de MASCUREAU |
Coupé,
au 1 fascé d'argent et de gueules de six pièces, au
2 d'argent à trois étoiles de gueules, posées
deux et un. (Preuves de la Grande Ecurie de MASCUREAU). |
Coupé,
au 1 fascé d'argent et de gueules de huit pièces, au
2 d'azur à trois étoiles d'argent posées deux
et un. |
Très ancienne famille que l'on trouve mentionnée dès l'année 1310.
D'après le nobiliaire du Limousin, elle serait originaire du Mas Couraud,
paroisse de Biennac, actuelle commune de Rochechouart (Haute-Vienne). Extraction de 1511. Elle a possédé en Charente : - le seigneurie de Sainte-Terre (Benest) de 1661 jusqu'à la Révolution. - La terre du Petit-Moulin ( Cherves-Châtelars) du milieu du XVIIème siècle jusqu'en 1780, Chabernaud, de la seconde moitié du XVIIIème à la première moitié du XIXème siècle, et Plaimbeau. - la Garde (Genouillac), dans la seconde moitié du XVIIIème siècle. - le logis des Vergnes (Montemboeuf), dans la seconde moitié du XVIIème siècle, et la Gaudinie durant le XVIIème siècle. - Govalet (Parzac), de 1779 à 1809. - la Tourette et Lougeat (Villognon) durant le XVIIIème siècle. - le logis des Beaux (Vitrac Saint-Vincent), dans la seconde poitié du XVIIIème siècle, et Puyraveau (Vitrac), de la fin du XVème au XVIème siècle. - Puymiraud (Orgedeuil), au XVème siècle. - Laplaud (Loubert), du XVIème au XVIIème siècle. - la Roche, la Gillardière, le Bouchage, Moret, etc. |
Branche de PUYRAVEAU : |
- de MASCUREAU Jourdain, et Jean, écuyers,
seigneur de Puymiraud (Orgedeuil). Ils rendirent plusieurs hommages aux
seigneurs de Montbron, à cause de leur fief de Puymiraud, entre
autres, le 8 juillet 1473. Jourdain fut peut-être le père, ou le frère, de Jean, qui commence la filiation suivie. |
I) de MASCUREAU Jean, écuyer, sieur de Puymiraud (Orgedeuil). Il était fils, ou frère cadet, de Jourdain, écuyer, sieur de Puymiraud. Il rendit plusieurs hommages au seigneur de Montbron, entre autres, le 8 juillet 1473, devant Héberard et Plaubigères, notaires. Il eut d'une alliance inconnue : |
II) de MASCUREAU Martial, écuyer, sieur de Puymiraud, la Pescherie
et Puyraveau (Vitrac). Il vivait à la fin du XVème siècle. Il eut, lui aussi, d'une alliance inconnue : |
III) de MASCUREAU Pierre, écuyer, seigneur de Puyraveau. Il épousa, par contrat du 12 mai 1513, passé devant de La Cour, notaire, Marie de La Greylière, alias de La Grézille. Ils eurent pour enfant, au moins : |
IV) de MASCUREAU Jean, écuyer, seigneur de Puyraveau. Il épousa, par contrat du 16 août 1541, Anne de Roziers, fille de Jean, damoiseau, sieur de la Judie, et de Catherine Laurens. Le 27 août 1541, il donna, devant Chabannes et Lavaud, notaires, une quittance de 100 livres à François de Roziers, son beau-frère, qui lui avait payé 50 livres en espèces et 50 livres en un cheval pour la dot de sa soeur. Cette dernière renonça à la succession échue de son père et à celle à échoir de sa mère. Le 23, alias 26 septembre 1544, il fit aveu au connétable de Montmorency, baron de Montbron, de ce qu'il avait en la dite baronnie, savoir le village de Puyraveau. Il décéda avant le 20 août 1555, date à laquelle Simon Piaud, second mari d'Anne de Roziers, fut curateur des enfants du premier lit de celle-ci avec Jean de MASCUREAU. Ils eurent pour enfants :
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V) de MASCUREAU Léonard, écuyer, seigneur de Puyraveau. Le 21 janvier 1571, il partagea avec son frère Jean, seigneur des Vergnes, la succession de leur père. Jean céda pour droit d'aînesse Puyraveau, et Léonard donna à Jean ses droits sur le village de la Tourterie et 100 écus pour lesquels Jean reconnut avoir reçu de son frère 100 tonneaux de vin, et l'en tenait quitte de tous les droits qu'il pouvait prétendre sur la dite succession et sur celle à échoir de sa mère. Cet acte fut passé à Montemboeuf, devant Chabannes, notaire à Civray. Il fut de la religion réformée, et était, avec M. de Beaumont, à la tête des huguenots qui, le 9 mars 1574, s'emparèrent du château de La Rochefoucauld. Gentilhomme servant du roi de Navarre, par lettres patentes du 17 août 1577, il fut gouverneur de la ville de Saint-Junien, pour les rois Henri III et Henri IV. Le 25 janvier 1575, il partagea à nouveau avec son frère Jean, seigneur des Vergnes, les successions de leurs père et mère, devant Chabannes, notaire à Civray. Il assista en 1594, à l'assemblée des réformés tenue à Jarnac, pour élire un député à l'assemblée de Sainte-Foy. Le 17 février 1599, il fut maintenu en sa noblesse par les commissaires députés pour le régalement des tailles en Angoumois, comme issu de Martial de MASCUREAU, écuyer, seigneur de la Pescherie. Il épousa, par contrat du 15 mai 1564, passé devant l'Homousnerie, notaire, Marguerite de Montfreboeuf, fille de