GREEN de SAINT-MARSAULT |
De gueules à trois
demi-vols d'or, posés deux et un. |
Une tradition familiale donne une origine galloise à
cette famille. Il est dit que Griffin GREEN, seigneur suzerain de la partie
méridionale du pays de Galles fonda en son pays une ville de son nom,
et que Baud (Baudouin) GREEN fut le premier à se fixer en France, après
qu'il eut accompagner le duc de LANCASTRE en 1356 en portant sous ses ordres
l'oriflamme en Guyenne. En réalité, il n'en est rien, car le nom de lords de VELLEJE, aussi mentionné VELLY(e) dans certains ouvrages, est le nom actuel de Vailly sur Aisne, près de Soissons. La présence des Anglais y est confirmée dans le milieu du XIVème siècle, et c'est de là que Baud, alias Bault, ou Baudouin GREEN accompagna le duc de Lancastre en Guyenne. Cette famille n'est pas non plus d'origine galloise, mais anglaise. Elle aurait une lointaine origine française et descendrait de la famille de La ZOUCHE. Une branche s'implanta par la suite au Pays de Galles, et une autre fit souche en France, à la suite des guerres de Guyenne. (Christopher SIMONS) Le nom de cette famille s'est écrit indistinctement GREEN, GRAIN, GRAYN et GREIN. Les trois M du blason ci-dessous sont mentionnés par BÉGON (maintenue de 1699), et par d'HOZIER. Cependant, la famille n'a porté que les trois demi-vols. En ajoutant les trois M, on a peut-être pensé que cette famille avait la même origine que les SAINT-MARSAULT de Bretagne, ce qui est erroné. |
Parmi les différentes terres que cette famille posséda en Charente, on peut citer : - Château-Guyon (Bazac) : des environs de 1600 aux environs de 1700. - La Feuilletrie (Rioux-Martin) : des environs de 1600 aux environs de 1700. - Gademoulin (Gensac La Pallue) : de la fin du XVème siècle au 20 février 1715. - Les Bouchauds (Saint-Cybardeaux) : de la seconde moitié du XVIIIème siècle à la Révolution de 1789. - Peudry (Saint-Martial de Montmoreau) : du 31 décembre 1523 à 1633. - Mazotte (Segonzac) : des environs de 1450 au 24 février 1668. - Puyguillier (peut-être Segonzac) : des environs de 1523 au 24 février 1668. - Nieuil : des environs de 1580 au 7 juin 1724. |
Parti, au 1 de gueules à trois demi-vols
d'or, qui est GREEN, au 2 de gueules à trois M couronnés d'or
à l'antique, qui est SAINT-MARSAULT. |
Parti, au 1 de gueules à trois demi-vols d'argent, au 2 de gueules à 3 M de sable couronnés d'or à l'antique. Devise : " Ready to fly for my god, my king, my lady". |
Noms isolés : |
- GREEN de SAINT-MARSAULT Agnès, qui aurait épousé Jean du CHAFFAULT de MONCEAUX, aux environs de 1490. |
- GREEN, dit de SAINT-MARSAULT Françoise, qui épousa vers 1610, Jacques de COMBAREL. |
- GREEN, dit de SAINT-MARSAULT Jeanne, épousa Jean de La BERMONDIE, écuyer, seigneur de la Salvagie. |
- GREEN, dit de SAINT-MARSAULT Marie, épousa Jean BERTRAND, écuyer, seigneur de Laurière. Ils firent baptiser leur fils Jean à Vitrac (Vitrac Saint-Vincent), en 1664. |
- GREEN, dit de SAINT-MARSAULT Catherine, veuve d'Elie PASQUET, assista le 23 mars 1777, au mariage de sa fille Marie, veuve de Pierre de SAINT-RÉMY, avec Pierre BEAUPOIL de SAINT-AULAIRE. |
Filiation suivie : |
I) GREEN Baud, (alias Bault, ou Baudouin) était dit issu des lords de VELLEJE, (parfois mentionné VELLY(e), du côté de Soissons), de nos jours Vailly sur Aisne. (Christopher SIMONS) En 1356, il accompagna le duc de LANCASTRE et porta l'oriflamme dans les guerres de Guyenne. (Christopher SIMONS) Il épousa Marie de SAINT-MARSAULT, héritière de la terre de ce nom en Périgord (entre Aubeterre et Chalais - Peut-être Saint-Martial de Montmoreau). Par ce mariage, la postérité de Baud ajouta à ses noms et armes ceux de la maison de SAINT-MARSAULT. Il semble qu'ils eurent pour enfants :
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II) GREEN de SAINT-MARSAULT Hugues. Il se maria en 1388, et posséda du chef de sa femme divers héritages dans les terres de Saint-Symphorien. Il semblerait qu'il eut pour fils :
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III) GREEN de SAINT-MARSAULT Amanieu. Il vivait au milieu du XVème siècle et était qualifié de noble homme dans un acte où il figura comme procureur de Marguerite DESSOUS, héritière de feu Marie de SAINT-MARSAULT. Le 19 août 1463, il fit hommage à François BOUCHARD, seigneur d'Aubeterre. Il aurait épousé ou bien Anne de SAINTE-MAURE, ou plus surement Marguerite DESSOUS, et eut pour enfant : |
IV) GREEN de SAINT-MARSAULT Guillaume, écuyer, seigneur de Saint-Marsault, et de Coulonges. Il épousa Hélix de SAINT-MARTIN. Par ce mariage, elle apporta la terre de Mazotte (Segonzac) dans la famille GREEN. Il ne vivait plus le 4 octobre 1490, date où sa veuve, ayant bail de leurs enfants mineurs, donna une reconnaissance sous le sceau de la ville d'Aubeterre. Elle se remaria avec Verdun JOURDAIN, chevalier, seigneur d'Ambleville. Elle en était à nouveau veuve à la date du 15 septembre 1525, moment où son fils aîné François la fit légataire de l'usufruit des maisons et patrimoines de Saint-Marsault, Coursac, et leurs dépendances. Guillaume et Hélix eurent pour enfants :
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V) GREEN de SAINT-MARSAULT Jean, chevalier,
seigneur de Saint-Marsault, de Mazotte, de la Garde et Peudry en partie, Puyguillier (Segonzac), Coursac, etc. Le 15 septembre 1525, il fut institué héritier universel par son frère aîné, et fut remboursé par ordre de François Ier, le Ier juillet 1526, de 7000 écus d'or au soleil, qu'il avait prêté pour la rançon de son frère. Il passa accord avec son frère Samson le 30 décembre 1528. Il présenta à la mère du roi une requête relative à la justice de la terre de Mazotte, qui fut admise le 21 janvier 1530. Le 9 mars 1534, René, vicomte de Rohan, le nomma gouverneur et administrateur pour la vicomtesse, sa femme (Isabeau d'ALBRET), des terres de Montpont, de Gensac, de Puynormand et de Villefranche, charge qu'il remplissait encore en 1537. Vers 1520, il épousa en premières noces Louise CHESNEL, fille de Jean, écuyer, seigneur de Meux, et de Françoise de PUY-RIGAUD. De cette union naquirent :
Il décéda entre le 24 novembre 1538 et le 18 juin 1540. Ils eurent pour fils :
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VI) GREEN de SAINT-MARSAULT Jean, écuyer,
seigneur de Saint-Marsault, Mazotte (Segonzac), Puyguillier (Segonzac), Coursac, Peudry, etc. Le 8 avril 1546, il transigea avec sa sœur Anne, puis le 20 mai 1562, avec son frère François. Il fut homme d'armes des ordonnances du roi dans la compagnie du seigneur de Belleville, en 1577. Il épousa le 8 février 1550, par contrat passé à Périgueux, Catherine de BELCIER, fille de Jean, seigneur de la Ralphie en Périgord. De cette union naquirent :
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VII) GREEN de SAINT-MARSAULT Jean, écuyer,
