de MASSOUGNE
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alias de MASSOGNE, ou de MASSOIGNE. |
D'or à la fasce de gueules chargée
de trois coquilles d'argent, accompagnée de trois têtes de couleuvres
arrachées, lampassées et couronnées d'azur, posées
deux et un. |
Seigneurs de Villeneuve, des Fontaines et
de la Tour. Famille noble très ancienne, probablement originaire de la commune de Massognes (Vienne - 86). Elle est connue depuis 1450. |
Branche de VILLENEUVE et des FONTAINES : |
I) de MASSOUGNES Antoine, écuyer. Il ascensa le 6 juin 1452, de Louis de Lespinay, prieur de Lanville (Charente), quatre journaux de terre à Coux-Savillac, et une terre, le tout à Souvigné Charente, à hommage lige au devoir d’un gant blanc. Le dit de MASSOUGNES y bâtira un hébergement. Cet acte passé au château de Cougoussac (Notes du Vte de MASSOUGNES et de M. Favraud). Il avait épousé Marguerite de Beauchamp, fille de Guillaume alias Jean, écuyer, seigneur de Souvigné (Généalogie. de Beauchamp). Les familles de Beauchamp et de MASSOUGNES partagèrent un temps la seigneurie de Souvigné jusqu'au XVIème siècle. Par la suite, les Beauchamp reprirent la totalité de cette terre. (Bruno Sépulchre : article sur Souvigné, dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente). De cette union naquirent :
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II) de MASSOUGNES Jean, écuyer, seigneur de Villeneuve (Mons, Charente.) et en partie de Loizé, Mandegaud et Melleran. Il épousa, par contrat du 13 août 1481, passé devant Bruxerolles et Bruxerolles, notaires de la cour de Tusson, Jeanne de La Porte, fille de françois, écuyer, seigneur de la valade, et de feu Marguerite Turpin (de Jouhé) (Chérin. 132, de MASSOUGNES). En 1497, il transigea avec Pierre de Beauchamp, écuyer, seigneur de Villeneuve et de Souvigné, son cousin (Généalogie. de Beauchamp), et partagea, le 1er mai 1506, avec son frère aîné Guillaume la succession de leurs parents. Sa sœur Charlotte lui avait cédé la moitié de sa part (Arch. des Fontaines). Il assista au contrat de mariage de sa fille en 1513. Il avait eu de son union avec Jeanne :
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III) de MASSOUGNES Aubert, écuyer, seigneur de Villeneuve et de Montaigon. Il fit la course contre les Flamands en 1507, dans l’escadre du duc de Gueldre sous les ordres du capitaine Jean Chaperon (Note du Vte de MASSOUGNES) et était homme d’armes de la compagnie du Comte de Saint-Farre en 1513. Il avait épousé Jeanne de Nourrigier, probablement fille de Claude, écuyer, seigneur de Moulidars et de Montaigon, et de Marguerite Gaillard (Id.). Il était décédé avant le 13 avril 1554, date à laquelle sa veuve était représentée au contrat de mariage de leur fils Charles. Le 14 novembre 1559, elle rendit devant Jennant et André, notaires à Marsillac, aveu et dénombrement à François de Livenne, écuyer, seigneur de Verdille, à cause des terres qui relevaient de Marguerite de la Rochandry, femme de celui-ci. Jeanne Nourrigier était décédée avant le 5 janvier 1561, date du partage de sa succession et de celle d’Aubert de MASSOUGNES entre leurs enfants, qui étaient :
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IV) de MASSOUGNES Charles, écuyer, seigneur de Villeneuve et de Montaigon. Il épousa par contrat du 13 avril 1554, passé devant Jameu, notaire en Angoumois, Madeleine de Lestang (Id. et P.O. 1077, de Lestang), fille de feu Jean, écuyer, seigneur de Rulles, et de Marguerite de la Magdeleine (Chérin et Vte de MASSOUGNES). Il partagea, par acte passé le 5 janvier 1561, devant Vigier et André, notaires de la principauté de Marsillac, les successions de ses parents avec ses deux frères. Il eut la seigneurie de Montaigon. Charles de MASSOUGNES et sa femme étaient décédés avant le 23 mars 1584, date du partage de leurs successions et avaient eu pour enfants :