Jean, écuyer, seigneur de Montfreboeuf, et de Marguerite Contet. Ses frères constituèrent à leur soeur 1350 livres de dot et ses habits nuptiaux. Ce contrat fut passé au château de Montfreboeuf, paroisse de Marval, devant l'Homousnerie (alias Laumounerie), notaire de la vicomté de Rochechouart. Le 5 septembre 1581, avec Jean Rocquart, écuyer, seigneur de la Cour de Saint-Maurice, devant Mesmin, notaire à Chef-Boutonne, il acquit de Madelon de Mallevault, écuyer, seigneur de la Varenne, et de Madeleine Flamant, l'hôtel noble et la seigneurie de la Mothe Saint-Vincent, près du bourg de Saint-Vincent la Châtre (Deux-Sèvres), pour 1166 écus deux tiers. Le 10 juillet 1582, Léonard recevait une quittance, devant Gautier, notaire, de 400 écus sol, reliquat de cette vente. Léonard et sa femme étaient tous les deux décédés avant le 10 juillet 1608, date du partage de leur succession entre leurs enfants, qui étaient :
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VI) de MASCUREAU Jean, écuyer, seigneur de Laplaud (Loubert). Il fut cité, le 6 février 1605, avec ses frères dans la transaction avec Hélie Couraudin, et le 10 juillet suivant, dans le partage des biens de leurs père et mère. Il fut condamné en 1612, avec son frère Abraham et ses cousins, seigneurs de la Vergne, à avoir la tête tranchée, mais le jugement ne fut pas exécuté. Il fit partie du corps de volontaires qui, sous les ordres du comte de Coligny, contribua à l'indépendance de la Hollande. Ayant été estropié à la suite d'une blessure à la jambe au siège de Patience (?), il dut quitter le service. Il rendit plusieurs hommages à Madeleine de Savoie, duchesse de Montmorency, dame de Montbron. Il fut maintenu en sa noblesse, le 14 juin 1634, par les commissaires de l'élection de l'Angoumois. Il devait épouser Madeleine Chauveton, et le contrat fut passé, mais cette dernière décéda avant la célébration. Il épousa par contrat du 31 décembre 1623, passé à la Jobertière, devant Bouchet, notaire, Esther Thibaud, fille de feu François, écuyer, seigneur de la Jobertière. Ils eurent pour enfant : |
VII) de MASCUREAU Jacques, écuyer, seigneur de Laplaud. Il fut maintenu en sa noblesse le 20 avril 1667, par M. d'Aguesseau, commissaire pour la généralité de Limoges. Il épousa, par contrat du 17 janvier 1653, passé devant Hébrard, notaire du comté de Montbron, Suzanne Bertrand, fille de feu Léonin, écuyer, seigneur de Sézac, et de Renée de Volvire. Jean de MASCUREAU, son père, étant dit décédé à cette date. Vers 1673, Jacques fut cité avec d'autres, comme héritier sous bénéfice d'inventaire, de feu Charles de Furgon, chevalier, seigneur de Saint-Christophe. Il eut pour enfant : |
VIII) de MASCUREAU Charles, écuyer, seigneur de Laplaud. Il fut cité, le 20 novembre 1693, comme conseil de Françoise de MASCUREAU, veuve de Jean de La Brousse, demeurant au Petit Masdieu (Loubert). Il était décédé avant 1699, et avait eu d'une alliance inconnue, au moins : |
IX) de MASCUREAU Charles, écuyer, seigneur de la Motte. Il était, en 1699, comme fils et héritier de Charles, débiteur d'une somme de 687 livres envers François Barbarin, écuyer, seigneur du Genest, et Marie Perry, sa femme, demeurant au lieu de Chez Bouchard, paroisse de Laplaud. |
Branche des VERGNES : |
V) de MASCUREAU Jean, écuyer, seigneur des Vergnes (Montemboeuf). Il partagea avec son frère Léonard, le 21 janvier 1571, la succession de son père, devant Chabannes, notaire à Civray. Il reçut pour ses droits, le village de la Tourterie et 100 écus pour lesquels il reconnut avoir reçu 100 tonneaux de vin. Par le même acte, Jean Cassard, écuyer, seigneur de Saint-Méri, lui céda ses droits sur la métairie des Vergnes. Le 25 janvier 1575, il partagea avec son frère Léonard, devant le même notaire, la succession de leurs père et mère. Il épousa, le 15 avril 1582, Jacquette des Champs, fille de feu Jean, écuyer, et d'Isabeau Dauphin. Ils eurent pour enfants :
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VI) de MASCUREAU Louis, écuyer, seigneur des Vergnes. En 1612, il fut condamné, ainsi que son frère Jean et ses cousins Léonard et Abraham de MASCUREAU, à avoir la tête tranchée et à plusieurs dommages et intérêts, pour avoir exercé des violences sur Mathieu Mondinaud, et tué Jean Guillaud, mais la sentence ne fut pas exécutée. Le 11 août 1612, avec ses frères Jacques et Louis, il transigea avec leurs soeurs Marguerite et Isabeau, qui demandaient leur part des biens de leurs père et mère, et de feu Isabeau Dauphin, leur aïeule maternelle. Ils leur donnèrent la métairie de Chivré (?), peut-être Cherves, paroisse de Saint-Pierre, et 1000 livres chacune, non compris 300 livres que chacune avait reçues de leur frères pour leurs meubles et joyaux, et elles renoncèrent aux