de GALARD de BÉARN |
De gueules à une cotice
d'argent (armes originelles) |
D'or à trois corneilles
de sable becquées membrées et onglées de gueules, |
La maison de GALARD, l'une des plus illustre, et autrefois l'une des plus
riches de la Gascogne, a pris son nom de la terre de Galard, ou Goalard,
première baronnie du Condomois, située sur les confins de
ce pays et de l'Agenais. Elle tire son origine des ducs de Gascogne, (de nationalité vasconne, de la région dont les Basques d'aujourd'hui sont les descendants). On trouve plusieurs seigneurs de ce nom dès l'an 1062 parmi les bienfaiteurs de l'abbaye de Condom. Leur nom et leurs armes sont inscrits dans la salle des Croisades du château de Versailles. |
Filiation : |
I) GALARD Garcie-Arnaud (surnommé GALARD,
du nom de sa terre, première baronnie du Condomois). Il naquit vers
995. Il signa une charte le 12 janvier 1062, avec Hugues de Gabarret et Hunald de Gabarret, moine de Moissac. Il avait épousé vers 1020, N., qui lui donna pour enfants :
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II) de GALARD Pierre, dit le Vieux. Il fut donateur en 1067, des églises de Sainte-Marie de Rombœuf, et de Saint-Martin de Ricau, avec Bernard de Fourcès et Asceline de Lomagne. Il eut pour enfant, d'une alliance inconnue : |
III) de GALARD Pierre, dit le Jeune. Il eut pour enfants, au moins : |
IV) de GALARD Guillaume, baron de Goalard. Il vivait entre 1100 et 1140. Il eut pour enfants, au moins : |
V) de GALARD Montassin, seigneur de Goalard et de
Terraube. Il était dit vivant entre 1140 et 1195. Il eut pour enfants, au moins : |
VI) de GALARD Ayssieu, alias Arsieu, baron de Goalard,
seigneur de Terraube, et autres lieux. Il vivait entre 1170 et 1210. Il eut d'une alliance inconnue, au moins :
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VII) de GALARD Guillaume, chevalier, baron de Goalard,
seigneur de Terraube, de l'Isle Bozon, de Sempeserre, de Saint-Léonard
et d'Aubiac, premier baron du Condomois. Il fut qualifié de sire de Galard, dans un acte de 1236. Il fut donné comme caution, avec Robert, comte de Dreux, prince du sang, et Geoffroy, comte du Perche, dans le traité de paix entre le roi d'Angleterre et Philippe II Auguste, le 22 mai 1200. Preuve s'il en est de la qualité de son lignage déjà en ces temps. Il participa à la croisade de 1218. Il épousa Mathile, et en eut pour enfants :
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VIII) de GALARD Arsieu, baron de Goalard, seigneur
de Terraube, de l'Isle Bozon, de Sempeserre, de Saint-Léonard et
d'Aubiac, premier baron du Condomois. Il vivait entre 1224 et 1265. Il épousa Dona Gazenne des Francs. De cette union naquirent :
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IX) de GALARD Arsieu, baron de Goalard, seigneur
de Terraube, de Sempeserre, de l'Isle Bozon. Il octroya des coutumes à Sempeserre, en 1265. Le 13 septembre 1270, il passa un accord avec son frère, avec pour témoin Vézian III, vicomte de Lomagne et d'Auvillars. Il décéda avant 1271. Il avait épousé une fille de Bertrand de l'Isle Jourdain, et ils eurent pour enfants :
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X) de GALARD Géraud, seigneur de Terraube. Il fut l'un des 40 chevaliers que Charles d'Anjou, roi des Deux Siciles, proposa dans un duel, à Pierre III d'Aragon. Ce dernier déclina l'offre. Il acquit le fief de Terraube du roi Philippe III le Hardi, avant 1275. Il y fit construire le premier château de Terraube, qui aurait été édifié un an après la donation par le roi de France. Il épousa en 1278, Eléonore d'Armagnac, fille de Géraud V, comte d'Armagnac et de Mathe de BÉARN. Par ce mariage, elle lui apporta la terre de Brassac, en Quercy. De cette union naquirent :
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XI) de GALARD Bertrand, seigneur d'Espiens, vicomte
de Brassac. Il rendit hommage au roi d'Angleterre Henri III, en 1266 et 1291. Il reçut une lettre d'Edouard, roi d'Angleterre, pour l'inciter à lui rester fidèle. Il épousa vers 1303, Esclarmonde de Thézac, veuve d'Arnaud de Luzech, et fille de Guibert, seigneur de Beauville. De cette union naquirent :
