LÉRIGET |
D'azur à la bande d'or chargée de trois aiglettes
de gueules, les ailes étendues. (d'Hozier) (Il y a des variantes avec des aigles, ou des alérions). |
Famille originaire de La Rochefoucauld. Elle s'est divisée en de nombreuses branches, qu'il n'est pas toujours possible de raccorder entre elles, bien qu'elles soient certainement de la même souche. La branche de La Faye, la plus importante, a porté le titre de marquis, et a fourni des officiers, un membre de l'Académie Française, un autre de l'Académie des Sciences, et un receveur général des Finances du Dauphiné. Cette famille semble éteinte en France, mais subsiste en Amérique du Nord. |
Noms isolés : |
- LÉRIGET Robert, marchand. Il était, vers 1490, avec André Fonteneau, en tant que fermiers du minage de Ruffec, en contestation avec le chapitre de Saint-Hilaire de Poitiers parce qu'ils voulaient contraindre les habitants de Courcôme, à payer les droits de péage. Vers 1500, il fit une déclaration roturière pour une maison devant l'église du même lieu, et vers 1520, le chapitre de Saint-Hilaire de Poitiers fit le retrait féodal de biens que Robert avait acquis de Geoffroy Charbonnier et de Geoffroy Pineau, et autres. |
- LÉRIGET N., signa un hommage rendu à Angoulême, le 28 décembre 1510, par Guillaume Aymeret, seigneur du Vert, conseiller du roi au Parlement de Paris. |
- LÉRIGET Catherine. Elle était veuve de Jean Réau l'aîné, dit Génat,
lorsqu'elle fit une donation entre vifs, le 15 avril 1508, devant Trigeau,
notaire à Angoulême, à Cybard Favreau, de la moitié d'une pièce de vigne
sise au plantier de Puygaty. Les parties demeurant à Angoulême. Elle décéda avant le 18 octobre 1542, date du contrat de mariage, passé devant Trigeau, de sa fille Catherine avec François de Rançon, tanneur et corroyeur. |
- LÉRIGET N. Il figura en 1506, et le 14 janvier 1555, parmi les notaires qui instrumentaient pour les seigneurs d'Aunac. |
- LÉRIGET Jean, procureur et praticien au siège de la sénéchaussée d'Angoulême. Il épousa Catherine Demousse, avec laquelle il fit, le 27 juillet 1528, un testament collectif par lequel ils élisaient leur sépulture en l'église Saint-André d'Angoulême, près de l'autel de Saint-Mathieu, où étaient déjà enterrés Petit-Jean Demousse, père de la dite Catherine et les enfants des testateurs, devant Trigeau, notaire à Angoulême. Il décéda avant le 30 avril 1544, date du contrat de mariage de leur fille Catherine, avec Jean Levesque, procureur au dit siège, et y demeurant, en présence de Catherine Demousse, sa mère, et Jean LÉRIGET, son frère, demeurant à Angoulême, devant Trigeau, notaire. Le 27 janvier 1550, tant pour elle que pour Jean et Catherine LÉRIGET, ses enfants, Catherine Demousse passa une transaction sur procès avec Jeanne Demousse, femme de François Sabilleau, au sujet de leurs droits respectifs sur une métairie située près de la commanderie de Châteaubernard, châtellenie de Cognac, toujours devant le même notaire. |
- LÉRIGET Marie. Elle était femme de Jean Brugier, marchand à Angoulême,
et reçut, le 14 novembre 1543, cession d'une rente en blé, par Jean Tallot,
marchand au bourg de Champniers, devant Trigeau, notaire. Ils firent leur testament, le 13 août 1556, devant Maquelilan, notaire à Angoulême, demandant à être ensevelis dans l'église Saint-André. |
- LÉRIGET Léonard, prieur de Notre-Dame de Beaulieu, religieux profès de l'abbaye de Cellefrouin. Il fut mentionné dans un acte passé entre l'abbé et les religieux de cette abbaye, en 1547. |
- LÉRIGET Monnuel (sic). Il avait épousé Guillemette Trigeau. Leur fille Françoise épousa, par contrat du 20 juillet 1549, passé devant Trigeau, notaire à Angoulême, André Jolly, médecin et chirurgien. Leur communauté fut réduite aux acquêts immeubles et aux meubles. |
- LÉRIGET François, notaire à Ruffec. Il fut cité, le 22 avril 1558,
le 29 mai 1566, et le 14 juillet 1569. (les personnes suivantes sont peut-être la même). - LÉRIGET François. Il était, le 14 juillet 1569, notaire juré de la cour de Verteuil. - LÉRIGET François, présenta un enfant, le 22 octobre 1570 (Registre protestant de Verteuil). |
- LÉRIGET Jean, présenta un enfant, le 5 août 1571 (Registre protestant de Verteuil). |
- LÉRIGET Marguerite. Elle épousa François Dutaix. Le 8 mars 1572, demeurant à Ronsenac, ils vendirent, devant Mousnier, notaire à Angoulême, pour 100 livres tournois, à François Valleteau, marchand, une maison sans planchers, ni couverture, paroisse Saint-Martial à Angoulême. |
- LÉRIGET Toussaint, marchand à Angoulême, acquit le 19 avril 1576, devant Mousnier, notaire à Angoulême, d'Hélie du Sou, curé de Juillac (près de Charmant), un mainement, ou village, appelé la Chauvetière, consistant en grange, maison, bâtiments "haire et housche", etc..., moyennant 1100 livres payées comptant. |
- LÉRIGET François. Il présenta un enfant, à Ruffec, le 21 juin 1579, et le 7 août 1586. (Registre protestant de Ruffec). |
- LÉRIGET Suzanne, épousa à Verteuil, le 21 mai 1583, Pierre Bilhaud. |
- LÉRIGET Suzanne. Elle épousa Jean Touchard. Leur fille, Esther, fut présentée le 29 octobre 1589 (Registre protestant de Ruffec). Suzanne fut marraine le Ier janvier 1593. |
- LÉRIGET Pierre, praticien, demeurant à Angoulême, fut témoin d'une transaction passée à Angoulême, devant Mousnier, notaire, le 2 août 1590. |
- LÉRIGET Anne. Elle épousa François Chossonneau. Leur fille Anne, fut présentée le 27 janvier 1591, par Jean LÉRIGET et leur fille Catherine, et le 15 août 1593, par Jacques LÉRIGET et Catherine Sallevert (Registre protestant de Ruffec). |
- LÉRIGET Léonard, sieur de la Cosse, au nom et comme curateur de ses
enfants, et de feue Loyse de Vannes, fut héritier de feu Gabriel de Livenne,
abbé commendataire de l'abbaye de Saint-Cybard d'Angoulême, le 26 septembre
