de MÂNES |
Tiercé en fasce, au 1 d'azur à trois étoiles d'argent, au 2 d'argent à une branche de laurier de sinople posée en fasce, au 3 de gueules à trois barres d'argent. (Léon AUDEBERT, baron de La MORINERIE) |
Tiercé en fasce, au 1 d'azur à trois étoiles d'or, au 2 d'argent à une branche de laurier de sinople posée en fasce, au 3 de gueules à trois bandes d'argent. Variante : les trois bandes d'or). (Henri JOUGLA de MORENAS) |
de MÂNES, alias DEMÂNES, de MANE, de MANNES, de MASNE. D'après une tradition familiale, il est possible que tous les de MÂNES ayant essaimés en France soient issus d'un gentilhomme albanais. Des membres de cette familles furent maintenus noble en 1667 et 1669. D'autres firent leur preuves pour le service en 1782, et comparurent à Saintes en 1789. Les terres de Couts, du Gazon, et de Vivier-Jusseau, figurent sur le cadastre napoléonien de la commune de Chives (Charente-Maritime). (Yves TESSONNEAU). En 1789, Cette famille était seigneur de Chassagne et d'Anville (Arvert - Charente-Maritime), de la Croix de Monlieu, de Couts et autres lieux. (Yves TESSONNEAU) |
I) de MÂNES Théodore, gentilhomme albanais, qui se refugia en France et qui servi sous François Ier, après avoir servi la république de Venise. Il fut naturalisé avec ses deux fils en 1539. Il fut capitaine de 200 chevau-légers de François Ier. Il eut pour enfants :
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II) de MÂNES César, natif de Venise, naturalisé avec son frère et son père, en 1539. Par lettre datée du 23 avril 1570, de Châteaubriant, le roi Charles IX lui donna avis qu'à cause de ses vertus de vaillances et de mérites, il avait été choisi par l'assemblée des chevaliers, frères et compagnons de l'ordre militaire de Saint-Michel, pour y associé et recevoir le collier de l'ordre. Il était qualifié d'écuyer, seigneur des Couts (Chives - Charente-Maritime), dit le marquis de MANES, chevalier des ordres du roi et de Saint-Michel. Etant gentilhomme ordinaire de la chambre de Monsieur, (chambellan), frère du roi, duc d'Alençon, et demeurant alors à la Maison Dieu de Montmorillon, il épousa à Raix, par contrat passé devant Charles Guyon, notaire, le 9 février 1576, Gillette de Ponthieu, fille de défunt Christophe, écuyer, sieur du Breuil de Chives, et de Marie de Beauchamps. Il décéda avant le Ier janvier 1604, ayant eu pour enfants :
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III) de MÂNES Louis, écuyer, seigneur des Couts, domicilié en sa maison noble des Couts, paroisse de Chives. Le Ier janvier 1604, il épousa à la maison noble du Puy de Neuville (Touzac), Jeanne d'Estivalle, dame de Chassors (décédée avant le 16 mars 1632), fille de Pierre, écuyer, et d'Anne de Guilhon. Furent témoins à ce mariage : Louis de MÂNES, abbé de Montmorillon; Charles de Ponthieu de Beaupuy, écuyer; Robert de Montalembert de Vaux, écuyer; Pierre Couraud de Birac, écuyer; Charles Giraud de Bois-Charente, écuyer; Jean du Port, écuyer, conseiller du roi au siège présidial d'Angoumois; Daniel Foucaud, procureur au siège royal de Bouteville. Il décéda avant le 16 mars 1632, ayant eu pour enfant, au moins : |
IV) de MÂNES Louis, écuyer, seigneur des Couts, y demeurant. Le 16 mars 1632, il épousa en la châtellenie de la Brousse, Jacquette TURPIN (décédée avant le 5 juillet 1689), fille de Moïse, écuyer, et de Marguerite de Ponthieu. Il décéda le 6 avril 1665 à Chives, et fut inhumé dans l'église de Chives. (Yves TESSONNEAU). De cette union naquirent :