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XII) de GALARD Guillaume, baron de Brassac, seigneur
d'Espiens, du Bugat. Il servit le roi Edouard d'Angleterre, contre Philippe VI. Il fit poser dans le château de Brassac, des tapisseries représentant la vie de Gaston Phœbus. Il épousa en premières noces, vers 1330, Borgue de Beauville, fille de Galhard, baron de Beauville. De cette union naquit :
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XII) de GALARD Guillaume, baron de Brassac. Il naquit
en 1331, en décéda en 1364. Il participa à la plupart des batailles de la guerre de Cent-Ans, entre autres à Poitiers avec Jean II. Il servit ensuite le Prince Noir (parti anglais), à Périgueux en 1363. Il épousa en premières noces, la comtesse de Durfort; puis en secondes noces, Esclarmonde de Rovignan. De cette seconde union naquirent :
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XIII) de GALARD Jean, baron de Brassac. Il servit de second dans le duel de Bernard VII, comte d'Armagnac, contre Jean de Foix, en 1415. Il participa à la plupart des batailles de la guerre de Cent-Ans. Il fut nommé chambellan de Louis XI, et chevalier de l'ordre de Saint-Michel. En 1407, il paya 200 francs or, pour la seigneurie de Brassac. Il testa en 1448. De son union en 1415 avec Bertrande de Manas, fille de Jean, seigneur d'Avezan, et d'Annette de Montlezun (elle testa en 1465), il eut pour enfants :
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XIV) de GALARD Jean, baron de Brassac, seigneur
de Fauroux. Il rendit hommage au roi, en 1432. Il testa le 26 mars 1490. Il épousa le 19 septembre 1454, Miraille de La Valette, fille de Fortuné, seigneur de Cuzoul, et d'Hélène de Lescure. De cette union naquirent :
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XV) de GALARD Hugues, baron de Brassac. Il fut surnommé
Valette. Il fut chevalier de l'ordre du Roi. Il épousa en premières noces, le 9 novembre 1484, Marie de Grossoles de Flammarens, file de Jean, seigneur de Flammarens, et d'Anne-Jeanne d'Abzac de La Douze. Ils eurent pour enfants :
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XVI) de GALARD François, baron de Brassac,
de Pradeils, de Saint-Maurice, de Mont de Marsan, de Saint-Lobœr, de Roquefort,
seigneur de Cussol, de la Rivière, de Cadelles, de la Valette, de
Montoisel, etc.. Il naquit vers 1485. Il fut l'un des cent gentilshommes de la maison du Roi, et fut nommé chevalier de l'ordre du Roi, en 1508. Il épousa le 12 novembre 1508, Jeanne de BÉARN, dame de Saint-Maurice, fille et héritière de Jean III de BÉARN, vicomte de Foix, et de Jeanne d'Antin. Cette union se fit sous condition que François et ses descendants, joindraient aux nom et armes des GALARD, les nom et armes de BÉARN.
Il avait fondé un chapitre de chanoines à Brassac. De cette union naquirent :
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XVII) de GALARD de BÉARN Jean, chevalier,
seigneur baron de Brassac en Quercy, de Saint-Maurice, la Rivière
et Saint-Loubouer dans la sénéchaussée des Lannes,
baron de Roquefort en Marsan, de Pradeils en Rouergue, et de Clion en Saintonge. Il fut admis en 1558, parmi les cents gentilhommes de la maison du Roi. Il devint capitaine-commandant d'une compagnie de 50 hommes d'armes. Il fut également échanson de Monseigneur le Dauphin. En 1565, il fut nommé gentilshomme de la maison du Roi, chevalier de l'Ordre de Saint-Michel en 1564, puis en octobre 1568, gouverneur des villes de Saint-Jean d'Angély et de Châtellerault. Le 13 octobre 1568, il donna quittance de trois mois de solde pour sa charge d'enseigne de la compagnie de Montluc. Il se démit ensuite de cette charge. Il reçut le cordon de l'ordre du Saint-Esprit des mains du maréchal de Montluc, dont il était le cousin issu de germain, et reçut pour cette occasion, le 16 avril 1564, la lettre d'amission du roi