1591. Le 7 janvier 1599, Jean Benoit, sieur de la Breguille, vendit à Pierre Faligon, sieur de la Chapelle, tous les droits lui appartenant, contre Léonard LÉRIGET et les autres cohéritiers de Gabriel de Livenne, devant Favre, notaire à Angoulême. (Le personnage suivant est peut-être le même). - LÉRIGET Léonard, sieur de la Cosse, demeurant paroisse de Bunzac, tant en son nom que comme tuteur de ses enfants et de feue Marguerite de Livenne, Jean LÉRIGET, l'un de ses enfants, et autres, vendirent à Philippe Falligon, le 5 novembre 1599, les deux tiers leur appartenant en une paire de bœufs qui étaient dans la métairie du Maine au Puy, devant Favre, notaire à Angoulême. Il avait eu pour enfants, au moins :
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- LÉRIGET Pierre, avocat et ancien de l'église de La Rochefoucauld. Il épousa Jeanne Pasquet, fille d'Henri, avocat. Ils eurent pour enfants :
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- LÉRIGET Abraham, et Soffre Roy, marchands de La Rochefoucauld, prirent à ferme, le 25 novembre 1600, à raison de 50 écus par an, de Pierre Audouin, prêtre, chanoine de l'église collégiale de La Rochefoucauld et curé de Fleurignac, tous les fruits, revenus et émoluments de la dite cure, devant Mousnier, notaire à Angoulême. |
- LÉRIGET Guillaume, contrôleur triennal des aides et tailles en l'élection d'Angoulême, donna reçu le 31 octobre 1601. |
- LÉRIGET Guillaume, conseiller du roi et élu en l'élection de Saint-Jean
d'Angély, pour et au nom d'Isaac Ligoure, receveur des aides et tailles
de la dite élection, et des deniers de celui-ci, fit, le 8 mars 1604, offre
réelle et à deniers découverts, à Léonard Barbot, conseiller du roi et
contrôleur de son domaine en la généralité de Limoges, de la somme de 1001
livres 17 sols 6 deniers, achevant le paiement de plus grande somme, devant
Fèvre, notaire à Angoulême. Le 10 avril 1618, il donna reçu pour ses gages à Hélie Razin, receveur des aides, tailles et taillons. |
- LÉRIGET Marthe, ou Marie, fille de Pierre (le nom de la mère n'est pas indiqué), fut baptisée à Ruffec le 13 août 1604. |
- LÉRIGET Toussaint, bourgeois d'Angoulême, prit, le 6 mai 1606, le bail
à ferme du droit de 8° du vin se vendant au détail en la paroisse de Ronsenac
et de Juillac, devant Fèvre, notaire à Angoulême. Ce fut sans doute lui qui, dit ancien de l'église de la Religion Prétendue Réformée d'Angoulême, reçut, le 10 octobre 1609, sommation par François de Voyon, sieur du Maine-Gabet, de lui rendre et restituer à bref délai parce qu'il y va du procès de sa vie, les pièces qu'il avait entre les mains pour les lire et représenter. |
- LÉRIGET Pierre, procureur et notaire à Ruffec, fut parrain à Charroux le 29 juillet 1607. |
- LÉRIGET Françoise, épousa Pierre Pasquet, avocat, et en eut Anne, baptisée le 16 avril 1609. |
- LÉRIGET Toussaint, sieur de Boisgimond, oncle du futur, fut présent, le 20 janvier 1618, au contrat de mariage de Joachim Guillaumeau, avocat au Présidial d'Angoulême, avec Anne Duport. |
- LÉRIGET Pierre, marchand à La Rochefoucauld, fut cité dans un acte du 19 novembre 1622, passé par Chérade, notaire à Angoulême. |
- LÉRIGET Marie, fut marraine, paroisse d'Yvrac et Malleyrand, le 12 mars 1617. |
- LÉRIGET Marie, fille ?, ou femme ?, de Simon Marantin, juge de Saint-Claud, fut marraine au temple de La Rochefoucauld, le 27 juillet 1617. |
- LÉRIGET Françoise, fut marraine, en octobre 1618, de Françoise Col, fille de Jean et de Marie LÉRIGET. |
- LÉRIGET Françoise, fut marraine à La Rochefoucauld, le 10 mars 1619. |
- LÉRIGET Guyot, sieur de Mondenie ?, sénéchal de Ruffec, épousa Catherine
Salvert, alias Sallevert. Il était décédé avant 1634, date à laquelle sa veuve fut marraine à La Faye. Ils eurent au moins une fille :
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- LÉRIGET Elisabeth, fut marraine à Caunay (Vienne), le 26 décembre 1629, et le 6 octobre 1630. |
- LÉRIGET Jean et Hélie, frères, furent accusés, le 5 juin 1630, en procès criminel en la cour d'Angoumois, à la requête du procureur du roi, et de Nicolas Redon, sergent royal. |
- LÉRIGET Jean, sieur de la Rivière, époux de Jéromine Marantin, eut
pour enfants :
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- LÉRIGET Jean, sieur de la Rivière, présenté au baptême le 30 mai 1632. Il épousa Jeanne Charnaud, et eut pour enfants :
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- LÉRIGET Daniel, et Marthe Cossut, sa femme, eurent une fille :
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- LÉRIGET Toussaint, marchand à Angoulême, donna quittance à Charles Bourbon, docteur en médecine en la même ville, en 1632, devant Chérade, notaire à Angoulême. |
- LÉRIGET Marie, épousa N. Deseranage. Le 4 octobre 1634, la Cour des Grands Jours de Poitiers, donnait à Jean, leur fils, écuyer, sieur de la Rivière, permission de faire informer et faire exécuter des décrets de prise de corps, lancés par le juge de Varaigne (Dordogne), pour raison du rapt commis en la personne de Marie LÉRIGET, sa mère, et enlèvement de leurs meubles, titres et papiers, contre les sieurs de Joubertière, Deplaz et Chanlorier, frères, Pierre LÉRIGET, dit Beauregard et autres. |
- LÉRIGET Joseph-Elie, eut pour enfants de Sébastienne Col :
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- LÉRIGET Renée, vendit en 1635, à Daniel Martin, sieur du Plessat, une pièce de terre au Pont d'Agris, devant Ferrand, notaire à Agris. |
- LÉRIGET Jean, qui épousa Renée de Magnac, alias Maignac. Ils eurent
pour enfants, au moins :
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- LÉRIGET Jean, sieur des Gelinaux, à cause de Sara LÉRIGET, sa fille, et plusieurs Georget, demandeurs en surtaxe contre les collecteurs de la paroisse de Luxé, transigeaient avec les dits collecteurs, le 2 juillet 1641, devant Mousnier, notaire à Angoulême. |
- LÉRIGET Abraham, écuyer, sieur des Loges, épousa Esther de Boisseuil.
