction avec Martin Hélie de Coulonge, écuyer, seigneur de Belleville, sur procès au sujet du droit et ventes du lieu de Fresse Brousse Picard, acquis par la dite dame. |
- MÉHÉE Pierre, écuyer, seigneur
de la Ligerie, demeurant à Villebois.
Il épousa Jeanne Couraudin, qui, veuve, se remaria par contrat du 13 août 1609, passé devant Huguet, notaire à Villebois, avec Robert Jaubert, chevalier, seigneur de Cumont. |
- MÉHÉE Pierre, seigneur de la Vigerie (Ligerie ?). Il figura au ban et arrière-ban d'Angoumois, en 1631. |
- MÉHÉE Jacob, écuyer, seigneur de Saint-Hilaire. Il fut parrain à Jarnac, le 15 novembre 1654. |
- MÉHÉE Pierre, écuyer. Il épousa, le 30 mars 1777, Henriette de Sescaud, fille de Jacques-Joseph, marquis de Saint-Just, et de Françoise de Grenier, à Barbezieux. |
- MÉHÉE La Touche Jean-Etienne, lieutenant des chirurgiens de Saint-Jean
d'Angély. Il épousa Marguerite Hémery, qui lui donna pour enfant :
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- MÉHÉE N. Il fut curé de Cherbonnières, puis de Saint-Jean d'Angély,
en 1761. Il était sans doute de la famille des chirurgiens, cités ci-dessus. |
Branche d'ESTRAY et de la GIRAUD : |
I) MÉHÉE Jean,
chevalier, seigneur d'Estray (Juicq - Charente-Maritime). Il épousa en premières noces, Jeanne de La Roche, et en secondes noces, Philippe Brechole (qui vivait en 1344). Il fit son testament le 31 décembre 1344, ordonnant d'être inhumé dans l'église des Cordeliers de Saint-Jean d'Angély, instituant son héritier universel Louis MÉHÉE, son fils du premier lit. Il lui donnait sa maison de Saint-Jean d'Angély, et lui ordonnait, dès qu'il serait en âge, d'épouser Françoise du Chesne, fille de Philippe Brécholle, sa seconde femme. Il donnait à celle-ci le tiers de tous ses biens et la nommait tutrice de ses enfants. Il voulait que Louis, son fils aîné, ait pour tuteurs la dite Philippe Brécholle, Pierre et Jean du Chesne, ses enfants, et Jacques Bréchoux, à cause de Colette Raymond, sa femme, issue de Gervaise MÉHÉE, mère de feu Jean Renard et aïeule des enfants du dit Jean et de Colette Raymond. Cet acte fut passé à Saint-Jean d'Angély, devant Langlois, notaire. Il eut pour enfant, au moins : |
II) MÉHÉE Louis, chevalier, seigneur d'Estray. Il épousa Françoise du Chesne, fille de N., et de Philippe Brécholle, seconde femme de son père. Ils eurent pour enfants :
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III) MÉHÉE Pierre, écuyer, seigneur d'Estray, la Giraud (Asnières -
Charente-Maritime), et la Leigne (Asnières). Il épousa Marie d'Asnières, et était décédé avant le 26 juin 1400, date du partage de sa succession entre ses deux fils. Il eut :
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IV) MÉHÉE Jean, chevalier, seigneur d'Estray. Il partagea, le 26 juin 1400, avec son frère la succession de leur père, et eut la seigneurie d'Estray. Il fut échevin et bourgeois de la commune de Saint-Jean d'Angély. Il fut le 30 mai 1412, détenu dans le château, pour un cas criminel. En 1407, il plaida, en la juridiction de Saint-Jean d'Angély, au sujet du Fief Moreau. Le 3 janvier 1409, il rendit aveu au roi, qui possédait Taillebourg, pour la terre d'Estray, à deux devoirs, l'un de 100 sols, l'autre d'une fressange de 7 sols de plait de mortemain à mutation de seigneur, avec le droit de moyenne et basse justice.