d' ESCRAVAYAT

blason de la famille d'Escravayat
D'argent à cinq flammes de gueules, posées en sautoir.
Supports : Deux lions.
Devise : "Pro Deo et Virtute" (LAINÉ).

Famille noble originaire du Périgord, où d'après LAINÉ, elle a longtemps possédé la terre de la Barrière, située dans la paroisse de Busserolles, qui paraît être le lieu de son berceau.
Une des branches est venue s'établir en Poitou, au XVIIIème siècle.
Cette famille posséda en Charente :
- Le château de Balzac, à la fin du XVIIIème siècle jusqu'aux environs de la Révolution de 1789.
- Ecossas (Mazerolles) : de la seconde moitié du XVIIème siècle à 1757.
- Suau (Mazerolles) : durant la première moitié du XVIIIème siècle.
- La seigneurie de Roussines : de la seconde moitié du XVIIème siècle au 26 décembre 1726.
- Bellat, ou Bellac, ou Bélat (Roussines) : du 3 mai 1596 à la Révolution de 1789.
- Ecossas (Roussines) : de la seconde moitié du XVIIème siècle au 26 décembre 1726.
- Pont Rouchaud (Roussines) : de la seconde moitié du XVIIème siècle au 26 décembre 1726.
- Magnanon (Roussines).

Branche de BELAT :
I) d'ESCRAVAYAT François, seigneur de Nanteuil, la Barrière (Busserolles), naquit aux environs de 1460.
Il épousa Jacquette de La SALLE, et l'un et l'autre étaient décédés avant le 21 octobre 1531.
De cette union naquit au moins :

II) d'ESCRAVAYAT Marc Antoine, écuyer, seigneur de Nanteuil et de la Barrière.
Il épousa en premières noces Aimée (alias Anne ?) de CAILLÈRE, de laquelle il ne paraît pas avoir eu de descendance.
En secondes noces, Marc Antoine épousa le 2 octobre 1531, Françoise CASTAING, fille de François, et de Jeanne BLANCHON.
Ils furent présent l'un et l'autre au partage de leurs biens, fait le 3 juin 1560, entre leur enfants, qui furent :
  1) Henri, qui suit.
2) Jean, écuyer, seigneur des Mottes et du Verger, qui fera la branche de la Barrière.

III) d'ESCRAVAYAT Henri, écuyer, seigneur de la Barrière et de Belat (Roussines).
Il partagea avec son frère, le 30 juin 1560, les biens de leurs père et mère.
Henri était alors homme d'armes de la compagnie d'ordonnance de M. de La VAUGUYON.
Henri épousa le 17 avril 1565, Catherine de PUYAGUT, fille de N., et d'Anne NESMOND, et sœur de François, seigneur de Puyagut, écuyer, qui lui constitua en dot une somme de 6000 livres.
Ils étaient dit décédés le 21 avril 1599, dans le partage de leur succession entre leurs enfants, qui étaient :
  1) Jean, qui suit.
2) Etienne, écuyer, dont la destinée est inconnue.
3) Guillaume, écuyer, seigneur de Nanteuil, qui fera la branche d'Esterses (Lesterie ?, commune de Saint-Maurice des Lions).
Il épousa le 9 septembre 1608, à La Rochefoucauld, Marie LÉRIGET, fille de Jean, seigneur de la Mesnardière, et de Jacquette DELACOMBE. (Elle se remaria plus tard avec Salomon THIBAULT, écuyer, seigneur de Plas).
4) Françoise, qui épousa Michel MERAYGNAIS, avocat au parlement de Bordeaux.

IV) d'ESCRAVAYAT Jean, écuyer, seigneur de Belat (Bellac - Roussines), et de la Barrière.
Il épousa par contrat du 3 mai 1596, Marguerite de CROISET, fille de Jean, écuyer, et de Françoise de PERRY, seigneur et dame de Langlade et de Belat. Ce fut par cette alliance que la terre de Belat passa dans la famille d'ESCRAVAYAT, et qui en prit de ce fait le nom.
Jean partagea le 21 avril 1599, avec Etienne et Guillaume, ses frères, les biens de leur père et mère, et ratifia ce partage le 25 janvier 1603.
Il fut nommé dans une permission de chasse, accordée par le Roi, le 28 décembre 1599, à la dame de Saint-Mégrin, comtesse de La Vauguyon.
Jean décéda avant le Ier jour de 1638.
De son union avec Marguerite CROIZET naquit :

V) d'ESCRAVAYAT Henri, écuyer, seigneur de Bellat et de la Barrière.
Le 13 novembre 1642, il passa une transaction, et obtint conjointement avec sa mère, et Jean d'ESCRAVAYAT, sieur de la Rivière, son cousin-germain, un arrêt de la cour des aides, par lequel ils furent reconnus nobles, maintenus dans les privilèges de la noblesse, et déchargés de la taxe à laquelle les habitants de Roussines les avaient imposés aux rôles de ladite paroisse.
Henri épousa à Villars (Saint-Pardoux en Périgord), le Ier janvier 1638, Nicole d'ABZAC, damoiselle de Saint-Pardoux, fille de feu Pierre, écuyer, seigneur et baron de Villars, Mezières, Saint-Pardoux,
Ils eurent pour enfant, au moins :

