Meschin, ou Méchain
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1) D'azur à la croix potencée
d'argent.
2) D'azur à deux fasces d'or chargées de 5 roses de gueules, tigées
et feuillées de sinople, posées 3 sur la fasce du chef et 2 sur
la fasce de la pointe, accompagnées de 5 coquilles de Saint-Jacques d'argent
posées trois et deux, et d'un croissant de même en pointe.
Texte commnuniqué par M. Méchain Jean-Michel
" Deux blasons semblent intéressés la famille
Méchain, (aussi écrit Meschain, Meschin, ou Maichin)
Le premier blason est celui de Meynard Meschin, chevalier, qui est parti de
Tonnay-Charente en 1099 pour la croisade avec Godefroy de Bouillon. Il était
accompagné d'une "dizaine", nombre d'hommes de sa charge qui
tous porteraient désormais de fait son propre nom. Certains sont-ils
revenus, nul ne le sait, pour autant la famille mère a continué
à porter le blason.
Mais vint la Réforme... Meschin est présent à la bataille
de Coutras.
Puis le temps passe et l'aîné de la famille émigrera en
Angleterre au moment de la révocation de l'Edit de Nantes, avec toutes
les archives familiales.
Un Meschin a commandé au XVIIIème siècle le régiment
anglais de Gibraltar.
Pour la petite histoire l'intendant Bégon aurait déclaré
à cette époque, lors de l'enterrement de l'un des frères
Meschin en l'église des Augustins de Rochefort : "Nous enterrons
aujourd'hui le capitaine qui a commandé le plus grand nombre de vaisseaux
de sa Majesté."
Le second blason plus complexe correspond aux Méchain de
Saint-Jean d'ANGELY et des environs de la vallée de la Boutonne.
Il est notamment gravé sur le pigeonnier de la ferme de Trezence, (qui
malheureusement tombe surement vers la ruine, n'étant pas entretenu par
son propriétaire actuel). Il fut la propriété de la famille
Méchain au XVIIème siècle.
Ce blason est constitué pour partie de celui de la famille Aguesseau
(alliance du XVIIème sièle), et de celui de la famille de Cumont.
Cette famille Méchain se rattache à la première cité
plus haut, et a d'ailleurs largement utilisé ce fait pour se voir reconnaître
dans les différents rôles. L'enregistrement était effectué
au titre Maichin, et Meschain, lors de l'inventaire fait sur ordre de Louis
XIV. Les originaux sont au cabinet des manuscrits.
En réalité, c'est la famille Maichin qui est attaché à
se distinguer du reste des Meschain, et qui s'est approprié la noblesse
"écuyer", en raison de ses statuts de médecin, échevin,
avocat, etc...
L'étude des migrations du patronyme (origine Saintonge,
Ré et Tonnay Boutonne), au XI, XII, et XIIIème siècle montre
que deux courants principaux sont observés.
Le premier "nord" s'inscrit dans la continuité du service des
familles "Vicomte de Thouars", dont un Meschin fut chambellan, et
de la famille Lusignan. La famille possèdait le château de la Roche
Ayrault, nom qui semble avoir disparu. Une branche Meschain était au
XVIIIème siècle qualifiée d'écuyer, administrait
la paroisse de Saint-Loup sur Thouet. Cette migration se prolonge en Anjou et
vraisemblablement vers Laon, par la migration au XVIIIème du "maîstre
platrier" Méchain dont les fils sont l'astronome Pierre Mechain,
et le capitaine de gendarmerie Mechain qui est connu, pour avoir reçu
sous le directoire la mission de conduire Marie-Thérèse de France,
seule membre de la famille royale survivant et libérée de la prison
du Temple, jusqu'à la frontière belge.
Le second est une migration vers l'est qui va jusque dans l'Allier
avec une branche à Mauriac. Elle semble correspondre à des cadets
de famille, peut-être "gage pour le service du roi", après
quelques alliances néfastes au moment de la bataille de Taillebourg
Le patronyme apparaît à la fin du XIIIème siècle,
et depuis notamment par Meschin dit "Fromental" (Vichy et Clermont),
et Jacques Meschin qui s'est allié à la famille de Sartiges et
avait droit de justice sur les villages de Mealet et Combret.
Enfin n'omettons pas de signaler le batailleur Jacques Meschin qui défit
les armées royales à la tête de 15000 "tards venus"
(mercenaires) à Brignais en 1356."
Méchain Jean-Michel, généalogie familiale.