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V) de MASSOUGNES Hercule, écuyer, seigneur de Chamfaron et de Bondreville. (Bonneville ?). Il épousa par contrat passé devant Demon et Vigier, notaires à Marsillac, le 12 août 1576, Mathurine Fourestier, fille de feu Pierre, et de Jeanne Court, en présence de Jean de MASSOUGNES, son oncle et curateur, et de François de MASSOUGNES, écuyer, seigneur de Montaigon, son frère aîné. Le 23 mars 1584, avec sa femme, il passa à Montaigon, devant Demon et Regnault, notaire à Marsillac, un accord avec Jean de MASSOUGNES, sieur de Loizelière, Armand Mesnard, son curateur, Elisabeth de MASSOUGNES et Mathurin Amussat, son curateur. Ils approuvèrent le partage du 20 août 1577, et, le 13 avril suivant, devant Rousseau et Vigier, notaires à Marsillac, il partagea avec ses frères et sœurs et beau-frère (dans cet acte François et sa femme ne figurent pas), la succession de feu Jean de MASSOUGNES, écuyer, seigneur de Chamfaron, leur oncle. Le fief des Fontaines fut créé de toutes pièces vers la fin du XVIème siècle pour Hercule de MASSOUGNES, seigneur de Chanfaron. et le logis y fut vraisemblablement construit à cette époque. (Jean-Marie Sauvignon. Les Fontaines en Bonneville : Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente). Demeurant aux Fontaines, paroisse de Bonneville (Charente.), Hercule de MASSOUGNES fit échange, à Gourville, le 8 mars 1593, devant Vigier, notaire à Marsillac, et assista, le 21 mai 1605, au contrat de mariage de son fils Jean. Il était décédé avant le 23 juin 1624, date du partage de ses biens et de ceux de sa femme. Ils avaient eu pour enfants :
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VI) de MASSOUGNES Jean, écuyer, seigneur des Fontaines. Il épousa, le 21 mai 1605, par contrat passé devant Mesnard et Joubert, notaires à Marsillac, Lucrèce Arnauld, fille de feu Jean, écuyer, seigneur de Langlée, et de Jeanne Vallentin, en présence de son père et de Paul de MASSOUGNES, écuyer, seigneur de Villeneuve et de Chamfaron, son oncle. Demeurant au village de Villeneuve, paroisse de Mons, il fit un échange, le 4 mars 1611, puis demeurant aux Fontaines, il partagea, le 23 juin 1614, avec ses frères Gabriel et Antoine, la succession de leurs père et mère, devant Bachelon et Huet, notaires de la principauté de Marsillac. Comme aîné, il eut la maison des Fontaines. Le 22 juin 1634, avec Gabriel de MASSOUGNES et Hercule, son fils, et Marie de Barbezière, veuve de Paul de MASSOUGNES, il obtint une sentence de l’élection de Niort les maintenant en leur noblesse, sur le vu de leurs titres. Avec sa femme, il assista au contrat de mariage de leur fils François, le 4 février 1635. Le 2 juillet 1647, il fit hommage à Henri d’Orléans, duc de Longueville, Bon de Gourville, pour sa maison noble des Fontaines, avec droit de fuie et de garenne, relevant de Gourville. Cet hommage fut reçu par Pierre Briand, sieur de la Chaussée, avocat en parlement, juge sénéchal de la Baronnie. Jean vivait encore le 2 avril 1657, et avait eu pour enfants :
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VII) de MASSOUGNES François, écuyer, seigneur des Fontaines et de Roucheroux. Il épousa, par contrat du 4 février 1636, passé au logis noble de Logerie devant Pinon et Godard, notaires à Marsillac, Marguerite du Boullet, fille de François, écuyer, seigneur de la Broue et de Logerie, et de Barbe Hervé, en présence de ses père et mère. Le 29 juillet 1656, par acte passé devant du Vineau et Arnault, notaires à Marsillac, Marguerite du Boullet, veuve, demeurant en sa maison des Granges de Loubezille, en la Baronnie de Gourville, rendit aveu à Maurice de la Trémoille, pair de France, Comte de Laval, abbé et Baron de Charroux, à cause de son abbaye, pour une dîme paroisse d’Augé, en la Baronnie d’Anville, donnée pour partie de sa dot par ses père et mère. Ayant charge de Jean de MASSOUGNES, seigneur des Fontaines, son beau-père, elle reçut concession, devant Rousseau et Aubouin, notaires à Gourville, par le curé et les fabriciens de Notre-Dame de Gourville, du droit d’autel, sépulture et banc en la dite église, pour en jouir perpétuellement, eux et leurs successeurs du nom de MASSOUGNES, moyennant une pièce de pré que la dite Marguerite du Boullet a léguée à la cure et à la fabrique. Tutrice de ses enfants mineurs, elle partagea, le 18 octobre 1668, devant Lainé et Rousseau, notaires à Gourville, les biens immeubles des Fontaines, sans y comprendre les Fontaines qui appartenaient à l’aîné. Les dits immeubles furent estimés 3.000 livres. Elle assista, le 24 octobre 1672, au second mariage de son fils Jean et, demeurant au village des Granges, elle se démit, devant Georget, notaire à Marsillac, de ses biens en faveur du dit Jean qui, en retour devait lui donner annuellement 30 boisseaux de blé et 30 livres. François de MASSOUGNES et Marguerite du Boullet eurent pour enfants :
