GÉRAUD, alias GÉRAULD

blason de la famille Géraud
De gueules à la tour d'argent maçonnée de sable,
accompagnée de trois molettes d'éperon aussi d'argent, posées deux et un.
Ancienne famille de l'Angoumois.

Branche de la MOTTE (alias Lamothe-Charente) (Nersac):
I) GÉRAUD Guillaume Ier, seigneur de Lamothe-Charente, co-seigneur de Belle-Joye.
Il épousa en 1260, Estiennette, veuve de Pierre Davond.
Ils firent leur testament en 1281 (archives d'Angoulême).
De cette union naquirent :
  1) André, qui suit.
2) Guillaume II.
3) Eustache.
4) Pierre Ier.
5) Ithier.
6) Bernard.

II) GÉRAUD André, seigneur de Lamothe-Charente.
Il épousa Emma Pascaud, et en eut :
  1) Jean Ier, qui suit.
2) Guillaume III.
3) Simon. Il prêta serment le 13 septembre 1363, en l'église de Poitiers, au Prince Noir, comme vassal d'Aquitaine.
Il aurait eu pour arrière-petit-fils, Pierre, qui fera la branche des seigneurs de Grignols.

III) GÉRAUD Jean Ier, seigneur de Lamothe-Charente.
Il épousa Guillemette, fille de Pierre- Charles, clerc de Saint-Laurent de Belzagot, et de Pétronille, sa femme.
Ils eurent pour enfants, au moins :

IV) GÉRAUD Guillaume IV, seigneur de Lamothe-Charente.
Il eut pour enfant, au moins :

V) GÉRAUD Jean II, seigneur de Lamothe-Charente.
Il épousa Catherine, et en eut pour enfants, au moins :

VI) GÉRAUD Pierre II, seigneur de Lamothe-Charente.
Il épousa Agnès Négrier, fille de Jean, lieutenant de la sénéchaussée d'Angoumois, et de Marie Porcier.
Ils eurent pour enfants, au moins :

VII) GÉRAUD Hélie, écuyer, seigneur de Lamothe-Charente, licencié ès lois.
Il épousa Marguerite Caillon, laquelle, étant veuve et héritière de feue Agnès de Chaumont, sa tante, reçut le Ier juin 1490 hommage lige du Treuil, paroisse de Saint-Claud.
Ils eurent pour enfants :
  1) Jean III, qui suit.
2) Agnès.
3) Catherine.
4) autre Catherine.
5) Marguerite.

VIII) GÉRAUD Jean III, seigneur de Lamothe-Charente.
Il reçut le 15 mai 1499 aveu du Treuil et des Vergers, de Guillaume de Devezeau.
Il épousa Marguerite Joubert.
De cette union naquirent :
  1) Renaud, qui suit.
2) Pierre III, chanoine d'Angoulême, qui renonça à sa part d'héritage en faveur de ses neveux Guillaume V et Pierre IV, fils de Renaud.
3) Pétronille, qui épousa Nicolas Négrier. Ils eurent pour enfant Guillemette. Jean, son grand-père, fit son testament en sa faveur.
4) peut-être Arnaud, qui le 14 mai 1542, fit un paiement tant pour lui, que pour son neveu Pierre Gérauld. (Beauchet-Filleau)

IX) GÉRAUD Renaud, écuyer, seigneur de la Motte-Charente (Nersac).
Il épousa Marguerite de La Tousche, fille de Loys et de Jehanne de Lane, seigneur et dame de La Faye.
Ils eurent au moins pour enfants.
  1) Thomas Ier, qui fut prêtre.
2) Pierre IV
, qui suit.
3) Guillaume V.

X) GÉRAUD Pierre IV, écuyer, seigneur de la Motte-Charente
Il fut cité avec son oncle Arnaud, en 1542. (Beauchet-Filleau).
Il reçut le 4 décembre 1552 aveu et hommage de l'hôtel noble et maison du Treuil, de Claude de Devezeau, seigneur dudit lieu. (Beauchet-Filleau).
Il épousa Jeanne du Vergier (qui épousa en secondes noces, Jehan de La Tousche).
De cette union naquirent :
  1) Thomas II, qui suit.
2) Pierre V.

XI) GÉRAUD Thomas II, écuyer, seigneur de la Motte-Charente, Byron, etc...
En 1579, il partageait avec François de Ferrières, la terre de Rocheraud (Roullet).
Il fit en 1586, sous l'impulsion du roi de Navarre, une entreprise contre la ville d'Angoulême. Pris les armes à la main, il fut décapité, son château fut détruit, et ses terres confisquées.
Ce ne fut qu'après l'avènement de Henri IV que sa mémoire fut réhabilitée et ses biens rendus à sa fille Anne.
D'après une déclaration de Bernard Paulcot, vicaire de Saint-André d'Angoulême, au nom des prieur-curé, chanoines et chapitre de ladite église, à Jean Dubreuil, sieur de Bardonneau, Thomas eut pour enfants Benjamin et Anne, qui furent demandeurs devant le Parlement de Paris, contre ledit chapitre de Saint-André, à l'effet d'obtenir la cessation d'un arrêt rendu par le sénéchal d'Angoumois en 1595, par lequel il a été adjugé audit chapitre une rente de 50 livres pour la fondation d'une chapelle en ladite église. Tous ces faits furent consignés dans un arrêt du Parlement de Paris, rendu le 3 décembre 1601, contenant un enregistrement des lettres patentes, accordées le 11 juillet 1601, par le roi Henri IV, en faveur de Benjamin et de sa soeur Anne. (1602 d'après Beauchet-Filleau).
Il avait épousé Anne, alias Catherine, de Rabaine.
Ils eurent donc pour enfants :
  1) Benjamin. Il semble qu'il soit décédé sans postérité.
2) Anne. Elle épousa le 8 août 1598 Yrieix de Gentil, (1565-1629) écuyer, (qui devint seigneur de Langalerie par son mariage avec Anne) , fils de Jacques de Gentil, écuyer, seigneur de Lajonchapt, et de Françoise de Moneÿs. Elle lui apporta les terres de Rocheraud et de Langallerie. Cette terre fut cependant possédée, du moins en partie à cette époque, par ses cousins Gérauld de Langallerie, qui ont continué à en porter le nom.
3) Antoinette, qui épousa Pierre Cladier, seigneur des Murailles.

Branche des seigneurs de Grignols (Montbron) :
VI) GÉRAUD Pierre, écuyer, seigneur de Grignols, alias Grinon, près de Montbron.
Il épousa vers 1420, Marie de Crenay, et eurent pour enfants :
  1) Louis, qui suit.
2) N., dit messire GÉRAUD, seigneur de la Tricherie, curé aumônier de Montbron.

VII) GÉRAUD Louis (alias Loys), écuyer, seigneur de Grignols.
Il épousa en 1450, Marguerite de Panette.

De cette union naquirent :
  1) Pierre, qui suit.
2) Jehan, seigneur de Langalerie, qui fera sa branche en Agenais.
3) autre Jehan, qui n'eut pas de postérité.

