guigou
GUIGOU

GUIGOU Jean Joseph Pierre, né le Ier décembre 1767 à Auriol (Bouches du Rhône), fils d'André, boulanger, et d'Anne Rose plumier.
Il entra au grand séminaire d'Aix, où il reçut la tonsure, puis au séminaire de Marseille, où il resta 4 ans.
Agé de 22 ans, il reçut la prêtrise à Nice.
A la Révolution, il émigra une première fois à Bologne (Italie), et y resta jusqu'à la chute de Robespierre. Revenu en France, il dut cependant se cacher en Aveyron, avant d'émigrer à nouveau à Barcelone (Espagne).
Le Concordat de 1801 lui permit de rentrer en France, et il fut nommé curé de Saint-Zacharie (Bouches du Rhône).
En 1804, il fut fait chanoine de la cathédrale d'Aix par Monseigneur Jérôme Marie Champion de Cicé, archevêque d'Aix.
Il devint vicaire général en 1809. Après le décès de Monseigneur de Cicé, en 1810, il fut nommé par le chapitre, vicaire capitulaire, fonction qu'il exerça jusqu'en 1820.
Le 10 septembre 1823, il fut appelé par le gouvernement français à devenir évêque d'Angoulême.
Préconisé le 3 mai 1824, sacré le 29 juin dans l'église Saint-Sauveur d'Aix par Monseigneur de Bausset, archevêque d'Aix, il fit son entrée à Angoulême, le 13 septembre 1824. (Abbé TRICOIRE).
Dans l'ouvrage de l'abbé Jean Hippolyte MICHON, sur la vie de Jean Joseph Pierre GUIGOU, on peut voir représenté ces deux ensembles héraldiques :

blason de Jean Joseph Pierre Guigou, évêque d'Angoulême
De gueules au sautoir d'or cantonné de quatre roses d'argent, (alias au naturel), tigées du même.
Couronne ducale, surmontée de la mitre et de la crosse, et du chapeau avec sa cordelière de 10 houppes de chaque côté.
(Le blason est parfois représenté avec un sautoir alaisé).
(Abbé Jean Hippolyte MICHON - Vie de Jean Joseph Pierre GUIGOU)

blason de Jean Joseph Guigou, évêque d'Angoulême
De gueules au sautoir d'or cantonné de quatre roses d'argent, tigées du même.
La crosse est posée en pal et tournée vers la dextre, derrière l'écu, surmontée de la mitre, le tout accompagné d'un décor floral et végétal.
Tenants : deux enfants.
(Abbé Jean Hippolyte MICHON - Vie de Jean Joseph Pierre GUIGOU)

Le 20 novembre 1834, à la suite d'une longue visite pastorale qu'il avait fait à cheval, il eut une première attaque de paralysie, suivit peu de temps après d'une seconde, qui le priva pour toujours de l'usage d'une partie de ses membres. Cette infirmité ne fit que s'aggraver avec le temps.
Il décéda le 21 mai 1842 et fut inhumé le 3 juin dans le caveau où reposait son prédécesseur, sous le sanctuaire de la cathédrale. (Abbé TRICOIRE).

- Abbé TRICOIRE : Les évêques d'Angoulême : Recherches historiques depuis les origines jusqu'à nos jours.
- Abbé Jean-Hippolyte MICHON : Statistique monumentale de la Charente.
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