Ils eurent pour enfants :
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- LÉRIGET Daniel, sieur des Gennaux, épousa Jacqueline, alias Jacquette
Georges, ou Georget. Elle était décédée avant le 12 septembre 1643. Son mari fut tuteur de leur fille Sara. |
- LÉRIGET Marguerite, alias Marie, épousa, le 4 mars 1645, Charles de
Beauchamp, écuyer, seigneur de Guignebourg. Le 3 juillet 1684, veuve de Charles de Beauchamp, elle rendit hommage à Casimir Prévost, seigneur de Londigny, pour son fief de Guignebourg (Londigny). En 1688, Guignebourg fut affermé, mais Marguerite y habitait encore en 1698. (Bruno Sépulchre : article sur Guignebourg de Londigny). Leur fille, Elisabeth, se maria, par contrat du 18 août 1688, avec Thomas de Ponthieu, chevalier, seigneur de Ponthieu, en présence de Jean LÉRIGET, son oncle paternel, Marie et Hiéronisme LÉRIGET, ses tantes, et Marie LÉRIGET, sa cousine germaine. |
- LÉRIGET Abraham, P. et Françoise, signèrent le 13 octobre 1647, au contrat de mariage d'Antoinette Héraud de Gourville, avec Charles Maret, lieutenant au château de La Rochefoucauld. |
- LÉRIGET Pierre, écuyer, seigneur de Grandchamp, épousa, vers 1650,
Sara de Livenne, probablement fille de Pierre, écuyer, seigneur de Grosbost,
et de Renée du Moulin. Ils étaient décédés avant le 29 mai 1655, date d'un bail à ferme fait par Charles de Livenne, se portant fort du fermier judiciaire des biens appartenant aux enfants mineurs de feu Pierre LÉRIGET, en son vivant sieur de Grandchamp, et de Sara de Livenne, sa femme, de la métairie de Grandchamp et de celle de Beauregard, en la juridiction de la Rochechandry, devant Martin, notaire à Angoulême. |
- LÉRIGET Pierre, alias Jean, avocat en Parlement. Il épousa Catherine
Mayou, fille de Jean, docteur en médecine. Ils eurent pour enfants :
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- LÉRIGET Marie, fut marraine à La Rochefoucauld, le 30 avril 1657, de Marie Pasquet. |
- LÉRIGET Pierre, prêtre, bachelier en théologie, fut installé, le 22 mai 1665, en qualité de curé de Mazerolles, en remplacement d'Antoine Gervais, résignataire en sa faveur. |
- LÉRIGET Nicolas, vivait à La Rochefoucauld en 1667. |
- LÉRIGET Pierre, sieur de la Palme, demeurant à La Rochefoucauld, eut
pour enfant de N., sa femme :
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- LÉRIGET Jean, sieur de la Rivière. Une créance de 200 livres sur lui fut cédée le 8 décembre 1675, par Pierre Valentin, écuyer, à Jean Arnaud, marchand. |
- LÉRIGET Jacques, sieur de Vermont, et Isabelle de Morel, son épouse,
demeurant au château de Saint-Genis, reçurent, entre le 3 février 1677
et le 11 mai 1681, une partie de la somme de 5093 livres, pour eux et autres
Morel, comme héritiers de René de Morel, écuyer, seigneur de Boisderet. Le 6 mai 1677, comme fondé de procuration des Morel, il transigeait avec Henri de Pocquaire et autres, au sujet de la même succession, devant Jeheu, notaire à Angoulême. |
- LÉRIGET Antoine, maître potier d'étain, demeurant paroisse des Pins, fut, le 26 juin 1677, fondé de procuration de Françoise Renaud. |
- LÉRIGET Daniel, sieur de Grandchamp, eut de Catherine Guichaud, une
fille :
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- LÉRIGET Jean, garde des eaux et forêts d'Angoumois, échangea, vers 1680, avec Jean Atelet, laboureur, 3/4 de journal de terre contre 1/2 journal de vigne. |
- LÉRIGET Anne épousa N. Bergonneau, écuyer, sieur des Brousses. Leur fils, Michel, épousa à Juillé, le 10 août 1682, Jacquette-Françoise de Labadie. |
- LÉRIGET Henri, médecin à La Rochefoucauld, âgé de 25 ans, épousa à
Saumur, le 22 novembre 1682, Anne de Maliverné, 46 ans, veuve d'Isaac Poitevin,
docteur en médecine. Il fut médecin à Saumur en 1691, et était qualifié sieur de la Manche. |
- LÉRIGET Marguerite, femme de N. Roussier, fut marraine à Chef-Boutonne, Deux-Sèvres, le 14 janvier 1685. Elle demeurait à Verteuil. |
- LÉRIGET Pierre, sieur de Chaumont, demeurant à Araines, paroisse de Chasseneuil sur Bonnieure, vendit en 1691-1692, une pièce de bois au lieu dit les Teilles, et en 1694, une pièce de terre près du village de Moussac. |
- LÉRIGET Pierre, puis son fils Daniel possédèrent la terre et logis de la Côte (Rancogne). En 1692, un autre Daniel LÉRIGET, était un huguenot révoqué après le chemin de l'exil. (Jacky Merle : article sur la Côte de Rancogne). |
- LÉRIGET Pierre, sieur de Beaumont (peut-être le même que le précédent),
Madeleine de Garoste, sa femme, et Abraham LÉRIGET, sieur de Pompineau,
(le Pompinaud - Yvrac et Malleyrand), se désistèrent en 1691, devant Debournois,
notaire à Agris, d'une clause à leur profit, insérée dans un contrat intervenu
entre eux et Jean Vidaud, écuyer, sieur du Carrier, secrétaire du roi. Pierre avait eu pour enfants :
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- LÉRIGET P, fondé de procuration de N. de Loménie de Brienne, du 22 février 1697, rendit hommage à Monseigneur de Rézé, évêque d'Angoulême, le 14 mars suivant. |