VIII) GÉRAUD Pierre, écuyer, seigneur de Grignols.
Il épousa vers 1480, Marguerite de Caillières.
Ils eurent pour enfants :
  1) Jeanne, qui épousa Jean de Lafaye, seigneur de Menet près de Montbron.
2) autre Jeanne, qui épousa le 17 décembre 1530, François de Lambertye (alias Lambertie), fils de François, seigneur de Lambertye, Noyre et Eschallat, et de Marguerite de Maumont, seconde baronne du Limousin.

Branche des seigneurs de Langalerie, en Agenais :

VIII) GÉRAUD Jehan, écuyer, seigneur de Langalerie.
Il décéda le 15 mai 1539.
Il avait épousé le 18 juin 1496, Jeanne Béraud, dame de Langalerie, veuve de Jean de La Barre (elle décéda le 31 août 1529).
De cette union naquirent :
  1) Simon, qui suit.
2) Charles, qui épousa en Angoumois, une demoiselle de Myannes.
3) Marguerite, qui épousa Gratien du Rougier.
4) Guyonne, qui épousa Jehan Merlande.
5) Madeleine, qui épousa Annet Chollet.
6) Jehanne.

IX) GÉRAUD Simon, écuyer, seigneur de Langalerie, né le 20 juillet 1502. Il décéda le 8 juin 1563.
Il épousa le 28 juillet 1530, Ramie du Puy (elle décéda le 21 avril 1583).
Ils eurent pour enfants :
  1) Jehan, qui suit.
2) Albert, seigneur de Grandbois, né le 26 décembre 1536.
Il épousa le 29 janvier 1541, Françoise de Masnallier, fille de François, seigneur de la Valade, et de Madeleine de Chalus.
Il décéda le 27 février 1604, et sa femme, le 27 février 1601.
De cette union naquirent :
  a) Jehan.
b) Simon.
c) François.
d) Jacques.
e) Timothée.
f) Philippe, qui épousa Jehan de Busserolles. Ils eurent pour enfants Sarah, Suzanne et Marie.

X) GÉRAUD Jehan, écuyer, seigneur de Langalerie, né le 8 octobre 1532.
Il fut l'un des avocats les plus marquants du Parlement de Bordeaux, de 1550 à 1590. Il fut le premier à défendre les réformés, dont il avait épousé les doctrines.
Il épousa en premières noces, le 6 novembre 1553, Marie de Vergoing.
De cette union naquirent :
  1) N., né le 27 octobre 1554, probablement nommé Guillaume, comme son parrain Guillaume de Vergoing. Il décéda en bas-âge.
2) Jacques, né le 6 février 1563. Il devint avocat à la cour de Bordeaux.
Il épousa le 31 mars 1585, Suzanne de La Roche, fille de Tucolle et de Marguerite de Celliers.
Il décéda le 9 février 1630, et sa femme le 14 février 1628, à Langalerie. Ils n'eurent pas de postérité.
3) Joseph, né le 8 mai 1565. Il fut avocat à la Cour de Bordeaux. Il décéda le 19 novembre 1585, à Bordeaux.
4) Jehan, né le 16 juillet 1566, à Bordeaux. Il décéda avant 1585.
Marie de Vergoing décéda à Bordeaux, le 30 août 1576.
Veuf, Jehan épousa en secondes noces, le 7 septembre 1577, Marguerite de Celliers, veuve de Tucolle de La Roche de Puymirol (née vers 1549).
Ils eurent pour enfants :
  5) David, né le 10 avril 1578, à Langalerie. Il décéda en bas-âge.
6) Etienne, né le 17 avril 1579, et décédé en juillet 1580.
7) Jehan, qui suit.
8) Marie, née le 12 août 1581, à Bordeaux. Elle décéda en novembre 1581.
9) Isaac, né le 21 janvier 1583.
Il épousa en premières noces, le 17 octobre 1612, à Sainte-Foy, Elisabeth de Vidal. Elle décéda le 21 août 1616 à Sainte-Foy, sans lui laisser de postérité.
Isaac épousa en secondes noces le 31 janvier 1618 à Langalerie, Marguerite de Tours.
De cette union naquit :
  a) Marguerite, née le 18 février 1623. Elle décéda le 30 septembre 1625 à Sainte-Foy.
Isaac décéda le 4 juillet 1622, à Langalerie.
10) Jacob, né le 28 février 1584. Il décéda le Ier août 1584.
11) Pierre, né le 30 décembre 1585, et qui décéda en bas-âge.
Jehan décéda le 29 décembre 1609, et Marguerite de Celliers, le 25 janvier 1623, à Langalerie.

XI) GÉRAUD Jehan, écuyer, seigneur de Langalerie, né le 11 mai 1580.
Il rendit hommage pour la terre de Langalerie à Marguerite de Valois, première femme de Henri IV, et le 6 janvier 1624, pour la même terre, au roi Louis XIII.
Il épousa le 17 avril 1610, Marguerite de Courejolles, et eurent pour enfants :
  1) Jacques, né le 19 mars 1611. Il décéda le 11 janvier 1612 à Langalerie.
2) Marguerite, née le 25 avril 1613 à Buzet. Elle épousa Jacques du Puy, seigneur du Barrail.
3) Antoine, qui suit.
4) Isaac, né le 29 septembre 1618 à Buzet. Il décéda en bas-âge.
5) Jacques, né le 8 mai 1623. Il décéda le 14 juin 1623 à Puymirol.
6) Suzanne, née le 24 avril 1624 à Langalerie. Elle épousa Mathias de Longua, le 22 janvier 1645.
7) Marie, née le 8 septembre 1626 à Langalerie. Elle épousa le 2 avril 1656, J.J. Perlave.
8) Marguerite, née le 4 février 1630 à Langalerie. Elle épousa le 24 avril 1664, Antoine Majou.
9) N., fille.
Jehan décéda le 28 février 1633.

XII) GÉRAUD Antoine, écuyer, seigneur de Langalerie, né le 24 mai 1615 à Buzet.
Il commandait pour le Roi en la ville de Sainte-Foy, lors de la dernière guerre des Croquants.
Le 17 juillet 1638, il reçut une ordonnance du prince de Condé, qui le convoquait pour aller dans l'armée d'Espagne, devant Fontarabie.
le 24 janvier 1649, il reçut une lettre du duc d'Epernon, écrite à Bordeaux, pour les intérêts et services du Roi.
Il reçut aussi une lettre d'Henri de Lorraine, le 13 avril 1652, pour sauvegarde de son château de Langalerie, avec permission d'en repousser les ennemis de Sa Majesté, c'est à dire les troupes de Monsieur, le Prince et des Frondeurs.
Il épousa le 16 mai 1635, Philippe de Bourgoin, fille de Jean, seigneur d'Ardit, et d'Isabeau de Geneste.
De cette union naquirent :
  1) Elisabeth-Isabeau, née le 18 novembre 1637. Elle décéda le 17 février 1640 à Langalerie.
2) Jean-Jacques, qui suit.
3) Isaac, né le 3 septembre 1641, qualifié de premier chevalier d'Ardit.
Il fut capitaine des grenadiers au régiment d'Anjou. Il décéda sans postérité vers 1697.
4) Marguerite, née le 24 avril 1644 à Langalerie. Elle épousa Jacques du Puy, seigneur du Barrail (décédé le 27 novembre 1702, neveu d'autre Jacques du Puy, cité plus haut).
5) Nérée, née le 8 mars 1652 à Langalerie. Elle épousa Jean Berzon, seigneur de Graveron, le 15 décembre 1677.
Antoine décéda en juin 1652.

