GUIOT, alias GUYOT |
D'or à trois
perroquets de sinople, becqués, membrés et colletés
de gueules. (Maintenues de noblesse) |
D'or à trois
perroquets, pattés et becqués de sinople, avec une houppe de gueules. seigneur d'Asnières (à même porté le titre de marquis d'Asnières) |
Cet ancien prénom a été porté par un grand nombre de familles dont la principale du Poitou est celle des GUIOT d'ASNIÈRES (Vienne), qui s'est divisée en un grand nombre de branches. Outre les très nombreuses branches réparties sur la Vienne et la Haute-Vienne, cette famille fut présente en de nombreuses terres de la commune d'Alloue (l'Age de Volude, Massignac, la Vergne, l'Houmède, la Haute Lande, Molan alias Molans, Moland), aux Adjots (le Pavillon), à Confolens, à Chabanais (la Mirande), à Excideuil (la Rambaudie), à Beaulieu sur Sonnette (Govallet, Coux), à Condac (Magnou), à Lesterps (le Dognon, le Douzil), à Parzac (la Louberie), à Saint-Germain de Confolens (la Pardoucie), à Saint-Maurice des Lions (Pontheil), à Saint-Quentin sur Charente, à Saint-Saturnin (Lunesse), à Villognon (la Mothe-Villognon), à Chalonne, à Criteuil La Magdeleine (La Magdeleine), à Lignières-Sonneville (Ermelle), Saint-Preuil (la Pitardie), etc., |
Noms Isolés : |
- GUYOT Pétronille, et Jean Mesmin, son mari, demeurant à la Guillotière (Sèvre - Vienne), firent donation de leurs biens à l'abbaye de Fontaine Le Comte (Vienne), le Ier juillet 1354, à condition qu'il sera pourvu à leur entretien, leur vie durant (Archives de la Vienne, Abbaye de Fontaine Le Comte). |
- GUYOT Jacques, prêtre, notaire à La Roche sur Yon (Vendée), fut cité dans une pièce du 8 décembre 1429 (Dom Fonteneau, tome XXIII, page 53). |
- GUIOT Pierre, demeurant à la Forêt sur Sèvre (Deux-Sèvres), paya 40 sous tournois, le 29 mars 1450, pour les choses par lui noblement tenues en Poitou (Comptes des francs-fiefs, fonds français, 21485). |
- GUYOT Jean, bachelier en décret, arrenta la chaussée du grand étang de la Maisonneuve (Montournois - Vendée), de Jean Audoyer, chevalier, seigneur de la Gazelière, en 1465 (Catalogue Dugast-Matifeux, tome 11 page 1). |
- GUIOT Pierre, religieux, procureur et receveur de l'abbaye de Saint-Hilaire de la Celle, à Poitiers, fit concession de terre, le 6 janvier 1469 (Archives de la Vienne, Abbaye de Saint-Hilaire de la Celle). |
- GUIOT Jean, prit à bail les revenus de l'abbaye de Saint-Hilaire de la Celle, le 17 septembre 1472 (Archives de la Vienne, Abbaye de Saint-Hilaire de la Celle). |
- GUIOT Guy, écuyer, seigneur de Malecouste, fut témoin d'une transaction du 6 octobre 1519, entre Louis et François de Liniers (Bibliothèque Nationale, Chérin, 122, dossier 2506). |
- GUYOT Mathurin, avait épousé Françoise Bouherolle, qui ainsi que son mari, était décédé avant le 7 janvier 1551. A cette date, Geoffroy, François, Jean et Mathurin, leurs enfants demeurant en la paroisse de Gourgé (Deux-Sèvres), partagèrent les héritages et domaines provenant desdits défunts devant J. Colon et L. Sinzeau ?, notaires, audit Gourgé (Original communiqué par feu Mme de Massabré). |
- GUIOT Anne, épousa à Angers, en 1556, Jacques Bonchamps, écuyer, seigneur des Clouzeaux. Elle en était veuve en 1598 (Généalogie Bonchamps). |
- GUYOT René, sous-doyen et official de Luçon (Vendée), en 1580, archidiacre et grand vicaire en 1571, représenta l'évêque à l'assemblée du clergé à Poitiers. Il fut parrain à Saint-Porchaire de cette ville, le 22 décembre 1572 (Archives de la Vienne). |
- GUYOT Isabeau, veuve de Sébastien Raclet, prit en février 1570 la ferme de la principauté, terre et seigneurie de Talmond, de Louis de La Trémoille (Société Emulation de la Vendée, 1902, page 157). |
- GUIOT Geoffroy, sieur de Montagu, épousa au temple de Loudun, vers 1571, Françoise Mothey, fille de François, habitant Loudun (Registre protestant de Loudun). |
- GUYOT Savary, prévôt d'une compagnie de 20 hommes, passa revue à Civray le 6 septembre 1575, devant Mgr le duc de Mayenne (Bibliothèque Nationale, manuscrits, fonds français 25810, page 332). |
- GUYOT Jean, rendit aveu le 3 août 1594 (sous le nom de Guillot), seigneur de Bouillé Saint-Paul (Deux-Sèvres), pour le tènement des Taffeteries, et le 20 juillet 1595 (sous le nom de GUYOT), rendit aveu au même seigneur pour des terres au tènement des Marins (de l'Estourbillon, Archives de Sainte-Verge, pages 65 et 69). |
- GUIOT Suzanne, épouse de Pierre Delestrade. Elle présenta son fils Jean au temple de Verteuil (Charente), le 13 juin 1599, ayant pour marraine Catherine GUYOT (Registre protestant de Verteuil). |
- GUYOT Aubin, sieur de Pontdevie, fit déclaration de l'hôtel noble de Pontdevie à Luçon, du Carrefour-Gibaud, des Groies et de Pontdevie, le 14 octobre 1609, le tout sous l'hommage qu'en fit le seigneur de la Tabarière au seigneur Evêque et baron de Luçon (Archives Nationales. P 773-71A : Luçon). |
- GUIOT de LA PLANTE Maurice, était en procès en 1611, contre Guy de Mauvise (Sénéchaussée de Montmorillon. Notes de M. Rambaud). |
- GUIOT Françoise, était dite décédée et aïeule d'Urbaine Guenault, fille de Christophe, sieur de Saint-Hilaire, et d'Antoinette David, lors du second mariage de ladite Urbaine, le 24 septembre 1618 (Archives du château de Péré en Forêt). |
- GUYOT André, sieur de la Roullière, fut parrain à la Charnière (Deux-Sèvres), le 14 septembre 1625 (Registres). |
- GUYOT Catherine, veuve de Lupin Audin, sieur de Saint-Martial, avait vendu une terre au seigneur de Mauzé (Deux-Sèvres), par contrat passé à Niort, devant Anaudeau et Jousseaume, notaires, le 9 juillet 1641 (Bibliothèque Nationales, Nouvelles acquisitions, 253. Aveux de Mauzé). |
- GUIOT Marie, et Etienne Robert, écuyer, seigneur de Puibernier, furent cités dans une transaction en 1643 (Note de M. du Temps). |
- GUYOT Poncelet, sieur de Lestang, fut anobli en 1645 (Bibliothèque Nationales, fonds français 32015. Anoblissements). |
- GUYOT Jeanne, était épouse de Jean Bonneau de Grangeneuve, avocat au siège royal de Saint-Maixent, vers 1660 (Généalogie Sauzé, page 73). |
- GUYOT Léon, seigneur de la Chapelle, vivait en 1665 (Sénéchaussée de Montmorillon. Note de M. Rambaud). |
- GUYOT Charles, sieur de Champfleurant, fit saisir le 5 avril 1666, les biens de feu Jean Desbains, sieur de la Fayolle et de la Sabrantière (Pièces Originales Dossier 41536. Le Maignan). Il viavit encore en 1672 (Sénéchaussée de Montmorillon. Note de M. Rambaud). |
- GUYOT Marie, épousa Jacques de Guillerville, écuyer, seigneur de Vilaigre, qui le 12 novembre 1680 (P. Pallu et Bressois, notaires à Civray), vendit à Paul de Coral, écuyer, seigneur du Breuil, et à Marie Micheau, sa femme, la maison noble et la seigneurie de Vilaigre, fief des Gautrains et de Beaulieu (Pièces Originales 1445. Dossier 32470, de Guillerville). |
- GUYOT Jacques, écuyer, seigneur de la Rousselière, reçut une signification de Hurtault de Cerizay (Deux-Sèvres), le 12 janvier 1681 (Archives du vicomte Paul de Chabot). |
- GUIOT Léonard, écuyer, seigneur de Villeneuve, mari de Marie du Pin, et autres demoiselles du Pin, furent condamnés à payer une somme de 272 livres à Jacques Ferré, écuyer, seigneur de Fredières, le 27 mars 1727, par sentence rendue à Saint-Germain sur Vienne (Carrés de d'Hozier, 254. Ferré). |
- GUYOT Catherine, épousa Nicolas Marsays, huissier. Ils achetèrent le 23 juin 1730, sous forme de rente, de Jean de Brienne, le domaine de Rochefort (Soyaux). (Jean-Paul GAILLARD et Bruno SÉPULCHRE). |
- GUYOT Jean, sieur de la Prêtière, habitait l'île de Bouin (Vendée), le 31 juillet 1735 (Documentations sur l'île de Bouin par MM. Luneau et Gallet, page 347). |
- GUIOT Jeanne Madeleine, épousa Clément François Sourdeau, écuyer, seigneur de Beauregard, conseiller honoraire au grand conseil. Ils eurent une fille : Catherine Marie, qui épousa à Saint-Martin de La Place, le 28 janvier 1743, François de l'Age, chevalier, seigneur de la Bretollière (Archives du Maine et Loire). |
- GUIOT N, était décédé avant le 26 décembre 1752, date où Marie Vexiau, sa veuve, donna une procuration (Archives de la Vendée, C.89). |
- GUYOT Jeanne, alias GUILLOT, eut de Pierre Artus de La Voyrie, chevalier, seigneur de Laumondière, son mari, un fils : Mathurin, né le 28 novembre 1777, et baptisé à Secondigny en Gâtine (Deux-Sèvres) (Chérin, 214). |
- GUYOT N, juge de paix de Jaulnay (Vienne), âgé de 33 ans, fut destitué par le district, et détenu à la Trinité de Poitiers le 13 octobre 1793 (La Terreur à Poitiers, par Etienne Salliard, page XXIII). |
- GUYOT Catherine, épousa N. Porcheron de Saint-James, seigneur de Beroute, qui fut inhumé dans l'église de Marnay (sans date). (Note sur Marnay - Vienne). |
GUIOT, ou GUYOT, seigneurs d'Asnières. Cette famille noble, d'origine chevaleresque, titrée de marquis pour les Honneurs de la Cour en 1745, compta les plus brillantes alliances et fournit de très nombreuses branches aux provinces de la Basse Marche, de l'Angoumois, du Poitou, du Berry, etc. Maison toute militaire, elle a fait ses preuves de noblesse devant les intendants des diverses provinces ci-dessus mentionnées. |
- GUYOT J, fut cité comme témoin au mois de novembre 1213, dans la charte où la qualité de doyen fut érigée en première dignité de l'église d'Angoulême (Gallia Christiana, tome II, 2ème partie, page 452). |
- GUIOT Huon, figura dans un acte passé à Damiette en 1249, pendant la septième croisade. L'original de cette pièce, communiqué par feu M. Léon-Charles-Henri GUIOT du REPAIRE, mérite d'être transcrit intégralement : "Jou Jehan de Rochefort, fas savoir à tous chiaus qui ces lettres verront que je pour mon propre nom et au nom de seigneur Raous con dist li Roys, Huon GUIOT, Gilles de Cauleres et jehan li Blin, chevalers, j'ai rechiut de adame Sepa et jeh Capry, bourgeois de Jeine, VIIIxx livres... en deniers contans que je ler doi rendre et paier en non... don Noël qe nous attendons en un an et s'en monsigneur... Soissons waranchir chis convenance et paiement. Et se mon seigneur lavoit cous ne damages p me defaute ou des chevaliers devant nommet pour l'oquison de ceste warendix, ie li renderoie et chius chevalier tous les cous et otus les damages q'il airoient ou porroient avoir, et à ce me sui obligié par mon sairement et par abandon de tous mes biens sans meffait à prendre et à detenir; et se i sont obligiés chius chevaler devant dit. Et pour chou que soit ferme chose et estaule, j'ai ces presentes lettres confremées de men ppre scel. Che fu fait deseur Damette, en l'an del Incarnacion Nostre Segneur mil et CC et quarante et nef, en mois de Juing". Trace de sceau pendant. |
- GUIOT Pierre, chanoine de l'église collégiale de Sainte-Croix et de Saint-Léger du château de Loudun, fut prieur de la Maison-Dieu de cette ville dès 1393. Il a laissé deux registres de rentes dues à la Maison-Dieu, l'un de 1402n l'autre de 1410. On le trouve cité dans des actes du 12 octobre 1402, de la Saint-Hilaire 1406, du 19 septembre 1407, et il vivait encore en 1423 (Roger Drouault. Recherches sur les établissements hospitaliers du Loudunais, pages 26, 28, 31 et 36). |
- GUIOT Pierre, fit arrentement de Jean Isoré, chevalier, seigneur de Boussay, le samedi avant la Nativité de Notre Seigneur 1393, sous les sceaux de la cour d'Angles (Cabinet de d'Hozier, 198, Dossiers 5103 Isoré). |
- GUIOT Jean et Itier, écuyers de la compagnie de Morthemer, furent présents au ban de 1417, réuni à Poitiers (Note de Maître M. Barbier). |
- GUIHO, ou GUIOT Pierre, chevalier, fut conseiller et maître d'hôtel du comte de Richemont, connétable de France, à Parhenay en 1435 (Ledain, Gâtine, page 214). |
- GUIOT Jeanne, avait épousé Oudin Pellard, écuyer, seigneur de Montigny, qui à cause d'elle, par acte du 13 novembre 1458, reçu en la prévôté d'Orléans, fit hommage à Olivier d'Autry (Carrés de d'Hozier, 486. Généalogie Pellard de Montigny). Il était peut-être d'une autre famille. |
- GUIOT Andrée, épousa Antoine Audebert, écuyer, seigneur de Laubuge, qui fit un acquêt au Vigean (Vienne), le 22 octobre 1452 (Généalogie Audebert). |
- GUIOT Pierre, prieur de Saint-Paixent (Vienne), fit arrentement à Jean du Châtenet, écuyer, d'un fondis à Saint-Paixent, tenant à la maison de Simon Dubois, le 8 juillet 1475 (Bibliothèque Nationale, fonds français, 12050. Seigneurie de Puyferrier). |
- GUIOT Raymond, écuyer, épousa vers 1480, Louise Bonnin, fille de Thibaud, écuyer, seigneur de Messignac, et de Huguette du Teil (Généalogie Bonnin). |
- GUIOT Guillemette, fit aveu de la dîme de la Vallade à Geoffroy Taveau, chevalier, seigneur de Lussac, à cause du lieu noble de la Jarrie, XVème siècle (Notes Babert). |
- GUIOT Jean, écuyer, seigneur de Touvois (Vausseroux, Deux-Sèvres), et de Puiguyon, épousa Catherine Chevalier, fille de Jean, écuyer, seigneur de la Coincardière, et de Marie de La Chaussée. Il fut à cause d'elle, le 27 juin 1515, seigneur de Saint-Christophe sur Roc (Deux-Sèvres) (Alfred Richard : Notes sur Faye). Il était décédé avant 1517, car à cette date, Catherine Chevalier, sa veuve, donna procuration à Pierre Bernard, écuyer, seigneur des Gelinettes, son gendre, pour rendre hommage de son hôtel de Touvois à Nicolas Claveurier, seigneur de la Barre-Pouvreau. Le nom de leur fille, épouse de Pierre Bernard, est inconnu (Généalogies Chevalier et Bernard). |
- GUIOT Jeanne, nièce de Marguerite d'Alloue, veuve de Louis Turpin, écuyer, fut légataire de celle-ci par son testament du 7 novembre 1519, passé devant Martineau, notaire à Bouin (Deux-Sèvres) (Grande Ecurie - Turpin). |
- GUIOT Nicolas, écuyer, seigneur du Repaire, eut de N. de La Lande, son épouse, une fille :
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- GUIOT Jacques, écuyer, épousa par contrat du 20 mai 1562, Renée de Piégut, fille de Jacques, écuyer, et de Marguerite de Ricoux, qui devenue veuve et dame du lieu de Piégut, paroisse de Bussière-Poitevine (Haute-Vienne), produisit pour la justification de sa noblesse, devant Sainte-Marthe, en 1599, son contrat de mariage avec ledit Jacques GUIOT (Pièces Originales, Dossier 51348). |
- GUIOT Gilbert (de la Marche), fut reçu chevalier de l'Ordre de Malte le 25 décembre 1577 (Vertot, tome VII, page 183). |