Charles IX. Il fut au conseil de guerre de Souillac, à l'attaque de Mont de Marsan, et ses biens en Saintonge et en Chalosse furent confisqués par les Huguenots. Il décéda le 26 mars 1590. Il avait épousé le 13 septembre 1553, par contrat du 7 signé à Saintes, Jeanne, alias Jacquette de La Rochechandry, dame d'honneur de la reine, dame de Clion et de Saint-Antoine, du Bois, fille de Louis, seigneur de Courpignac et de Neuvic, et de Renée de Montbron. Le 4 avril 1602, devant Fèvre, notaire à Angoulême, le contrat du 15 mai 1590 fut rappelé, entre feu Jean de La Rochebeaucourt, seigneur de Saint-Même, et sa femme Jacquette de La Rochechandry, par lequel fut échangée la châtellenie de Courpignac, et la châtellenie de Gondeville, avec dame Marie de La Porte, femme de Jacques de Pons, seigneur de Mirambeau. Ils eurent pour enfants :
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XVIII) de GALARD de BÉARN René, baron
de Brassac, Saint-Maurice de Chaussat, de Poy, de la Rivière, seigneur
de Clion, de Saint-Antoine, du Bois, en Saintonge, de Pradeils, sieur de
Saint-Même. Il fut appelé le vicomte de Brassac. Il naquit vers 1552. Il fut fait guidon de la compagnie d'Honorat de Savoie, amiral de France, chevalier de l'ordre du Roi, premier gentilhomme de la chambre du duc d'Alençon, frère du roi Henri III. Il fut rattaché en 1581, à la personne de Monsieur, frère du Roi. Il se convertit au calvinisme, religion dans laquelle il éleva ses enfants. Vers 1592, il fut nommé gouverneur de Saint-Jean d'Angély. Il épousa en premières noces, à Grollet, paroisse de Saint-Même, le 26 juin 1578, Marie de La Rochebeaucourt, dame de La Rochebeaucourt, fille de Claude, et de Sidoine de Villebresme. Elle fut marraine, le 13 novembre 1592, à Saint-Jean d'Angély, d'Elisée Priouleau, fils de Julien, sieur de la Viennerie, et de Suzanne Mizaudin, avec Antoine de Beaucorps, écuyer, seigneur de Guillonville. Il va dilapider l'immense fortune de sa femme, en l'espace de 12 ans, faisant 240 000 livres tournois de dettes. Sa femme demanda et obtint la séparation de corps et de biens. Elle décéda en 1594, âgée de 36 ans. (la famille de GALARD de BÉARN conserva le château de La Rochebeaucourt jusqu'en 1941, date où il brûla). Ils eurent pour enfants :
Il décéda à Dieupentale, le 12 août 1612. René et Louise eurent pour enfant :
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XIX) GALARD de BÉARN Louis, chevalier, seigneur
de La Rochebeaucourt, Semoussac, Sémillac, Saint-Maurice, la Rivière Saint-Loboère, puis comte en partie de Brassac, de Béarn et de Clion, après le
décès de son frère en 1645. Il naquit le 21 septembre 1581, et était de religion réformée. En mai 1636, après des émeutes populaires, il fut un des députés choisis par les assemblées insurrectionnelles, porte parole des attroupés chargé auprès du roi de protester contre le nouvel ordre fiscal. Le 18 juillet 1639, il passa un acte avec sa femme, devant J. Martin, notaire à Angoulême, avec Jean de La Rochebeaucourt, chevalier, seigneur de Soubran, capitaine des ville et château d'Angoulême sous l'autorité du comte de Brassac, son frère aîné. Il décéda le 16 novembre 1647 au château du Repaire et fut inhumé dans l'église de La Rochebeaucourt. Il laissa par un testament de novembre 1647, des legs d'un total d'au moins 100 000 livres. Il institua la substitution d'héritage de mâle à mâle, "in infinitum", voulant que les biens restent toujours aux GALARD de BÉARN. Il avait épousé le 26 août 1609, Marie de Rançonnet de Noyon, dame du Repaire et de Rougnac, fille de Benjamin et de Marthe de Raymond. Elle décéda en juin 1651. De cette union naquirent :
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XX) de GALARD de BÉARN Alexandre,
chevalier, comte de Brassac, baron de La Rochebeaucourt, seigneur du Repaire,
de Rougnac, de Mas-Millaguet, de Semoussac, de Lavaur, baron de Salles et
