de JAMES

blason de la famille de James
 
variante du blason de la famille de James
De gueules au dauphin d'or, couché
(M. de La Porte).
 
D'or au dauphin de gueules, couché et pâmé
(Nouveau d'Hozier).
Devise : "J'ayme qui m'ayme."

Famille noble, que l'on dit d'origine irlandaise, et qui serait venue se fixer en France sous le règne de Louis XI. Il existe cependant des personnes de ce nom en Poitou, dès 1350. Cette famille vécut d'abord en Bourbonnais, puis vint s'établir en Poitou, dans la partie qui forme actuellement le nord de la Charente.

Noms isolés :
- JAMES Robert, procureur du roi, substitut de Jean Le Breton, est cité comme procureur du roi en la terre de Belleville vers 1344.
Il figure également parmi les tenanciers de la chapellenie de Vendrennes (Vendée), dans le registre des aveux rendus au duc de Normandie.

- JAMES Jean, prêtre de La Rochelle, est cité dans la confirmation d'un bail à cens de terrain, sis à La Rochelle, passé au nom du roi par Guichard d'Angles, sénéchal de Saintonge, à Laurent Poussard, en janvier 1358.

- JAMES Philippot, écuyer, est cité dans un acte du Ier juillet 1368.

- JAMES Etienne, et Jeanne Froynelle, firent donation d'une rente de froment qui était due à la dite Jeanne sur Guillaume Joslain, à Nicolas Bégaud, prêtre, seigneur de la Bégaudière, le 11 octobre 1388.

- JAMES Robert, rendit aveu à l'Hébergement-Ydreau (Vendée), le 26 décembre 1395.

- de JAMES Nicolas, reçut, le 22 février 1648, en considération de ses services, un brevet de conseiller et maître d'hôtel du roi.

- de JAMES Clément, épousa, vers 1730, Catherine Garnier, fille de Jacques, chevalier, seigneur de Saint-Martin.

de JAMES N., lieutenant au régiment de Touraine, fut tué à la bataille de Minden, en 1756.

Branche de QUIRIELLE (Barrois - Allier) et de SAINT-VINCENT (Charente).
I) JAMES Pierre, (Peter), écuyer, seigneur de Quirielle.
Il serait né en 1464 et venu en France lors de la guerre des Deux Roses.
Comme beaucoup d'hommes de guerre à l'époque, les compagnies militaires recrutaient des professionnels étrangers d'expérience.
Il était capitaine de Bois d'Oingt (Villefranche - Rhône), charge qui lui fut donnée par lettres du duc de Bourbon, du 27 avril 1492.
Il épousa la même année, Antoinette de Bourbon, fille aînée de Pierre, bâtard de Bourbon, seigneur de Bois d'Oingt.
Peu après 1513, Charles, connétable de Bourbon, lui fit don de la seigneurie de Quirielle (Barrois - Allier), en compensation de la charge de capitaine de Bois d'Oingt qu'il lui retira.
Pierre y fit construire un château et était décédé lors du mariage de son fils François.
Il avait eu de son mariage :
  1) Guillaume, prêtre, curé de Barrais et Varennes sur Tesche.
2) François, qui suit.

II) JAMES François, écuyer, seigneur de Quirielle, gendarme de la compagnie du maréchal de Saint-André.
Il épousa par contrat du 21 avril 1528, devant Dubois, notaire royal au duché de Bourbonnais, Péronnelle de Moncorbier, fille de Girard, écuyer, seigneur de Montifaut et de Pierrefitte.
Le 3 septembre 1537, avec sa femme, il fit un échange, et le 24 mai 1558, une vente d'une rente de 19 livres.
Le 8 octobre 1548, comme administrateur de Gilbert, son fils, il rendit aveu au seigneur de Chabannes.
Ils eurent pour enfants :
  1) Gilbert, qui suit.
2) Louis, écuyer, seigneur de Theron, décédé sans postérité.
Il fut maintenu en sa noblesse, le 17 janvier 1600.
3) Henry, auteur de la branche de Montcombroux, qui suivra.

III) de JAMES Gilbert, écuyer, seigneur de Quirielle, Barrais, Montifaut, Chantemerle.
Il rendit hommage pour Quirielle, le 28 mai 1567, et reçut un appointement rendu par le juge de Chaveroche dans un différend, au sujet des biens de Léonne de Meschatin, avec Jeanne de Mars, veuve d'Antoine de Meschatin. Une transaction eu lieu le 28 novembre 1573.
Il avait épousé le 18 mai 1561, par contrat passé devant Goberdière, notaire en Bourbonnais, Léonne de Meschatin, fille de Michel, écuyer, seigneur de Laria, et de Catherine Forest.
Il n'y eut pas d'enfant issu de ce mariage.
Il se remaria le 11 novembre 1568, par contrat passé par de La Grie, notaire de la sénéchaussée de Lyon, avec Roline Odin de Bouletières, fille de Jean, écuyer, seigneur de Bouletières et de la Mothe. Il était décédé avant le 25 juin 1600, date du contrat de mariage de son fils Louis.
Ils avaient eu pour enfants :
  1) Prégent, qui suit.
2) Louis, auteur de la branche des Frénaudies, qui suivra.
3 et 4) Jean et François, décédés sans postérité.
5) Jeanne, aussi nommée Gilberte.
Elle transigea avec ses frères Prégent, Louis et Jean, le 7 juin 1600, au sujet du partage des biens de leur père, et épousa le 5 février 1604, Louis Charlotier, écuyer, en présence de ses frères Prégent et Louis, et de son oncle Henri.