- GUIOT Marie, épousa par contrat du 21 septembre 1613 (Guyard, notaire), Jacques Sarragan, écuyer, seigneur de la Cregnollée (Maintenue de noblesse de la famille Sarragan, par Barentin). |
- GUIOT de SAINT-QUENTIN André, épousa en 1618, Jeanne Boucheuil, fille de Joseph, sieur de la Gaignerie, et d'Esther de Marans (Généalogie Boucheuil). |
- GUIOT Jean, écuyer, seigneur de Saintien ?, eut de Marie N :
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- GUIOT, dit aussi GUILLOT Philippe, écuyer, seigneur des Touches, épousa à Vicq (Vienne), le 5 septembre 1650, Catherine de Coulon, ou de Colon, et en eut :
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- GUIOT René, écuyer, seigneur du Petit-Champ, épousa Jeanne de La Porte, et en eut :
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- GUIOT Marie, de la paroisse de Payroux, épousa à Mauprévoir (Vienne), le 27 mai 1670, François Chalaffin, de Confolens (Registres). |
- GUIOT Pierre, écuyer, seigneur de la Liborderie, épousa en 1674, Marie de Cressac, fille d'Honoré, sieur de Monteil, et de Catherine de Longueil (Généalogie de Cressac). |
- GUIOT Jean, fut prieur-curé de Saint-Georges du Vigean (Vienne) de 1676 à 1687 (Communiqué Deliquet, Monographie du Vigean). |
- GUIOT Dorothée, fut marraine à Asnières le 25 décembre 1687, et signa le registre (Registres). |
- GUIOT Marguerite, veuve de Pierre de Nouhé ?, vendit le 11 juin 1712 le fief des Brunets, au Bois de Messé, à Jacques d'Hémery, écuyer, seigneur de Mondétour (Archives de la Vienne, Couhé). |
- GUIOT Jeanne, de la paroisse de Pleuville (Charente), y épousa le 25 novembre 1715, Barthélémy de Poispaille, écuyer, seigneur du Bousquet (Registres). |
- GUIOT Renée, épousa à Mauprévoir (Vienne) le 25 mai 1716, François Garnier, écuyer, seigneur de la Lause. Elle fut inhumée dans l'église de ce lieu le 22 octobre 1726 (Registres). |
- GUIOT Françoise, épousa à Neuville, le 5 octobre 1717, René de Girard, écuyer, de la paroisse de Contré (Registres). |
- GUIOT Joseph, écuyer, seigneur du Cluzeau, fit don d'une métairie sise en la Pollinière (Bussière-Poitevine - Haute-Vienne), en faveur de Marguerite de Lâage, fille de feu François, écuyer, en 1751 (Archives de la Haute-Vienne. B. 155). |
- GUYOT des VARENNES Guillaume, qui acheta le 7 décembre 1782, de Joseph de Nogérée, chevalier, seigneur de Maray, la Filière, et de Rose Charlotte de Massabrée, son épouse, le logis de la Filière (Hiersac), pour 67600 livres. Ce fief relevait du château du Fâ, des Saint-Hermine, situé à Sireuil. Guillaume y demeurait en 1790. (Laurent MAURIN). |
- GUIOT Louis, et Jeanne, assistèrent, en qualité de cousins germains, au contrat de mariage de Pierre de Chergé, et de Marie-Anne de Villedon, le 12 octobre 1784 (Archives de la Vienne, E² 53). |
- GUIOT Louis, écuyer, seigneur des Touches, chevalier de Saint-Louis, émigra en 1791 et fit les campagnes de 1792 dans une compagnie formée d'officiers émigrés, à l'armée des Princes, frères du roi (Emigrés poitevins). |
- GUIOT N., écuyer, seigneur de la Lande, fit la campagne de 1792 dans une compagnie du Poitou, à l'armée des Princes (Emigrés poitevins). |
- GUIOT N., écuyer, seigneur de la Lande, décéda en émigration (Emigrés poitevins). |
Branche d'ASNIÈRES : |
I) GUIOT Pierre, alias Perrot, écuyer, seigneur de Beaulieu (Brillac) et d'Asnières (Vienne). D'après la Thaumassière, il rendit aveu et dénombrement de sa seigneurie de Beaulieu en 1323, au seigneur de l'Isle-Jourdain. Il fut le même qui, sous le nom de Perrot GUIOT d'Asnières, rendit au même seigneur en 1333, aveu et dénombrement de sa maison d'Asnières (Tuboeuf). Le nom de sa femme est inconnu, mais il eut pour enfants, au moins : |
II) GUIOT Pierre, alias Perrot, écuyer, seigneur d'Asnières. Il fut gouverneur de Bellac, Charroux, le Dorat, Saint-Germain, Rancon, Champagnac et Calais, pour Anne de Bourbon, comtesse de Montpensier, les 24 septembre 1398 et 22 décembre 1402. Il fut encore confirmé dans ces mêmes fonctions, le Ier septembre 1408, par Louis, comte palatin, duc de Bavière, second mari d'Anne de Bourbon, au nom de son fils Louis de Bavière, héritier des biens de ladite Anne (Originaux Château d'Asnières, Dom Fonteneau, tome I, page 15). En raison de ces fonctions de gouverneur, Perrot eut l'administration générale de la justice, de la guerre et des finances dans tout le pays. Le maréchal de Boucicault, conservateur général des trêves et passe d'armes entre le roi de France et celui d'Angleterre, étant au siège de Montignac le 24 septembre 1398, il fit expédier à Perrot une commission pour faire observer et exécuter lesdites trêves dans toute l'étendue de son gouvernement. Par lettres du 22 décembre 1402, le comte paladin donna aussi à Perrot, "gouverneur en ses terres, qui a parfaitement servi ses prédécesseurs", la permission d'édifier une maison plus forte que celle qu'il habite au bourg de Champagnac "savoir une salle de 40 pieds de hauteur ou environ, en maçonnerie, et quatre tourelles aux quatre quartiers de ladite salle, et icelle de 20 pieds de large, et les tourelles aussi de 10 pieds en dedans en vire et de faire deux colombiers en deux desdites tourelles." (Dom Fonteneau, tome XXIV, page 495). Il avait épousé en premières noces, Philippe du Mosnard, dont il fut veuf avant 1387 (Dom Fonteneau, tome LXXXIII). En secondes noces il épousa Cécile de La Lande, fille de Pierre, écuyer, seigneur de Busserolles (Pièces Originales 1458, Dossier 3347). Par acte du 28 février 1407, il donna entre autres choses, à Jean, son fils aîné, ce qu'il avait acquis à Asnières, d'Imbert Seichaut, chevalier, seigneur du Breuil, "à cause, est-il dit, de l'affection qu'il lui porte et pour qu'il puisse être allié par mariage en haute et bonne lignée". (Carrés de d'Hozier, 327. Tuboeuf). Le Ier octobre 1407, il obtint de la chambre des requêtes à Paris, une sentence contre Pierre, Jean et Colas Billot, frères, signée Davine, dans laquelle il fut qualifié d'écuyer d'écurie du comte palatin du Rhin (Carré de d'Hozier, 327). Il donna quittance le 11 août 1393, à l'abbé de la Merci-Dieu (Archives de la Vienne, abbaye de la Merci-Dieu). Il décéda avant le 18 janvier 1412, car à cette date, Louis, comte palatin, réclama à sa veuve 1600 écus d'or pour les restitutions qu'il devait lui faire. Sa seconde épouse, Cécile de La Lande, se remaria le 15 mai 1419, avec Gilles de Couhé, seigneur de Chargé (Carrés de d'Hozier, tome CCCXXVII). Il eut pour enfants de son second mariage :
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III) GUIOT Jean, chevalier, seigneur d'Asnières, du Villard (Adriers - Vienne). Il fut enseigne de la compagnie des gens d'armes du duc de Bourbon, comme il apparaît d'un ordre qui lui fut donné, le 12 septembre 1475, de conduire ladite compagnie, ordre signé Noderran, chambellan du roi (Tuboeuf). Le 20 mars, alias le 20 juin 1449, il fit aveu de son fief et hébergement d'Asnières à Pierre de Combarel, chevalier, seigneur de l'Isle-Jourdain. Il renouvela cet aveu le 19 septembre 1478. Il fit deux arrentements, l'un le 25 octobre 1469, l'autre le 14 novembre 1479, ainsi qu'une baillette, le 14 juin 1451 (Bibliothèque Nationale, fonds français 12050, seigneurie de Puyferrier). Il rendit hommage au comte de la Marche, comme seigneur de Champagnac, le 10 février 1480, de la moitié de la juridiction de Saint-Marsault. Le 15 mars 1480, il fit également une baillette, de la tenue appelée le Chastener-Saint-Martin. Il fit un premier testament le 22 mai 1481, puis un second le 9 août 1515, où il ratifia la donation qu'il avait faite à son fils aîné Pierre (Preuves devant de Montmagny). Il dut décédé peu après. Il avait épousé le 14 juillet 1431 (Jourdain Chevalier et Jean de Martel, notaires de Bellac), Perette de Saint-Savin, qui lui donna pour enfants :
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IV) GUIOT Pierre, chevalier, seigneur d'Asnières, de Saint-Germain, Saint-Martial de la Pillenière et du Villard. Il fit hommage, tant en son nom qu'à cause de sa femme, et comme fondé de procuration de son père, à Pierre de Bourbon, comte de la Basse-Marche, de tout ce qu'ils possédaient dans les châtellenies de Saint-Germain, Bellac, Champagnac et Charroux, à la date du 30 décembre 1478. Il rendit un autre aveu et dénombrement au seigneur de l'Isle-Jourdain, à cause de sa maison d'Asnières, le 28 février 1483 (Tuboeuf). Le 12 juillet 1496, Pierre fit un arrentement (Fonds français 12050, seigneurie de Puyferrier), et le 12 mai 1499, un acte d'opposition à une tenue d'assises par le seigneur de Saint-Germain (Tuboeuf). Il avait épousé avant le 30 décembre 1478, Jeanne de Frondeboeuf, dame de la Vergne, fille de Jean, écuyer, seigneur de Renouzières, et de Jeanne de Sallebrache. Il décéda avant le 16 août 1513, laissant pour enfants :
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V) GUIOT Jean, chevalier, seigneur d'Asnières, de la Vergne d'Alloue, de Saint-Martial, Saint-Barban, de la Vergne-Bouton, de la Vauzelle (Bussière-Boffy, Haute-Vienne), et du Verger (Asnières, Vienne). Il rendit un aveu le 22 septembre 1504. Il testa le 20 avril 1525, demandant à être inhumé dans la chapelle d'Asnières (Carrés de d'Hozier, 327). Lui et sa femme partagèrent leurs biens, le 8 août 1526 (Perrin, notaire en la vicomté de Montbas et de la châtellenie de l'Isle-Jourdain), laissant à Clément la maison d'Asnières, à Martial le Doignon et la Vergne, paroisse de Brillac, et nommèrent également Françoise, Catherine et Clémence. Ils voulurent également que François se fassent religieux, s'il n'avait pas de répugnance, et que leurs autres enfants, gens d'église, fussent reçus comme enfants de la maison, toutes les fois qu'ils voudraient y venir. Jean avait épousé Marguerite Chauvin. De cette union naquirent :
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VI) GUIOT Clément, chevalier, seigneur d'Asnières, de la Vergne d'Alloue, de Saint-Martial, de Saint-Barban et du Verger. Il avait reçu de son père, pour services rendus, la maison d'Asnières. Avec plusieurs seigneurs, en 1549, il fit ressortir les inconvénients pour la Basse-Marche, d'avoir été détachée du parlement de Paris pour être incorpore à celui de Bordeaux (Dom Fonteneau, tome XXIV, page 599). Il épousa en premières noces, par contrat passé à Chantrezac, le 26 avril 1524 (Marchelève et Potron, notaires de la principauté de Chabanais et baronnie de Loubert), Louise Estourneau, fille de Guillaume, écuyer, seigneur de la Roche des Combes, et de Marie de Monterban (Monterba) (M. de La Porte la dit fille d'Odet, écuyer, seigneur de la Mothe de Tersannes, et de Louise de Chazerat). Ils eurent pour enfant :
De cette union naquit :
Il vivait encore en 1549. Ils eurent pour enfant :
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VII) GUIOT Jean, chevalier, seigneur d'Asnières, de Saint-Barban, Chalonne, etc... Comme homme d'armes pour le roi sous la charge du seigneur de La Vauguyon, il assista à la montre du 9 octobre 1548, passé à Aussac (Charente), sous la conduite du duc de Montpensier, parmi les archers à petite paie. Il fit hommage de l'hôtel noble de Chalonne, mouvant du comté d'Angoulême, le 10 février 1555 (Archives Nationales PP 45), et aveu de la terre d'Asnières en 1561. Le 7 mars 1552, il reçut quittance de 1000 livres, partie des 3500, dot de sa sœur Jeanne, femme de Gabriel Jourdain. Il passa un bail le 10 janvier 154 et fit aveu de ses biens sis à Asnières, le Ier février suivant, en présence de son oncle Antoine, prieur d'Asnières (Carrés de d'Hozier, 327). Il fit enfin un accord avec Martial, son frère, au sujet de la succession de leur père, par acte passé au lieu noble de la Vergne, le 4 avril 1554. Il épousa le 2 janvier 1540 (Trigeau, notaire à Angoulême), Anne Vigier, fille de feu Benoît, écuyer, seigneur de Chalonne, et de Catherine Joubert, laquelle se remariait le même jour avec son père (Confirmation Tuboeuf). Le 21 mars 1555, devant Mesnard, notaire royal, il conclut une transaction avec Jean Baudouin, écuyer, seigneur de Fleurac, concernant le fief de Chalonne. (Inventaire sommaire des archives départementales de la Charente, antérieures à 1790). Il était décédé avant le 14 juillet 1565, date où sa veuve se remaria avec François de Brettes, chevalier, seigneur de Cros. Ses enfants partagèrent sa succession le 16 juin 1568. Ils furent :
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VIII) GUIOT Antoine, chevalier, seigneur d'Asnières, Saint-Martial, la Forest, Chalonne, Escheyrac et du Doignon. Avec ses frères Marc et François, il fut maintenu en sa noblesse le 9 juin 1599, par MM. Huault de Montmagny et de Sainte-Marthe, et fut taxé en 1620 à 66 livres, pour payer les frais faits par les députés de la sénéchaussée de la Haute-Marche aux Etats-Généraux de 1614-1615 à Paris (De La Porte, Gens de qualité de Basse-Marche, page 32). Il épousa en premières noces par contrat du 18 janvier 1573 (Montazeau, notaire à Blom), du consentement d'Anne Vigier, sa mère, alors épouse de François de Brettes, Léonarde des Roches, dame d'Escheyrac, veuve de Jean Coustin, seigneur des Mas, et fille d'Antoine, écuyer, seigneur d'Escheyrac, et de Françoise de Lavaud. Ils eurent pour enfants :
Une transaction eut lieu le 18 août 1612, sur la part de ses biens entre ses enfants des deux lits. Ils eut pour enfants de son second mariage :
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IX) GUIOT Mathieu, chevalier, seigneur d'Asnières, de Chalonne, de Saint-Martial, d'Escheyrac, du Cluzeau et de la Forest. Il obtint une permission de Louis XIII, datée du 9 novembre 1618, de chasser et tirer à l'arquebuse sur toutes les terres et domaines de la Couronne, en considération (est-il dit), de ses services. Il épousa par contrat passé au lieu noble de Lugérat, en présence de ses oncles, Marc, Fiacre et François GUIOT, le Ier janvier, alias le Ier juin 1609 (Gaschet, notaire), Françoise Flament, fille de Jean, écuyer, seigneur de Lugérat, et de Jeanne Boyent (Carrés de d'Hozier, 327). Lui et sa femme testèrent et demandèrent à être inhumés à Asnières dans le tombeau des ancêtres dudit Mathieu. Ils avantagèrent Mathieu, leur fils aîné, et désignèrent Jean et François GUIOT, leurs frères, comme exécuteurs testamentaires, par acte passé devant Chaigneau, notaire à l'Isle-Jourdain, le 10 mars 1620. Mathieu décéda le 5 juillet 1631, et ses biens furent partagés entre ses enfants, le 14 mars 1637, devant Pontenier, notaire à Civray (Carrés de d'Hozier, page 277). Il eut pour enfants :