(Il rendit le même aveu le 27 avril 1443). Le même jour, 3 janvier 1409, il avait rendu, à cause d'Isabeau Marchadier, sa femme, aveu du fief de Fontaines et autres petits fiefs, paroisse d'Asnières, avec droit de basse justice, au devoir de 20 sols à mutation de seigneur et de vassal. Le 19 octobre 1420, au siège de Saint-Jean d'Angély, Jean fut en contestation avec le procureur du roi à Taillebourg, au sujet de maisons et héritages sis à Taillebourg, que Jean prétendait détenir à cause de sa seigneurie d'Estray, ainsi que la Barbinière et Coulonges, aussi à cause d'Estray. L'enquête conclut en sa faveur. Le 9 novembre 1425, il délaissa à Jean Delericon, une terre et seigneurie, paroisse de Coulonges (Saint-Jean d'Angély), avec faculté de réméré pendant sa vie. S'il ne la retirait pas, le dit Delericon et ses héritiers la tiendrait de lui, à cause d'Estray, à hommage plein et au devoir de 10 sols à mutation de seigneur. Jean épousa en premières noces, avant 1409, Isabeau Marchadier, veuve de Pierre Chardon, qui était décédée avant le 8 mai 1426, date d'un aveu rendu à Taillebourg par Aymery Germain, héritier par bénéfice d'inventaire d'Isabeau Marchadier. Il épousa ensuite en secondes noces, par contrat du 16 mai 1433, Jeanne de La Roche, fille de Jean, écuyer, et de Jeanne Ermenonne, dame du Limor (Clussais - Deux-Sèvres), veuve de Jean La Personne, seigneur de Varaize. Il eut de son second mariage : |
V) MÉHÉE Louis, écuyer, seigneur d'Estray, la Giraud, la Leigne, les
Fontaines et le Maine Micheau. Le 18 octobre 1450, il amortit une rente créée par son père et Jeanne de La Roche, sa mère. En 1467, il servit comme homme d'armes en Saintonge, à l'arrière ban, sous Monsieur de La Rochefoucauld. Il rendit aveu à Taillebourg, le 27 avril 1443, pour le fief d'Estray, et le 7 avril 1451, pour le fief de la Leigne, avec droit de basse justice, au devoir de 100 sols à mutation de seigneur. Il en rendit un autre le 30 août 1458, pour le fief d'Estray, ainsi que le 24 janvier 1480, avec un hommage le 30 décembre 1479. Le 30 janvier 1482, une sentence fut rendue en sa faveur aux assises de Taillebourg, au sujet de la moyenne et basse justice sur le fief de la Giraud et le Maine Micheau, que lui consestait le procureur général de Taillebourg. La moyenne et basse justice lui fut reconnue pour Estray, et la basse sur la Giraud. Il épousa, vers 1450, Isabeau Grand, de la maison de Massac, en Saintonge. Ils eurent pour enfants :
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VI) MÉHÉE Joachim, écuyer, seigneur d'Estray, la Giraud, la Leigne
et les Roussilles. Le 19 avril 1499, il rendit hommage au seigneur de Taillebourg pour le fief, terre et seigneurie de la Leigne, et le 5 février 1506, aveu de la même seigneurie, au devoir de 100 sols. Il partagea, le 25 avril 1512, la succession de leur père,, avec son frère Pierre, devant Ceault et La Mare, notaires. Il ratifia, le 19 avril 1480, le contrat de mariage de sa soeur Souveraine. Il épousa, avant 1480, Marguerite de La Tour, fille de Jean, sieur de Romette, et de Françoise de Guerres. Il était décédé avant le 30 septembre 1527, date à laquelle Marguerite de La Tour, veuve, faisait son testament en faveur de Bertrand, son fils, devant Bouveau, notaire. Le 19 mai 1528, Marguerite de La Tour céda à sa fille Françoise, femme de Bertrand de Pimpois, écuyer, tous ses droits sur les seigneuries de Romette, Rommergou, Jai, Saint-Georges et les Houllières, qui lui étaient échues par la mort de ses père et mère, devant Couturier, notaire à Taillebourg. Françoise MÉHÉE renonça à ses droits sur les seigneuries d'Estray et de la Giraud. Joachim avait eu pour enfants :
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VII) MÉHÉE Guillaume, écuyer, seigneur de la Giraud. Il eut d'une alliance inconnue : |