XIII) GÉRAUD Jean-Jacques, écuyer, seigneur de Langalerie, né le 3 avril 1640.
Il servit quelques temps aux chevau-légers du régiment de Saintaure, en 1659.
Il épousa le 28 février 1674, Jeanne de Bacalan, fille de Arnaud de Bacalan de Maugarnit, conseiller du Roi et avocat général en la Chambre de la Cour de Guyenne, et de Louise du Vigier (fille de messire du Vigier, baron de Saint-Laurent).
Il décéda 5 mois plus tard, le 21 juillet 1674, laissant sa femme enceinte d'un fils né posthume.
Jeanne de Bacalan éleva son fils dans la religion catholique, et se convertit elle-même. Elle décéda le 11 avril 1706.
Jean-Jacques et Jeanne eurent donc :
 

XIV) GÉRAUD Jean-Jacques, écuyer, seigneur de Langalerie, né le 23 décembre 1674.
Il reçut à l'âge de 18 ans, la commission de cornette de la compagnie mestre de camp du régiment de cavalerie de Lisle du Vigier. Il resta peu de temps au service.
Il épousa le 14 janvier 1698, âgé de 23 ans, Isabeau du Rège (décédée le Ier juin 1721).
De cette union naquirent :
  1) Pierre, né le 10 novembre 1698. Il décéda le 24 mai 1700 à Langalerie.
2) Madeleine, née le 3 novembre 1699. Elle fut religieuse bénédictine, et décéda le 12 mai 1722.
3) Marie, née le 17 octobre 1700. Elle décéda le 7 décembre 1709.
4) Pierre, qui suit.
5) Jean-Jacques, qualifié second chevalier d'Ardit, né le 14 mars 1703.
Jean-Jacques décéda le 6 avril 1709.

XV) GÉRAUD Pierre, écuyer, seigneur de Langalerie, né le 10 novembre 1701.
Bien que ses états de service fussent égarés, il est de tradition familiale qu'il servit d'abord dans la Maison du Roi, puis dans un régiment de dragons.
Il épousa le 16 mai 1733, Catherine de Gervain de Lambertie, fille d'Hector, et de Jeanne de Penaud.
Ils eurent pour enfants :
  1) N. (peut-être Jeanne), née le 6 février 1734, et décédée le 16.
2) Madeleine, née le 7 février 1735. Elle décéda le 7 mai 1745.
3) Pierre-Charles, qui suit.
4) Marie, née le 25 avril 1740. Elle décéda le 5 octobre 1809.
Pierre décéda en 1778, et sa femme Catherine, le 16 juillet 1777, à Sainte-Foy.

XVI) GÉRAUD Pierre-Charles, écuyer, seigneur de Langalerie, né le 15 janvier 1739.
Il entra le 16 décembre 1755, aux chevau-légers de la Maison du Roi après avoir fait ses preuves de noblesse devant Monsieur de Clairambault.
Il fit la Guerre de Sept Ans.
Rentré dans ses foyers, il épousa le 17 janvier 1763, Jeanne de Tauzia-Montbrun (née le 18 juillet 1744, et décédée en 1822).
Pierre-Charles décéda le 14 décembre 1780 à Saint-Quentin de Caplong, ayant eu pour enfants :
  1) Pierre, qui suit.
2) Pierre-Henri, seigneur de Langalerie, écuyer, qualifié chevalier de Langalerie, né le 28 décembre 1766.
Elevé à Tournon, il entra dans le régiment de la Sarre et fit la campagne d'Amérique.
Rentré en France, il émigra au début de la tourmente révolutionnaire.
Officier au Royal-Cavalerie (le futur 2ème régiment de cuirassiers où serviront plusieurs membres de la famille), il fit la campagne de 1792 à l'armée du duc de Bourbon, de juin 1794 à février 1801, et il servit également sous les ordres du prince de Condé, dans la cavalerie noble.
En 1815, lors de la formation de la Garde Royale, il entra au 4ème régiment de la Garde.
Il prit sa retraite comme chef de bataillon. Il avait été nommé chevalier de Saint-Louis et de la Légion d'Honneur.
Il décéda le 17 octobre 1839, à Paris.
3) Pierre-Charles, écuyer, dit le chevalier de Saint-Luc, né le 31 juillet 1770.
Il fut élevé à l'Ecole Militaire de Sorèze. Il fut sous-lieutenant dans le régiment du Roi-Cavalerie (le futur 6ème régiment de cuirassiers, où serviront de même des membres de sa famille).
Il émigra comme ses frères.
Il épousa en 1814, Mazerine de Livron, fille du marquis de Livron du Béarn.
Ils eurent pour enfants :
  a) Victoire-Sinditte, née en 1821, qui épousa Jules, baron de Trubesse. Elle décéda le 20 février 1884, à Arzac (Pyrénées Atlantique). Ils eurent un fils nommé Jean-Baptiste Adrien Amédée.