VI) d'ESCRAVAYAT Jean, écuyer, seigneur de Bellat et de la Barrière, et autres lieux.
Il fut baptisé le 13 novembre 1638, dans l'église paroissiale de Roussines.
Jean obtint un arrêt du conseil d'Etat, le 6 septembre 1672, au sujet des privilèges de la noblesse.
Le 29 septembre 1660 (LONDEIX, notaire en Périgord), il épousa Catherine de DEVEZEAU, fille de feu François, écuyer, seigneur de Rancogne, et d'Anne DUSSAULT. (de SAULES, selon SAINT-ALLAIS).
Lui et Alexandre d'ESCRAVAYAT, seigneur de Roussines, son cousin issu de germain, furent maintenus, par arrêt du conseil du 6 septembre 1672, dans leur noblesse d'extraction, sur titres qui la prouvaient depuis Marc Antoine d'ESCRAVAYAT, écuyer, seigneur de la Barrière, écuyer, seigneur de Nanteuil, leur trisaïeul, fils de François d'ESCRAVAYAT, écuyer, seigneur de la Barrière; ainsi que par jugement de M. de BERNAGE, intendant de Limoges, du 24 mai 1698.
Jean fut nommé capitaine au régiment de Champagne, le 20 août 1688, et servit avec les autres gentilshommes du ban et arrière-ban de l'Angoumois.
Il fut enregistré dans l'Armorial général de France, dressé par Charles d'HOZIER, à la généralité de Limoges, (ordre du registre 2ème, de l'état du 29 août 1698), avec le blason de fantaisie suivant :
Blason de Jean d'Escravayat
D'argent à 3 pals ondés de gueules.
(Armorial général de France, généralité de Limoges - Dressé par Charles d'HOZIER)

Le 2 août 1702, il obtint de M. le marquis de VILLETTE, commandant à Rochefort, la permission de se retirer "à cause de son âge avancé", et ayant alors deux fils au service du Roi.
De son union naquirent :
  1) François, qui suit.
2) Jean, écuyer, seigneur de la Barrière.
Il fut capitaine de grenadiers au régiment de Blésois et chevalier de Saint-Louis.
Jean décéda, âgé de 60 ans, au château d'Ecossas (Mazerolles), et fut enterré le 31 mars 1736, dans l'église de Saint-Jacques de Roussines.
3) Jacques, écuyer, seigneur de Magnanon.
Il fut capitaine de grenadiers au régiment d'Auxerrois, et chevalier de Saint-Louis.
Jacques décéda lui aussi au château d'Ecossas et fut enterré le 12 octobre, également dans l'église de Roussines.
4) Catherine.
5) Marguerite.
6) Marie, qui fut baptisée à Roussines, le 30 mars 1664.
Elle épousa N. PASQUET, écuyer, seigneur de Saint-Mesmy.

VII) d'ESCRAVAYAT François, écuyer, seigneur de Belat.
Il naquit vers 1664.
François épousa par contrat du 28 mars 1699 (DUPIN, notaire à Chasseneuil), Marie DAUPHIN, fille de François, écuyer, seigneur de la Cadoue, et de Catherine LAURENT. Son père dont il fut assisté, l'institua par ce contrat, son héritier universel. Cependant les conditions de cette institution étant trop onéreuses, François plaida contre son père et ses frères et sœurs, et par sentence de la sénéchaussée d'Angoumois, du 12 août 1701. Les parties furent alors remises dans l'état où elles étaient avant ce contrat.
En 1700, il était dit demeurant en son logis de Bellac (Roussines).
François décéda, âgé de 70 ans et fut inhumé, le 30 octobre 1734, dans l'église de Roussines.
Il eut, entre autres enfants :
  1) Jean, qui suit.
2) Catherine.
3) Louis, dont la destinées est inconnue.

VIII) (*) d'ESCRAVAYAT Jean, écuyer, seigneur de Belat.
Il naquit le 10 mai 1704, à Roussines.
Jean épousa par contrat du 18 juillet 1726 (BOULET, notaire en Angoumois), Françoise CORDEROY, fille de Louis, sieur du Breuil, et de Jacquette LAURENT.
Le 3 mai 1736, il fit tant en son nom qu'en celui de sa femme, une constitution de rente, au profit des dames de l'Union Chrétienne d'Angoulême.
Il fut inhumé à Pressac (Vienne), le 7 avril 1743, laissant, entre autres, pour enfants :
  1) Jean, qui suit.
2) Marguerite, qui habitait Angoulême, en 1817.
3) Madeleine.
4) Marguerite.