successions de leurs père, mère et aïeule, et si l'un des frères mourait sans enfant, elle auront 300 livres de plus. Cet acte fut passé aux Vergnes, devant Mondinaud, notaire à Montemboeuf, et Chabannes, notaire à Civray, en présence d'Abraham et Jacques de MASCUREAU, écuyers, seigneurs des Déffens et de Laplaud. Le Ier juin 1617, en son nom et en celui de ses frères Louis et Jacques, écuyers, seigneurs de Milhac et de la Chapelle, il transigea avec son frère Jean, qui demandait sa part des mêmes successions et le compte des revenus depuis leur décès. Louis céda à son frère, de l'avis de Jean de MASCUREAU, écuyer, seigneur de Laplaud, leur cousin germain, la métairie de la Gaudinie, un pré et 300 livres pour les revenus, à charge par celui-ci de décharger son frère de plusieurs sommes dues à différentes personnes. De son côté, Louis acquiterait plusieurs sommes pour son frère. Cet acte fut passé à Montbron devant Bruneteau, notaire à Montbron. Le 23 octobre 1622, étant alors sénéchal de Civray, il transigea avec son frère Louis, seigneur de la Chapelle, qui réclamait la restitution des revenus depuis la mort de ses père et mère. Louis, seigneur des Vergnes, se prétendait héritier pour une sixième partie de ses père, mère et d'Isabeau Dauphin, leur aïeule maternelle, et pour une troisième partie, de leur frère Jacques, écuyer, seigneur de Meilhac, (il disait que son frère n'avait pas le droit de réclamer la restitution des revenus parce qu'il avait été nourris et entretenu aux dépens de la maison, ce qui dépassait de beaucoup le revenu et qu'il n'était pas en âge de partager). Cependant, il fut convenu qu'il lui donnerait 5300 livres et le nourrirait avec un valet et un cheval. Cet acte fut passé devant Mondinaud et Chabannes, notaire à Civray. Le Ier juillet 1624, il fit, devant Martin, notaire, une promesse de garantie de 200 livres en cas d'éviction, à Françoise de MASCUREAU, femme de Giraud Laurent, au sujet de certains domaines et héritages qu'il lui avait donnés entre vifs. Il épousa, par contrat du 25 août 1620, Françoise de Chièvres, fille de Jacob, écuyer, seigneur du Petit-Moulin, et de Marguerite Gourdin. La future eut 7000 livres de dot, la faculté de succéder, par égale portion avec ses frères et soeurs, et à celle de ses soeurs qui décéderait sans enfant, le gain de survie de 1500 livres et le douaire coutumier consistant en la troisème partie des biens du futur. Cet acte fut passé devant Martin, notaire en Angoumois, en présence de son frère Louis, et de Jacob et Abraham de MASCUREAU, ses cousins germains. Ils eurent pour enfants :
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VII) de MASCUREAU Jean, écuyer, seigneur de la Chapelle. Il fut maintenu en sa noblesse par M. d'Aguesseau, le 20 septembre 1667. Il épousa en premières noces, par contrat du 26 août 1665, passé devant Desbordes, notaire au comté de Montbron, Marguerite des Planches, fille de René, et de Marie Barjolin. Le futur avait 3000 livres à lui données par ses père et mère, par le contrat de mariage de Jacques, alias Jacob, son frère aîné, écuyer, seigneur de Meilhac, du 13 juin 1655, avec Marthe de Chamborand, et qui lui étaient dues par son frère. La future eut, par préciput et avantage, 3000 livres à prendre sur les biens de ses père et mère après leur décès, et ceux-ci s'engagèrent à nourrir les futurs et leurs enfants, et de leur donner la moitié de leurs biens meubles et immeubles dont il serait fait l'inventaire. Devenu veuf, il épousa en secondes noces, par contrat du 11 juin 1680, passé à Plaimbaud, paroisse de Chastelard, devant de Villemandy, notaire à Montbron, Jacquette Dauphin, fille d'Elie, écuyer, seigneur de la Faverie, et de Anne Dauphin. Il donna à la future, en cas de survie, 100 livres de rente viagère à prendre sur ses biens. Le Ier octobre 1695, Jean fit son testament, devant de Plache, notaire à Montbron. Il élisait sa sépulture en l'église de Suaux, donnait 50 livres pour le service et des messes pour le repos de son âme, et celle de Jacquette Dauphin, sa femme, et 1500 livres à Charles, son fils aîné. Ils étaient tous les deux décédés avant le 18 février 1708, date du partage de leur succession entre leurs enfants. Jean avait eu pour enfants, de son premier mariage :
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VIII) de MASCUREAU Charles, écuyer,
