GUILLOT du DOUSSET |
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D'argent au chevron de gueules
et une fasce d'or brochant sur le tout, accompagnés d'un croissant
de gueules montant, en pointe. (Pièces Originales, 1458, Dossier 33048). ( Joseph Denais, dans son armorial général de l'Anjou, donne ce blason pour GUILLOT de La DOUCE). |
Noms isolés : |
- GUILLOT Balthazar, sieur du Doussay. Il assista en qualité de beau-frère de l'épouse au contrat de mariage de René Isoré, écuyer, avec Claude Poulynier, le 11 octobre 1617 (Chérin, 109, généalogie Isoré). |
- de GUILLOT René, seigneur du Plessis-Doussay,
demeurant paroisse de Sainte-Colombe, élection d'Angers. Il épousa Marguerite Moreau, et en eut pour enfant, au moins : |
- de GUILLOT René, écuyer, seigneur
de la Frémillonnière, demeurant paroisse de Chevillé,
élection de La Flèche, Il fut avec son père au nombre des maintenus en leur noblesse par M. Voisin de La Noiraye. (Catalogue des gentilhommes d'Anjou, par P. de Farcy, page 23).
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- On trouve qualifié de seigneur du Puy, en Cussac (Haute-Vienne), GUILLOT du DOUSSET Jean-Baptiste, qui décéda célibataire en 1828. |
Filiation suivie : |
I) GUILLOT Colas, alias Nicolas, écuyer. Il reçut quittance de la somme de 20 livres de l'abbé et du couvent de Saint-Jean de Mélinays (diocèse d'Angers), le 25 janvier 1407 (Pièces originales 1458, dossier 33048). Il avait épousé Ysabeau Bodine (Bodin). Ils étaient décédés l'un et l'autre avant le 30 janvier 1441, date où leurs successions furent partagées devant les notaires de La Flèche. De leur union étaient nés :
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II) GUILLOT Jean, écuyer. Il était décédé avant le 30 janvier 1441. Dans cet acte de partage, on ne donne pas le nom de sa femme, on dit seulement qu'il eut pour enfants :
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III) GUILLOT Jacques, écuyer, seigneur du
Doussay (Sainte-Colombe, près de La Flèche - Sarthe). Il prit part au partage des biens de son grand-père et de sa grand-mère, le 30 janvier 1441, en qualité de fils et héritier de Jean GUILLOT (Carrés de d'Hozier, 322). Il fut l'un des 80 lances et archers au service du sénéchal d'Anjou, pour aller en Lombardie, et suivant un certificat de ce dernier du 13 avril 1447, il fut envoyé garder le château de Beaufort, à 6 vingt livres tournois de gages. Le 3 mars 1471, il obtint une sentence des élus d'Angers en faveur de sa noblesse. Il fut chargé par le sénéchal d'Anjou, de la garde du château de La Flèche, le 9 septembre 1481, après avoir prêté serment au Roi, et aux assises du 9 juillet 1483, à La Flèche. Ledit sénéchal attesta que Jacques et Jean GUILLOT, prêtre (peut-être son frère), furent appelés comme nobles dans un procès. Jacques épousa Isabeau Tourtreville. Le 24 octobre 1497, ils donnèrent la troisième partie de tous leurs biens à leurs enfants. Ceux-ci partagèrent ensuite les biens de leur père encore vivant et de leur mère décédée le 25 janvier 1506. Ils eurent pour enfants :
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IV) GUILLOT du DOUSSAY Jacques, écuyer, seigneur
du Doussay. Il fut élu pour commander le château de Beaufort, le 13 avril 1487. Il épousa Anne Boule. Il était décédé avant le 11 août 1541, ayant eu pour enfants :
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V) GUILLOT du DOUSSAY Jacques, écuyer, seigneur
du Doussay et du Puy de Cussac (près d'Oradour sur Vayres, élection