IV) de JAMES Prégent, écuyer, seigneur de Quirielle, Montifaut, Chantemerle et Beaudéduit.
Il fit un partage noble, le 30 août 1607, avec sa mère et ses frères, et reçut son droit d'aînesse.
Il transigea le 12 février 1626 avec son frère Jean.
Le 31 août et le 12 septembre 1609, il rendit aveu et dénombrement de la terre de Quirielle et de celle de Beaudéduit.
Le 12 mai 1620, il reçut quittance pour l'affranchissement de la gabelle, et le 4 décembre 1644, il fut déchargé d'une taxe pour droit de franc-fief et déclaré noble.
Il avait déjà été maintenu noble avec son frère Louis, le 27 janvier 1600.
Il s'était distingué, en 1596, à la bataille d'Ivry, où il commandait une compagnie d'arquebusiers à cheval, et était, en 1641, enseigne de la compagnie colonelle au régiment de Provence.
Il se maria deux fois : en premières noces, par contrat reçu Ollier, notaire à Chaveroche, en 1595, avec Jacqueline de Beaudéduit, fille d'Antoine, écuyer, seigneur dudit lieu, et de Françoise des Escures, dont il n'eut pas d'enfant.
Il épousa en secondes noces, le 28 septembre 1625, par contrat reçu Bacons, Catherine de Buffevent, fille de Pierre, écuyer, seigneur de Beaumont du Lude, et d'Eléonore de Chantelot.
Il mourut avant le 11 août 1645, date de la curatelle de ses enfants, et Catherine de Buffevent, avant le 19 septembre 1652, date de la curatelle des mêmes enfants.
Leurs biens furent partagées le 15 janvier 1653.
Ils eurent pour enfants :
  1) François, écuyer, seigneur de Quirielle, né en 1631.
Il épousa par contrat passé à Saint-Andeul devant Lessart, notaire, le 13 août 1663, Catherine du Chol, fille d'Anne, écuyer, seigneur de la Roche et de Marinnière, et de Françoise de Sallenard.
Il épousa en secondes noces en 1694 Gabrielle de Champropin.
Il fut maintenu en sa noblesse le 9 avril 1667.
Il n'eut pas d'enfant et institua pour héritière universelle sa nièce Jeanne.
Il fonda le 17 janvier 1698, en l'église de Barrais, 103 messes à perpétuité, deux par semaine, l'une le lundi, de requiem, pour le repos de l'âme de ses deux femmes et de ses plus proches parents, l'autre le samedi, en l'honneur de la Sainte-Vierge, sauf pendant les deux semaines de Pâques et de la Pentecôte.
Il laissa une rente de 1331 livres 13 sols 6 deniers portant rente annuelle de 51 livres 11 sols 6 deniers.
2) autre François, alias Jean, seigneur de Chantemerle.
Il était mort avant le 24 mars 1677, date d'une obligation de 2860 livres consentie par Marie de Lage, sa veuve, au profit de Pierre de l'Isle, écuyer, devant Guillaume Jeheu, notaire à Angoulême.
Le 24 décembre 1690, Marie de Lage vendit, devant le même notaire, et au même Pierre de l'Isle, les deux tiers d'une métairie lui appartenant, paroisse de Lichères (Charente).
Elle donna tous ses biens à François de Villedon.
3) Pierre, tué au service du roi avant 1667.
4) Arnaud, qui suit.

V) de JAMES Arnaud, écuyer, seigneur de Quirielle, puis des Forges (Turgon - Charente), du chef de sa femme.
Il épousa, par contrat passé au dit lieu des Forges, devant Duboys et Fradin, notaires, le 20 novembre 1663, Françoise de Mallet, fille de François, écuyer, seigneur de Champrignaud, et de Françoise Troubat.
Arnaud avait eu de son premier mariage :
  1) François, qui suit.
2) Françoise, qui épousa en 1668, Pierre de Toscane, écuyer, seigneur de la Mothe Saint-Vincent, devant Duboys, notaire à Benest.
Il épousa en secondes noces le 2 août 1686, Françoise de Perez, fille de N., seigneur de Beaulieu, paroisse de Turgon.
Le 27 janvier 1669, il avait passé un bail d'une pièce de terre, et le 11 avril suivant, il fut maintenu en sa noblesse par ordonnance de Barentin, intendant du Poitou.
Le 23 décembre 1699, Françoise de Perez, sa veuve, transigeait avec ses cohéritiers, sur la succession de ses parents.
Arnaud avait eu de son second mariage :
  3) Jeanne, qui épousa le 24 décembre 1708, son cousin Gaspard de Chantelot, écuyer, seigneur de Durier, cornette dans le régiment de cavalerie de Maisontiers, devant Perreul, notaire à Barrais.