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VIII) de MASSOUGNES Jean, écuyer, seigneur des Fontaines, y demeurant. Il se maria deux fois : 1° par contrat passé à Gourville, le 8 août 1660, devant Roy ou Rousseau, notaires au dit lieu, avec Marie Mesnard, fille de Louis, sieur de la Mongerie, et de Marie Toumas, en présence de Lucrèce Arnauld, son aïeule, de Renée de MASSOUGNES, veuve de Mathieu Raymond, écuyer, seigneur de Villognon, sa tante, et de René de MASSOUGNES, son cousin germain. Il s’était fait autoriser par sentence de la sénéchaussée de Poitiers, sa mère, après sommation, ayant refusé de consentir à ce mariage. 2° le 24 octobre 1672, par contrat passé au logis de Souffretan devant Aubineau et Jaurillaud, notaires à Marsillac, avec Anne Vigier, veuve de Foucaud de Saint-Martin, écuyer, seigneur de St-Martin, en présence de sa mère, de Marie, sa sœur, de René de Montalembert, son beau-frère, et de François de MASSOUGNES, écuyer, seigneur de la Brousse, son cousin germain. Il fut stipulé que la future habiterait avec son mari et les enfants de sa première femme. Le 18 octobre 1667, il fut maintenu en sa noblesse par ordonnance de M. Barentin, intendant du Poitou, avec René de MASSOUGNES, écuyer, seigneur de la Sablière, et Gabriel de MASSOUGNES, écuyer, seigneur de Chamfaron et de Charenton, sur le vu de ses titres remontant au contrat de mariage de Jean de MASSOUGNES avec Jeanne de La Porte du 13 août 1481. Il partagea avec ses frères, sous la tutelle de sa mère, le 18 octobre 1668, la succession de leur père. Le 31 mai 1681, demeurant aux Fontaines, il reçu démission de sa mère. Dit Chevalier, il assista au contrat de mariage de Jean, son fils du premier lit (Chérin, 132). Il fut encore maintenu noble (ou son fils) par M. de Maupéou le 7 avril 1699 (A.H.P. XXIII, p.114). Il avait eu, du premier lit :
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IX) de MASSOUGNES Jean, Chevalier, seigneur des Fontaines et de Saint-Simon. Il obtint, le 2 juin 1691, la charge de lieutenant dans la Compagnie de Bachoy dans le régiment de Picardie, suivant lettre du roi (Chérin.132). Il épousa par contrat du 19 avril 1693, passé devant Rocher, notaire à Chaux, Marguerite Desmier, fille de Charles, Chevalier, seigneur du Breuil de Blanzac, et de Marie Hannecault, et veuve de François Mercier d’Hautefoy, Chevalier (Généalogie. Desmier). Il obtint, le 25 mars 1693, dispense de l’évêque de Saintes, en raison de leur parenté au 4° degré (Chérin. 132). Il fut maintenu en sa noblesse, avec ses sœurs, le 7 avril 1699 par M. de Maupeou, intendant du Poitou, ainsi que le 27 mars 1715, par M. de Richebourg, aussi intendant du Poitou (A.H.P. XXIII, p.114). Le 10 décembre 1702, il obtint un brevet de la charge de lieutenant de la Compagnie de la Mongière, dans le régiment de Montmorin, de nouvelle levée. Le 13 juillet 1704, à cause de sa femme, veuve de François d’Hautefoy, écuyer, seigneur du dit lieu et de Saint-Simon, il fit, devant Maugars, notaire en Angoumois, hommage à Thérèse des Porcellats, femme de Guy de Saint-Maurice, chevalier, seigneur Baron de Chaux, pour le fief de Saint-Simon, relevant de Chaux. Maréchal des logis de la 1ère brigade de la noblesse de la sénéchaussée d’Angoumois, il obtint, le 31 août 1706, un certificat du maréchal de Montrevel portant qu’il servait alors en cette qualité. Le 22 août 1720, devant Niveau, notaire en Angoumois, il reçu rétrocession, par Jean-César Salmon, sieur de la Douille, d’une dîme qu’il lui avait vendue le 14 octobre 1717, avec faculté de reméré, rétrocession faite moyennant 2.059 livres (Chérin. 132). Le 10 décembre 1723, il transigea avec Pierre de MASSOUGNES, écuyer, seigneur de la Brousse, Ambérac, le Brande, demeurant au dit lieu de la Brande, paroisse d’Aigrefeuille, devant Jeheu, notaire à Angoulême, au sujet de leurs droits respectifs dans la succession de Marie de MASSOUGNES, veuve de Charles de Villards, écuyer, seigneu de la Barrière, décédée depuis 13 ans environ (Arch. Char. E. 1089). Il assista, le 29 décembre 1733, au contrat de mariage de son fils Pierre. Il avait eu pour enfants :