seigneur de Saint-Marsault, Mazotte (Segonzac), Peudry (Saint-Martial de Montmoreau), Nieuil (Charente), et du moulin des Riddes. Le 9 février 1585, il rendit hommages de ses terres. Il passa un accord avec ses père et mère le 5 août 1595. Le 13 août 1604, il fit hommage pour le fief des Jouberts, et reçut lui-même un hommage le 17 janvier 1607. Il épousa le 12 juin 1581 (MEYSSAC, notaire à Montbron), Renée JOUBERT, demoiselle de Nieuil, fille de Perard, écuyer, seigneur de Nieuil, et de Jeanne de La BÉRAUDIÈRE. Vers la fin du XVIème siècle, il acheta la terre de Gademoulin (Gensac La Pallue). Il vivait encore le 29 avril 1622. De son union avec Renée naquirent :
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VIII) GREEN de SAINT-MARSAULT François, chevalier, seigneur de Nieuil (Charente), Mazotte (Segonzac), Peudry (Saint Martial de Montmoreau), Fontchauveau, etc., né à Nieuil le 30 août 1592. Le28 avril 1622, il transigea avec Charlotte MORLET du MUSEAU, sa belle-sœur, veuve d'Henri, et obtint un arrêt le 15 novembre 1633, comme héritier unique de Jean, son frère. Le 14 novembre 1617 (VASLET, notaire à Angoulême), il épousa Yolande de BARBARIN, fille de feu Gabriel, écuyer, seigneur de la Breuille et de Fontchauveau, et de Louise FROTIER-TIZON de La ROCHETTE, dame du Roc. Le 25 avril 1622, François étant au lieu de la "Roire" (Saint-Fort sur le Né) "au lit malade de mon corps, toutefois saint d'esprit et d'entendement, considérant qu'il n'y rien plus certain que la mort", fit son testament. Il donnait 250 livres aux Récollets de Cognac et autant à ceux de Confolens, ainsi qu'aux Carmélites de Rochefort. Il léguait aussi à sa femme (Antoinette ?) tous les meubles du château de Nieuil, et son carrosse garni de quatre chevaux, et lui demandait de ne pas avoir d'enfants, ni de se remarier après son décès. (Bruno SÉPULCHRE). Il traita pour vendre Mazotte (Segonzac), aux Jésuites, pour le prix de 63000 livres, mais il décéda avant l'exécution de cet acte. Mazotte fut mis en adjudication et fut adjugé le 24 février 1668, aux Jésuites d'Angoulême, pour 39000 livres. Les Jésuites firent en même temps l'acquisition de Puyguillier (Segonzac). (Bruno SÉPULCHRE). Il vivait encore le 30 avril 1639, et avait eu pour enfants :
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IX) GREEN de SAINT-MARSAULT Louis Joseph, chevalier, seigneur de l'Herbaudière, co-seigneur de Fontchauveau et de Nieuil. Le 17 avril 1689, il fit un accord, à Angoulême, avec François Sylvain GREEN de SAINT-MARSAULT, chevalier, seigneur de Nieuil, son neveu, dont il avait la curatelle. Il transigea avec lui le 9 mai suivant. Le 23 mai 1680, il épousa en la maison noble de l'Herbaudière (André CELLIER, notaire en la baronnie de Châtelaillon), Henriette BLANDIN, fille de Pierre, chevalier, seigneur de Boisregnault, et de Madeleine VACHERON. Il fut enregistré à l'Armorial Général de France, à la généralité de Limoges, en date du 5 août 1698, avec le blason de fantaisie ci-dessous :
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X) GREEN de SAINT-MARSAULT Pierre Louis, chevalier, seigneur de l'Herbaudière, Cramahé, Fontchauveau, etc., né vers 1680. Il fut capitaine des gardes-côtes de la capitainerie de Châtelaillon. En 1716, il fut inspecteur général garde-côte des provinces d'Aunis, Poitou et îles adjacentes. Le 4 février 1704, il épousa en la cure de Saint-Michel Le Clou (Vendée), devant Jean CARDIN et Elie TRAIN, notaires à Fontenay Le Comte, Henriette Céleste du BÉJARRY de BUZELET, fille de Louis HORTAX, chevalier, seigneur de la Roche-Louherie, et de Renée Charlotte de CHASTEIGNER. Le 14 juin 1710, alias le 28 janvier 1711 (ROBIN et BALLARD, notaires à Fontenay Le Comte), il transigea avec sa femme, pour la succession de Renée Charlotte de CHASTEIGNER avec Louis de BÉJARRY, chevalier, seigneur de la Ricardière, Alexandre de BÉJARRY, chevalier, seigneur de la Roche, frères de sa femme, et Olympe Céleste JANVRE de La BOUCHETIÈRE, veuve de Pierre de SUYVOT, chevalier, seigneur du Mazeau. Le 19 avril 1714, Pierre Louis, de concert avec sa femme, ratifia le contrat obligatoire de 3000 livres consenti au profit des religieuses du monastère de Tusson, pour la donation de sa sœur Dorothée, et le 24 avril 1716, il transigea avec François REGNAULD, écuyer, seigneur de la Soudière, héritier de feu Marie GREEN de SAINT-MARSAULT, sa mère, pour terminer le procès qu'ils avaient au présidial d'Angoulême (acte reçu JEHEU, notaire en Angoulême). Il décéda le 30 novembre 1730, et fut inhumé le 2 décembre suivant, dans le chœur de l'église de Salles, diocèse de La Rochelle. De son union avec Henriette Céleste naquirent :
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XI) GREEN de SAINT-MARSAULT Louis Henri Alexandre, chevalier, seigneur de l'Herbaudière, Fontchauveau, Cramahé, etc., né paroisse Notre-Dame de Fontenay Le Comte vers 1710. Le 17 janvier 1735, il partagea avec ses sœurs, à la Rochelle, les successions de ses père et mère. Le 9 décembre 1731 (SOULARD, notaire à La Rochelle), il épousa Madeleine Suzanne de COMPAING, veuve de N. TULLERON, magistrat au présidial de La Rochelle, et fille de feu François, écuyer, seigneur de la Chevallerie, et de Gabrielle des MONTILS. Il décéda le 16 février 1752 et fut inhumé le lendemain à Saint-Barthélémy de La Rochelle. De son mariage étaient nés :
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XII) GREEN de SAINT-MARSAULT Henri Charles Benjamin, chevalier, seigneur baron de Châtelaillon, du Roullet, la Salle d'Aitré, Rudepierre, la Laisse, l'Herbaudière, seigneur des Bouchauds (Saint-Cybardeaux), etc., baptisé à La Rochelle le 29 septembre 1739. Il fut capitaine au régiment de Bresse-Infanterie, breveté chevalier de Saint-Louis. Le 20 mai 1767 (ROY et CRASSOUS, notaires à La Rochelle), il épousa Françoise Suzanne Geneviève GREEN de SAINT-MARSAULT, fille unique de François Louis, marquis de Châtelaillon, capitaine de cavalerie, grand sénéchal de La Rochelle et du pays d'Aunis, et de Marie Geneviève de CULANT. Le 16 janvier 1779, il partagea les successions de ses père et mère avec ses frères et sœurs. Par provisions du roi du 5 avril 1786, il succéda à son beau-père comme grand sénéchal de la Rochelle et du pays d'Aunis, et prêta serment en cette qualité, au parlement de Paris le 10 avril. Il présida l'assemblée des trois ordres convoquée par Louis XVI le 24 janvier 1789. Ayant émigré, le 26 Prairial an IV (14 juin 1796), fut adjugé à Jean COSTE, demeurant à Saint-Cybardeaux, le domaine des Bouchauds, préalablement saisi. (Jean-Paul GAILLARD et Bruno SÉPULCHRE). Il décéda en son château du Roullet, le 30 décembre 1819, laissant pour enfants :