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V) de MÂNES Jacques, né vers 1650, chevalier, sieur du Gazon. (Chives - Charente-Maritime). Il fut capitaine au régiment de la Couronne en 1689. Le 5 juillet 1689, il épousa au château d'Anqueville (Saint-Même les Carrières), par contrat passé devant Bonneau, notaire), puis célébré le 5 à Saint-Même les Carrières, Françoise Marie de Culant, dame d'Anqueville, (décédée le 8 octobre 1707 à Graves), fille d'Isaac et de Marie de Culant de Landrais.(Fabien ARBANÈRE). Furent témoins à ce mariage : Jean de MÂNES des Couts, chevalier, capitaine d'infanterie; Jacques Turpin d'Ardilleux, chevalier; Jacques Turpin de La Renaudière, chevalier; Daniel Horric de la Caillaudière, chevalier; Isaac Culant d'Anqueville, chevalier; Marie de Culant de Landrais; René Culant de Ciré, chevalier, marquis de Ciré; René Méhée d'Anqueville, chevalier; Jean de Saint-Hermine de Mérignac, chevalier. Ce fut sans doute lui qui, dans l'Armorial Général du Poitou : était nommé De MÂNES DESCOUTS N, bourgeois de Chives. (Henry PASSIER) On y trouve ce blason de fantaisie :
Il fut enterré le 17 juillet 1702, et Françoise le 6 octobre 1707, dans l'église de Graves. (Yves TESSONNEAU). De cette union naquirent :
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VI) de MÂNES Armand Clément, né le 11 février 1698 à Graves, chevalier, seigneur du Gazon. (Chives - Charente-Maritime). (Yves TESSONNEAU). Le 16 juin 1725, il épousa à Angoulême, Marie Henriette de Saint-Hermine, (née en 1708, décédée le 16 juin 1758 à Loiré sur Nie - Charente-Maritime), fille de César et de Marie Le Grand des Gallois. (Fabien ARBANÈRE). Furent témoins à ce mariage : Isaac Renouard de La Magdeleine, chevalier, et Marie Le Grand des Gallois. Le 2 avril 1739, il était dit demeuré à la Gallée, paroisse de Loiré.. Elle décéda en octobre 1763, à Loiré sur Nie (Charente-Maritime), et fut inhumée dans l'église le 21. De son union avec Marie Henriette étaient nés :
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VII) de MÂNES François Armand, né le 20 décembre 1727 à Loiré, baptisé le 22, chevalier, seigneur du Gazon et de la Vallée, puis le 9 avril 1772 du fief de Chassagne d'Anville. Il fut titré marquis de MANES. Le 13 novembre 1758, il épousa à Saintes, en l'église du couvent des révérends pères Jacobins, Marguerite Marie Claire Sophie de Bremond d'Ars, (née le 26 août 1725, décédée le 8 octobre 1777 au château de Chassagne - Chaillevette - Charente-Maritime), dame de Chassagne et d'Anville, fille de Jacques René, chevalier, baron de Dompierre, Orlac, Saint-Fort sur le Né; et de Marguerite Mélanie du Bourg. En 1775, il était qualifié de seigneur de Chassagne, Anville et autres lieux, et demeurait sur la paroisse de Chaillevette (Charente-Maritime). (Yves TESSONNEAU) François Armand décéda le 5 juin 1784 à Saintes, et fut inhumé dans le cimetière de Sainte-Colombe de Saintes. Il avait eu pour enfants :
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Nom isolé, en rapport avec la branche du Gazon : |
- de MÂNES Jean, seigneur du Gazon. Il épousa vers 1750, Marie de Culant, fille de Geoffroy de Culant, écuyer, seigneur de Saint-Même et du Verger-Beau et de Marie-Anne de Bonchamps, fille de René, écuyer, seigneur de Maurepart, et de Catherine de Meulles. (BEAUCHET-FILLEAU). |
Branche de BOIS-CHARENTE (Graves). |