de Genté. Il naquit en 1610. Il devint colonel du régiment de Navarre-Infanterie. Lors du siège de Cognac en 1651, il accueillit et hébergea dans son château de Salles, les députés envoyés à Poitiers auprès du roi. En 1649, la noblesse d'Angoumois lui donna pouvoir de représentation aux Etats-Généraux. Les cahiers de doléance reprenaient les arguments anti-fiscaux de 1636, sur le commerce des vins. Il servit pendant la Fronde, dans les rangs des royaux. Le 8 juillet 1684, devant P. Audouin, notaire, demeurant au château de Brassac, il devait 7040 livres à Jean Arnauld, écuyer, maire d'Angoulême. Il décéda en 1690 au château de Brassac et fut inhumé en l'église de La Rochebeaucourt. Il avait épousé le 24 juillet 1646, Charlotte de La Rochefoucauld (Domergue, notaire à Angoulême), fille de Jacques, baron de Salles et de Genté, seigneur de Montendre, et de Marguerite du Fossé. La bénédiction nuptiale avait été donnée dans la chapelle de Blanzac. Elle lui apporta les seigneuries de Salles et de Genté. Elle décéda à 65 ans en 1690, au château de Brassac, et fut inhumé dans l'église de La Rochebeaucourt. Le 15 juillet 1685, devant Pierre Audouin, notaire, il y eut une ratification faite par Charlotte de La Rochefoucauld, de l'obligation d'Alexandre, passé devant Petit, le 8 juin 1684 avec Jean Arnauld, maire d'Angoulême. Le 26 juillet 1689, devant Pierre Audouin, notaire à Angoulême, représenté par son fils François-Alexandre, il vendit la seigneurie de Salles, pour 9 années à raison de 3400 livres par an. Le 2 mars 1700, devant Pierre Audouin, notaire à Angoulême, les héritiers cédèrent une créance de 9333 livres de François Baudouin, chevalier, seigneur de Fleurac, époux d'Anne Pelloquin, à Louis Guitton, écuyer, seigneur du Tranchard, époux de Françoise Dexmier. François-Alexandre fit une autre cession de créances, toujours devant le même notaire, de 8167, plus 7212 livres, le 14 janvier 1706. Alexandre devait à son oncle Charles de GALARD de BÉARN, chevalier, seigneur de Parsay, une somme de 95 000 livres pour l'ayant droit de l'héritage de son père. En 1675, il y eut une cession d'Alexandre, de la seigneurie de Salles, pour 16 500 livres. Alexandre et Charlotte de La Rochefoucauld eurent pour enfants :
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Branche de LAVAUR et ARGENTINE : |
XIX) de GALARD de BÉARN Charles, seigneur
de Lavaur et d'Argentine. Il naquit en 1583. Il transigea avec ses frères le 28 janvier 1609. Il testa le 29 janvier 1624 et décéda le 24 février de la même année, au château de La Rochebeaucourt. Il avait épousé le 19 janvier 1616, Marie de Sens, dame de Blanzaguet, fille de Bernard, écuyer, seigneur de la Cour de Blain, de Gastaudas et de Blanzaguet; et de feue Jeanne de Sescauld. Elle apporta par ce mariage dans la famille de GALARD, entre autres la seigneurie de Blanzaguet. Elle décéda le 13 juillet 1648. De cette union naquirent :
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XX) de GALARD de BÉARN René, chevalier,
seigneur comte de Lavaur, seigneur d'Argentine et de Nadaillac. Il naquit
vers 1618. Il épousa en premières noces, après contrat du 25 octobre 1644, Marie de Fontlebon, fille de Charles, écuyer, seigneur de Beaulieu, Souffrignac et La Chapelle Saint-Robert, et de Marie Moreau. Il épousa ensuite en secondes noces, le 13 juillet 1648, devant maître Lespinasse, notaire, à Saint-Martial de Viveyroux, Jeanne de Lageard de Cherval, fille de Philippe, seigneur de Cherval, sénéchal d'Angoumois, et de feue Renée Goulard. Elle testa le 15 avril 1646. Il fit un partage sur l'héritage de Jean de GALARD, chevalier, comte de Brassac, dont il lui revint en propre 70 000 livres. Il testa le Ier avril 1696 et décéda peu après. De son second mariage naquirent :
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XXI) de GALARD de BÉARN François,