IX) d'ESCRAVAYAT Jean, chevalier, seigneur de Belat, et de Balzac.
Il naquit au château de Bellat, le 26 septembre 1733, et fut baptisé le lendemain dans l'église paroissiale de Roussines.
Jean fut nommé lieutenant de vaisseau du roi, ainsi que chevalier de Saint-Louis.
Il épousa par contrat du 22 septembre 1767, Marie Eulalie BONNAUD, (née au Cap-François, île de Saint-Domingue), fille de feu Antoine, écuyer, capitaine de dragons, et de Marguerite Anne Catherine BÉHOTTE.
Il était en possession du château de Balzac, au moment de la Révolution de 1789.
En sa qualité de parent lignager du sieur de SAINT-MESMY, il voulut opérer un retrait lignager de la seigneurie de Balzac, mais il en fut débouter par une procédure de requêtes de l'Hôtel du Roi et du Parlement de Paris, en faveur du comte de BROGLIE. (Gustave BABINET de RENCOGNE et Paul de FLEURY).
Jean fit construire une maison à Angoulême, dans la rue qui plus tard portera son nom.
Aux réunions de la noblesse d'Angoulême de 1789, il fut représenté par le comte de TRYON-MONTALEMBERT (José DÉLIAS).
Le 28 germinal an XII (18 avril 1804), il fut nommé par BONAPARTE, maire d'Angoulême. Il le restera jusqu'en mai 1813.
Jean eut 5 enfants, dont entre autres :
  1) Armand Jules François de Sales d'ESCRAVAYAT de BELAT, né le 15 août 1773, au château de Belat.
Il fut baptisé le même jour dans l'église de Roussines.
Armand Jules François fit ses preuves, pour être reçu page du Roi dans la Grande Ecurie, le 26 mars 1789.
Il était encore vivant en 1817.
2) Auguste Frédéric d'ESCRAVAYAT de BELAT, né le 19 novembre 1775, baptisé le même jour à Roussines.
Il fut aussi présenté comme son frère, aux pages en 1789.
"Le 27 prairial an X (16 juin 1802), son père déclara devant le préfet de la Charente, que son fils, prévenu d'émigration et inscrit sur la liste des émigrés, était passé dans les colonies en 1791, que n'ayant pas su de ses nouvelles directes depuis fort longtemps, il ignorait son sort et craignait qu'il ne fut décédé. Qu'en conséquence il faisait la présente déclaration pour le bénéfice des sénatus-consulte du 6 floréal dernier (26 avril 1802), soit appliqué à son fils Auguste Frédéric, présumé décéder". (Abbé Pierre BUREAU - les émigrés charentais).
Il n'y eu pas de suite donné à cette réclamation.
Auguste Frédéric était dit encore vivant en 1817.

Branche de la BARRIÈRE :
III) d'ESCRAVAYAT Jean, seigneur des Mottes et du Verger (Busserolles).
Il partagea le 3 juin 1560, avec Henri, son frère aîné, les biens de ses père et mère. Ce partage fut fait de leur agrément et en leur présence.
Jean épousa en premières noces Catherine COMBAULT. Elle décéda le 27 mars 1604, au moment d'un accouchement.
Il épousa alors en secondes noces, le 17 mai 1605, Barbe de La GRELIÈRE, veuve de Guillemin BIGOT, sieur du Châlard.
Jean avait eu pour enfant, de son premier mariage :
  1) Jean, qui suit.
2) Françoise.
3) Marguerite.
4) Marguerite.
5) Michelle.

IV) d'ESCRAVAYAT Jean, seigneur du Verger et du Chaslard.
Il fut juge châtelain de Varaigne.
Jean épousa par contrat du 26 juillet 1609, Jeanne BIGOT, fille de Guillemin, sieur de la Forge, du Châlard, et de Barbe de La GRELIÈRE.
Son père lui fit don en faveur de son mariage, de la Métairie, située au village du Verger, paroisse de Busserolles.
Jean testa, à Bordeaux, le 23 mars 1647, demandant à être inhumé dans l'église de Busserolles, dans la sépulture de ses ancêtres.
Ils eurent au moins, pour enfants :
  1) Jean, qui suit.
2) autre Jean, né en 1619, qui semble être décédé avant le 23 mars 1647, car il ne paraît pas dans le testament de son père.
3) Jeanne, qui épousa le 20 octobre 1645, Isaac d'ABZAC, écuyer, seigneur de Tuffas.
4) Barbe, qui épousa par contrat du 10 décembre 1647, Jean THIBAULT, écuyer, seigneur de Plas, fils de Salomon, écuyer, seigneur du même lieu, et de Marie LÉRIGET.
5) Renée.

V) d'ESCRAVAYAT Jean, écuyer, seigneur du Châlard et du Verger.
Il naquit le 21 novembre 1612 à Busserolles, et fut baptisé le 2 décembre suivant, dans l'église paroissiale de Saint-Martial de Busserolles. (Election de Périgueux, diocèse de Limoges)
Jean épousa par contrat passé au château de Tuffas, paroisse de Rancôgne en Angoumois, le 5 septembre 1643, Marie d'ABZAC, fille de Jacques, écuyer, seigneur de Fonladier et de Tuffas, et de Catherine de POIVRE. (Elle était sœur d'Isaac, seigneur des mêmes terres, mari de Jeanne d'ESCRAVAYAT, sœur de Jean). Veuve, elle se remaria le 24 octobre 1655, avec Jean BOUCHAUD, écuyer, sieur des Roches.
Le 17 août 1645, il passa une transaction, tant en son nom qu'en celui de son père.
Jean décéda en 1645.
Ils eurent pour enfants :


