LECOQ, alias LE COQ |
D'azur à un
coq d'or, crêté, becqué, et membré de gueules. (Théophile de BREMOND d'ARS : La noblesse d'Angoumois, en 1635) Ce blason figurait sur la masse de la Faculté de Médecine de Poitiers, fabriquée en 1615. |
Famille originaire de Villefagnan. Elle a donné plusieurs conseillers au parlement de Paris, et professa longtemps le calvinisme. |
Noms isolés : |
- LE COQ Jean, donna quittance, le 18 décembre 1571, comme fermier général de la seigneurie de Raix, près de Ruffec, à Jacques du BREUIL, écuyer, seigneur de Fontron (Archives de la Vienne, E. 35) |
- LE COQ Gaspard, sieur de Lavau, docteur-médecin,
fut inhumé au temple
de Charenton en 1629. Il semble cependant qu'il y ait une erreur de prénom, avec Pascal, second fils de Pascal (3ème degré, branche des Forges). |
- LE COQ Catherine, épousa vers 1640, Jean MASSON, seigneur de Bessé. Elle était décédée en 1663, lors du mariage de sa fille avec Pascal PANDIN, écuyer, seigneur de Beauregard. D'après une note, Catherine aurait été la fille de Gaspard LE COCQ, médecin, et de Hélène LE COCQ (renseignement douteux). |
- LE COCQ Hélène. D'après une généalogie de la famille LESCOURS (Nobiliaire
du Limousin, tome 3, page 534), elle épousa en 1642, Louis de LESCOURS,
baron de Taupillon (Roussillon). On la dit, sœur de N., mariée avec Georges-Guillaume, roi d'ANGLETERRE (?). Cette étrange assertion, tout à fait erronée, se retrouve dans une généalogie de LESCOURS (D. F. 85), où on l'appelle Hélène LECOCQ DESMIER d'OLBREUSE, en la supposant sœur de la célèbre Eléonore DESMIER d'OLBREUSE, épousa du duc de BRUNSWICK-ZEL. Ce qui est complètement inexact. |
Branche des MOULINS : |
I) LE COQ François. D'après une généalogie communiquée par M. de RICHEMONT, il serait le fils d'Aymar LE COCQ, maire d'Angoulême en 1547. Mais si l'on tient compte des dates, il ne peut seulement qu'être frère de ce personnage (auteur des LE COCQ de Torsac). Il épousa vers 1530, Jeanne CHALLOT (?), de Barro, près de Ruffec. De cette union naquirent :
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II) LE COQ Aymar, écuyer,
seigneur des Pierres Blanches et des Moulins-Jousseran (Saint-Léger
les Melles - Deux-Sèvres). Il acheta le 21 mars 1592, du
seigneur de Melleran, le Pré-Torzay (Loizé - Deux-Sèvres). Il était dit habiter Villefagnan, lorsqu'il acheta, en 1600, de René de GRIGNON, écuyer, le chastel et maison noble des Roches (Vendeuvre - Vienne), ainsi que d'autres terres et seigneuries. Le 22 juin 1604, il acheta encore, de Guillaume BLANCHARD, une maison située à Saint-Vincent La Châtre (Deux-Sèvres), dans la mouvance de Melleran. Il épousa, vers 1560, Jeanne DUBOIS, dont il eut pour enfants :
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III) LE COQ François, écuyer, seigneur des Moulins-Jousseran. Il entra au Parlement de Paris, vers 1594. Il professait alors la religion catholique, mais vers 1610, il embrassa le protestantisme (lettre du Plessis-Mornay, de 1615). Ceci ne modifia en rien sa position, comme il le reconnut dans un placet eu Roi : "il fut seulement ordonné par le Parlement, les chambres assemblées, qu'il ne pourrait résigner son office qu'à un catholique". Dix ans plus tard (1625), il fut appelé à succéder à M. de VERTHAMONT, et à monter à la Grand' Chambre. Mais on lui refusa ce droit, et les conseillers des enquêtes, ses