GUILLEMETEAU
blason de la famille Guillemeteau
Coupé, au 1 d'azur à la croix de Jérusalem d'argent, au 2 d'azur.
Devise : "Arbor et Ardor".
Ils furent sieurs de l'Eclopart (Gensac la Pallue), des Marais, des Essarts, de Belair.

Filiation suivie :
I) GUILLEMETEAU Jean, notaire à Jarnac où il vivait à la fin du XVIème siècle.
Il était peut-être le fils de David, où d'Antoine, cités un peu plus haut dans le texte.
Il épousa Marguerite Clergeau, et en eut pour enfants :
  1) Pierre, qui suit.
2) Abel, baptisé à Cognac le 12 janvier 1616.
3) Marie, née vers 1619. Elle épousa Jean Gembert, négociant, maire de Cognac en 1663, et anobli pour cette charge.
4) Louise, qui épousa Philippe de Bonnin.
5) Jeanne, qui épousa Gabriel de Villars, à Jarnac.

II) GUILLEMETEAU Pierre.
Il fut nommé en 1644 à l'office de greffier du lieutenant de robe courte (ou de l'amirauté, ou de la connétablie des maréchaux, ou du tribunal des maréchaux), siégeant à Cognac.
Il épousa Esther de Ranson.
De cette union naquirent :
  1) Jean, sieur du Poisvre, né en 1639.
2) Philippe, qui suit.
3) David, (alias Daniel) François, sieur des Essarts, né en 1658.
Il fut qualifié de noble homme, et épousa Suzanne Antoinette Pocque d'Odelan, veuve de Philippe de Chièvres, écuyer, seigneur de Saint-Martin.
Ils eurent pour enfants :
  a) Marie Madeleine, qui épousa à Courbillac, le 14 août 1723, après contrat reçu Debussat, notaire en Angoumois, Pierre Bonneau, seigneur du Chesne, avocat en Parlement, conseiller du Roi et son lieutenant général dans la ville de Lusignan.
Il était né à la Mothe le 26 septembre 1694, et était fils de jean, sieur de Clérimault, docteur en médecine, et de Suzanne Frete.
Ils eurent dix enfants, dont sept décédés en bas-âge.
4) Marthe, née en 1651. Elle épousa François Jaubert, sieur des Rides.
5) Marguerite, qui épousa à Courbillac, le 17 janvier 1660, Pierre Piet, bourgeois de Châteauneuf, commissaire des guerres, fils d'Hélie, marchand de Châteauneuf, et de Jeanne de Poutignac.
Ils demeurèrent au Maine Blanc, paroisse de Bouex. (environs de 1700) (Pierre Jeheu, notaire royal).
Ils eurent une fille.

III) GUILLEMETEAU Philippe, sieur de Belair.
Il naquit à Courbillac le 19 novembre 1643.
Il succéda en 1687, à l'office de greffier du lieutenant de robe courte détenu par son père.
Il fit inscrire à l'armorial de d'Hozier, les armes suivantes :
D'azur au lion d'or, accompagné de trois molettes de même.
(
GUILLEMETEAU, greffier de la Sénéchaussée de Cognac.)
(Armorial d'Hozier, 1696, Cognac, Généralité de La Rochelle.
)
blason de la famille Guillemeteau
Il épousa en 1678, Marie Prévostière de Leclopard, fille de Nicolas. Elle lui porta en dot la terre de l'Eclopard (Gensac La Pallue).
Le 14 juillet 1663 et le 17 juillet 1686, il fit déclaration de domaine (foi et hommage au seigneur de Roissac), ainsi que le 15 août 1696, un autre hommage pour le domaine de l'Eclopart au comte de Roquefort, veuf de Lydie de La Rochefoucauld, et père du marquis de Roissac, encore mineur.
Par acte Maurin du 21 avril 1705, il afferma à Guillaume Beaurivier (archives municipales de Cognac).
De son union avec Marie naquirent :
  1) Pierre, qui suit.
2) Claude, sieur de Belair.
Ce fut sans doute lui qui épousa le 6 novembre 1713, Catherine Bonneau (baptisée le 30 avril 1693), fille de Jean, sieur de Clérimault, et de Suzanne Frete, la soeur de Pierre, mariée avec Marie Madeleine GUILLEMETEAU.
Catherine décéda à Courbillac le 12 octobre 1730.
Sa postérité, s'il en eut une, n'est pas connue.
3) Anne, née en 1690.
Elle épousa en 1709, Philippe Pigornet, conseiller du Roi et son lieutenant en l'élection d'Angoulême, avocat céléèbre, décédé subitement en 1722.
Ils habitèrent paroisse de Beaulieu, à Angoulême.
Le 26 mars 1722, devant Pierre Jeheu, notaire royal à Angoulême, ils vendirent diverses pièces de terre près du bourg et dans la paroisse de Mareuil.
Ils vendirent également le 12 janvier 1730, moyennant 2000 livres, à Louis Tardat, boulanger, et Anne Gay, sa femme, une maison sise à Angoulême, près de la maison commune, la rue entre deux, paroisse Saint-André, ouvrant sur la rue qui va de la halle du Palet à la place à Mouchard. (Pierre Jeheu, notaire royal).
De cette union naquit un garçon.
4) Marie Elisabeth, née en 1704. Elle épousa en 1726, Jean François Labrousse de Mirebeau. Ils eurent un garçon.