VI) d'ESCRAVAYAT Jean, écuyer, seigneur du Châlard et du Verger.
Il naquit le 10 août 1644, et fut baptisé le même jour dans l'église de Busserolles.
Jean d'ESCRAVAYAT, son aïeul, l'institua son héritier universel, le 23 mars 1647.
Jean fut mis sous la tutelle d'Isaac d'ABZAC, son oncle, malgré l'opposition de ses parents, et entre autres celle du 14 juin 1648, de Jean d'ESCRAVAYAT, écuyer, seigneur de Roussines.
Il fut nommé dans une ordonnance du juge de la châtellenie de Varaignes, rendue à la requête de Marie d'ABZAC, sa mère, du 29 octobre 1650, qui portait sur le règlement de sa pension. Un arrêt du parlement de Bordeaux du 6 juin 1656, maintint Isaac d'ABZAC dans la gestion de sa tutelle.
Le 20 mars 1675, il se pourvut devant le sénéchal de Périgueux, contre Isaac d'ABZAC, son tuteur, et obtint une sentence qui le condamna à rendre compte de sa tutelle. Cette sentence dans Isaac avait interjeté appel, fut confirmée par arrêt du parlement de Bordeaux du 4 août 1676.
Jean épousa par contrat du 14 août 1663, Marie de FANLAC, dame de Trévouille, fille d'Elie, écuyer, seigneur de la Salle, et de Jeanne de La RAMIÈRE.
Il décéda avant le 11 octobre 1680, date du décès de Marie FANLAC, son épouse.
Ils avaient eu pour enfants :
  1) Elie, qui suit.
2) Jean, dont la destinée est inconnue.
3) Pierre, dont le sort est également inconnu.
4) Jeanne.
5) Jeanne.
6) Anne.
7) Marguerite, qui devint religieuse à Exideuil.

VII) d'ESCRAVAYAT Elie, écuyer, seigneur du Châlard de Busserolles (Périgord), et du Verger.
Il naquit le 13 août 1664, et fut baptisé le 14 octobre suivant dans l'église paroissiale de Busserolles. Il eut pour marraine Marie d'ABZAC, son aïeule.
Pendant trois ans, il servit dans la compagnie des cadets gentilshommes de la citadelle de Tournay en 1683-1685. (Certificat de monsieur de La CHAPELIÈRE, capitaine commandant cette compagnie, du 10 novembre 1685).
Le 8 novembre 1688, il passa une obligation par laquelle il s'engagea à payer aux religieuses de Sainte-Claire d'Exideuil, une somme de 600 livres, le jour de la profession de foi de Marguerite, sa sœur, en qualité de religieuse de ce couvent.
Elie passa un bail emphytéotique le 9 août 1698.
Les 28 avril 1698 et 19 janvier 1699, il obtint deux sentences de la châtellenie de Varaignes, contre les certificateurs (cautions) et les parents d'Isaac d'ABZAC, tuteur de Jean d'ESCRAVAYAT, son père. Il passa encore deux transactions les 4 et 5 juin 1715, relatives au même sujet.
Elie épousa en premières noces, le 14 février 1688 (BERNARD, notaire à Busserolles), Léonarde de TRASLEPRAT, fille de Jean, sieur de Copreux, et de Jeanne CALANDREAU.
Après le décès de sa première épouse, il épousa en secondes noces, par contrat du 28 juillet 1708, Marie de LAMBERTIE, fille de Jean, écuyer, seigneur de Menet, et de Marguerite de La FAYE.
Elie eut pour enfant, au moins, de son premier mariage :

VIII) (*) d'ESCRAVAYAT Jean, écuyer, seigneur de la Barrière.
Il naquit le 23 septembre 1690, à Busserolles (Dordogne), et fut baptisé le 29 dans l'église Saint-Martial dudit lieu.
Conjointement avec sa femme Marie, et son père Elie, il fit une constitution de rente, le 30 mai 1736, au profit des Dames de l'Union Chrétienne d'Angoulême.
Jean épousa le 8 août 1722, Marie CORDEROY, fille de Louis, sieur du Breuil, et de Jacquette LAURENT.
Il décéda le 15 janvier 1741, à Busserolles, et fut inhumé le 16 dans l'église de ce bourg.
De son union avec Marie naquirent :
  1) Elie, qui suit.
2) Jeanne, qui fit profession de foi aux Dames de l'Union Chrétienne d'Angoulême, le 7 juin 1749.

