V) GUIMBERTEAU Arthémy, né en 1714
et décédé à Blanzac, le 14 avril 1732.
Il épousa en premières noces Marie EGRETEAU.
De venu veuf, il épousa en secondes noces, après 1715, Mathurine
ARCOUET, fille d’Anthoine, et de Jacquette MOREAU.
De cette union naquirent :
|
1) Adam, né le 13
octobre 1719 à Blanzac et baptisé le 15.
Il épousa à Blanzac, le 23 janvier 1742 Catherine DURU.
A la signature de leur acte de mariage figuraient quatre RONDRAILH
dont un chanoine, ainsi que Henry TYGRAND, Jean BERNARD, Pierre MOINEAU,
notaires royaux. Ils ont :
Ils eurent pour enfants :
|
a) Mathurine,
née le 9 août 1743, Blanzac - décédée
le 30 octobre 1829 ).
Elle épousa son cousin germain Jean
François GUIMBERTEAU, veuf de Jeanne GALLÉE,
fils de Pierre, avocat en parlement, et de Marguerite HERAUD.
b) Geneviève, née
le 28 décembre 1744 (signature à son baptême
: de L’ESTOILE de CRESSAC).
Elle épousa le 21 février 1770 Charles BERNARD,
sieur de Pellegrin, fils de Pierre, sieur de Pellegrin, bourgeois
de Juillaguet, et de Jeanne MENAULT.
Elle décéda sans doute à la suite de son
accouchement de son fils, nommé : Adam,
né le 31 mars 1772 et décédé le
même jour. Ils furent inhumés dans la chapelle
Saint-Joseph de l’église Saint-Arthémy de
Blanzac, le 6 avril 1772.
Elle avait auparavant eu une fille, nommée Catherine
Thérèse, qui épousa son cousin Jean
François Adam GUIMBERTEAU, le 13 avril 1790.
c) Pierre, né à Blanzac
le 13 octobre 1745 et décédé à Saint-Palais
du Né, le 8 octobre 1800.
Il fut tonsuré le 17 décembre 1757 (à l’âge
de 12 ans) et deviendra prêtre, sous-diacre le 16 février
1769.
Il fut successivement curé de Bouëx (1771), de Mazières
(1775), et de Boresse (1776).
Ayant prêté serment, il fut nommé curé
de Barbezieux en 1793 et épousa l’année
suivante, le 27 juillet 1794 à Saint-Palais du Né,
Marie Magdeleine HOSPITEL, âgée de 26 ans (il en
avait près du double), dont il eut deux
enfants qui décédèrent en bas âge.
Ce fut lui qui écrivit au président de l’assemblée
électorale au moment où il prit ses fonctions
de curé de Barbezieux : « Faites en sorte que je
n’éprouve point de mortification à ma prise
de possession, car le moindre chagrin me causerait la mort ;
je suis si sensible et je ne puis me répondre …Je
ne reste point à Barbezieux si le patriarche réfractaire
ne décampe pas. »
Il avait épousé publiquement sa servante et avait
causé une telle indignation que les habitants, d’un
commun accord, l’avaient chassé de Barbezieux.
Il fut l’un des trois curés dénonciateurs
de son évêque, Pierre Louis de LA ROCHEFOUCAULD,
qui fut assassiné avec son frère, évêque
de Beauvais, aux Carmes à Paris, dans les conditions
les plus atroces. Ces saints hommes que Guimberteau avait dénoncés
pour « incontinence et libertinage ! » seront béatifiés
par le pape Pie XI, en 1926, avec tant d’autres martyrs
ce cette époque.
d) Michel, né le 5 juin
1748.
e) Marguerite, née le 23
septembre 1751.
f) Pierre Adam, né le 17
mars 1753.
Il fut capitaine, chevalier de l’ordre royal de la Légion
d’Honneur.
Il épousa Jeanne JOUNEAU (Elle décéda en
couches à Blanzac 16 avril 1780).
De cette union naquirent :
|
f1) Mathurine,
née le 6 avril 1780.
Elle épousa le 6 fructidor an XI, Léonard
de LAURIERE (né le 15 mai 1778, officier de santé,
fils de Jean, notaire royal, et de feue Geneviève
GODET), en présence de Léonard de LAURIERE,
76 ans, ministre du culte catholique à Péreuil.