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X) de MASSOUGNES Pierre, écuyer, seigneur des Fontaines et de Saint-Simon, demeurant en sa maison noble des Fontaines. Il épousa par contrat passé au château de Montmouton devant Chiloux, notaire, le 29 décembre 1733, Elisabeth de Concaret, fille de feu Jean, capitaine d’infanterie, et d’Angélique de Charron, seigneur et dame de Montmouton, en présence de son père et de son frère Pierre. Elle était décédée avant le 29 mars 1753, date à laquelle Pierre de MASSOUGNES, tuteur de ses enfants mineurs, faisait un bail, devant Faure, notaire à Aigrefeuille. Il était décédé avant le 23 janvier 1755 (Chérin 132). Sa succession donna lieu à un sous seings privés portant licitation entre ses enfants, le 24 novembre 1774 et fut partagée le 16 septembre 1778, ainsi que celle de sa femme, de Mlle de Beranger et de celle provenant d’Amérique (P.O. de Chevreuse). Il avait eu pour enfants :
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XI) de MASSOUGNES Jean, écuyer, sgr des Fontaines. Avec sa sœur Marie-Anne, ils furent mineurs émancipés sous l’autorité de Jean Joubert, notaire de la principauté de Marsillac, leur curateur. Ils passèrent un accord, le 23 janvier 1755, devant Petit et Guillon, notaires de la Baronnie de Gourville, avec Bernard Faure, sieur de Rancuraud, conseiller du roi en l’élection de Cognac, héritier de François Faure, sieur du Rieu, son père, au sujet de la saisie faite à la requête de ce dernier entre les mains des maire et échevins de La Rochelle pour avoir paiement de 2.000 livres portées en une obligation constituée au dit sieur Faure par Jean et Pierre de MASSOUGNES, écuyer, seigneurs des Fontaines et de Saintt-Simon, leur père et grand-père. Ils consentirent que le maire et les échevins de La Rochelle délivrent les 2.000 livres au dit Faure. Jean et autre Jean de MASSOUGNES, écuyer, Marie-Anne et Marie-Jeanne de MASSOUGNES, filles, Antoine de Chevreuse, écuyer, seigneur de Tourteron, et Marie de MASSOUGNES, son épouse, frères et sœurs, héritiers sous bénéfice d’inventaire par représentation de leurs auteurs, et Jean de MASSOUGNES, écuyer, seigneur des Fontaines, reçurent la cession à eux faite, le 3 août 1765, devant Mallat et Caillaud, notaires à Angoulême, par Clément Florenceau, sieur de Boisdebeuil et des Essarts, et Marie Griffon, sa femme, aussi héritière en partie par représentation du dit Jean de MASSOUGNES, son aïeul, de la part revenant à la dite Griffon, fille de Marguerite de MASSOUGNES, de la succession du dit feu Jean de MASSOUGNES, moyennant 3.000 livres. Avec son frère Jean et ses sœurs Marie, Marie-Jeanne et Marie-Anne, ils reçurent comme héritiers de leur frère René et d’Elisabeth de Concaret, leur mère, une somme de 6.127 livres, 9 sous, 4 deniers, des maire et échevins de La Rochelle, comme représentants des anciens adjudicataires du droit de minage, comme provenant de la vente faite au corps de ville de ces droits et des maisons et bâtiments en dépendant (Arch. Char.-Inf. E suppt. La Rochelle, 1189). Le 22 janvier 1776, il acheta une partie de Montigné, de Jean de Chevreuse, époux de Marguerite de Barbezières, et de Marie de Barbezières, majeure. Il retrocéda cette terre le 31 mai suivant à Charles de Frétard, écuyer, seigneur de Boisauroux. (Jean-Marie Sauvignon : le logis de Montigné, dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente). Jean de MASSOUGNES épousa Jeanne Marchand, fille de Jean et de Jeanne Briant, le 21 juillet 1774, en l’église de Bonneuil, diocèse de Poitiers, en présence de Jean et Pierre, leurs enfants. Le 28 août 1773, ils les avaient reconnus et les déclarèrent légitimes. Leur contrat de mariage fut passé le 5 août 1774, devant Baud et Faure, notaires de la Baronnie de Gourville. En 1789, Jean de MASSOUGNES fut électeur de la noblesse du Poitou (M.A.O. 1858, p.891). Il avait eu pour enfants :