XVII) GÉRAUD Pierre, écuyer, seigneur de Langalerie, né le 13 juin 1765.
Il fut élevé à l'école de Juilly, et passa en 1777 à l'école militaire de Paris d'où il sortit pour entrer dans le régiment du Roi-Cavalerie.
Il y servit en qualité de lieutenant et émigra avec ses deux frères, suivant une destinée pratiquement identique de son frère Pierre-Henri.
Rentré en France, il épousa le 4 avril 1804, Jeanne-Marie Jenny de Larmandie (née en 1781, et décédée le 12 mai 1868 à Belley), fille du comte François de Larmandie, écuyer, seigneur de Faux, la Ribérie, Malaintrat, etc.
Ils eurent pour enfants :
  1) Front-Charles, qui suit.
2) Pierre-Henri, né le 21 août 1810 à Sainte-Foy.
Il entra au petit séminaire de Bazas, et en 1827, au grand séminaire de Bordeaux.
Il fut ordonné prêtre le 20 décembre 1834, puis devint préfet des études du petit séminaire de Bazas, (fondé en 1836).
En 1838, il fut nommé secrétaire général de l'archevêché et chanoine honoraire.
En 1843, nommé chapelain de Saint-Louis des Français, à Rome, il y resta un an, profitant de cette occasion pour y suivre des cours supérieurs de théologie. De retour à Bordeaux, il fut professeur de droit canonique à la faculté de théologie. En août 1849, il fut installé curé-archiprêtre de Sainte-Foy, sa ville natale. Il retourna à Bordeaux, en 1852, comme curé de la paroisse Saint-Louis puis comme vicaire général de Mgr Donnet, archevêque de Bordeaux.
Le Ier mai 1857, il fut sacré évêque de Belley (91ème évêque). Il y eut le bonheur de fermer les yeux du Saint Curé d'Ars dont il instruisit activement la cause en vue de sa béatification. Il se signala par deux grandes œuvres, le rétablissement de la Chartreuse de Portes et la fondation en 1863, avec le comte de Montbriant, du monastère Notre-Dame-des-Dombes, à Plantay, sur des terres qu’il avait acquises où les trappistes assainirent les marécages insalubres des Dombes. Le 4 août 1865, il consacra la nouvelle église d’Ars, dédiée à Sainte-Philomène, où repose le Saint. Le 29 janvier 1866, il éleva N.D. des Dombes au titre d’abbaye.
Il participa au premier Concile du Vatican (8.12.1869 – 18.7.1870) qui proclama l'infaillibilité papale. Il y vota "placet" bien que sa première éducation cléricale l'eut plutôt entraîné vers les doctrines gallicanes. Il se rendit rapidement compte que cette définition s'imposait "comme un remède efficace pour le présent et pour l'avenir". Il profita alors de toutes les circonstances pour proclamer bien haut le dogme de l'infaillibilité.
Nommé en 1871 à l'archevêché d'Auch, primature de Novempopulanie, successeur de Mgr Delamare, il y poursuivit son apostolat mis, depuis Belley, sous la protection de Saint-François de Sales. Il fut à l'origine de la création de l'Institut Catholique de Toulouse, puis, à Auch, du Tiers Ordre Régulier de la Pénitence de Saint-Dominique, pour les soins des malades, à domicile. Il fit venir les Petites Sœurs des Pauvres, et, créa, à Ponsan, une école religieuse pour sourdes-muettes, soignées selon les méthodes de l'abbé de l'Epée. Il aida les religieuses de la Sainte-Famille à créer, à Berdoues, un orphelinat de filles, dans ce qui restait d'une ancienne abbaye cistercienne. Il présida le pèlerinage national à Lourdes de 1872 ainsi que les fêtes de la consécration de la basilique, du couronnement de la Vierge et du 25ème anniversaire de la proclamation de l'Immaculée Conception. Sa dévotion s'adressait au Sacré-Cœur, aux Saints-Anges et à Saint-Joseph.
Il décéda le 12 février 1886 en son archevêché et fut inhumé le 18 dans la crypte de sa cathédrale.
Il fut fait chevalier de la Légion d'Honneur le 14 août 1863, en reconnaissance de l'assèchement des Dombes. Sa devise était "Vince in bono malum".
3) François-Adolphe, né en 1815.
Il fut docteur en médecine.
Il épousa en premières noces, le 13 juillet 1841, Anne-Hermance de Laforcade-Chalue. Elle décéda le 8 juin 1874 à Chalue.
Il épousa en secondes noces, le 23 février 1876, Marie de La Lande d'Olce.
Il décéda le 29 juillet 1884 à Chalue, commune de Saint-Barthélémy (Loire-Atlantique), n'ayant pas eut de descendance de ses deux unions.
4) Louise-Marie, née en 1819. Elle décéda le 20 juillet 1899, à Saint-Foy, célibataire.
5) Anne-Erami, née en 1820. Elle décéda le 24 mars 1885, à Auch, célibataire.
Pierre décéda le 27 avril 1839 à Sainte-Foy la Grande, dans la maison familiale.