seigneur de Plainbeau. Il fut capitaine au régiment de Beauce. Il partagea avec ses soeurs, le 18 février 1708, à Bonair, paroisse de Vitrac, devant Castain et de Puyrigoux, notaires de Montemboeuf et de Vitrac, les biens des successions de leur père et mère. Le 28 mars 1713, devant Bessat, notaire à Cherves, avec ses soeurs, il passa un accord avec Marie Vigeron, veuve de Pierre Veyret, sieur de la Siliardière, créanciers de l'hérédité de feu Jean de MASCUREAU et de Jacquette Dauphin, de la somme de 1150 livres en principal. Le 26 février 1713, il épousa, par contrat passé à Mazières, devant Fayou et Pradeau, notaires du comté de Montbron, Marie de Couhé, fille de feu René, écuyer, seigneur de la Garde, et de Jeanne Sauvo, en présence de Suzanne, sa soeur, femme de Claude Moussier, et de Suzanne la jeune, aussi sa soeur. La mère de la future lui donna, par préciput, 1000 livres à prendre sur ses biens. (*1) (Samuel Veyret, sieur des Garneries, époux de Françoise de MASCUREAU, fut aussi présent à ce mariage). Ils eurent pour enfants :
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IX) de MASCUREAU Charles, écuyer, seigneur de la Garde, de la paroisse
de Genouillac. Il épousa, par contrat passé devant Pascaud, notaire à Civray, et en l'église de Châtain (Vienne), le 11 janvier 1746, Florence de James (alias de Jasmes), fille de feu Elie, écuyer, seigneur des Frégnaudies, et de feue Jeanne du Pont. (Elle avait été élève de Saint-Cyr et avait une dot de 3000 livres). Le 9 octobre 1747, ils furent héritiers de Jeanne de Pons, leur belle-mère et mère. Ils eurent plusieurs enfants, mais leurs noms et leur vies ne sont pas connus, à part peut-être :
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Branche de SAINTE-TERRE : |
VI) de MASCUREAU Jean, chevalier, seigneur de la Gaudinie (Montemboeuf). Il fut également condamné, avec ses frères et ses cousins, à avoir la tête tranchée, en 1612. Le Ier juin 1617, il partagea avec ses frères les successions de leurs père et mère. Il épousa, par contrat du 18 février 1623, passé à Villiers, en Angoumois, devant Galliot, notaire, Marguerite du Cimetière, fille de Pierre, seigneur de Villemorin, et de Marie du Courret, en présence de Louis, et autre Louis de MASCUREAU, ses frères, seigneurs des Vergnes et de la Chapelle, de Jean de MASCUREAU, son cousin germain, seigneur de Laplaud, et de René de Chevreuse, son beau-frère. Marguerite du Cimetière eut 3000 livres en avancement d'hoirie et son gain de survie était de 300 livres. Le 15 décembre 1639, devant Jouhet, notaire à Ruffec, il partagea avec son frère Louis, écuyer, seigneur de la Chapelle, époux de Jeanne du Cimetière, et avec sa belle-soeur, fille des dits seigneur et dame de Villemorin, les biens de ces derniers. Il eut la maison de Villemorin. En 1641, il forma opposition à la saisie de cette maison, paroisse de Villiers, pour non-paiement de la taxe des franc-fiefs, dont il devait être exempt, étant gentilhomme d'ancienne extraction. Il fit son testament, le 16 février 1656, et décéda avant 1659. Il avait eu pour enfants :
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VII) de MASCUREAU Gabriel, écuyer, seigneur de Villars, la Gaudinie,
puis de Sainte-Terre (Benest), du chef de sa femme. Il fut maintenu en sa noblesse, par ordonnance de M. d'Aguesseau, commisaire de la généralité de Limoges, le 20 avril 1667, et par M. Barantin, intendant du Poitou, le 29 février 1669. Il épousa, par contrat du 22 novembre 1661, passé devant Saunières, notaire à Ruffec, Marie Gaillou, fille de Jean, écuyer, seigneur de Sainte-Terre, et de Marie Vincent de La Corbière. Il décéda le 26 août 1675, à Sainte-Terre, et fut inhumé le lendemain, en l'église de Benest. Sa veuve se remaria le 27 novembre 1680, en l'église paroissiale de Saint-Justinien de Benest, avec Jean Poute, chevalier, seigneur de Saint-Sornin. Ils eurent pour enfants :
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VIII) de MASCUREAU Jacques, chevalier, seigneur de Sainte-Terre, Villars,
la Gaudinie. Il fut baptisé à Saint-Justinien de Benest, le 26 septembre 1667. Il fut maintenu en sa noblesse, le 14 juillet 1701, par M. Begon, intendant de La Rochelle, et le 4 avril 1715, par M. Quentin de Richebourg, intendant du Poitou. Il épousa, par contrat du 9 février 1699, passé devant Bourbeau et Royer, notaires à Poitiers, et le lendemain en l'église Saint-Paul de Poitiers, Marie-Anne Augron, fille d'Adrien, seigneur de la Barre, et de Marie de Montenay. Ils eurent pour enfants :
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IX) de MASCUREAU François, chevalier, seigneur de Sainte-Terre. Il fut baptisé à Benest, le 9 novembre 1707. Il fut reçu page de la Grande Ecurie, le 25 septembre 1723. Il fut chevalier de Saint-Louis. Il servit au ban du Poitou de 1758 dans la quatrième brigade de l'escadron de Villedon. Il épousa, par contrat passé du 18 février 1731, passé devant Robineau, notaire, Suzanne de Plument, fille de Louis, chevalier, seigneur d'Ecossas, Lavaud, Plument, etc..., maître de camp de cavalerie at ancien maréchal des logis des chevau-légers du roi, et d'Elisabeth des Monstiers d'Auby.