VI) de JAMES François, écuyer, seigneur de Boistison (Lussac - Charente).
Il épousa en premières noces sa cousine Françoise de Mallet, veuve de François Videau, écuyer, seigneur de Cheminade, et fille de René, écuyer, seigneur de Champrignaud, et de Jacquette Jamet.
De cette union naquirent :
  1) Pierre, écuyer, seigneur de la Garaudie (Turgon - Charente).
Il se trouva à la bataille de Fontenoy et mourut sans alliance, au service du roi dans les guerres de Bohême.
2) François, écuyer, seigneur de Mareuil (Mazières - Charente).
Il assista également à la bataille de Fontenoy.
Il avait épousé Anne Guyot, à cause de laquelle il fit, avec Jean Guyot, une déclaration de rente noble, le 23 août 1730.
Le 29 octobre 1743, il requérait inventaire des biens de Charlotte des Ruaux, épouse de Laurent de Lagarde, chevalier de Saint-Louis, demeurant à Civray.
Le 29 octobre, avec des membres de la famille des Ruaux, il céda à Charles Audebert, ancien garde du corps, la métairie de Chez Bonneau (Nieuil - Charente).
François se remaria, par contrat du 22 septembre 1697, passé devant Marchand, notaire à Saint-Germain sur Vienne, avec Marie de Chamborant, fille de Maria, écuyer, seigneur du Vignaud, et de Marie Chevallier.
Il fut maintenu en sa noblesse, le 24 novembre 1699, par Jacques La Vayer, intendant de la généralité de Moulins, puis, le 15 mars 1715, avec son cousin Elie, par M. de Richebourg, intendant de celle Poitiers.
Le 7 juillet 1720, avec son fils François, il passa un accord au sujet des successions de Françoise Mallet, sa première femme, de François Videau, fils du premier lit de celle-ci, et de Jacquette Jamet, sa mère.
François de JAMES avait eu de son second mariage :
  3) Jean, écuyer, seigneur des Forges, capitaine de cavalerie, brigadier des gardes du corps du roi, chevalier de Saint-Louis.
Il partagea, le 19 septembre 1752, avec ses frères, la succession de leurs père et mère, devant La Ribadière, notaire de la baronnie de Champagne-Mouton.
Il épousa par contrat reçu par Bechemilh, notaire en Angoumois, le 29 décembre 1763, Marie-Aimée de Goret, fille de Louis, écuyer, seigneur de la Martinerie, et de Françoise Chitton, sa première femme.
Il transigea avec Louis de Goret, son beau-frère, au sujet de la résiliation d'un acte par lequel celui-ci avait fait abandon à sa sœur de tous les meubles conservés au lieu de la Martinerie.
Il fit son testament en faveur de sa femme, le 10 novembre 1783, devant Bezeau, notaire, et mourut aux Forges, la même année, sans postérité.
Sa veuve mourut le 27 novembre 1792, aux Forges.
4) autre Jean, qui suit.
5) Martial, écuyer, capitaine de cavalerie, maréchal des logis des gendarmes de la reine.
Il se trouva également à la bataille de Fontenoy, et mourut sans alliance.
6) Marie-Anne, qui épousa Gaston Le Roy, chevalier, seigneur de Lenchères.
Elle avait fait opposition au mariage de Gaston Le Roy, écuyer, seigneur de Lenchères, avec Perrine-Marie-Anne Menutteau et leva cette opposition le 28 avril 1738.

VII) de JAMES Jean, chevalier, seigneur de Longeville (Esse - Charente), puis de Saint-Vincent (Vitrac - Charente) du chef de sa femme.
Il fut capitaine de cavalerie, sous-brigadier des gardes du corps du roi dans la compagnie de Villeroy, chevalier de Saint-Louis.
Il quitta le service au bout de 27 ans, en avril 1773.
Il demeurait aux Forges.
Il épousa par contrat du 23 octobre 1737, devant Fayou, notaire en Angoumois, sa cousine Marie-Elisabeth de Volvire, fille de feu Philippe, chevalier, seigneur de Saint-Vincent, et d'Anne de Chamborant, en présences de ses frères Pierre et François.
Le 16 juin 1750, il rendit hommage du fief de Saint-Vincent à Philippe Fouchier, avocat en parlement, fondé de pouvoir du duc de La Rochefoucauld.
Le 19 septembre 1752, il partagea avec ses frères les successions de leurs père et mère et celle de leur frère Pierre. Dans cet acte, il est question de leur sœur Marie-Anne, épouse de Gaston Le Roy de Lenchères, tous deux décédés.
Il avait été présent, avec ses frères, à la bataille de Fontenoy, le 11 mai 1745.
Le 12 août 1573, avec sa femme, il constitua une rente au profit de Charles-César Desmier, seigneur de Chenon et de Domezac, devant Caillaud, notaire à Angoulême.
Le 23 janvier 1758, il était présent à la nomination d'un subrogé-tuteur pour François Prévost, seigneur de Puibottier.
Le 11 mai de la même année, il constitua 120 livres de rente volante au profit de Jean-Philippe Thevet, prêtre, vicaire de Vitrac.
Le 4 septembre 1766, il rendit hommage de la Mothe Saint-Vincent et le même hommage le 30 mai 1775, pour l'avènement de Louis XVI.
Il était veuf avant le 14 février 1769, date d'une assignation qui lui était faite par Marie Babaud, veuve de François Duclos, sieur du Pont, demeurant à Confolens, et autres.
Le 21 janvier 1774, il reçut, aux Forges, François Pasquier de la Roumazière, capitaine au régiment provincial de Limoges, comme chevalier de Saint-Louis.
Le 2 décembre 1787, il signa, avec d'autres gardes du corps, un acte de notoriété en faveur de François de Séchère, ancien gendarme de la garde du roi, certifiant que celui-ci était en service lorsque ladite compagnie avait été réformée et qu'il était noble de naissance.
Il laissa de son mariage :
  1) Pierre, né le Ier avril 1743, et baptisé le lendemain à Saint-Vincent.
Il fit ses preuves devant d'Hozier pour rentrer aux Ecoles Militaires , le 4 décembre 1754.
Il mourut le 13 novembre 1763, lieutenant au régiment de Tournaisis.
2) Charles-Philippe, qui suit.
3) Martial, né le 26 novembre 1749.
Il fit aussi ses preuves devant d'Hozier, le 21 mars 1761, et mourut le 13 juillet 1763.
4) Jean, mort le 13 septembre 1748, à 18 mois.
5) Jean-Joachim, chevalier de Longeville, né à Saint-Vincent le 24 août 1762, ondoyé le lendemain, et baptisé dans l'église de Saint-Vincent le 24 janvier 1763.
Il eut pour marraine sa sœur Louise.
Le 11 mars 1788, il céda, devant Albert, notaire à La Rochefoucauld, tous ses droits à son frère aîné auquel il donna quittance définitive, au même lieu, le 2 décembre 1789.
En 1789, il reçut un brevet de lieutenant en premier au régiment de Saintonge.
Il émigra dès la fin de 1791 et, pour cette raison, après le décès de son père, un inventaire fut requis par la nation, devant Fouchier, notaire à La Rochefoucauld, le 19 juillet 1793.
Etant colonel, il mourut à Gratz en 1793. Il avait épousé N. de Belonde, dont il n'eut qu'une fille :
  a) Marie-Alexandrine, mariée avec Jean-Urbain Delmas de Grammont, receveur des finances à Paris.
6) Marie, alias Henriette, née le 20 avril 1740, décédée à La Rochefoucauld, âgée et sans alliance.
Elle fut présente, le 4 août 1761, au mariage de Jean de Montserrand et de Marie Thareau.
Le 31 janvier 1783, elle était citée avec ses frères Charles-Philippe et Jean-Joachim et sa sœur Louise comme devant toucher des sommes de la succession de Jeanne de Velluire, femme de Charles-Auguste de Goret.
7) Louise, née le 14 août 1741.
Elle épousa par contrat du 22 mai 1767, son cousin Etienne de Chamborant, baron de Saint-Junien et de Villevert.
Elle était aussi présente au mariage de Jean de Montserrand, le 4 août 1761, et était également créancière de la succession de Jeanne de Velluire.
8) Marie, née et baptisée le 3 juin 1751, à Saint-Vincent de La Rochefoucauld.
Elle fut reçue à Saint-Cyr en 1761.
9) Marcelle-Aimée, née à Saint-Vincent de La Rochefoucauld le 4 octobre 1754.
Elle prit le voile pour être religieuse de chœur de la communauté de Lencloître, ordre de Fontevrault, le 18 février 1772, et fit profession le 27 avril 1773.
Elle fut guillotinée à Paris le Ier mars 1793.
10) Jeanne, morte au berceau.