IX) d'ESCRAVAYAT Elie, chevalier, seigneur de la Barrière, et autres lieux.
Il naquit au lieu dit "chez le Jonc", à Busserolles, et fut baptisé le 11 juillet 1723 dans l'église paroissiale de Busserolles (Dordogne).
Le 18 février 1741, il obtint avec sa sœur des lettres de bénéfice d'âge.
Le 17 juin 1749, il assista à la profession de foi de Jeanne, sa sœur, en qualité de religieuse au couvent des Dames de l'Union Chrétienne d'Angoulême.
Elie entra au service dans les gendarmes de la garde ordinaire du Roi, le Ier janvier 1744, fut nommé chevalier de Saint-Louis le 15 septembre 1770, porte-étendard en 1775, et fit avec honneur toutes les campagnes de guerre avec ce corps, jusqu'à la réforme du 15 décembre 1775.
Elie épousa le 21 mars 1748, à Busseroles, Marguerite du BARRY, fille de feu François, écuyer, seigneur de Labeytour, et de Marie LAURENT.
Le 7 janvier 1766, fut signé en sa faveur, un bail à loyer, moyennant 250 livres chaque année, pour une maison à Angoulême dépendante de la maître-écolie et faisant face à l'archidiaconé, par François Mathieu BOURÉE, chanoine de l'église cathédrale d'Angoulême, maître-école et prieur de Saint-Laurent de Belzagot. (CAILLAUD, notaire royal à Angoulême). (P. de FLEURY et J. de La MARTINIÈRE).
Elie et Marguerite du BARRY eurent pour enfants : (Renseignements généalogiques : Yves Adenis LAMARRE)
  1) Charles, qui suit.
2) Françoise Magdeleine, née le 16 mars 1752 à Busserolles.
Lors de son baptême, elle eut pour parrain Jean d'ESCRAVAYAT, écuyer, seigneur de Bellat, et pour marraine, dame Françoise du BARRY de SAINT-MARTIN.
Elle épousa le 14 mars 1774 à Busserolles, Jean ARONDEAU (né vers 1752), fils d'Anne de La SERRE de CHAREYROUX. Il semble originaire de Chareyroux (commune de Busserolles). (Yves Adenis LAMARRE).
De cette union naquirent : Alexandre et Marguerite Adélaïde.
3) Marie, qui naquit le 28 août 1754, au bourg de Busserolles.
Elle eut pour parrain Jean Baptiste d'ESCRAVAYAT, enseigne de vaisseau du roi, et pour marraine, Marie LAIN de CHATAIGNIER.
4) Charles, né le 24 juin 1755, au bourg de Busserolles.
Il eut pour parrain Charles de La ROUPIE, écuyer, seigneur de la Pouyade, et pour marraine, Madeleine d'ESCRAVAYAT.
Charles devint gendarme de la garde.
5) Julie, née le 14 novembre 1755 au bourg de Busserolles.
Elle eut pour parrain Charles d'ESCRAVAYAT, son frère, et pour marraine, Julie MOLLET de La TOURNERIE.
Julie épousa le 23 octobre 1775, à Busserolles, François de MASCUREAU de SAINTE-TERRE (né le 21 juillet 1749, à Benest).
De cette union naquirent : Louise Elisabeth et Marguerite Mélanie.
Elle divorça le 27 Ventôse An II (17 mars 1794).
6) Marguerite, qui naquit le 19 octobre 1757, au lieu dit Chez le Jonc, à Busserolles.
Elle eut pour parrain, Jean Baptiste, seigneur de Chabronac, et pour marraine, Marguerite FAYOLLE, dame de Lambertie.
7) Marguerite, née le 30 novembre 1759, au lieu dit chez le Jonc, à Busserolles.
Elle épousa le 24 août 1789 au château de la Barrière, à Busserolles, Antoine BASSET.
8) Augustin, né le 27 avril 1760, au lieu dit chez le Jonc, à Busserolles.
Il eut pour parrain Augustin du ROUSSEAU, écuyer, seigneur de Chamdoze ?, et pour marraine, Marguerite d'ESCRAVAYAT.
Augustin fut cadet gentilhomme, puis lieutenant au régiment Royal-Vaisseau.
Il décéda sans alliance.
9) Françoise, née le 30 septembre 1762, au lieu dit chez le Jonc, à Busserolles.
Elle eut pour parrain Louis Gabriel d'ESCRAVAYAT, et pour marraine, Françoise d'ECRAVAYAT, frère et sœur.

X) d'ESCRAVAYAT de La BARRIERE Charles, né le 5 janvier 1750 à Busserolles, chevalier, appelé le marquis de la Barrière, seigneur de la Barrière et autres lieux.
Lors de son baptême, il eut pour parrain Charles du BARRY, écuyer, seigneur de la Grange Nesmond, et pour marraine, dame Jeanne d'ESCRAVAYAT, religieuse aux dames de l'union chrétienne d'Angoulême, qui se fit représentée.
Il servit d'abord aux gendarmes de la garde du Roi en 1755, puis il fut nommé capitaine de cavalerie en 1779, et chevalier de Saint-Louis en 1787.
Charles obtint en septembre 1782, un certificat de 8 gentilshommes, attestant qu'il était d'extraction noble remontant à plus de deux siècles, qu'il avait pour frère un officier au régiment de Royal-Vaisseau et 4 sœurs.
Il émigra en 1791, et fit toutes les campagnes à l'armée des Princes, comme volontaire dans la deuxième compagnie de Poitou-Infanterie. Au retour du roi en 1814, il obtint sa retraite avec le brevet de colonel de cavalerie.
Charles épousa le 24 septembre 1784, Elisabeth-Thérèse La FLÈCHE de GRAND-PRÉ, fille de Victor-Pantaléon, capitaine de cavalerie, et de Françoise-Elisabeth BIVET.
Ils eurent pour enfant :