de Rochechouart - Haute-Vienne). Il demeurait à Rochechouart lors du partage de 1543. Il y épousa le 20 octobre 1549 (Boulesley, notaire à Rochechouart), Louise d'Autefort, alias d'Aultefort, fille de Jean, dit Verneuil, écuyer, seigneur du Puy, près le bourg de Cussac, capitaine au château de Cromières (Cussac), et de Congeresse ?, alias Laudevère ? de Jubel (le nobiliaire du Limousin, tome II, page 238, l'appelle Cangerie de Jubel). La famille GUILLOT du DOUSSAY avait droit de sépulture dans l'église de Cussac. Ils possédèrent le château du Puy jusqu'en 1766, époque où il fut acquis par M. Gaucher de Lavergne. Ils eurent pour enfants :
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VI) GUILLOT du DOUSSAY François, écuyer,
seigneur du Doussay, du Puy de Cussac et de Broussillon (en Périgord). Il naquit en 1564. Il defendit vaillamment le château de Cromières contre les partisans de la Ligue. Il avait acquis des droits en la châtellenie de Cromières, de Pierre de La Motte, écuyer, seigneur de Baignoux, droits que Jean de Salve, écuyer, seigneur de Cromières lui racheta, le 3 octobre 1606 (Des Bergues et Mallet, notaire de la vicomté de Rochechouart). Il présenta ses preuves de noblesse à Thouars, le 6 mars 1599, devant Huault de Montmagny et de Sainte-Marthe, en les faisant remonter à Colas GUILLOT, vivant en 1407 (Pièces originales, 1458, Dossiers 33048). Il épousa en premières noces, le 27 août 1584 (Durand, notaire au repaire du Puy, juridiction de Cromières), Louise de Beaulieu, fille de Forton, alias Ponthon, écuyer, seigneur de La Vau, et de Marguerite de Cursol. (Le nobiliaire du Limousin l'appelle Louise de Lavau de Beaulieu, fille de Fourton, écuyer, et de Marguerite de Cursat, et les fait marier le 22 août dans la paroisse de Champeaux en Périgord). François épousa en secondes noces le 11 novembre 1594 (Janvier, notaire à la Forge des Bernardières, paroisse de Saint-Sulpice, en Périgord), Marguerite Astellet, fille de feu Etienne. Il épousa enfin en troisièmes noces le 19 mai 1601, Marie de La Tour, dame de Villemorin, fille de Pierre, et de Catherine du Sy, et veuve de Balthazar d'Aujac. Il testa, les 27 mars 1614, 18 juillet 1627, 12 novembre 1629 et 13 janvier 1630, et décéda avant le Ier janvier 1633, date du partage de sa succession. De sa première union naquirent :
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VII) GUILLOT du DOUSSAY Guy, écuyer, seigneur
de Lavau, du Puy de Cussac. Il épousa le Ier mars 1615 (Rempnoux, notaire au repaire du Puy de Cussac), Marie-Sara d'Aujac, fille de feu Balthazar, écuyer, seigneur de Corben, et de Marie de La Tour. Il décéda avant le Ier janvier 1633, date où sa veuve, comme tutrice de ses enfants mineurs, partagea avec François et Jeanne, son beau-frère et sa belle-soeur, les biens de François, leur père et beau-père (Carrés d'Hozier, 322). (l'abbé Leclerc, dans son dictionnaire historique et géographique de la Haute-Vienne, dit à l'article sur Cussac que Guy GUILLOT, sieur de Lavaud et du Puy, fut enseveli dans l'église de Cussac, le 12 juillet 1650, "au tombeau de ses ancêtres, au dessus de l'autel de Notre-Dame"). Ladit d'Aujac fut également comprise dans le jugement des élus de Poitiers qui la mit au rang des nobles de la paroisse de Cussac, le 5 juillet 1634. Le nobiliaire du Limousin dit que Guy épousa en secondes noces, Marie David, mais il semblerait que ce soit une erreur. Guy eut pour enfants :
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VIII) GUILLOT du DOUSSAY Pierre, écuyer,
