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       Faubert 
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D'argent à trois fasces de gueules.
  aliàs : fascé d'argent et de gueules.
Ce blason et cette famille ont été 
  porté à ma connaissance par M. Faubert Alain.
  D'autres renseignements concernant la famille Faubert sont d'ailleurs visible 
  à l'adresse suivante : http://www.geocities.com/alain_faubert/
Faubert, famille noble très ancienne, originaire de Paizay-Naudouin.
  Une branche a possédé la seigneurie de la Vergne en Secondigny 
  aux XVème et XVIème siècles. On trouve ce fief parfois 
  appelé la Vergne-Faubert. La généalogie qui suit a été 
  dressée d'après le nobilaire du Limousin, les notes de d'Hozier 
  et celles conservées dans notre cabinet (Beauchet-Filleau). Dans le recueil 
  de Dom Fonteneau, on trouve quelques pièces tirées du château 
  d'Oyer (Bioussac).
Faubert Aymery : valet, de la paroisse de Theil-Rabier, 
  possèdait des terres dans cette paroisse en 1281, comme il est prouvé 
  par une vente du mois d'août de cette année, faite par Audouin 
  Fraigneau à Girebert de Cohec (Couhé ?).
  Faubert Héliot : est témoin d'une 
  transaction du 13 août 1329 entre le prieur de Coutures d'Argenson (Deux-Sèvres) 
  et le seigneur de la Foye (Coutures d'Argenson), au sujet des redevances que 
  devait cette seigneurie audit prieuré.
  Faubert Audran : valet, seigneur de la Richebone 
  ?, reçoit, le lundi avant la Purification 1391, de Guillaume Arembert, 
  recteur de l'église de javarzay (Chef-Boutonne), une donation de deux 
  boisseaux de froment, mesure de Ruffec, et six deniers de rente perpétuelle, 
  etc...
  Faubert Jean : écuyer, chapelain d'une chapelle 
  desservie dans l'église de Fontenilles (Deux-Sèvres), abandonne 
  ce bénéfice en 1695.
I) Branche des Déffends :
Faubert N, seigneur des Déffends (Paizay-Naudouin), 
  qui vivait au commencement du XIIIème siècle, eut au moins :
  1) Pierre, qui suit.
  2) Giraud, ou Girard,prêtre, inhumé dans le cimetière de 
  Paizay-Naudouin, d'après le testament de son neveu, en 1312.
  Faubert Pierre, écuyer, seigneur des Déffends, 
  marié vers 1250, eut au moins:
  1) Pierre, qui suit.
  Il achète pour lui et ses enfants, moyennant 40 sols de monnaie courante, 
  de Pierre Fraigneau, d'Agnès sa femme, et de plusieurs autres habitants 
  de Theil-Rabier, en mars 1264, tout ce qu'ils possédaient dans cette 
  paroisse (Chartes de Loubigné). Le 29 janvier 1275, Julienne de Villefagnan, 
  veuve de Josselin Gasquet et épouse d'Yvon, lui fit une donation, ainsi 
  qu'aux siens, pour les services qu'il lui avait rendus.
  Faubert Pierre, valet, seigneur des Déffends, 
  rendit hommage, le lundi avant la Saint-Luc 1293, à Mathieu de Guytard, 
  valet, seigneur de Bressay, pour son fief dit du Mas de Montigné, paroisse 
  de Theil-Rabier (Chartes de Loubigné). Il testa le 4 septembre 1312, 
  faisant de nombreux legs à diverses églises. Il raconte qu'il 
  fut prisonnier du roi de France pendant 5 ans, à Saint-Maixent et à 
  Niort, et se plaint que son fils aîné l'ait laissé sans 
  secours. Il demande ensuite à être enterré dans le cimetière 
  de Paizay-Naudouin, entre feu son père et sa mère Pétronille, 
  près de son oncle Giraud, et institue ses enfants comme héritiers. 
  Il épousa deux femmes appelées Pétronille et eut de la 
  première :
  1) Guillaume, qui est celui, croyons nous, qui servit comme écuyer dans 
  la compagnie du comte de Comminges en 1369.
  2) André, donataire avec son frère cadet du fief des Déffends, 
  était clerc et paroissien de Villefagnan (Valle Lutosa) en 1332, lorsqu'il 
  fit hommage du fief de la Font à Villefagnan.
  3) Jean, vivant en 1312. (On ne sait pas lequel de ces a continué la 
  descendance.)
La filiation suivie commence seulement à :
I) Faubert Pierre, chevalier, 
  seigneur des Déffends, rend aveu le 3ème jour après l'Assomption 
  1387, à cause de sa femme, et est cité dans le Grand-Gauthier 
  comme témoin dans un acte du 27 septembre 1409 qui intéressait 
  les religieux de Nanteuil. Il épousa Isabelle ou Bellote de La Leigne, 
  fille de N. et de N. Papot, et en eut au moins :
  1) Jean, qui suit.