VIII) MÉHÉE François, écuyer, seigneur d'Estray et de la Giraud. Il partagea, le 24 juin 1543, par représentation de son père décédé, avec Marie Girard, sa tante, et eut, comme aîné, les seigneuries d'Estray et de la Giraud, avec le quint de tous les revenus et l'hommage de tous les dits lieux, devant Fonteneau, notaire à Taillebourg. Il épousa en premières noces, vers 1531, Claire de Beaumont, fille d'Antoine, seigneur d'Ussaut, et d'Antoinette Hérignon. Il épousa ensuite en secondes noces, Jacquette de Caulnys, fille de Louis, chevalier, seigneur du Chaillou, et de Jeanne Gombault. Elle était veuve en 1555. Le 25 février 1555, une sentence du sénéchal de Taillebourg nommait Jean de Caulnys, seigneur du Chaillou et de la Brossardière, curateur de Claude et Georges MÉHÉE, enfants de François, pour poursuivre le procès qu'ils avaient contre Jacquette de Caulnys, veuve et seconde femme du dit François, et contre Fransquine de Montiers, veuve de Joachim Sapinaut, et lors femme de René de Chantefain, écuyer, seigneur de l'Etang. François eut pour enfants :
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IX) MÉHÉE Georges, écuyer, seigneur de la Giraud, de Fontaines et de
l'Etang. Il épousa, par contrat du 9 septembre 1568, passé devant Ballin, alias Valon, notaire à Saintes, Sapho de La Jaille, fille de René, seigneur de Vaillé-Brezé, et de Jeanne Bouchard d'Aubeterre. Ils eurent au moins : |
X) MÉHÉE Paul, écuyer, seigneur de la Giraud et de l'Etang. Il fit ses preuves de noblesse le 13 mars 1599, devant les commissaires députés pour le régalement des tailles en l'élection de Saint-Jean d'Angély, Olivier de Blois et Olivier Bazin, conseillers du roi, président et lieutenant en l'élection de Saint-Jean d'Angély. Ses biens furent vendus par décret, en 1616, et la seigneurie d'Estray passa à Jacques des Arnauld, par son mariage avec Jeanne MÉHÉE, probablement fille de Paul. Il eut donc, d'une alliance inconnue :
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Branche du VERGER BEAU et d'ANQUEVILLE : |
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D'azur, à trois
aigles d'argent, posées deux et un. (branche cadette d'Anqueville) |
VI) MÉHÉE Pierre, seigneur d'Estray, de Barraut et du Verger Beau (Saint-Porchaire
-Deux-Sèvres), ce dernier fief du chef de sa femme. Il partagea avec son frère Joachim, la succession de Louis MÉHÉE, leur père, le 26 avril 1512. Il épousa en premières noces, Renée Beau, fille de François, et de Marguerite d'Appelvoisin, avant le 10 juillet 1504, date à laquelle celle-ci partageait avec ses soeurs, devant Phelipon, notaire à Poitiers. Il épousa ensuite en secondes noces, par contrat du 10 juillet 1512, Catherine Aisse, veuve de Guillaume de La Guirande, écuyer, seigneur du Verger, et fille de Préjean, écuyer, seigneur de Touverac, et de Catherine de Sainte-Maure (alias fille de Gilles, écuyer, seigneur de Maumouton, et de Jeanne du Chastenet "Généalogie Aisse"). Pierre était décédé avant le Ier septembre 1527, date d'une adjudication, par décret au siège de Saint-Jean d'Angély, de la terre et seigneurie de la Giraud et du fief d'Estray à Catherine Aisse, veuve de Pierre MÉHÉE, saisies réellement avec d'autres biens sur les successions de Guillaume et Joachim MÉHÉE, à la requête de la dite dame. Le 8 octobre suivant, elle prenait possession de la terre de la Giraud. Pierre avait eu de son premier mariage :
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VIII) MÉHÉE Didier, écuyer, seigneur de l'Etang, du Verger Beau et
des Fontaines. Il épousa en premières noces, Marguerite de Mandosse. Vers 1575, ils firent leur testament mutuel, ordonnant leur sépulture dans le cimetière de Saint-Surin, avec leurs prédécesseurs. Ils donnaient à David, leur fils aîné, leur maison noble de l'Etang avec celle du Verger Beau pour son partage, à charge de payer pour la dot d'Anne, Marthe et Elisabeth, ses soeurs, à chacune 3000 livres. Ils donnaient à Jeanne, leur fille aînée, 4000 livres, somme qu'ils avaient employée à l'achat des droits qu'Antoine MÉHÉE, leur frère, écuyer, seigneur des Fontaines, avait sur la seigneurie de l'Etang. Ils donnaient