collègues, ne voulurent pas le reconnaître comme leur doyen. Devant ce cas embarrassant, il s'adressa au Roi, qui "reconnaissant ses bons et agréables services, daigna l'autoriser à se qualifier, sa vie durant, son conseiller en sa cour de Parlement, et y avoir rang, séance et voix délibérative, à son rang de réception et d'ancienneté". (Bibliothèque Nationales, 500, de COLBERT, tome 5). Il décéda peu de temps après. (Ou bien passa à l'étranger, si l'on en croit les dires de l'arrêt du Conseil d'Etat de 1668). Il avait épousé, vers 1590, Marie MARBAULT, qui lui donna pour enfants :
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IV) LE COQ François, écuyer, seigneur des Moulins-Jousseran. Il fut contrôleur général de l'extraordinaire des guerres. Il décéda en février 1672. Il fut maintenu dans sa noblesse par arrêt du Conseil d'Etat, du 10 septembre 1668, avec ses enfants Théodore, Jacques, et Charles, ayant justifié qu'il était fils d'autre François, conseiller au Parlement, et qu'il avait pour frère Pascal LE COQ, médecin du Roi, qui étaient tous les deux enfants d'Aymar LE COQ, fils d'autre Aymar, maire d'Angoulême en l'an 1547, fait échevin en 1552. Au moyen de quoi, il avait acquis la noblesse, n'ayant pas dérogé; mais que leurs titres avaient été emportés par François LE COQ, conseiller au Parlement, qui en était chargé comme l'aîné de la famille, sorti du royaume pour cause de religion, etc... Il avait épousé, le 28 décembre 1627, Charlotte SARRAU, fille de Jean, secrétaire du Roi, et d'Antoinette VALLOT. (Voir le site Geneanet de Mme Martine BELLIARD) Elle décéda en 1664, après avoir eu pour enfants :
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V) LE COQ Théodore, écuyer, seigneur de Vars, Saint-Léger. Il naquit
en 1635. A l'époque de la révocation de l'Edit de Nantes, sa qualité d'ancien du Consistoire de Charenton, et "son esprit vif et fier", le désignèrent naturellement à l'attention du Gouvernement, qui l'exila à Mamers, le 20 novembre 1685, puis au Mans en 1686. Il fut ramené à Paris, et renfermé à Saint-Magloire, mais comme il se montra fort "opiniâtre", il fut embarqué à Saint-Malo, pour l'Angleterre (Archives Nationales E. 3373). Il épousa en 1668, Madeleine MUISSON, fille de Henri, seigneur de Toilloy, conseiller secrétaire du Roi, et de Péronne CONRART. Elle fut placée, comme protestante, d'abord dans le couvent de la Visitation Sainte-Marie de Saint-Denis, puis transférée dans la citadelle d'Amiens, avec plusieurs de ses coreligionnaires. Ils eurent pour enfants :
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Branche de FORGES : |
III) LE COQ Pascal, seigneur de Forges. Il naquit à Villefagnan en 1567. Il s'adonna à l'étude de la médecine et visita pendant 9 années les universités les plus célèbres. Il parcourut l'Europe afin d'étudier la flore, car ses études s'étaient portées d'une manière plus particulière sur la botanique. Revenu en France, il vint se fixer à Poitiers et s'y fit recevoir docteur en la Faculté de Médecine en 1597. (La ville de Poitiers fut doter à cette époque d'un Jardin des Plantes). Il inaugura l'année universitaire, le 13 décembre 1613, par un discours sur les propriétés médicinales du coq : "Il rend la voix claire, il est bon contre le mal de tête, la petite vérole, les maladies vénériennes, la goutte, la paralysie, la crête guérit