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XII) de MASSOUGNES des FONTAINES Jean Baptiste Auguste, né le 28 août 1778, et baptisé le 30 en l’église de Bonneuil. Il épousa le 24 février 1808, Marie-Rosalie Regnault de Villognon, fille de Louis, Chevalier, seigneur de Villognon, et de Marguerite Préveraud. Il fut creusé des bassins d'agréments au logis des Fontaines, au début du XIXème siècle. (Jean-Marie Sauvignon. Les Fontaines en Bonneville : Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente). Elle mourut aux Fontaines le 5 mai 1850 (Sté Archéol. Char. 1917, p.XXVIII). Il eut pour enfants de cette union :
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XIII) de MASSOUGNES des FONTAINES Jean Baptiste Ernest. Il épousa Charlotte-Edmée Falempin-Dufresnes, qui mourut à Angoulême en décembre 1915, âgée de 95 ans. Ils avaient eu :
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XIV) de MASSOUGNES des FONTAINES Jean Jules Edmée Michel, né au château des Fontaines (Bonneville, Charente.), le 21 juillet 1842. Il fit la guerre de 1870 dans le corps des éclaireurs à cheval de Cathelineau (Bull. Sté Arch. Hist. Saint. Et Aunis, XXXVIII, p.216). Il épousa, en septembre 1872, Françoise-Marie Prunet, qui mourut à Paris le 20 novembre 1911, âgée de 59 ans. Jean de MASSOUGNES mourut à Angoulême en février 1919, âgé de 76 ans, ayant eu pour enfants :
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XV) de MASSOUGNES des FONTAINES Marie Joseph Jean, docteur en droit, juge au tribunal civil de première instance de Mirecourt (Vosges). Il épousa N. et mourut en février 1943, laissant :
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Branche de la TOUR : |
V) de MASSOUGNES Jean, écuyer, seigneur de Loizelière (Verruyes) et de la Tour (Breloux), quatrième fils de Charles, écuyer, seigneur de Villeneuve, et de Madeleine de Lestang. Il épousa par contrat du 27 août 1597 Elisabeth de Barbezière, fille d’Antoine, écuyer, seigneur de la Soudière, et de Jeanne de Grany (Vicomte de Massougne). Jeanne de Grany, veuve, ratifia devant Gamin, notaire, le 19 novembre 1598, demeurant en sa maison de la Tour, le contrat de mariage de sa fille, passé à Château-Regnault en Angoumois, devant Dubois, notaire (note de M. Garran de Balzan). Ils eurent pour enfants :
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VI) de MASSOUGNES Charles, écuyer, seigneur de la Tour, était, comme noble, exempt des tailles de la paroisse de Breloux en 1641 et 1642. Il avait épousé Marie Vernou, dont il eut :
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VII) de MASSOUGNES René, écuyer, seigneur de la Sablière, la Tour, Breloux, Laux, la Brangerie, Plâtres, Chamier. Il fut lieutenant de l’artillerie de France en 1655, gouverneur des ville et château de Parthenay et baillage de Gâtine, et Baronnie de Saint-Maixent en 1682 (Notes du Vicomte de MASSOUGNES et arch. Dioc. Luçon, XIII, p.225, Pissotte). Il fut maintenu en sa noblesse le 18 décembre 1667 par N. Barentin, intendant du Poitou (Note du Vicomte de MASSOUGNES). Il épousa, à Niort, le 12 août 1649, Jeanne Viault, fille de Philippe, écuyer, seigneur de Torsay, et de Perrette Grelier (Id. et Arch. Dioc. Luçon, XII, p.443). Elle mourut vers 1660. Le 7 février 1650, ils avaient partagé avec les autres héritiers les biens de Philippe Viault et de Perrette Grelier (Nouv. d’Hosier, 332 ; Carrés de d’Hosier, 636, de Villedon). En 1669, René de MASSOUGNES tenait à foi et hommage lige, à 1 sol de devoir et 60 sous de service, la maison noble de Lavau, sise à Breloux, en la Baronnie de Saint-Maixent (Arch. Nat. R, 182. Dénombrement du duché de Mailleraye). Il avait eu du premier lit :