chevalier, seigneur d'Argentine, de Nadaillac, de Beaussac. Il décéda entre 1706 et 1712, et avait été capitaine de dragons dans le régiment de Châtillon, ainsi que dans le régiment de Lautrec-Dragons. Il avait épousé le 24 janvier 1693, Marie-Charlotte de GALARD de BÉARN de BRASSAC, fille d'Alexandre, comte de Brassac, et de Charlotte de La Rochefoucauld, dame de Salles et de Genté. Le 7 juin 1712, Charlotte, étant alors veuve, donna quittance d'une somme de 20 000 livres, pour l'achat du domaine de Bellevue (27 janvier 1706), qu'ils avaient fait ensemble à Claude du Souchet, écuyer, seigneur de la Dourville (époux d'Anne de Raymond). Ils avaient eu pour enfants :
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XXII) de GALARD de BÉARN Philippe-Paul, seigneur
de Lavaur, d'Argentine, de Bellevue et de Nadaillac. (*) Il épousa en premières noces, par contrat du 24 janvier 1732 (Pontard, notaire), (mariage en février 1732), Marie de Jaubert, demoiselle de la Gaulie (Gollie), paroisse Saint-Privat des Prés. Elle décéda en juillet de la même année, apparemment sans lui avoir laissé d'enfant. Philippe Paul épousa en secondes noces à Javerlhac, le Ier février 1733, Anne-Charlotte d'Hastelet de Beaulieu, fille d'Aimery, seigneur de Villedebost, de Puygombert et de Beaulieu, et de feue Marguerite de Borie (alias des Bories). Ils étaient vivant tous les deux à la date du 6 février 1773. Ils eurent pour enfants :
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Branche de MIRANDE : |
XX) de GALARD de BÉARN Charles, seigneur
de Mirande et du Pouyaud (Dignac). Il épousa le 20 septembre 1662, Jeanne de Lespinay, dame de Bellevue, fille de François et de Lydie Chabot. Il testa à Paris le 20 mai 1664. Ils eurent pour enfants, entre autres : |
XXI) de GALARD de BÉARN Louis, chevalier,
seigneur de Mirande, de Pouyaud, de Dignac, de l'Etang. Il fut capitaine aux gardes carabiniers de son Altesse Royale de Bavière. Il épousa en premières noces, le 29 janvier 1687, à Saint-Silain de Périgueux, Pélagie de La Cosse, tous deux habitants de la ville de Saint-Aulaye, diocèse de Périgueux. Il épousa en secondes noces, Anne-Thérèse de Vieillard (alias Eveillard). Il fut inhumé dans l'église de Dignac, le 13 avril 1729. Ils eurent pour enfants :
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XXII) de GALARD de BÉARN Jean, seigneur du
Pouyaud. Il naquit en 1726. Il fut inhumé dans la chapelle des seigneurs du Pouyaud, en l'église de Dignac, le 23 mai 1766, âgé de 40 ans. Il avait épousé Marie-Thérèse de Roquebrune, et en eut pour enfant :
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Branche de LA ROCHEBEAUCOURT : |
XXI) de GALARD de BÉARN Louis-Alexandre, seigneur de Brassac, Saint-Maurice, la Rivière, Saint-Antoine du Bois, Saint-Lobœr, La Rochebeaucourt, (du chef paternel), et de Salles et de Genté (du chef maternel). Il fut colonel dans le régiment d'Infanterie d'Angoumois, en 1692. Il épousa le 15 décembre 1691 Marthe-Madeleine de Foullé, marquise de Prunevault-Montargis, fille d'Etienne, intendant des finances et conseiller d'état, et de Marthe Madeleine de l'Epinay. Il se retrouva avec une dette de 35 000 livres laissées par ses parents, dette à laquelle il en ajouta d'autres. Il décéda en 1733, étant qualifié de marquis de Brassac, au château de la Rochebeaucourt et fut inhumé dans l'église du lieu. De cette union naquit :
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XXII) de GALARD de BÉARN Guillaume Alexandre, né à La Rochebeaucourt le 20 novembre 1693. Il fut ondoyé le 22 et son baptême ne fut célébré en l'église Saint-Théodore de La Rochebeaucourt que le 6 février 1704. Il eut pour parrain René, son frère cadet, et pour marraine Julie de La Place de Torsac. Il épousa le 26 juillet 1714, Luce Françoise de Cottentin de Tourville, fille de Anne Hilarion, maréchal et amiral de France. Malgré un terrible manque d'argent, par acte du 17 janvier 1716, il acheta le régiment de Bretagne-Cavalerie, au marquis d'Ancenis, pour la somme de 114000 livres. Il paya cette somme avec les diamants de sa femme. Il en fut le maître de camp. Au mois de mars 1716, Guillaume Alexandre, sa femme, et leur premier enfant, Anne Hilarion, vinrent habiter à Paris, au Palais d'Orléans, rue de