Pierre Adam était dit demeurant à Paris.
Mathurine Catherine décéda à l’âge
de 24 ans, le 4 fructidor an XII.
f2) Adam, né en 1777.
Il fit une grande partie des campagnes napoléoniennes
sous le grade de capitaine d’une compagnie de hussards.
Chevalier de la légion d’honneur et de Saint-Louis,
il décéda à l’âge de
86 ans le 10 septembre 1857.
Il épousa à Blanzac le 28 août 1816,
Clarisse MESNARD (née à La Dourville, le
23 thermidor an V), fille de Michel Simon Louis, et de
Jeanne Luce VIDAUD du DOGNON.
Le mariage fut célébré en présence
de Michel VIDAUD du DOGNON, 53 ans, chevalier de Saint-Louis,
François VIDAUD du DOGNON, 48 ans, aumônier
de ND d’Obezine, Jacques VIDAUD du DOGNON, 54 ans,
ancien receveur des contributions, VIDAUD des SERAPHINS
? , Elise MESNARD, Achille VIDAUD, de LA PORTE (aux Loups)
née VIDAUD, MESNARD née VIDAUD, etc.
Clarisse décéda très âgée
à Blanzac, en 1881, après avoir, tout durant
de sa vie, donné à ses enfants et petits-enfants
toutes les libéralités que lui permettait
la grande fortune Guimberteau.
Ils eurent pour enfants :
|
f21) Jeanne
Hectorine, née le 20 juin 1817.
Elle épousa Charles RIGAILLAUD (1816 –
7 juin 1897), greffier de la justice de paix, fils
de Jean Philippe (1770 – 11 novembre 1842),
maire de Jurignac, et de Marie MESNARD (fille de
Charles, né en 1742, maire de Péreuil,
et de Marie Anne BOUSSIRON, née en 1764 ).
De cette union naquirent, Alphonse
né en 1858; Lovely;
Jean Louis Eusèbe,
né le 16 décembre 1847.
f22) Jeanne Estelle,
née le 10 novembre 1821.
Elle épousa Jean Baptiste Guillaume CONSTANT
(1810 – 10 août 1861), notaire à
Pérignac (Domaine de Puyborneau), fils de
Jean, notaire et juge de paix du canton de Blanzac,
et de Marguerite RAULHAC.
Ils eurent pour enfants : Julia,
Nelly, et Jean
Joseph. |
|
g) Mathurine, née le 13
juillet 1754, dont la destinée est inconnue. |
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------
2) Pierre, né le 7 janvier 1722
à Blanzac.
Il fut avocat en parlement, et procureur au présidial d’Angoulême
en 1783.
Il épousa à Angoulême, le 14 août 1743 (
Paroisse Saint-André ), Marguerite Elisabeth HERAUD, (née
le 17 septembre 1723 à Angoulême), fille de Jean, et
de Marie Geneviève PREVOST.
De cette union naquirent 16 enfants. Seuls sont connus :
|
a) Jean,
né le 1er septembre 1744 à Angoulême,
décédé le 8 janvier 1812 à Saint-léger
de Blanzac.
Il fut avocat en parlement, juge au tribunal du district d’Angoulême
en 1790.
Il épousa sa cousine germaine, Marie
Anne GUIMBERTEAU, fille de Pierre de GRANDCHAMP. Elle
décédera en 1818 sans laisser de postérité
.
Il fut le second élu député de la Charente
à la Convention en 1792 avec une forte majorité.
Il siègea au banc de la Montagne avec ses collègues
charentais DUBOIS de BELLEGARDE, en votant la mort du roi.
Il fut chargé de mission auprès de CARNOT pour
préparer l’armé « Sambre et Meuse
» qui obtiendra la victoire de Fleurus.
Devant la disette absolue des villes et campagnes normandes,
il écrivit au Comité de Salut Public : «Ce
tableau triste et affligeant déchire un cœur sensible,
votre délégué ne pouvant que consoler
ses frères, leur promette de prompts secours.»
Mais constatait avec regret que « les églises
du ci-devant culte regorgent d’assistants, alors que
le Temple de la Raison reste désert ! »
Il signait « un montagnard opportuniste, pas méchant
! ».