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XIII) GREEN de SAINT-MARSAULT Louis Alexandre Benjamin, marquis et baron de Châtelaillon, comte de Saint-Marsault, baptisé à Notre-Dame de La Rochelle le 6 mars 1768. Il entra à l'école militaire de Paris en 1782, et en sortit sous-lieutenant au régiment de la Reine-Cavalerie en 1784. Le 23 février 1787, il fut présenté et monta dans les carrosses du roi. Il fut nommé capitaine de remplacement au même régiment au mois de juillet 1789. Au commencement de 1791, il émigra à Worms. Il prit le titre de comte Louis de SAINT-MARSAULT, qu'il porta toujours depuis, fit toute la guerre comme aide de camp du prince de CONDÉ, et fut nommé colonel en 1794 et chevalier de Saint-Louis en 1796. En 1814, il fut successivement chevalier, puis officier de la Légion d'Honneur, sous-lieutenant des gardes du corps du roi, compagnie écossaise, puis maréchal de camp des armées du roi. En mai de cette année, il fut chargé par la noblesse d'Aunis, convoquée par son père, de présenter au roi une adresse de félicitations et de dévouement, et fit partie en 1815, de la députation chargée de présenter à Sa Majesté, après les Cent Jours, l'adresse du conseil municipal de La Rochelle. En 1816, il prit le commandement de la troisième division militaire à La Rochelle, et fut nommé député de la Charente Inférieure en 1824. Il avait été institué légataire universel de Louis François GREEN de SAINT-MARSAULT, marquis de Châtelaillon, son aïeul maternel, qui par testament du mois de septembre 1780, substitua les titres de ses propres aux aînés de cette branche jusqu'à la quatrième génération et de mâles en mâles. Il épousa le 8 février 1808, Antoinette Catherine Emmanuelle Louise de CRUSSOL d'UZÈS de MONTAUSIER, fille d'Anne Marie André, comte de Montausier, maréchal des camps et armées du roi, et de Louise Henriette LEFÈBRE d'ORMESSON. Il décéda le 28 janvier 1860, ayant eu pour enfants :
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XIV) GREEN de SAINT-MARSAULT Louis André Marie Edmond, comte de Saint-Marsault-Châtelaillon, né le 28 juillet 1810. Il fut lieutenant de cavalerie, et donna sa démission au moment de son mariage. Le 14 juin 1836, il épousa à Tours, Charlotte Léonie LAMIRAULT de NOIRCOURT, fille de Charles, chevalier de Saint-Jean de Jérusalem, et de Charlotte Le CARON de FLEURY. Il décéda le 10 octobre 1900, ayant eu pour enfants :
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XV) GREEN de SAINT-MARSAULT Louis Alexandre Georges, comte de Saint-Marsault-Châtelaillon, né le 23 août 1838. Il fut officier d'ordonnance du colonel supérieur des mobilisés de la Charente-Inférieure pendant la guerre de 1870-71. Il épousa à Châtellerault, le 14 janvier 1868, Marie Marthe DELAUBIER, fille de Charles, juge au tribunal civil de cette ville, et de Louise CREUZÉ. Il décéda à Poitiers le 31 janvier 1905, ayant eu pour enfants :
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XVI) GREEN de SAINT-MARSAULT Charles Marie Joseph, comte de Saint-Marsault-Châtelaillon, né le 2 juillet 1872. Il épousa à La Jarne (Charente-Maritime), le 23 août 1899, Paule Marie Louise Mathilde CHÉRADE de MONTBRON, fille d'Alexandre Edouard Marie, comte de Montbron, et de Marthe Clémentine Joséphine RENAUD d'AVESNES des MÉLOIZES-FRESNOY. De cette union naquirent :
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Rameau de GADEMOULIN (Gensac La Pallue) : |
VII) GREEN de SAINT-MARSAULT Charles, chevalier,
seigneur de Gademoulin (Gensac
La Pallue), de la Cour, et de la Foucaudière. Il assista comme oncle maternel de l'époux, au mariage du fils de Louis AUBERT et de Charlotte GREEN. Avant le 6 mai 1628, il épousa Marie du BREUIL, ou DUBREUIL, veuve de François de PUYGUYON, écuyer, seigneur du Mas. Il acheta Gademoulin en 1630 et fut parrain de son petit neveu Charles, fils de François le 30 octobre 1649 à Segonzac. Charles se ligua en 1654 avec quelques habitants de Gensac, contre Léonor de La ROCHEFOUCAULD, dans le procès qui eut lieu à propos du dessèchement des marais de Gensac. Mais les uns et les autres perdirent leur procès. Il y eut un autre procès pour des droits honorifiques en l'église paroissiale, de 1687 à 1696. Charles voulait s'opposer à l'inhumation de Lydie de La ROCHEFOUCAULD dans l'église de Gensac. Par arrêt du 14 mai 1696, le parlement de Paris débouta Charles de ses prétentions, et lui interdit de prendre le titre de seigneur de Gensac, appartenant au seul baron de Roissac, seigneur dominant. Il eut au moins pour enfants :
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VIII) GREEN de SAINT-MARSAULT Charles Louis, seigneur de Gademoulin, la
Cour, etc. Le 13 décembre 1662, il transigea avec Jean Louis CRUGY, chevalier, seigneur de Marcillac, époux de Marie Louise de PUYGUYON, sa sœur utérine. Il épousa en 1661 Gabrielle GEOFFROY, fille de René, écuyer, seigneur des Bouchauds, et de Marguerite de FARGUES de LAVEDAN. En 1667, il transigea encore avec François Louis FLAMENT, son beau-frère, au sujet du règlement de droits héréditaires, puis en 1674 avec Clément CHÉRADE, à propos d'une créance. Le 20 février 1715, la seigneurie de Gademoulin avec les terres de la Cour, des Bajots et de la Pallue, saisies sur Charles Louis, fut achetée moyennant 74000 livres, sans compter 7956 livres pour droits d'amortissement, par les prêtres de la mission de Saintes. Le 2 août 1718, ces derniers constituèrent une pension viagère et alimentaire de 300 livres au profit de Charles Louis GREEN de SAINT-MARSAULT de GADEMOULIN et de Gabrielle GEOFFROY, sa femme, sous la condition expresse que tous les titres de ladite terre, déposés à l'évêché d'Angoulême, leur seront remis, moyennant quoi ils donneront en sus une fois l'année présente, un tonneau de vin du cru de Gademoulin et diront 12 messes après le décès desdits seigneur et dame (acte passé devant DALIDET, notaire, et qui fut approuvé par le supérieur de la congrégation, le 22 août 1718, signé BONNET). Il eut au moins un fils : |
IX) GREEN de SAINT-MARSAULT Charles Joseph, chevalier, seigneur de Gademoulin. Il épousa vers 1690, Marie Claire d'AUBUSSON, fille de Jean-Jacques, seigneur de Savignac, et de Marie de MONTBOISSIER-CANILLAC. Il était décédé en 1700, laissant un fils : |
X) GREEN de SAINT-MARSAULT Charles Joseph, qui assista comme parrain et à sa mère comme marraine à Gensac La Pallue, à un baptême, le 19 avril 1700. Il se tua paraît-il à la chasse en 1711. Madame de SAINT-MARSAULT ayant perdu de bonne heure son mari et son fils unique, entra en religion, et donna le domaine de Gademoulin au Grand Séminaire de Saintes. |
Branche de CHÂTELAILLON : |
VI) GREEN de SAINT-MARSAULT François, écuyer, seigneur de la Garde, de Loubet, etc. Le 30 octobre 1538, il reçut de ses père et mère, le tènement de la Charpentrie. Il figura dans divers actes les 23 juin, 30 juillet 1542, et le 20 mars 1546. Le 20 mars 1554, il fut institué héritier universel par sa mère. Il transigea le 10 avril 1560 avec François VIGIER, seigneur du Luchet, son frère utérin. Il fit son testament à Paris, le 2 décembre 1593. Il avait épousé le 7, alias 13 février 1562, Marie CHESNEL, fille de Jacques, écuyer, seigneur de la Thibaudière, et de Placide d'AUTHON. De cette union naquirent :
