LA QUINTINIE |
D'argent à un chevron d'azur accompagné
en chef de deux étoiles de même, et en pointe d'un arbre de sinople. |
Voici ce que dit José
Délias dans son ouvrage sur Chabanais, concernant Jean de La Quintinie
(1626-1688). Jean de La Quintinie avait épousé Marguerite Joubert, et en eut trois fils. C'est le cadet qui publia l'ouvrage de son père, après la mort de celui-ci et de ses frères. |
Je ne sais pas si cette généalogie d'une famille de La Quintinie
a un rapport avec celle du Grand Jardinier citée ci-dessus. Le fait est
qu'il est assez troublant de trouver un nom d'épouse pratiquement identique... Cette famille posséda aussi au XVIIème siècle le logis de Montboulard (Soyaux). |
I) de LA QUINTINIE Pierre, procureur au présidial
d'Angoumois. Il fut inhumé dans l'église de Chazelles, le 2 novembre 1706. Il avait épousé Jeanne Joubert. De cette union naquirent :
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II) de LA QUINTINIE Pierre, sieur du Luquet, avocat au
parlement, juge-sénéchal de Marthon, premier postulant réservé
au présidial d'Angoumois, procureur au présidial. Il épousa en 1688 Marie Roux, fille d'Antoine, maître chirurgien à Marthon, et de Marguerite Desrivaux. Etant veuve, Marie vendit la charge de procureur au présidial d'Angoumois, le 13 juillet 1710, à Félix Robin. Ils eurent pour enfants : :
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III) de LA QUINTINIE Léonard, praticien, sieur
du Luquet. Il fut inhumé dans l'église de Chazelles le 15 août 1760, à l'âge de 63 ans. Il avait épousé en premières noces, à Chazelles en 1720, Marie-Thérèse Leblanc (décédée en 1726), fille de Jean Baptiste, procureur fiscal de Vouzan, notaire de Marthon et de Pranzac; et de Marie Barreau. De cette union naquit :
Ils eurent pour enfants :
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Noms isolés : |
- De LA QUINTINIE Marie, décédée en 1756. Elle fut la seconde épouse de Louis-Guillaume Penot, sieur des Dumas, fils Louis, sieur des Varennes et de Jeanne Baron. |
- De LA QUINTINIE Jeanne. Elle fut la première épouse de Léonard Gignac (1648 - 15 juin 1710), sieur de la Chambaudie, notaire, fils de Jean et de Marguerite Furaud Elle était décédée en 1756. |
- LA QUINTINIE, omniprésent sur la paroisse de Lésignac-Durand, dès 1625. Ils occupent généralement des postes de fermage ou de meuniers, probablement pour le compte du prince de Chabanais, ou de l'évêchéde Limoges, plus qu'à titre de propriétaires fonciers. Une des plus grosses fermes du lieu, la Redortière, où fut plus tard érigé un manoir (début XXème siècle), était entre leurs mains. C'était peut-être un lieu de traitement de chanvre (retor-tillère), mais le toponyme paraît étranger à la région et a été refondu en Redortière, selon les lois de la phonétique occitane. Une étrange similitude réside dans le fait que les La Quintinie seraient issus de Saint-Denis des Murs (Haute-Vienne), sur les bords de la Maulde, homonyme de la Moulde (Môdo en langue limousine), dissimulation de Maulde... simple coïncidence ? Je ne le crois pas, ces rivières aux eaux vives étaient adaptées aux moulins d'un gros rapport. Le noble Jean Quentini, damoiseau, de la ville d'Eymouthiers (Haute-Vienne), épousa Marguerite de La Jamont (l'Age Amont), bien avant 1450. Ils sont déclarés morts en 1456, date de la liquidation de l'héritage (sources, abbé Nadaud). Donc, il est probable (sauf preuve du contraire), que les La Quintinie, comme les Lubersac, ou les Chevreuse, quittèrent le Bas-Limousin, pour le Haut-Limousin au XVème siècle, sans doute précédés d'écclésiastiques de leur famille, comme c'était souvent le cas (un Jean de La Quintinie est curé de Lésignac en 1491). -----Jacques Faury----- |
- José Délias : Histoire de Chabanais. - Abbé Adolphe Mondon : Notes historiques sur la baronnie de Marthon. |