GÉRAUD, alias GÉRAULD |
De gueules à la tour
d'argent maçonnée de sable, accompagnée de trois molettes d'éperon aussi d'argent, posées deux et un. |
Ancienne famille de l'Angoumois. |
Branche de la MOTTE (alias Lamothe-Charente) (Nersac): |
I)
GÉRAUD Guillaume Ier, seigneur de
Lamothe-Charente, co-seigneur de Belle-Joye. Il épousa en 1260, Estiennette, veuve de Pierre Davond. Ils firent leur testament en 1281 (archives d'Angoulême). De cette union naquirent :
|
II)
GÉRAUD André,
seigneur de Lamothe-Charente. Il épousa Emma Pascaud, et en eut :
|
III)
GÉRAUD Jean Ier, seigneur
de Lamothe-Charente. Il épousa Guillemette, fille de Pierre- Charles, clerc de Saint-Laurent de Belzagot, et de Pétronille, sa femme. Ils eurent pour enfants, au moins : |
IV)
GÉRAUD Guillaume IV,
seigneur de Lamothe-Charente. Il eut pour enfant, au moins : |
V)
GÉRAUD Jean II, seigneur
de Lamothe-Charente. Il épousa Catherine, et en eut pour enfants, au moins : |
VI)
GÉRAUD Pierre II, seigneur
de Lamothe-Charente. Il épousa Agnès Négrier, fille de Jean, lieutenant de la sénéchaussée d'Angoumois, et de Marie Porcier. Ils eurent pour enfants, au moins : |
VII) GÉRAUD Hélie,
écuyer, seigneur de Lamothe-Charente, licencié ès lois.
Il épousa Marguerite Caillon, laquelle, étant veuve et héritière de feue Agnès de Chaumont, sa tante, reçut le Ier juin 1490 hommage lige du Treuil, paroisse de Saint-Claud. Ils eurent pour enfants :
|
VIII) GÉRAUD Jean III,
seigneur de Lamothe-Charente. Il reçut le 15 mai 1499 aveu du Treuil et des Vergers, de Guillaume de Devezeau. Il épousa Marguerite Joubert. De cette union naquirent :
|
IX) GÉRAUD Renaud, écuyer,
seigneur de la Motte-Charente (Nersac). Il épousa Marguerite de La Tousche, fille de Loys et de Jehanne de Lane, seigneur et dame de La Faye. Ils eurent au moins pour enfants.
|
X) GÉRAUD Pierre IV, écuyer,
seigneur de la Motte-Charente Il fut cité avec son oncle Arnaud, en 1542. (Beauchet-Filleau). Il reçut le 4 décembre 1552 aveu et hommage de l'hôtel noble et maison du Treuil, de Claude de Devezeau, seigneur dudit lieu. (Beauchet-Filleau). Il épousa Jeanne du Vergier (qui épousa en secondes noces, Jehan de La Tousche). De cette union naquirent :
|
XI) GÉRAUD Thomas II, écuyer,
seigneur de la Motte-Charente, Byron, etc... En 1579, il partageait avec François de Ferrières, la terre de Rocheraud (Roullet). Il fit en 1586, sous l'impulsion du roi de Navarre, une entreprise contre la ville d'Angoulême. Pris les armes à la main, il fut décapité, son château fut détruit, et ses terres confisquées. Ce ne fut qu'après l'avènement de Henri IV que sa mémoire fut réhabilitée et ses biens rendus à sa fille Anne. D'après une déclaration de Bernard Paulcot, vicaire de Saint-André d'Angoulême, au nom des prieur-curé, chanoines et chapitre de ladite église, à Jean Dubreuil, sieur de Bardonneau, Thomas eut pour enfants Benjamin et Anne, qui furent demandeurs devant le Parlement de Paris, contre ledit chapitre de Saint-André, à l'effet d'obtenir la cessation d'un arrêt rendu par le sénéchal d'Angoumois en 1595, par lequel il a été adjugé audit chapitre une rente de 50 livres pour la fondation d'une chapelle en ladite église. Tous ces faits furent consignés dans un arrêt du Parlement de Paris, rendu le 3 décembre 1601, contenant un enregistrement des lettres patentes, accordées le 11 juillet 1601, par le roi Henri IV, en faveur de Benjamin et de sa soeur Anne. (1602 d'après Beauchet-Filleau). Il avait épousé Anne, alias Catherine, de Rabaine. Ils eurent donc pour enfants :
|
Branche des seigneurs de Grignols (Montbron) : |
VI) GÉRAUD Pierre,