IV) GUILLEMETEAU Pierre, sieur de Belair et de l'Eclopart. Il naquit en 1682.
Il épousa à Siecq par contrat du 4 novembre 1710 (Etienne Rocquet, notaire), le 24 novembre 1710 Marie Josias, de Siecq, fille de Louis et de Marguerite Montassier.
Il eut la charge de fermier de la dîme royale de la paroisse de Gensac, de 1719 à 1723.
Il eut pour enfants :
  1) Marie, née à l'Eclopart le 20 septembre 1711, et baptisée à Gensac le 8 décembre 1711.
Elle eut pour parrain Jean Josias, et pour marraine Marie Juceau.
2) Marguerite, née à l'Eclopart le 16 avril 1713, et baptisée le 18 avril.
Elle eut pour parrain François Frugier, conseiller du roi, et pour marraine, Antoinette Bienassis.
Elle épousa le 9 mars 1734, François Pepin de La Tour, fils de René, écuyer, seigneur de la Tour, ancien officier dans la grande fauconnerie du roi, et de Catherine Thérèse Coma.
3) Louise, née à l'Eclopart le 20 juillet 1715, et baptisée le lendemain à Gensac.
Elle eut pour parrain Pierre Miot, et pour marraine Louise Savary.
Elle épousa en premières noces le 11 février 1744, à Gensac, Jean René Pepin, sieur de la Sauzade, fils de François et d'Anne Brun, de la ville de Cognac.
Elle épousa en secondes noces, le 30 juin 1750 à Gimeux, Pierre Beaurivier.
Veuve à nouveau, elle épousa en troisièmes noces, le 19 septembre 1770 à Gimeux, Pierre Lamoureux.
Elle eut une fille de sa premières union.
Elle décéda avant 1789.
4) Pierre, qui suit.
5) Anne, née le 15 juin 1718 et baptisée le même jour à Gensac.
Elle eut pour parrain, Jean Boisson, métayer du logis de l'Eclopart, et pour marraine Jeanne Menard.
6) François, né le 24 février 1721, baptisé le même jour à Gensac.
Il eut pour parrain François Monet, et pour marraine Marie Bidet.
7) Marie, née le 2 février 1723 et baptisée le même jour à Gensac.
Elle eut pour parrain Nicolas Josias, et pour marraine Marie Roy.