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VII) GREEN de SAINT-MARSAULT Daniel, chevalier, baron de Châtelaillon, seigneur de la Garde-Merpins (Pérignac - Charente-Maritime), de Salignac, de Saint-Laurent des Combes (Charente), de Salles, du Roullet et de Radepierre (Aunis). Il hérita de son père le 2 décembre 1593. Le 24 février 1599, il produisit ses titres de noblesse, et fut exempté des droits de francs-fiefs par arrêt de la chambre des aides de Bordeaux, le 7 juin 1607. Il rendit aveu de la Garde le 13 août 1601, puis fit deux hommages au roi les 5 décembre 1614 et 20 avril 1621, pour la même terre, enfin un troisième avec dénombrement, les 14 janvier et 30 avril de la même année, pour sa baronnie de Châtelaillon qu'il avait acquise en 1615. D'après ARCÈRE, il commanda vraisemblablement les troupes de La Rochelle en 1622. Par sentence des élus de La Rochelle, il fut maintenu dans sa noblesse, avec son fils, le 3 juillet 1634, par sentence. Le 21 novembre 1598, il épousa (JACQUET, notaire), Marie de BLOIS, fille de feu Louis, écuyer, seigneur du Roullet et de Rudepierre, et d'Anne d'ASNIÈRES. Il décéda avant 1650, ayant eu pour enfants :
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VIII) GREEN de SAINT-MARSAULT Osée, chevalier, baron de Châtelaillon, de Merpins, etc. Le 22 juin 1641, il épousa Marie Madeleine de POLIGNAC, fille de Louis, chevalier, seigneur d'Argence, d'Ecoyeux, etc. et de Suzanne Geoffroy de DOMPIERRE. Il vendit la terre de la Garde de Merpins au baron d'Ars, le 27 août 1651. Il décéda avant le 26 juillet 1669, date où sa veuve fit aveu de la terre de Dompierre à elle échue par le décès de sa mère. De leur union naquirent :
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IX) GREEN de SAINT-MARSAULT Pharamond, chevalier, baron de Châtelaillon, seigneur de la Salle d'Aytré, de la Laisse, du Roullet, de Rudepierre, etc. Il fut baptisé au château du Roullet le 14 février 1633. Le 30 mai 1663, il partagea avec ses frères et sœurs. Il fut maintenu dans sa noblesse le 8 octobre 1669, avec ses frères (sentence non expédiée), par COLBERT, intendant d'Aunis. Il fut nommé commandant de La Rochelle, des Tours de la Maine et du Havre, en l'absence de M. de GUÉRY, par commission des 27 mai et 10 octobre 1686, puis les 23 avril 1688, 9 mai 1689, et 24 avril 1690. Le 28 mars 1663, il épousa Judith Isabeau d'AITZ de MESMY, fille de Jean, chevalier, seigneur de la Rochélie, et d'Elisabeth de LÉZIGNAC. Le 23 décembre 1685, ou 1686, il abjura à Salles, près de la Jarrie. Lui et sa femme étaient encore vivants en 1700. De leur union naquirent :
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X) GREEN de SAINT-MARSAULT Louis, chevalier, baron de Châtelaillon, seigneur du Roullet, de la Salle d'Aytré, de Rudepierre, de la Laisse, etc. Il fut colonel du régiment d'infanterie de Châtelaillon et major général des troupes d'Aunis, de Saintonge et de Poitou. Le 17 octobre 1700 (l'HÔPITAL, notaire à Saint-Jean d'Angély), il épousa Madeleine Suzanne GREEN de SAINT-MARSAULT, sa cousine germaine, fille de Louis, chevalier, seigneur d'Azay, et de Suzanne HUSSON, sa première femme. Breveté chevalier de Saint-Louis, il fut tué au siège de Barcelone en 1714. Il y eut alors élection de tuteurs pour ses deux enfants mineurs, le 22 décembre 1714. De cette union étaient donc nés :
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XI) GREEN de SAINT-MARSAULT François Louis, ou Louis François, chevalier, marquis de Châtelaillon, seigneur du Vivier, la Salle d'Aytré, de Bourlande, etc. Il fut capitaine de cavalerie au régiment de Royal-Pologne, chevalier de Saint-Louis. En 1745, il était conseiller du roi en ses conseils, et sénéchal de La Rochelle et d'Aunis. Il commanda le ban et arrière-ban de la noblesse de ce pays convoqué le 15 juin 1758. Le 28 mars 1737, il épousa Marie Geneviève de CULANT, fille de René Alexandre, marquis de Culant, et de Jeanne d'AIGUIÈRES. Il décéda en 1780, laissant pour fille unique :
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Branche de PARCOUL et de ROCHEMEAUX : |
V) GREEN Samson, dit de SAINT-MARSAULT, chevalier, seigneur de Parcoul, de Peudry, de Château-Roy et de la Garde. Il fut échanson de la reine de Navarre et l'un des gentilshommes du duc d'ALENÇON. Le 24 avril 1515, il fit l'acquisition des rentes de François de VILLEDIEU, écuyer, seigneur de la Taillaudrie, sous la charge d'hommage d'une paire de gants blancs. Le 22 janvier 1520, il hérita les droits de Guillon ARITAULT, sur des terres situées paroisse de Saint-Romain et au village des Champs, tenues par ledit Guillon et ses ancêtres des seigneurs de SAINT-MARSAULT. Il fut héritier avec Jean et Brandélis, ses frères, furent héritiers de François GREEN de SAINT-MARSAULT, leur frère, par son testament daté de Grenoble, le 15 septembre 1525. Samson et Jean transigèrent à ce sujet le 29 décembre 1528 dans le réfectoire des cordeliers d'Aubeterre. Le Ier novembre 1548, et le 2 janvier 1549, il rendit hommage de Peudry et Parcoul, au roi, en la chambre des comptes de Paris. Il rendit encore hommage le 4 janvier de la même année pour Parcoul, mouvant du château de Saintes. Il épousa en premières noces Jeanne Suzanne de BAUZE, alias de BERZÉ, dite de BELCASTEL. De cette union naquit :
Elle fit son testament au Puy de Gensac le 31 mars 1566. Samson décéda avant le 12 juin 1557. De sa seconde union naquirent :
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VI) GREEN Robert, dit de SAINT-MARSAULT, écuyer, seigneur de Parcoul, de Peudry, de la Barde, baron de Rochemeaux (Charroux - Vienne). Titré chevalier de l'ordre du roi, il fut aussi gentilhomme de la chambre. Le 12 juin 1555, il transigea avec Françoise de ROUFFIGNAC, sa belle-mère. Le 24 février 1556, il épousa (L. ROUSSEAU, notaire), au château de Champniers (Vienne), Jeanne de La PORTE de CHAMPNIERS, fille de feu François Germain, chevalier, seigneur de Champniers, et de Marie Anne BEAUPOIL de SAINT-AULAIRE, à laquelle Robert donna quittance, le 15 avril 1558, de 1100 livres tournois sur 4000 livres, dot du contrat de mariage. Le 12 août 1563, il rendit aveu au roi pour Parcoul, relevant de Saintes, et Peudry, mouvant d'Angoulême. Lui et sa femme se firent un testament mutuel le 2 septembre 1580, à Rochemeaux, devant BENOYTEAU, notaire audit lieu. Il décéda avant le 29 avril 1582. Sa veuve parut dans une transaction le 28 décembre 1583. De leur union naquirent :
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Branche des barons de PARCOUL : |
VII) GREEN Christophe, dit de SAINT-MARSAULT, chevalier, baron de Parcoul, seigneur de Beaulieu. Il fut nommé dans le testament mutuel de ses parents, du 2 septembre 1580. Représenté par sa mère, il transigea, sur partage, avec Jean son frère aîné. Dans une autre transaction, en date du 8 novembre 1608, il transigea avec Olympe, vicomtesse de Rochemeaux, et devint baron de Parcoul, et celle-ci lui promit en outre 6000 livres, un an après le décès de Jeanne de La PORTE de CHAMPNIERS. Il épousa Louise de LESCOURS, fille de François, chevalier, baron de Savignac, du Repaire, etc., et de feu Louise de La ROCHE, sa première femme. Il reçut en dot 14000 livres. Les deux époux se firent une donation mutuelle entre vifs, de leurs meubles et acquêts, immeubles et du troisième de leurs patrimoniaux avec liberté d'en disposer s'ils n'avaient pas d'enfants. Le dernier jour de février 1612 et le 7 mars 1646, Christophe rendit hommage au roi pour Parcoul. Le 2 octobre 1626, Poncet BREMOND du PUY, écuyer, seigneur de Pomiers, lui fit hommage de cette terre qui en relevait. Il fit son testament à Salles en Aunis, le 10 décembre 1634 (Jacques BESLY, notaire en la baronnie de Châtelaillon), et élit sa sépulture auprès de celle de Jacques, son fils aîné, dans le cimetière de l'église P. R. de Parcoul. Il reçut un autre hommage de Henri de LANNES, seigneur de Saint-Michel et de Pomiers, le 19 août 1645. Le 2 mai 1647, il était encore dit vivant, mais fut représenté par son fils André dans une transaction avec Alain de CAILHIÈRE, chevalier, seigneur dudit lieu, et Lydie, sa sœur, dont Christophe avait été tuteur. De son union avec Louise naquirent :