écuyer, seigneur de Grignols, alias Grinon, près de Montbron. Il épousa vers 1420, Marie de Crenay, et eurent pour enfants :
|
VII) GÉRAUD Louis (alias
Loys), écuyer, seigneur de Grignols. Il épousa en 1450, Marguerite de Panette. De cette union naquirent :
|
VIII) GÉRAUD Pierre,
écuyer, seigneur de Grignols. Il épousa vers 1480, Marguerite de Caillières. Ils eurent pour enfants :
|
Branche des seigneurs de Langalerie, en Agenais : |
VIII) GÉRAUD Jehan,
écuyer, seigneur de Langalerie. Il décéda le 15 mai 1539. Il avait épousé le 18 juin 1496, Jeanne Béraud, dame de Langalerie, veuve de Jean de La Barre (elle décéda le 31 août 1529). De cette union naquirent :
|
IX) GÉRAUD Simon,
écuyer, seigneur de Langalerie, né le 20 juillet 1502. Il
décéda le 8 juin 1563. Il épousa le 28 juillet 1530, Ramie du Puy (elle décéda le 21 avril 1583). Ils eurent pour enfants :
|
X) GÉRAUD Jehan,
écuyer, seigneur de Langalerie, né le 8 octobre 1532. Il fut l'un des avocats les plus marquants du Parlement de Bordeaux, de 1550 à 1590. Il fut le premier à défendre les réformés, dont il avait épousé les doctrines. Il épousa en premières noces, le 6 novembre 1553, Marie de Vergoing. De cette union naquirent :
Veuf, Jehan épousa en secondes noces, le 7 septembre 1577, Marguerite de Celliers, veuve de Tucolle de La Roche de Puymirol (née vers 1549). Ils eurent pour enfants :
|
XI) GÉRAUD Jehan,
écuyer, seigneur de Langalerie, né le 11 mai 1580. Il rendit hommage pour la terre de Langalerie à Marguerite de Valois, première femme de Henri IV, et le 6 janvier 1624, pour la même terre, au roi Louis XIII. Il épousa le 17 avril 1610, Marguerite de Courejolles, et eurent pour enfants :
|
XII) GÉRAUD Antoine,
écuyer, seigneur de Langalerie, né le 24 mai 1615 à
Buzet. Il commandait pour le Roi en la ville de Sainte-Foy, lors de la dernière guerre des Croquants. Le 17 juillet 1638, il reçut une ordonnance du prince de Condé, qui le convoquait pour aller dans l'armée d'Espagne, devant Fontarabie. le 24 janvier 1649, il reçut une lettre du duc d'Epernon, écrite à Bordeaux, pour les intérêts et services du Roi. Il reçut aussi une lettre d'Henri de Lorraine, le 13 avril 1652, pour sauvegarde de son château de Langalerie, avec permission d'en repousser les ennemis de Sa Majesté, c'est à dire les troupes de Monsieur, le Prince et des Frondeurs. Il épousa le 16 mai 1635, Philippe de Bourgoin, fille de Jean, seigneur d'Ardit, et d'Isabeau de Geneste. De cette union naquirent :
|
XIII) GÉRAUD Jean-Jacques,
écuyer, seigneur de Langalerie, né le 3 avril 1640. Il servit quelques temps aux chevau-légers du régiment de Saintaure, en 1659. Il épousa le 28 février 1674, Jeanne de Bacalan, fille de Arnaud de Bacalan de Maugarnit, conseiller du Roi et avocat général en la Chambre de la Cour de Guyenne, et de Louise du Vigier (fille de messire du Vigier, baron de Saint-Laurent). Il décéda 5 mois plus tard, le 21 juillet 1674, laissant sa femme enceinte d'un fils né posthume. Jeanne de Bacalan éleva son fils dans la religion catholique, et se convertit elle-même. Elle décéda le 11 avril 1706. Jean-Jacques et Jeanne eurent donc : |
XIV) GÉRAUD Jean-Jacques,
écuyer, seigneur de Langalerie, né le 23 décembre 1674. Il reçut à l'âge de 18 ans, la commission de cornette de la compagnie mestre de camp du régiment de cavalerie de Lisle du Vigier. Il resta peu de temps au service. Il épousa le 14 janvier 1698, âgé de 23 ans, Isabeau du Rège (décédée le Ier juin 1721). De cette union naquirent :
|
XV) GÉRAUD Pierre,