V) GUILLEMETEAU de LECLOPART Pierre, né le 2 décembre 1716, et baptisé le même jour à Gensac.
Il eut pour parrain Pierre Beaurivier, et pour marraine Anne Frugier.
Il fut fermier de la dîme royale de la paroisse de Gensac, de 1719 à 1723.
Il épousa en premières noces Elisabeth de Lamirande, qui décéda sans lui donner de postérité peu de temps après son mariage.
Veuf, Pierre épousa en secondes noces Marie Jeanne Rabouin (née en 1725, décédée le 6 mars 1812), fille de Joseph, notaire à Péreuil, et de Jeanne Poirier, habitant à Grolet, paroisse de Péreuil.
Il reconnut le 21 janvier 1758, devoir à l'abbaye de Châtres, une rente annuelle de 40 sous, pour quelques pièces de terres relevant de cette abbaye.
Il décéda à Paris le 11 août 1790.
Il fut parrain à le Folie (Trois-Palis) en 1786, de Marie-Jeanne-Elisabeth Poirier, fille de François-David, et de Louise GUILLEMETEAU. (La marraine fut Marie Jeanne Elisabeth Droit, tante par alliance).
De sa seconde union, il eut pour enfants :
  1) Marie.
2) Marguerite, née en 1748.
Elle fut marraine, le 19 juillet 1788, de Marguerite Poirier, et se fit représenter par Jeanne Meillon, domestique. (Le parrain fut Pierre GUILLEMETEAU, sieur de l'Eclopard, oncle maternel, représenté par François Lagrange, aussi domestique).
Elle épousa à Gensac le 13 juillet 1772, Pierre Beaurivier, notaire royal, fils de François, et de Rose Boumart.
Ils eurent plusieurs enfants.
3) Pierre David, qui fit un rameau.
4) Pierre, né le 23 mai 1753, et baptisé le même jour à Gensac.
Il eut pour parrain Pierre Rabouin, et pour marraine Marguerite Rabouin.
Il décéda le 27 mai 1753, âgé de 4 jours.
5) François Hélie, appelé en famille Poirier, né le 16 avril 1754, et baptisé le même jour à Gensac.
Il eut pour parrain François Hélie Rabouin, et pour marraine Louise GUILLEMETEAU.
Il devint prêtre, vicaire de Gémozac. Il émigra en Espagne après avoir refusé de prêter les serments, puis revint en France en 1802. Il reprit son ancienne cure de Montpellier, près de Saintes, où il décéda en 1804.
Il avait été parrain de François Poirier, en 1789, dans l'église paroissiale de Notre-Dame de Trois-Palis. Il s'était fait représenté par François Croiset, qui déclara ne pas savoir signé. (La marraine était demoiselle Marie Journaud (alias Jouneau), épouse du fils GUILLEMETEAU, représentée par Jeanne Nailhon (alias Meillon), domestique, qui déclara aussi ne pas savoir signer).
6) Pierre, qui suit.
7) Charles, né le 26 novembre 1756, baptisé le même jour à Gensac.
Il eut pour parrain Charles Marchere, et pour marraine Marie Le Tille.
8) Louise, née le 8 février 1759, baptisée le même jour à Gensac.
Elle eut pour parrain Nicolas Elis et pour marraine Louise Puissant.
Elle épousa à Gensac le 9 novembre 1784, François David Poirier, bourgeois, juge de paix à Hiersac, demeurant au logis de la Folie, paroisse de Trois-Palis, fils de François et de Suzanne Boussiron. Eklle s'était mariée avec une bulle de dispense papale de parenté au troisième degré.
Ils eurent au moins 4 enfants.
Elle décéda en 1823.
9) Pierre, appelé en famille Tillet, né le Ier septembre 1760, baptisé le même jour à Gensac.
Il eut pour parrain Pierre Haye, et pour marraine Louise Puissant.
Il devint prêtre et vicaire de Gensac. Réfractaire, il émigra en Espagne où il décéda en 1793.
10) Pierre, appelé en famille Desplantes, né le 16 mars 1767, baptisé le même jour à Gensac.
Il eut pour parrain Pierre GUILLEMETEAU, et pour marraine Marguerite GUILLEMETEAU.
Il devint aussi prêtre, et fut également réfractaire et émigra en Espagne comme ses frères. Il rentra en France en 1802.
Il ré-occupa son ancienne cure de Rioux, près de Saintes, où il décéda en 1827.