encore à Josias, leur second fils, la maison noble de Moulauds, près de Moulon, en Bordelais, à charge de payer à Isaac, leur autre fils, 4000 livres pour son partage. Ils donnaient à Ezéchiel, aussi leur fils, la moitié de leur maison noble de la Motte, paroisse de Saint-Pé de Castel, en Bazadois, à condition de payer à Salomon, son frère, 4000 livres pour son partage. Enfin, ils substituaient leurs enfants les uns au autres. Marguerite de Mandosse décéda avant le 28 août 1576, date à laquelle Didier MÉHÉE, comme tuteur de ses enfants, transigeait avec les autres héritiers au sujet de la succession de Bertrand de Mandosse, écuyer, seigneur de Monleau, et de Jeanne de Cossé, leur père et mère, devant Guai, notaire à Bordeaux. Didier épousa en secondes noces, avant septembre 1579, Anne de Pressac. Le 8 septembre 1578, Didier fit un codicille confirmant les dispositions que lui et Marguerite de Mandosse, sa première femme, avaient prises en faveur de leurs enfants, et il donnait encore à David, son fils, la part des biens qu'il avait donnés à Josias, son frère, devant Poitevin, notaire à Barbezieux. Il fit un autre codicille, le 17 septembre 1579, par lequel il donnait à Anne de Pressac, sa femme, la métairie de la Barde en usufruit, au lieu de La Couronne (Salles de Barbezieux). Didier avait eu de son premier mariage :
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IX) MÉHÉE David, écuyer, seigneur de l'Etang et du Verger Beau en 1578. Il fut gouverneur de Domme (Dordogne), et enseigne de la compagnie des ordonnances du seigneur d'Aubeterre. Il épousa, par contrat du 31 mars 1581, passé devant Arrezieu, notaire à Anqueville, Jacquette de Sousmoulins, fille de Charles, écuyer, seigneur de Vibrac, et de Louise Girault, dame d'Anqueville et d'Etaules. Le mariage se fit en présence de Georges MÉHÉE, écuyer, seigneur de la Leigne et de la Couronne, et d'Antoine MÉHÉE, écuyer, seigneur des Fontaines. David décéda le 3 juin 1592, au siège de Chalus, et le 20 août suivant, Jacquette de Sousmoulins renonça à ses successions, devant le lieutenant de la justice de Civrac en Bazadois. Le 4 mai 1596, elle transigea avec Moïse de La Tour, écuyer, seigneur de Marnai, et Elisabeth MÉHÉE, sa femme, au sujet des 3000 livres données à celle ci par le testament de Didier MÉHÉE et de Marguerite de Mandosse, ses père et mère, pour ses droits de légitime, moyennant quoi, elle renonça à leur succession et à celle d'Anne, sa soeur, devant Berthommé, notaire à Saint-Jean d'Angély. le 16 mars 1602, à la veille de se remarier avec Pierre Desmier, écuyer, seigneur du Breuil de Blanzac, Jacquette de Sousmoulins fit faire un inventaire de ses meubles. Le 16 mai 1603, un arrêt fut rendu à Nérac, en la chambre de Guyenne, entre Jacquette de Sousmoulins, comme tutrice de ses enfants, et Jean de Rechignevoisin, écuyer, seigneur de Guron, administrateur de son fils. Le 23 octobre suivant, elle fut condamnée à rendre compte à Gédéon MÉHÉE, son fils, en âge de se gouverner, de l'administration de son bien. Elle fit son testament le 10 avril 1637, donnant à son fils Josias tous ses meubles et la tierce partie de son patrimoine en Saintonge (Saint-Mesme), à condition qu'il laissera à Jacquette de MÉHÉE, sa petite-fille, et fille de Josias, tous les meubles. David et Jacquette avaient eu pour enfants :