Vaugirard, dans le quartier de Saint-Germain des Prés et de la paroisse de Saint-Sulpice. Toutes les dettes s'accumulant, Luce Françoise finit par demander la séparation de biens, qu'elle obtient le 23 mars 1717, par sentence du Chatelet de Paris. Elle demande alors à son époux le remboursement de ses diamants, et devient dame de compagnie Madame la duchesse de Berry. Guillaume Alexandre, devenu colonel, est à la cour du jeune roi Louis XV. Il retourna plus tard vivre à La Rochebeaucourt. Il y fit son testament le 11 février 1763. Il fit plusieurs legs à son personnel et aux pauvres des paroisses de Combiers, Argentine et Edon. Veuf, criblé de dettes, il décéda au château de La Rochebeaucourt le 18 août 1768. De son union avec Luce Françoise n'était né que : |
XXIII) de GALARD de BÉARN Anne-Hilarion, né à Bourges le 22 novembre 1715. Il était tout juste âgé de 6 ans lorsque le Régent, Philippe d'Orléans, lui décerna son brevet de lieutenant dans le régiment Royal-Etranger. Il ne fut par contre baptisé qu'à 17 ans, à l'église Saint-Sulpice à Paris. Etant mousquetaire gris, il devint ensuite garde de la Marine à Toulon, en 1735. Il fut nommé deux ans plus tard lieutenant de vaisseau. Il épousa le 11 janvier 1739, Olympe de Caumont de La Force, fille et unique héritière de Armand Nompar, duc de la Force, pair de France, et de Anne Elisabeth de Gruel La Frette. Elle lui porta une dot de 400 000 livres en principal, produisant 15 000 livres de rentes, ce qui lui permit de payer les dettes de son père. Anne Hilarion apporta dans ce mariage la terre de Brassac et la moitié de celle de La Rochebeaucourt. Ils habitèrent à Paris, rue de la Barouillère, dans la faubourg Saint-Germain, paroisse de Saint-Sulpice. Olympe de Caumont décéda le 6 juillet 1757, âgée de 39 ans. Louis XV le nomma beaucoup plus tard premier écuyer de Madame Victoire, sa fille Par son testament olographe fait à Versailles en 1774, il institua son petit-fils Alexandre-Léon-Luce pour son légataire universel. Il décéda le 13 décembre 1788. De son union avec Olympe naquirent :
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XXIV) de GALARD de BÉARN Alexandre-Guillaume, né
le 26 janvier 1741. Il fut admis à l'âge de 15 ans aux Mousquetaires Gris, puis fut nommé en 1770 colonel dans les Grenadiers de France. Il devint ensuite colonel du régiment provincial de Limoges, et accéda en 1783 au grade de maréchal de camp. Il épousa en premières noces le 15 février 1768, Anne-Marie-Gabrielle de Potier de Novion. Il fréquenta assidument la cour de Versailles, et se retrouva en 1793, à la tête d'une dette de 1 640 000 livres, et en face de 63 créanciers avec lesquels il signa un "contrat d'union" les autorisant à vendre ce qui leur conviendra de ses biens. Devenu veuf en 1792, il épousa en secondes noces le 3 Frimaire An IX (21 novembre 1800), Antoinette Marthe Pavèse. Il décéda à Veuilly La Poterie (Aisne), le 18 août 1809, chez le gendre de sa seconde femme sans avoir éteint ses dettes. De sa première union étaient nés :
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XXV) de GALARD de BÉARN Alexandre-Léon-Luce, né
à Paris en 1771, comte de Béarn. Garde royal en 1789, il embrassa le parti de la Révolution. Il épousa le 27 pluviôse an V (1797), Marie Charlotte Pauline du Bouchet de Souches de Tourzel, (née le 15 octobre 1771), fille de Louis François, premier marquis de Tourzel, et de Louise Elisabeth Félicité Françoise Armande Anne Marie Jeanne Joséphine de Croy-Havré. Après avoir été chambellan de l'impératrice Joséphine, puis de Napoléon Ier, il s'installa en 1821 avec son épouse, au château de La Rochebeaucourt. Il fallut une longue série de procès qui durèrent vingt ans, pour parvenir à régler définitivement les dettes de son père. Pour clôturer cette affaire, il vendit en 1843, la terre de La Rochebeaucourt à son fils Louis-Hector, à charge pour ce dernier, de régler les héritiers des créanciers de son père. Pauline du Bouchet de Sourches de Tourzel décéda le 