XI) d'ESCRAVAYAT de La BARRIERE Elie François Charles Victor, marquis de la Barrière.
Il naquit le 10 novembre 1785 (Saint-Eustache - Paris), et fut baptisé le 12 dans l'église de Saint-Eustache.
Elie François Charles Victor fit ses preuves de noblesse en janvier 1789, pour entrer aux écoles militaires.
Il obtint le 24 janvier son certificat de M. CHÉRIN, généalogiste des ordres de Sa Majesté.
Elie François Charles Victor devint capitaine de cavalerie et chevalier de la Légion d'Honneur.
Il avait épousé, le 10 juin 1822, Marie-Esther CHOCQUIN de SARZEC, fille d'Alexandre-Pierre, et de Marie-Anne-Esther AUBINEAU d'INSAY.
Elie François Charles Victor décéda à Vivonne, le 23 avril 1857.
Ils eurent pour enfants :
  (*) 1) Marie Thérèse Elisabeth, née à Poitiers le 28 février 1823.
Elle épousa le 5 août 1846, à Vivonne, Pierre Louis Auguste Ferdinand GUILLET de SAINT-VINCENT, avocat à la cour royale de Limoges, (né à Poitiers le 17 août 1821), fils de Augustin Jules, conseiller à la cour royale de Limoges, et de feue Léonie Marie Louise DURANT de La PASTELLIÈRE.
Marie Thérèse Elisabeth décéda le 8 octobre 1886.
Ses enfants relèveront plus tard le nom d'ESCRAVAYAT de La BARRIÈRE, par décret du 12 mars 1878.
(*) 2) Marie Françoise Caroline, née à Vivonne le 16 septembre 1824.
Elle épousa le même jour que sa sœur, soit le 5 août 1846, Marie Charles Alexis DEGENNES, (né à Poitiers le 3 novembre 1819), fils de Charles et d'Anne Amélie PARENT de CURZON.
3) Marguerite Victorine, née le 17 mai 1827.
Elle décéda le 19 octobre 1828.
4) Marie Armande Hermine, née le 28 avril 1829.
Elle décéda le 30.
5) Augustine Marguerite, née le 4 mars 1831.
Elle décéda à 18 ans.

Personnage non identifié, mais sans doute de cette branche :
- d'ESCRAVAYAT Etienne, sieur de Nantel, demeurant audit lieu, paroisse de Busserolles.
Il reconnut la somme de 150 Livres, pour l'achat d'une jument de poil gris, et Pierre DELAVAUT, sergent royal, seigneur de l'hostellerie où pend pour enseigne le cheval blanc, de la ville de Montmorillon, envers Maître Pierre du MONTHEL, procureur ès cours royales de Montmorillon, et y demeurant. (F. GRANDCHIEF, notaire à Montmorillon - 4E 20-8)
(Document des Archives Départementales de la Vienne, à Poitiers, communiqué par M. Patrick CUZOL)

- ESCRAVAYAT Renée, épousa vers 1640, Pierre VIROULEAU, écuyer, seigneur de la Rebière.

Branche d'ESTERSES :
IV) d'ESCRAVAYAT Guillaume, écuyer, seigneur de Nanteuil.
Il fit le 25 avril 1599, avec Jean et Etienne d'ESCRAVAYAT, ses frères, le partage des biens de leurs père et mère, qu'il ratifia le 25 juin 1603
Par contrat du 9 septembre 1608, il épousa Marie LÉRIGET, fille de Jean, écuyer, sieur de la Ménardière et de la Rocheberlier; et de Jacquette de La COMBE.
Guillaume fit son testament le 10 novembre 1615, par lequel il demanda à être inhumé au tombeau de ses père et mère, dans l'église de Busserole.
De son union avec Marie LÉRIGET, naquirent :
  1) Jean, qui suit.
2) René, dont la destinée est inconnue.

V) d'ESCRAVAYAT Jean, écuyer, seigneur de Roussines, Ecossas, la Rivière et autres lieux.
Il fut gentilhomme servant du Roi, suivant ses provisions du 21 janvier 1645.
Le 10 novembre 1615, il fut institué héritier universel de son père.
Jean obtint conjointement avec Henri d'ESCRAVAYAT, seigneur de Belat, son cousin germain, un arrêt de la cour des aides, le 8 mai 1645, par lequel ils furent reconnus nobles maintenus dans les privilèges de la noblesse et déchargés de la taxe à laquelle les habitants de Roussines les avaient imposés.
Le 14 juin 1648, il protesta contre la nomination d'Isaac d'ABZAC, seigneur de Tuffas, à la charge de tuteur des enfants mineurs de Jean d'ESCRAVAYAT, sieur du Verger, et de Marie d'ABZAC, comme étant ledit seigneur de Tuffas, insolvable.
Jean eut en qualité de haut justicier de Roussines, un procès avec Henri d'ESCRAVAYAT, son cousin, au sujet des honneurs dans l'église dudit lieu, et par sentence du sénéchal d'Angoulême, du 7 janvier 1659, ce dernier fut condamné à ôter ses armes du chœur de ladite église. Il lui fut seulement permis de les placer au dessous de celles dudit Jean dans la chapelle du rosaire.
Jean épousa le 9 février 1649, Françoise de BRUET, fille de Marc Antoine, écuyer, seigneur de la Garde et de femme-Morte; et de Françoise de La RIVIÈRE.
Le 8 juillet 1662, Jean demeurait en son château noble de Pont Rouchaud (Roussines).
Il décéda le 8 juillet 1669, âgé de 57 ans, ayant eu pour enfants :