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X) MÉHÉE Gédéon, écuyer, seigneur de l'Etang, du Verger Beau et d'Anqueville. Il obtint, le 29 octobre 1603, une sentence du présidial de Saintes, étant en âge de se gouverner, condamnant sa mère à lui rendre compte de l'administration de ses biens. En 1605, il possédait plusieurs petits fiefs cités dans l'aveu de la baronnie de Bressuire, le Pré-Mou et le bois y attenant. Il épousa, par contrat du 23 février 1610, passé devant Couturier, notaire à la Merlatière, en Poitou, Renée Regnon, fille de Jean, écuyer, seigneur de la Braconnière, en Poitou, et d'Antoinette Prévost. Ce contrat fut passé en présence de Jean Bidault, écuyer, seigneur d'Anville et de la Garenne, son oncle paternel, à cause de Jeanne MÉHÉE, sa femme, et de Josias, Henri et Benjamin MÉHÉE, ses frères, seigneurs de la Rivière et de la Barde. Renée Regnon reçut la maison noble de l'Isle sur Marans, paroisse de Ciré (Charente-Maritime). Gédéon fit son testament le 16 septembre 1613, demandant à être inhumé à Saint-Surin, en Angoumois, près de Barbezieux, auprès de son père, donnant tous ses biens à Renée Regnon, sa femme. Il voulait qu'elle soit tutrice de ses enfants. Cet acte fut passé devant Brialot, notaire à Bressuire. Renée Regnon se remaria, par contrat du 16 février 1620, avec Charles de Saint-Gelais, sieur de Montchaude. Elle en fut veuve le 18 avril 1625. Elle décéda en 1637. Gédéon et Renée avaient eu pour enfants :
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XI) MÉHÉE René, chevalier, seigneur d'Anqueville, Estray, le Verger
Beau. Il épousa par contrat du 28 janvier 1652, passé devant Bachelier, notaire à Angoulême, Claude Chasteigner de La Rocheposay, fille d'Isaac, chevalier, seigneur baron du Lindois, et de Madeleine de Pons de La Caze. Ce contrat fut passé en présence de Jacquette MÉHÉE, sa soeur. Il décéda à Anqueville entre le Ier mai et le 31 juillet 1658, alias le 2 juin 1658. Claude Chasteigner se remaria en secondes noces, le 3 mars 1660, avec Henri MÉHÉE, seigneur de Saint-Hilaire, son cousin par alliance. Puis elle épousa en troisièmes noces, le 12 août 1665, Louis Le Grand, sieur de la Vallée de Courpeteau. le 17 juillet 1660, Claude Chasteigner et Pons Chasteigner, son frère, héritiers de Pons de Pons, et de sa femme, leurs aïeux, transigèrent devant Petit, notaire à Châteuneuf, avec Elisabeth de Puyrigaud, veuve de Pons de Pons. Le 22 septembre 1665, une sentence arbitrale rendue par Barthélémy Auzanet et Germain Billard, avocats au parlement de Paris, régla les différends entre les divers héritiers de David MÉHÉE et de Jacquette de Sousmoulins. Claude Chasteigner, tutrice de ses enfants, eut Anqueville et le Verger Beau. La même année, elle abandonna ces deux terres aux enfants de Geoffroy de Culant, qui exigeaient le paiement de la dot de leur mère. René MÉHÉE et Claude Chasteigner eurent pour enfants :
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XII) MÉHÉE René, chevalier, seigneur d'Anqueville, Moulidars, l'Etang. Il fut capitaine d'infanterie au régiment de Champagne, puis au régiment Dauphin. Il abjura le protestantisme en 1682. Il épousa, ayant reçu des bulles d'affinité du 13 février 1682, par contrat du 29 mars 1684, passé devant Le Vasseur, notaire au Châtelet de Paris, Anne Le Musnier, fille de Louis, chevalier, seigneur de Moulidars, et de Marie Cartier. Elle était veuve d'Isaïe MÉHÉE, chevalier, seigneur des Courades, cousin de René. Le 23 janvier 1692, il acquit, devant Gorron, notaire au bourg de Champdolant, la part que Madeleine MÉHÉE avait dans la seigneurie de Malvoisine, en Bas-Poitou. Elle l'avait vendue à Marguerite de Culant, veuve de Florizel de Roland, chevalier, seigneur de Bellebat. Le 23 décembre 1692, il donna quittance de 500 livres à la Mise de Civrac, au nom d'Anne Le Musnier, sa femme, et de Charles Le Musnier, prieur du couvent de Saint-Aujory, à Poitiers. Le 14 janvier 1711, Elisabeth de Pons lui fit, par procuration, offre de 15433 livres 6 sols 8 deniers qu'elle lui devait. René et Anne eurent pour enfants :
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Branche de la FERRIÈRE en VIBRAC : |