19 juillet 1839, au château de La Rochebeaucourt. Son corps fut inhumé dans les tombeaux que son mari avait fait établir au pied de la tour sud du château. Il se retira ensuite en son domicile du numéro 22 de la rue d'Iéna, à Angoulême.. Il fit plus tard élever pour perpétuer le souvenir de sa femme, un arc de triomphe dans l'Allée Verte, "au dessus de Roche Cave", au château de La Rochebeaucourt. Les travaux débutèrent en mai 1840. Il décéda en 1844, à Angoulême en son domicile rue d'Iéna, et fut inhumé dans les tombeaux du château de La Rochebeaucourt, où sa femme l'avait précédé 5 ans plus tôt. De son union naquirent, au moins :
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XXVI) de GALARD de BÉARN Louis-Hector, né à
Paris le 12 avril 1802, comte de Béarn. Il fut nommé par ordonnance royale et à titre exceptionnel, élève surnuméraire à l'Ecole d'Application du Corps Royal d'Etat Major où il rentra le Ier janvier 1821. Il épousa en premières noces le 28 février 1824, Coralie-Constance-Eléonore Le Marois, fille de Jean François Léonor, comte Le Marois, et de Marie Constance Françoise Hopsomère. Elle lui porta une dot de 500 000 francs. Le contrat de mariage fut signé par Louis XVIII et la duchesse d'Angoulême (grande amie de Pauline de Tourzel, mère de Louis Hector). La cérémonie religieuse eut lieu le 28 février 1824 à Paris, église de l'Assomption. En 1827, il débuta comme attaché militaire à l'Etat Major de l'armée Russe, pour suivre les opérations de la guerre contre les Turcs. S'étant signalé à l'assaut de Varna, il reçut des mains de l'Empereur Nicolas Ier de Russie, la croix de Saint-Vladimir, sur le champ de bataille. Il fit carrière dans la diplomatie et accéda au poste d'ambassadeur en Russie (1828). De son union naquirent :
En 1830, il fut nommé deuxième secrétaire de l'ambassade de France à Saint-Pétersbourg, puis accéda au secrétariat d'ambassade à Naples, et enfin au poste d'ambassadeur. Ce fut à ce titre qu'il fut fait officier dans l'Ordre Royal de la Légion d'Honneur, par Ferdinand II, roi des Deux-Siciles. En 1831, il fut nommé par Louis Philippe Ier, ministre résidant près de l'électeur de Hesse. Louis Hector attendit 11 ans avant d'épouser en secondes noces, le 15 juin 1839, Alix Charlotte Louise Marguerite de Choiseul-Praslin. Le 11 juillet 1843, son père lui vendit la terre de La Rochebeaucourt avec ses dépendances, pour la somme de 615000 francs. (Maître Deplas, notaire). Il était alors qualifié de ministre plénipotentiaire de France à Cassel, et demeurant à Paris, au numéro 12, rue de Varennes. (Il avait été nommé à ce poste sur proposition de Guizot, alors ministre des affaires étrangères). En 1846, Louis Hector fut nommé Envoyé Extraordinaire et ministre plénipotentiaire près de Sa Majesté le roi de Hanovre, et ministre plénipotentiaire auprès de Son Altesse Royale le duc de Brunswick. Sous le second empire, il fut nommé le 3 janvier 1853, ministre plénipotentiaire auprès de Sa Majesté le roi de Wurtemberg, et prit son poste à Stuttgart. Sa carrière de diplomate ne l'empêcha pas de s'intéresser au château de La Rochebeaucourt, qu'il fit démolir et reconstruire dans le style des monuments de la Renaissance. Ce fut à lui que la commune de La Rochebeaucourt doit d'avoir un cimetière dans lequel il fit construire une chapelle où reposent les membres de sa famille. Il décéda le 18 avril 1871, à Bruxelles, et son corps fut inhumé dans la chapelle de La Rochebeaucourt. Marguerite décéda à Clères (Seine Maritime), le 29 janvier 1891, âgée de 70 ans. Louis Hector et Marguerite eurent pour enfants