V) de MÂNES Jean, né vers 1640 à Chives, chevalier, seigneur des Couts, du Vivier-Jusseau (Chives). Il fut un temps qualifié de seigneur de Bois-Charente (Graves Saint-Amant). Il fut capitaine d'une compagnie du régiment d'infanterie d'Artois. Le 26 novembre 1663, il épousa à Graves, Jeanne Giraud, dame de Bois-Charente, fille de Christophe, seigneur de Bois-Charente, et de Louise de Livenne. Furent témoins à ce mariage : Louise de Livenne, Antoine Bourdage, Léon Girauld. Son beau-père décéda le 28 février 1680. (Jean-Paul GAILLARD). Il acheta plusieurs terres : Celle des Couts (Chives), puis en 1687, celle du Vivier-Jussaud (Chives - Charente-Maritime). (Frédéric CHASSEBOEUF). Le Vivier-Jussaud était une enclave de l'Angoumois en Poitou. Le 30 septembre 1687, (Pierre Audouin, notaire), en tant que chevalier, seigneur des Couts et de Bois-Charente, et demeurant au lieu noble des Couts, il fit une cession de 1500 livres de créances à Marc Thévet, chanoine de l'église cathédrale d'Angoulême, comme créancier d'Henri de Volvire, chevalier, seigneur de Magné, et d'Emery Corgnol, sa femme, demeurant au lieu noble de Magné, paroisse de Courcôme, "pour se libérer de partie des 39000 livres qui était le montant de l'acquisition des terres et seigneuries du Vivier-Jusseau", par eux faites desdits Volvire et Corgnol. (Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790). On trouve dans l'Armorial Général de la France de Charles d'HOZIER, généralité de Poitiers, un blason de fantaisie attribué à Jean de MANNES. Il s'agit en réalité de celui de la famille de sa femme Jeanne Giraud. (Voir famille GIRAUD), avec tout de fois une légère variante, car sur le dessin ci-dessous, il s'agit de coquilles Saint-Jacques, alors que pour la famille Giraud, il s'agit de coquilles de Saint-Michel...
De l'union de Jean et de Jeanne Giraud, naquit peut-être : |
Branche du VIVIER-JUSSAUD (Chives - Charente-Maritime) : |
VI) de MÂNES Louis, seigneur de Couts (Chives). Il fut baptisé le 27 avril 1692 au château d'Anqueville, (Saint-Même les Carrières), et eut pour parrain Daniel Horric, et pour marraine Geneviève de Culant. Le 3 février 1711, il épousa en premières noces à Bouteville, Elisabeth Henriette Charlotte Guillaumeau de Flaville, (née le 10 mars 1695 à Angoulême, paroisse Saint-André, décédée le 19 janvier 1722 à Angoulême), fille de François, et de Suzanne Henriette Morineau. Furent témoins à ce mariage : Isaac Renouard de La Magdeleine, chevalier; Gabriel de MÂNES, écuyer; René Culant de Ciré, comte; Charles Renouard de Servolle, chevalier; Elisabeth de Renouard de Servolle; Charles Fradin de Châtain, écuyer, président lieutenant-général dans la sénéchaussée et siège royal de Civray; François Guillaumeau de Flaville, écuyer; Jacques Marie Fradin de Bellabre; Jan Baptiste Cacault de La Cotterie; Marc Guillot du Maine Brun; Henriette Fornel. (Yves TESSONNEAU) De cette union naquirent :
Furent témoins à ce mariage : François Armand Maichin de La Toucherolle, écuyer; Françoise Louise de MÂNES des Coux; Elisabeth de MÂNES des Coux; Marie Gigou de Luché; Charlotte Pellerin; François de Mallevault; René Benjamin de Cumont de Luché, écuyer; Hélie de Saint-Hermine de Saint-Laurent, chevalier; Alexis Marsault de Parsay, écuyer; Pierre Le Bel de Seneuil, écuyer. Il décéda le 20 septembre 1761 et fut inhumé le lendemain au cimetière d'Asnières en Poitou (Deux-Sèvres). De cette seconde union étaient nés :