- LÉRIGET Henri, fut en 1699, en procès, au siège de Saint-Jean d'Angély, contre Henri de Collincourt, et contre Lydie du Vigier. |
- LÉRIGET Marie, épousa, le 22 septembre 1700, Jean Dupuy, écuyer, seigneur de la Touche Longe et de la Fortilesse, par contrat passé devant Bilhaud, notaire. |
- LÉRIGET des Essarts Louise, épousa, à Saint-Amand de Montonneau (Charente ?), le 3 mars 1710, Jacques de La Sèche, écuyer, sieur de la Case. |
- LÉRIGET Marguerite, veuve Lochon, fut mentionnée en 1713. |
- LÉRIGET Pierre, sieur de Beaumont, demeurant à Moussac, paroisse d'Agris,
fut, le 17 février 1713, subrogé tuteur des enfants mineurs de feu François
de La Garde, chevalier, seigneur de Nanteuil, et de Luce Pasquet, sa femme. Ce fut probablement lui qui, vers la même époque, vendit un journal de pré dans la prairie de Beaumont, devant Gervais, notaire à Agris. |
- LÉRIGET Marie, et Etienne Dulac, marchand, son mari, transportèrent en 1722, à Pierre de La Brosse, archiprêtre de Jauldes, la somme de 30 sous de rente seconde, devant Gervais, notaire à Agris. |
- LÉRIGET Jeanne épousa Jean Engaigne, sieur de Becoiseau, avocat en Parlement. Leur fille, Marie, veuve de Jean de Chamborand, chevalier, seigneur de Peugelier, épousa, par contrat du 9 mars 1724, passé en la maison de Becoiseau, paroisse de Juillé, Armand du Lau, lieutenant de cavalerie dans le régiment d'Escoyeux. |
- LÉRIGET Antoine, sieur de la Rivière, adjudicataire des coupes de la forêt de la Braconne, fut en 1726, l'objet d'un procès-verbal passé par Dubournois, notaire à Agris, à la requête de François Vidault, sieur de la Riouze, commis pour l'exploitation de cette forêt. |
- LÉRIGET Mathias, sieur des Brousses, et Anne Viroulaud, sa femme, eurent
une fille :
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- LÉRIGET Jacquette, et Jacques Dulac, laboureur, son mari, prirent à bail, en 1732, à moitié fruits, du marquis des Cars, la métairie d'Hurtebize, autrement dite de la Porte, paroisse de Dirac, devant Chollet, notaire à Angoulême. |
- LÉRIGET Jean, sieur de la Rivière, époux
de Jacquette Fureau, était
décédé avant 1731, date à laquelle sa veuve
céda, devant Debournois, notaire
à Agris, une somme de 4175 livres, à Marie
LÉRIGET,
elle même veuve de
Christophe Fureau, sieur de Bayne. Marie LÉRIGET était déjà veuve en 1730, date à laquelle, Pierre Ferrand, laboureur, et Antoinette Fureau, sa femme, lui vendirent deux journaux de terre au plantier de Romagne, paroisse de La Rochette, devant Gervais, notaire à Agris. |
- LÉRIGET Jean, sieur de la Serve, fut nommé notaire à Montbron, le 29 juillet 1736, jusqu'au Ier juin 1756. |
- LÉRIGET François, négociant, fut en procès contre Jean Coudreau, en 1740. |
- LÉRIGET Pierre, vicaire d'Ecuras, pris possession le 2 mai 1744, devant Blanchon, notaire, de la cure de Souffrignac, à lui résignée par Pierre Devaux. Il fut inhumé dans l'église le 17 août 1746, âgé de 41 ans. |
- LÉRIGET de La Taillandière Jean. Il épousa Catherine Suraud, et était
décédé avant le 24 juin 1748, date du mariage de leur fils :
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- LÉRIGET Marie, épousa Charles Pandin, chevalier, seigneur du Treuil, qui était décédé avant le 20 janvier 1763, date du mariage, devant Solier, pasteur, de leur fils Pierre, chevalier, avec Françoise de Saint-Martin, en l'église réformée de Saint-Jean d'Angély. |
- LÉRIGET de Vermont Elisabeth, eut de Jean Texier, négociant, un fils, Jacques-Simon, baptisé à Saint-Barthélémy de La Rochelle, le 13 mars 1763. |
- LÉRIGET Jean, étudiant en philosophie, fut parrain à Notre-Dame la Grande de Poitiers, le 27 décembre 1765. |
- LÉRIGET Jeanne, femme de Pierre Goumin, sieur de la Coste, et ce dernier, oncle paternel de la future, assistèrent au contrat de mariage de Mathieu Pasquet, écuyer, sieur de la Revanchère, avec Jacquette Goumin. |
- LÉRIGET N., possédait, en 1772, le Boischevalier, d'un revenu de 300 livres, et le Petit Sallebrache, relevant du roi à cause du château de Cognac. |
- LÉRIGET N., né à Paris le 29 novembre 1792, passa sa première jeunesse dans une propriété de famille à Angle, près d'Aulnay. Suspecte d'avoir donné asile à trois prêtres assermentés, sa mère se réfugia en Espagne où elle tint une école de petites filles. Orphelin de bonne heure, il accepta une place de percepteur à Vanzay, aux appointements de 1000 à 1200 francs par an, et démissionna en 1830. |
- LÉRIGET N., échangea avec M. Bernard, notaire à Montmorillon, le château d'Aubière, contre la terre de la Fouchardière dont il était propriétaire. Il revendit le château en 1848. |
- LÉRIGET Marie, âgée de 81 ans, décéda à Poitiers le 17 février 1829. |
- LÉRIGET Marie-Amédée-Alfred, naquit à Poitiers le 16 avril 1832, et décéda le Ier mai suivant. |
- LÉRIGET Marie-Joseph, naquit à Poitiers le 11 mai 1832. |
- LÉRIGET N., acquit, vers 1860, le domaine de Légurat (Aubignac - Dordogne), des héritiers de M. de Saint-Aulaire. |