  II) Faubert Jean, écuyer, seigneur des Déffends, 
  fit un bail au nom de sa mère le 13 avril 1395, et transigea à 
  cause d'elle le 14 janvier 1403 et eut au moins pour enfant :
  1) Jean, qui suit .
  III) Faubert Jean, écuyer, seigneur des 
  Déffends, servit le roi dans diverses compagnies et obtint des lettres 
  de rémission pour faits de guerre en 1446. Il épousa d'abord, 
  vers 1430, Jeanne de Chabanais, fille de Jean, chevalier, seigneur de Comporté, 
  et de Marguerite Chauvet, puis en 1451 Jeanne Mouraud, veuve de Jean Barret 
  (qui se remaria en 3ème noces en 1457 à Jean de Frondeboeuf), 
  fille de Simon, échevin de Poitiers.
  Il eut du Ier lit :
  1) Pierre, qui suit.
  2) Marguerite.
  3) Pierrette.
  4) Jean.
  IV) Faubert Pierre, écuyer, seigneur des 
  Déffends, Bruz (ou Brux, Vienne), la Touche-Vivien (Chaunay, Vienne), 
  fit aveu de la Touche en 1459 au château de Couhé. En 1446 il était 
  en procès au sujet du partage des biens de leurs parents. Il décéda 
  en 1463, car sa veuve fit alors aveu à l'abbé de Nouaillé 
  pour le fief de Puyroy (Brux, Vienne). Elle partageait noblement le 10 mars 
  1477, avec ses enfants et autres héritiers, les successions de Jean et 
  de Jeanne de Chabanais. Pierre avait épousé Antoinette de La Vergne 
  et en eut :
  1) Guy, qui suit.
  2) Jacques, écuyer, qui assistait au partage de 1477.
  V) Faubert Guy, chevalier, seigneur de la Vergne 
  (Secondigny, Deux-Sèvres), d'Oyer (Bioussac) et des Déffends, 
  servit dans les compagnies d'ordonnance du roi en 1500 et arrenta des terres 
  à Simon Maupetit le 4 janvier 1517. Le 9 juin 1524, il échangea 
  avec Marie Corgnol, veuve de Guyot Brun, écuyer, seigneur de la Forêt, 
  le fief de la Barre en Pliboux (Deux-Sèvres), pour celui de la Forêt. 
  Il épousa vers 1500 Jeanne de La Chambre, fille de Nicole, écuyer, 
  seigneur de la Jarrie-Audouin, et de Perrette Ravard, et en eut :
  1) Guy, qui suit.
  2) Jacques, écuyer, seigneur d'Oyer, Rochemeau, vendit la Touche-Bouchereau 
  en 1541 et fut témoin en 1553, étant âgé de 44 ans, 
  dans l'enquête pour les preuves de Malte de Jean de Bourdeille. Il épousa 
  Gabrielle de Salignac, veuve de François de Poipaille et fille de Bertrand, 
  chevalier, seigneur de Rochemeau. Le 13 juillet 1539, il partageait avec son 
  frère la succession de ses père et mère, donnait quittance 
  le 25 mars 1540 à Bertrand Estourneau, écuyer, seigneur de Chantrezac, 
  et assistait avec sa femme au mariage de sa nièce Anne avec Antoine de 
  La Tour en 1550. Il ne paraît pas avoir eu d'enfants.
  3) Louise, mariée à Pierre Foucauld, qui vendit un tiers de la 
  Touche en 1541.
  VI) Faubert Guy, chevalier, seigneur de la Vergne, 
  d'Oyer, Brux, fit partie lui aussi d'une compagnie d'ordonnance du roi en 1530 
  et partagea avec son frère en 1589. Le 7 août 1530. Il épousa, 
  au château de Sainte-Marie de la Coudre, Claire Bouchard d'Aubeterre, 
  fille de feu François, chevalier, seigneur de Saint-Martin de la Coudre, 
  et de N. Goumard. Lui et son frère furent condamnés par les Grands 
  Jours de Poitiers, le 26 octobre 1531, à être décapités, 
  et de plus, il durent payés 4000 Livres d'amende envers le roi et fonder 
  une chapelle en l'église où était inhumé François 
  Grignon, écuyer, seigneur de la Maynardière, qu'ils avaient tué.
  Guy eut pour enfants :
  1) Guichard, qui suit.
  2) Marguerite, qui est citée dans le partage du 22 novembre 1604 entre 
  Jacques Faubert et ses frères et soeurs, enfants de son frère 
  Guichard.
  3) sans doute N., épouse de Gaspard Acton, écuyer, seigneur de 
  Limons.