VI) GUILLEMETEAU de LECLOPART Pierre, appelé en famille des Marais, né le 24 mars 1755, et baptisé le même jour à Gensac.
Il eut pour parrain Pierre GUILLEMETEAU, et pour marraine Marie GUILLEMETEAU, sa soeur.
Il épousa en premières noces, par contrat du 20 décembre 1791, reçu Callandreau, notaire à Angoulême, et dans l'église de Trois-Palis, le 24 janvier 1792, Marguerite Benoit des Essarts. Elle décéda la même année.
Veuf, il épousa en secondes noces à Champmillon, le 8 avril 1795, Marguerite de Monnereau (née en 1771, décédée en 1824), fille de feu Léonard, écuyer, seigneur du Maine Lafont, paroisse de Voulgézac, capitaine d'infanterie, et de Louise Guy de Ponlevin (remariée à ce moment là avec le chevalier Jean Baptiste Desmier d'Olbreuse).
Il décéda en 1841.
De sa première union naquit :
  1) Marie Madeleine, née en 1792.
Elle épousa en 1811 son cousin germain, Daniel Pierre GUILLEMETEAU de LECLOPART, et eurent un fils nommé Daniel Pierre Achille.
Elle décéda en 1875.
Pierre eut pour enfants de sa seconde union :
  2) Auguste, né en 1795. Il décéda sans postérité
3) François Frédéric, né en 1803.
Il était étudiant lorsqu'il décéda le 24 mai 1824, âgé de 20 ans et 6 mois.
4) Elie, né en 1804. Il décéda sans postérité.
5) Jean Baptiste Léon, qui suit.
6) Marie Madeleine, appelée en famille Séraphine, née en 1799 à Boisrond, commune de Saint-Saturnin.
Elle épousa à Voulgézac le 19 juillet 1832, Pierre Alexandre de Morel (né le 4 août 1796, décédé à Cognac le 9 juin 1859), fils de Gabriel, chevalier, seigneur du Cluseau et de la Rousselie, et de Marguerite Louise de Jaubert.
Ils eurent trois enfants.
Elle décéda à Angoulême le 19 mai 1853.
7) Marie Françoise, appelée Elisa en famille, née en 1809.
Elle devint religieuse et fut malgré son jeune âge, supérieure au couvent du Doyenné à Angoulême, à la suite de sa fondatrice, Irénée de Magnac, décédée à 33 ans, en avril 1830.
Elle décéda le 8 octobre 1836 au Petit Bardine.

VII) GUILLEMETEAU de LECLOPART Jean Baptiste Léon, né à Boisrond le 20 février 1801.
Il épousa en premières noces Louise Constance Chartier (née en 1813). Elle décéda le Ier octobre 1851.
Veuf, il épousa en secondes noces Anne Claire Chartier, soeur de la précédente, et veuve depuis 1846 de Valère Legrand. Elle décéda vers 1862.
Il décéda en 1868.
De son premier mariage naquirent :
  1) Jean Henri, qui suit.
2) Cécile, née en 1867. Elle décéda en 1847.
3) Anna, née en 1846. Elle décéda en 1854.

VIII) GUILLEMETEAU de LECLOPART Jean Henri, né en 1834.
Il épousa Marie Beaumont, qui décéda le 24 mai 1901, âgée de 75 ans.
Il décéda le 26 janvier 1905.
Ils eurent pour enfants :
  1) Anna, née le 16 avril 1861.
Elle épousa le 29 mai 1884, Camille Hischmann, docteur en médecine à Paris.
Elle décéda le 24 mai 1901, ayant trois fils.
2) Jeanne, née le 16 février 1865.
Elle épousa le 3 janvier 1888, Marcel Baschet, célèbre peintre portraitiste, membre de l'Institut. Ils eurent deux enfants.
3) Marguerite, née le 14 octobre 1868.
Elle épousa le 21 juin 1887, René Baschet, frère du précédent, directeur de 'l'Illustration". Ils eurent trois enfants.