Le 12 février 1743, ils vendirent à Pierre de Salignac, chevalier, seigneur des Brosses et de Bourdicaud, les revenus de Suzanne de Plument, en la paroisse d'Etagnac, et la métairie de Bondutaud, de la même paroisse. Il décéda à Sainte-Terre, le Ier août 1760, et fut inhumé le lendemain à Benest. Sa veuve décéda également à Sainte-Terre, le 8 janvier 1767, âgée de 58 ans, et fut inhumée le lendemain à Benest. Ils eurent pour enfants :
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X) de MASCUREAU François-Louis-Martial, chevalier, seigneur de Sainte-Terre,
chevalier de Saint-Louis. Il naquit à Sainte-Terre le 21 juillet 1749, et fut ondoyé le lendemain, et baptisé en l'église de Benest, le 17 février 1750, en même temps que sa soeur Marguerite-Françoise. Il fut, en 1776, officier au régiment de Flandre Infanterie. Convoqué à l'assemblée de la noblesse du Poitou en 1789, il s'y fit représenter. Il émigra et servit comme officier aux hussards de Damas. Le 18 vendémiaire an VII (8 octobre 1798), il écrivit d'Allone en Basse-Saxe, à sa soeur Marie-Jeanne, à Montmorillon, pour lui demander des secours qui, dans son commerce, lui devenaient indispensables. En germinal et en floréal, il sollicitat encore des secours d'argent. Il épousa, en 1776, Julie d'Escravayat de La Barrière, fille de Louis et de N. de Bellemare, alias fille d'Elie, écuyer, seigneur de la Barrière, et de Marguerite du Barry. Ils eurent pour enfants :
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XI) de MASCUREAU Pierre-Jules, écuyer, seigneur de Sainte-Terre et
de la Roche. Il naquit à Sainte-Terre le 16 septembre 1782, et fut baptisé le même jour en l'église de Benest. Il fut présent, en 1789, à l'assemblée de la noblesse du Poitou. Il entra au service en 1802, et était adjudant au 22ème chasseurs lorsqu'il fut nommé sous-lieutenant au même régiment le 22 novembre 1806. Il devint chevalier de la Légion d'Honneur le 9 octobre 1807. Il fut aide de camp du général de Bordessoule, le Ier janvier 1809, lieutenant le 2 mars 1810, de nouveau aide de camp du même général le 20 janvier 1812, chef d'escadron le 3 septembre 1813, et encore aide de camp, toujours du même général, le 25 octobre suivant. Il était lieutenant-colonel le 24 décembre 1814, lorsqu'il fut décoré de la Fleur de Lys, officier de la Légion d'Honneur le 28 juin 1817, à compter du 4 mai 1814. Il fut encore chef d'état major de la 20ème division militaire le 12 novembre 1817, chevalier de Saint-Louis le 16 août 1820. Il commanda comme colonel la place de Périgueux jusqu'en 1830, époque à laquelle il se retira du service. Il décéda à Angoulême, le 13 décembre, alias 31 décembre 1867, âgé de 85 ans. Il avait épousé Marie-Elisabeth-Pauline de Belhade, dont il n'eut pas d'enfant. |
Branche du PETIT-MOULIN (Cherves-Châtelars) : |
VI) de MASCUREAU Louis, écuyer, seigneur de la Chapelle d'Arcaulx. Il fut maintenu en sa noblesse le 3 mai 1642, par jugement de Fremyn, intendant de Limoges, sur preuves remontant à Jourdain et Jean de MASCUREAU, en 1473. Le 23 août 1622, il transigea avec son frère aîné Louis, seigneur des Vergnes, au sujet de la succession de leurs parents. Le sieur des Vergnes se prétendait héritier pour une 6ème partie des biens de leurs père et mère, et d'Isabeau Dauphin, leur aïeule maternelle, et pour une 3ème partie de ceux de leur frère Jacques, seigneur de Meilhac... Il épousa, par contrat du 24 juin 1630, passé devant Marchand, notaire à Ruffec, Jeanne du Cimetière, fille de Pierre, écuyer, seigneur de Villemorin, et de Marie du Courret, et soeur de la femme de son frère Jean, seigneur de la Gaudinie, en présence de Louis et Jean de MASCUREAU, ses frères, seigneurs de la Vergne et de la Gaudinie. La future eut en dot 3000 livres, en avancement d'hoirie, et le futur eut 5300 livres provenant du partage fait avec son frère Louis, en 1622. Ce contrat fut passé à Villiers, en la maison noble du Cimetière. Il fut inhumé en l'église de Cherves, le 15 mars 1645. Il eut pour enfants :
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VII) de MASCUREAU François, écuyer, seigneur du Petit-Moulin (Cherves),
et de la Nadalie (Marval - Haute-Vienne). Il naquit vers 1644. Il fut maintenu en sa noblesse par M. d'Aguesseau, le 20 avril 1667. Il épousa, par contrat du 15 septembre 1667, passé devant Delaforge, notaire, Henriette de Montfreboeuf. Il fut inhumé le 13 septembre 1694, âgé de 50 ans, en l'église de Cherves. Le 5 août 1701, sa veuve transigea avec ses enfants pour leurs droits. Le 14 février 1704, elle fut maintenue en sa noblesse, avec ses enfants, par M. Rouillé, intendant de Limoges. Ils avaient eu pour enfants :