VIII) de JAMES Charles-Philippe, né le 26 septembre 1746 et baptisé le 28 à Saint-Vincent.
Il obtint un certificat de noblesse pour entrer à l'Ecole Militaire, le 22 novembre 1756.
Il fut capitaine commandant au régiment de Saintonge, chevalier de Saint-Louis, de N-D du Mont-Carmel et de Saint-Lazarre.
Il fit les guerres des Etats-Unis et de la Guyanne.
Il épousa par contrat du 17 février 1780, Marie-Madeleine de Livron, fille de Jean, chevalier, seigneur de Puyvidal, et de Françoise de Gandobert.
Ils eurent pour enfants :
  1) Jean-Théodore, qui suit.
2) Charles-Frédéric, auteur de la seconde branche cadette, qui suivra.
3) Anne-Eulalie, mariée en 1803 avec Clair-Mathieu Pasquet du Bousquet de Laurière.
Elle mourut à La Rochefoucauld, le 18 brumaire an XIV (9 novembre 1805).

IX) de JAMES Jean-Théodore, né au château de Saint-Vincent le 12 mars 1787.
Il épousa à Angoulême le 11 novembre 1813 Amélie-Louise de Guimard, fille d'Elie-Jean-Anne, dit Annet, chevalier, seigneur de Puyfrançais, et de Marie-Sophie-Elisabeth de Corgnol.
Son frère, Jean-Baptiste-Emmanuel de Guimard, mourut à Saint-Vincent, vers 1868, laissant à ses neveux de JAMES, les terres et le château de Brassac (Suaux -Charente), qui lui venaient du marquis de Volvire-Brassac.
Jean-Théodore vendit, le 17 novembre 1817, devant Tribert, notaire à Montjean, le domaine de Tessé, venant de sa femme.
Il eut pour enfants :
  1) Anne-Honorine, née en 1814, mariée à Vitrac Saint-Vincent, le Ier janvier 1834 avec Gaud-Prosper de La Forterie.
2) Alfred, né en 1816, décédé en 1837.
3) Charles, né en 1818, décédé en 1843, sur le point d'être ordonné prêtre.
4) Ernest, né en 1820, décédé en 1847.
5) Charles-Prosper, qui suit.
6) Gaston, mort sans enfant.
7) Charles-Joachim, auteur de la première branche cadette, qui suivra.
8) Jean-François-Gustave, né à Saint-Vincent le 24 mai 1829, décédé à la Guadeloupe.
Il avait épousé au château d'Allery, près de Niort, le 22 novembre 1859, Marie-Félicité-Caroline de La Porte aux Loups, sœur aînée de sa belle-sœur, dont il eut une fille unique :
  a) Berthe, née à Saint-Vincent le 7 juin 1861, décédée sans alliance à Poitiers le 3 février 1881.

X) de JAMES Charles-Prosper, né à La Rochefoucauld le 24 mai 1822.
Il mourut le 9 novembre 1889 au château de Brassac.
Il avait été maire de Suaux (Charente), pendant de longues années.
Il épousa au château d'Allery, le 9 juillet 1860 Clotilde-Joséphine de La Porte aux Loups, fille de Simon-Marie-Gaspard-Alphonse, sous-inspecteur des forêts, et de Charlotte-Félicité (Delphine) de Boscal de Réals de Mornac.
Elle mourut à Brassac le 13 décembre 1895.
Ils eurent pour enfants :
  1) Raoul, né et décédé à Brassac en 1861.
2) Maurice-Charles, qui suit.
3) Marcelle-Aimée-Marie, née à Brassac le 6 septembre 1870, mariée le 11 juillet 1894 à Suaux avec Louis-Albert Jevardat de Fombelle.

XI) de JAMES Maurice-Charles, né au château de Brassac le 24 décembre 1862.
Il épousa à Cognac le 27 avril 1896, Marie-Catherine-Adélaïde-Madeleine Callandreau, fille de Pierre-Guillaume-Denis-Amédée, notaire à Cognac, et de Jeanne-Marie Robin.
Ils eurent :
  1) Charles-Antoine-Gustave, né à Cognac le 5 juin 1897, décédé le 19 mai 1904.
2) Philippe-Charles-Louis-Henri, né à Cognac le 29 octobre 1898.
3) Pierre-Philippe, né à Brassac le 4 janvier 1910.