Rameau de Pierre David GUILLEMETEAU :
VI) GUILLEMETEAU Pierre David, né le 15 août 1751 à Gensac, et baptisé le lendemain, fils de Pierre GUILLEMETEAU de LECLOPARD et de Marie Jeanne Rabouin (Branche principale, degré V).
Il eut pour parrain Pierre Beaurivier, de Merpins, et pour marraine Marie Rose Rabouin.
Le 26 décembre 1782, il épousa à Barret, Marie Anne Dorothée Jouneau, fille de feu Nicolas, et de Dorothée Moulinier.
Ils furent les derniers possesseurs de la famille du domaine de l'Eclopart, qui fut vendu et démembré à plusieurs propriétaires, lors de la Révolution.
Ils décédèrent, elle en 1810, et lui en 1829, ayant eu pour enfants :
  1) Marie Jeanne, appelée en famille Julie, née en 1785.
Elle épousa en 1807 François de Lafond, notaire à Pérignac (né en 1773, décédé en 1848), fils d'Antoine, notaire royal et procureur de Blanzac, et de Marie Poirier.
Ils eurent deux enfants.
Elle décéda en 1814.
2) Daniel Pierre, né en 1787.
Il fut parrain, le 19 juillet 1788, de Marguerite Poirier, fille de François-David, et de Louise GUILLEMETEAU, sa soeur. Il se fit représenté par François Lagrange, domestique. (Elle eut pour marraine, demoiselle Marguerite GUILLEMETEAU, épouse du sieur Beauvivier, notaire royal, et représentée par Jeanne Meillon, aussi domestique).
Il épousa le 18 novembre 1811 à Saint-Saturnin, Marie Madeleine GUILLEMETEAU, appelée en famille Rose, sa cousine germaine, fille de Pierre GUILLEMETEAU des MARAIS et de Marguerite Benoit des Essarts.
Il décéda en 1854.
Ils eurent pour fils :
  a) Daniel Pierre Achille, né le 10 octobre 1812. Il eut pour témoin à son baptême, François Jucaud, âgé de 53 ans, cultivateur. L'acte est signé GUILLEMETEAU Maire, fils aîné.
Il décéda en 1824.
3) Pierre, qui suit.
4) Pierre Henri, né en 1795.
Il épousa en 1821 Claire Elisabeth Céline Feytaud.
Il décéda en 1849, étant notaire à Segonzac.
De son union avec Claire Elisabeth Céline, naquirent :
  a) Pierre Justin, né le Ier septembre 1825.
Il était célibataire en 1860.
b) Pierre Joseph, né le 27 janvier 1829.
Il fut négociant à Saujon, et épousa en 1854 Aline Chailloleau (née en 1836).
Ils n'avaient pas d'enfants en 1860.
c) Marie Elisabeth Noémie, née en 1841.
Elle épousa en 1847 Hector Martin, et eurent un garçon.

VII) GUILLEMETEAU Pierre, appelé en famille Prénouveau, né en 1788.
Il devint notaire à Segonzac.
Il épousa Anne Jolain, appelée en famille Félide (décédée en 1858), fille d'Auguste, notaire à Fouquebrune, et de Louise Jacquette de Monnereau.
De cette union naquirent :
  1) David Pierre Alcide, né le 23 janvier 1820.
Il fut aspirant notaire à Gensac (à l'Eclopart), et devint greffier de la justice de paix.
Il épousa à Segonzac, le 19 avril 1842, Léontine Rousseau, fille de Jean et de Renée Seguin.
Ils eurent pour enfant :
  a) Marie Louise Henriette Berthe, née en 1843.
Elle épousa le 15 novembre 1859 à Segonzac, François Ferdinand Thublier, notaire à Segonzac, fils de François et de Jeanne Thublier. Ils eurent un garçon.
2) Marie Madeleine Loweli, née en 1824.
Elle épousa à Segonzac le Ier septembre 1851, François Uldéric de Juglart, fils de François Joseph et de Marie de Morel. Il succéda à la charge de notaire, de Pierre GUILLEMETEAU de LECLOPART, à Segonzac, en 1851, pour la céder en 1860 à François Ferdiand Thublier.
Ils eurent deux enfants.

Branche de CHENEUZAC (Linars) :
- GUILLEMETEAU Nicolas, sieur de Cheneusac, y demeurant, paroisse de Linars, avec François Huguet, sieur de la Prade, licencié es-lois et demoiselle Jeanne de Saint-Victor, sa femme, eurent une reconnaissance, le 15 juin 1722, faite par Pierre Regnauld, écuyer, sieur de la Richardie, y demeurant, paroisse du Petit-Champagne, duché de la Valette, d'une somme de 630 livres dues à la succession de feu Charles GUILLEMETEAU, sieur de Combechave. (Jeheu, notaire royal).

- GUILLEMETEAU Nicolas, (sans doute le même que précédemment), marchand, et demoiselle Marie Fufresse, sa femme, demeurant au bourg de Cheneuzac, paroisse de Linars, firent le 25 juillet 1724, un bail à moitié des fruits, de la métairie leur appartenant, sise au dit bourg de Cheneuzac, avec les ustensiles et le matériel agricole en dependant. (Jeheu, notaire royal).