VI) d'ESCRAVAYAT Alexandre, chevalier, seigneur de Châteaufort, de Roussines et autres places.
Il épousa par contrat du 5 août 1672, (dans lequel il prit la qualité de haut et puissant messire, chevalier), Jeanne du PONT, fille de Christophe, écuyer, seigneur de la Garde, et d'Elisabeth RINGUET.
Par arrêt du conseil d'état du 6 septembre 1672, et par jugement de M. de BERNAGE, intendant de la généralité de Limoges, du 24 mai 1698, Alexandre fut maintenu dans sa noblesse, conjointement avec Jean d'ESCRAVAYAT, seigneur de Belat, son cousin issu de germain.
Le Ier juin 1682, Alexandre demeurait en son château d'Ecossas (Roussines).
De son union avec Jeanne du PONT, naquit :

VII) d'ESCRAVAYAT Louis Alexandre, écuyer, seigneur de Roussines, et de Châteaufort.
Il naquit le 19 avril 1673, et fut baptisé le 21 dans l'église paroissiale de Roussines.
Louis Alexandre épousa par contrat du 15 juillet 1704, Marie DAUPHIN, fille de Pierre, écuyer, seigneur de Plinbosc, et de Marthe de TOURES (alias TOUVES).
En 1709, Louis Alexandre demeurait en la seigneurie de Roussines.
De son union avec Marie DAUPHIN naquirent :
  1) Jean Joseph, qui suit.
2) Jean, écuyer, seigneur d'Esterses, qui fut capitaine au régiment de Montmorency, chevalier de Saint-Louis.

VIII) d'ESCRAVAYAT Jean Joseph, écuyer, seigneur de Roussines, né le 14 octobre 1707.
Il fut baptisé le 18 dans l'église paroissiale de Roussines.
Le 26 décembre 1726, Jean Joseph vendit la seigneurie de Roussines, ainsi qu'Ecossas (Roussines), et Pont Rouchaud (Roussines), à Jean François de LAMBERTIE, chevalier, seigneur de Menet, par acte passé devant le notaire JOURDAIN.
Demeurant alors en son château de Suau, Jean Joseph épousa par contrat du 9 juin 1728, Madeleine DAUPHIN, fille de François, chevalier, seigneur de Goursat, la Cadoue et autres lieux; et d'Anne de SAINT-FIEF de GOURSAT.
Le 17 avril 1736, Jean Joseph demeurait en son logis de Suau (Mazerolles).
De son mariage avec Madeleine DAUPHIN, naquit au moins :