Il fut élu facilement, en brumaire an IV, député
au Conseil des Cinq Cents et y fut reconduit jusqu’à
la fin du Directoire. Il dit à ses amis politiques
de la municipalité d’Angoulême : «
Vous me rendez justice, en me regardant comme un ami de
la Liberté, comme un des fondateurs de la République,
un des fermes soutiens de notre Révolution. Oui. Vous
et moi avons brûlé nos vaisseaux …
». Son zèle fut si remarqué qu’il
inspira Victor Hugo dans « Quatre-Vingt-Treize »
en fustigeant ces exaltés montagnards « GUIMBERTEAU
qui dirigea l’armée des côtes de Cherbourg,
au milieu de TALLIEN, élégiaque et féroce,
CAMBACERES, procureur qui sera prince, CARRIER, procureur
qui sera tigre, et au sommet DANTON ! » Malgré
toutes ses envolées d’ardent révolutionnaire,
il se rallia à Bonaparte et son régime.
Il était dit que sa femme, Marie Anne GUIMBERTEAU,
possédait beaucoup de biens dans le canton de Blanzac.
b) Jean François, né
en 1746.
Il devint prêtre, tonsuré en 1759, curé
de Saint-Cybard d’Angoulême ? Sa destinée
est inconnue.
c) autre Jean
François, né le 6 novembre 1747 à
Angoulême.
Il fut notaire royal et juge sénéchal de la
ville et baronnie de Blanzac.
Il épousa en premières noces, le 16 janvier
1776, Jeanne GALLÉE, fille de Jacques et de Catherine
DEVIGNE, et en secondes noces, Mathurine
GUIMBERTEAU (née en 1754), fille d’Adam et
de Catherine DURU, dont il n’aura pas d’enfants.
De son premier mariage, il eut pour enfants :
|
c1) Catherine Mélanie,
née en 1784.
Elle épousa le 13 juin 1808 Pierre ROUSSET, docteur
en médecine, fils de Jean M° chirurgien et
de Jeanne BIROT, en présence de Pierre Adam GUIMBERTEAU,
membre de la Légion d’Honneur, Stanislas
OGIER des GENTLS, etc.
c2) Marguerite, qui épousa
Jean Baptiste de MONTALEMBERT, officier de santé
Ils eurent pour enfants, Jean François Charles;
Marie Anne Catherine Hermante.
Elle décéda à l’âge de
24 ans, le 4 frimaire an XIII, décès déclaré
par Dagobert des GENTILS.
c3) Adam Elie Félix,
né le 25 août 1789. Son parrain fut Jean
Félix GIMBERTEAU de LA MALOLIERE, étudiant,
(Saint-André d’Angoulême).
c4) Catherine Amcinthe (?),
née le 22 messidor an II, déclarée
par Stanislas OGIER des GENTILS, receveur de l’enregistrement,
et PERIER, notaire public. |
d) Jean Siméon, né
à Angoulême le 4 février 1755
Il devint prêtre, tonsuré en 1767, pourvu de bénéfices
honorifiques, vicaire de Saint-Laurent de Belzagot, curé
de Marthon en 1781 (curé de Chadurie, de Bouëx ?)
Il proposa à Marthon en juillet 1790 une motion pour
condamner les députés du département qui
n’avait pas voté les décrets de la Constituante
« comme ennemis de la Constitution, de la liberté,
et comme devant être dévoués à l’exécration
publique. »
Il prêta tous les serments révolutionnaires et
devint curé de la paroisse Saint-Paul d’Angoulême
et vicaire général du diocèse quand arriva
l’évêque constitutionnel JOUBERT.
Sécularisé, il épousa N. le 13 frimaire
an II et devint inspecteur des eaux et forêts à
Chambéry en 1812.
e) Elisabeth, née en 1752,
qui devint religieuse.
Elle se sécularisa pendant la Révolution.
f) Jean André, né
à Angoulême, le 30 novembre 1756.
Il fut avocat au parlement de Paris, procureur au présidial
d’Angoulême comme son père, puis avoué
à partir de 1790 lorsque la Constituante eut transformé
la fonction.