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VIII) GREEN André, dit de SAINT-MARSAULT, chevalier, baron de Parcoul, seigneur de Château-Guyon (Bazac), etc. Il fut héritier universel de son père, le 10 décembre 1634. Le Ier juillet 1641 (BAZIN, notaire en Saintonge), il épousa Marguerite GREEN de SAINT-MARSAULT, fille de Daniel, et de Marie de BLOIS, qui reçut en dot 25000 livres tournois. Le 24 décembre 1650 (Jean BUREAU, notaire à La Rochelle), il transigea avec Osée, baron de Châtelaillon, Benjamin, écuyer, seigneur de la Roche-Aytré, Léa de SAINT-MARSAULT, Henri de BLOIS et Esther de SAINT-MARSAULT, son épouse, pour terminer un procès, en cour de La Rochelle, au sujet du testament de Daniel de SAINT-MARSAULT et de sa femme. Il fit son testament le 2 mai 1656, et décéda le 27 juin 1657. Sa veuve testa au château de Parcoul, le 17 avril 1659, et reçut le 13 juillet 1667, hommage de Henri de LANNES, chevalier, seigneur de Saint-Michel, pour Pomiers. Elle était encore vivante le Ier septembre 1669. André et Marguerite eurent pour enfants :
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IX) GREEN de SAINT-MARSAULT Auguste, chevalier, baron de Parcoul, seigneur de Château-Guyon (Bazac). Il fut capitaine au régiment de Listenais-Dragons, chevalier de Saint-Louis. Le 23 juin 1670, il reçut de Louis XIV, une lettre de service des plus honorables, datée de Paris, par laquelle Sa Majesté le chargeait d'une mission importante en province. Le 17 mars 1680, il afferma à Jacques PACAUD, maître apothicaire demeurant en la ville de Parcoul, son lieu noble de Château-Guyon, avec ses métairies, les droits seigneuriaux et d'agriers, le port de passage sur la Dronne, y compris le droit de pêche, pour 5 ans et pour 625 livres. Jacques PACAUD devait aussi s'occuper de faire tenir les foires et marchés à Parcoul. (Odette FAYE et Michel KAHN). Le Ier septembre 1669, il épousa au château d'Aytré (J. MAYAUD, notaire en Saintonge), Marie GREEN de SAINT-MARSAULT, fille de Benjamin, chevalier, et de Suzanne d'OCOY, qui reçut 24000 livres de dot. Encore protestant, il ne tarda pas à se convertir avec sa femme et ses enfants. Le 12 juin 1689, il fit accord avec son frère César, veuf d'Angélique GREEN de SAINT-MARSAULT, et Bonne GREEN de SAINT-MARSAULT, veuve de François de LAURENDIN, au sujet de la succession de Benjamin, père desdites dames. A la date du 23 décembre 1692, lui et sa femme étaient dit décédés. De leur union étaient nés :
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X) GREEN de SAINT-MARSAULT Pharamond, chevalier, baron de Parcoul. Avec Henri, son frère, ils furent sous la tutelle de leur oncle César et la curatelle d'Henri de BLOIS, chevalier, seigneur de Roussillon. Ils partagèrent les successions de leurs père et mère, avec leurs sœurs, au château de Salignac, le 23 décembre 1692. Le 19 janvier 1701, ils transigèrent avec ledit César. Il fut plus tard, capitaine au régiment de Baufremont-Dragons. Il fut enregistré à l'Armorial Général de France, à la généralité de La Rochelle, avec ce blason :
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Branche de SALIGNAC : |
IX) GREEN de SAINT-MARSAULT César, chevalier, seigneur de Salignac. Les 2 mai 1656 et le 17 avril 1659, il fut légataire de ses père et mère. Il épousa avec dispense du roi du 13 février 1681, où il était dit servant dans les troupes de Sa Majesté, Angélique GREEN de SAINT-MARSAULT, sœur aînée de Marie, épouse de son frère Auguste. Sa dot fut la terre d'Aytré et des revenus s'élevant à la somme de 15000 livres. César se convertit à la Révocation de l'Edit de Nantes. Le Ier mars 1687, il transigea avec son père. Il était veuf lors d'une autre transaction passée le 12 juin 1689, avec Bonne GREEN de SAINT-MARSAULT, sa belle-sœur. Le 19 janvier 1701, réuni à ses neveux et ses nièces, tous héritiers de feu Marie d'OCOY, épouse de feu Alphée GOULARD, chevalier, seigneur d'Anville, leur tante et grand-tante, il fit accord à Angoulême avec Jacques GOULARD, chevalier, seigneur d'Anville, son oncle, relativement à un procès pendant en la cour d'Angoulême, au sujet du testament et codicille dudit feu sieur d'Anville, des 11 novembre 1689 et 23 décembre 1691. Il décéda avant le 25 juin 1715, ayant eu pour enfants :
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X) GREEN de SAINT-MARSAULT André, chevalier, baron de Courpignac, seigneur de Salignac. Il fut capitaine de dragons au régiment de Bauffremont. Le 31 mars 1728, il fit l'acquisition du fief de Guirazay (Rouffignac - Charente-Maritime), et de la baronnie de Courpignac, en mai 1731, de Jacques de GOULARD, chevalier, seigneur de Vervant. Il rendit hommage au roi pour cette baronnie, le 8 juillet 1739, au devoir d'un éperon doré d'une valeur de 3 livres. Il fut tuteur de son neveu André, fils de son frère Jean. Le 25 juin 1715, il épousa au logis noble de Boursaud (ROUYER, notaire) Marguerite de MOREL, fille de Daniel, chevalier, seigneur de Thiac, et de Suzanne FORESTIER. Elle fit son testament le 30 juin 1768. Il décéda avant le 26 avril 1756, ayant eu pour enfants :
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XI) GREEN de SAINT-MARSAULT André Auguste, chevalier, baron de Courpignac, seigneur de Salignac, Boisredon, de Rouffignac, etc. Il fut colonel des Volontaires de Flandre, puis commandant des Volontaires bretons, breveté chevalier de Saint-Louis. Il fit hommage de Courpignac, le 10 décembre 1753. Le 26 avril 1756, il épousa (PESSY et HUET, notaires au Châtelet de Paris), Charlotte de SARRAU, fille de feu Charles, chevalier, seigneur de Larguillière, et de Suzanne du PONT. Lors de la descente des Anglais à l'île d'Aix en 1758, il commanda un escadron du ban de la noblesse de Saintonge. Il reçut divers hommages pour Courpignac, le 8 mai 1762, et en fournit l'aveu au roi le 28 mai 1770. Il vivait encore le 13 janvier 1778. De son union avec Charlotte naquirent :