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X) GUIOT Mathieu, chevalier, seigneur d'Asnières, Saint-Martial, Saint-Barban, le Cluzeau, etc. Il fut major au régiment de cavalerie du roi. Il épousa en premières noces par contrat du 4 septembre 1631 (Bornat, notaire à Montbas), Marie Barton, fille de Pierre, chevalier, seigneur vicomte de Montbas, et de Jacqueline Bonnin. De cette union naquirent :
Il fit son testament le 14 avril 1667, qui fut reçu le 16, par Chauvet et Bourbeau, notaires à Poitiers. Il décéda à Poitiers le 23 avril 1667, paroisse de Saint-Paul. Son corps, accompagné par le vicaire Clergeault, fut amené à l'église d'Asnières et inhumé dans la chapelle de la famille (Note de M. l'abbé Antigny). Un accord fut passé au sujet de sa succession, le 22 juillet 1669, devant Couppé, notaire à Poitiers, (Carrés de d'Hozier, 327, page 284), entre ses enfants du premier lit, et ceux du second lit, qui étaient :
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XI) GUIOT Jean, chevalier, seigneur d'Asnières, etc. Il épousa par contrat passé à Rochechouart, le 24 octobre 1666 (Javerlhat, notaire), Marguerite d'Asnières, fille de Robert, chevalier, seigneur de la Chapelle-Bienart, et de Marie de Barbezières. Il fit son testament le 6 septembre 1681 (Philibert Le Roi, notaire de la châtellenie de l'Isle-Jourdain). Il y demandait à être enterré à Asnières, dans le tombeau de ses prédécesseurs, institua son fils aîné son héritier, à moins que par ses désobéissances il ne donna lieu à sa mère de nommer un autre de ses frères, et laissa l'usufruit à sa femme. Il décéda le Ier janvier 1684, et sa veuve institua jean François Antoine, l'aîné de ses enfants, son héritier. Elle légua 1000 livres aux puînés et 2500 livres à Louise, lui ordonnant de rendre à Joseph GUYOT, son frère, ce qu'elle avait reçu de Jean d'Asnières, comme donation audit Joseph. Ils avaient eu pour enfants :
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XII) GUIOT Jean François Antoine, chevalier, seigneur d'Asnières, etc. Il naquit à Asnières le 28 décembre 1668, et fut baptisé au même lieu le 23 janvier de l'année suivante. Il épousa par contrat du 28 janvier 1680 (de Champaigne et du Thoury, notaire du Dorat), assisté de Jean GUIOT, chevalier, seigneur du Fenet, (son curateur), Marie de La Ramière, fille de Jacques, écuyer, seigneur de la Maison-Neuve, et de Jeanne Estourneau (Carrés de d'Hozier, 327, page 287). Ce fut lui qui, en 1695, fit rebâtir le château d'Asnières. Il fut confirmé dans sa noblesse par M. de Richebourg, le 27 avril 1715 (Archives Historiques du Poitou, XXII, page 367). Il avait fait un accord le 18 janvier 1700, avec Jean GUIOT, chevalier, seigneur du Fanet. Il fut condamner à payer audit sieur du Fanet, une livre de rente sur les tènements de Nantré et de la Garafarde, mais il s'opposa au jugement, se disant propriétaire de Nantré, en vertu d'une transaction passée le 2 juin 1560, entre Jean GUIOT, son bisaïeul, et François du Château, écuyer, seigneur du Fanet. Jean GUIOT, chevalier, seigneur du Fanet, se désista des rentes de Nantré, du droit de vigueries sur le bourg d'Asnières, et des droits honorifiques dans l'église, moyennant 2750 livres que ledit seigneur d'Asnières s'engageaient à lui payer, outre 8 livres 15 sous pour les épingles de Sylvie GUIOT, fille dudit seigneur du Fanet. Cet acte fut passé devant Champaigne, notaire du Dorat (Carrés d d'Hozier, 327, page 290). De son union avec Marie de La Ramière, il eut pour enfants :
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XIII) GUIOT Pierre Antoine, chevalier, seigneur marquis d'Asnières. Il naquit le 4 avril 1609, et fut baptisé le 21 du même mois, à Asnières. Il fut reçu page de la Grande Ecurie du Roi, sur preuves du 20 mars 1713. Il fut ensuite enseigne de la compagnie colonelle au régiment de Laval, auparavant Mortemart, dont le chevalier d'Asnières, son grand-oncle, avait été colonel. Il fit ses preuves pour les honneurs de la Cour, et fut honoré du titre de marquis, en 1745. Il monta la même année dans les carrosses du roi. Il épousa par contrat du 11 février 1720 (L. Cottenceau et P. Gay, notaires à Usson), Catherine Vidard de Saint-Clair, fille d'Antoine Mathieu, lieutenant de roi dans la province de Champagne; et de Catherine Havelet. De cette union naquirent :
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XIV) GUIOT d'ASNIÈRES André, chevalier, seigneur marquis d'Asnières, seigneur du Cluzeau, Lafont, Villedon, Lézignac, etc. Il naquit en 1728 à Asnières. Il servit dans les guerres de 1744 en qualité de cornette dans le régiment de Vieuville-Cavalerie. Il assista au Dorat à l'assemblée de la noblesse de la Basse-Marche, réunie pour nommer des députés aux Etats Généraux de 1789. Ce fut lui semble-t-il, qui sous le nom de Diot d'Asnières, ayant deux fils émigrés, fut détenu à la Visitation de Poitiers, pendant la Terreur (Etienne Saillard : La Terreur à Poitiers). Le 24 juin 1765, il constitua une rente au profit d'Etienne GUIOT, écuyer, seigneur de Saint-Quentin et du Dognon, petit-fils de Fiacre, et de ses filles Marie Madeleine Catherine, et Marie Catherine GUIOT. Il avait épousé le 6 novembre 1759 (Julien, notaire d'Argenton en Berry), Catherine Charlotte Agnès de Pierre-Buffière, fille de Charles Aymard, chevalier, seigneur baron de Prunget, Chabenet, etc.; et de Marie Agnès Machault. Le 26 prairial an XI (15 juin 1803) il décéda à Poitiers. De son union, il eut pour enfants :
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XV) GUIOT d'ASNIÈRES Louis Pierre, marquis d'Asnières, né à Asnières le 22 juin 1771, et baptisé le 23 du même mois. Il obtint lui aussi un certificat de Chérin pour une sous-lieutenance, le 15 décembre 1787, après être entré aux gardes du corps le 10 octobre de la même année. Ayant émigré en 1791, il fit avec sa compagnie, la campagne de 1792 à l'armée des Princes, et celle de 1793 à l'armée de Condé. Il passa lieutenant en 1794 au régiment de Vioménil, où il resta jusqu'à la fin de 1795, puis rentra à l'armée de Condé en 1796. En 1797, il se réunit à l'armée royale de la Vendée (rive gauche de la Loire), commandée par le général d'Autichamp, et y resta jusqu'en 1799, époque de la pacification. Il renta aux gardes du corps en 1814 et y fut réintégré dans son grade de maréchal des logis chef en 1815. Il était chevalier de Saint-Louis. Il avait épousé le 8 mai 1805, Françoise Chéreil de La Rivière, fille de Mathurin Jean Paul, président de la chambre des comptes de Bretagne; et de Marguerite Reine Wite de Carcé, qui fut guillotinée en 1793. Il décéda au château d'Asnières le 27 novembre 1836, veuf depuis le 22 avril 1832. De son alliance avec Françoise, naquirent :
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XVI) GUIOT d'ASNIÈRES Léon Pierre, marquis d'Asnières, né le 20 avril 1820, dernier représentant mâle de la branche aîné. Il resta célibataire, et décéda dans son château des Roches (Moussac - Vienne), le 24 avril 1881. Il fut inhumé à Asnières. |
Première Branche de SALINS : |
XII) GUYOT Charles, écuyer, seigneur d'Asnières et de Salins, alias Salles. Il naquit le 7 juin 1680 et fut baptisé le 14 du même mois à Asnières. Presque sans fortune, il vint s'établir en Bretagne dans les premières années du XVIIIème siècle, et exerça à Pontivy la profession de chirurgien du roi. Il y décéda le 11 juin 1766, âgé de 86 ans. Il avait épousé en premières noces vers 1720, Julienne de Kermabon, fille de René, écuyer, seigneur de Kerprigent. De cette union naquirent :
Ils eurent pour enfants :
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XIII) GUYOT d'ASNIÈRES de SALINS Pierre Antoine René, né à Pontivy le 20 février 1756. Il fut capitaine des volontaires royaux d'Auray à la descente de Quiberon, et chevalier de la Légion d'Honneur. Il décéda à Auray le 7 juin 1835. Il avait épousé à Auray le 5 avril 1785, Marguerite Jeanne Hyacinthe Le Verger du Cosquer, fille d'Alexis Louis, et de Marguerite Audigon de Kermaingant. Ils eurent pour enfants :
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XIV) GUYOT d'ASNIÈRES de SALINS François Louis Auguste, né à Auray le 9 juillet 1788. Il fut membre du Conseil Général et des anciens comités royalistes du Morbihan. Il épousa à Auray le 8 janvier 1815, Louise Marie Joséphine Glain de Sainte-Avoye, fille de Jean Vincent, et de Louise Le Normand de Saint-Léon. Il décéda à Auray le 9 janvier 1871, ayant eu pour enfants :
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XV) GUYOT d'ASNIÈRES de SALINS Jean Vincent Marie, né à Auray le 5 novembre 1815. Il épousa à Vannes le Ier septembre 1846, Françoise Marie Anne Louise Henry de Kergoët, fille de Louis François Joseph, comte de Quengo-Kergoët, et de Marie Vincente Rosalie Le Monnier de Trébon. Il prit après le 24 avril 1881, date du décès de Léon Pierre GUIOT, marquis d'Asnières, les titres de marquis d'Asnières et de chef de nom et d'armes de la famille. Il décéda Le 30 juin 1893, ayant eu pour enfants :
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XVI) GUYOT d'ASNIÈRES de SALINS Louis Marie, marquis d'Asnières, né à Vannes le 30 avril 1849. Il fut engagé volontaire aux Volontaires de l'Ouest (zouaves pontificaux), en 1870. Il épousa le 11 octobre 1883, au château de Beauregard en Saint-Avé, près de Vannes, Marie Françoise Douillard, fille de Marie Lucien Joseph, et d'Aline Siffait. Il fit reconnaître par un jugement du tribunal de Vannes, en date du 29 novembre 1894, son droit de faire ajouter à son nom celui d'Asnières, et de faire rectifier tous les actes où le nom de ses ancêtres avait été omis. De son mariage naquirent :
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Seconde branche de SALINS : |
XV) GUYOT d'ASNIÈRES de SALINS Pierre Louis Marie, né à Auray le 15 juin 1817. Il décéda à Quimperlé le 24 mars 1910. Il obtint par jugement du tribunal de Lorient en date du 17 janvier 1895, le droit de reprendre le nom de ses ancêtres et de s'appeler GUYOT d'ASNIÈRES de SALINS. Il épousa par contrat le 3 février 1858, à Lesneven (Finistère), Denise Eléonore Marie Julia Cottenest. De cette union naquirent :
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XVI) GUYOT d'ASNIÈRES de SALINS Joseph Denis Marie, né à Quimperlé le Ier mars 1860. Il fut chef d'escadrons au 28ème régiment d'artillerie, chevalier de la Légion d'Honneur. Il épousa au château de Quengo, près de Rohan (Morbihan), le 2 septembre 1890, Marie Fanneau de La Horie, fille de N., ancien conseiller général du canton de Rohan, et de N. Hubert de La Hayrie. Ils eurent pour enfants :
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Troisième branche de SALINS : |
XV) GUYOT d'ASNIÈRES de SALINS Christophe Marie Auguste, né à Auray le 25 mai 1819. Il fut longtemps maire de cette ville et conseiller général du Morbihan pour le canton d'Auray. Il décéda au château de Kervihan (Carnac - Morbihan), le 9 avril 1906. Il avait épousé Eulalie Martin, (sœur de Joseph Martin d'Auray, ancien député royaliste du Morbihan). De cette union naquirent :
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XVI) GUYOT d'ASNIÈRES de SALINS Arthur Joseph Marie, né à Auray le 5 décembre 1857. Il fut colonel commandant le 55ème régiment d'infanterie, breveté de l'école de guerre, officier de la Légion d'Honneur. Il épousa à Nantes le 15 octobre 1888, Claire Iseult Anne Marie de Gibon, fille de Conrad, vicomte de Gibon, et de N. de Rouvroy de Saint-Simon. Ils eurent pour enfants :
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Quatrième branche de SALINS : |
XV) GUYOT d'ASNIÈRES de SALINS Victor Marie Joseph, né à Auray le 2 avril 1824. Il fut créé comte héréditaire du Saint-Empire Romain, commandeur de l'Ordre de Charles III, chevalier des ordres de Pie IX et de Charles VII. Il décéda à Auray le 23 mai 1899. Il avait épousé à Nantes le 10 janvier 1854, Marie Antoinette Caroline de La Vallée de La Gilarderie, fille d'Henry, officier démissionnaire en 1830, et de Marie Antoinette de Gilède de Lestang. De cette union naquirent :
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XVI) GUYOT d'ASNIÈRES de SALINS Charles Victor Marie Joseph, comte, né à Lorient le 9 juin 1855. Il devint maire de Hézo, conseiller d'arrondissement de Vannes, et était capitaine de réserve à l'Etat-Major du XIème corps d'armée. Il épousa à Paris le 27 janvier 1887, Marie Thérèse de Langueau de Saint-Michel, veuve du vicomte Septime de Beaufond, et fille d'Emile et d'Adeline d'Ambry. Ils eurent pour enfants :
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Branche de CHALONNE : |
X) GUIOT Marc, écuyer, seigneur de Chalonne et d'Escheyrac, né le 14 et baptisé le 16 juin 1620. Il partagea avec ses frères et sœurs, les biens de leur père et mère, le 14 mars 1637 (Vaugelade et Pontenier, notaire à Civray). Il épousa le 11 mars 1645 (Mondot, notaire), Catherine de Tusseau, fille de François, chevalier, seigneur de Maisontiers, et de Madeleine Bonnin. Il fit son testament le 19 octobre 1660 (de Verdillac, notaire), et ses biens furent partagés le 22 janvier 1681 (de Verdillac), entre sa veuve et ses enfants. De son union avec Catherine, naquirent
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XI) GUIOT François, écuyer, seigneur de Chalonne. Il épousa le 28 novembre 1675, Marguerite Barbarin, fille de François, écuyer, seigneur du Pontheil (Saint-Maurice des Lions), et de Marie Barbier. Il fut fait héritier universel de sa mère, mais à condition de donner 6000 livres à ses sœurs Catherine et Marie, qui de ce fait renonceront à la succession. Cet acte fut passé à Escheyrac, paroisse de Blom (Haute-Vienne), par de Verdilhac et Vaslet, notaires. François habitait le lieu noble du Cluzeau (Saint-Maurice des Lions - Charente), le 22 janvier 1681. Il décéda avant le 21 février 1718. De son union avec Marguerite naquirent :