Première branche cadette :
X) de JAMES Charles-Joachim, (Gaston), né le 25 mai 1826 à La Rochefoucauld.
Il épousa à Saint-Adjutory (Charente), le 18 juin 1860 Marie-Caroline Roux de Reilhac, fille d'Alcide-Godefroy et d'Anne de Lage de Luget.
Il mourut au château de Chabrun (Saint-Adjutory), le 18 décembre 1901, âgé de 75 ans, et laissant un fils unique, qui suit.

XI) de JAMES Jean-Yrieix, né au château de Chabrun, le 8 décembre 1862.
Il épousa le 18 août 1890 à Saint-Victurnien (Haute-Vienne), Madeleine d'Hugonneau, fille d'Auguste et de Marie Fraysseix de Veyrialle.
Il décéda à Chabrun le 22 février 1917, âgé de 54 ans.
Ils eurent pour enfants :
  1) Karl, qui suit.
2) Marie-Joséphine-Yvonne, née à Chabrun le 29 juin 1891.
3) Marie-Germaine, née à Saint-Victurnien le 30 novembre 1893.
4) Marie-Suzanne, née au même lieu le 23 octobre 1896.
5) Marguerite, née au même lieu le 21 avril 1898.

XII) de JAMES Karl, né à Chabrun le 28 février 1899.
Il épousa N. et en eut :
  1) Yrieix, qui suit.
2) Myriem, mariée avec Henri Garnier de Faletans.
3) Olivier.
4) Gonzague.

XIII) de JAMES Yrieix.
Il épousa Lilianne Brossette et eut pour enfants :
  1) Fabienne, née en 1957.
2) Corinne, née en 1958.
3) Muriel, née en 1960.
4) Charles, né en 1961.

Seconde branche cadette :
IX) de JAMES Charles-Frédéric, né à Saint-Vincent le 21 juillet 1788.
Il fut, en 1816 lieutenant dans la légion de la Charente-Inférieure.
Il épousa à Luché (Deux-Sèvres) le 28 octobre 1826 Pauline Chabot de Peuchebrun, fille de Nicolas-Edmé, écuyer, seigneur de Peuchebrun et de Luché, et de Gabrielle-Françoise-Florimonde Desprez d'Ambreuil.
Il est décédé à La Rochefoucauld, le 9 décembre 1839, âgé de 51 ans, et sa femme, le 13 octobre 1871.
Ils avaient eu pour enfants :
  1) Gustave-Joseph, né en 1832.
Il épousa Catherine-Valérie Chemison de Villemery.
Il décéda àMorette, près de Confolens, le 2 décembre 1900.
Sa femme était décédée à Rochechouart le 12 mai 1898.
Ils n'avaient eu qu'une fille :
  a) Marie, décédée à Rochechouart le 13 décembre 1882, âgée de 20 ans.
2) Charles-René, qui suit.
3) Blanche, mariée à La Rochefoucauld le 25 février 1851 avec Joseph Barbou des Courrières.
4) Jeanne-Marie-Pauline-Claire, mariée avec Jean-Baptiste-Wenceslas Marchais, et décédée à La Rochefoucauld le Ier juin 1895, âgée de 65 ans.
5) Marie-Joséphine-Emilie, mariée le 26 février 1862, par contrat passé devant Cambois, notaire à La Rochefoucauld, avec Jules-Octave Garnier de La Boissière.
Elle est décédée le 15 mai 1894.

X) de JAMES Charles-René, né en 1835.
Il s'engagea à 18 ans, devint lieutenant au Ier chasseurs d'Afrique et fit, avec ce régiment la campagne du Mexique.
A Puebla, il reçut 12 blessures et fut décoré de la légion d'honneur par le général Forey.
Rentré en France, il dut prendre sa retraite et fut nommé receveur particulier à Ruffec, puis à Montdidier.
Il devint plus tard trésorier payeur général des Hautes Pyrénées.
Il avait épousé à Paris, le 25 février 1867, Adèle-Louise-Julie-Thérèse Jadin, fille de Louis-Godefroy, peintre de portraits, et d'Anne-Antoinette Hamet.
Il est mort à Olivet et fut inhumé, le 3 août 1911, à Nonac (Charente), commune où il était maire.
Il avait eu pour fille unique :
  1) Pauline-Louise, qui épousa à Paris, le 12 mars 1889, Albert-Jean-René de Saulces de Freycinet, sous-lieutenant au 25ème dragons.

Branche des FRÉNAUDIES : (Saint-Laurent de Céris - Charente)
D'argent au dauphin d'azur
- Branche des Frénaudies (M. de La Porte).
blason de la famille de James, branche des Frénaudies

IV) de JAMES Louis, écuyer, seigneur de la Tour.
Il reçut en contre-échange le fief de la Tour-Pourcain qui avait été attribué à son frère aîné Prégent, lors du partage provisionnel du 7 juin 1600.
Il épousa par contrat du 25 juin 1600, passé devant Rebière et Pressac, notaires de la châtellenie de Saint-Germain de Confolens, Jacquette Bonnin, fille de Louis, chevalier, seigneur de Monthaumar, chevalier de l'ordre du roi, et de Jacquette d'Archiac, en présence de sa mère.
Le 27 janvier de la même année, il avait obtenu avec son frère Prégent, maintenue de noblesse devant les commissaires députés pour le régalement des tailles de la généralité de Moulins.
Sa veuve se remaria le 19 juin 1609, avec Isaac de Lage, écuyer, seigneur des Essarts.
Elle déclara que Jean de JAMES, son fils, ne devait pas avoir de communauté avec eux.
Louis n'avait eu qu'un fils unique :