les personnes mordues par un chien enragé, ou encore, en attachant le cœur palpitant d'un coq à la cuisse d'une femme, celle-ci accouche plus facilement..." Plus tard, il obtint le titre de médecin ordinaire du Roi. Il exerça la médecine pendant 37 ans, et décéda le 18 août 1632, doyen de la Faculté. Il avait joint à la connaissance des langues anciennes celle des langues vivantes. Pascal publia divers ouvrages qui, d'après certains critiques, ne justifient pas la grande réputation dont il avait joui durant sa vie, entre autres : "la Bibliotheca medica" (1590), et "Alector prolegomos" (1613). En 16.., il rendit à Monseigneur de SAINT-BELIN, évêque de Poitiers, un hommage pour une dîme qu'il possédait à Villefagnan, au devoir d'une paire de gants épiscopaux, payable à muance de seigneur (Archives de la Vienne, G. 125). Il épousa Françoise de SAINT-VERTUNIEN, fille de François, seigneur de Lavau, docteur en médecine. Ils eurent pour enfants :
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IV) LECOQ Théodore, écuyer, seigneur de Forges. Il fut conseiller et maître d'hôtel du roi. En 1660, il publia une "Lettre sur le changement de religion de M. COTTIBY". Il fut proposé au roi comme député du Tiers-Etat, cependant Louis XIV se refusa à accepter un second député général. En 1653, Théodore rendit hommage à la Tour de Maubergeon, comme seigneur du fief d'Anguitard. Le 6 avril de la même année, il céda à son frère François et à sa femme Charlotte MILLET, une maison qui lui avait été donnée par leur père (HERSANT et JOUANNE, notaires). Le 2 avril 1664, il partagea avec ses cohéritiers la succession d'Aymar, sieur de Lavau, leur frère (HERSANT, notaire). En 1629, il épousa Françoise BOULLIAU, fille d'Abraham, secrétaire du roi. Théodore décéda à Paris, le 22 janvier 1669. De son union avec Françoise naquirent :
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V) LE COQ Théodore, baptisé le 20 juillet 1636, écuyer, seigneur de Forges, etc. Dans l'Etat de l'élection de Saint-Maixent, dressé en 1698, on pouvait voir que le sieur de Forges, habitant Paris ? était à cette époque seigneur des fiefs de Vesançay, de la Blanchardière, de Limor, et de Monts en Lusseray. A la même époque, il reçut en tant que seigneur d'Anguitard (Poitiers), une déclaration des chapelains et bacheliers de Notre-Dame la Grande, pour 6 maisons qu'ils possédaient dans la ville. En 1709, Théodore fut tuteur d'Aymar LE COQ, écuyer, seigneur de Germain, Châtillon sur Dive, etc, et reçut à ce titre et à cause de cette dernière seigneurie, une déclaration d'Olivier ADMIRAULT. Ayant abjuré le protestantisme en 1687, Théodore obtint une pension de 1000 livres. Il décéda en 1671. Le nom de sa femme et de ses éventuels enfants sont inconnus. |
Branche de BOISBAUDRAN (Saint-Fraigne) : |
III) LE COQ Jacques, écuyer, seigneur des Roches, avocat en Parlement. Il fit aveu des Roches en 1608, à l'évêque de Poitiers, seigneur de Vandeuvre. Il devint plus tard, maire de Saint-Jean d'Angély, en 1620 (GUILLONET-MERVILLE), puis échevin d'Angoulême, le 26 mars 1621. Par lettres patentes du Roi, du 14 juin 1624, il fut maintenu en possession des anciens privilèges de noblesse des maires de Saint-Jean d'Angély (Nobiliaire du Limousin). Ce fut à lui que cette branche dut sa noblesse, comme on peut le voir par la maintenue de ses fils en 1667.