Branche de la FAYE : |
I) LÉRIGET N., vivait dans la première moitié du XVIème siècle, et habitait la paroisse Notre-Dame de La Rochefoucauld. Il eut au moins deux enfants :
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II) LÉRIGET N., bourgeois de La Rochefoucauld. Il épousa vers 1560 Jeanne Albert, sœur de son beau-frère. De cette union naquirent :
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III) LÉRIGET Pierre, marchand, bourgeois de La Rochefoucauld. Il épousa en 1582 Louise Thuet, fille de Pierre et de Julienne Moulin. Il décéda le 12 août 1610 et fut inhumé le même jour en l'église Notre-Dame. Louise Thuet décéda le 30 janvier 1616 et fut inhumée près de son mari. De cette union étaient nés :
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IV) LÉRIGET Roch (parfois appelé Jean), sieur de la Faye (Taponnat et Fleurignac). Il épousa en 1615 Marie Dulignon. Il décéda le 16 décembre 1648, ayant eu pour enfants :
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V) LÉRIGET Pierre, écuyer, seigneur de La Faye, né et baptisé le 19 avril 1620. Il fut bachelier et lecteur du duc de La Rochefoucauld, en 1659. Grâce à la protection de Jean Héraud de Gourville, il devint en 1660 receveur des tailles en l'élection de Vienne, puis receveur général des finances du Dauphiné. En 1680, il acheta une charge de secrétaire du roi. Il décéda d'apoplexie vers 1693. Il avait épousé à Vienne, le 6 octobre 1670, Anne Héraud, fille de feu Jean, bourgeois de Vienne, et d'Anne Durand, par contrat passé devant Point, notaire à Vienne. (Carré de d'Hozier, 381 - LÉRIGET). De cette union naquirent :
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VI) LÉRIGET Jean Hélie, chevalier, seigneur de la Faye, né à Vienne le 15 avril 1671. Il fut d'abord mousquetaire du roi, puis enseigne au régiment des gardes françaises. En 1700, il reçut un certificat de M. de Villars, attestant qu'il servait comme capitaine dans ce régiment, puis il eut le 2 janvier 1704, une commission de capitaine dans ce même régiment (Carré de d'Hozier, 381 - LÉRIGET). Le 17 mars 1711, il reçut provisions de chevalier de Saint-Louis, en considération de ses services et de ses blessures (Impôts du sang, IV, page 89). Il prit part aux combats d'Escrem, près d'Anvers, en 1703, et se distingua à celui de d'Oudenarde, aux sièges de Douai et du Quesnoy (Gourville et sa famille). Par contrat du 16 avril 1708, passé l'agrément du roi, du dauphin, du duc de Bourgogne et du duc de Berry, il épousa au château de Versailles, et le 22 pour les autres parties, à Paris, devant Lange et Boscheron, notaires au Châtelet de Paris, Marie Le Gras, fille de François, chevalier, seigneur du Luart, conseiller du roi, et de Marie Martin, en présence de Jean LÉRIGET de LA FAYE, chevalier, gouverneur de Montuel, son oncle; de Jean Fançois LÉRIGET de La FAYE, chevalier, gentilhomme ordinaire du roi, et de Pierre LÉRIGET, écuyer, sieur de la Ménardie, receveur général du Dauphiné, son oncle. Il reçut de son oncle Jean LÉRIGET, 98625 livres, plus 300 livres de rente (Carrés de d'Hozier, 381 - LÉRIGET). Il fut élu membre de l'Académie des Sciences. Il décéda à Paris le 20 avril 1718 (Gourville et sa famille, Dossiers Bleus, 330 - Le Gras; et Impôt du Sang IV page 89). Marie Le Gras décéda en 1724, âgée de 34 ans. Ils n'eurent qu'un fils unique : |
VII) LÉRIGET Jean François, dit le marquis de La Faye, seigneur de Condé, Saconay, Courthiesy, Beaune, Selles, etc., né le 6 août 1712, et baptisé le surlendemain. Il fut conseiller du roi, secrétaire du cabinet de Sa Majesté, capitaine de dragons (Gourville et sa famille), puis colonel du régiment Royal Comtois, chevalier de Saint-Louis (Impot du Sang, IV, page 89). Etant capitaine au régiment de Condé Dragons, il épousa à Montélimar, par contrat du 24 août 1739, passé par Jean François Combe, notaire, Marguerite Charlotte Pape de Saint-Auban, fille de Guy Antoine, chevalier, marquis de Saint-Auban, et de Marie Charlotte du Puy Montbrun (Carrés de d'Hozier). L'aïeule de celle-ci lui avait donné 4000 livres, son frère lui en donna 30000 et sa mère 8000. De plus Olympe Mabille de Durand de Pont-Aujard, marquise de Rousset, donna 25000 livres à la future et 6000 au futur (Gourville et sa famille). Jean François décéda le 22 mai 1747, à Gênes, des suites des blessures reçues le 21 à l'attaque du village de Rivaola (Impôt du Sang), alias Rivarda. (Gazette de France, IV page 351). De son union étaient nées deux filles :
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Branche de la TAILLANDIÈRE (Taponnat) : |
- LÉRIGET Jean, était sieur de la Bourdelière (Taponnat) à la fin du XVIème siècle. Par alliance avec les LÉRIGET, la famille huguenote Marentin hérita de la Bourdelière au XVIIème siècle, ainsi que trois métairies rattachées à cette terre. (Jacky Merle : article sur la Bourdelière de Taponnat). |