écuyer, seigneur de Langalerie, né le 10 novembre 1701. Bien que ses états de service fussent égarés, il est de tradition familiale qu'il servit d'abord dans la Maison du Roi, puis dans un régiment de dragons. Il épousa le 16 mai 1733, Catherine de Gervain de Lambertie, fille d'Hector, et de Jeanne de Penaud. Ils eurent pour enfants :
|
XVI) GÉRAUD Pierre-Charles,
écuyer, seigneur de Langalerie, né le 15 janvier 1739. Il entra le 16 décembre 1755, aux chevau-légers de la Maison du Roi après avoir fait ses preuves de noblesse devant Monsieur de Clairambault. Il fit la Guerre de Sept Ans. Rentré dans ses foyers, il épousa le 17 janvier 1763, Jeanne de Tauzia-Montbrun (née le 18 juillet 1744, et décédée en 1822). Pierre-Charles décéda le 14 décembre 1780 à Saint-Quentin de Caplong, ayant eu pour enfants :
|
XVII) GÉRAUD Pierre,
écuyer, seigneur de Langalerie, né le 13 juin 1765. Il fut élevé à l'école de Juilly, et passa en 1777 à l'école militaire de Paris d'où il sortit pour entrer dans le régiment du Roi-Cavalerie. Il y servit en qualité de lieutenant et émigra avec ses deux frères, suivant une destinée pratiquement identique de son frère Pierre-Henri. Rentré en France, il épousa le 4 avril 1804, Jeanne-Marie Jenny de Larmandie (née en 1781, et décédée le 12 mai 1868 à Belley), fille du comte François de Larmandie, écuyer, seigneur de Faux, la Ribérie, Malaintrat, etc. Ils eurent pour enfants :
|
XVIII) GÉRAUD de LANGALERIE Front-Charles,
né le 10 mars 1806 à Sainte-Foy, rue de l'Union. Il fut receveur des Finances et Directeur du Musée d'Orléans. Il eut la distinction de chevalier de la Légion d'Honneur. Il épousa le 4 avril 1837 à Dax, Catherine Eudoxie de Suhubiette de Bourrouilha (née le 10 février 1815 à Dax, et décédée le 18 avril 1893 à Bayeux), fille de Joseph et de Elisabeth de Seguin. De cette union naquirent :
|
XIX) GÉRAUD de LANGALERIE Henri
Pierre Paul, né le 9 janvier 1838
à Dax. Il fut ingénieur des Télégraphes, alors séparés des Postes, il résida successivement à Evreux, Caen et Rouen, puis à Cherbourg, comme Inspecteur. Le 5 mai 1878, les Télégraphes et les Postes fusionnèrent. Nommé alors adjoint au Directeur des Postes et Télégraphes, à Saint-Lô, il s'y rendit, considérant cependant que cette fusion était une perte de prestige pour la Télégraphie. Mis en disponibilité le Ier juin 1886, il quitta l'Administration, et, se retira à Bayeux et à Guéron, chez ses beaux-parents. Le Ier mars 1889, il reçut enfin sa pension de retraite pour vingt-six années de bons et loyaux services. Il épousa le 10 septembre 1862 à Bayeux, Marie-Henriette de Bricqueville, (née en 1839 à La Luzerne (Bernières-sur-Mer - Calvados), décédée le 29 janvier 1895 à Bayeux), fille de Henri-Alfred, marquis de Bricqueville et de Marie-Louise Pitard-Dumesnil. De cette union naquirent :
|
XX) GÉRAUD de LANGALERIE Louis Marie
Joseph Pierre, né le 20 août
1863 à Bayeux. Il épousa le 8 mai 1895 à Saint-Lô, Madeleine Marguerite-Marie Guillot, née le Ier janvier 1876 à Saint-Lô, (décédée le 26 mai 1958 à Yerres), fille de Gaëtan Guillot et de Blanche Le Brun de Blon. Il entra à la Société Générale, et y fut nommé successivement contrôleur de la succursale du Puy-en-Velay, puis inspecteur itinérant (20 juin 1892). Promu inspecteur principal (28 mai 1901), il quitta l'inspection pour la direction de la succursale B11, boulevard Malesherbes (janvier 1905). Il y resta jusqu'à son décès. Il eut pour enfants:
|
Branche cadette de Langalerie : |
XIX) GÉRAUD de LANGALERIE Gaston
Joseph Marie, né le 18 septembre 1839
à Paris, à 11 heures du soir, 2, rue de Montceau. Il fut baptisé
le 21 septembre 1839 en l'église Saint-Philippe du Roule par l'abbé