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IV) LE COQ Pierre, écuyer, seigneur de Theil-Rabier, Boisbaudran. Il fut maintenu noble en 1668, par l'intendant de Limoges, comme fils d'un maire de Saint-Jean d'Angély (Nobiliaire du Limousin). Il assista le 21 octobre 1653, au mariage de David BECHET, écuyer, avec Marie PANDIN (fille du sieur de Beauregard, et d'Hélène LE COQ). On le trouva mentionné sur une liste des principaux protestants de Villefagnan, en 1664 (Archives Nationales TT. 288). Il épousa le 4 juin 1647, Jeanne de SOLIÈRES (?), et eut pour enfants, au moins : |
V) LE COQ Daniel, écuyer, seigneur de Boisbaudran et de Theil-Rabier. Il épousa, le 20 avril 1682, Marie de GALARD de BÉARN, fille de Charles, chevalier, seigneur de Blanzaguet, et de Marie de La GRÉZILLE. Elle était veuve en avril 1688, suivant un bail passé par E. JEHEU, notaire (Archives de la Charente E. 1001-1024). De ce mariage vint, au moins : |
VI) LE COQ Charles, écuyer, seigneur de Boisbaudran, et Theil-Rabier. Il fut l'un des légataires de Jacques, seigneur de Tayau, son grand-oncle, qui lui légua ce qu'il lui devait et devra à son décès, plus 3000 livres. Son autre oncle, René, lui donna tout le surplus de sa fortune, et tous ses legs payés (N. FAVREAU). Il épousa Marie-Anne de La FAYE d'AMBÉRAC, et en eut pour enfants, au moins : |
VII) LE COQ Etienne Jean Charles, écuyer,
seigneur de Boisbaudran, et de la Prévôté de Mainxe. Il assista au ban de la Saintonge, convoqué le 15 juin 1758. Le 17 janvier 1761, il vendit le logis de Boisbaudran, à Bertrand Pierre VINCENT. Au mariage de son fils Charles Barthélémy, il était dit agriculteur. (Antoine DORCIER). Il épousa Marguerite TEMPLEREAU de BAUCHAIS, et eut pour enfants :
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VIII) LE COQ de BOISBAUDRAN Charles Barthélémy, né le 11 juillet 1766, peut-être à Cognac. Il fut lieutenant-colonel au 3ème bataillon de la Charente. Il était qualifié d'agriculteur à son contrat de mariage. Il épousa le 2 octobre 1796 (11 Vendémiaire An V), Marie Lucie Marthe BERNARD de LUCHET, originaire de Criteuil La Magdeleine, fille de Jacques, et de Marie Anne PINGOT. (Antoine DORCIER). Ils eurent pour enfants :
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IX) LE COQ de BOISBAUDRAN Paul Aimé. Il épousa Alexandrine JOUBERT. De cette union naquirent :
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X) LE COQ de BOISBAUDRAN Paul Emile, dit François. Il naquit à Cognac en 1839, et décéda à Paris en 1912. Attiré par un goût particulier vers la chimie, il se livra de lui-même à des expériences et à des calculs théoriques qui le conduisirent à d'intéressantes découvertes, spécialement à celle d'un nouveau métal qui venait combler une lacune dans la série des corps simples, qu'il appela "le Gallium" (1870), métal rare, analogue à l'aluminium, qu'il étudia en détail, et prépara à l'état pur, en 1875. Cette découverte, très appréciée des savants, valut à son auteur le prix BORDIN, à l'Académie des Sciences (1872), la décoration de la Légion d'Honneur à la Sorbonne (1876), les palmes académiques, le titre de correspondant de l'Institut (10 juin 1878), un grand prix à l'Exposition Universelle de 1878, la grande médaille DAVY de la Société Royale de Londres (1879), et enfin en 1880, la prix LACAZE de 10000 francs, décerné par l'Académie des Sciences. Poursuivant le cours de ses découvertes, et fixé à Paris, M. de BOISBAUDRAN, publia dans les comptes rendus de l'Académie des Sciences et dans les Bulletins d'autres Sociétés Savantes, un grand nombre de mémoires sur la physique moléculaire, la spectroscopie, l'électricité lumineuse, etc... Il publia à part, entre autres : "Spectres lumineux, Spectres prismatiques, destinés aux recherches de chimie minérale" (1874). Il découvrit également le Samarium, métal rare du groupe des terres rares, qui a actuellement des applications en radiologie. |