Noms isolés :
- GUILLEMETEAU Charles, trésorier et receveur de la duchesse d'Angoulême et de Valois, mère du roi François Ier.
Il fit le 22 septembre 1521, son testament, dans lequel il demandait à être enseveli sous le grand crucifix, fondait 500 messes pour le repos de son âme, léguait à la chapelle de Notre-Dame de Pitié de Roullet, fondée par son père, la métairie des Aubreaux, 10 livres à chacun des couvents. (les Andreaux, paroisse de Saint-Estèphe).

- GUILLEMETEAU Pierre, demeurant en la paroisse de Courbillac, présent et acceptant, se fit arrenter par Henriette de Saint-Gelais-Lusignan, 40 journaux de terres incultes, à prendre en plus grande pièces, dépendant de la métairie de l'Eclopard, situés à la croix des Six Chemins, confrontant au midi au chemin Boisné, et du nord au restant de la pièce, joignant le chemin par lequel on va de Segonzac à Cognac.

- Le 7 mars 1596, GUILLEMETEAU François fut cité avec Jean du Port, sieur du Rouziers, beau-frère de Jean Estivalle, David GUILLEMETEAU, avocat du roi, Christophe Houlier, sieur de la Pouyade, François Chauvet, écuyer, sieur de Fontbelle, maître Antoine GUILLEMETEAU et Joseph Micheau, notaire, tous proches parents et alliés de Jean Estivalle, tant du côté maternel que paternel, dans la procuration donnée par Jean Estivalle, fils de défunt noble Louis Estivalle, en son vivant seigneur de Chassors, conseiller du roi au présidial d'Angoumois.

- GUILLEMETEAU Marguerite, qui épousa à Courbillac, le 14 janvier 1661, Jacques Fouque.

- GUILLEMETEAU Marie, épousa à Courbillac le 5 novembre 1664, Hélie Joubert.

- GUILLEMETEAU Marguerite, épousa à Courbillac le 21 août 1673, Pierre Clemenceau.

- GUILLEMETEAU Jeanne, épousa à Bordeaux le 5 mars 1685, Jean de Constantin, fils d'Antoine et de Jacqueline de Veyrières de Saint-Germain.

- GUILLEMETEAU Charles, décédé avant 1702.
Il avait épousé Françoise Longuépée, qui lui donna pour enfant :
  1) Perrine, demeurant au Bourg des Dames.
Elle épousa par contrat de mariage du 15 décembre 1701, reçu Boistaud, à Courbillac le 9 janvier 1702, Pierre Geay, de Sainte-Sévère, fils de Guillaume et d'Antoinette Mersier.

- GUILLEMETEAU Catherine, épousa à Courbillac le 5 avril 1680, Jacques Hermand.

- GUILLEMETEAU Catherine, épousa à Courbillac le Ier février 1701, Jean Mon.

- GUILLEMETEAU Marie. Elle épousa à Courbillac le 30 mai 1702, Pierre Mage.

- GUILLEMETEAU Marie, qui épousa à Courbillac le 22 janvier 1704, Gabriel Yrvoix.

- GUILLEMETEAU Catherine, épousa à Courbillac le 15 février 1706, Jacques Mesnard.

- GUILLEMETEAU Jean, qui épousa à Gensac le 11 février 1709, Jeanne Boutillier.

- GUILLEMETEAU Jean, huissier, et sa femme Marie Fougère, reçurent un bail à ferme, le 21 juillet 1711, par Catherine Bodet, femme de Jean Gaillot, absent depuis plusieurs années pour le service de Sa Majesté, d'une partie de la maison qu'elle occupe en la ville d'Angoulême. (Pierre Jeheu, notaire royal).

- GUILLEMETEAU Marie, qui épousa à Courbillac le 4 février 1711, Jean de Bussac, habitant le Temple, à Sigogne, frère de Pierre et neveu de François. Un contrat de vente apparaît à leurs noms, le 21 janvier 1717, reçu Delaborde.