IX) d'ESCRAVAYAT Jean, écuyer, seigneur d'Esterses ou Esterce, qui fut baptisé le 9 mai 1734 dans l'église paroissiale de Notre-Dame de Mazerolle.
Il épousa par contrat du 12 février 1757, Julie Anne du CHAZEAU, fille de Gabriel, écuyer, seigneur de la Sorte, et d'Anne Julie Le ROI de La SORTE.
Julie Anne du CHAZEAU, demeurant au lieu du Peyrat, paroisse de Saint-Cybard (devenu Blanzaguet Saint-Cybard), vendit le 10 septembre 1782, à François de JUGLARD, chevalier, seigneur de la Grange du Tillet, (demeurant au lieu noble de la Grange, paroisse de Blanzaguet), des domaines de la Malsaisie et de la Quina, paroisse de Gardes (maintenant Gardes Le Pontaroux). La vente fut consentie moyennant 18000 livres et 300 livres de pot de vin. (Jean BERNARD, notaire royal à Angoulême). (P. de FLEURY et J. de La MARTINIÈRE).
De l'union de Jean et de Julie Anne du CHAZEAU, naquirent :
  1) N., qui décéda au service de la République (Abbé Pierre BUREAU).
2) N., qui décéda au service de la République (Abbé Pierre BUREAU).
3) Jean Odet, qui suit.
4) Jean François, né le 3 juin 1760, et ondoyé le 5. Il reçut les suppléments du baptême le Ier septembre 1760 à Saint-Cybard d'Ayras (Saint-Cybard le Peyrat, devenu Blanzaguet Saint-Cybard).
Prévenu d'émigration et inscrit sur la liste des émigrés, il fit sa déclaration le 17 brumaire an XI (8 novembre 1802), devant le préfet de la Charente, disant n'avoir été connu avant la Révolution de 1789, que sous les nom et prénom de Jean DETERCE, être né à la Valette le 5 juin 1765 (?), et y résider actuellement. Il fut amnistié le 27 floréal an XI (17 mai 1803). (Dans son dossier était joint son certificat de baptême du Ier septembre 1760). (Abbé Pierre BUREAU - Les émigrés charentais).
Jean François décéda sans alliance le 15 septembre 1973 à Saint-Cybard d'Ayras.
5) Jean, dit Gabriel, écuyer, sieur d'Esterce.
Il naquit le 17 août 1761, et fut ondoyé le lendemain. Il reçut les suppléments du baptême le 28 août 1761 à Saint-Cybard d'Ayras (Saint-Cybard le Peyrat, devenu Blanzaguet Saint-Cybard).
Jean épousa à Mareuil sur Lay (Vendée), le 30 janvier 1787, Marie Julie Victoire LASNONNIER, veuve GUILLEBAUD, (décédée le Ier novembre 1815), fille de Marie Gaspard LASNONNIER, contrôleur des actes, et de Marie Rose BERTHELOT.
Le 17 thermidor an VI (14 août 1798), Jean fut arrêté avec sa femme, dans une auberge du faubourg de la Bussatte à Angoulême. Interrogé par un commissaire de police, il déclara être démuni de passeport, tandis que sa femme en possédait un parfaitement en règle.
Prévenu d'émigration, pendant qu'il était détenu à la maison d'arrêt d'Angoulême, sa femme demanda sa radiation de la liste des émigrés.
La demande de radiation fut rejetée par l'administration centrale du département de la Charente, sauf pour elle à se pourvoir, pour obtenir la radiation de son mari, devant le ministre de la police générale.
De nouveau interrogé, Jean affirma avoir ignoré que son nom fut inscrit sur la liste des émigrés, qu'à l'époque où les gendarmes le recherchaient, il était en Périgord; qu'il connaissait la loi du 19 fructidor an V (5 septembre 1797) qui obligeait les prévenus d'émigration à sortir de France; qu'il avait pris un passeport pour l'Espagne, mais n'était pas parti pour raison de santé; qu'il avait un frère porté sur la liste des émigrés; qu'il avait habité constamment en France depuis la loi du 9 mai 1792, et qu'il en justifierait par des certificats de résidence actuellement au département.
Il fut reconnu qu'il avait demandé sa radiation définitive, mais que pour obéir à la loi du 19 fructidor, il devait quitter le territoire de la République. L'administration centrale du département prit un arrêté le 12 vendémiaire an VII (3 octobre 1798), sur avis du ministre de la police générale, qui traduisait Jean devant la commission militaire de la 20ème division, pour y être jugé comme émigré et comme réfractaire à la loi du 19 fructidor an V.
Jean fut rayé définitivement de la liste des émigrés, par arrêté du ministre de la police générale, du 11 floréal an IX (Ier mai 1801). (Abbé Pierre BUREAU - Les émigrés charentais).
Il décéda à Mareuil sur Lay avant 1814.
6) N. (Abbé Pierre BUREAU).

X) d'ESCRAVAYAT Jean Odet, écuyer, né le 22 mai 1759, et baptisé le 24 dans l'église paroissiale de Saint-Cybard d'Ayras. (Saint-Cybard de Peyrat, devenu Blanzaguet Saint-Cybard).
Le 26 mai 1788, Jean Odet fit ses preuves de noblesse devant d'HOZIER.
Il habita à Juillac le Coq. (Abbé Pierre BUREAU).

- BEAUCHET-FILLEAU : Dictionnaires des familles de l'ancien Poitou.
- M. de SAINT-ALLAIS : Nobiliaire universel de France.
- Jacques DUMONT : article sur Bellat, dans Association Promotion Patrimoine : Châteaux, manoirs et logis de la Charente.
- Marc BOISSINOT : Article sur le château de Balzac, dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Librairie Bruno SÉPULCHRE.
- José DÉLIAS : Articles sur Ecossas (Mazerolles), et Bellat (Roussines), dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Librairie Bruno SÉPULCHRE.

- Jean-Paul GAILLARD et Bruno SÉPULCHRE : Articles sur Suau (Mazerolles), la seigneurie de Roussines, Ecossas (Roussines et Pont Rouchaud (Roussines),
dans Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente - Librairie Bruno SÉPULCHRE.
- Abbé Pierre BUREAU : Les émigrés charentais.
- Gustave BABINET de RENCOGNE et Paul de FLEURY : Inventaire-Sommaire des Archives Départementales (de la Charente), antérieures à 1790.
- Inventaire sommaire des archives départementales de la Charente, antérieures à 1790, rédigé par P. de FLEURY et J. de La MARTINIÈRE.

- (*) Données généalogiques envoyées par M. Thierry PINGAULT
- Renseignements généalogiques sur Elie d'ESCRAVAYAT et ses enfants, par Yves Adenis LAMARRE
- Patrick CUZOL : Document des Archives Départementales de la Vienne, à Poitiers.
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