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XII) GREEN de SAINT-MARSAULT André Isaac, baron de Courpignac, chevalier, seigneur de Salignac, né à Pons le 10 mars 1757. Il fut d'abord lieutenant au régiment de Viennois-Infanterie. Le 2 juin 1784, il reçut commission de tenir le rang de capitaine dans le régiment de Durfort-Dragons. Il fut convoqué en 1789 à la réunion de la noblesse de l'élection de Saintes, pour son fief de Salignac. Il n'émigra pas à la Révolution. Cependant il s'absenta pour ses affaires pendant plusieurs mois, et ses possessions de Bazac (Château-Guyon) furent alors mises sous séquestre, et le bail adjugé au sieur DESGRAVIERS, fils du juge de paix de Chalais. Il lui faudra prouver qu'il n'était pas émigré pour récupérer ses biens, qui resteront propriété de la famille jusqu'en 1796. (Odette FAYE et Michel KAHN). Il fut breveté chevalier de Saint-Louis en 1814. En 1817, il fut mis à la retraite avec le grade de chef de bataillon. Le 13 janvier 1778, il épousa en premières noces (BELURGEY et DEBERAIN, notaires au Châtelet de Paris), Jeanne Adélaïde de La COUDRE, alias La COUDRÉ, fille de Jean, gendarme d'une compagnie détachée à la Martinique, et d'Elisabeth de VINDT. Vers 1831, il épousa en secondes noces Mary Anna POWER, sœur de la comtesse de Blessington. Il décéda le 5 novembre 1853, laissant la terre de Parcoul à sa petite-fille, Mme BORROS de GAMANSON, née CAROLINE de LESTRANGE. Il avait eu pour enfants :
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Branche du VERDIER : Le dictionnaire de Sainte-Anne et la manuscrit 5029 de la bibliothèque de l'Arsenal mentionnaient : |
Parti, au
1 de gueules à trois demi-vols d'argent, au 2 de gueules à 11
clochettes d'argent posées 4, 4 et 3. |
V) GREEN Brandelis, dit de SAINT-MARSAULT, chevalier, seigneur du Vergier en Angoumois, du Verdier et de Courson en Limousin, de Peudry et Cluzat en Angoumois. Il fut fait chevalier de l'ordre du roi, gentilhomme ordinaire de l'hôtel de Sa Majesté, et servit pendant plus de 40 ans sous Louis XII, François Ier et Henri II. En 1514, il était homme d'armes de la compagnie de 100 lances des ordonnances sous le duc de VALOIS, et fit en cette qualité la campagne du Milanais en 1515, dans la compagnie du bâtard de Savoie, comte de Villars. De 1519 à 1552, il fit partie des 100 gentilshommes ordinaires de l'hôtel du roi. Le 21 octobre 1520, il épousa Jeanne de ROYÈRE de BEAUDÉDUIT, dame du Verdier et de Courson, au nom de laquelle il fit hommage du Verdier (Eburie - Corrèze), le 18 mai 1543. Le Ier janvier 1522, il reçut une reconnaissance féodale, puis les 14 mars 1525 et Ier décembre 1529, deux quittances de dot de Pierre COUSTIN, écuyer, et de Françoise de ROYÈRE de BEAUDÉDUIT, sa femme. Le 17 mai 1528, Brandelis fit échange avec son frère Samson. Le 14 février 1536, il fit un testament mutuel avec sa femme. Le 20 février 1560, il fit un hommage à François de PIERRE-BUFFIÈRE, chevalier, baron de Peyrac et de Châteauneuf, vicomte de Chambaret. Il était encore vivant en 1571, et avait eu pour enfants :
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VI) GREEN Antoine, dit de SAINT-MARSAULT, chevalier, seigneur du Verdier, de Courson, de la Chabossière. En 1567, il était gentilhomme servant du duc d'ENGHIEN, puis l'un des 100 gentilshommes de la maison du roi. Le 15 mai 1571 (JACQUOT, notaire), il épousa Catherine de PIERRE-BUFFIÈRE, fille de feu François, chevalier, seigneur de Chambaret, et de Jeanne, alias Marguerite de PIERRE-BUFFIÈRE. Le 25 février 1572, ils passèrent un accord sur les clauses de leur contrat de mariage, et donnèrent quittance le 28 août 1574. Il échangea le 2 octobre 1599, avec Jean GREEN de SAINT-MARSAULT, chevalier, seigneur de Parcoul. Cet acte fut confirmé par un autre du 31 octobre 1600. Il parut dans divers actes des 15 novembre 1606, 25 janvier et 19 mars 1607. Il décéda avant le 19 mai 1623, ayant vécu 105 ans d'après les Dossiers Bleus. Il avait fait son testament au lieu noble du Verdier, devant BRANDEAU, notaire, le 24 août 1593. De son union avec Catherine naquirent :
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VII) GREEN Charles, dit de SAINT-MARSAULT, chevalier, baron de Courson, vicomte du Verdier. Il fut gentilhomme de la chambre du roi en 1607, et reçut mandat du roi Henri IV, le 16 septembre 1605, d'aller prendre du service auprès du duc d'EPERNON. Les 11 septembre et 5 novembre 1610, il reçut deux autres lettres de Louis XIII, puis ce prince par lettres patentes de mois de mai 1613, érigea en vicomté la terre du Verdier, relevant de lui à cause de sa vicomté de Limoges, en raison des services rendus au roi par lui et ses aïeux. Le prince de CONDÉ lui donna commission, le 25 septembre 1615, pour lever une compagnie de chevau-légers. Le 17 juin précédent, le roi lui avait écrit pour lui témoigner sa satisfaction de ce qu'il n'était pas allé en Piémont et en Savoie pour se conformer aux intentions de Sa Majesté. Dans la suite, il fut nommé colonel des trois compagnies de chevau-légers et d'une compagnie de carabins à cheval. Il s'était signalé au siège d'Amiens n'ayant pas encore 20 ans, fut au siège de Sedan avec Henri IV, et à celui de Casal avec M. de NEVERS, puis vint à Turin trouver le duc de Savoie, et était de retour en 1614. Il fut élu par la noblesse du Bas-Limousin pour la représenter aux Etats Généraux de France tenus à Paris. Par contrat passé au lieu de Brinon, le 17 août 1606 (Robert MARGAT l'aîné, notaire à Concorsault), il épousa Jeanne de SENNETERRE, fille de Jacques, chevalier, baron de la Grollière, de Sancergues, de Brinon, etc., et de Françoise d'ANGLART. D'après une sentence du 5 août 1707, il fut dit que Charles, en se mariant, reçut de son père la moitié de ses biens, qui étaient considérables, et que ce dernier partagea l'autre moitié entre ledit Charles, et trois filles qu'il avait. Il décéda avant le 19 mai 1623. Devenue veuve, Jeanne de SENNETERRE épousa en secondes noces Philibert de CARBONNIÈRES, dont elle était veuve, lorsqu'elle fit donation de tous ses biens à Henri, son petit-fils, le 24 décembre 1671. De l'union de Charles et de Jeanne naquirent :
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VIII) GREEN de SAINT-MARSAULT Antoine, vicomte du Verdier, seigneur d'Eburie, de Courson, de Cluzat, etc. Le 23 janvier 1629 (GUITTAR et d'ESTIVAUX, notaire à Châteauvert), il épousa, d'après les Carrés de d'HOZIER (LAINÉ dit le 23 janvier 1624), Gaspare d'USSEL, fille d'Antoine, baron de Châteauvert, et de feu Marquise de LANGEAC. Il donna quittance de la dot de sa femme, le 18 août 1629. En 1639, il servait comme capitaine de chevau-légers dans l'armée du comte de COLIGNY-CHÂTILLON, suivant un certificat de ce maréchal de France, donné au camp de Louppy, le 26 août 1639. Il fut capitaine de cavalerie par commission du mois de janvier 1638. Le 13 décembre 1645, il fit son testament en faveur de sa femme, qui devait jouir du revenu de ses biens jusqu'à ce que leur fils aîné fut en âge de les administrer. Il décéda avant le 18 juillet 1646, ayant eu pour enfants :