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VII) de MÂNES François, né à Chives le 2 décembre 1713, chevalier, seigneur de Couts. Il eut pour parrain François Guillaumeau, et pour marraine Madeleine de Renouard, dame de la Madeleine. (Yves TESSONNEAU) Il fut mousquetaire dans la seconde compagnie de la garde ordinaire du roi. (Fabien ARBANÈRE). Le 14 novembre 1732, il épousa à Paris, Marie Louise Perrine de Renouard, (née le 17 août 1717 à Beaumont Pied de Boeuf - Sarthe), dame de la Magdeleine, fille de d'Isaac, seigneur de la Madeleine (Criteuil), et de Marie Anne de Vaussay. Furent témoins à ce mariage : Louis Daniel de MÂNES du Vivier, chevalier; Madeleine Renouard de Servolle. Elle hérita de son oncle Henry Pierre Joseph de Vaussay, chevalier, seigneur de Courcillon. Cet oncle était décédé en son château de Courcillon, le 28 mars 1748, paroisse de Dissay sous Courcillon (Sarthe). Un inventaire de 1748 devant François Le Guy, notaire à Château du Loir (Sarthe), montre que furent présent comme héritiers aussi : Nicolas de Renouard, frère de Marie Louise Perrine, François de MÂNES, à cause de sa femme, ainsi que Louise Antoinette Chanlatte, la veuve du défunt. (Fabien ARBANÈRE). Il décéda avant le 11 février 1768, ayant eu pour enfants :
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VIII) DEMÂNES Abraham François, né le 7 janvier 1734 à Chives, écuyer, seigneur de la Madeleine (Criteuil), y demeurant. Il fut officier au régiment de Beauvoisis. Il épousa en premières noces le 11 février 1768, à Saint-Vivien de Champons et Chalaux (Montlieu La Garde - Charente-Maritime), Marie Françoise Marchant, de la Garde de Saint-Vivien, fille de Jean Baptiste, sieur de Vrignac, avocat au parlement, notaire royal à la Garde, et de Jeanne Julie Thérèse Brusley. Furent témoins à ce mariage : Louis Isaac de MÂNES des Coux, chevalier; Marie Anne Riquet; Marguerite Gardrate; Marie Vigen; Marie Ratier; Florence Marchand; Jacques de Rippe de Beaulieu. Après leur union, François Abraham vint s'établir chez sa femme, à la Garde de Saint-Vivien. (Yves TESSONNEAU). (Fabien ARBANÈRE). De cette union naquirent :
En 1789, il vota pour son fief de la Croix, aux assemblées de la noblesse réunies pour les états généraux, et en 1792, il fut élu président de l'assemblée électorale primaire du canton de Montlieu. (Yves TESSONNEAU). Il fut considéré comme suspect et fut incarcéré à Montendre (Charente-Maritime), de mars à octobre 1794. Ses biens furent séquestrés. Il lui fut reproché aussi l'immigration de son fils aîné, Louis Isaac, dit le chevalier de Mânes. (Yves TESSONNEAU). Il eut pour enfants, de son union avec Jeanne :
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IX) DEMÂNES Pierre, né le 13 Pluviôse an XIII (2 février 1805), à Saint-Palais de Négrignac (Charente-Maritime). Il était dit demeurant à Morisset, et épousa le 14 février 1832, Hélène Adeline Fillon. (Yves TESSONNEAU) De cette union naquit : |
X) DEMÂNES Pierre Delphin, né en 1832. Il épousa en 1862 Anne Vrillaud. (Yves TESSONNEAU) De cette union naquirent :
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- Henri JOUGLA de MORENAS : Grand Armorial de France. - Léon AUDEBERT, baron de La MORINERIE : La noblesse de Saintonge et d'Aunis, convoquée pour les Etats Généraux de 1789. - abbé Joseph TRICOIRE : Le Château d'Ardenne. - Archives Historiques du Poitou, Année 1908. - Jean-Paul GAILLARD : article sur Bois-Charente (Graves Saint-Amant), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Librairie Bruno Sépulchre. - Frédéric CHASSEBOEUF : articles sur les Couts et le Vivier-Jussaud (Chives), dans Châteaux, manoirs et logis de la Charente-Maritime. - BEAUCHET-FILLEAU : Dictionnaires des familles de l'ancien Poitou. - Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790 (Charente), rédigé par P. de FLEURY et J. de La MARTINIÈRE. - Armorial Général de la France de Charles d'HOZIER - Généralité de Poitiers. - Fabien ARBANÈRE : Généalogie de MANES : http://gw.geneanet.org/fab21?lang=fr;pz=fabien;nz=arbanere;ocz=0;m=N;v=de+manes+du+gazon - Yves TESSONNEAU : Généalogie familiale. |