V) de JAMES Louis, écuyer, seigneur de la Tour.
Il fut maintenu en sa noblesse, le 8 juillet 1634, par les président, lieutenant, assesseurs, élus, et contrôleurs du roi au siège de Niort, sur le vu de ses titres.
Entre 1601 et 1635, il fit, ainsi que Louis d'ANGELY, seigneur de Masjussier, un échange de rentes assises dans les paroisses de Saint-Laurent de Céris et de Parzac (Charente), avec François Pastoureau.
Le 28 février 1658, il fut parrain à Pressac (Vienne), et le 2 mai 1658, demeurant aux Frénaudies (Saint-Laurent de Céris), il acquit, devant Le Maillard, notaire à Confolens, une rente volante due à Jehan Chamborant, chevalier, seigneur de Villevert, par François Prévost, chevalier, seigneur de Puybottier.
Il s'était marié deux fois. En premières noces, le 6 mai 1626, avec Jeanne de Poivre, dame de la Boissière, fille de Jacques, écuyer, seigneur de Tuffas, et de Judith de Barbezières, par contrat passé devant du Pui, notaire de la baronnie de Champagne-Mouton.
En secondes noces, il épousa le 2 octobre 1642, par contrat passé devant Mandon, notaire à Villeneuve la Comtesse (Charente Maritime), avec Marguerite de La Laurencie, fille de Gabriel, écuyer, seigneur de Villeneuve la Comtesse, et de Catherine Chesnel, dont il n'eut pas d'enfant.
Il était décédé avant le 11 mars 1662, date d'une transaction entre Marguerite de La Laurencie, sa veuve, et René de JAMES, son fils unique du premier lit, qui suit.

VI) de JAMES René, écuyer, seigneur des Frénaudies.
Il fut maintenu en sa noblesse le 11 avril 1669, par arrêt du conseil d'Etat, en même temps qu'Arnaud de JAMES, seigneur de Quirielle.
Il avait épousé le 22 septembre 1655, par contrat passé devant Texier et Fougerat, notaires de la baronnie de Champagne-Mouton, en présence de Jean et de René de JAMES, Marie Prévost, fille de François, écuyer, seigneur de Puybotier, et de feue Madeleine Barbarin.
Le 8 juin 1663, devant les mêmes notaires, il passa un accord avec François et autre François Prévost, père et fils, au sujet de la dot de sa femme à qui avait été donné 3000 livres pour la succession future de son père et 6000 pour celle échue de sa mère, et avait encore à partager celles de Joseph Barbarin, son aïeul et de Jeanne Barbarin, sa tante. Son père devra lui donner 1000 livres dans deux ans et elle renoncera à sa succession. Son frère lui donnera 7000 livres dont 3000 comptant et elle renoncera à la succession de son aïeul et au supplément de partage de sa mère. Elle se réservait la succession de sa tante.
Ils eurent pour enfants :
  1) François, cité dans un accord passé le 13 octobre 1681, avec François Prévost, seigneur de Beaulieu, et Pierre Jay, ses oncles, en son nom et en celui d'Elie et de Marie de JAMES, ses frère et sœur, au sujet de la succession de Jacques Prévost, frère de François.
Il dut mourir jeune, car on ne le trouve plus mentionné que dans le contrat de mariage de sa sœur Marie.
2) Elie, qui suit.
3) Jacques, cité dans le même acte comme étant mineur, et sous l'autorité de Jacques Lousmeau, sieur du Pont, son curateur.
4) Marie, qui épousa par contrat du 21 septembre 1684, passé devant Rivet, notaire à Ambernac, en présence de François de JAMES, son frère, et d'Arnaud de JAMES, Pierre ANGELY, écuyer, seigneur de Montastot.
Elle était morte avant 1711, date d'un traité passé entre son mari et Louis de Rocquart, son beau-frère, sans doute au sujet de sa succession, devant Rivet, notaire à Ambernac.
5) Françoise, mineure en 1681, et sous l'autorité de Jacques Lousmeau, son curateur.
Elle épousa le 18 février 1684, dans la chapelle de Traversay, en présence d'Elie de JAMES, son frère, Robert de Clervaux, chevalier, seigneur de la Brousse.
6) Marie-Madeleine, mineure en 1681.
Elle afferma en 1686, demeurant à Andourchat (Saint-Laurent de Céris), un pré, paroisse d'Ambernac, devant Rivet, notaire au même lieu.
Elle fut marraine, le 5 mai 1698, de Madeleine de Clervaux, sa nièce.
Elle avait épousé Louis de Rocquart, écuyer, seigneur des Hommes, avec lequel elle donnait en 1710, une quittance de remboursement de rente devant le même notaire. Elle fit son testament en 1711, toujours devant le même notaire, élisant sa sépulture en l'église d'Ambernac.