X) MÉHÉE Josias, chevalier, seigneur de la Ferrière. Il épousa par contrat du 31 janvier 1607, passé à Vibrac, devant Coudrin, notaire, Marie de Lestang, fille d'Aymar (décédé), seigneur de Chaussac et des Courades (Vibrac), et de Marie de La Porte. Elle lui apporta par ce mariage la seigneurie des Courades. Jacquette de Sousmoulins, sa mère, lui donna 7500 livres, en vertu de la donation testamentaire de la quatrième partie des biens meubles faite par Louise Giraud, son aïeule, dame d'Anqueville. Marie de Lestang était décédée avant le 26 août 1666, date du mariage de son fils Isaïe. Josias présenta à Sa Majesté, une requête disant que par arrêt de la Chambre du Parlement de Paris du 20 mai 1648, donné entre lui et Benjamin MÉHÉE, sieur d'Etaules, et René MÉHÉE, seigneur d'Anqueville, en exécution de plusieurs autres arrêts de la dite cour, il aurait été ordonné que le dit suppliant jouirait de la seigneurie de l'Etang et de la Barde contre lequel le dit René MÉHÉE s'était porté en cassation au conseil de Sa Majesté. Il fut débouté par arrêt du 25 juin 1649. Il afferma le logis d'Etaule (Châteauneuf sur Charente), le 5 mai 1667, à François Dussé, marchand à Châteauneuf. (Jean-Paul Gaillard). En 1665, il était également qualifié de seigneur d'Etaule (Saint-Simeux). Le logis du Tillet (Châteauneuf sur Charente) relevait des seigneurs d'Etaule, sous l'hommage d'un baiser et d'une paire de gants blancs, ou bien de 20 deniers. (Jérôme Royer). Josias fut inhumé le 30 août 1671, âgé de 87 ans, dans la chapelle de Notre-Dame des Fossés, proche le ballet, vis à vis et au milieu du grand autel de l'église de Vitrac. Il eut pour enfants :
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XI) MÉHÉE Isaïe, chevalier, seigneur de la Ferrière, des Courades, et d'Etaule (Saint-Simeux). Il épousa en premières noces, par contrat du 22 août 1666, Marie-Anne du Vergier, fille de feu René, chevalier, seigneur de la Rochejaquelein, et de Jacqueline Menant. Il épousa ensuite en secondes noces, par contrat du 7 octobre 1672, passé devant Coudin, notaire à Moulidars, Anne Le Musnier, fille de Jean-Louis, chevalier, seigneur de Moulidars, et de Marie Cartier. Isaïe qui était protestant, abjura à cette occasion, et la cérémonie religieuse eut lieu à Vitrac le 10. Le 26 avril 1678, il fit aveu du fief de l'Etang et autres fiefs, à Michel le Tellier, chancelier de France, marquis de Barbezieux. Il décéda le 9 janvier 1681. Devenue veuve, Anne Le Musnier se remaria, le 29 mars 1684, avec René MÉHÉE, chevalier, seigneur d'Anqueville. Ils avaient eu pour enfants :
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Branche de l'ÉTANG (Barbezieux) : |
X) MÉHÉE Benjamin, écuyer,
seigneur d'Etaules (Saint-Seurin de Barbezieux). Il épousa en premières noces, le 26 février 1624, Elisabeth d'Alloue, fille de Charles, écuyer, seigneur des Adjots, et d'Espérance du Nourrigier. Elle décéda en 1638. Benjamin épousa ensuite en secondes noces, en 1648, Jeanne de Tustal, fille de Pierre, et de Marie Baudouin. Le 16 janvier 1625, Benjamin, demeurant à Chizé (Deux-Sèvres), fit une donation pure, simple et irrévocable entre vifs, à Isaac, Henri, René, Jacquette et Renée MÉHÉE, enfants de Louis, écuyer, seigneur de la Ferrière, de la somme de 6000 livres à prendre après le décès de Jacquette de Sousmoulins, dame d'Anqueville, sur celle de 50000 livres promise par la dite dame au sieur d'Etaules, par son contrat de mariage. Cet acte fut passé en la paroisse de Saint-Même. Le 12 juin 1643, il passa une transaction avec Isaïe MÉHÉE, son frère, au sujet de la succession de Jacquette de Sousmoulins, leur mère, devant Detrois et Dauvergne, notaires à Paris. Le 15 mai 1666, il fit une autre transaction avec son fils Isaïe, chevalier, seigneur de la Barde, devant Des Montils, notaire. Il décéda le 20 mai 1668, et fut inhumé le même jour en l'église Saint-Séverin de Barbezieux. Il avait eu pour enfants de son premier mariage :