XVIII) GÉRAUD de LANGALERIE Front-Charles, né le 10 mars 1806 à Sainte-Foy, rue de l'Union.
Il fut receveur des Finances et Directeur du Musée d'Orléans. Il eut la distinction de chevalier de la Légion d'Honneur.
Il épousa le 4 avril 1837 à Dax, Catherine Eudoxie de Suhubiette de Bourrouilha (née le 10 février 1815 à Dax, et décédée le 18 avril 1893 à Bayeux), fille de Joseph et de Elisabeth de Seguin.
De cette union naquirent :
  1) Henri Pierre Paul, qui suit.
2) Gaston Joseph Marie, qui fera une branche cadette.
3) Ernest Urbain Jean, né le 26 mars 1841 à Paris, à 2 heures du matin, 14, rue de Montceau. Il fut baptisé le 28 mai par l'Abbé Humbert, en l'église de l'Assomption, avec pour parrain, son oncle, le chanoine Pierre-Henri de Langalerie, futur archevêque d'Auch, alors secrétaire général de l'évêché de Bordeaux, et, pour marraine, Madame Théodore du Poy, cousine par alliance de son père. Ne pouvant être présents, ils furent remplacés par son oncle, François-Adolphe de Langalerie (18-3), et, par Mademoiselle de Seguin, sœur de sa grand-mère maternelle. Il fut inscrit le même jour sur les registres d'état civil du 1er arrondissement, rue d'Anjou.
Il fit ses premières études à Sainte-Foy la Grande, sous l'égide de son oncle Henri, alors curé de Sainte-Foy (1849-1850). Il semble qu'il passa l'année 1850 à Chalue, commune de Saint-Barthélémy, près de Bayonne, chez son oncle, François-Adolphe.
Le 4 novembre 1851, il regagna Orléans pour entrer comme demi-pensionnaire à la pension de M. Leclère, avec ses deux frères aînés.
Le 16 août 1859, il passa à Paris ses examens d'entrée à l'école militaire de Saint-Cyr. Il y fut reçu et y rentra le 4 novembre suivant.
Le 1 octobre 1861, il fut nommé sous-lieutenant au 2ème régiment de cuirassiers (Royal Cavalerie), à Lunéville (décret du 11 décembre 1861). Le 31 octobre 1862, il rejoignit l'école de cavalerie pour y passer une année et compléter sa formation équestre.
Fin mars 1863, sans quitter l'Ecole, il fut nommé sur sa demande sous-lieutenant au 2ème régiment des cuirassiers de la Garde Impériale.
En janvier 1866, il passa dans les carabiniers à la suite de la suppression des cuirassiers de la Garde.
Juillet 1870, départ pour l'Armée de l'Est. Il fut fait prisonnier lors de la capitulation de Metz, puis il fut envoyé à Hambourg où il resta 6 mois.
Le 13 novembre 1870, il put enfin envoyer des nouvelles.
Rentré en France en mai 1871, il fut nommé lieutenant au 11ème régiment de cuirassiers (Royal-Roussillon), à Riom.
Mai 1873, il fut nommé capitaine et passa au 4ème régiment de cuirassiers (La Reine) à Paris. Il était alors, depuis quelques mois, en garnison à Angers.
En juin 1874, il rejoignit à Blidah, près d'Alger, le 1er régiment de chasseurs d'Afrique, où il venait d'être nommé par permutation.
Il y décéda le 18 août 1875, d'une "fièvre rémittente", assisté de son frère, le capitaine Gaston de Langalerie, qui, prévenu, avait pu arriver à temps.
Le 31 août 1875, ramené par son frère, il fut inhumé à Sainte-Foy la Grande en même temps que son père, décédé le 8 mars 1870, ramené d'Orléans par ses fils, Henri et Georges. Mgr de Langalerie, alors archevêque d'Auch, présida la cérémonie et prononça un discours devant la chapelle du caveau familial.
4) Georges François Placide, né le 6 mai 1844 à Paris, 14, rue de la Madeleine (VIIIème). Ondoyé le 8 par l'abbé Guelle, dans la sacristie de l'église de la Madeleine, par permission spéciale de Mgr Affre, archevêque de Paris. Il fut baptisé le 26 mai, jour de la Pentecôte, dans la dite sacristie, par son oncle, l'abbé Pierre-Henri de Langalerie. Il eut pour parrain son oncle, François-Adolphe de Langalerie (18/3), et pour marraine, Madame Lacoste de Hastingue, cousine de sa mère. Il fut inscrit sur les registres de l'état civil du 1er arrondissement, le 8 mai 1844.
Le 12 novembre 1851, il entra comme demi-pensionnaire dans la pension de M. Leclère, à Orléans.
Le 3 novembre 1853, sur les conseils de son oncle Pierre-Henri, alors curé de Saint-Louis aux Chartrons, il fut pensionnaire au petit séminaire de Bordeaux, dirigé par l'abbé Lataste.
Le 17 février 1872, il fut nommé percepteur à Bonny-sur-Loire (45).
Le 17 mai 1876, il fut muté à Boësses (45), avec résidence à Puiseaux.
Le 6 avril 1888, il était nommé percepteur de 2ème classe à Villecerf (77), avec résidence à Moret. Il remit son service à Puiseaux, à son successeur, le 3 mai et prit possession de son nouveau poste le 20.
Il épousa le 20 juin 1877 au château de la Grangerie, Marie Antoine Léontine de Saintourens, (née en 1851 et décédée en 1925), à la Grangerie, fille de Félix de Saintourens et de Thébaïre Drancourt, petite-fille d'un M. Bourbon Soureil, armateur à Bordeaux. Mgr de Langalerie bénit le mariage auquel assistaient sa grand-mère (Madame de Langalerie, Jenny de Larmandie), son oncle François-Adolphe de Langalerie, ses tantes Louise et Anne-Erami, son frère aîné, Henri, son frère Gaston et sa belle-sœur Marguerite, leur fille Lucie, sa sœur Marie et son mari, Henri Dop.
Il décéda le 11 octobre 1911 à la Grangerie, commune de Lannes (47), entouré de sa femme et de ses enfants.
Ils eurent pour enfants :
  a) Pierre François Félix Marie, né le 23 juin 1878 à Lannes (47). Il fut baptisé en l'église de Lannes par Mgr de Langalerie, également parrain. Il eut pour marraine, Madame de Saintourens, sa grand-mère.
Il fut commandeur de la Légion d'Honneur, croix de guerre 14-18 et 39-45.
Il entra, en 1898, à l'école militaire de Saint-Cyr, promotion Marchand. Sous-lieutenant en 1900, puis lieutenant au 135ème régiment d’infanterie à Angers.
En 1913, il était capitaine au 9ème régiment de tirailleurs algériens. Campagnes d'Algérie et du Maroc.
Il rentra en France en 1914, avec le 1er régiment de tirailleurs de marche. Il passa ensuite au 9ème régiment de tirailleurs de marche, puis, au 7ème comme commandant de la 1ère compagnie de mitrailleuses de la 2ème brigade marocaine. Il fut ensuite affecté au 171ème régiment d’infanterie et détaché à l'état-major de la 127ème division d'infanterie.
Ce fut ainsi qu'il prit part aux principales batailles de la guerre : Charleroi, la Marne, l'Yser, la Champagne, Verdun, la Somme, Soissons, Crouy, le Chemin des Dames, Grivesne. En août 1918, il fut affecté à l'état-major du 1er groupement de divisions, armée d'Orient.
Le 2 novembre 1919, il entra à l'école supérieure de guerre.
En 1920, il fut nommé chef de bataillon au 101ème régiment d’infanterie, puis, au 24ème.
De 1925 à 1932, il fut affecté au Secrétariat Général du ministère de la Guerre.
En 1933, il était colonel, commandant le 131ème régiment d’infanterie.
En 1935, il fut affecté à l'état-major de la 5ème région militaire.
Le 28 mai 1936, il fut nommé général de brigade, adjoint au préfet maritime de Toulon, commandant
le groupe de subdivision de Toulon.
Le 23 juin 1938, il était versé dans le cadre de réserve.
En septembre 1939, il fut rappelé à Guéret pour y commander le camp de La Courtine, puis il fut nommé commandant d'armes de Saint-Étienne.
Démobilisé en août 1940, il prit sa retraite à Chaîne, près d'Aix-en-Provence où il décéda le 26 mars 1967.
Il avait épousé le 19 juillet 1915 à Aix, Claire d'Isoard de Chénerilles, (née le 30 novembre 1883 à Quinsac (24) décédée le 15 octobre 1964 à Aix), fille du comte Georges d'Isoard de Chénerilles et de la comtesse, née Marguerite de Cosnac.
Il eut une descendance.
b) Antoine Joseph Dominique Marie, né le 6 octobre 1880 à Lannes. Il fut baptisé en l'église de Lannes et eut pour parrain, Robert de Père, son cousin germain, et pour marraine, sa grand-mère paternelle, Madame de Langalerie (Catherine de Bourrouilha).
Il devint directeur de la Société Générale.
Il épousa le 12 février 1919, à Nîmes, Marie-Thérèse d'André, (née le 12 mars 1890 à Nîmes et décédée le 13 mai 1985 à La Grangerie), Lannes, fille du colonel Maxime d'André et de Mathilde de Trinquelague.
Il décéda le 5 février 1943 à Agen, ayant eut une descendance.
c) Louise Charlotte Marie Germaine, née le 6 mai 1885 à Lannes. Baptisée le 8 mai, en l'église de Lannes, elle eut pour parrain, son cousin germain, Louis de Langalerie, subrogé par son oncle Robert de Père, et pour marraine, Marie-Thérèse Amblard, sa cousine germaine.
Elle décéda le 25 décembre 1974 à La Grangerie.
5) Marie Henriette Hermance, née le 16 mai 1850 à Olivet (45), Maison de Tivoli, rue Marie.
Elle épousa le 29 janvier 1872 à Chalue, commune de Saint-Barthélémy, près Bayonne, Henri Dop, fils de Martin Dop et de Catherine Larre.
Elle décéda le 26 décembre 1880, à Saint-Jean-de-Luz. Elle avait eu une descendance.