Il accèda au conseil municipal en 1793 et au comité
de surveillance avant d’être nommé au directoire
du district d’Angoulême.
Il décéda le 30 avril 1809, laissant de sa femme
Françoise CRASSAC, fille de Pierre, notaire royal à
Angoulême, trois enfants, dont :
|
f1) Jean François
Adam, né à Angoulême le 15
mars 1790, appelé Crassac.
Il devint contrôleur des postes, et épousa
le 20 décembre 1826 à Elisabeth Blanche
AUGIER des GENTILS, fille de Stanislas Auguste et d’Anne
de MONTALEMBERT (fille de Charles et nièce de Jean
Baptiste, époux de Marguerite GUIMBERTEAU.) Le
mariage fut célébré en présence
de Dagobert des GENTILS, 54 ans, ancien capitaine, Jean
Baptiste MONTALEMBERT, 54 ans, chirurgien, Nicolas RAULHAC
, 62 ans, oncle par alliance, etc.
De leur union naquit :
|
f11) Jean Baptiste,
né le 17 juin 1832, dont la destinée
est inconnue. |
|
g) Françoise, née
en 1754.
Elle épousa Jean Baptiste CONSTANT, (né le 18
septembre 1754 et décédé le 23 avril 1830),
notaire royal, juge de paix du canton de Blanzac, fils de Jean,
sieur de Beaumoulin, et d’Anne THILHARD.
Françoise est morte le 9 octobre 1784 au Moulin-Barraud
(Pérignac) des suites de l’accouchement de son
deuxième fils, Jean. Ils eurent deux enfants : Pierre,
et Jean.
h) Jean François Adam GUIMBERTEAU
de BOISMILORD, né à Angoulême le
19 juin 1759, décédé après 1826.
Il fut médecin à Angoulême.
Officier municipal en 1794, moins engagé dans la Révolution,
il fut davantage un notable qu’un politique.
Il épousa, le 13 avril 1790, sa cousine, Catherine Thérèse
BERNARD de PELLEGRIN, fille de Charles, et de Geneviève
GUIMBERTEAU.
i) Jean Félix GUIMBERTEAU de La
MALOLIERE, né à Angoulême, le 8 mars
1767, et décédé le 12 octobre 1846 à
Vitré, Ille et Vilaine.
Il fit une brillante carrière militaire et fut promu
rapidement général de brigade et inspecteur du
train de l’artillerie, sans doute par l’entremise
de ses frères influents dans tous les comités
révolutionnaires.
C’est au cours d’une de ces campagnes qu’il
rencontra en Bretagne Adélaïde de SAINT-PERN, issue
d’une des plus ancienne noblesse d’origine chevaleresque
de Haute Bretagne. Elle était née le 11 mai 1771,
fille de Jean Bertrand, comte de SAINT-PERN (1730-1797), et
de Marie Eulalie de DERVAL (1736-1803).
Jean Félix épousa Adélaïde, le 2 juin
1794 à Rennes.
Il est retracé dans différents historiques locaux
de la région nantaises que le général GUIMBERTEAU,
pourtant d’opinion républicaine, sauva les biens
de la famille SAINT-PERN, en particulier l’ancien château
et le parc de Launay-Godetiere, à Nantes Ils habitaient
le château de La Cadrannière, à Carquefou,
dans l’arrondissement de Nantes.
Jean Félix décéda à Vitré
en 1846 après Adélaïde, décédée
le 14 février 1841.
Ils eurent un fils :
|
i1) Félix Alfred,
né à Paris le 12 septembre 1798.
Sa carrière est inconnue.
Il épousa à Nantes, le 2 juin 1829, Caroline
de PAIMPARAY (29 novembre 1805 – 7 juin 1880).
Il fut maire de Carquefou de 1838 à 1848.
Ils eurent un fils :
|
i11) N.,
qui épousa une demoiselle FRIRION, fille
du général baron Jules Joseph FRIRION,
grand officier de la Légion d’Honneur,
né à Strasbourg en 1805 et décédé
chez sa fille à Carquefou en 1893.