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XII) GUIOT Alexis Joseph, écuyer, seigneur de Chalonne. Il fut successivement lieutenant dans le régiment d'infanterie de Maisontiers, le 3 septembre 1702, puis capitaine par commission du 20 juillet 1704, aide-major dudit régiment par brevet du 11 mai 1709, enfin capitaine réformé à la suite du régiment d'infanterie de Lorraine, le 12 février 1714. Le 21 février 1718, assisté de sa mère, il épousa au lieu noble de Pontheil (Saint-Maurice des Lions), (Paugeard, notaire), Suzanne Thareau, que Dom Fonteneau dit veuve de N. Chazaud, tandis que les Pièces Originales (1458, dossier 3347), la disent veuve de Jean Barbarin, écuyer, seigneur du Pontheil. Elle était fille de Louis, sieur de l'Isle, et de Françoise Le Prou. Il décéda avant le 29 octobre 1742, ayant eu pour enfants :
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XIII GUIOT Louis, écuyer, seigneur de Chalonne, d'Escheyrac (Blom - Haute-Vienne), et du Pontheil (Saint-Maurice des Lions - Charente). Il épousa à la Borderie, le 29 octobre 1742 (Pinot, notaire au comté de Confolens), Marie Rose Barbarin, (demeurant au lieu noble de la Borderie- -Saint-Maurice des Lions), fille de Charles, écuyer, seigneur de Vérac, et de feue Catherine de Rouziers. Ils eurent pour enfants :
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Branche de VILLE-CHAMPAGNE : |
IX) GUIOT François, chevalier, seigneur d'Escheyrac, en partie, de Château-Gaillard (Asnières- Vienne), et de Josmard. Il épousa le 24 novembre 1608 (Richard, notaire), Marguerite du Château, fille de Guy, seigneur de Château-Gaillard et de Josmard, et de Françoise du Château, qui lui apporta ces deux terres. Il transigea le 18 août 1612 (Chaignot, notaire), avec Mathieu, Jean et Marc, ses frères, pour les droits successifs d'Antoine, leur père. Il fut taxé à 13 livres en 1620 pour payer les frais faits par les députés de la Basse-Marche, aux Etats-Généraux à Paris, en 1614 et 1615 (De La Porte, Gens de qualité de Basse-Marche, page 32). Il fut, avec ses petits-enfants, maintenu dans sa noblesse par M. Tuboeuf, le 22 juin 1669. Il eut pour fils unique : |
X) GUIOT Jean, chevalier, seigneur de Château-Gaillard et de Josmard. Il épousa le 11 mars 1629 (Lamoureux, notaire du Blanc), Claude Manoin, fille d'Etienne, conseiller du roi, et de Jeanne Maumillon. La dot fut payée le 17 janvier 1633 (Confirmations Tuboeuf). Le partage de ses biens eut lieu, le 18 mars 1654 (Martin, notaire), entre ses enfants, qui étaient :
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XI) GUIOT Etienne, chevalier, seigneur de Château-Gaillard. Il eut en sa qualité d'aîné, les préciputs et avantages de la coutume, dans la partage des biens de son père, en 1654. Le 22 juin 1669, il fut maintenu noble avec ses frères par Tuboeuf. Il décéda le 16 décembre 1688. Il avait épousé le 16 septembre 1650 (Germonneau, notaire), Jeanne d'Aux, fille de Charles, écuyer, seigneur de la Rabaudrie, et d'Anne de Faye. Etant en procès ainsi que Renée du Château, veuve de René de Maumillon, ils transigèrent le 8 février 1659 (Gourdonneau, notaire à l'Isle-Jourdain), avec son cousin Jean GUIOT, écuyer, seigneur du Fanet. De son union avec Jeanne, naquirent :
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XII) GUIOT Charles, chevalier, seigneur de Fombert et de Château-Gaillard. Il épousa par contrat du 30 novembre 1682, Jeanne du Querroy, fille de Pierre, chevalier, seigneur de la Ville-Champagne, et de Marie de Grandsaigne. Il partagea avec sa femme et les héritiers de celle-ci, la succession dudit Pierre du Querroy, père de sa femme, le 11 mai 1695 (Gourdonneau, notaire à l'Isle-Jourdain). Il décéda au mois de juin 1696, comme il apparaît dans une requête présentée le 22 mars 1698, par ses deux frères Claude et Mathieu, au Révérend Père de La Chèze, en faveur des enfants de leur frère aîné Charles, seigneur de Fombert, décédé depuis plus de 18 mois, laissant sa veuve chargée de 8 enfants, dont 5 filles, l'aînée âgée de 10 ans, la cadette de 8. Elle n'avaient, dit la requête, aucun défaut de corps et d'esprit, et ils sollicitèrent pour elles une place à Saint-Cyr (Dossiers Bleus, 842, page 10). Cette pièce originale porte en souscription : accordée pour une, si elle a les qualités requises : Bon pour 8 mois, 25 décembre 1697 (sic). Prorogé pour 3 mois, 22 mars 1698. Nonobstant ces prorogations, cette demoiselle n'est point venue et sa place a été donnée à Mlle du Testard. Charles eut donc pour enfants :
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XIII GUIOT René, chevalier, seigneur de Ville-Champagne (Luchapt - Vienne), etc., né vers 1686. Il épousa le 3 février 1712, Jeanne Feydeau, fille de Charles, chevalier, seigneur de Ressonneau, et de Louise Estourneau. Le 15 mars 1738 (Patharin, notaire à l'isle-Jourdain), il vendit la terre et seigneurie de Ville-Champagne à Jean François Dassier, chevalier, seigneur de Chassac, pour la somme de 20000 livres. Il fut inhumé à Chasseneuil (Vienne), le 27 septembre 1762, en présence de son fils aîné. De son union avec Jeanne naquirent :
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XIV) GUIOT Charles Jean François, chevalier, seigneur de la Ville-Champagne. Il fut d'abord lieutenant d'infanterie dans le régiment de la Marche, puis passa en Espagne. Il décéda à Naples le 27 mars 1752, étant capitaine au régiment d'infanterie espagnole d'Anvers, alias d'Amberre. Il avait épousé à Gaëte, le 22 octobre 1747, Marie Anne Giraldi, fille de Charles Philippe. Ils eurent pour enfants :
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Branche de RIJOUX : |
XII GUIOT Mathieu, chevalier, seigneur de Rijoux (Archigny - Vienne). Il servait depuis 6 ans dans la deuxième compagnie des mousquetaires du roi, le 22 mars 1698, lorsqu'il adressa une requête, avec son frère Claude, au Révérend Père de La Chéze, en faveur des enfants de son frère aîné Charles, chevalier, seigneur de Fombert et de Château-Gaillard. Avec le consentement de sa mère, il épousa en premières noces par contrat du 26 mars 1694 (Gourdonneau, notaire à l'Isle-Jourdain), Marie de Grandsaigne, veuve de René Veslon, écuyer, seigneur du Fouilloux. Puis, sous le nom de Joseph, il épousa en secondes noces Marie Lucas de Malsange (Archives de la Vienne C. 773). Le 16 juin 1695, il afferma sa métairie de Chez Chevraud (Saint-Barban - Haute-Vienne), et le 15 mars 1697, il acheta le moulin de Gabouriaud. Le 9 février 1699, il fut indiqué comme donataire de Marie de Grandsaigne, sa première femme, puis encore de Jeanne Querroy, veuve de Charles GUIOT, son frère (Gourdonneau, notaire à l'Isle-Jourdain). Il eut pour enfants, sans savoir de quel mariage :
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XIII) GUIOT René, chevalier, seigneur de Rijoux. Il fut capitaine au grand pont d'Auzances (Vienne). Il épousa, vers 1730, Marie Anne Préverault. Il décéda avant le 11 octobre 1785, date du mariage de son fils aîné René Joseph. Il eurent pour enfants :
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XIV) GUIOT René Joseph, chevalier, seigneur de Rijoux. Il fut capitaine de cavalerie, et garde du corps du comte d'Artois. Il épousa à Vicq le 11 octobre 1785, Catherine de La Bussière, fille de feu Jean, écuyer, seigneur de la Forest, et de Jeanne de Rechignevoisin. Il assista à l'assemblée de la noblesse du Poitou pour l'élection des députés aux Etats-Généraux de 1789. Ils eurent pour enfants, au moins :
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XV) GUIOT René, baptisé à Vicq le 10 juin 1792. Il fut employé dans les ponts et chaussées de Poitiers. Il épousa vers 1820, Madeleine Allibrand, et eurent pour enfants :
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Branche de MONSERANT : |
XI) GUIOT François, chevalier, seigneur de Josmard. Il épousa le 30 janvier 1657 (de Villeret, notaire à Preuilly), Marie Nivert, fille de Philippe, seigneur de Villars, et d'Anne Rat. Il obtint de Mr Tuboeuf, intendant des généralités de Bourges et de Moulins, le 22 août 1669, l'ordonnance de maintenue de noblesse, qui servit pour une part à la confection de cette généalogie. Il habitait paroisse de Béthines, alors dans l'élection du Blanc, et actuellement dans le département de la Vienne. De son union avec Marie, naquirent :
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XII) GUIOT Jean, chevalier, seigneur de Monserant (Asnières - Vienne), et autres lieux, né en 1662. Il fit un partage des biens de ses père et mère, le 28 novembre 1688 (Chichery, notaire), avec ses frères et sœur, François, Louis, et Anne. Le 6 mai 1675, il fut déclaré noble, sur le rapport de son père, devant Tuboeuf (Pièces Originales 1458, Dossier 33049), avec ses fils Pierre et Jean René, ainsi que le 6 mai 1715, par M. Foullé de Mortangis. Il répondit à la convocation de la noblesse faite à Niort, au nom du roi, suivant le certificat du marquis de Vérac, du 20 août 1702. Il était encore vivant en 1726, et assista, ainsi que sa femme, au mariage de son fils aîné. Il avait épousé le 16 octobre 1691 (l'Evesque, notaire), Louise de Couhé de Lusignan, fille de Pierre, chevalier, seigneur de Touvent, et de Marie de Vaucelles. De cette union naquirent :
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XIII) GUIOT Pierre, chevalier, seigneur de Monserant et de la Massotière (Béthines - Vienne), né le 8 et baptisé le 11 décembre 1693, à Saint-Phèle de Maillé. Il épousa à Béthines, le 18 juin 1726, Silvine Rabault. De cette union naquirent :
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XIV) GUIOT de MONSERANT François, chevalier, seigneur de Monserant et autres lieux. Il fut garde du corps du roi. Il épousa le 25 novembre 1776, Marie Madeleine Le Comte de Villenay, fille de Jean François, conseiller du roi, et de N. Bastide de Villemuzeau. Ils eurent pour enfants :
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XV) GUIOT de MONSERANT Armand François, né le 6 mars 1779. Il épousa le 9 mars 1811 Radegonde Eugénie Le Conte de Villenay, fille de Jacques, de la garde du roi, et de Françoise Dubourg. Ils eurent pour enfants :
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XVI) GUIOT de MONSERANT Joseph Ferdinand, né le 11 janvier 1812. Il épousa le 31 janvier 1842 (Aillet, notaire à Pleumartin - Vienne), Alexandrine Honorine Emilie Bellin de La Boutaudière, fille de Louis Philippe Henri, et de Anne Honorine Gaborit de Montjou. Ils eurent pour enfants :
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Branche de DOUCE : |
XIII) GUIOT Hubert, écuyer, seigneur de Manserant, de la Chaboisselière (Vicq - Vienne), et de Douce (Angle - Vienne), né à Béthines le 11 janvier 1702. Il épousa le 27 octobre 1733, marie de Fontis, fille de Pierre, écuyer, seigneur des Granges, et de Marie de Mazières. Il fut inhumé à Vicq, le 9 avril 1786, et avait eu pour enfants :
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XIV) GUIOT René, écuyer, seigneur de Monserant, de Douce et de la Corbière (Vicq - Vienne), baptisé à Vicq le 11 août 1737. Il fut lieutenant au régiment d'infanterie de Champagne. Il épousa vers 1770, Henriette Gabrielle Françoise de Pierres de Narsay. Il fut un des électeurs de la noblesse du Poitou en 1789. Ils eurent pour enfants :
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XV) GUIOT Benjamin Aimé, écuyer, seigneur de Douce, baptisé à Vicq le 29 novembre 1779. Il épousa N. Boucquin, et en au moins un fils, dont la destinée est inconnue. |
Branche du FANET : |
IX) GUIOT Marc, écuyer, seigneur du Cluzeau (Asnières - Vienne), et du Fanet (Asnières). Avant le 16 août 1614, il épousa Renée du Chasteau, fille de Guy, seigneur de Château-Gaillard et du Fanet, et de Françoise du Chasteau. A cette date, lui et sa femme partagèrent avec François GUIOT, écuyer, seigneur d'Escheyrac et Marguerite du Chasteau, sa femme, devant Chaigneau, notaire, au sujet des biens de leurs beaux-parents. Marc avait transigé avec ses frères, le 18 août 1612, au sujet des biens de leur père. Il fut taxé à 13 livres en 1620, pour payer les frais faits par les députés de la Basse-Marche aux états-généraux de 1614-1615. Il décéda avant le 15 décembre 1627, et sa veuve se remaria, le 10 février 1638, avec René de Monmillon (alias Maumillon), écuyer, seigneur de la Coudonnière. Il avait eu pour enfants :
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X) GUIOT Jean, chevalier, seigneur du Fanet et de la Vergne. Il épousa en premières noces le 7 juin 1644 (Chaigneau, notaire), Louise de Cléré, fille de Michel, écuyer, seigneur de Frêtet, et de Suzanne de Livenne, sa seconde épouse. Il fut maintenu dans sa noblesse par M. Barentin, le 7 septembre 1667. De son union avec Louise naquirent :
Il décéda à Asnières le 19 mai 1703, après une longue maladie, ayant eu pour enfant de sa seconde union :
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XI) GUIOT Etienne, chevalier, seigneur des Effes (Moussac sur Vienne - Vienne), et du Fanet. Il épousa par contrat du 13 avril 1698 (Desforges et Dubois, notaires), Angélique de Tusseau, fille de Louis, chevalier, baron de Maisontiers, et de Marguerite du Raynier. Il décéda le 7 mai 1706, ayant eu pour enfants :
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XII) GUIOT Louis, baptisé le 9 , alias le 11 janvier 1699 à Asnières, écuyer, seigneur du Fanet. Il fut maintenu en sa noblesse, avec son cousin germain Etienne Anne, écuyer, seigneur du Teil, le 27 novembre 1717, par des Gallois de La Tour. Il était encore vivant le 3 décembre 1762, jour où il assista à la sépulture de sœur à Millac. Il dut avoir une postérité, car on trouve un GUIOT du FANET, qui émigra en 1791. |
Branche de SAINT-QUENTIN et du DOGNON (Lesterps) : |