Maret, et eut pour parrain son oncle, Jules de Bourrouilha, et pour marraine,
sa grand-mère, Madame de Langalerie. Il fut été inscrit
au registre de l'état civil du 1er arrondissement de Paris. Les principales dates de sa vie furent : - 15 octobre 1849 : départ pour le collège de Sainte-Foy la Grande dont son oncle, le futur Mgr de Langalerie, était le curé. - 4 novembre 1850 : entrée en 6ème au collège de la Grande Sauve, dirigé par les Jésuites. - 12 novembre 1851 : il entra comme demi-pensionnaire à la pension de M. Leclère, 6, rue d'Escures, à Orléans. - 20 avril 1857 : il fut reçu bachelier ès sciences devant la faculté de Bordeaux. Il était bachelier ès lettres depuis décembre 1856. - 20 juillet 1857 : il passa la première partie de son examen d'admission à l'école militaire de Saint-Cyr. - Le 7 août, il passa l'oral à Paris et fut reçu 124ème. - Le 4 novembre, il rentra à l'école. Suivant le règlement en vigueur, il était engagé volontaire depuis le 3 novembre. A la sortie de l'école, il fut classé 19ème sur 250. Elève d'élite, il était sergent depuis le 28 septembre 1858 et fut promu sous-lieutenant, le 1er octobre 1859. - 1er octobre 1862 : il fut nommé sous-lieutenant d'état-major, au 2ème régiment de cuirassiers (Royal Cavalerie). - Le 4 juin 1864, il partit pour l'Afrique comme lieutenant d'état-major du colonel Guyomar, commandant le 77ème régiment de ligne. - Le 13 janvier 1866, il fut nommé dans son grade à l'état-major du 8ème régiment d'artillerie à cheval, en garnison à Metz. - Le 21 décembre, il était promu capitaine d'état-major de 2ème classe et aide de camp du général Guyomar, commandant à Lyon une brigade d'infanterie, dans la division du général Grandchamps, le 5 janvier 1867. - Juillet 1870 : il partit à l'état-major du 7ème corps d'armée, à Belfort. Pris dans la capitulation de Sedan, il fut fait prisonnier le 2 septembre 1870. Evadé de Sedan, il gagna Tours et fut nommé en octobre 1870, aide de camp du général d'Aurelles de Paladines, qui reçut bientôt le commandement de l'armée de la Loire. - Le 20 novembre 1870, il reçut les insignes de chevalier de la Légion d'Honneur pour son action à la bataille de Coulmiers (bataille d'Orléans) : au cours de la bataille, entre le château du Grand-Luds et ce village, le général d'Aurelles de Paladines chargea son aide de camp de porter un ordre au général Chanzy. Le capitaine de Langalerie accomplit cette mission périlleuse au milieu des balles et de la mitraille. - Fin décembre, après la scission de l'armée de la Loire, il fut envoyé à l'état-major de l'armée du général Bourbaki, qui se dirigeait vers l'Est, puis à celui du corps du général d’Argent (2ème armée de la Loire). - En janvier 1871, il rejoignit à Briouze (61), l'état-major du 19ème corps d'armée, en cours de formation. Ce fut là que Mgr le duc de Chartres (1840-1910), qui servait sous le nom de Robert Lefort, le rencontra. Ses rares qualités frappèrent le Prince qui l’honora toute sa vie d’une grande amitié. - Mai 1871 : il fut nommé aide de camp du général de Nansouty, à Tarbes. En décembre, il fut appelé à l'état-major du 2ème corps, à Versailles, puis à celui de la 9ème division d'infanterie du 15ème corps et détaché en qualité d’aide de camp du général de division de Brémont d’Ars (1874). - Le 4 février 1876, il fut créé chevalier de l’Ordre Pontifical de Saint-Grégoire-le-Grand. - Décembre 1876 : il fut attaché à un état-major à Paris. - Février 1877, il fut nommé capitaine d'état-major à la division de Bayonne (36ème division du 18ème corps), aide de camp du général de Bernis. - En 1878, il était aide