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IX) GREEN de SAINT-MARSAULT Henri, chevalier, vicomte du Verdier, seigneur d'Eburie, de Courson, de Cluzat, de Vernejoux, etc., né en 1642, et baptisé dans l'église d'Eburie, le 18 juillet 1646, âgé de 4 ans et 4 mois. Il fut maintenu dans sa noblesse par d'AGUESSEAU, en janvier 1607. Le 25 décembre 1671, il reçut donation de Jeanne de SENNETERRE, son aïeule. Il fut nommé avec sa femme, dans une lettre du Grand Maître de Malte, pour leur fils Jean Jacques, le 28 janvier 1682. Le 5 mars 1658 (BORDE, notaire), il épousa Antoinette de La TOUR, fille de Louis, seigneur de Vernejoux, et de Marie de SAINT-JAL. Dans une requête présentée aux membres du Parlement de Bordeaux, par Jacques PETIOT, écuyer, fils de Suzanne GREEN de SAINT-MARSAULT, sœur dudit Henri, on peut voir que Henri fut condamné à avoir la tête tranchée, et dans un arrêt du 29 mai 1681, qu'il fut exécuté. Une tradition de famille dit qu'il s'échappa. Il décéda avant le 28 janvier 1701. De son union avec Antoinette de La TOUR, naquirent :
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X) GREEN de SAINT-MARSAULT Jean Jacques, vicomte, puis marquis du Verdier, seigneur d'Eburie, de Courson, de Cluzat, etc, né le 23 novembre 1674. Il fut destiné d'abord à l'ordre de Malte. Par contrat du 28 janvier 1701, il épousa Anne HUGON du PRAT, fille de feu François, chevalier, seigneur de Masgonthière, et de feu Louise de CHABRIGNAC. Il reçut quittance le 25 mars 1717. Il décéda le Ier décembre 1718, ayant eu pour enfants :
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XI) GREEN de SAINT-MARSAULT Claude, chevalier, vicomte du Verdier, seigneur d'Eburie, de Fougeras, de Condat, de Vernajoux. Par contrat du 16 novembre 1722, il épousa Catherine de DAVID de LESTOURS, fille de feu Charles, marquis de Lestours, et de Marie de PUYCHARD (RICHARD ?) de l'EGLISE du BOIS. Il fit son testament le 16 mars 1752, et décéda le 2 novembre 1776, âgé de 75 ans. De son union avec Catherine naquirent :
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XII) GREEN de SAINT-MARSAULT Claude, comte de Saint-Marsault, vicomte du Verdier, né le 14 février 1740. Il sortit page de la Grande Ecurie, fut nommé sous-lieutenant de dragons, le 16 mai 1770, devint capitaine au régiment de la Reine, même arme, le 9 novembre 1772, passa sous-lieutenant des gardes du corps, compagnie de Noailles, le 25 avril 1778, et compagnie de Beaumont en 1779. Il fut créé chevalier de Saint-Louis le 16 décembre 1784. A l'époque de son émigration, en 1791, il était lieutenant chef de brigade des gardes du corps et maréchal des camps des armées du roi. Il fit la campagne de 1792 sous les ordres des Princes, commandant un escadron de la noblesse française, passa ensuite au corps de CONDÉ, y fit les campagnes jusqu'au licenciement définitif effectué en 1801, commandant un escadron de gentilshommes émigrés. A la rentrée de Louis XVIII, il fut créé commandeur de l'ordre de Saint-Louis, le 9 août 1814, et fut nommé chef d'escadron des gardes du corps de Sa Majesté, compagnie de Raguse. Lors de la réforme de cette compagnie, il obtint sa retraite avec le grade de lieutenant général des armées, et fut promu à celui de Grand-Croix de l'ordre de Saint-Louis, le Ier mai 1821. Par contrat du 19 août 1777, il épousa Louise Judith Hélène de VILLEREAU, fille de Philippe Louis Eustache, baron de Villereau, et de Louise Hélène THOMAS de BEAUREGARD. De cette union naquirent au moins :
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XIII) GREEN de SAINT-MARSAULT François Germain, comte de Saint-Marsault, né à Niort le 24 juillet 1779. Il épousa en 1806, N. de VAYRES, fille de N., tué à l'armée de Condé, et de N. de BEAUPOIL de SAINT-AULAIRE. De cette union naquirent :
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XIV) GREEN de SAINT-MARSAULT Claude Joseph Brandelis, comte de Saint-Marsault, né à Uzerche (Corrèze), le 28 juin 1807. Il fut reçu à Saint-Cyr en 1825 et en sortit sous-lieutenant en 1827. Il entra ensuite dans l'administration sous le règne de Louis-Philippe, et fut successivement sous-préfet de Quimperlé, de Bar sur Seine, de Soissons, préfet du Gers, de la Corrèze, des Deux-Sèvres, et de la Moselle. Destitué à la Révolution de 1848, il fut appelé par le gouvernement de Louis-Napoléon au poste de préfet de Seine et Oise, et promu commandeur de la Légion d'Honneur. Dévoué à l'Empire, il fut nommé sénateur le 26 décembre 1865, et peu après admis à la retraite comme préfet de Seine et Oise. Vers 1835, il épousa Amélie d'HÉBRARD. Il décéda le 19 avril 1866, étant alors grand officier de la Légion d'Honneur. De son union avec Amélie naquirent :
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Branche de CHALEYS : |
VI) GREEN Jean, dit de SAINT-MARSAULT, écuyer, seigneur de Chaleys (Condat, en Limousin). Il figura dans des actes de 1550 et 1556. Il servit en Auvergne en qualité d'homme d'armes des ordonnances du roi, sous le seigneur de BIRON, en 1567. Le 23 mai 1567, il reçut d'Antoine, son frère aîné, la terre de Chaleys, pour ses droits paternels. Par contrat passé au château de la Feilheure, paroisse de Chastaint (DUFAU, notaire), il épousa le 28 avril 1566, Gabrielle de La CHASSAIGNE, fille de Michel, chevalier, et de Marquise de JEANNET. Il décéda en 1590, ayant eu pour enfant, au moins : |
VII) GREEN Jean, dit de SAINT-MARSAULT, écuyer, seigneur de Chaleys. Il fut maintenu noble par les commissaires du roi au régiment des tailles en 1599. Le 22 juillet 1590 (BOUYSSE, notaire), il épousa au lieu noble de la Perelle, Flaviane de TOSCANE, alias de TRUSQUANE, fille d'Hélie, écuyer, seigneur de la Perelle, et de Françoise PENELLE. Il fit son testament le 18 novembre 1616. De son union avec Flaviane, naquit au moins : |
VIII) GREEN Paul, dit de SAINT-MARSAULT, écuyer, seigneur de Chaleys. Il en fit hommage au roi le 3 juin 1626, devant le lieutenant général à Uzerche. Il servit dans la compagnie de cavalerie du vicomte du Verdier, suivant certificat du comte de COLIGNY, du 24 août 1639. Le 3 février 1628, il épousa par contrat à Marsac, Anne de MONTGIBAULT, fille d'Antoine, écuyer, seigneur de Montgibault, et de Jeanne du RIVEAU. Il fit son testament le 8 septembre 1666, en faveur de la veuve de son fils unique. Il eut pour enfant : |
IX) GREEN Antoine, dit de SAINT-MARSAULT, qui épousa par contrat du 17 septembre 1653, Marie BRONDEAU, fille de feu Jean, et de Mathieu (?) de JOYET. Elle produisit les titres de noblesse de son défunt mari, devant d'AGUESSEAU, en 1667, et les retira du greffe le 17 février de la même année. Il semble qu'ils eurent pour fils : |
X) GREEN de SAINT-MARSAULT Antoine, écuyer, seigneur de Chaleys. Il épousa à Salon, le 13 mars 1692, Gabrielle HILAIRE, veuve de Denis MATERRE, seigneur de Grandoux, demeurant au château du Pin. De cette union naquit : |
XI) GREEN de SAINT-MARSAULT Charles, écuyer, seigneur de Chaleys. Il épousa Marie AUTIER, qui lui donna pour enfant : |
XII) GREEN de SAINT-MARSAULT Vincent, écuyer, seigneur de Chaleys. Il épousa à Montgibault, le 17 janvier 1762, Michelle ROCHON, alias Michelette de ROGHON. |
Branche de la FEUILLETRIE (Rioux-Martin): |