Les terres de La Tour, qui étaient toujours
dans la famille, avaient été vendues
en 1856, mais il est dit que Madame GIMBERTEAU,
née FRIRION avait toujours le domaine de
La Cadrannière, au début du XXème
siècle. |
|
|
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------
3) Louis, né en 1727.
Il épousa Marie DELAGE, et eurent pour enfants :
|
a) Marie, née
en 1758.
Elle épousa Pierre Jacques MAULDE de L’OISELLERIE,
conseiller du roi, juge magistrat au présidial d’Angoulême,
fils de Jean, seigneur de Marsac, de L’Oisellerie et de
Valence, et de Marguerite MAULDE des BLANCHETEAUX.
La très grosse fortune de Marie, beaucoup plus importante
que celle des MAULDE, servit à entretenir le ménage,
son train de vie et toutes les dépenses afférentes
à l’entretien et l’embellissement du domaine
de l'Oisellerie.
Pierre Jacques fut député de la Convention en
1792. Il sera le seul député charentais, avec
DEVARS du MAYNE, à ne pas voter la mort du roi, mais
la détention.
Marie décéda le 1er novembre 1824 dans son domaine
de Puytillac à Pérignac.
Ils eurent pour enfants : Marie,
Jean, et Anne.
b) peut-être Louis, qui épousa
Julie GRASSIN.
De cette union naquit :
|
b1) Jacques,
né en 1795 et décédé le 17
février 1871.
Il fut conseiller d’arrondissement, maire d’Aubeville,
demeurant à La Dourville.
Il épousa e Marie Louise Aglaé BASSOULLET,
(décédée le 11 janvier 1852), et
eurent pour enfants :
|
b11) Zoé,
née le 17 juillet 1820 à La Dourville.
b12) Irène Marie Anne
Télésille, née le 7
mai 1822 à La Dourville.
Elle épousa le 27 juillet 1852 à Aubeville,
Laurent Joseph Michel JULIEN LAFERRIERE , capitaine
de frégate, (Rochefort), chevalier de la
Légion d'Honneur, (né à Jonzac
le 8 mai 1806), fils de Jean François (+
Bordeaux 27 juillet 1813), et Marie Louise SAZERAC
(+ Jonzac 24 juin 1849).
Le contrat de mariage fut passé devant M°
GIRAUD, notaire à Blanzac.
b13) Marie Léontine
Alice, née le 25 avril 1825 à
La Dourville.
Elle épousa le 1er février 1853 Jean
Baptiste Louis POQUILLON, docteur en médecine
(Rochechouart 87), né le 13 juillet 1820,
fils de Marc Louis, maire de Vayres, conseiller
d’arrondissement, et de Françoise PERIGORD.
b14) Jean Pierre Louis Léonce,
né le 21 février 1827 à La
Dourville.
Il fut juge de paix du canton de Cognac, puis procureur
de la République à Barbezieux.
Il mèna une carrière politique de
notable sous le Second Empire, maire d’Aubeville
de 1852 à 1860, conseiller d’arrondissement.
Il échoua au conseil général
de Blanzac sous la bannière bonapartiste
en 1864.
Il changea de camp et se ralliea aux républicains
pour combattre à plusieurs reprise Edmond
LAROCHE-JOUBERT solidement implanté à
Angoulême, mais toujours sans succès.
Las de toutes ses défaites, il se consacra
à son activité première d’agronome.
Après la crise du phylloxéra, il déplora
la désolation des terres du canton de Blanzac
et encouragea les exploitants à une agriculture
moderne.
Il créa L’almanach Guimberteau qui
aura beaucoup de succès dans la contrée.
Il fut aussi l’auteur de poésies philosophiques
comme Le Devenir Humain (Paris, 1897) avec une imprégnation
maçonnique, celle qui était de tradition
chez les Guimberteau depuis le XVIIIème siècle.
Il décéda au château de La Dourville
en février 1906, complètement ruiné
et démuni.
En 1927, la ville d’Angoulême donnera
son nom à une rue très passante de
la ville, d’où cette célébrité
post mortem dont la mémoire ne reste aujourd’hui
qu’attachée à une artère. |
|
|
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------
4) peut-être Jean, qui fut notaire
royal à Angeduc, et qui vivait à cette époque
dans cette paroisse.
Sa destinée est inconnue. |
|