IV) LÉRIGET Antoine, sieur de la Taillandière (Taponnat), né le Ier septembre 1593, et baptisé le lendemain. Il épousa en premières noces vers 1618 Suzanne Chazeaud, qui lui donna pour enfants :
Il décéda en juillet 1645 (Gourville et sa famille). De cette seconde union étaient nés :
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V) LÉRIGET Jean, sieur de la Taillandière (en 1689), et de Larchier. Il fut garde des eaux et forêts de la Braconne. Par contrat passé par Ferrand, notaire à Agris, il épousa Marie Alanore, fille de feu Nicolas, garde des eaux et forêts d'Angoumois, et de Gervaise Gervais (Archives de la Charente). Héraud de Gourville, dans son testament, lui légua 300 livres. Il eut pour enfants :
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VI) LÉRIGET Jean, sieur de la Taillandière et de Larchier. Il partagea avec ses sœurs et ses beaux-frères en 1705, devant Gervais, notaire à Agris, les successions de ses père et mère. Dans cet acte, il était dit "absent au service du roi" (Archives de la Charente). Il épousa Françoise Boissier. En 1711, devant Dubournois, notaire à Agris, il vendit avec sa femme, une pièce de terre au lieu appelé le Bandiat. En 1717, il vendit devant Gervais, notaire, un lopin de terre au pont de Vaures, paroisse de Rivières, mouvant de la seigneurie de Caillères. Le 20 septembre 1717, il acheta d'Antoine de Gorce, sieur de Recouts, la métairie de la Taillandière, qui appartenait à defunte dame Jeanne de Gorce. (Jacky Merle : article sur la Tailladière de Taponnat). En 1719, toujours avec sa femme, il vendit une petite maison sise au village de Puisaguet, paroisse d'Agris. Il vendit encore en 1722, devant Dubournois, notaire à Agris, à François Boissier, sergent, une pièce de terre labourable sur le chemin de La Rochefoucauld (Archives de la Charente). Il semble qu'il eut pour enfant :
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Branche de LARCHIER et de la MÉNARDIE : |
IV) LÉRIGET Jean, sieur de Larchier. Il épousa en premières noces le 7 juin 1634, par contrat passé par Rivet, notaire, Isabeau Séchères (Séchière), fille de feu Léonard, sieur de Montauban, et d'Antoinette Braden. Elle décéda le 20 janvier 1645. De cette union naquirent :
Il décéda le 20 avril 1680, âgé de 75 ans, après avoir été opéré de la pierre (de tête, censée guérir la folie). Catherine Martelot décéda beaucoup plus tard, en 1706. De cette seconde union étaient nés :
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V) LÉRIGET Jean, sieur de Larchier et de la Ménardie, né et baptisé le Ier mai 1656. Il épousa le 6 août 1680, en l'église Notre-Dame de La Rochefoucauld, Catherine Marthelot. (renseignements Antoine DORCIER) Il décéda le 15 avril 1685, jour des Rameaux, ne laissant qu'un fils unique, qui suit. |
VI) LÉRIGET Jean Daniel, sieur du Vernay et de Larchier. Il fut conseiller du roi, et maire perpétuel de La Rochefoucauld. Il épousa par contrat du 29 avril 1707, passé par Grassin (notaire de La Rochefoucauld), Anne Rossignol, fille de Louis, écuyer, seigneur de Grand-Champ, et d'Anne Plument (Gourville et sa famille). Le 11 janvier 1715, il acquit de Louis Rossignol, écuyer, seigneur de Suaux, pour 760 livres, la métairie de Libourne, et celle de Chez Rondelet, sises des paroisses de Saint-Projet, Saint-Constant et Rivières, devant Jeheu, notaire à Angoulême (Archives de la Charente). Il décéda à Paris le 21 janvier 1726, ayant eu pour enfants :
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Branche de CLAUROZE : (sans jonction) |
Cette branche se trouvait d'abord à Montbron, puis s'en alla en Poitou, à Parthenay et à Poitiers. Elle a peut-être une origine commune avec les LÉRIGET de La Rochefoucauld, mais aucune jonction n'a été retrouvée. |
D'azur à un chevron ondé d'argent. (Louis LÉRIGET, procureur d'office à Montbron). (D'Hozier, généralité de Limoges). |
Noms isolés : |
- LÉRIGET Jean, alias François, sieur de la Combe à l'abbé, juge assesseur de la ville de Montbron. Il reçut le 8 septembre 1752, de Nicolas Dubus, prêtre, prieur curé de Saint-Etienne de Montignac et autres, transport de droits héréditaires, devant Caillaud, notaire à Angoulême (Archives de la Charente). Le 23 janvier 1758, il passa devant le même notaire, un accord avec Jean Baptiste Marchais, prêtre, curé d'Yvrac, au sujet de la jouissance d'un jardin à Yvrac (Archives de la Charente). |
- LÉRIGET Etienne, avocat en Parlement, procureur d'office de la châtellenie de Montbron. Il fut nommé administrateur des pauvres de la paroisse de Marillac, par ordonnance du lieutenant général de l'Angoumois, du 17 janvier 1755 (Barraud, notaire à Angoulême; Archives de la Charente). |
- LÉRIGET Jean, sieur de la Serve, notaire et procureur du comté de Montbron. Il épousa Marie Bigot. Il était décédé avant le 23 juin 1758, date du contrat d'ingression de sa fille Marie, à l'Union Chrétienne d'Angoulême, passé devant Caillaud, notaire de cette ville (Archives de la Charente).