- GUILLEMETEAU Pierre, laboureur à bras à Courbillac.
Il épousa à Mérignac le 8 janvier 1711, Anne Marie de Bussac. Elle décéda à Mérignac le 10 janvier 1766, et fut inhumée le lendemain à Courbillac.
Pierre était décédé avant 1766, et avait eu pour enfants, au moins :
  1) Françoise, qui épousa à Courbillac le 12 février 1732, Jean Renard, laboureur à bras, fils de Jean et d'Antoinette Boistaud. Le contrat de mariage avait été passé le 7 janvier 1732, reçu Delaborde.
2) Marie, née le 17 avril 1712.
3) Louise, née le 7 juin 1713.
4) Perrine, née le 16 novembre 1723, baptisée le lendemain à Courbillac. Elle eut pour parrain Pierre Salle, et pour marraine Perrine GUILLEMETEAU.
5) Jean, né le 24 janvier 1730, baptisé le lendemain à Courbillac.
6) Louise, née le 2 janvier 1733 et baptisée le même jour à Courbillac. Elle eut pour parrain Jean Gontier, et pour marraine Louise Mage.

- GUILLEMETEAU Jean, teinturier de la dite ville de La Rochefoucauld, détenu en prison, fut remplacé le 16 août 1719, devant Pierre Jeheu, notaire royal à Angoulême, par engagement de François Menot, cuisinier natif de Metz, pour servir en qualité de soldat de milice pour la ville de La Rochefoucauld.

- GUILLEMETEAU Pierre, qui épousa à Gensac le 23 juillet 1732, Judicq Grolleau, d'Angeac.

- GUILLEMETEAU Jeanne, qui épousa Pierre Pinard, de La Pallue.
Ils eurent un fils nommé Jean, né et baptisé à Gensac le 12 septembre 1758, et qui eut pour parrain Jean GUILLEMETEAU, et pour marraine Marie Boutillier.

- GUILLEMETEAU Jacques, et Marie Rochais, sa femme, eurent un fils :
  1) Pierre, qui naquit en 1766. Il épousa le 21 octobre 1793, à Mainxe, Jeanne Quantin.

- GUILLEMETEAU Jérôme.
Il était praticien à Angoulême, lorsqu'il épousa à Bignac le 10 juin 1737, Marie Mulot. Il eut pour témoins de cette union, François Birot de Bignac, et Javry de Servolles.
Ils eurent au moins pour enfants :
  1) François.
2) Jacques, qui suit.

- GUILLEMETEAU Jacques, fils de Jérôme, ancien huissier au Châtelet de Paris, mais originaire d’Angoulême, naquit en mai 1738, à Bignac.
Il fut chanoine au chapitre de Blanzac.
Il était curé de Biarge depuis vingt ans quand éclata la Révolution. Il prêta les serments, mais comme sa pension, vu la pénurie du trésor, lui fut payée fort irrégulièrement et que son église tombait en ruine, il se décida à se rendre à Paris solliciter pour ces deux objets, et il s’adressa aux conventionnels BELLEGARDE et GUIMBERTEAU, députés d’Angoulême, et surtout à CHAZAUD, qu’il avait connu administrateur du district de Confolens. Il faut avouer que ce pauvre curé de campagne, fort peu au courant de la politique du temps, n’avait pas été heureux en choisissant pareil moment et de pareils hommes ( Antoine DUBOIS de BELLEGARDE, Jean GUIMBERTEAU et Jean François Simon CHAZAUD, étaient tous trois régicides), pour venir solliciter sur les choses de la religion ; il l’appris bientôt à ses dépens. N’ayant aucune ressource pour subsister, il chercha à se faire employer comme vicaire. Il fut d’abord placé à Fontenay-sous-Vincennes. Ayant perdu cette place, il se décida à pousser plus loin, du côté de la Normandie, et se mit en route à pied. Mais arrivé à Chevreuse (Seine et Oise), il entra dans l’auberge Saint-Jacques pour y prendre quelques aliments. La singularité de son costume, mi-civil, mi-ecclésiastique, mais surtout un long chapelet qu’il portait appendu à sa boutonnière, le firent remarquer aux patriotes du lieu, qui l’arrêtèrent le 16 avril 1793, et l’envoyèrent aussitôt prisonnier à Versailles. A peine rendu à Versailles, GUILLEMETEAU subit un long interrogatoire de la part des deux délégués du directoire du département. Cet interrogatoire roula principalement sur les pièces assez nombreuses qu’on avait saisies sur lui au moment de son arrestation à Chevreuse. Ces pièces étaient en vers et en prose, les unes adressées au prince royal (le jeune Louis XVII), les autres à Madame Elisabeth ; il y avait aussi un sonnet dédié au conventionnel BELLEGARDE, dans lequel l’auteur parlait avec éloge de Marie Antoinette. C’était encore faire preuve d’une singulière étourderie ou d’une grande inexpérience ; le régicide BELLEGARDE avait certainement peu de sympathie pour cette grande infortune royale ?
Il résulte, de cet interrogatoire et du mémoire qu’il fournit pour sa justification, qu’il avait prêté les deux serments qu’on exigeait dans ce temps des prêtres ; mais c’était certainement le désir qu’il avait de rester en France qui l’avait poussé à prêter serment, car il fut très ferme dans les réponses qu’il fit touchant la religion.
L’interrogateur lui dit :
- Vous parlez souvent de Dieu. Y croyez-vous ?
- G. Je l’ai trop étudié pour ne pas y croire de toutes les manières possibles.
- I. Croyez-vous au Christ ?
- G. Oui j’y crois. C’est l’antidote du péché d’Adam.
- I. Croyez-vous à la Vierge ?
- G. Oui, puisqu’elle est la mère du Christ, etc.
Convaincu ainsi de royalisme et de catholicisme, deux grands crimes en ce temps, GUILLEMETEAU fut maintenu en état d’arrestation à Versailles. Cependant, il parvint à s’évader de sa prison, le 7 messidor an II ; mais le 9, il était arrêté à nouveau à Issy et conduit à Paris, où bientôt FOUQUIER-TINVILLE dressait son acte d’accusation, le 7 thermidor. Le 8 thermidor, GUILLEMETEAU comparaissait devant le tribunal révolutionnaire « pour s’être déclaré l’ennemi du peuple en entretenant des intelligences et correspondances avec les ennemis de la République, en participant au complots de l’infâme CAPET et de sa famille » ; Le malheureux curé de Biarge fut condamné à mort et exécuté le même jour (26 juillet 1794) avec cinquante-cinq autres victimes.