- LE COQ de BOISBAUDRAN Horace, né en 1802, et décédé en 1897. Il fut peintre, dessinateur, et pédagogue, élève de LETHIÈRE, professeur et directeur de l'Ecole Municipale de Dessin à Paris. Il s'attacha à promouvoir l'utilisation de la mémoire visuelle dans l'enseignement du dessin. Il publia en 1847, une éducation de la mémoire pittoresque, un sommaire d'une méthode pour l'enseignement du dessin en 1875, et un enseignement artistique en 1877. Il eut comme élèves, Fantin LATOUR, et RODIN. |
Branche de la CANTINOLIÈRE (Villefagnan) : |
III) LE COQ Pierre, seigneur de la Cantinolière. Le 15 mars 1608, étant à Padoue en Italie, il fit un prêt à Erasto de La GUYONNIE, seigneur de Saint-Germain, qui fut reconnu par acte passé à Villefagnan, le 29 mai 1609. Il acheta de la famille FRADIN le fief de la Cantinolière. Plus tard, il fit aveu de la Cantinolière, le 24 mai 1615, à Henri Louis de La ROCHEPOSAY, évêque de Poitiers, seigneur de Villefagnan. (Le fief était tenu à 10 sols de devoir d'achapement, et 10 sols de chambellage). Il se maria vers 1620, et eut pour enfants :
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IV) LE COQ Louis, écuyer, seigneur de la Cantinolière (ou Quantinolière),
baptisé au temple de Villefagnan, le 22 décembre 1621. Il fut déclaré majeur en décembre 1646. Il transigea le 6 mars 1647, au sujet du prêt fait par son père en 1608, avec Henri RAYMOND, écuyer, seigneur d'Angles, qui avait fait saisir la succession d'Eraste de La GUYONNIE, seigneur de Saint-Germain et de Sainte-Colombe. |
- LE COQ Elisabeth, veuve de Jacques de SOUILLAT, marquis de Châtillon,
devait être petite-fille de Louis, cité ci-dessus. Ils n'eurent qu'un fils, Joseph Jacques Jean-Baptiste. (Il décéda avant elle, ce qui fit que la succession fut vacante). Après son décès en 1750, elle laissa de nombreuse dettes, et à la requête de Louise PETIT de SAINT-AUBERT, qui avait prêté 15000 livres à la marquise, devant Maîtres DUTARTRE et ROUSSEL, notaires à Paris, le Ier mars 1719, la Cantinolière fit l'objet d'une saisie, par exploit de DUPONT, huissier, les 3 avril et 6 mai 1732. Le comte de Brie, demeurant à Saint-Même les Carrières, qui était le fils d'un frère utérin d'Elisabeth, demanda le 21 mars 1761, à l'évêque de Poitiers, seigneur de Villefagnan, de La MARTHONIE de CAUSSADE, de lui accorder la préférence sur la Cantinolière, au moment de la vente par adjudication, en raison de cette parenté. Il offrait de payer les droits de lods et de ventes. Cependant, l'affaire n'aboutit pas. L'évêque dut assigner le solliciteur, le 21 janvier 1769, afin de maintenir intacts les droits féodaux. Entre temps, la Cantinolière fut affermé, et des baux judiciaires furent accordés à Charles PASQUET, marchand de vin à Paris, rue de Bièvre. |
- BEAUCHET-FILLEAU ; Dictionnaires des familles du Poitou.
- Simon des COUSTURES : Nobiliaire de la Généralité de Limoges. - Bruno SÉPULCHRE : La cantinolière, dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente. - Dominique LENNE : La Cantinolière, dans Châteaux, manoirs et logis : Association Promotion Patrimoine. - Docteur Yves SAUTERAUD : Villefagnan, aperçu historique. - Antoine DORCIER : Précisions généalogiques. - Gilles LECOMTE : Blason signalé dans l'Armorial général de France de Charles d'HOZIER. |