XIX) GÉRAUD de LANGALERIE Henri Pierre Paul, né le 9 janvier 1838 à Dax.
Il fut ingénieur des Télégraphes, alors séparés des Postes, il résida successivement à Evreux, Caen et Rouen, puis à Cherbourg, comme Inspecteur.
Le 5 mai 1878, les Télégraphes et les Postes fusionnèrent. Nommé alors adjoint au Directeur des Postes et Télégraphes, à Saint-Lô, il s'y rendit, considérant cependant que cette fusion était une perte de prestige pour la Télégraphie. Mis en disponibilité le Ier juin 1886, il quitta l'Administration, et, se retira à Bayeux et à Guéron, chez ses beaux-parents.
Le Ier mars 1889, il reçut enfin sa pension de retraite pour vingt-six années de bons et loyaux services.
Il épousa le 10 septembre 1862 à Bayeux, Marie-Henriette de Bricqueville, (née en 1839 à La Luzerne (Bernières-sur-Mer - Calvados), décédée le 29 janvier 1895 à Bayeux), fille de Henri-Alfred, marquis de Bricqueville et de Marie-Louise Pitard-Dumesnil.
De cette union naquirent :
  1) Louis Marie Joseph Pierre, qui suit.
2) Charles Jean Marie Joseph Henri, né le 21 mars 1870 à Bayeux. Il décéda le 10 octobre 1884, à Guéron, d'une fièvre typhoïde.
Henri Pierre Paul décéda le 4 novembre 1916 à Bayeux, en l'hôtel de Bricqueville-Langalerie, 76, rue des Bouchers.

XX) GÉRAUD de LANGALERIE Louis Marie Joseph Pierre, né le 20 août 1863 à Bayeux.
Il épousa le 8 mai 1895 à Saint-Lô, Madeleine Marguerite-Marie Guillot, née le Ier janvier 1876 à Saint-Lô, (décédée le 26 mai 1958 à Yerres), fille de Gaëtan Guillot et de Blanche Le Brun de Blon.
Il entra à la Société Générale, et y fut nommé successivement contrôleur de la succursale du Puy-en-Velay, puis inspecteur itinérant (20 juin 1892).
Promu inspecteur principal (28 mai 1901), il quitta l'inspection pour la direction de la succursale B11, boulevard Malesherbes (janvier 1905).
Il y resta jusqu'à son décès.
Il eut pour enfants:
  1) Marie-Henriette, née le 7 septembre 1896 à Saint-Lô, 1, rue du Rempart, chez ses grands-parents maternels.
Elle fut baptisée le 8, et eut pour parrain Henri de Langalerie, son grand-père, et pour marraine, Madame Guillot, sa grand-mère maternelle.
Elle épousa le 29 décembre 1925 à Paris, Henri des Mares de Trébons, (né le 13 juillet 1879 à Rouen, décédé le 12 avril 1935 à Dieppe), fils de Pierre des Mares, comte de Trébons, et de Marie Le Bœuf d'Osmoy.
Elle décéda à Saint-Vigor le Grand (Bayeux) le 25 mai 1996, sans postérité.
2) Christine, née le 6 mars 1898 à Tours. Elle fut baptisée le 7 mars, et eut pour parrain, Gaëtan Guillot, son grand-père maternel et pour marraine, Jeanne de Kerautem, sa grand-tante paternelle.
Elle épousa le 27 juin 1921 à Paris, en l'église Saint-Honoré d'Eylau, Gaston Lebre d’Auture, Secrétaire d'Ambassade, (né le 26 janvier 1888 à Pau, officier de la Légion d'Honneur, croix de guerre 14-18 (palmes) et décédé le 20 mars 1988 à Pau), fils d’Augustin Emile Lebre d’Auture et de Berthe Massie.
Elle décéda à Uzos le 13 juin 1996, avec une descendance.
3) Antoinette, née le 2 octobre 1899 à Paris, 5, rue Crevaux (XVIème). Elle fut baptisée le 3 et eut pour parrain, M. de Blon, et pour marraine,
Clémence Bertauld.
Elle épousa le 28 juin 1920, en l'église Saint-Honoré d'Eylau, André d'Anselme, alors capitaine de chasseurs à pied, (né le 30 novembre 1891 à Lyon, décédé le 8 juin 1957 à Asnelles-sur-Mer (14), fils de Gaston d'Anselme et de Marguerite Barré.
Elle décéda accidentellement le 21 octobre 1991 à Mazagran (08), près de Vouziers, avec sa fille, Marthe Darodes de Tailly.
Elle eut une descendance.
4) Charles Henri Marie Joseph Ferdinand, né le 29 novembre 1901 à Paris, 5 rue Crevaux, ondoyé le même jour, puis baptisé en l'église
Saint-Patrice de Bayeux le 1er juin 1902, par le chanoine Labutte, vicaire général du diocèse.
Il eut pour parrain, Ferdinand de Maneville, et pour marraine, sa sœur, Madame Albert de Blon, son arrière-grand-mère maternelle.
Il devint ingénieur civil des constructions navales, ingénieur de 1ère classe du génie maritime, chevalier du Mérite Maritime.
Il épousa le 25 juin 1930 en l'église Notre-Dame de Grâce de Passy, Claude Cécile Marie Louise Paule de Castillon de Saint-Victor, (née le 30 janvier 1905 à Paris VIIème, décédée le 19 juillet 1992 à Paris XVIIème), fille de Pierre Félix de Castillon de Saint-Victor et de Louise-Marie de Genêt de Chatenay.
Il décéda le 25 juin 1988 à Paris, et fut enseveli au cimetière des Batignolles dans le caveau familial.
Il eut une descendance.
5) Marguerite-Marie Josephe Paule, dit "Guiguitte", née le 25 août 1903 à Paris (XVIème). Elle fut ondoyée le même jour, baptisée à Saint-Lô,
en septembre 1903. Elle eut pour parrain, Georges de Langalerie, son grand-oncle paternel, et pour marraine, Amélie Guillot, sa grand-tante maternelle.
Elle épousa le 9 juillet 1928 à Paris, en l'église Saint-Honoré d'Eylau, Jacques Marie Joseph Gaëtan des Cubes du Chatenet, (né le 10 avril 1905 à Lamonzie-Montastruc (24), décédé le 23 novembre 1979 à Paris et inhumé à Crillon-le-Brave), fils d’André des Cubes du Chatenet et de Louise Périgord de Villechenon.
Elle décéda à Neuilly-sur-Seine le 1er février 1982 et fut inhumée à Crillon-le-Brave (84). Elle eut une descendance.
6) Henri Marie Joseph Pierre, né le 23 février 1908 à Paris (XVIème), baptisé le 21 mai 1908 en l'église Saint-Honoré d’Eylau. Il eut pour parrain, Charles de Gardonne, et pour marraine, Madame Marc de Plaichol.
Il fut chevalier de la Légion d'Honneur, croix de guerre 39-45, Sciences-Po. (1929), licencié en droit.
Il épousa le 5 août 1933 à Roumare (76), Marie-Louise Marcille, (née le 20 avril 1910 à Paris VIIIème), fille d'Alfred Marcille, et de Marie-Thérèse Carbonnier.
Il décéda à Paris, le 21 mai 1997, ayant eu une descendance.
7) Bernard, né le 16 mars 1911 à Paris (XVIème). Il fut baptisé le 30 septembre 1911, et eut pour parrain, André Guillot, et pour marraine, Marie-Henriette de Langalerie, sa sœur.
Il devint ingénieur civil de l'Aéronautique.
Il fut lieutenant, pilote de l'armée de l'Air, instructeur au camp d'Avord, et décéda en service commandé le 17 juin 1940.
Il avait épousé le 26 avril 1939 à Paris, Nicole Guilbert de Latour, (née le 11 avril 1911 à Lunéville, décédée le 28 juin 1994 à Paris), fille de Paul Guilbert de Latour, et de Alice Choury de Lavigerie.
Il eut une descendance.
Louis Marie Joseph Pierre décéda à Paris, 5 rue Crevaux (XVIème), le 17 mai 1918.