- GUILLEMETEAU Guillaume, né à Angoulême le 3 novembre 1781.
Il fut lieutenant au premier régiment d'infanterie de ligne, en 1813.

- Généalogie commniquée par MM. Philippe VALLANTIN-DULAC et Bruno VEILLON, extraite du Groupe "Notables de nos Provinces".
  Cette notice a été construite à partir des notes extraites de :
  - Généalogies des familles Guillemeteau, Rabouin, Jouneau, Moulinier, Jolain et de Monnereau par Pierre GUILLEMETEAU-LECLOPARD, dit Prénouveau, parues à Versailles, Beau, imprimeur libraire, rue de L’Orangerie, 1860.
- Généalogie succincte de la famille Guillemeteau, notes manuscrites de Maurice de MOREL, vers 1925.
- Recherches minutieuses de Bruno VEILLON, président de L’AGC, demeurant à Gensac-La-Pallue, principalement sur les registres des paroisses de Gensac, Courbillac et Trois-Palis.
- Dictionnaire historique et généalogique des familles du Poitou, BEAUCHET-FILLEAU, Poitiers, 1891
- Généalogies périgourdines, Famille de MOREL.
- Le clergé charentais pendant la Révolution, Abbé BLANCHET, Angoulême, 1898.
- Le clergé charentais et la révolution, Abbé BUREAU, Abzac, 1989
- Les émigrés charentais, Abbé BUREAU, Presses universitaires de Limoges, 2003
- Histoire de l’Angoumois, François VIGIER de LA PILE.
- Dictionnaire biographique des charentais, F. JULIEN-LABRUYERE, Le Croît Vif, 2005
- Communications de Madame Catherine SERVANT, de Patrick ESCLAFER de LA RODE
- Renseignements généalogiques fournis par M. François-Robert GUILLEMETEAU.
- Eric Percy-Marinier : Histoire et généalogie de la maison de Regnauld de la Soudière.
- P Lacroix : Chroniques de l'Angoumois occidental.

- Association Promotion Patrimoine, Châteaux, manoirs et logis de la Charente. Extraits de l'article sur l'Eclopard, de Lydie Foulon.
- Autres renseignements généalogiques fournis par M.
Jean-Luc MARECHAL.
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