Elle fut inhumée le 9 novembre 1691, à Breloux, en présence de sa fille Catherine et de Charlotte Pacreau, veuve de Charles de MASSOUGNES (Rég.). Le 29 juin 1682, René de MASSOUGNES transigea avec François Bernard, prêtre, prieur de Saint-Pierre de Breloux, au sujet de leurs droits honorifiques respectifs dans l’église. Le Seigneur de la Sablière aura un banc dans l’église, à main gauche du chœur, en qualité de sieur de la Brangerie, sans que la dame de la Sablière ni ses filles puissent s’y placer s’il n’en est autrement ordonné par Mgr l’évêque de Poitiers, et le prieur pourra mettre un banc à main droite (P.O., comm. par M. Savignac des Roches). La date de son décès est inconnue. Il eut de sa seconde union :
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VIII) de MASSOUGNES Jean René, chevalier, seigneur de la Tour, la Sablière, Breloux et la Girardière, né à Breloux, le 29 octobre 1666 (Id. et Arch. Dioc. Luçon, XII, p.224, Pissotte). Il fut enseigne des vaisseaux du roi sur Le Victorieux puis sur Le Phenix. Il épousa , par contrat passé le 30 décembre 1697, devant Train, notaire à Fontenay-le-Comte, Suzanne-Renée Mauras de Chassenon (Id. et A.H.P., XXIII, p.100), fille de Charles, écuyer, seigneur de Chassenon, et de Louise Marchand (Arch. Dioc. Luçon, XII, p.224). Le 26 décembre 1697, il partagea avec les autres cohéritiers, et comme ayant les droits de sa sœur Catherine, les successions d’Eusèbe Girard et de Catherine Marchand, leurs aïeux et de Jacques Girard, leur oncle (Arch. Vend., E. 159, Girard). Le 3 février 1699, enseigne de vaisseau, relevant du port de Rochefort, il rendit hommage de Boisbaudran, paroisses de Saint-Pierre-du-Chemin et de Cheffois (Vend.) mouvant de Vouvent (Arch. Nat., P. 436). Il fut inhumé dans le chœur de l’église de Sérigné (Vendée), le 30 avril 1707 (A.H.P., XXIII, p.100). Le 15 avril 1716, Suzanne-Renée Mauras, tutrice de ses enfants mineurs, acquit d’Henri de Voulon, écuyer, seigneur de la Vrignaye, comme mari de René Agroué, la maison seigneuriale de Pissot (Pissotte, Vendée.), avec ses appartenances, moyennant 120 livres de rente (Arch. Vend., E. 5, Agroué et Arch. Dioc. Luçon, XII, p.197, Pissotte). Elle était déjà propriétaire des fiefs de la Bourlière et de la Chabossière (Arch. Dioc. Luçon, XII, p.98). Le 21 septembre 1730, elle faisait une déclaration de dépens dont elle requérait être taxée contre Etienne Agroué, seigneur d’Aujuré, et David Brisson, conseiller du roi, lieutenant prévôt en la maréchaussée de Fontenay (Id. et Arch. Vend., E. 3). Le 26 mai 1717, elle rendit hommage lige, par procureur, pour le fief du terrage de Pissotte, mouvant de Vouvent, au devoir de rachat suivant la coutume, à titre d’acquisition, ainsi que pour le fief de Bonrepos, paroisse de Sérigné, mouvant de Vouvent (Arch. Nat., P. 438). Le 27 mars 1726, elle renonça à la succession de Jean de MASSOUGNES, seigneur de Breloux. Le 23 septembre 1730, elle donnait à ferme à Pierre Garreau la terre et seigneurie de la Girardière, moyennant 3.000 livres par an (Arch. Vend. C. 221, Bureau de Fontenay). Etant veuve, elle avit été maintenue en sa noblesse, avec son fils, par M. Quentin de Richebourg, intendant du Poitou, le 27 février 1715 (A.H.P., XXIII, p.100). Jean-René de MASSOUGNES et Suzanne-Renée Mauras avaient eu :
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IX) de MASSOUGNES Nicolas René, Chevalier, seigneur de la Tour, Bonrepos, Granchamp, la Grange-au-Roi et Saint-Denis, né à la Girardie le 1er et baptisé à Fontenay-le-Comte le 2 avril 1701. Il fut capitaine de carabiniers de la brigade de Montmorency puis lieutenant-colonel de la brigade de Brassac et enfin mestre de camp et brigadier des armées du roi, chevalier. de Saint-Louis. Il fut tué d’un coup de canon à la bataille de Crefeld près de Cologne, le 23 juin 1758 (Id.). Le 19 décembre 1736, il rendit hommage du fief de Bonrepos, paroisse de Sérigné (Arch. Nat. R. 226, Vouvent). En 1746, il rendit, par procuration, à Jean-Baptiste-Martin d’Artaguette d’Iron de la Hitte, marquis de la Mothe-Saint-Héray, déclaration pour hôtel, maison noble et métairie de la Bourlière et dépendances, paroisse de Sérigné, le fief des Grois de la Bourlière, le fief des Barbotins, le tenement des Champs-Bastard et pour le fief des Hommes, même paroisse (Arch. Vend., E. 42). Il avait épousé, vers 1750, Anne-Marie-Madeleine de Jordy de Cabanac, dame de Grandchamp, la Grange-au-Roi, Saint-Denis-sur-Ousine (Yonne), fille de Guy, écuyer, seigneur de Grandchamp, écuyer de la petite écurie du roi, et de Marie-Anne Guérin de Brulart (Notes du Vicomte de MASSOUGNES). Devenue veuve, elle se remaria, avant 1763, avec son cousin Eléonor-Charles Courtin, Comte de Laffemas (Id. et note de M. A. Richard). Elle était décédée avant 1780. Nicolas René et Anne Marie Madeleine eurent pour enfants :