VIII) GUIOT François, chevalier, seigneur de Saint-Quentin, et du Doignon. Le 10 août 1587, (Richard, notaire à Saint-Germain, en Basse-Marche), il fit un échange d'héritages, avec Louis de Villedon, écuyer, seigneur de Jugnac. Avec ses frères, il obtint un jugement rendu à Bellac, le 9 juin 1599 (signé Haligre), des commissaires députés pour le régalement des tailles en Poitou, qui les confirma dans leur noblesse justifiée par titres depuis l'an 1338. (Preuves de Saint-Cyr). Il épousa par contrat passé le 7 novembre 1595 (Chaigneau, notaire à Asnières), Jeanne de La Roche, fille de Gédéon, écuyer, seigneur du Mosnard, et de Françoise de La Béraudière. La maintenue de noblesse du 2 février 1715, par M. de Richebourg, dit que le contrat était du 11 mai 1598, et fut passé sous le scel de la châtellenie de l'Isle-Jourdain, devant Lorençon et Richard (Archives Historiques du Poitou). Il partagea les biens de ses père et mère, avec ses frères et sœurs, le 6 juillet 1604 (Preuves de Saint-Cyr). De son union avec Jeanne naquirent :
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IX) GUIOT Fiacre, chevalier, seigneur de Saint-Quentin et du Doignon. En 1620, il fut taxé pour rembourser aux députés de la noblesse de la Basse-Marche, les dépenses faites par eux à Paris aux Etats-Généraux de 1614 et 1615. En 1636, il assista au ban des nobles de cette province. Il épousa par contrat passé au lieu noble de la Mothe-Macquart, le 23 février 1632 (Ceau, alias Beau, notaire à Lesterps), Françoise de Grandsaigne, fille d'Etienne, chevalier, seigneur de la Flotte, et de Marie de Verthamont. Dans son testament du 30 juillet 1631, il légua à sa femme, l'usufruit de tous ses immeubles, à la charge d'entretenir et élever ses enfants jusqu'à leur majorité. Il demandait aussi à être inhumé dans le tombeau de ses prédécesseurs, en l'église de Saint-Quentin (Preuves de Saint-Cyr et Chérin). Il décéda avant le 11 décembre 1664, date où sa veuve, alors tutrice de ses enfants mineurs, partagea avec Etienne, son fils aîné, devant Duval, notaire à Bussière-Boffy (Haute-Vienne). De son union avec Françoise étaient nés :
Elle devint sous-gouvernante de Monseigneur le duc de Berry, petit fils de Louis XIV. 11) Marc, qui fera la branche de la Gillardie. 12) Jeanne, baptisée le 11 août 1655. Elle devint sous-gouvernante de Monseigneur le duc d'Anjou, devenu ensuite roi d'Espagne. |
X) GUIOT Paul, baptisé le 22 septembre 1648, chevalier, seigneur de Saint-Paul, de Saint-Quentin et du Doignon. Il fit accord avec ses frères au sujet du partage de la succession de sa mère, en 1688. A la mort de son frère Etienne, il hérita de Saint-Quentin et du Doignon. Par contrat du 16 février 1681 (Duval, notaire à Bussière-Boffy), il épousa Catherine d'Argence, fille de Josias, écuyer, seigneur des Ruisseaux, et de Suzanne Desmoulins (alias du Moulin). Il fut maintenu dans sa noblesse par M. de Richebourg, le 2 février 1715, avec ses fils Henri et Mathieu, son frère Etienne, et son neveu Marc, écuyer, seigneur de la Faye. De son union avec Catherine naquirent :
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XI) GUIOT Mathieu, né le 3 février 1703 et baptisé le 4 en l'église de Saint-Quentin, chevalier, seigneur de Saint-Quentin et du Doignon. Il fut maintenu dans sa noblesse le 2 février 1715 par M. de Richebourg. Par contrat passé à Brigueil le Ier décembre 1721 (Vaslet, notaire), il épousa Marthe Feydeau, fille de Robert, sieur de Cherbonnières, et d'Elisabeth du Teil. Le mariage fut célébré le 12 janvier 1723 à Saint-Christophe de Confolens. Il était encore vivant en 1774, et partagea ses biens à cette date, entre ses enfants, qui étaient :
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XII) GUIOT Paul, né le Ier février 1723, et baptisé le 2 à Saint-Quentin, chevalier, seigneur de Saint-Quentin et du Doignon. Il servit dans les mousquetaires, et fut gratifié, en 1745, d'une pension de 354 livres, comme ancien mousquetaire de la première compagnie. Le 15 avril 1748, il épousa dans l'église Saint-Pierre de Turnhout, duché de Brabant (Belgique), Julie Antoinette Françoise Van Cannart de Hamale, fille de Mathias. Le 22 du même mois, par acte passé devant Dusseris, notaire de la baronnie de Saint-Germain sur Vienne, son père lui donna son consentement pour épouser telle demoiselle qui lui plaira. Le contrat post-nuptial fut passé le 10 août 1757, au lieu noble du Doignon, par Prévost et Jousset, notaires de Saint-Germain sur Vienne. Il eut le Doignon et la métairie de la Gillardie (Saint-Quentin), à condition de laisser 8700 livres pour la dot de la dame de Tisseuil, sa sœur (Chérin). Le 18 août 1751, il reçut un certificat donné par le sieur Le Paige, curé de Oud et Nieuw Gastel, (province du Brabant septentrional), portant que lui et Julie Van Cannart de Hamale, renouvelaient leur mariage devant lui, Le Paige, spécialement autorisé par l'évêque d'Anvers (Preuves des Ecoles Militaires). (Daniel JSM PEETERS). Le 4 Messidor an II, est-ce lui qui considéré comme "reclus", fit un procès -verbal et un inventaire pour la terre du Douzil (Lesterps) ? (Jean-Paul GAILLARD et Bruno SÉPULCHRE). De cette union naquirent :
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XIII) GUIOT du DOIGNON de SAINT-QUENTIN Mathieu Alexandre, baptisé le 14 décembre 1752 dans l'église de Gastel (Diocèse d'Anvers), chevalier, seigneur de Saint-Quentin et du Dognon, le Douzil (Lesterps), et de la Vergne-Bouton. Le 8 juin 1773, il obtint un certificat de Chérin pour entrer aux chevau-légers de la garde ordinaire du roi. Il devint ensuite major de cavalerie. Le 23 juin 1778, il était dit demeurant au Dognon (Lesterps). Il fit faire un procès-verbal dans l'église de Saint-Quentin "disant qu'il y a plus de 300 ans révolus que ses auteurs sont seigneurs dudit bourg de Saint-Quentin, notamment au lieu et emplacement où est construite l'église dont ils sont patrons, la cimetière, maison curiale et place publique, qu'il tient en fief et hommage du roi, toujours vu au dedans d'icelle et tout autour une ceinture ou litre où sont peintes ses armoiries". (José DÉLIAS). Il assista au Dorat à l'assemblée de la noblesse de la Basse-Marche réunie pour nommer les députés aux Etats Généraux de 1789. Il émigra et fit toutes les campagnes de l'armée de Condé. En 1810, il rentra en France, fut nommé juge de paix en 1815, et en exerça les fonctions jusqu'en 1818. Il avait épousé au château de Reignefort (Isle - Haute-Vienne), le 6 septembre 1777 (Joseph Fournier, doyen des notaires à Limoges), Françoise Marguerite de La Biche de Reignefort, fille de Jean Baptiste Joseph, chevalier, seigneur de Reignefort, et de feu Camille Rose de La Biche. (Françoise décéda à Blond, (Haute-Vienne), le 13 octobre 1826). Demeurant ordinairement à Altona (Allemagne), il fit sa déclaration devant le ministre plénipotentiaire de France, près les villes hanséatiques, le 7 septembre 1810. Il fut amnistié le 16 janvier 1811. (Abbé Pierre BUREAU). Il décéda à Bussière-Boffy (Haute-Vienne), le 18 septembre 1819. De son union étaient nés :
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XIV GUIOT du DOIGNON de SAINT-QUENTIN Jean Baptiste Julien Camille. Il devint chef de bataillon d'infanterie, et fut breveté chevalier de Saint-Louis, de la Légion d'Honneur et de Saint-Ferdinand d'Espagne. En 1830, il épousa Blanche Marcillaud de Bussac. Il en était veuf le 11 septembre 1841, et en avait eu pour enfants :
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XV) GUIOT du DOIGNON de SAINT-QUENTIN Paul Victor Joseph. Il épousa le 5 février 1861 Marie Françoise Léonie Marchand. De cette union naquirent :
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XVI) GUIOT du DOIGNON de SAINT-QUENTIN Georges Elie Félix, né à Saint-Laurent de Céris, le 13 septembre 1864. Il épousa à Availle-Limousine, le 22 décembre 1897, Magdeleine Prévost-Maisonnay, fille de Paul et de Claire Marie Justine Louradour-Boisblanc. Ils eurent pour enfants :
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Branche de la GILLARDIE : |
X) GUIOT Marc, baptisé le 8 décembre 1653, écuyer, seigneur de la Gillardie. Il devint capitaine d'infanterie au régiment de Navarre. Le 13 juin 1679, (de Lage et Leroy, notaires à l'Isle-Jourdain), il épousa Françoise Dansays, veuve d'Antoine Naude, sénéchal du l'Isle-Jourdain, et fille d'Antoine, sénéchal du Vigean, et de Catherine Bouhier. Il fit accord par acte sous seing privés, le24 février 1715, avec les enfants du premier mariage de sa femme, et Etienne et Marie, ses enfants. Avec ces derniers, il fut maintenu en sa noblesse par M. de Richebourg, le 17 avril 1715. (Archives Historiques du Poitou) Le 11 août 1720 (Patharin, notaire à l'Isle-Jourdain), il fit diverses acquisitions de terres à Millac. De son union avec Françoise naquirent :
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XI) GUIOT Etienne, ou Marc Etienne, baptisé le Ier mai 1680 à l'Isle-Jourdain, chevalier, seigneur de Saint-Quentin et du Doignon. Il fut breveté chevalier de Saint-Louis. D'abord capitaine de grenadiers au régiment de la Fère-Infanterie, puis lieutenant-colonel au même régiment, il devint ensuite brigadier des armées du roi. Il fut également lieutenant pour Sa Majesté, de la ville de Bergues Sainte-Vinox, et gouverneur de Manin, en 1744. Il épousa en premières noces Marie Eléonore Claudine de Hautefeuille. De cette union naquirent :
Ils eurent pour enfants :
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Branche de la MOTHE VILLOGNON (Villognon) : |
VII) GUIOT Martial, écuyer, seigneur de la Vergne (Alloue), etc. Le 4 avril 1554 (Framet ?, notaire à Alloue), il fit un partage noble en forme de transaction avec Jean, son frère aîné, de la succession de Clément GUIOT, leur père commun (Carrés de d'Hozier). Le 7 mars 1581, il fit un contrat d'arrentement, signé Gracieux et Fazoule, notaires à Alloue (Confirmation de Barentin). Il épousa par contrat passé à Ordières (Benest) ,el 30 juin 1553, Charlotte Pastoureau, fille de feu Geoffroy, sieur des Ordières, lieutenant général de la duché de Châtellerault, et de Jeanne Despanet (Carrés de d'Hozier). Il décéda avant le 3 décembre 1604, date où sa veuve fit un accord avec ses enfants, au sujet de la succession de leur père. De son union avec Charlotte étaient nés :
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VIII) GUIOT Gaspard, écuyer, seigneur de la Vergne. Il fut maître d'hôtel et gentilhomme servant de la bouche du roi, suivant les lettres attestant qu'il eut l'honneur de servir Sa Majesté en différents sièges, et notamment à celui d'Amiens en 1599. Il assista à l'accord du 3 décembre 1604, fait au pré de Bahuet, près du ruisseau de la Chancelade, juridiction d'Alloue, devant J. Maillard et J. Gracieux, notaires, entre sa mère et ses frères, au sujet de la succession de leur père. Il y fut question de la pension de leurs sœur religieuse, et du mariage de leur sœur Catherine avec le seigneur de Sainte-Rhue. (Carrés de d'Hozier). Il transigea encore avec ses frères, le 23 juillet 1611, au sujet de la succession de leur mère. Le 11 février 1618, par contrat passé au château de Boisbuchet, (C. Rebière et J. Morsau, notaires), il épousa à Lessac, Marguerite de Lestang, fille de feu Jean, écuyer, seigneur de Rulles, et de Félice, alias Félix de Volvire. Ensemble, ils transigèrent, le 25 mars 1618 (de La Chèze, notaire en Angoumois), avec Marc GUIOT, leur frère et beau-frère, au sujet d'un procès pendant entre eux, et Jean Pastoureau, conseiller au parlement de Paris. Le 31 juillet 1641, Gaspard céda à son même frère Marc, sa part dans les métairies de la Haute et Basse Lande, délaissée par feu Guichard GUIOT, leur autre frère. Gaspard et Marguerite eurent au moins pour enfants : |
IX) GUIOT Louis, écuyer, seigneur de la Vergne et de la Mothe-Villognon (Villognon). Il épousa le 17 juin 1625, Marguerite Horson. Il était décédé avant le 8 juin 1651, date où sa veuve fit une transaction. Le 7 octobre 1661, Jeanne Raymond testa en faveur de Marguerite Horson. Ils avaient eu pour enfants :
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X) GUIOT Louis, écuyer, seigneur de la Mothe-Villognon et de la Vergne. Il épousa le Ier octobre 1665 (Mallet et Bernouin, notaires de l'élection de Confolens), Marie Gourdin, peut-être fille d'Etienne, écuyer, seigneur de la Barrière, et de Marguerite Préveraud. Il fut maintenu dans sa noblesse avec ses frères, per M. d'Aguesseau, après avoir justifié de ses titres. Il décéda avant le 20 mars 1715, ayant eu pour enfants :
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XI) GUIOT Marc, né à Villognon le 29 janvier 1668, chevalier, seigneur de la Mothe-Villognon et de la Vergne. Il épousa en l'église de Villognon, le 2 septembre 1687 (contrat du même jour signé Condac, notaire), sa cousine Anne GUIOT de SAINT-MARC, fille de Marc, écuyer, seigneur de Saint-Marc, et de la Lande, et de Jeanne de Laureau (Laurent ?). Ils transigèrent le 7 novembre 1701 (Gautheron, notaire à Alloue), avec Marc GUIOT, chevalier, seigneur de Lespars, au sujet de diverses rentes. Le 20 mars 1715, il fut maintenu dans sa noblesse par M. de Richebourg. Le 2 juillet 1710, lui et sa femme vendirent au sieur de Grandmaison, Isaac François Faure, la maison noble de Villognon, avec le fuie et la jardin, relevant à hommage de l'abbaye de Saint-Amant de Boixe. (Frédéric DEGORCE). Il décéda avant le 28 mars 1715, date où sa veuve, par acte passé devant Peronnet, notaire à Poitiers, vendit audit Marc GUIOT, chevalier, seigneur de Lespars, les maison noble et métairie de la Vergne, avec la maison de la Lande, pour 16000 livres (Archives de la Vienne). Marc et Anne eurent pour enfants :
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Branche de LUNESSE (Saint-Saturnin) et de MOLANS (Alloue) : |
X) GUIOT Alexis, alias Alexandre, écuyer, seigneur de Villognon et de Lunesse (Saint-Saturnin). En 1667, il fut maintenu dans sa noblesse avec ses frères, par d'Aguesseau. Il épousa vers 1670, Anne de Saint-Martin, fille de feu Antoine, écuyer, seigneur dudit lieu, et d'Anne Barbarin. De cette union naquirent :
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XI) GUIOT Jacques, écuyer, seigneur de Lunesse et de Molans. Il épousa en premières noces, le 2 juin 1704, Marie Anne Regnault, fille de Marc, écuyer, seigneur de la Motte de Molans, et d'Anne de La Mothe-Villognon. Le 18 juillet 1695, il afferma avec sa sœur Anne, et ses deux filles Marie Françoise et Marie, les lieux de Lunesse à François Arnaud, marchand . En 1709, Jacques et sa femme demeuraient en leur maison de Lunesse. (Jean-Paul GAILLARD et Bruno SÉPULCHRE). De cette union naquirent :