VI) GREEN Jean, bâtard de SAINT-MARSAULT. Il fut surnommé le capitaine de la Barde, et était seigneur de la Barde et de Faucouvert. De 1563 à 1567, il servit en qualité d'archer des ordonnances du roi, dans la compagnie de M. de CHABOT. Henri IV le pourvut, le 14 juin 1591, du commandement d'une compagnie d'infanterie, et les services qu'il rendit sont prouvés par plusieurs titres de ce prince et du maréchal de BIRON, des années 1594, 1595 et 1598. Ce fut en considération qu'en Henri IV le légitima et l'anoblit par lettres du mois de janvier 1605. Le 5 mars suivant, les aînés de la maison de SAINT-MARSAULT l'autorisèrent à en porter le nom et les armes, et leur consentement fut enregistré au greffe de l'élection de Saintes, le 6 février 1609. Il épousa par contrat passé à Parcoul, le 24 mai 1563, Françoise GIRAUD, fille de Jean, écuyer, et de Jeanne ROBERT. De cette union naquirent :
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VII) GREEN de SAINT-MARSAULT Jacques, écuyer, seigneur de la Feuilletrie. Il fut confirmé le 24 mars 1623, par une autre branche de la maison de SAINT-MARSAULT, dans l'autorisation d'en porter le nom et les armes. Il épousa par contrat du 15 septembre 1602, Anne de BOUCHARD, fille de Pierre, écuyer, seigneur des Plassons, et de Françoise de LESTANG. Ils eurent pour enfants, au moins : |
VIII) GREEN de SAINT-MARSAULT Jean, écuyer, seigneur de la Feuilletrie. Il fut témoin en 1642, au mariage de Jean du PONT de La GARDE, écuyer, et d'Isabeau FAURE. Il épousa par contrat du 26 août 1629, ratifié le 20 octobre 1632, Anne PRÉVERAUD, fille de François, écuyer, seigneur d'Aizecq. Il fut maintenu dans sa noblesse par la cour des aides de Paris, le 9 mars 1638, et par d'AGUESSEAU, en mars 1667. Jean et Anne vivaient à la Feuilletrie, et eurent 6 enfants, dont : (Odette FAYE et Michel KAHN). |
IX) GREEN de SAINT-MARSAULT Mathurin, écuyer, seigneur de Rioux-Martin, né en 1637. Il épousa dans la paroisse de Saint-André de Ruffec, le 26 août 1666, Renée de VOLVIRE, fille de Jean et de Marie du BOIS. (Elle apporta en dot 10000 livres). Il hérita de son père et d'un oncle, archiprêtre à Montguyon. Le contrat de mariage stipulait aussi : "que le seigneur de la Feuilletrie aura la charge de nourrir, entretenir, loger et vêtir le jeune couple et leurs enfants. Il devra également fournir valets et servantes et autre train (chevaux et équipages), linge et meubles, et payer les médecins, apothicaires et chirurgiens, et tous les médicaments nésséçaires à la famille." Pour l'avenir, tous les cas sont envisagés, mais dans chacun des cas, la demoiselle de VOLVIRE aura franche décharge de toutes ses dettes, son équipage, ses vêtements (qui devront être selon sa condition), ses bagues, joyaux, meubles, linge et une chambre garnie. Elle aura la propriété de sa dot ou des acquêts faits avec celle-ci, et si son mari décède avant elle, une douaire de 700 livres par an". (Odette FAYE et Michel KAHN) Il fut parrain le 10 décembre 1673, à Yviers. Il décéda avant le 24 octobre 1680, avant la naissance de sa dernière fille. Sa femme Renée de VOLVIRE, décéda à la Feuilletrie, le 29 mai 1694, ayant mis au monde 9 enfants : (Odette FAYE et Michel KAHN)
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Branche de l'ISLE en BRESSE : |
VII) GREEN de SAINT-MARSAULT David, écuyer. Il épousa le 7 juin 1599 (Vincent MÉRILLON de SERLAY, notaire en Bourgogne), Dorothée de VAUDREY, fille de François, baron de Vaudrey, et d'Adrienne de SENAILLY. Il s'établit dans cette paroisse et eut pour enfants, au moins : |
VIII) GREEN de SAINT-MARSAULT Ponthus, écuyer, seigneur de Rosey. Il fut major de cavalerie. Vers 1640, il épousa Marguerite de RAGOT, dont il eut au moins :
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IX) GREEN de SAINT-MARSAULT Claude, écuyer, seigneur de l'Isle en Bresse, la Charmotte et la Mothe de May, baptisé le 28 octobre 1646, à Rosey, diocèse de Châlon sur Saône. Il fut lieutenant de dragons au Ier régiment de Languedoc, puis au régiment d'Asfeld. Le 2 février 1677, il épousa dans la cathédrale de Besançon, Anne CULLE, fille de feu Claude, citoyen de Besançon, et d'Anne PRÉVOSTÉ. Leur contrat de mariage ne fut passé à Saint-Marceau, par Louis VILLOT, notaire résidant à Busey, que le 15 mai 1691, en raison de ce que ledit Claude servait le roi dans ses armées. Il fut reçu parmi les gentilshommes en la chambre de la noblesse aux Etats de Bourgogne, après avoir remis ses titres de noblesse entre les mains des gentilshommes nommés par ladite chambre pour procéder à examen et vérification des titres et qualités de ceux qui se présentaient auxdits Etats, et fut reconnu par eux le 22 juin 1700, pour être gentilhomme, non noble simplement, mais de qualité requise pour entrer en ladite chambre et y avoir délibération. De son union avec Anne naquirent, au moins :
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X) GREEN de SAINT-MARSAULT François, écuyer, seigneur de l'Isle, paroisse de Bouhans (Saône et Loire), né à Rosey, le 6 février 1687, et ondoyé à la maison le 9 du même mois. Il reçut le supplément du baptême le 9 mars suivant. Il était capitaine au régiment de Fontanges-Infanterie, lorsqu'il épousa à Nancy, le 15 septembre 1710 (GRISON, notaire audit lieu), Marie Anne JACOB, fille de Charles François, écuyer, gentilhomme ordinaire de la chambre de Son Altesse Royale le duc de Lorraine, et d'Antoinette de La BROSSE. Il fit son testament en sa maison de Lisle (l'Isle), le 20 janvier 1730, devant Gaspard GALLIER, notaire à Servey, "par lequel il donne à sa femme la propriété de tous ses biens, à la charge d'élever ses enfants suivant leur état de condition, et jusqu'à ce qu'ils aient atteint l'âge de majorité et trouvé leur parti pour mariage". Ils eurent pour enfants :
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XI) GREEN de SAINT-MARSAULT Bernard, écuyer, seigneur de Lisle et de Pressey. Il fut capitaine d'infanterie. Le 28 octobre 1751 (BRUCHON, notaire à Saint-Germain du Bois, en Bourgogne), il épousa Marie Le CLERC, fille de Pierre et de Philippe BORGET. De cette union naquit, au moins :
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- BEAUCHET-FILLEAU : Dictionnaires des familles de l'ancien
Poitou. - P LACROIX : Chroniques de l'Angoumois occidental. - Odette FAYE et Michel KAHN : articles sur Château-Guyon (Bazac), la Feuilletrie (Rioux-Martin), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Librairie Bruno SÉPULCHRE. - Jean-Paul GAILLARD et Jérôme ROYER : article sur Gademoulin (Gensac La Pallue), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Librairie Bruno SÉPULCHRE. - Jean-Paul GAILLARD et Bruno SÉPULCHRE : article sur les Bouchauds (Saint-Cybardeaux), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Librairie Bruno SÉPULCHRE. - Jean-Paul GAILLARD : articles sur Peudry (Saint-Martial de Montmoreau), et Mazotte (Segonzac), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Librairie Bruno SÉPULCHRE. - Bruno SÉPULCHRE : Notes pour servir à l'histoire de la commune de Segonzac. - Christopher SIMONS : Précisions généalogiques sur l'origine de cette famille et sur les premiers degrés. |