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- LÉRIGET Anne, qui épousa Jean Baptiste Devars, né en 1853, avocat, qui se fixa à Montbron (Abbé Chevalier, Un sac plein de vieux papiers, page 267). |
- LÉRIGET Jean, ancien procureur fiscal du comté de Montbron. Il épousa Anne LÉRIGET et demeurait à Orgedeuil. Ils souscrivirent le 30 juin 1761, devant Bernard, notaire à Angoulême, une obligation de 1292 livres au profit des pauvres de la paroisse de Marillac (Archives de la Charente). |
- LÉRIGET de CLAUROZE N., était notaire à Ussel (Corrèze) en 1829 (Almanach Royal 1829, page 436). |
Première branche de CLAUROZE : |
I) LÉRIGET N., eut trois enfants :
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II) LÉRIGET N., sieur du Bourneau. Il épousa N. Barraud, qui lui donna pour enfants ;
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III) LÉRIGET Jean, sieur de Clauroze. Il fut notaire et procureur au comté de Montbron. Le 20 juin 1733, il épousa Jeanne Gillebert. Ils étaient décédés avant le 25 juin 1769, date du partage de leurs successions entre leurs enfants (Notes de famille), qui étaient :
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IV) LÉRIGET Pierre, sieur de Clauroze, né le 18 mars 1734. Il eut pour parrain Pierre LÉRIGET, sieur de la Boissière (Notes de famille). Il fut notaire et procureur au comté de Montbron. Ce fut probablement lui qui vers 1750, exposa l'état déplorable dans lequel se trouvait son domaine, situé dans un pays aride et laissé en friche, faute de bestiaux pour le cultiver (Archives de la Charente) - Intendance de Limoges). Il épousa par contrat du 11 juillet 1763, passé devant Jardin, notaire, Elisabeth Blanchon, fille de Louis, sieur des Brousses, et de Marthe Barillaud, en présence de Jean LÉRIGET, son frère, Pierre Juzeau, son beau-frère, Marguerite et Mauricette LÉRIGET, ses sœurs, et de Marie LÉRIGET, épouse du sieur de LÉRIGET, sieur des Perrières ?, sa tante. (Notes de famille). Il décéda le 2 mai 1765, étant alors agent du conservateur des hypothèques de Parthenay. Sa veuve se remaria le 13 juillet 1780, avec Pierre Juzeau, son beau-frère. De leur union était né : |
V) LÉRIGET Jean Baptiste, né le 4 juin 1764, à Montbron. Il alla s'installer à Parthenay où il devint feudiste et praticien. Il y épousa, paroisse Saint-Jean, le 10 mai 1791, Madeleine Radégonde Cornuau, fille de Jean François, procureur au siège de cette ville, et de Jeanne Radégonde Bonnet (Registres). En 1791, il fut membre de la Société des Amis de la Constitution, puis en 1794, membre du directoire du district de Parthenay (Histoire de Parthenay, page 354 et 364). Il fut juge du canton de ? en 1795 (Notes de famille). Plus tard, il partit s'installer à Poitiers et y devint notaire, le 27 septembre 1811, à la place d'Alexandre Fradin, démissionnaire. Il démissionna lui-même en faveur de son fils, Jean Joseph Léon, le 27 juin 1821 (Affiches de Poitiers, 26 juillet 1821). Il eut pour enfants :
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VI) LÉRIGET Jean Joseph Léon, né à Parthenay le 30 novembre 1796. Il fut notaire à Poitiers, en remplacement de son père, démissionnaire en sa faveur. Il épousa à Poitiers, par contrat du 7 janvier 1818, reçu par Gras, notaire, Marie Céleste Aimée Couturier, fille de Jacques Louis, greffier de la cour d'assises de Poitiers, et de Marie Céleste Aimée Gauthier. De cette union naquirent :
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VII) LÉRIGET Paul Joseph Henri, né le 2 septembre 1824. Il fut économe des hospices de Poitiers. Le 15 juillet 1853, il épousa sa cousine Sydonie Radégonde Lévesque du Rostu, fille de Louis Marie et de Marie Sydonie LÉRIGET. Il décéda le 23 avril 1903 (Etat Civil de Poitiers). De son union étaient nés :
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Première branche cadette de CLAUROZE : |
VI) LÉRIGET Armand Samuel, né le 18 novembre 1799. Il épousa en 1823 Elisabeth Blanchon de La Serve. Il décéda le 27 juin 1888, ayant eu pour enfants :
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VII) LÉRIGET Antoine Samuel, né en 1829. Il fut clerc de notaire, et épousa en août 1863, Virginie Irma Martin-Desfontaines (qui décéda en 1874). Lui-même décéda le 29 octobre 1896 (Courrier de la Vienne), laissant pour enfants :
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Seconde branche cadette de CLAUROZE : |
VI) LÉRIGET Jean Baptiste Amédée, né le Ier mars 1804. Il fut artiste peintre à Fontenay Le Comte. Il épousa le 25 avril 1831 à Poitiers, en présence de son frère Jean Joseph Léon, Elisabeth Eustelle Zélina Bernard-Laqueraye, fille d'Honoré Jean Baptiste, propriétaire, et d'Eustelle Scholastique Pélagie Doret, sa seconde femme (Etat civil de Poitiers et Généalogie Bernard). Il décéda le 31 octobre 1864 et sa veuve le 29 janvier 1894. De leur union étaient nés :
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Troisième branche cadette de CLAUROZE : |
VI) LÉRIGET de CLAUROZE Marie Antoine, né en 1810, propriétaire. Il épousa le 6 janvier 1834 (les notes de famille disent 1843), Marie Anne Marguerite Aubrun, fille de N., propriétaire, au Bourg-Archambault (Vienne), et de N. Maisondieu. Il décéda en juillet 1880, ayant eu pour enfants :
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VII) LÉRIGET Louis Hilaire Elie Dieudonné, né à la Fouchardière le 11 décembre 1836. Il épousa en 1869 Eléonore Maisondieu. Il décéda le 22 mars 1888, ayant eu pour enfants :
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Branche de CHÂTEAU-GAILLARD et de GRANDBOIS (sans jonction) : |
D'azur à deux bandes ondées d'argent. (Jean LÉRIGET, avocat à Ruffec). (d'Hozier, blason affecté d'office). |
Noms isolés : |