Le Ier novembre 1724, on trouve encore Anne Regnaud, qui consentit à un bail à ferme de la métairie de Lunesse, pour 9 années, moyennant 700 livres chaque an. (Pierre Audouin, notaire royal à Angoulême). (Inventaire sommaire des archives départementales de la Charente, antérieures à 1790). Il eut pour autres enfants donc, soit d'Anne Regnault, soit d'Anne Arnaud ::
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XII) GUIOT Marc, né vers 1718, écuyer, seigneur de Lunesse et de Molans. Le 2 novembre 1741, il épousa Jeanne de Villedon, fille de Charles, écuyer, et de Marie Françoise de Pons. Le 19 novembre 1747, Marc, demeurant alors à Alloue, vendit des prés situés à Lunesse, à Jacques Valleteau de Chabrefy. En 1765, à la requête de Charles Antoine Nadaud, seigneur de Nouère, et de Françoise GUYOT, son épouse, fut saisi les lieux de Lunesse, par bail judiciaire, sur François Barraud, fermier. Le 14 avril 1769, il céda ce bien à sa sœur Françoise. (Jean-Paul GAILLARD et Bruno SÉPULCHRE). (Jean-Paul GAILLARD et Bruno SÉPULCHRE). Il fut inhumé à Alloue, le 6 mai 1769, ayant eu pour enfants :
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XIII) GUIOT de MOLANS Louis, baptisé à Alloue le 23 octobre 1749, écuyer, seigneur de Lunesse et de Molans. En 1789, il prit part à l'élection des députés de la noblesse du Poitou, puis émigra. Après avoir fait campagne dans l'armée des princes, il rentra en France, où il fut arrêté, le 12 décembre 1792. Il fut trouvé porteur de certificats des chefs sous lesquels il avait servi, et d'une cocarde blanche. Il fut alors incarcéré à Paris et condamné à mort, sur le réquisitoire de Fouquier-Tinville, le 6 avril 1793. Il fut exécuté le soir même à la lueur des torches, et ce fut la première victime de la province à l'actif du tribunal révolutionnaire de Paris. Il avait épousé à Payroux (Vienne), le 7 septembre 1787, Radegonde de Volvire, fille de François, chevalier, seigneur de Fontboué, et de Marguerite Charlotte GUYOT, sa seconde épouse. Il en eut pour enfants :
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XIV) GUIOT de MOLANS François, baptisé à Alloue le 27 octobre 1790. Il épousa à Payroux (Vienne), le 10 février 1817, Louise Catherine Hortense Tribot de Laspierre, fille d'Aimée et d'Hortense Tribot de Laspierre. De cette union naquirent :
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Branche de MONTORSY : |
VIII) GUIOT Marc, écuyer, seigneur de Saint-Marc, etc. Il fut reçu chevalier de Saint-Lazare et du Mont-Carmel, le 14 août 1610. Il fit avec ses frères une transaction en forme de partage de la succession de leur père, et délivra à Gaspard, son aîné, une quittance de sa légitime, le 4 septembre 614, signé Lambert et Maillard, notaires à Alloue. Le 29 mars 1618, demeurant à Villognon, il céda à son frère Gaspard, ses maison et métairie en ladite paroisse de Villognon, ainsi qu'il les avait acquises de Siméon Maulde, procureur au présidial d'Angoulême (Carrés de d'Hozier). En 1620, il fut taxé à 40 livres pour payer les frais faits par les députés de la Basse-Marche aux Etats Généraux de 1614, ainsi que son frère Mathieu, taxé à 12 livres. Il parut dans un accord du 15 juin 1628, et le 21 juin 1629, fit un arrangement avec François Pastoureau, écuyer, seigneur du Puynode, au sujet du droit de pêche sur la Charente. Par acte passé le 31 juillet 1631, devant Valette et Besson, notaires, son frère Gaspard, lui céda sa part dans les métairies de la Haute et Basse Lande, délaissées par feu Guichard GUIOT, leur autre frère. Marc épousa, d'après une note, en premières noces en 1609, Jeanne de Vonnes, fille de Jean, chevalier, seigneur de Fontenay, vicomte d'Azay sur Indre, et de Marie Chadieu. Elle dut décédé peu après, car il n'eurent pas de postérité. En secondes noces, Marc épousa le 6 août 1613 (Michaud, notaire en Angoumois), Françoise Gourdin, fille de feu Jean, écuyer, seigneur de la Barrière, et de Marie de Garassus. Le mariage fut célébré en l'église de Tourriers, le 4 février 1614, d'après les registres de Saint-Amant de Boixe. Elle était veuve à la date du 19 octobre 1643, moment où elle partagea avec ses enfants, qui étaient :
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IX) GUIOT Jacques, écuyer, seigneur de Maspinard, alias Maupinard, et autres lieux. Le 19 octobre 1644, il fit, sous l'autorité de Mathieu GUIOT, écuyer, seigneur de la Lande et de la Grange d'Orillac, et en présence de Fiacre GUIOT, chevalier, seigneur de Saint-Quentin et du Doignon, ses parents, le partage des biens de son père avec sa mère et ses frères et sœur. Le 31 janvier 1663, il fit un second partage des biens de leur mère, (Mourgaud, notaire), avec Marc et Françoise, ses frère et sœur. Lui et son frère Marc obtinrent le 7 décembre 1667, une maintenue de noblesse de M. Barentin. Il épousa par contrat passé à Beauregard (Asnoix - Vienne), le 24 août 1653 (J. Marchadier et L. Chalmond, notaires à Charroux), Anne de La Mosnerie, alias Mousnerie, veuve d'Isaac de Monfreboeuf, écuyer, seigneur de la Lande, et fille de Jean, écuyer, seigneur de Saint-Martin, et de Jeanne de La Mosnerie. Il décéda avant le 2 juin 1677. Anne testa le 7 octobre 1702 (G. de La Forge et S. Montazeau, notaires sous le cour de Cromière), dans la maison de Puimouroux, alias Puimouron, paroisse de Cussac (Haute-Vienne). Elle y disposa de ses biens entre son fils Marc et les enfants des différents lits de son fils aîné Jean, décédé à cette époque, pour éviter tout désaccord entre son fils Marc et les enfants de son autre fils Jean. Elle désira que son corps soit porté à l'église de Cussac, au tombeau de leur fondation (Carrés de d'Hozier). Les enfants nés de l'union de Jacques et d'Anne furent :
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X) GUIOT Jean, chevalier, seigneur de Maspinard et de Montorsy. Il habitait au lieu noble de la Combe (Le Bouchage) , lorsqu'il partagea avec son frère, le 8 avril 1679, la succession de son père. Il épousa en premières noces, par contrat du 29 mai 1678, Marguerite des Ruaux (dite Desreaux, par Chérin), fille de François, seigneur de Puydorion, et de Renée Jourdain. Ils eurent pour enfants :
De cette union naquirent :
Il fut inhumé dans l'église d'Alloue, le 6 février 1700. Le 11 février 1706, Catherine de Jousserant fut maintenue comme veuve, avec Marc, Jean, et Anne GUIOT, enfants du premier mariage de Jean, par M. de Maupéou (Chérin). De sa troisième union, Jean eut pour enfants :
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XI) GUIOT Denis, chevalier, seigneur de Montorsy et de la Combe. Il épousa dans l'église des Adjots, le 28 janvier 1732, Madeleine de Chevais, fille de Jean, écuyer, seigneur du Pavillon, et de Marie Thérèse Julie de Sainte-Maure. En 1738, avec sa femme, ils demeuraient au Pavillon (Les Adjots). (Bruno SÉPULCHRE). Il décéda avant 1748, ayant eu pour enfants :
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XII) GUIOT de MONTORSY Louis, chevalier, seigneur de Montorsy, de la Combe, etc. Sans doute militaire, il fut pensionné du roi. En 1748, il habitait au Pavillon (Les Adjots). (Bruno SÉPULCHRE). Il épousa Rose Recoullaud, et en eut pour enfants :
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XIII) GUIOT de MONTORSY Henri, qui épousa en 1868, N. Col-Puygelier, fille de Philippe, ancien magistrat, et de Marie Fradin. Ils n'eurent pas de postérité. |
Branche du REPAIRE : |
X) GUIOT Marc, chevalier, seigneur de Lespars (Cussac - Haute-Vienne), la Vergne, les Haute et Basse Landes, etc. Il demeurait à Puimouroux lorsqu'il partagea, le 8 avril 1679 (Boulin, notaire de la châtellenie du Bouchage), la succession de son père, avec son frère Jean. Il fut maintenu dans sa noblesse par M de Maupeou, le 11 février 1701, puis par M. de Richebourg, le 19 mars 1715 (Archives Historiques du Poitou) Le 4 avril 1704, il épousa au lieu noble de la Boussardie (Saint-Claud) (de La Roche et Delousme, notaires de la châtellenie d'Ordières), Marie de Mairé, veuve de Jean des Roches, écuyer, seigneur de la Boussardie, et fille de Pierre, écuyer, seigneur du Fief Babinière, et de feu Marie de Mossion, sa première épouse. (Archives de la Vienne). Le 18 mai 1721, il passa un bail, et le 23 mars 1725, avec sa femme, il vendit à Marie Louise Voyneau, veuve de Benjamin Mauclerc, seigneur de Marconnay, la maison noble de la Pellatrière, alias Perratière (Saint-Paul de Mont-Penit - Vendée), et les métairies de la Porte, de la Boissière et de la Guilbaudière (Archives de la Vendée). Le 12 février 1734, il constitua une rente à sa fille Jeanne Marie, religieuse. Par un acte du 22 juin 1732, passé à la châtellenie de la Vergne, par Besson et Gracieux, notaires, on voit que divers vassaux lui avaient prêté foi, hommage et fidélité, dans son château de la Vergne. Il décéda avant le 23 juin 1755 (Chérin). Marc et Marie eurent pour enfants :
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XI) GUIOT Pierre, né le 15 mars 1705 et baptisé à Cussac le 21, chevalier, seigneur de la Lande, du Repaire, de Massignac, la Vergne, etc., baron de la Châtre, chevalier de Saint-Louis. Par acte du 31 octobre 1731 (Rivet, notaire), il fut institué héritier universel de son père, ce qui donna lieu à un procès très long et à des contestations multiples, que son fils Jean éteignit par une transaction en date du 16 septembre 1780. Il épousa par contrat du 31 octobre 1731 (Rivet, notaire à Ambernac), Jeanne Catherine Regnault, fille de Nicolas, chevalier, seigneur du Repaire, de Massignac, baron de la Châtre, et de Jeanne de Curzay. La bénédiction nuptiale fut donnée dans la chapelle du château de Massignac (Alloue), le 3 novembre 1731. Par ce mariage, le château de Massignac (Alloue), passa dans la famille GUIOT. (José DÉLIAS). Nicolas Regnault transmit à son gendre la baronnie de la Châtre, ce qui fut autorisé par ordonnance royale du 10 juillet 1756. Pierre et Jeanne eurent pour enfants :
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XII) GUIOT du REPAIRE Jean, baptisé à Alloue, le 10 septembre 1755, chevalier, seigneur du Repaire, de la Vergne, etc., baron de la Châtre. Il gagna successivement tous ses grades sur les champs de bataille, et fut cité plusieurs fois à l'ordre du jour de l'armée. Il fut promu général de brigade le 14 avril 1794, général de division le 13 juin 1795, et commandeur de l'ordre de la Légion d'Honneur dès sa création, le 14 juin 1804. Il épousa par contrat du 26 août 1776 (Matignon, notaire à Lignières), Jeanne Bénigne Elisabeth Boiteau des Pouges, fille de feu Jean Louis, et de Marie Elisabeth Roullet. Elle demeurait alors au logis de la Pitardie (Saint-Preuil). (Jean-Paul GAILLARD). Le 18 mars 1783, demeurant alors en son château de la Pitardie (Saint-Preuil), il vendit le domaine de l'Houmède, (Alloue), consistant en une maison de maître, composée de plusieurs chambres basses et hautes, grenier, grange, toits et écuries. Le domaine avait été saisi à la requête de Jeanne Regnault, sa mère, sur Jean et Louise de Fleury de l'Houmède, frère et sœur. (Le domaine avait été adjugé au vendeur par décret du 5 août 1780). L'acquéreur des lieux, en 1783, fut Pierre Garnier de La Boissière. (Bruno SÉPULCHRE et Jean-Paul GAILLARD). Le 27 Frutidor an VII (13 septembre 1799), la citoyenne Bénigne Elisabeth Boiteau, épouse séparée quant aux biens du citoyen GUYOT du REPAIRE, général de division, demeurait encore avec son mari à la Pitardie. (Jean-Paul GAILLARD). Il décéda à Saintes le 23 avril 1819, ayant eu pour enfants :
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XIII) GUIOT du REPAIRE Léon Charles Henri, né le 22 juin 1797 à Saint-Preuil, baron du Repaire. Il fut officier sous l'Empire, puis dans la garde royale des rois Louis XVIII et Charles X. Il brisa son épée en 1830, et la reprit en 1832, pour répondre à l'appel qui lui avait été fait par la duchesse de Berry. Fait prisonnier les armes à la main, il passa devant les assises de Chartres, où il fut acquitté au bout de 8 mois de captivité. Peu de temps après, il obtint un nouveau verdict d'acquittement devant les assises de Poitiers, pour délit de presse commis dans le rédaction de la Gazette de l'Ouest, dont il était un des écrivains. En récompense de son inviolable attachement à la cause du roi d'Espagne (Don Carlos), ce prince adressa au baron du Repaire, le brevet de commandeur de l'ordre d'Isabelle la Catholique, donné à Bouges le 28 juin 1842. Il épousa par contrat du 4 juin 1826, Marie Charles Amélie de Clervaux, fille de Marie Josué, chevalier de l(Ordre du Mérite Militaire, et de Marie Anne Charles de Saint-Martin. Il fut confirmé dans le titre de baron héréditaire par décret impérial du 5 décembre 1860. Il décéda à Saintes le 30 juillet 1864, et sa femme était décédée trois mois auparavant, après avoir abjuré. De leur union étaient nés :
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XIV) GUIOT du REPAIRE Edouard Nelzire, né le 8 mars 1837, baron du Repaire. Il fut sous-lieutenant d'infanterie (11 octobre 1858), et sous-préfet en 1877. En 1864, il épousa Marie Louise Moustier, veuve de N. de Bechade. Il décéda à Bourg (Gironde), le 8 août 1888, laissant une fille unique :
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Branche d'ERVAUD : |
XI) GUIOT Armand Charles, né le 15 juillet 1777, chevalier, seigneur d'Ervaud et du Magnou. Il épousa le 20 octobre 1747, Anne Marie de Ponthieu, fille d'Abraham, chevalier, seigneur du Magnou (Condac). Par ce mariage, elle lui apporta cette terre. Il y demeurait le 16 septembre 1780, lorsqu'il transigea avec son frère Jean, chevalier, seigneur de la Lande, et son neveu Jean, baron de la Châtre. (Carrés de d'Hozier). De son mariage naquirent :
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XII) GUIOT d'ERVAUD Jacques Charles, dit le chevalier d'Ervaud. Il fut garde du corps dans la compagnie de Grammont, breveté chevalier de Saint-Louis, il fut arrêté par l'agent national de Civray, et fut détenu à la Visitation de Poitiers. (E. Sallard - la Terreur à Poitiers). Libéré, il émigra. Il avait épousé le 9 mars 1790 à Lizant (Vienne), Marie Jeanne Sylvie de Chergé, fille d'Isaac Pierre, écuyer, seigneur de Blanzais, et de Jeanne Ingrand. Cette union étaient nés :