VII) de JAMES Elie, écuyer, seigneur des Frénaudies.
Il fut maintenu en sa noblesse per M. de Richebourg, le 15 mars 1715, avec son cousin François, seigneur de Boistison.
Le 24 octobre 1684, le gouverneur de la citadelle de Besançon, le chevalier de Montcaut, lui accorda un congé après deux ans de service dans sa compagnie.
Le 26 janvier 1686, il partagea avec ses sœurs les biens de leurs père et mère. Françoise avait pour curateur Olivier Le Roi, et Madeleine, Jean d'ANGELY, écuyer, seigneur de la Ressource.
En 1694, il ratifia le partage des biens de Marie Prévost, leur mère, fait le 13 octobre 1681, entre François de JAMES, leur frère, et François Prévost, chevalier, seigneur de Beaulieu.
En 1696, il se désista d'un retrait lignager qu'il voulait exercer sur des héritages vendus par Louis de Rocquart et Madeleine de JAMES, sa femme.
Il était présent le 10 avril 1706, à la nomination d'un curateur pour les enfants mineurs de François Prévost, seigneur de Beaulieu, devant le sénéchal de Champagne-Mouton. Le 24 juillet 1712, fondé de pouvoir de Jean-Achille Prévost, chevalier, seigneur de Puybotier, il passa bail de la seigneurie de Puybotier à Antoine Bonnet, sieur de Maisonblanche.
En 1714, Françoise Bisserier lui céda une somme de 91 livres restant à payer sur les prix d'immeubles qu'elles avait vendus à feu Pierre ANGELY, seigneur de Montastot.
Il avait épousé par contrat du 8 janvier 1705, passé par de La Roche, notaire de la châtellenie de Pleuville (Charente), Jeanne de Pons, fille de Salomon, écuyer, seigneur de Pellet, et de Jeanne Vezien. Le mariage eut lieu à l'église de Pleuville, le 27 janvier suivant. En 1713, avec sa femme, il partagea devant Rivet, notaire à Ambernac, avec Antoine de Pons, écuyer, seigneur de Pellet, et Marie-Anne de Pons sa sœur, tous les biens meubles et immeubles, nobles et roturiers, de la succession de leurs père et mère. Il était décédé avant 1740, date d'un délaissement fait à Jeanne de Pons, sa veuve, par Marie-Anne, leur fille.
Ils avaient eu pour enfants :
  1) François, baptisé à Pleuville, le 26 novembre 1705.
2) Antoine, alias Jean, qui suit.
3) Marie-Anne, mineure en 1740, et sous l'autorité de François de Clervaux, son curateur.
Elle épousa le 8 février 1741, par contrat passé devant Rivet, notaire à Ambernac, Louis de Saint-Garreau, écuyer, seigneur de Tralebaud, de la paroisse de Châtain (Vienne), veuf de Marguerite de Pons. La cérémonie religieuse eut lieu à Charroux (Vienne), le 3 juillet suivant.
Le 9 octobre 1747, ils partageaient avec Florence de JAMES les biens de Jeanne de Pons, leur mère.
4) Florence, née et baptisée à Saint-Laurent de Céris le 12 avril 1721.
Elle eut pour parrain son frère Antoine.
Elle fit ses preuves pour entrer à Saint-Cyr en juin 1731.
Le 21 juillet 1744, elle fut marraine d'un fils de sa sœur, et épousa par contrat du 30 décembre 1745, devant Pascaud, notaire à Civray, Charles de Mascureau, écuyer, seigneur de la Garde, en présence de Louis de JAMES, seigneur de Mareuil, son curateur. La cérémonie religieuse eut lieu à Châtain, le 11 janvier 1746.
Elle mourut à Govallet (Charente), et fut inhumée le 2 octobre 1774, devant la porte de l'église.

VIII) de JAMES Antoine, écuyer, seigneur des Frénaudies.
Il assista à la bataille de Fontenoy en 1745, avec ses cousins.
Il servit au ban des nobles du Poitou de 1758, dans la Ière brigade de l'escadron de Villedon.
Il épousa Marcelle-Aimée de Nollet, fille de Paul, grand-sénéchal d'épée de la Basse-Marche, et de Marie-Anne de Carbonnières.
Le 8 juillet 1779, il partageait la succession de cette dernière, veuve en secondes noces d'Alexandre de Bailleul.
Ils eurent pour enfants :
  1) Charles, qui suit.
2) Paul, né à Saint-laurent de Céris.
Il fut ordonné prêtre en 1764.
Il est nommé Charles, dans un mémoire sur le séminaire d'Angoulême.
Le 3 septembre 1775, il fut parrain à Saint-Junien (Haute-Vienne), d'un fils de Paul de Nollet, eu lieu de Paul de Nollet, son grand-père.
Il fut chanoine de Saint-Junien, et déporté pendant la Révolution.
3) peut-être Clément, marié avec Catherine Garnier, fille de Jacques, chevalier, seigneur de Saint-Martin.
4) Louise, reçue à Saint-Cyr, fit profession aux Carmélites de Limoges le 6 novembre 1769, sous le nom de Marie-Louise de Saint-Henri.
Elle vivait encore en 1790.

IX) de JAMES Charles. Son alliance est inconnue.
Il eut pour enfants :
  1) Paul-Marie, qui suit.
2) Aristide, qui devenu veuf, mourut en Afrique, sans postérité.
3) et 4) Irma et Céline, célibataires, qui moururent à Brigueil (Charente), âgées et les dernières de leur branche.

X) de JAMES Paul-Marie, alias Eugène.
Il épousa à La Rochefoucauld Adrienne-Madeleine-Marie d'Arrondeau de Charreyroux, fille d'Alexandre, chevalier de Saint-Louis, et de Marie de Bermondet de Cromières, qui survécut à son mari et à leur fille unique :
  1) N., mariée avec Raoul Mesneau de Saint-Paul, vers 1861, à La Rochefoucauld.
Elle est morte sans enfant.

Branche de MONTCOMBROUX :
III) de JAMES Henri, écuyer, seigneur de Montcombroux, en Bourbonnais.
Il fut capitaine de Chaveroche.
Il épousa par contrat du 25 février (alias 11 juin 1582), Louise de Balorre, dont il eut :

IV) de JAMES Jacques, écuyer, seigneur de Montcombroux.
Il épousa par contrat du 21 août 1615 Catherine de Girard, veuve de Gaspard Maréchal, écuyer, seigneur des Girauds, et fille de François, écuyer, seigneur de Martingue, et de Madeleine Cœffier d'Effiat. C'est du chef de celle-ci que son arrière petite-fille fut appelée à recueillir la succession du marquis d'Effiat.
Le 28 mars 1646, Jacques souscrivait une obligation de 600 livres pour son fils Henri, en faveur du mariage de Dlle Philippe Mareschal.
Il eut de son mariage :
  1) Henri, qui suit.
2) Toussaint, mort au service du roi.