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VIII) de MASCUREAU Jean, écuyer, seigneur du Petit-Moulin. Il épousa, le 20 septembre 1708, Catherine de Séchère, fille de Jean, écuyer, seigneur d'Ecossas, et de Marie Dauphin. Ils eurent pour enfants :
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IX) de MASCUREAU Pierre, écuyer, seigneur du Petit-Moulin. Il épousa en premières noces, par contrat du 21 novembre 1734, devant Delavalade, notaire, Marie de Glenest de Montfreboeuf, fille de Pierre, écuyer, seigneur de Montfreboeuf, et de Dieudonnée de Trompondon du Repaire. Devenu veuf, il épousa en secondes noces, Louise de Volvire, veuve de Jacques de Couhé, écuyer, seigneur de la Saludie. Il décéda avant 1762, ayant eu pour enfants de son premier mariage :
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X) de MASCUREAU Jean, écuyer, seigneur du Petit-Moulin. Il épousa Anne de Couhé, et décéda au château de Lascoux. Il fut inhumé en l'église de Marval le 12 février 1775. Ils eurent pour enfants :
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XI) de MASCUREAU du Petit-Moulin Jean-Baptiste. |
Branche de CHABERNAUD : |
IX) de MASCUREAU Pierre, écuyer, seigneur de Chabernaud (Cherves),
et des Beaux (Vitrac). Il épousa, par contrat du 13 février 1739, passé devant Veyret et de Pressigou, notaires de la châtellenie de Vitrac, Jeanne de MASCUREAU, fille de Charles, écuyer, seigneur de Plainbeau, pensionnaire du roi, et de Jeanne de Couhé, avec dispense de consanguinité. Elle décéda aux Baux le Ier octobre 1791 et fut inhumée le lendemain en l'église de Vitrac. Ils eurent pour enfants :
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X) de MASCUREAU Pierre, chevalier, seigneur de Chabernaud, les Baux,
la Roche, Guitardière, le Bouchage, etc... Il naquit aux Baux le 29 avril 1749, et fut baptisé à Vitrac, le lendemain. Il épousa, par contrat du 2 janvier 1777, passé devant Girard et Chaperon, notaires, sa cousine Marguerite-Françoise de MASCUREAU, fille de feu François, écuyer, seigneur de Sainte-Terre, et de Suzanne de Plument. La cérémonie religieuse eut lieu en l'église de Benest. Elle était lors pensionnaire à l'abbaye de Sainte-Croix. Elle resta en France pendant la Révolution, et fut emprisonnée à La Rochefoucauld. Elle décéda le 4 mai 1804. Pierre fut convoqué à l'assemblée de la noblesse du Poitou en 1789. Il émigra en 1791, et servit comme volontaire dans la 4ème compagnie de Poitou-Infanterie, à l'armée des Princes. En 1793, il passa en Brabant, et entra, le 15 avril 1794, au régiment de Broglie. Il servit comme sous-officier jusqu'au licenciement en décembre 1795. Il joignit alors, comme officier, l'armée de Condé, et fit plusieurs campagnes jusqu'en mars 1797. Il passa en octobre en Vendée où il était encore en 1799. Il renta dans ses foyers en 1803, et fut nommé chevalier de Saint-Louis, le 7 mars 1815. Il décéda à Poitiers, le 11 juillet 1825, âgé de 79 ans. Lui et Marguerite-Françoise, sa femme, eurent pour enfants :
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XI) de MASCUREAU Louis-François-Martial, né aux Baux le 21 décembre
1791, et baptisé à Vitrac le même jour. Il épousa à Vouneuil sous Biard (Vienne), par contrat du Ier fructidor an XI (19 août 1803), passé devant Bourbeau, notaire à Poitiers, Marie-Radegonde-Clotilde Aubineau d'Insay, fille de Jean-Louis, écuyer, seigneur d'Insay, et de Marie-Angélique Légier de Puyraveau. Elle décéda à Poitiers le Ier novembre 1842, âgée de 60 ans. Il décéda également à Poitiers, le 16 mai 1863, âgé de 81 ans. Ils eurent pour enfants :
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XII) de MASCUREAU Pierre-Alphonse, né à Vouneuil sous Biard, le 24
juin 1804. Il s'engagea volontaire au 18ème régiment de chasseurs à cheval (chasseurs de la Sarthe), et il fut, le 9 octobre 1822, à l'armée d'observation des Pyrénées, puis brigadier le 12 avril 1823. Il fit la campagne d'Espagne en 1823, devint maréchal des logis le 18 août 1824, sous-lieutenant de cavalerie le 14 novembre 1827, et le même jour, garde du corps du roi dans la compagnie de Noailles. Il accompagna Charles X à Cherbourg. Il fut licencié à Saint-Lô le 25 août 1830, et plus tard, il refusa de reprendre du service. Il épousa, à Vouneuil sous Biard, le 15 novembre 1831, Caroline-Victoire de Marconnay, fille de Louis-Gabriel-Marie, marquis de Mornay, et d'Anne-Marie Martin de Nantiat. Il décéda à Poitiers, le 9 mars 1872, âgé de 67 ans. Sa veuve décéda à Poitiers, le 10 décembre 1891, âgée de 85 ans. Ils eurent pour enfants :
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XIII) de MASCUREAU Paul-Marie. Il naquit à Poitiers le 5 septembre