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XXVII) de GALARD de BÉARN Laure Henri Gaston, né le 9 juillet 1840, à Cassel (Hesse électorale). Il fit ses premières études au collège des Jésuites à Amiens d'où il sortit bachelier es-sciences le 18 juillet 1859. Trois mois plus tard, il fut nommé élève pensionnaire à l'Ecole Impériale Militaire, qu'il quitta deux après avec le garde de sous-lieutenant, et une affectation au 8ème régiment de ligne à Metz. Nommé lieutenant d'Etat Major au 2ème régiment de chasseurs à Paris, puis au 5ème régiment de hussards, il participa en 1864 à l'expédition du Mexique, où il contracta une fièvre "intermittente souvent récidive". Il reçut la médaille commémorative de cette expédition. De retour en France, il passa au 29ème régiment d'infanterie avec lequel il participa au corps expéditionnaire de Rome en 1867 et y obtint la médaille institué par Sa Sainteté le Pape Pie IX. Il donna sa démission de l'Armée le 17 février 1869, et fut réintégré au mois d'août 1870 avec la garde de capitaine, pour être attaché durant la durée de la guerre, à l'état major du général Trochu, gouverneur de Paris, et commandant en chef de toutes les forces chargées de pourvoir à la défense de la capitale. Mis en congé d'un an sans solde le 17 mai 1872, il quitta définitivement l'armée le 28 mars 1873. Il épousa le 9 mai 1873, Cécile-Charlotte-Marie de Talleyrand-Périgord (née à Paris le 8 janvier 1854), fille de Augustin René Adalbert Paul, comte de Périgord, et de Marie Cécile Anucie Rousseau de Saint-Aignan. Il eut pour témoins : Albert de Broglie, député, son beau frère, et Edgard de Choiseul-Praslin, son oncle. Ceux de son épouse étaient : Charles de Talleyrand-Périgord et le comte de Saint-Aignan, ses aïeuls. Elle lui apporta en dot des biens estimés à 700 000 francs. Se trouvant lui aussi en face de nombreux créanciers, il envisagea d'abandonner la terre de La Rochebeaucourt pour pouvoir les régler. Après deux tentatives sans résultat, le domaine de La Rochebeaucourt fut vendu en 1892, au comte d'Oksza pour la somme de 800 000 francs. Il décéda le 18 juin 1893, à Pau et fut inhumé au cimetière de Lourdes où sa femme l'avait précédé deux ans plus tôt, le 11 décembre 1890. Ils avaient offert 4 cloches à la basilique de Lourdes. Il fut le dernier possesseur de la châtellenie de La Rochebeaucourt. De son union avec Cécile naquirent 6 enfants, dont :
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Non raccordés : |
- de GALARD Guillaume, né en 1658. Il eut
pour parrain en 1672, à Saint-Théodore de La Rochebeaucourt,
l'évêque de Périgueux, et pour marraine Marie-Anne
de GALARD. Il décéda en 1685, à La Rochebeaucourt. |
- de GALARD Louis-Alexandre, marquis de La Rochebeaucourt. Il décéda à Paris, paroisse Saint-Séverin, le 26 septembre 1695. |
- de GALARD Clément, de la branche de Blanzaguet,
seigneur du Vivier-Jusseau. Il épousa Catherine de Bologne. Il décéda avant I764 à la Guadeloupe. Le 30 août I764, devant Maître Guillaume Jeheu, notaire à Angoulême, la famille fit une déclaration de décès convaincue de sa mort. Il avait à cette date sept enfants vivants, sous la tutelle naturelle de leur mère. Son beau-frère Pierre de Bologne, écuyer, alors secrétaire du roi au Parlement de Metz, assista à l'acte. Parmi les enfants était :
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- de GALARD de BRASSAC de SAINT-GEORGES Jean, était dit frère de Clément, énoncé ci-dessus. |
- de GALARD de BÉARN
Jeanne, épousa Philippe-Paul de Maillard, chevalier, seigneur
de la Faye, Bouricaud, le Courret et autres lieux. Elle était dite nièce de Clément, et était vivante en I764. |
- Article de M. Driout, sur Internet à
l'adresse suivant : http://driout.club.fr/GALARD-1.htm
- Henri Mazeau : La châtellenie de La Rochebeaucourt. - Abbé Tricoire : Le château d'Ardenne. - Abbé Mondon : Notes historiques sur la baronnie de Marthon. - Alfred de Froidefond de Boulazac : Armorial de la noblesse du Périgord. - P Lacroix : Chroniques de l'Angoumois occidental. - Etienne Barth : Le canton de Barbezieux au temps passé. - Article sur le château du Repaire (Rougnac), de M. Moura Alexandre, publié dans Association Promotion Patrimoine : Châteaux, manoirs et logis de la Charente. - (*) Précisions généalogiques envoyées par Mr Jean-François RICHARD. - Renseignements sur François Alexandre GALARD de BÉARN, envoyés par Mr François LEGRAND. |