V) de JAMES Henri, écuyer, seigneur de Montcombroux, né vers 1621.
Il épousa par contrat passé au château de Busset, devant Revenard, notaire de la châtellenie de Billy et Vichy, le 2 mars 1647, Marie-Louise de La Ramas, fille de Claude, écuyer, seigneur de Beaucoutant, et d'Antoinette de Busset.
Le 4 juin 1666, il fut maintenu noble par un arrêt de la Cour des Aides de Paris, et le 9 avril 1667, avec son cousin François, seigneur de la Quirielle, par l'intendant de la généralité de Moulins.
Le 11 septembre 1674, il fut dispensé du ban et arrière-ban en raison de son grand-âge, parce que deux de ses fils avaient été tués au service du roi et qu'il avait reçu des blessures pendant les 9 années qu'il avait servi, l'empêchant de marcher.
Il avait eu pour enfants :
  1) Jacques, né en 1648, page du comte de Lude, puis commissaire d'artillerie.
Il fut tué en Hollande en 1673.
2) César, né en 1650, page du marquis de Villarceaux, tué au siège de Besançon.
3) François, né en 1657.
4) Philippe, né en 1660.
5) Catherine, qui épousa en premières noces Charles de Maurois, écuyer, puis le 5 janvier 1698, en secondes noces René Roland, écuyer, seigneur de Marcheseul, ancien garde du corps.
Le 31 décembre 1718, qualifié ancien major et commandant de la ville de Saintes, et avec sa femme, il avait obtenu un arrêt du Châtelet de Paris, en tant qu'héritier unique de Madeleine Cœffier d'Effiat, arrière-grand-mère de Catherine de JAMES, qui revendiquait une partie de l'héritage d'Antoine Cœffier, marquis d'Effiat, décédé en 1718.
Le 14 juillet 1719, elle requérait inventaire de cette succession contre le duc de Mazarin et de la Meilleraie.
Enfin, le 24 mai 1730, un arrêt du Parlement lui donna cause.
Catherine était la dernière de sa branche.

Branche du MURIER (sans jonction) :
de JAMES, du Mourier, ancien repaire noble, commune de Saint-Martin des Combes, canton de Villamblard; de Pothet, de Gastebois, du Repaire, de Sigale, de la Prade, de Papaille.
Le nom de cette famille figure dans les jugements des Intendants de Bordeaux, portant maintenue de noblesse, période de 1697 à 1718.
Deux des membres de cette famille sont inscrits parmi les votants de l'Ordre de la Noblesse, aux Etats-Généraux de 1789 :
- Messire Pierre de JAMES, écuyer, sieur du Murier, seigneur de Gastebois, habitant de sa maison du Pothet, paroisse de la Rouquette d'Eymet, en Périgord.
- Messire Marc de JAMES, écuyer, sieur du Mourier, seigneur de Bernicot, du Repaire et de Sigale, également en Périgord.
Le nouveau d'Hozier donne quelques notes très succinctes sur cette branche qui portait :
D'azur à la barre de gueules chargée de trois fleurs de lys d'or, accompagnée en chef d'un dauphin d'argent à l'œil enflammé de pourpre, qui est de JAMES, et en pointe d'un rocher d'argent chargé de trois mures,
qui est de Murier.

(Armorial du Périgord)
blason de la famille de James, branche du Murier

I) de JAMES Pierre, vivant vers 1500, fut nommé avec sa femme Olive de Lartigue, dans le testament de son fils Jean, qui suit :

II) de JAMES Jean, marié avec Catherine Martelle.
Il fit son testament le 9 juin 1535. Il y est dit noble, fils de Pierre, et institua son héritier Jean, son fils, qui suit.

III) de JAMES Jean, écuyer.
Il épousa par contrat du 3 octobre 1570, passé devant Boullane, notaire royal, Marie de Villepreux.
Il eut :

IV) de JAMES Jean, écuyer.
Il épousa par contrat du 25 septembre 1609 Judith de Lambert.
Le 21 juin 1611, avec sa femme, il transigea avec Pierre de Lambert, sieur de la Moissardie.
Il eut deux fils :
  1) Pierre, écuyer, sieur du Murier, qui épousa Marie de La Cousse, par contrat passé le 17 juin 1635, devant Trarier, notaire royal.
2) Jean, qui suit.

V) de JAMES Jean, écuyer, sieur de la Blegnie.
Il épousa le 10 mai 1654 Françoise de Gastebois.
Il en eut :
  1) Pierre, écuyer, né avant 1660.
2) Jean, écuyer, sieur de Montplaisir.
Pierre et Jean obtinrent le 4 décembre 1667 maintenue de leur noblesse par François de La Brousse, subdélégué de Claude Pellot, intendant de Guyenne, et deux certificats du maréchal de Duras, portant que le sieur du Murier était sous-brigadier des gardes du corps, et que le sieur de Montplaisir servait en qualité de garde dans sa compagnie.
3) Antoine, écuyer, sieur du Murier, né en 1664.
4) autre Jean, écuyer.
L'armorial du Périgord indique que deux membres de cette branche furent inscrits parmi les votants de la noblesse aux Etats-Généraux de 1789 :
- Pierre, écuyer, sieur du Murier et de Gastebois, habitant sa maison du Pothet, paroisse de la Roquette d'Eymet.
- Marc, écuyer, sieur du Murier, de Bernicot, du Repaire et de Sigal, aussi en Périgord.

Nom isolé pouvant se rapporter à cette branche :
- de JAMES Jean-Louis-Henri-Léon, décédé le 22 janvier 1892, à Sigoulès (Dordogne), âgé de 68 ans.

- BEAUCHET-FILLEAU : Dictionnaires des familles de l'ancien Poitou.
- Alfred de FROIDEFOND de BOULAZAC : Armorial de la noblesse du Périgord.
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