de camp du général Lian. - 31 mars 1880 : il fut mis hors cadres dans l'arme de l'infanterie, en qualité de capitaine, en raison de la suppression du Corps d'état-major. - Le 25 mars 1880, il fut nommé chef de bataillon au 132ème régiment d'infanterie. Le 30 juin, il était affecté au 34ème régiment d’infanterie, par permutation. - Le 6 avril 1883, il fut nommé chef d'état-major de la 36ème division d'infanterie à Bayonne. - Le 20 décembre 1887, il était promu officier de la Légion d'Honneur. La rosette lui est remise par le général Munier, au cours d'une prise d'armes dans la garnison de Bayonne. - 25 février 1887, son temps de service en état-major étant terminé, il fut nommé au 49ème régiment de ligne, en garnison à Bayonne. - Juillet 1888 : il fut promu lieutenant-colonel au 144ème régiment d’infanterie à Bordeaux. Il s'installa avec sa famille, courant août, 209, rue du Tondu. - 27 décembre 1891 : il était nommé colonel commandant le 23ème régiment d’infanterie, à Bourg-en-Bresse. Il prit son commandement au cours du mois de janvier 1892. - Devant se présenter devant la Commission de classement, à Paris, en vue de sa nomination au grade de général, il fut atteint d’une pneumonie et décéda d'une fluxion de poitrine, le 24 novembre 1894, chez ses cousins Lacay, rue Oudinot à Paris. Ses obsèques, célébrées à Sainte-Foy la Grande revêtirent le caractère d’un véritable deuil public. De nombreuses délégations militaires et civiles rendirent hommage à l’une des plus vaillantes épées de l’armée française. Il était chevalier de Saint-Grégoire le Grand, nommé par S.S. Pie X le 4 février 1876 (enregistré par la Grande Chancellerie de la Légion d'Honneur, n° 2776 du 26 juillet 1876, signé maréchal de Mac Mahon, duc de Magenta), et, commandeur de l'Ordre d'Isabelle la Catholique, par S.M. Alphonse XII, le 9 novembre 1885 (enregistré par la Grande Chancellerie, n° 11148, le 9 octobre 1886). Il avait pris pour devise : Cruce, Patria, Domo. On lui doit plusieurs travaux remarquables. Son « Guide pratique de l’enseignement topographique », publié en 1889, lui valurent en 1892, une médaille d’argent de la Société topographique de France. Ses connaissances militaires très étendues le destinaient aux étoiles. Le général de Négrier, commandant le 7ème corps, lui écrivit le 25 septembre 1894, que « la Commission régionale de classement le présentait pour le grade de général de brigade à l’unanimité des voix ». Il épousa le 16 février 1876 à Paris, en l'église Saint-Augustin, Marguerite de Villermont, (née le 20 juillet 1851 au château de Chierry), fille du vicomte de Louis Marie Hennequin de Villermont, et de Marie Ebba, comtesse de Sparre. La bénédiction nuptiale leur fut donnée par Mgr de Langalerie, archevêque d'Auch. Les témoins du marié furent Mgr le duc de Chartres, alors lieutenant-colonel au 8ème régiment de dragons (Penthièvre), et, le général d'Aurelles de Paladines. Les témoins de la mariée furent le comte de Villermont, son oncle, et, le comte René de la Tour du Pin, chef d'escadrons d'état-major. Ils eurent pour enfants :
|
- extraits de l'Edition 2006, de la
généalogie de la famille GÉRAUD de LANGALERIE, (synthèse
des données généalogiques actuelles de la famille),
communiquée par Monsieur François-Ferdinand COCHIN. (Cette étude est le fruit d’un travail commun, entamé il y a près de trente ans sous la férule de Charles de LANGALERIE (1901-1988), et repris par son gendre, Philippe WALCKIERS (1935-2004) qui a beaucoup contribué à cet ouvrage, notamment, comme chartiste.) - BEAUCHET-FILLEAU : Dictionnaires des familles de l'ancien Poitou. |