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XIII) GUIOT d'ERVAUD Charles Constant, qui épousa en 1820, Françoise Florence Estourneau de Tersannes, fille de Sylvain et de N. Caillaud. De cette union naquirent :
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Branche de LESPARS : |
XI) (*) GUIOT Emmanuel, né le 26 janvier 1722, chevalier, seigneur de Lespars, de Gauvallet, alias Govalet, et des Guignardières (Beaulieu sur Sonnette). Il reçu les cérémonies du baptême le 11 février 1722, en la paroisse de Cussac (Haute-Vienne). Il fut lieutenant au régiment de la Fère-Infanterie, de 1747 à 1756, suivant certificat des officiers de ce régiment, du 19 avril 1756. Le 14 juin 1758, il fut convoqué au ban de la noblesse. Le 24 novembre 1760, il prêta serment an qualité de capitaine de milice au bataillon de Saint-Maixent. Il l'était encore aux dates du 20 mai 1763 et 17 octobre 1767. A cette dernière date, il obtint de n'être pas imposé à la taille, contre les habitants de Paizac (Parzac ?), pour la métairie de la Guignardière. Il fut aussi seigneur de Coux, paroisse de Beaulieu, enclave de Parzac, et fit hommage de Gauvallet et des Guignardières, à la Tour Maubergeon, le 13 mars 1773. Le 8 septembre 1773, il était qualifié de seigneur de la Cipière, et de capitaine au régiment provincial de Poitiers. Il fut gratifié en cette qualité, en 1779, d'une pension de 400 livres. Il prit part aux élections des députés de la noblesse du Poitou en 1789 (Chérin, et Mémoires des Antiquaires de l'Ouest). Par contrat du 23 juin 1755 (L. Bezeaud et de La Ribardière, notaires à Champagne-Mouton), il épousa Marie de Raymond, fille de François, écuyer, et de Marie Anne Maude, en présence de Jean, Armand Charles et Anne GUIOT, ses frères et sœur. Marie de Raymond habitait avant son mariage à Coux (Beaulieu sur Sonnette). Par ce mariage, elle fit passer le logis de Coux à son mari. (José DÉLIAS). De cette union naquirent :
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XII) GUIOT de LESPARS Jean Abraham, né à Beaulieu le 16 mars 1773. Il émigra, et servit à l'armée des princes, dans le même régiment que ses frères. Il fit ensuite les campagnes de 1792 et 1797, dans la compagnie de Vermandois, comme officier. Il rentra en France, et servit comme capitaine au 8ème régiment d'infanterie de ligne, de 1816 à 1827, devint commandant du dépôt de recrutement de la Vendée, titré chevalier de Saint-Louis et de Charles III d'Espagne. Il fit sa déclaration devant le préfet de la Charente, le 9 Prairial an X, et fut amnistié le 25 Nivôse an XI (Abbé Pierre BUREAU). En 1805, il épousa Henriette Renée Chessé, fille de René, et d'Henriette Marthe de Monnereau. Elle décéda aux Sables d'Olonne (Vendée), le 21 mai 1862. Il décéda à La Roche sur Yon (Vendée), le 5 décembre 1827. De son union avec Henriette naquirent 12 enfants, dont :
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XIII) GUIOT de LESPARS Joseph Florent Ernest, né à Longeville (Vendée). Militaire, il commanda le 74ème régiment d'infanterie en Crimée. Il fut nommé général de brigade le 26 mai 1859. Il commanda ensuite la subdivision d'Orléans, puis celle du Mans, et fut nommé général de division le 16 décembre 1869. Il épousa Marie Agathe Clémentine de Villers, veuve d'Alphonse Lefebvre du Breuil. Il décéda à Sedan le Ier septembre 1870, étant officier de la Légion d'Honneur du 16 avril 1856. Il ne paraît pas avoir eu d'enfants. |
Branche de la MIRANDE (Chabanais) : |
VI) GUIOT Martial (dit aussi Martian), chevalier, seigneur du Doignon, de la Vergne-Bouton, de la Vauzelle, et de la Guibertière. Il épousa par contrat passé au Dorat (Haute-Vienne), le 14 janvier 1527 (Rampion, notaire), Anne de Milly, fille de Roland, seigneur de Seigé, et de Marguerite du Chier, alias du Cher. De cette union naquirent :
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VII) GUIOT Clément, chevalier, seigneur du Doignon, etc. Il épousa par contrat du 8 décembre 1556, Michelle de Châteaurocher, fille de François et d'Anne de Chabanais, dame de Villemaixant. Ils eurent pour enfants :
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VIII) GUIOT Charles, chevalier, seigneur de la Mirande Par contrat du 14 janvier 1586 (Guilloteau et Defaut, notaires à Confolens), il épousa Marthe Barbarin, fille de Guillaume, seigneur du Bost, et de Marie de La Judicie. De cette union naquirent :
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IX) GUIOT Pierre, chevalier, seigneur de la Mirande, de la Rambaudie (Excideuil), et de la Cormenière. Il était qualifié de premier vassal du prince de Chabanais. Par contrat du 8 février 1624 (Pougeard et Goyon, notaires à Confolens), il épousa Anne de Fontréaux, fille de Pierre et de Madeleine Guignard. Il fut témoin d'une transaction à Confolens, le 23 juin 1642. De son union avec Anne naquirent :
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X) GUIOT Jean, né en 1628, chevalier, seigneur de la Mirande, de la Combe (Chassiecq), etc. Il épousa par contrat du 10 novembre 1653 (Amyaud, notaire à Confolens), Anne Gourdin, fille d'Etienne, écuyer, seigneur de Barrière, et de Marguerite Préverault. Il fit ses preuves de noblesse, devant d'Aguesseau, qui par une ordonnance du 22 décembre 1666, lui donna acte de la représentation de ses titres, qui lui furent rendus, mais dont l'inventaire fut envoyé au conseil. (Archives Historiques du Poitou). Le 24 janvier 1675, demeurant à Confolens, il eut un acte, signé Pierre Audouin, notaire royal à Angoulême, concernant une transaction par laquelle furent réglées à 92 livres, les arrérages de la rente due sur la prise du Buis, paroisse de Chabanais, par Jacques Duval, avocat en parlement, juge assesseur de la principauté de Chabanais, Joseph de Limaignes, sieur de l'Aubicherie, et Jean son père, et Pierre Chambart, marchand. (Inventaire sommaire des archives départementales de la Charente, antérieures à 1790). Lors du ban et de l'arrière-ban de 1689, il exposa qu'il possédait son fief de la Mirande, valant 200 livres de revenu, et celui de la Combe, pouvant valoir 10 livres par an. Il eut pour enfants :
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XI) GUIOT Charles, dit le chevalier de la Mirande. Il partit pour Saint-Domingue où il devint lieutenant du roi. Il épousa N. Le Maire, et en eut pour enfants :
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Branche de CHAMPAGNAC (Bussière-Poitevine - Haute-Vienne) : |
III) GUIOT Audouin, né vers 1400, écuyer, seigneur de la Tour de Champagnac (Bussière-Poitevine - Haute-Vienne). Il transigea, ainsi que son frère Jean, le 12 janvier 1448 (J. Baston, garde du scel établi aux contrats pour le comté de la Basse-Marche), avec Jean Richard, prêtre, seigneur de Lage, et Jourdain Richard, son frère, absent, au sjuet de différentes rentes en céréales acquises par feu Perrot GUIOT, leur père, de défunt Jourdain, écuyer, seigneur de la Mondie (J-B Champeval. Extrait du chartrier de Bagnac). Le 2 janvier 1467, il vendit des rentes à Pierre de Mazières, marchand à Bellac. Le 4 décembre 1469, il passa un acte avec Jean Rigaud, puis le 19 avril 1470, avec Pierre Desmaisons. Il assigna 50 livres de rente à Jacques, son fils aîné, en 1475. (Archives Nationales). Il décéda avant le 23 février 1482, date du partage de ses biens entre ses enfants. Le nom de sa femme est inconnu. De cette union naquirent :
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IV) GUIOT Jacques, écuyer, seigneur en partie du lieu noble de Champagnac. Il partagea avec son frère, le 23 février 1482, les biens de son père. En 1483, il fit une vente, et avec son frère François, un échange en 1486, avec Pierre de Mazières, marchand à Bellac. Le 15 avril 1475, il épousa Marie d'Alloue, fille de Guyot, écuyer, seigneur du Breuil-Coeffault, et de Catherine de Saxier. Il décéda avant le 4 septembre 1514, date du partage de sa succession entre ses fils :
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V) GUIOT Regnauld, écuyer, seigneur de la Tour de Champagnac et de la Vouzelle. Dans le partage du 4 septembre 1514, il eut en qualité d'aîné, le logis noble de la Tour de Champagnac. Il épousa Isabeau de La Laurencie. Il décéda avant le 22 mars 1538, ayant eu pour enfants :
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VI) GUIOT Christophe, écuyer, seigneur de Champagnac et du Paradis (Bussière-Poitevine - Haute-Vienne). Il vendit avec sa mère, le 22 mars 1538, moyennant 30 livres, à Pierre et Jean Ferré, des rentes sur un mas de terre (J B Champeval, Chartrier de Bagnac). Il épousa Charlotte Giraud, fille de Jean, seigneur de Langallerie. Il en était veuf avant le 25 septembre 1567. A cette date, il fit accord à Montmorillon, avec Gaspard Giraud, écuyer, seigneur de Langallerie, Guillaume du Chastenet, etc., ses beaux-frères, au sujet de la succession de Robert de Forges, fils dudit Claude et de feu Renée Giraud. Christophe testa le 9 février 1568, et elit sa sépulture en l'église de Bussière-Poitevine, au tombeau de ses ancêtres. Il y nomma ses enfants, et choisit parmi les exécuteurs testamentaires, son frère Jacques. De son union avec Charlotte étaient nés :
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VII) GUIOT Maurice, écuyer, seigneur de Champagnac et du Paradis. En 1531, il était prisonnier à Poitiers, avec plusieurs autres gentilshommes. Ils furent tous renvoyés devant le sénéchal de Poitou, par sentence des Grands Jours, le 24 octobre de la même année. Après avoir été lieutenant de la compagnie de Christophe de Carbonnières, écuyer, seigneur de Chambéry, son cousin, et comme tel convoqué au ban de la Basse-Marche en 1577, il succéda audit seigneur de Carbonnières dans la charge de lieutenant et gouverneur pour le roi au gouvernement de Rocroy en 1593. Le 27 juin 1598, il fut nommé exécuteur testamentaire de Moyse Turpin, écuyer (Chérin). Il était dit encore vivant en 1601. Il demanda la copie des titres anciens détenus par son cousin Antoine, écuyer, seigneur d'Asnières, pour les présenter à M. Huault de Montmagny. Il épousa par contrat du 29 novembre 1571 (Junien, notaire de la comté de la Basse-Marche), Madeleine Turpin, fille de François, écuyer, seigneur de Busserolles, et de Charlotte de Saint-Astier, sa seconde épouse. De cette union naquit au moins :
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Branche de CHAMPBLANC (Champniers - Vienne) : |
V) GUIOT Florent, écuyer, seigneur de Champagnac en partie et du Repaire (Bussière-Poitevine - Haute-Vienne). Il partagea les biens de son père, le 4 septembre 1514, avec son frère aîné, et fit un bail en 1517. Le 6 novembre 1519, il vendit des rentes sur la Nigounerie, à Jacques Gallicher (Chartrier de Bagnac). Il épousa N. du Liège, et en eut pour enfants :
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VI) GUIOT Maurice, écuyer, seigneur de Champagnac et du Repaire. Il fut souvent confondu avec son cousin du même nom. En 1546, il épousa Marie de La Chapelle, fille de feu Louis, écuyer. Il était absent le 8 juin 1582, lorsque son frère François, tant en son nom qu'en celui dudit Maurice, fit aveu et dénombrement du fief du Repaire, à Pierre Berthon, chevalier, seigneur des Déffants (Carrés de d'Hozier). Maurice et Marie eurent pour enfants :
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VII) GUIOT Christophe, chevalier, seigneur du Repaire et de Champagnac, demeurant à Mauprévoir (Vienne). Le 29 octobre 1584, il obtint un jugement de maintenue de noblesse de Claude Malon, sur titres produits depuis 1473, puis le 22 décembre 1598, un autre de Sainte-Marthe, sur titres remontant à 1469. (Carrés de d'Hozier). Il épousa en premières noces, le 28 janvier 1578, Marie des Roziers, fille de Jean, écuyer, seigneur de Lage de Bussière, puis en secondes noces le 6 novembre 1581, Claudine de Lépine. De ces deux unions naquirent :
Il décéda avant le 26 mai 1609, date du baptême de son cinquième fils Jean. De cette union naquirent :
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VIII) GUIOT Jean, chevalier, seigneur du Clain (Mauprévoir - Vienne). Il fut conseiller du roi, et lieutenant particulier au siège de Civray. Il épousa en premières noces en 1616, Marguerite Cuvellier, fille de François, sieur de Boislebon, et de Marie Nau. De son union avec Marguerite naquirent :
Il obtint comme ses frères, une sentence de maintenue de noblesse rendue à Poitiers le 28 juin 1634, demeurant alors à Mauprévoir. Il fut inhumé le 7 janvier 1679, près de l'autel de la Vierge, dans l'église Saint-Nicolas de Civray. De sa seconde union étaient nés :
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IX) GUIOT Jean, baptisé à Civray le 22 février 1618, écuyer, seigneur de Champblanc (Champniers - Vienne). Il fut avocat en parlement, juge sénéchal de Tonnay-Charente et de la châtellenie des Fontaines de Beurlé. Par contrat du 17 janvier 1658, (Burgaud, notaire à Tonnay-Charente), il épousa Jeanne Ripaud, fille de feu Sylvestre, juge sénéchal de Tonnay-Charente, et de Catherine Blanche Cherpentier. Il reçut en dot 9000 livres, plus 5000 constituées par son office de sénéchal desdits lieux, et l'héritage de Champblanc en la paroisse de Champniers en Poitou. Sa future femme reçut 8000 livres de dot. Ils eurent pour enfants, au moins : |
X) GUIOT Jean Sylvestre, écuyer, seigneur de Champblanc. Il fut baptisé à Tonnay-Charente le 26 juillet 1659, âgé de 7 mois, et eut pour parrain son grand-père Jean GUIOT, conseiller du roi et lieutenant particulier à Civray. Il épousa Florimonde Giraudeau, et eut pour enfants :
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XI) GUIOT François, écuyer, seigneur de Champblanc. Il demeurait au bourg de Marétais (Charente-Maritime), et obtint le 17 décembre 1742, un certificat des principaux habitants de cette paroisse attestant qu'il habitait depuis plus de 20 ans parmi eux sans avoir dérogé à sa noblesse. En 1744, habitant Matha (Charente-Maritime), il adressa une requête pour protester contre une contrainte de 150 livres décernée contre lui par Charles Girard, fermier du domaine, pour droit de fief à cause d'une maison. Il fut démontré que cette contrainte tomba à faux, parce qu'il était né gentilhomme et qu'il avait faire remonté sa filiation à Audouin GUIOT. Il épousa Françoise du Bousquet. De cette union naquirent :