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X) de MASSOUGNES Nicolas Marc, Chevalier, Comte de la Tour, seigneur de Bonrepos, de la Grande-Fresnoy, etc., né le 4 octobre 1755, à Grandchamp. Il fut capitaine au régiment d’Artois cavalerie le 28 février 1778, puis aux carabiniers de Monsieur, le 30 juin 1784 (Notes du Vicomte de MASSOUGNES). Il habitait Berlin en 1783 et donna procuration à sa sœur pour la vente de la terre de La Tour (Arch. Vend., C 143). Il émigra en 1791 et servit à l’armée des Princes avec les officiers de son régiment, puis dans l’armée anglaise dans les hussards de Rohan, en 1792-1793. Rentré en France, il obtint de Louis XVIII, le 23 septembre 1814, le brevet de lieutenant-colonel à dater de 1794 et une pension de 1.000 francs à dater du 1er octobre 1814. Ses terres du Poitou, en particulier la Girardie, furent vendues nationalement pendant la Révolution comme biens d’émigré. Il avait épousé Alexandrine-Catherine-Bonne Aubertot de Fresnoy, fille de François, gouverneur de la ville de Bourbonne, et d’Angélique-Marie Marque de Lanty, décédée à Fresnoy, le 11 février 1833. Marc-Antoine de MASSOUGNES mourut à langres le 31 décembre 1840, âgé de 85 ans, chevalier de Saint-Louis. Il avait eu :
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XI) de MASSOUGNES René Jean Baptiste Charles Nicolas, vicomte de la Tour, né à Langres le 3 mars 1801, maire de Fresnoy (Hte-Marne) en 1825, y mourut le 13 novembre 1832, sans alliance (Note du Vicomte de MASSOUGNES). |
Renseignements trouvés dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Editions Bruno Sépulchre : Commune de Gimeux, seigneurie de la Tour : - de MASSOUGNES René, chevalier, seigneur de la Tour, Chastelars. En 1756, il demeurait en son logis de la Tour, ainsi qu'en 1775. Il avait épousé Marie Pépin. - de MASSOUGNES Jeanne, avait épousé Jean Pépin. Il résidaient à la Sauzade, dans la même paroisse. (Jean-Paul Gaillard et Bruno Sépulchre) |
Branche du CHAMFARON : |
V) de MASSOUGNES Paul, écuyer,
seigneur de Villeneuve et de Chamfaron. Il épousa le 19 janvier 1603, par contrat passé devant Mesnard, notaire à Marcillac, Marie de Barbezières, dont il eut au moins : |
VI) de MASSOUGNES Hercule, écuyer,
seigneur de Chamfaron. Il épousa par contrat du 20 janvier 1649, Isabeau de Pindray, fille d'Annet, écuyer, seigneur de la Neuilhée, et de Florence Pastoureau. Elle eut en dot de son père la moitié d'une maison à Nontron, indivise avec Pierre de Pindray, écuyer, seigneur de Lacau, son frère, et des rentes aussi indivises avec son frère. Il était décédé avant 1689, ayant eu :
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VII) de MASSOUGNES Jean, écuyer,
seigneur de Chamfaron et d'Ambérac en partie. Il épousa, par contrat du 15 février 1689, passé au village de Fayolle, au Marquisat de Ruffec, en la maison de Jeanne Dexmier, Jeanne-Marie Tizon, fille de feu Henri, écuyer, seigneur de Chaignevert et de Jeanne Dexmier, en présence, (son père et sa mère étant décédés), de Jean de MASSOUGNES, écuyer, seigneur des Fontaines, son cousin au troisième degré. Elle était veuve avant le 14 septembre 1694, date à laquelle elle se remariait avec Henri du Mas, écuyer, seigneur de la Touche. |
Branche de la BROUSSE : |
VI) de MASSOUGNES Gabriel, écuyer,
seigneur de Charenton. Il épousa le 19 janvier 1633, Françoise de Livenne, fille de François, écuyer, seigneur de la Motte-Saint-Genis, et de Joëlle de La Roche. Il semblerait que ce soit lui, qui, nommé Hercule-Gabriel, fut maintenu en sa noblesse, le 10 décembre 1667, par M. Barentin, intendant du Poitou, avec Jean de MASSOUGNES, écuyer, seigneur des Fonatines. Il avait eu pour enfants :