Branche cadette de Langalerie :
XIX) GÉRAUD de LANGALERIE Gaston Joseph Marie, né le 18 septembre 1839 à Paris, à 11 heures du soir, 2, rue de Montceau. Il fut baptisé le 21 septembre 1839 en l'église Saint-Philippe du Roule par l'abbé Maret, et eut pour parrain son oncle, Jules de Bourrouilha, et pour marraine, sa grand-mère, Madame de Langalerie. Il fut été inscrit au registre de l'état civil du 1er arrondissement de Paris.
Les principales dates de sa vie furent :
- 15 octobre 1849 : départ pour le collège de Sainte-Foy la Grande dont son oncle, le futur Mgr de Langalerie, était le curé.
- 4 novembre 1850 : entrée en 6ème au collège de la Grande Sauve, dirigé par les Jésuites.
- 12 novembre 1851 : il entra comme demi-pensionnaire à la pension de M. Leclère, 6, rue d'Escures, à Orléans.
- 20 avril 1857 : il fut reçu bachelier ès sciences devant la faculté de Bordeaux. Il était bachelier ès lettres depuis décembre 1856.
- 20 juillet 1857 : il passa la première partie de son examen d'admission à l'école militaire de Saint-Cyr.
- Le 7 août, il passa l'oral à Paris et fut reçu 124ème.
- Le 4 novembre, il rentra à l'école. Suivant le règlement en vigueur, il était engagé volontaire depuis le 3 novembre. A la sortie de l'école, il fut classé 19ème sur 250. Elève d'élite, il était sergent depuis le 28 septembre 1858 et fut promu sous-lieutenant, le 1er octobre 1859.
- 1er octobre 1862 : il fut nommé sous-lieutenant d'état-major, au 2ème régiment de cuirassiers (Royal Cavalerie).
- Le 4 juin 1864, il partit pour l'Afrique comme lieutenant d'état-major du colonel Guyomar, commandant le 77ème régiment de ligne.
- Le 13 janvier 1866, il fut nommé dans son grade à l'état-major du 8ème régiment d'artillerie à cheval, en garnison à Metz.
- Le 21 décembre, il était promu capitaine d'état-major de 2ème classe et aide de camp du général Guyomar, commandant à Lyon une brigade d'infanterie, dans la division du général Grandchamps, le 5 janvier 1867.
- Juillet 1870 : il partit à l'état-major du 7ème corps d'armée, à Belfort. Pris dans la capitulation de Sedan, il fut fait prisonnier le 2 septembre 1870. Evadé de Sedan, il gagna Tours et fut nommé en octobre 1870, aide de camp du général d'Aurelles de Paladines, qui reçut bientôt le commandement de l'armée de la Loire.
- Le 20 novembre 1870, il reçut les insignes de chevalier de la Légion d'Honneur pour son action à la bataille de Coulmiers (bataille d'Orléans) : au cours de la bataille, entre le château du Grand-Luds et ce village, le général d'Aurelles de Paladines chargea son aide de camp de porter un ordre au général Chanzy. Le capitaine de Langalerie accomplit cette mission périlleuse au milieu des balles et de la mitraille.
- Fin décembre, après la scission de l'armée de la Loire, il fut envoyé à l'état-major de l'armée du général Bourbaki, qui se dirigeait vers l'Est, puis à celui du corps du général d’Argent (2ème armée de la Loire).
- En janvier 1871, il rejoignit à Briouze (61), l'état-major du 19ème corps d'armée, en cours de formation. Ce fut là que Mgr le duc de Chartres (1840-1910), qui servait sous le nom de Robert Lefort, le rencontra. Ses rares qualités frappèrent le Prince qui l’honora toute sa vie d’une grande amitié.
- Mai 1871 : il fut nommé aide de camp du général de Nansouty, à Tarbes. En décembre, il fut appelé à l'état-major du 2ème corps, à Versailles, puis à celui de la 9ème division d'infanterie du 15ème corps et détaché en qualité d’aide de camp du général de division de Brémont d’Ars (1874).
- Le 4 février 1876, il fut créé chevalier de l’Ordre Pontifical de Saint-Grégoire-le-Grand.
- Décembre 1876 : il fut attaché à un état-major à Paris.
- Février 1877, il fut nommé capitaine d'état-major à la division de Bayonne (36ème division du 18ème corps), aide de camp du général de Bernis.
- En 1878, il était aide de camp du général Lian.
- 31 mars 1880 : il fut mis hors cadres dans l'arme de l'infanterie, en qualité de capitaine, en raison de la suppression du Corps d'état-major.
- Le 25 mars 1880, il fut nommé chef de bataillon au 132ème régiment d'infanterie. Le 30 juin, il était affecté au 34ème régiment d’infanterie, par permutation.
- Le 6 avril 1883, il fut nommé chef d'état-major de la 36ème division d'infanterie à Bayonne.
- Le 20 décembre 1887, il était promu officier de la Légion d'Honneur. La rosette lui est remise par le général Munier, au cours d'une prise d'armes dans la garnison de Bayonne.
- 25 février 1887, son temps de service en état-major étant terminé, il fut nommé au 49ème régiment de ligne, en garnison à Bayonne.
- Juillet 1888 : il fut promu lieutenant-colonel au 144ème régiment d’infanterie à Bordeaux. Il s'installa avec sa famille, courant août, 209, rue du Tondu.
- 27 décembre 1891 : il était nommé colonel commandant le 23ème régiment d’infanterie, à Bourg-en-Bresse. Il prit son commandement au cours du mois de janvier 1892.
- Devant se présenter devant la Commission de classement, à Paris, en vue de sa nomination au grade de général, il fut atteint d’une pneumonie et décéda d'une fluxion de poitrine, le 24 novembre 1894, chez ses cousins Lacay, rue Oudinot à Paris. Ses obsèques, célébrées à Sainte-Foy la Grande revêtirent le caractère d’un véritable deuil public. De nombreuses délégations militaires et civiles rendirent hommage à l’une des plus vaillantes épées de l’armée française.
Il était chevalier de Saint-Grégoire le Grand, nommé par S.S. Pie X le 4 février 1876 (enregistré par la Grande Chancellerie de la Légion d'Honneur, n° 2776 du 26 juillet 1876, signé maréchal de Mac Mahon, duc de Magenta), et, commandeur de l'Ordre d'Isabelle la Catholique, par S.M. Alphonse XII, le 9 novembre 1885 (enregistré par la Grande Chancellerie, n° 11148, le 9 octobre 1886). Il avait pris pour devise : Cruce, Patria, Domo.
On lui doit plusieurs travaux remarquables. Son « Guide pratique de l’enseignement topographique », publié en 1889, lui valurent en 1892, une médaille d’argent de la Société topographique de France. Ses connaissances militaires très étendues le destinaient aux étoiles. Le général de Négrier, commandant le 7ème corps, lui écrivit le 25 septembre 1894, que « la Commission régionale de classement le présentait pour le grade de général de brigade à l’unanimité des voix ».