- LÉRIGET Pierre, contrôleur. Il fut cité dans un rôle des officiers des magasins à sel du Poitou, qui devait être remboursés, suivant l'édit du roi sur la suppression de la gabelle, du mois de septembre 1549 (Fond. Français - 18.153). |
- LÉRIGET Jean, sieur de Château-Gaillard. Il fut présent le 17 août 1631 au contrat de mariage de Pierre Martin, sieur de la Coste, avec Marguerite Tartas, passé devant Caillot, notaire à Ruffec (Un plein sac de vieux papiers, page 19). |
- LÉRIGET François, avocat en parlement. Il comparut le 7 mai 1644, avec Jean Gommard, ministre de Verteuil, devant les commissaires chargés d'informer des contraventions faites aux édits de Nantes (Archives Nationales). |
- LÉRIGET de GRANDBOIS Dominique, écuyer. Il fut avocat au Parlement de Paris et juge du point d'honneur. Il épousa le 4 février 1783 Marie Henriette Hardy de Blanzay, fille de Louis, écuyer, seigneur d'Angle, et d'Elisabeth Marie Guérinet (Généalogie Hardy). De cette union naquirent :
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Filiation suivie : |
I) LÉRIGET François, avocat en Parlement. Il épousa Catherine Broussard, dont il eut au moins : |
II) LÉRIGET Jean, avocat en Parlement. Il demeurait à Ruffec, et épousa par contrat du 14 décembre 1686, passé devant Chalmot et Pelain, notaires à Chef-Boutonne (Deux-Sèvres), Marie Raveau, fille de feu Pierre, sieur de Linières, docteur en médecine, et de Marie Patraud (Minutes de notaires). Le mariage religieux fut célébré le 16 en l'église de Javarsay (Chef-Boutonne) Marie Raveau fut marraine à Loizé (Deux-Sèvres), le 5 octobre 1720 (Registres). De leur union naquirent :
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III) LÉRIGET Charles Jean, sieur de Grandbois. Il fut avocat en Parlement, juge et sénéchal du marquisat de Ruffec (Pièces Originales 2622, de Saluces), subdélégué de l'intendant de Limoges (Registres de Bayers). Il épousa Marie Desmoulins, vers 1717, et en eut pour enfants :
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IV LÉRIGET Alexandre François, écuyer, sieur de Grandbois et de la Chaussée. Il fut garde du corps du roi, première compagnie, et capitaine de cavalerie. Il habita dans une maison bordant l'ancienne enceinte, et en 1768, on pouvait y admirer autour de la salle, sur les murs, une tapisserie tendue représentant l'histoire d'Alexandre. (Bruno Sépulchre : article sur les remparts de Ruffec). En 1772, il acheta de la famille Robert de Guignebourg, la terre de la Chaussée (Villegats). Il y habitait en 1775. (Bruno Sépulchre : article sur la Chaussée, commune de Villegats). Il épousa en premières noces à Ruffec Marie Resnier. De cette union naquit :
Il semble que ce fut lui qui, nommé le colonel de Ruffec, fut présent à un baptême à Charroux, le 16 mai 1790. De sa seconde union naquit :
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V) LÉRIGET de GRANDBOIS Charles. Ce fut sans doute lui qui, nommé LÉRIGET de GRANDBOIS, capitaine de musique à Ruffec, fut présent à un baptême à Charroux, le 16 mai 1790 (Registres). Il épousa à Ruffec le 24 juillet 1792, Françoise Brumauld de Montgazon, fille de Pierre, maire de Ruffec, et d'Hélène Chabot, sa seconde épouse (Registres). Sa descendance, s'il en eut une, est inconnue. |
Branche de CHÂTEAU-GAILLARD et des ROUCHÈRES (sans jonction) : |
I) LÉRIGET N. Il eut au moins deux fils :
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II) LÉRIGET Pierre, sieur des Rouchères, alias des Rouchons. Il épousa Marie Lhomme, et décéda avant avril 1704. Ils avaient eu pour enfants :
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III) LÉRIGET François, sieur des Rouchères. Il était négociant à Cognac, et épousa Anne Bernelot, d'Estrades, paroisse de Verdille. En 1725, conjointement avec Etienne Auger, aussi marchand, il fut en procès contre N. Albert, capitaine du navire "le Grand Girard", de Hambourg, au sujet des conditions du voyage de Hambourg à Marennes, aller et retour (Archives de la Charente-Inférieure - Amirauté de Saintonge). Il décéda avant le 6 août 1760, date du mariage de sa fille Marie. De son union avec Anne étaient nés :
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IV) LÉRIGET Gaspard, sieur des Rouchères. Il épousa Marie Louise Pyniot. Il obtint le 26 mars 1774, un brevet royal pour lui et ses beaux-frères et belles-sœurs, demeurant tous à Cognac, leur permettant de vendre le terre et seigneurie de la Largère, de la valeur de 50000 livres, située en pays Thouarsais, élection de Fontenay Le Comte, indivise entre eux, et d'en employer le prix à l'augmentation de domaines plus à proximité (Société d'Emulation de la Vendée, 1878, page 236). Ils vendirent la Largère le 12 décembre suivant, à Louis Rampillon pour 45000 livres. Le 30 octobre 1787, ils partagèrent avec Marie Pandin, veuve de Louis César de Clervaux, chevalier, et plusieurs Pyniot, les biens de la succession d'Augustin de Clervaux, chevalier, seigneur de la Musse, leur oncle, devant Girard, notaire à Saint-Maixent. (Notes de famille). |
- Beauchet-Filleau
: Dictionnaires des familles de l'ancien Poitou. - Bruno Sépulchre : articles sur Mouchedune (Bernac), le Breuil-Goulard (Londigny), Guignebourg (Londigny), Ruffec, la Chaussée (Villegats), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente (Editions Bruno Sépulchre). - Jacky Merle : articles sur la Côte (Rancogne), la Bourdelière (Taponnat), la Taillandière (Taponnat), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente (Editions Bruno Sépulchre). - José Délias : article sur Russas (Saint-Adjutory), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente (Editions Bruno Sépulchre). - Yves Pierron : article sur Rochebertier (Vilhonneur), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente (Editions Bruno Sépulchre). - Antoine DORCIER : renseignements généalogiques. - Stéphane Bernard de LAJARTRE : Apport d'informations généalogiques. |