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VII) de MASSOUGNES François, écuyer,
seigneur de la Brousse. Il épousa en premières noces Charlotte de Saint-Serain, avant 1654, puis en secondes noces, le 5 novembre 1665 Jacquette Béranger. Elle était décédée lorsque, vers 1700, François de MASSOUGNES transigea avec Jean Griffon, écuyer, seigneur de la Chaignée, époux de Madeleine Béranger, et Marguerite Béranger, veuve de Baptiste Griffon, écuyer, seigneur de Grand-Pré, au sujet de la succession de Jacquette Béranger, soeur de Madeleine et Marguerite Béranger. On trouve dans l'ouvrage collectif de Bruno Sépulchre (Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente), à l'article sur Saint-Romain de Montigné, le nom d'une autre femme pour François de MASSOUGNES. Il semblerait donc qu'il épousa en troisièmes noces Marie Charrier. En 1701, il était dit demeurant à Saint-Romain, et le 8 juillet 1705, il rédigea son testament en faveur de son épouse. En 1709, avec Claude Robert, écuyer, seigneur de Lézardière, et le procureur fiscal du duché de Thouars, il faisait faire une information contre Charles d'Aloigny, chevalier, seigneur de Charzais, et autres, pour faits de chasse. Il semble qu'il eut pour enfant de sa troisème épouse :
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Autres données généalogiques : |
- de MASSOUGNES René, écuyer, sieur de la Cantonnière En 1738, il demeurait en son logis de Ferrière (Gourville). (Jean-Paul Gaillard et Bruno Sépulchre : Ferrières - Gourville, dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente). |
- de MASSOUGNES Marie. Le 5 septembre 1684, étant veuve de Louis Valentin, écuyer, seigneur de Villeneuve et de Germeville, elle afferma les revenus de sa seigneurie de Germeville. Elle demeurait alors dans le logis noble du lieu. - En 1692, elle demeurait au logis de Piougé, en Saint-Palais du Né, avec son second mari, Jean Faure, veuf d'Anne Férrand, seigneur de Saint-Palais du Né. (Elisabeth Bridier et Pauline Noé : article sur Germeville d'Oradour d'Aigre, dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente). (Jean-Paul Gaillard et Bruno Sépulchre : article sur Piougé (Saint-Palais du Né), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente). |
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Beauchet-Filleau : Dictionnaire historique et généalogique des
familles du Poitou. - Jacky Merle : article sur la Michenie (Agris), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente; Editions Bruno Sépulchre. - Jean-Paul Gaillard : article sur Logerie (Bonnevile), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente; Editions Bruno Sépulchre. - Jean-Marie Sauvignon : article sur les Fontaines (Bonneville), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente; Editions Bruno Sépulchre. - Jean-Paul Gaillard et Bruno Sépulchre : article sur la Tour (Gimeux), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente; Editions Bruno Sépulchre. - Jean-Paul Gaillard et Bruno Sépulchre : article sur Ferrière (Gourville), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente; Editions Bruno Sépulchre. - Jean Marie Sauvignon : article sur le logis de Montigné, dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente; Editions Bruno Sépulchre. - Jean-Paul Gaillard et Bruno Sépulchre : article sur Saint-Romain de Montigné, dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente; Editions Bruno Sépulchre. - Elisabeth Bridier et Pauline Noé : article sur Germeville (Oradour d'Aigre), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente; Editions Bruno Sépulchre. - Jean-Paul Gaillard et Bruno Sépulchre : article sur Piougé (Saint-Palais du Né), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente; Editions Bruno Sépulchre. - Bruno Sépulchre : article sur Souvigné, dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente; Editions Bruno Sépulchre. (Merci à Annick Mialon pour la saisie au clavier de cette généalogie). |