Il épousa le 16 février 1876 à Paris, en l'église Saint-Augustin, Marguerite de Villermont, (née le 20 juillet 1851 au château de Chierry), fille du vicomte de Louis Marie Hennequin de Villermont, et de Marie Ebba, comtesse de Sparre. La bénédiction nuptiale leur fut donnée par Mgr de Langalerie, archevêque d'Auch. Les témoins du marié furent Mgr le duc de Chartres, alors lieutenant-colonel au 8ème régiment de dragons (Penthièvre), et, le général d'Aurelles de Paladines. Les témoins de la mariée furent le comte de Villermont, son oncle, et, le comte René de la Tour du Pin, chef d'escadrons d'état-major.
Ils eurent pour enfants :
 

1) Lucie, née le 20 décembre 1876 à Paris, décédée le 26 janvier 1940 à Mortagne (61).
Elle fut écrivain, et resta célibataire.
2) Jean Marie Louis Charles, né le 4 novembre 1878 à Bayonne Il eut pour parrain, le comte de Villermont, son grand-père, et pour marraine, Madame de Langalerie, sa grand-mère.
Il fut colonel d'artillerie, commandeur de la Légion d'Honneur, croix de guerre 14-18 et 39-45 avec palmes.
Il épousa le 5 octobre 1904, Paule Sourbets, (née le 2 juillet 1885 à Pau, décédée le 1er avril 1979 à Neuilly sur Seine), fille de Pierre Sourbets et de Marie Lacrampe.
Il décéda le 23 mai 1953 à Neuilly, ayant eu une descendance.
3) Marie-Louise, née le 16 octobre 1880 à Mont-de-Marsan. Baptisée le 20, elle décéda le 22.
4) Jeanne Marie Louise Charlotte, née le 2 août 1882 à Bayonne. Elle fut baptisée le 5 août 1882 par Mgr de Langalerie et eut pour parrain, le comte Charles de Villermont, son grand-oncle, et pour marraine, Mademoiselle Louise de Langalerie, sa grand-tante..
Elle épousa en septembre 1922, en l'église Notre-Dame des Champs à Paris, Henri du Mesnil-Adelée, (né le 15 juillet 1872 à Dieppe, décédé le 3 février 1924, à Haïphong ), fils de Julien-Marie Casimir du Mesnil-Adelée et de Marie-Mathilde Lévy.
Elle décéda le 19 juillet 1937 à Paris, sans postérité.
5) Robert Marie Léon François, né le 17 février 1885 à Bayonne. Il fut baptisé le 21, en l'église cathédrale de Bayonne et eut pour parrain et marraine, le duc et la duchesse de Chartres, subrogés par un cousin, M. Dubrocq et sa grand-mère paternelle (Catherine de Bourrouilha – Mme Front-Charles de Langalerie).
Il fut chevalier de la Légion d'Honneur, médaille militaire (à titre exceptionnel), croix de guerre 14-18 (étoiles de vermeil), croix de guerre des T.O.E.(avec étoile), croix du combattant, officier du Ouissam Alaouite.
Il servit de 1907 à 1914, sous les ordres du futur maréchal Lyautey (porte-fanion) pendant la campagne de pacification du Maroc. Pendant la 1ère guerre mondiale, il fut versé de la cavalerie dans l'infanterie, servit dans les corps francs, notamment à Verdun, Douaumont etc...
En 1918-1920, il participa à l'occupation de la Rhénanie puis retourna au Maroc. Il tint garnison à Marrakech, Tanger, Fez ...
De 1925 à 1932, il fut instructeur à Dar-el-Beida (Meknès) et y instruisit nombre d'officiers marocains dont Moulay Hafid el Alaouit, oncle du roi Hassan II.
En 1932, il commanda une compagnie du 13ème régiment de tirailleurs algériens et participa, jusqu'en 1935 à la fin de la pacification du Maroc. En 1935, il était commandant d'armes et du fort de Sefrou, et, en 1937, officier des Affaires Indigènes pour le Moyen Atlas (Missour).
Il prit sa retraite en 1939 et décéda le 26 octobre 1949 à Casablanca.
Il avait épousé le 30 juillet 1921 à Paris, Elizabeth Harduin de Grosville, (née le 2 septembre 1893 à Bayeux, décédée au Mans, le 11 février 1960), fille du colonel Edouard Harduin de Grosville et de Noémi Le Bègue de Germiny.
Il eut une descendance.
6) Ebba Louise Marie, née le 27 février 1888 à Bayonne. Elle fut baptisée le 3 mars en l'église cathédrale.
Elle décéda le 2 août 1950 à Bourrouilha.
Elle avait été artiste peintre, et était resté célibataire.
7) Marcelle Marie Marguerite, née le 28 mars 1890 à Bordeaux, baptisée le mercredi Saint 3 avril 1890, en l'église Sainte-Eulalie. Elle eut pour parrain, Marcel de Saint-Quentin, et pour marraine, Marie de Villermont, représentée par Lucie de Langalerie, sa sœur aînée.
Elle épousa le 9 juin 1914 à Paris, Jean Maruchaud de Chanaud, (né le 1 octobre 1888 à Sainte-Foy la Grande, disparu vers 1920, en Guinée portugaise).
Elle décéda le 10 octobre 1954 à Bourrouilha, ayant eu une postérité.
8) Jacques Marie Henri, né le 8 juin 1893 à Bourg-en-Bresse. Il fut baptisé le 13 en l'église de Bourg et eut pour parrain, Henri de Langalerie, son oncle paternel, et pour marraine, Madame Gleizes de Raffin, épouse d'un chef de bataillon du 144ème régiment d’infanterie.
Il décéda au Champ d'Honneur le 17 septembre 1914, étant caporal à la 4ème compagnie du 123ème R.I., au combat de la Ferme du Choléra (Aisne). Croix de guerre 14-18 (étoile).


- extraits de l'Edition 2006, de la généalogie de la famille GÉRAUD de LANGALERIE, (synthèse des données généalogiques actuelles de la famille), communiquée par Monsieur François-Ferdinand COCHIN.
(Cette étude est le fruit d’un travail commun, entamé il y a près de trente ans sous la férule de Charles de LANGALERIE (1901-1988), et repris par son gendre, Philippe WALCKIERS (1935-2004) qui a beaucoup contribué à cet ouvrage, notamment, comme chartiste.)

- BEAUCHET-FILLEAU : Dictionnaires des familles de l'ancien Poitou.
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