seigneur du Puy de Cussac. Il fut baptisé le 22 septembre 1627. Il prit part aux divers partages de 1633 et 1663. Il épousa, le 9 juillet 1651 (Aupetit, notaire), Marie du Rousseau de Ferrières, fille de Gabriel, chevalier, seigneur de Ferrières, et de Léonarde de Rempnoux. Il eut en dot les successions de ses père et mère, de François GUILLOT du DOUSSAY, son ayeul, et de feu Catherine, sa soeur, femme de Jean Bouschaud, écuyer, seigneur des Roches, décédée sans enfants. Dès le 28 mars 1665, Pierre avait présenté un cahier prouvant suffisamment sa noblesse et celle de son frère Léonard. Le 5 juillet 1666, il produisit ses preuves devant Barentin, qui le maintint en cette qualité ainsi que son frère le 10 décembre 1667. Il décéda le 18 avril 1684. De son union avec Marie du Rousseau, il eut pour enfants :
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IX) GUILLOT du DOUSSAY Charles, écuyer, seigneur
de la Reille, baptisé à Cussac le 22 décembre 1671. Il fut d'abord capitaine au régiment de la Sarre en 1693, puis lieutenant-colonel au régiment d'Artagnan-Infanterie, et nommé chevalier de Saint-Louis en 1715. Il prit part avec ses frères et soeurs au partage des biens de ses père et mère le 13 janvier 1693. Il fut maintenu en sa noblesse avec ses frères Pierre, René et Jean, le 31 mars 1715, par M. de Richebourg (carrés de d'Hozier, 322 et Archives Historiques du Poitou, tome XXII, page 364). Il épousa le 10 septembre 1722 (Chaumette et J. Simon, notaire de la vicomté de Rochechouart), Henriette d'Asnières de Maisonnais, fille de feu Robert, chevalier, seigneur de Saint-Palais, et de Marie de Croizant, sa seconde femme, en présence de son frère aîné Pierre (carrés de d'Hozier, 322). Il décéda à Angoulême, où il fut inhumé dans l'église Saint-Pierre (Nobiliaire du Limousin, page 240). Il avait eu pour enfants :
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X) GUILLOT du DOUSSAY Jean, chevalier, seigneur
de Graine, de l'Age-Bertrand (Chirac), né et baptisé à
Cussac le 11 juillet 1729. Il eut pour parrain son oncle Jean, évêque de Belley et prince du Saint-Empire. Il épousa le 11 janvier 1755 (Lidanne ou Lidoune, notaire en Périgord), Radegonde de La Ramière, fille de Charles, chevalier, seigneur de la Maisonneuve, et de Marie Joumart-Tizon d'Argence, en présence de sa soeur Louise. (Radegonde était la soeur de Anne, femme de François Regnauld, marquis de la Soudière). Le 29 octobre 1767, Jean et sa femme achetèrent la seigneurie de l'Age-Bertrand de Marie de Couhé de Pranzac (Carré de d'Hozier, 322). L'acte fut passé au château de l'Age, devant Moureau, notaire royal.
Deux mois plus tard, le 19 décembre, Marie de Couhé, qui habitait encore le château de l'Age où elle s'était réservé le droit de finir ses jours, faisait remise aux acquéreurs de la somme de 71000 livres, qui lui était encore due sur le prix de la vente. En 1789, demeurant dans la paroisse de Biennac (Haute-Vienne), Jean figura sur la liste des gentilhommes du Poitou réunis pour nommer des députés aux Etats Généraux (Mémoires des Antiquaires de l'Ouest, 1858-1859, page 492). Jean Guillot décéda le 3 pluviôse an X, en son château de Graine à Biennac. L'Age-Bertrand ne devait pas rester longtemps dans la famille GUILLOT. Radegonde de La Ramière, veuve, et ses deux fils Gabriel et Charles, vendirent la terre de l'Age, le 19 messidor an XI (8 juillet 1803), au citoyen Jean-François Blanchon, commissaire ordonnateur des guerres, demeurant alors à Marseille, représenté en cette circonstance par François Béchameil et Suzanne Blanchon, son épouse. Ils eurent pour enfants :
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