1835, et fut baptisé le lendemain à Iteuil. Il eut pour marraine sa grand-mère
Marie-Radegonde Aubineau d'Insay. Etant dit marquis de Marconnay, il releva ce titre éteint, du chef de sa mère. Il entra, le 11 avril 1856, dans l'administration des télégraphes, alors à ses débuts. Il en donna sa démission, le 14 février 1864, comme principal du service télégraphique. Il épousa, au château d'Isorée (Beaumont le Verdon - Indre et Loire), le 3 avril 1861, Françoise-Constance de Launay de La Mothaye, fille de Louis-François, ancien officier de cavalerie, et de Gabrielle-Pauline de Mauvise du Peux. Il décéda à Poitiers, le Ier avril 1902, âgé de 66 ans. Sa veuve décéda aussi à Poitiers le 23 octobre 1916, âgée de 78 ans. Ils eurent pour enfants :
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XIV) de MASCUREAU Marie-Pierre,
dit marquis de Marconnay. Il naquit à Poitiers le 28 juin 1874. Il fut officier de réserve au 7ème régiment de hussards. Il fit la guerre de 1914-1918, et fut nommé capitaine en octobre 1918. Il épousa, le 18 octobre 1906, en l'église de Coulmiers (Loiret), Marie-Albertine-Théonie-Clotilde-Gillette Macé de Gastines, fille de Charles-Marie-Joseph-René, comte de Gastines, et de Jeanne-Marie-Luce de Gourcy-Récicourt. Elle décéda à Bernay en Champagne (Sarthe), le 19 avril 1967. Lui décéda le 22 septembre 1936. De leur union naquirent :
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XV) de MASCUREAU François-Marie-Albert, né le 14 août 1907 à Boux (Rom
- Deux-Sèvres). Il fut employé de la banque de France, à Caen. Il épousa, en l'église de Loueuse (Sarthe), le 6 juillet 1939, Alyette-Marie-Madeleine des Courtils, fille du vicomte Pierre, et de Marie-Thérèse de l'Epine. Il décéda le 9 octobre 1947, ayant eu pour enfants :
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XVI) de MASCUREAU Pierre-Louis-Marie-François, né au Mans, le 10 juin
1940. Il épousa, le 25 août 1964, Gertrude Vandewynckele, fille d'Auguste et de Camille Leroux. Ils eurent pour enfants :
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Branche cadette de CHABERNAUD : |
XII) de MASCUREAU Jean-Albéric, dit le comte de MASCUREAU, né à Vouneuil
sous Biard, le 15 décembre 1810. Il épousa en premières noces, le 20 juin 1836, à Joussé, Jeanne-Marie-Alexandrine Piet de Beaurepaire, fille d'Auguste, et d'Anne Rossignol. Elle fut inhumée à Marçay (Vienne), le 7 février 1845, étant décédée la veille. Il épousa ensuite en secondes noces, Marie-Alexandrine Pelletier de Montigny, fille de Jean-Charles-Augustin, et d'Alexandrine-Marie-Modeste Létard de la Bouralière, par contrat du 30 avril 1849, passé devant Fradin, notaire; et religieusement, le 4 mai suivant. Elle décéda le 15 décembre 1896. Il était décédé quelques mois plus tôt, à Chanteloube (Availles-Limousine - Vienne), le 11 juin 1896, âgé de 86 ans. Il eut pour enfants de son premier mariage :
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XIII) de MASCUREAU Marie-Frédéric-Paul, né le 8 octobre 1861, au château
des Bonnetières. Il fut élève de l'école militaire de Saint-Cyr, le 31 octobre 1882, et nommé, le Ier octobre 1884, sous-lieutenant à l'école d'application de la cavalerie, puis en octobre 1885, au 4ème régiment de chasseurs. Il acquit les grades de lieutenant le 6 mai 1889, puis de capitaine en second en mars 1897. Il passa au 3ème régiment de dragons en avril 1898, et fut nommé capitaine commandant au 6ème régiment de dragons, le Ier janvier 1903. Il épousa, à Villaines La Gosnais (Sarthe), le 26 décembre 1889, Marie-Joséphe-Philiberte-Emmanuelle-Colette-Jeanne de Richer de Beauchamp-Monthéard, fille d'Emmanuel-Alexandre-Augustin, maire de Villaines La Gosnais, et de Noémie-Marie-Athanais Le Barrois de Lemmery. Elle décéda à Paris le 23 novembre 1943. En tant que chef d'escadrons au 24ème régiment de dragons, il tomba mortellement, au bois de la Grange, près de Marville (Meuse), le 10 août 1914. Il avait eu pour enfants :
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XIV) de MASCUREAU Roger-Marie-Jean, né le 17 novembre 1892, à Saint-Germain
en Laye. Il fut élève de l'école militaire de Saint-Cyr, de la promotion de la Croix du Drapeau. Il fut promu capitaine, à l'âge de 22 ans, le 26 mai 1915, au 48ème régiment de ligne, après avoir été blessé, la nuit du 22 au 23 mai, par un éclat de bombe, lorsque, commandant sa compagnie, il soutenait une contre-attaque ennemie. Il fut chef de bataillon le 25 juin 1933, colonel le Ier juin 1944, et fut décoré officier de la Légion d'Honneur, et de la Croix de guerre 1914-1918 et 1939-1945, de la médaille de Serbie, et de la Croix d'officier Orange-Nassau. Il épousa à Paris, le 30 novembre 1918, Louise-Marie-Marguerite Rosse-Le Nouvel, (née Rosse, le Ier mai 1896 à Paris 17ème, décédée le 25 juin 1983 à Rueil-Malmaison - Hauts de Seine). (Nom modifié par décret du Ier juin 1912 par son père, puis par jugement du 28 octobre 1913 pour elle même, Rosse-Lenouvel, joignant ainsi les noms de ses grands-parents) (Louis de SUREMAIN) Il décéda en 1965, ayant eu pour enfants :