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XI) MÉHÉE Isaac, alias Isaïe, écuyer, seigneur de la Barde
et de l'Etang, à la mort de son frère aîné. Il épousa en premières noces, passé devant Moreau, notaire, le Ier février 1664, Gabrielle de La Cour; puis en secondes noces, Hélène Gombaud. Le 15 mai 1666, il transigea avec son père, devant Desmontils, notaire, et, le 19 février 1687, avec ses soeurs et beau-frères, devant Breton, notaire à Saintes. Il fut maintenu en sa noblesse, par M. Daguesseau, le 24 août 1667. Le 4 avril 1691, âgé de 61 ans, il comparut au ban et arrière-ban à Saintes. Il tenait noblement le fief de l'Etang, de 300 livres de revenu, et avait déjà comparu au ban de 1689. Fin 1703, ou début 1704, avec Gabrielle de La Cour, il fit une donation en faveur de Daniel, son fils, sieur de Beaumont, et de Marthe, sa fille. Il fut encore maintenu dans sa noblesse, le Ier juin 1699, par M Bégon, intendant de La Rochelle. D'après l'abbé Tricoire, il aurait fait son testament au lieu noble de Ris, paroisse de Saint-Hilaire, devant Moreau, notaire à Barbezieux, le 2 juillet 1677. Il eut de son premier mariage, pour enfants :
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XII) MÉHÉE Daniel, écuyer, seigneur de l'Etang. Il épousa en premières noces, par contrat du 30 octobre 1691, Marie Rulleau. De cette union naquirent :
Ils eurent pour enfants :
Il fut inhumé le 21 août 1746, en l'église de Saint-Seurin de Barbezieux, décédé la veille, et âgé de 73 ans. Il eut de cette dernière union :
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XIII) MÉHÉE Etienne, chevalier, seigneur de l'Etang. Il épousa Madeleine Levequot. Il rendit, le 19 juillet 1771, aveu et dénombrement du fief de l'Etang, tenu à foi et hommage lige à muance de seigneur et de vassal, au devoir d'un épervier. Ils eurent pour enfants :
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XIV) MÉHÉE Etienne, chevalier, seigneur de l'Etang. Il
fut capitaine au régiment de Poitou. Il épousa, à Barbezieux, Marie-Elisabeth de Mallet, fille de François, chevalier, seigneur de la Garde de Chastenet, et d'Elisabeth Terrasson. Il décéda en 1782, laissant une fille unique :
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- BEAUCHET-FILLEAU : Dictionnaires
des familles de l'ancien Poitou. - Abbé TRICOIRE : Le château d'Ardenne. - de BREMOND d'ARS : Extrait du cahier du rôle du ban et arrière-ban de la sénéchaussée d'Angoumois, 1635. - Jean-François TROUVÉ : Remarques généalogiques sur une Anne MÉHÉE - Jean-Paul GAILLARD : articles sur Etaule (Châteauneuf sur Charente), Etaule (Saint-Simeux), Champourri (Jurignac), le Maine Cessac (Saint-Simeux), le Maine Michaud (Saint-Simeux), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Librairie Bruno Sépulchre. - Jérôme ROYER : article sur le logis du Tillet (Châteauneuf sur Charente), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Librairie Bruno Sépulchre. - Laurent MAURIN : articles sur Ardenne (Moulidars), la Tour Blanche (Moulidars), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Librairie Bruno Sépulchre. - Jean-Paul GAILLARD et Bruno SÉPULCHRE : articles sur la Geoffrie (Roullet Saint-Estèphe), et Lartige (Triac-Lautrait), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Librairie Bruno Sépulchre. - Jean-Paul GAILLARD et Jérôme ROYER : article sur les Courades (Vibrac), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Librairie Bruno Sépulchre. - Bruno SÉPULCHRE : article sur la Couronne (Salles de Barbezieux), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Librairie Bruno Sépulchre. |