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Branche de la ROCHÈRE (Mouterre - Vienne) : |
IX) GUIOT Jean, écuyer, seigneur du Rivaud (Hiesse - Charente), et des Touches (Pressac - Vienne). Il épousa vers 1655, Marguerite de Laage, fille de Marc, écuyer, seigneur de la Garde, et d'Eléonore Vérinaud, sa première épouse. Il fut parrain le 15 août 1645, de Marthe GUIOT, fille de Pierre, écuyer, seigneur de la Férraudière. Le 9 septembre 1667, il fut maintenu dans sa noblesse, par Barentin. Il habitait alors Chez Jouannet (Mauprévoir - Vienne). Il fut inhumé dans cette paroisse, le 23 septembre 1697, et avait eu pour enfants :
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X) GUIOT Louis, baptisé à Mauprévoir le 2 novembre 1662. Il eut pour parrain Louis GUIOT, écuyer, seigneur de la Perelle. Il était qualifié d'écuyer, seigneur du Petit Champ. Le 24 juin 1690, il épousa à Asnières, Gabrielle de Cléré, fille de Jean, écuyer, seigneur du Rocher, et de feu Madeleine de Gréaulme. Il décéda avant le 27 octobre 1719, date de l'inhumation de Gabrielle de Cléré, qui était dite sa veuve. De leur union étaient nés :
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XI) GUIOT Jean, écuyer, seigneur de l'Etang. Par contrat passé le 16 mai 1750 (Mallebay, notaire à Saint-Bonnet - Haute-Vienne), il épousa Marie de Lassat, fille de feu Jean, écuyer, seigneur de Langallerie, et de feu Jeanne de Monmillon. (Veuve, elle épousa en secondes noces Jean de Baslon, écuyer, seigneur de Chanteloube). De leur union naquirent :
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XII) GUIOT Gilbert, écuyer, seigneur des Touches. Le 29 août 1785, il épousa Catherine Louise Aimée Perot de Champagné. Il assista à la réunion de la noblesse du Poitou, pour la nomination des députés en 1789. En 1793, il émigra, prit part aux campagnes de l'émigration ainsi qu'il résulta des certificats donnés par le prince de Condé et le comte Etienne de Damas. Il décéda à Charroux (Vienne), le 4 novembre 1804, ayant eu pour enfants :
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XIII) GUIOT de La ROCHÈRE François Henri, né à Chez Jouannet, et baptisé à Mauprévoir le 25 juillet 1787. Le 27 mai 1812, il épousa à Mouterre (Vienne), Louise Armande du Theil de La Rochère, fille de Louis, ancien officier du génie, et de Gabrielle Armande Vaslin du Porteau. Il décéda au château de la Rochère (Mouterre - Vienne), le 24 janvier 1869, laissant pour enfants :
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XIV GUIOT de La ROCHÈRE Louis, né au château de la Rochère, le 5 novembre 1816. Il fut breveté officier de la Légion d'Honneur et fut nommé vice-président du conseil général de la Vienne, pendant 32 ans. Il épousa au château de Furigny (Neuville - Vienne), le 11 décembre 1849, Marie Rosalie Eugénie de Tisseuil du Cérier, fille d'Eugène, vicomte de Tisseuil du Cérier, ancien garde du corps, et de Delphine Charlotte de Lestang de Furigny. Il décéda à l'Isle Jourdain (Vienne), le 30 novembre 1882, ayant eu pour enfants :
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XV) GUIOT de La ROCHÈRE Marie Jacques Henri Louis Médéric, né au château de la Rochère le 3 septembre 1850. Militaire, il prit part à la charge de Reischoffen et devint chef d'escadre de cavalerie. Il fut breveté chevalier de la Légion d'Honneur. En 1911, il était commandant de l'école de cavalerie de Saumur. Le 12 juillet 1882, il épousa à Bouglon (Lot et Garonne), Marie Thérèse de Mérac de Duchossy, fille de Paul Louis, et de Marie Delmas de Grammont. De cette union naquirent :
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XVI GUIOT de La ROCHÈRE Marie Joseph Henri Louis Pierre, né à Bouglon le 17 janvier 1887. Le 25 avril 1912, il épousa à Poitiers, Marie Amélie Albertine Guillemette de Lassat, fille de Marie Gilbert, et de Jeanne Eugénie de Maynard de La Farge. De cette union naquirent :
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Branche de la FERRAUDIÈRE (Champagné Saint-Hilaire - Vienne) : |
VIII) GUIOT Pierre, écuyer, seigneur de la Ferraudière (Champagné Saint-Hilaire - Vienne). (M V Berdet écrivait que le fief de la Faraudière, ou Férodière, était de la commune de Mauprévoir, où il y avait anciennement un village de ce nom). Il obtint avec ses frères une sentence de maintenue de noblesse, rendue à Poitiers, le 28 juin 1634, et fut encore confirmé dans sa noblesse avec plusieurs autres membres de sa famille, le 9 septembre 1667, par M. Barentin. Le 25 août 1632, il épousa Jeanne Gonnin, alias Bonnin, ou Bounin, fille de Nicolas, écuyer. De cette union naquirent :
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IX) GUIOT Philippe, chevalier, seigneur des Barbateaux et de la Ferraudière. Il épousa N. des Mesgrets, et en eut : |
X) GUIOT François, chevalier, seigneur des Ferraudières et autres lieux. Il épousa par contrat du 25 octobre 1714, Marie Perrot, fille de Pierre, seigneur de Champagnac. De cette union naquirent :
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XI) GUIOT Pierre, baptisé à Mauprévoir le 7 juin 1715. Le 16 novembre 1739, il épousa à Alloue, Florence, alias Fleurance de Laage de Volude, et de Marie Anne Angély. Il fut inhumé dans l'église de Mauprévoir, le 16 septembre 1749. Veuve, Fleurance de Laage, fut en procès le 18 août 1767, comme héritière de Jean de Laage, chevalier, seigneur de Cursay, et à cause de son fief de Chez Blève (Alloue). Le 27 mai 1768, elle donna une procuration (Caillaud, notaire royal à Angoulême), pour faire exécuter en sa faveur le testament de Françoise Andrée de Ravaud. (Inventaire sommaire des archives départementales de la Charente, antérieures à 1790). Elle fut portée parmi les électeurs de la noblesse du Poitou, de 1789 (Mémoires des antiquaires de l'ouest). En 1795, pendant la Révolution, elle fut emprisonnée à Confolens. (José DÉLIAS). Ils eurent pour enfants :
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XII) GUIOT de La FERRAUDIÈRE Jean François, né le 28 octobre 1748, baptisé le même jour à Mauprévoir.. Breveté chevalier de Saint-Louis, il était entré dans les gardes du corps (Compagnie de Villeroy), le Ier janvier 1770. Il émigra le Ier septembre 1791, fit la campagne de 1792 à l'armée des princes, comme brigadier des gardes du corps, compagnie de Grammont, puis rejoignit l'armée de Condé le 18 juillet 1793, et fit le reste de la campagne en qualité d'appointé dans la compagnie n° 12 au régiment des chasseurs nobles. Nommé chef de section en septembre 1794, il fit toutes les campagnes de l'armée de Condé. Il épousa à Alloue, le 14 septembre 1783, sa cousine Louise Anne, dite Aimée GUIOT de LESPARS, fille d'Emmanuel et de Marie de Raymond. Demeurant à Lairoux (Vendée), il fit sa déclaration devant le préfet de la Vendée, le 29 Floréal an X, et fut amnistié le 18 Frimaire an XI. (abbé Pierre BUREAU). Jean François décéda à Cellefrouin, le 20 mars 1809, ayant eu de son union avec Aimée :
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XIII) GUIOT de La FERRAUDIÈRE Jean François Nelzire, né à Mauprévoir le 8 juillet 1791. Il entra au service le Ier avril 1809, et fit comme lieutenant les campagnes de 1813 et 1814 à la Grande Armée. Il fut blessé d'un coupe de feu à la cuisse, le 10 février 1814, à l'affaire de Champaubert. Nommé chevalier de la Légion d'Honneur par ordonnance royale du 17 mars 1815, il se retira du service, et épousa à la Flèche (Sarthe), le 26 juin 1816, Alix Clémence de Lespinasse, fille d'Augustin Jacques et d'Anne Bertrand de La Chesnaye. Il décéda le 29 juillet 1867, sans postérité. |
Branche de la VINIÈRE : |
VII) GUIOT François, écuyer, seigneur de la Vinière. Il présenta ses titres de noblesse avec Jean GUIOT, écuyer, seigneur du Clain, en 1584 et 1598, pour obtenir des maintenues de noblesse. Par contrat du Ier juin 1617, il épousa Françoise Jourdain, et en eut pour enfants :
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VIII) GUIOT Louis, baptisé à Mauprévoir le 13 avril 1636, écuyer, seigneur de la Vinière. Il y a peu de renseignements sur lui. Il semble qu'il se soir marié vers 1670, et eut pour enfant, au moins : |
IX) GUIOT François Antoine, écuyer, seigneur de la Vinière. Vers 1700, il épousa Jeanne de Brossard. Peu de temps avant la date de son décès, il fut en procès avec Hubert de La Touche, seigneur de la Guitière, au sujet de la tutelle des enfants mineurs de feu Jean de Brossard, seigneur de la Mazonnerie (Archives de l'Indre). Il fut inhumé au Vigean (Vienne), le 26 mars 1712, ayant eu pour enfants :
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X) GUIOT Jean, écuyer, seigneur de la Vinière. Il épousa à Payroux (Vienne), le 13 septembre 1723, Marguerite Dubreuil, veuve d'Antoine Arnault, écuyer, seigneur des Ecures, en présence de sa mère et de Louis GUIOT, écuyer, seigneur du Petit-Champ. Avec sa femme, ils demeurèrent au lieu de Chez Valade (Payroux). Ils firent leur testament le 30 septembre 1723, devant Gay et Cuirblanc, notaires à Usson. Jean fut inhumé dans l'église de Payroux, le 7 janvier 1757. De son union avec Marguerite naquirent :
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Branche de la PERELLE et de la CARTE (Sans jonction) : |
I) GUIOT Louis, écuyer, seigneur de la Perelle. Le 2 novembre 1662, il fut parrain à Mauprévoir, de Louis GUIOT, seigneur du Petit-Champ. Il épousa vers 1669, Madeleine de Lanet, qui lui donna pour enfants :
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II) GUIOT Jean, écuyer, seigneur de la Perelle. Il épousa en premières noces à Asnières, le 19 janvier 1694, Marthe de Billon, fille d'Antoine et d'Anne de Villedon. Le 19 mai 1696, Jean et sa femme, demeurant au village de la Manière (Oradour-Fanais), transigèrent avec Daniel de Villedon, écuyer, seigneur de la Vinière, au sujet du testament d'Elisabeth de Villedon, en faveur de la dite Marthe de Billon. Avec le même Daniel de Villedon, ils vendirent des rentes, le 30 mars 1702, à Fleurant Pastoureau, écuyer, seigneur de Juignat. De cette union naquirent :
Il demeurait à la Carte (Asnières - Vienne), le 14 février 1725 (Minutes Gourdonneau, notaire à l'Isle-Jourdain). De cette union naquirent :
Le 26 décembre 1727, il donna une reconnaissance à Jeanne Rivet, demeurant à la Carte, des meubles et de l'argent que celle-ci avait apportés en mariage (acte passé devant Patharin, notaire à l'Isle-Jourdain). Il fut inhumé à Availle-Limousine, le 13 octobre 1730, et le 21 octobre 1730 (Patharin, notaire), eut lieu l'inventaire de ses meubles à la requête de Jeanne Rivet, sa veuve, et de ses enfants. |
III) GUIOT François, écuyer, seigneur de la Carte. Il renonça, ainsi que les autres enfants du premier lit, à la succession de leur père. Cependant, ils héritèrent en partie de celle de Marthe de Billon, leur mère. Le 6 août 1731, (Patharin, notaire), il consentit une obligation, puis le 6 août de la même année, il fit abandon de la métairie de la Rouyère, par l'entremise de Jean GUIOT, écuyer, seigneur du Petit-Champ, son fondé de procuration. Il fit encore un accord, ainsi que sa femme Catherine GUIOT, le 10 juillet 1733, avec Pierre Louis Pastoureau, écuyer. Le 8 mars 1738, il passa un bail, devant Gourdonneaux, notaire à l'Isle-Jourdain. Enfin, le 4 juillet 1759 (Chevalleau et Igounin, notaires à Availle), demeurant alors au logis de la Grollière (Pleuville), il donna à ferme, pour 7 ans, la borderie de la Manière (Oradour-Fanais), indivise avec la demoiselle de la Carte, sa sœur. Il épousa en premières noces Catherine GUIOT, fille de Pierre. Il épousa ensuite en secondes noces vers 1740, Marie du Verrier, peut-être fille de Louis, écuyer, seigneur de la Forest, et de Magdeleine de Savatte. De cette seconde union naquirent :
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- BEAUCHET-FILLEAU : Dictionnaires des familles de l'ancien Poitou. Généalogie composée à partir de CLAIRAMBAULT, du Père MÉNESTRIER, de la THAUMASSIÈRE, de Dom FONTENEAU, de La CHESNAYE des BOIS, de COURCELLES, des importants dossiers contenus dans les carrés de d'HOZIER, de CHÉRIN, du cabinet de d'HOZIER, des Pièces Originales, des preuves de la Grande Ecurie, de Saint-Cyr, des archives nationales, des archives de la Charente et de la Vienne, des registres paroissiaux, et enfin des communications de cette famille. - Extrait du cahier du rôle du ban et arrière-ban de la sénéchaussée d'Angoumois, 1635 : de BREMOND d'ARS. - Nobiliaire de la généralité de Limoges : Simon des COUSTURES. - Inventaire sommaire des archives départementales de la Charente, antérieures à 1790, rédigé par P. de FLEURY et J. de La MARTINIÈRE. - Bruno SÉPULCHRE : article sur le Pavillon (Les Adjots), Magnoux (Condac), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Librairie Bruno Sépulchre. - Bruno SÉPULCHRE et Jean-Paul GAILLARD : articles sur l'Houmède (Alloue), la Haute Lande (Alloue), le Douzil (Lesterps), Pontheil (Saint-Maurice des Lions), Lunesse (Saint-Saturnin), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Librairie Bruno Sépulchre. - Jean-Paul GAILLARD : articles sur la Pitardie (Saint-Preuil), la Magdeleine (Criteuil La Magdeleine), Ermelle (Lignières-Sonneville), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Librairie Bruno Sépulchre. - José DÉLIAS : articles sur le Louberie (Parzac), la Pardoucie (Saint-Germain de Confolens), le Dognon (Lesterps), Coux (Beaulieu sur Sonnette), l'Age de Volude (Alloue), Massignac (Alloue), et la Vergne (Alloue), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Librairie Bruno Sépulchre. - Frédéric DEGORCE : article sur le logis de Villognon, dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Librairie Bruno Sépulchre. - Abbé Pierre BUREAU : Les émigrés charentais. - Pierre CHAUMANET : Généalogie sur Internet : http://gw.geneanet.org/pchaumanet?lang=fr;p=audoin;n=guyot+de+champagnac - (*) Apport généalogique communiqué par M. Olivier GRENET. - Olivier de La MALENE : Apport généalogique. - Daniel JSM PEETERS : Apports généalogiques. - Michel BARTHELEMY : Apports généalogiques. |