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Noms isolés : |
- de MASCUREAU Léonard, et autres, consuls de Rochechouart, signèrent, le 14 mars 1404, un contrat passé entre les habitants de cette ville et le vicomte dudit lieu. |
- de MASCUREAU Jean, écuyer, seigneur de Negret. Il épousa Françoise
Morin, et eurent pour enfants :
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- de MASCUREAU Jeanne. Elle épousa Jean Couraudin, écuyer, maître de forges à Pierre Pansue (Montbron). Elle en fut veuve avant le 17 février 1529, date du partage de la succession de son mari avec ses enfants. |
- de MASCUREAU Robert, écuyer, demeurant en la ville de Saint-Junien. Il donna une quittance, le 5 mai 1579, d'une somme de 67 livres 6 deniers limousins, en remboursement d'une rente due sur les domaines de Bouzaugette, paroisse de la Croizille (Haute-Vienne), laquelle rente appartenait à Jacquette de Las Tours, sa mère, ou son épouse. |
- de MASCUREAU Françoise. Elle épousa Pierre Laurens de Villars. Un partage eut lieu le 27 mars 1607. |
- de MASCUREAU Suzanne. Elle épousa, par contrat du 13 novembre 1621, passé devant Martin, notaire à Angoulême, Gabriel Trottin de la Chétardie, écuyer, seigneur du Bureau. |
- de MASCUREAU Jacob, qui épousa Françoise du ?. Ils
eurent un fils :
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- de MASCUREAU Jacob, écuyer, seigneur de Meliat. Il était le fils aîné de N. et de Marie Chevreux. Il fut parrain à Vitrac, le 12 mars 1631. |
- de MASCUREAU Jeanne. Elle épousa Jean de Pombriand, écuyer, seigneur
des Rochelles. Ils eurent un fille :
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- de MASCUREAU Isaac, écuyer, seigneur des Terrières. Il fit, le 7 juin 1652, devant Maillard, notaire, transport à Jean de Chamborand, chevalier, seigneur de Villevert, de la somme de 1900 livres de principal avec les intérêts, le tout à lui dû par Joachim de Chamborand, seigneur de Droux, père du dit seigneur de Villevert, à cause de la rente des 2/3 du Petit-Neuville. |
- de MASCUREAU Jean, écuyer, seigneur de la Chapelle. Il épousa Marie
Decoux ?, et eurent pour enfants :
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- de MASCUREAU Isaac. Il épousa Marie de La Borie. Il décéda avant
le 28 février 1677, date du mariage de leur fils :
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- de MASCUREAU Jacquette. Elle épousa François de La Couture, sieur de la Quérilière et de Gauvallet. Elle fut marraine, le 11 décembre 1684, de Jacquette de La Couture, de Chez Fouilloux (Cellefrouin) |
- de MASCUREAU Marthe, qui épousa Louis Raymond. Ils eurent un fils,
Louis, baptisé à Ventouse, le 30 octobre 1700 En 1726, étant veuve de Louis Raymond, écuyer, sieur d'Esnord, elle faisait, devant Gavallet, notaire à Aizecq, un acte de reproche contre Jean Bastien, du lieu de la Forge, qui avait été reçu à manger chez elle, et avait profité de sa bonne foi et ignorance des affaires pour obtenir d'elle qu'elle donnat à François Touraine et Catherine de MASCUREAU,sa femme, pouvoir de vendre les biens dépendant de la succession d'Antoine de MASCUREAU, son neveu. Elle fut inhumée dans l'église de Ventouse, le 18 février 1739, âgée de 84 ans. |
- de MASCUREAU Françoise, qui épousa à Cherves-Châtelars, le 15 décembre 1718, Jean Pasquet, écuyer, seigneur de Luget. |
- de MASCUREAU Charles, écuyer, seigneur de Dubeau, paroisse de Saint-Adjutory.
Il vendit, le 10 août 1750, un pré à Henri Pasquet, écuyer, seigneur
du Bousquet, chevalier de Saint-Louis. Il lui devait sur la succession de feu Jean Pasquet, écuyer, seigneur du Luget, une obligation consentie, le 25 janvier 1717, par feu Pierre de MASCUREAU, père du vendeur, au profit du dit sieur Pasquet. |
- de MASCUREAU Jean, clerc tonsuré. Il obtint, le 23 juillet 1766, de Georges Sauvo, prêtre, une résignation en sa faveur de son canonicat dans l'église cathédrale d'Angoulême, moyennant 250 livres de pension viagère, devant Caillaud, notaire à Angoulême. |
- de MASCUREAU Jean-Baptiste. Il décéda à Poitiers, le 29 août 1817, âgé de deux mois. |
- de MASCUREAU N., née à Montmorillon, et décédée au château du Bouchet, le 6 novembre 1923, âgée de 73 ans. |