  4) Anne, mariée le 28 janvier 1550 à Antoine de La Tour, écuyer, 
  seigneur de Gorce (Haute-Vienne) et de Couturette (Saint-Martin d'Entraigues, 
  Deux-Sèvres), qui devait être décédé en 1577, 
  car à cette date, Anne offre de contribuer comme Dame de la Gorce, selon 
  son revenu qu'elle évalue à 40 Livres, au ban de la noblesse de 
  la Basse-Marche. Elle reçut en dot 2000 Livres, moyennant quoi elle renonça 
  à la succession de ses père et mère, au profit de son frère.
  VII) Faubert Guichard, chevalier, seigneur de la 
  Vergne, des Déffends, du Petit-Maillé (Villefollet, Deux-Sèvres), 
  fit partie, lui aussi, comme son père et son aïeul, des compagnies 
  d'ordonnance du roi. Il reçut hommage le 18 mars 1555 de Jacques des 
  Francs, écuyer, seigneur de la Bretonnière, et le 25 juin 1557 
  Sylvestre des Francs, écuyer, seigneurie la Bretonnière, lui rendit 
  un dénombrement pour la grande dîme de Saint-Aubin du Cloud (Deux-Sèvres). 
  Cette même année, il fut exempté du ban des nobles du Poitou, 
  parce qu'il était archer du seigneur de Burie. Il vendit le 25 mai 1573 
  le fief de Maillé à Antoine de Crumes, et donna quittance le 23 
  novembre 1577 à Marie Goulard, veuve dudit Antoine. Marié le Ier 
  juillet 1566 à Jeanne des Montils, fille de Jean, écuyer, seigneur 
  de la Brossardière, et de Anne de Lisle, il en eut plusieurs enfants, 
  dont trois étaient en 1604 représentés par Gaston Acton, 
  écuyer, seigneur d'Ozé, leur fondé de procuration. Ces 
  enfants étaient :
  1) Jacques, qui suit.
  2) Pierre, écuyer, seigneur d'Oyer, qui est cité dans un acte 
  du 22 septembre 1611 avec René Guerraud, écuyer, seigneur de Saint-Florent.
  3) Claire.
  4) Suzanne.
  5) autre Pierre, écuyer, seigneur des Déffends, qui était 
  en Allemagne en 1604.
  6) Isaac, rapporté au chapitre de la branche d'Oyer.
  7) Jeanne.
  VIII) Faubert Jacques, écuyer, seigneur 
  de la Vergne, partagea avec ses frères et soeurs le 22 novembre 1604. 
  Dans un acte où il est qualifié haut et puissant seigneur, il 
  est dit avoir eu pour sa part la Vergne, la Brossardière près 
  Taillebourg, et les Déffends. Il épousa Jeanne de Champelais, 
  fille de François, écuyer, seigneur du Cerveau, et de Jeanne de 
  Beaumont, et était décédé avant le 20 octobre 1606, 
  date où sa veuve se remarie à Daniel Bermondet, écuyer, 
  seigneur d'Oradour sur Vayre. Nous ignorons s'il a laissé postérité.
2) Branche d'Oyer :
VIII) Faubert Isaac, écuyer, seigneur d'Oyer,la 
  Barretière (près de Secondigny, Deux-Sèvres), fils puîné 
  de Guichard, et de Jeanne des Montils, épousa d'abord, le 20 juillet 
  1610, Madeleine des Francs, fille de René, écuyer, seigneur de 
  la Braudière, et de Renée de La Cour, puis le 10 décembre 
  1624, Jeanne de Montrolant, qui fut nommé tutrice de ses enfants le 4 
  décembre 1631. Du Ier lit, il eut :
  1) Pierre.
  et du second lit, au moins :
  2) Jean,qui suit.
  IX) Faubert Jean, écuyer, seigneur d'Oyer, 
  fut maintenu noble à Limoges en 1665-66 et vivait encore en 1698. Il 
  avait épousé le 29 avril 1651 Jeanne de Villedon, dont il eut 
  au moins : 
  1) Jacques, qui suit.
  2) Louise, qui fut baptisée à Bioussac. Le rapport de l'archiviste 
  qui mentionne ce baptême n'en indique pas la date.
  X) Faubert Jacques, écuyer, seigneur d'Oyer, 
  eut au moins deux enfants :
  1) Angélique.
  2) Louise.
  Toutes deux héritières de feu Jacques, leur père. Le 7 
  janvier 1737, Mouise, unique héritière de sa souer Angélique, 
  ratifie le bail de la maison et seigneurie de la Cour d'Oyer.
  3) sans doute N., mariée à N. Raymond, écuyer, seigneur 
  de Villognon.
Dictionnaires des familles de l'ancien Poitou : Beauchet-Filleau